Banque Et Finance 7

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Banque et Finance

4XBFI

1
Le Secteur Bancaire

2
I. Définitions

Attention, les définitions qui


suivent diffèrent parfois selon les
auteurs…

3
1. Définition
Une banque est une entreprise qui fait le
commerce de l'argent  : elle reçoit et garde
pour le compte de ses clients leurs capitaux,
propose divers placements (épargne), fournit
des moyens de paiement (chèques, carte
bancaires, etc.) et de change, prête de l'argent,
et plus généralement se charge de tous
services financiers.
1. Définition
Définition légale de la banque en Belgique
(Loi belge du 22 mars 1993 <= directive européenne 1989)

« Sont définies comme établissement de crédit, les


entreprises belges ou étrangères dont l’activité consiste à
recevoir du public des dépôts d’argent ou d’autres fonds
remboursables et à octroyer des crédits pour leur propre
compte. »

Les établissements de crédit sont toutefois autorisés à


développer d’autres activités que les simples réceptions de
dépôts et octroi de crédits.
1. Définition
Définition légale de la banque en Belgique
(Loi belge du 22 mars 1993 <= directive européenne 1989)

« Sont définies comme établissement de crédit, les


entreprises belges ou étrangères dont l’activité consiste à
recevoir du public des dépôts d’argent ou d’autres fonds
remboursables et à octroyer des crédits pour leur propre
compte. »

Les établissements de crédit sont toutefois autorisés à


développer d’autres activités que les simples réceptions de
dépôts et octroi de crédits.
2. Chiffres clés du secteur bancaire belge
Principales banques belges et européennes

Principales banques établies en Belgique :


(classement d’après le total du bilan – exercice 2010–
source Febelfin)
1. BNP Paribas Fortis
2. KBC Bank
3. Belfius Banque
4. ING Belgique
5. The Bank of New York Mellon
6. Argenta Spaarbank
7. AXA Bank Europe
Principales banques belges et européennes
2. Chiffres clés du secteur bancaire belge
Nombre de banques établies en Belgique
Nombre de personnes employées par le secteur
bancaire en Belgique
Principales banques belges et européennes
3. Le rôle des banques
Les 3 fonctions des banques sont les suivantes
:
a. l'intermédiation financière
b. la gestion des systèmes de paiement
c. l'octroi de services financier
3. Le rôle des banques
a. l'intermédiation financière
C’est la première fonction de la banque : recevoir des dépô ts de clients
et les transformer en crédits pour le financement des besoins des
emprunteurs (particuliers/ménages, entreprises, pouvoirs publics).
C’est ce qu’on appelle la fonction d’intermédiaire ou la fonction
économique de la banque.
 
Par cette fonction, la banque :
• Fait fructifier l’épargne en accordant des intérêts aux prêteurs
• Assure la sécurité des fonds déposés
• Evite des coû ts de recherche aux emprunteurs
• Participe au processus de cré ation de monnaie
3. Le rôle des banques
a. l'intermédiation financière
Récolter des dépôts
Les clients qui souhaitent placer leur argent en toute sécurité et
pouvoir en disposer au moment voulu peuvent le "déposer" à la
banque. Ce faisant, ils prêtent en quelque sorte leur argent à la banque.
En échange, ils reçoivent de la banque des "intérêts".

L’argent déposé par les clients n'est pas celui de la banque. Car, à tout
moment, les déposants peuvent réclamer leur dû .
Il existe différentes formes de dépô t. Exemples: les dépô ts à vue, les
dépô ts d’épargne, les dépô ts à terme, .... Chaque type de dépô t a des
caractéristiques propres pour le retrait, les intérêts bonifiés, etc.
 
3. Le rôle des banques
a. l'intermédiation financière
Octroyer des crédits
La banque utilise l’argent déposé par ses clients en le
prêtant à d’autres clients qui en ont besoin. Isolément,
l’argent des milliers d’épargnants n’aurait pas d’utilité
économique. Il ne pourrait rien leur rapporter. C’est
en les rassemblant que la banque peut transformer
cette épargne en crédits, pour rencontrer les besoins
financiers des emprunteurs, particuliers, entreprises
ou pouvoirs publics, en Belgique et à l’étranger.
3. Le rôle des banques
a. l'intermé diation financière
Taux d'intérêt
L’inté rêt repré sente le prix du service rendu par le prê teur à l’emprunteur.
Les déposants, qui ont confié leur argent à leur banque, lui ont prê té cet argent.
Autrement dit, la banque leur a emprunté de l’argent pour le prê ter à d’autres
personnes. La banque leur verse un intérê t sur la somme prê té e. Le taux de
l'intérê t que la banque paie au dé posant est appelé taux cré diteur (intérêt
créditeur).

A l’inverse, lorsque la banque octroie un crédit, c’est elle qui prête de l’argent et les
emprunteurs lui paient un intérê t. Le taux de l'intérê t que l'emprunteur paie à la
banque est appelé taux débiteur (intérêt débiteur).
La différence entre le taux débiteur et le taux cré diteur est appelée "marge
d'inté rêt" ou "marge d'intermédiation". Elle permet à la banque de couvrir ses frais
et de faire face aux risques inhé rents aux opérations de cré dit.
3. Le rôle des banques
a. l'intermédiation financière
S’il n’y avait pas les banques..
Que feraient les petits épargnants ? Où placeraient-ils leur
argent en toute sécurité ? Comment pourraient-ils trouver des
emprunteurs dignes de confiance susceptibles de leur payer
régulièrement un intérêt ?
Et que feraient les entreprises ? Où trouveraient-elles les
sommes parfois considérables dont elles ont besoin pour
financer le développement de leurs activités ? Et à qui
s’adresseraient les ménages, jeunes ou moins jeunes, qui
souhaitent acheter une voiture ou construire une maison mais
qui ne disposent pas de l’argent nécessaire?
3. Le rôle des banques
a. l'intermédiation financière
Rôle de transformation
Il n'existe que très rarement une correspondance parfaite
entre les dé pô ts et les cré dits. Autrement dit, les dépô ts
subissent une transformation avant de devenir des crédits.
Cette transformation peut porter sur différents aspects :
• Rô le de transformation d’é chelle
• Rô le de transformation de terme
• Rô le de transformation de devise
3. Le rôle des banques
a. l'intermédiation financière
Rôle de transformation
• Rô le de transformation d’é chelle
regrouper les petits dépô ts de manière à offrir des "gros"crédits.
Isolément, les petits dépô ts n’auraient pas d’utilité économique, ils ne
pourraient rien rapporter aux épargnants. C’est en les rassemblant
que la banque peut transformer cette épargne en crédits, pour
rencontrer les besoins financiers des emprunteurs.
3. Le rôle des banques
a. l'intermédiation financière
Rôle de transformation
• Rô le de transformation de terme
financer des crédits à long ou moyen terme au moyen de dépô ts à court
terme. La duré e moyenne des crédits octroyés est fréquemment supérieure à
celle des dépô ts : un crédit hypothé caire peut porter sur 20 ans, alors que les
comptes à vue peuvent être vidés à tout instant; un prêt à la consommation
(par exemple, pour l’achat d’une voiture) porte souvent sur plusieurs
années, alors que les dépô ts sur carnets d’épargne n’ont guère d’é chéance.
La banque doit répondre tout autant aux exigences du client-déposant
(continuer à disposer de son argent sans prendre de risque) qu’à celles de
l’emprunteur (bénéficier d’un financement sû r à long terme). Cela suppose
qu'elle accepte de prendre un risque de taux .
3. Le rôle des banques
a. l'intermédiation financière
Rôle de transformation
• Rô le de transformation de devise
convertir les dépô ts dans une monnaie en crédits dans une autre
monnaie.
3. Le rôle des banques
b. La gestion des moyens de paiement
Les paiements scripturaux ont connu une croissance exponentielle, surtout à partir des années ‘60.
A cette époque, le paiement des salaires sur les comptes à vue, tant par les entreprises que par les
pouvoirs publics, a très largement contribué à cette expansion.
Les banques belges ont toujours joué un rô le de pionnier dans la gestion des systèmes de paiement,
depuis la mise en place du numéro de compte structuré en 1971 jusqu’au succès du porte-monnaie
électronique Proton.
Vu la complexité des paiements, l’informatisation poussée et les exigences élevées des clients (tant
les entreprises que les particuliers), l’organisation et la gestion des systèmes de paiement sont
devenues une activité à part entière.
Le marché unique européen est devenu réalité le 1er janvier 2002, grâ ce à l’adoption d’une monnaie
unique. Depuis lors, les systèmes de paiement ne fonctionnent plus dans le cadre de la petite entité
« Belgique », mais au sein d’une zone de paiement unique, la Single European Payments Area (SEPA).

https://www.youtube.com/watch?v=8LfPy3wH5IM
https://www.youtube.com/watch?v=8JFNSYojnro
https://www.youtube.com/watch?v=5X87WkfwGng
3. Le rôle des banques
c. Offre de services financiers
 
Les banques font aussi autre chose que de prêter et d’emprunter de l’argent et gérer les
systèmes de paiement.
Elles offrent une multitude d’autres services à leurs clients.
Pour faire face à la diminution constante de leur marge d’intérêt, les banques mettent
l’accent sur d’autres types d’opérations, notamment :
• la bancassurance (la vente des produits d'assurance via le réseau de distribution de la
banque, assurance vie (solde restant dû ), assurance incendie,...)
• la gestion de patrimoine : ou « private banking » la banque aide les clients à développer
et gérer leur capital afin de réaliser des projets, assurer la sécurité financière ou
organiser la transmission des biens
• les operations de change
• les opérations sur titres et les services sur les marchés des capitaux
3. Le rôle des banques
c. Offre de services financiers
 

Les banques font aussi autre chose que de prêter et d’emprunter de l’argent et gérer les systè mes de
paiement.
Elles offrent une multitude d’autres services à leurs clients.
Pour faire face à la diminution constante de leur marge d’intérêt, les banques mettent l’accent sur d’autres
types d’opérations, notamment :
• Sur le marché des capitaux, les banques servent d’intermédiaires pour les opérations en Bourse des
clients et les conseillent dans leurs opérations sur titres.
Hormis les dépô ts, les banques proposent à leur clientèle des placements en actions et obligations.
Les clients peuvent transmettre à la banque leurs ordres de bourse et la banque veille à leur
exé cution. Les spécialistes de la banque assistent le client de leurs conseils.
• la location de coffres.
La caractéristique principale de ces opérations réside dans le fait que leur rémunération se
réalise sous forme de commissions. Elles ne sont pas reprises dans le bilan des banques: c’est
pourquoi on les regroupe sous l’appellation "activités hors-bilan".
3. Le rôle des banques
Un résumé: https://www.youtube.com/watch?v=8krgqtm3mR4
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

Les banques gèrent les comptes à vue de leurs clients, points de départ des
paiements.
Ceux-ci se font de plus en plus rarement en espèces, alors que les moyens de
paiement scripturaux (virements, domiciliations, ordres permanents) et
électroniques (cartes de débit, cartes, Phone Banking, Self Banking, PC Banking,
Internet Banking) sont de plus en plus utilisés.
Les moyens de paiement peuvent être regroupés en :
• règlement en espèce
• virement
• paiement par carte bancaire
• chèque
• lettre de change et billet à ordre
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

a. Compte à vue
Le compte à vue, appelé aussi compte courant, est le maintien
en compte de dépô ts d’argent effectué s par un client dans une
banque et dont il désire pouvoir disposer "à vue", c’est-à -dire
à tout moment selon ses besoins et sans délai.
Le compte à vue permet d’effectuer facilement tous ses
paiements et encaissements.
Ce compte sert é galement de plate-forme aux opérations que
l'on effectue vers d'autres comptes (épargne,...).
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

a. Compte à vue
Nombre de comptes en milliers (Belgique) (source : rapport annuel Febelfin)
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

b. le virement
Définition
Le virement bancaire est le transfert d'un compte à un autre, opéré par une
banque sur ordre du débiteur, au profit du créancier.
Quels sont les prérequis ?
Le donneur d’ordre ainsi que le bénéficiaire doivent disposer d’un compte
bancaire ;
Le donneur d’ordre doit avoir toutes les coordonnées du compte bancaire du
bénéficiaire ;
L’ordre de virement doit être dû ment signé et comporter les indications
obligatoires (compte à débiter, compte à créditer, montant à transférer) ;
Le compte bancaire du donneur d’ordre doit être approvisionné ou disposer d’une
ligne de crédit suffisante pour permettre l’exécution du paiement.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

b. le virement
Quel est le circuit du virement?
donneur Bénéficiaire
d'ordre - X Y

1. Ordre de virement 3. Avis de crédit

Banque de X Banque de Y

2. Transmission électronique
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

b. le virement
① la domiciliation

Les soucis quotidiens, le boulot, les vacances, l’hospitalisation,… tant d’occasions


d’oublier de payer les factures pé riodiques (qui reviennent ré guliè rement), telles que les
factures d’électricité , de télé phone,…

Par facilité , afin d’éviter les retards ou les oublis de paiement qui pourraient avoir des
conséquences trè s désagréables, les banques offrent la possibilité de faire domicilier des
factures chez elles. Par ce service (gratuit), les créanciers adressent les factures
directement à la banque qui déduira les montants du compte à vue du dé biteur. Le
titulaire recevra copie des factures pour contrô ler ses extraits de compte.

Pour bé né ficier du service de domiciliation, il faut complé ter un avis de domiciliation


(formulaire disponible dans votre agence bancaire) pour chaque cré ancier concerné . Il
est toujours possible de supprimer une domiciliation à tout moment et sans justification.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

b. Le virement
② L’ordre permanent
Pour leurs paiements réguliers (montant FIXE à date FIXE), les
organismes financiers offrent d’effectuer, gratuitement, le paiement pour
leurs clients à partir de leur compte courant, et après avoir complété et
signé un ordre permanent de paiement ou instruction permanente.
Ex. :
Tu dois payer le loyer (295,00 €) de ton kot le 1er de chaque mois à ton
propriétaire.
M. Fernand MARTIGNY verse chaque mois la somme de 500,00 € à titre de
contribution alimentaire à son ex-épouse.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

c. Les cartes bancaires


① les cartes de débit
Une carte de débit est une carte plastique qui, à l'aide des données figurant sur la bande
magnétique, permet d'accéder au compte à vue et de virer de l'argent d'un compte à vue
à un autre par voie électronique (transfert en cas de paiement dans un commerce par
exemple). D'autre part, cette carte permet d'effectuer des retraits auprès d'un guichet
automatique, le compte étant automatiquement débité du montant retiré. L'inscription
au débit du montant retiré est (pratiquement) instantanée.

Les opérations effectuées à l'aide d'une carte de débit sont protégées par un code PIN
(personal identification number) personnel et secret composé de quatre chiffres. Ce
code PIN peut être modifié par le titulaire de la carte auprès de n'importe quel guichet
automatique du réseau Bancontact/Mister Cash.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

c. Les cartes bancaires


① les cartes de débit
C'est la société Banksys (rachetée par Atos Origin en 2006) qui gère l'essentiel des paiements électroniques
effectués par carte de débit en Belgique. Lorsque la bande magnétique de la carte est passé e dans le lecteur
de cartes chez le commerçant, une sé rie d'informations sont notifié es à Banksys (Atos Worldline) par
téléphone, parmi lesquelles les coordonné es du client et celles du commerçant chez qui le lecteur de cartes
est installé. Banksys autorise ou refuse alors le paiement (solde insuffisant, code PIN erroné , …).
Les données du paiement sont ensuite transmises par Banksys - via le CEC (Centre d'Echange d'opérations
et de Compensation) - aux banques concernées. Tous les paiements que les banques belges doivent
effectuer en faveur les unes des autres – représentant par exemple des achats de clients chez des
commerçants - sont en effet centralisés et dénoué s au niveau du CEC. Les informations relatives à ces
paiements sont transmises de manière totalement automatique aux banques concernées, où les comptes
visés sont débités et crédités.

Bancontact/MisterCash est le système belge de carte de débit.


Le système Maestro (auquel ont été adaptées nos cartes belges) permet d’effectuer des paiements dans les
commerces en dehors de la Belgique (majorité des pays européens).
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

c. Les cartes bancaires


② les cartes de crédit
Une carte de crédit est une carte en plastique qui, grâ ce aux données figurant sur la bande
magnétique ou une puce, permet d'effectuer des achats sans les payer immé diatement. Sur
simple présentation de la carte de crédit (et de la carte d'identité bien entendu), le titulaire
peut généralement aussi retirer de l'argent dans les bureaux de change; cette carte permet
également les retraits, après introduction d'un code secret, auprès de guichets automatiques
dans le monde entier.
Dans les pays anglo-saxons, cette carte est bel et bien une "carte de crédit" : le paiement peut
être reporté et remboursé par tranches, moyennant paiement d'un intérêt. En Belgique, on
applique généralement le principe du débit reporté : le client paie le commerçant au moment
de l'achat, mais l'argent n'est débité de son compte à vue qu'à la fin du mois en cours.

Exemple : Visa, Diner Club, American Express,…


4. Le compte à vue et les moyens de paiement

d. le chèque
Définition
Le chèque est un titre de paiement, sur support papier, par lequel le titulaire
d'un compte (le tireur) donne ordre au banquier (le tiré) de payer à un
bénéficiaire un montant déterminé à prélever sur les fonds ou sur les crédits
du titulaire.
On distingue :
• les chèques au porteur, sans bénéficiaire désigné et transmis par
simple remise (attention au risque de perte ou de vol)
• les chèques à ordre : le nom du porteur (bénéficiaire) est indiqué sur le
chèque
Un chèque à ordre peut cependant être transmis à un nouveau
bénéficiaire par voie d’endossement. Le bénéficiaire inscrit au dos du
chèque la formule : « payez à l’ordre de xxx » + signature
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

Quels sont les prérequis ?

l'é metteur d’un chè que doit obligatoirement disposer d’un compte bancaire ;
l'é metteur doit s'assurer que le bé né ficiaire accepte les paiements par chè que
les 7 mentions obligatoires doivent figurer sur le chè que afin qu’il soit valide :
- Dé nomination 'chè que' 
- L'ordre inconditionnel de payer une somme dé terminé e
- En l'absence d'un code devise, elle sera considé ré e comme é tant en euros
- Le nom du tiré (banque qui doit payer)
- Le lieu de paiement
A dé faut de mention particuliè re, le lieu indiqué à cô té du nom du tiré est considéré comme le lieu de paiement
A dé faut de mention quelconque, le chèque est payable au siè ge du tiré
Si diffé rents lieux sont indiqué s à cô té du nom du tiré, le premier lieu mentionné fait office de lieu de paiement
- Le lieu et la date d'é mission
- La signature du tireur
le compte bancaire de l'émetteur doit être approvisionné ou disposer d’une ligne de crédit suffisante
au moment de la présentation du chèque à la banque pour encaissement, en vue d’assurer l’exécution
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

d. le chèque
Différences nationales:
En Belgique, l’utilisation du chèque a fortement diminué ces
dernières années suite à la suppression de la garantie bancaire sur
les eurochèques. Seuls les chèques postaux sont encore garantis
(à l’occurrence de € 200/chèque).

Les particuliers n’utilisent plus que rarement voire plus jamais de


chèques commerciaux. Par contre, ils font établir des chèques
bancaires, par exemple pour l’achat d’un bien immeuble, de
voitures.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

Les types de chèque:


①le chèque commercial
Le tireur est la personne morale ou physique titulaire du compte. Le
chèque commercial n'offre aucune garantie au créancier, la provision sur
le compte du débiteur pouvant être insuffisante ou inexistante au
moment où le chèque sera présenté par le créancier à son établissement
bancaire. De manière générale, les banques qui reçoivent ce type de
chèque ne le règlent qu'après avoir reçu les fonds de la banque de
l'acheteur.

Cet inconvénient peut être levé par l'apposition d'un visa ou mieux
encore, par la certification du chèque :
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

Les types de chèque:


② le chèque bancaire
Le chèque bancaire, quant à lui, est un chèque tiré par
une banque sur ses propres caisses par le débit du
compte de son client. Il offre donc une garantie
supérieure d’encaissement sans incident dans la mesure
où , en émettant le chèque, la banque s’est
immé diatement couverte en prélevant le montant sur le
compte de son client.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement

d. le chèque

Les différents encaissements:


En fonction de la qualité du chèque, la banque peut ré aliser deux types d’encaissement :

• l’encaissement sauf bonne fin : Par cette technique, le vendeur dispose dès présentation du
chèque au guichet de sa banque du montant de celui-ci sur son compte, mais sous réserve de
bonne fin. Si le chèque reste impayé par le débiteur, la banque récupèrera le montant versé sur le
compte du créancier.

• Le crédit après encaissement : c.-à -d. que son compte sera crédité à la date à laquelle sa banque
reçoit le paiement de la banque tirée et que le paiement est effectif .

L’encaissement « sauf bonne fin » améliore la trésorerie de l’entreprise mais le risque lié au chèque
est inchangé.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
e. L’effet de commerce

L’effet de commerce répond au besoin, pour les


agents économiques, de transférer de manière
rapide et sû re des créances et des dettes sans
manipulation matérielle de fonds. L’engagement de
payer inclus dans l’effet étant sanctionné par la loi, il
rend le paiement très probable et l’effet peut être
considéré comme un instrument de paiement.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
e. L’effet de commerce
Définition
Un effet de commerce est un titre matérialisant une créance par un billet
écrit.
Il est négociable, c’est-à -dire transmissible par des procédés simples
(endossement) de son détenteur à des tiers. Constatant une créance, il ouvre à
son détenteur le droit à être payé par le souscripteur. Il porte sur un montant
dé terminé exprimé en monnaie courante et sa valeur est donc précise. Le
montant de la créance est payable immé diatement ou à court terme : le
dé tenteur d’effet peut convertir son papier en argent immé diatement (chèque)
ou dans un délai qui excè de rarement l’année. L’effet doit suivre un formalisme
très rigoureux pour sa validité et son efficacité .
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
e. L’effet de commerce

Les deux principaux effets de commerce sont la


lettre de change et le billet à ordre.
Le chèque est aussi un effet de commerce.
Cependant, il est payable à vue, si bien que le porteur
est en mesure de l’encaisser tout de suite.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
e. L’effet de commerce
① La lettre de change
La lettre de change, souvent appelée traite, est un document par lequel
l’émetteur (le tireur) donne l’ordre à une personne désignée (le tiré) de payer
au porteur de la traite une certaine somme à une époque et dans un lieu
déterminés.
Les intervenants sont :
• le tireur : le créancier qui rédige la lettre de change, généralement le vendeur
ou le fournisseur de marchandise
• le tiré : le débiteur qui doit payer à l’échéance, généralement l’acheteur
• le bénéficiaire : la personne au profit de laquelle le paiement aura lieu à
l’échéance
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
e. L’effet de commerce
① La lettre de change

Tireur et bénéficiaire peuvent être la même personne.


L’acceptation, c’est l’engagement pris par le tiré de payer la traite à l’échéance

La domiciliation d'un effet est une formule par laquelle le tiré donne ordre à sa banque de
payer par le débit de son compte certains effets dont il indique le nom du tireur, le montant et
l'échéance.

L’aval est une garantie donnée par une personne qui prend l’engagement de payer si le tiré est
défaillant à l’échéance.

L’endossement c’est le moyen pour le bénéficiaire de transmettre la lettre de change à un tiers.


L’endossement a pour effet de transmettre la propriété de l’effet.

Le protêt d'un effet est l'acte généralement dressé par un huissier de justice, à la requête du
porteur d'un effet, faute de paiement à l'échéance (protêt faute de paiement). Il pourra être
publié au Moniteur des protêts.
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
4
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
e. L’effet de commerce
① La lettre de change
Rôle des opérateurs

LE TIREUR escompte
auprès …
(Bénéficiaire)

donne avant
l’ordre … l’échéance
à l’échéance

de la BANQUE
AU TIRÉ de payer Du
(Débiteur) au profit… à l’échéance BENEFICIAIRE
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
e. L’effet de commerce
②Le billet à ordre
Le billet à ordre ou promesse est un document par lequel un débiteur
(le souscripteur) s’engage à payer à l’ordre se son créancier (le
bénéficiaire) une certaine somme à une date et dans un lieu déterminés.
Le billet à ordre est généralement émis au bénéfice d’une banque à la
suite d’un prêt. Il peut être souscrit par un commerçant au bénéfice de
son fournisseur.
Le billet à ordre est rédigé par le débiteur tandis que la traite (lettre de
change) est rédigée par le créancier.
Les dispositions légales relatives à la lettre de change sont applicables
au billet à ordre, sauf l’acceptation.
Le billet à ordre
Rôle des opérateurs

Le SOUSCRIPTEUR
(Débiteur)

S’engage Le
à l’échéance BÉNÉFICIAIRE
à payer…

à l’échéance

La BANQUE du
avant escompte
BENEFICIAIRE auprès de…
l’échéance
49
Lettre de change et billet à ordre
4. Le compte à vue et les moyens de paiement
e. L’effet de commerce
③Usage possible des effets de commerce

Le tireur peut garder l'effet jusqu'à l'échéance et le présenter alors au tiré, qui doit
payer ;

le tireur peut endosser l'effet pour payer l'un de ses créanciers, qui devient le nouveau
bénéficiaire et peut alors le présenter alors au tiré, qui devra payer, ou en faire usage
comme le tireur ;

le tireur peut négocier l'effet en banque avant l'échéance ; le tireur touche


immédiatement son argent, moins les agios, la banque devient le nouveau bénéficiaire
et peut alors le présenter alors au tiré, qui devra payer, ou en faire usage comme le
tireur.
.
5. Les crédits
a. définition
Un crédit est une opération par laquelle une personne, le
prêteur, met un bien ou une somme d’argent à la disposition
d’une autre personne, l’emprunteur, qui s’engage à payer le
bien ou à rembourser la somme prêtée ultérieurement,
augmentée des intérêts. Le prêteur est généralement un
organisme financier ou un commerçant lors d’une vente à
crédit.
Le contrat de crédit est la convention conclue entre le prêteur
et l’emprunteur.
5. Les crédits
a. définition
①Quels sont les avantages du crédit ?

Le crédit permet à de nombreuses personnes de se procurer des biens ou des


services qu’elles ne pourraient pas s’offrir autrement. A ce niveau là , le cré dit est
donc un instrument qui contribue à améliorer le bien-être des individus.
Mais le cré dit permet aussi aux entreprises de se créer, de s’agrandir ou tout
simplement de fonctionner. Lorsque les entreprises se développent bien, elles
peuvent embaucher du personnel et créer des emplois.
De mê me l’état emprunte tous les ans pour combler le déficit et financer les grands
travaux publics.
Ces exemples permettent de comprendre que le crédit favorise le développement de
l’activité commerciale et constitue donc un des principaux moteurs de l’activité
économique.
5. Les crédits
a. définition
②Nombreuses formes de crédit :

Il n’y a pas une, mais des quantités de formes différentes de crédit. A chaque fois, le banquier
cherchera celle susceptible d’aider le mieux son client à faire face à ses besoins.
 Les nombreuses formes de crédits bancaires peuvent être classées :
• d'après leur durée :
– court (jusqu' à 1 an)
– moyen (de 1 à 3 ou 1 à 5 ans)
– ou long terme (plus de 5 ans)
• d’après leur usage :
– usage professionnel
– ou usage privé
• d’après la nature de l’emprunteur :
– crédits aux particuliers
– crédits aux entreprises
– et crédits aux pouvoirs publics
5. Les crédits
b. Les garanties
Le recours au crédit n’est pas sans dangers ! L’emprunteur court le risque de
ne plus savoir rembourser, et parallèlement, le prêteur risque de ne pas être
remboursé de tout ou partie de l’argent qu’il a prêté.

Pour couvrir ce risque, le prêteur va exiger une garantie de l’emprunteur et


va veiller à ce que celui-ci n’emprunte pas au-delà de ses possibilités de
remboursement.
Lorsque l’emprunteur est en grande difficulté ou en incapacité de
rembourser, on dit qu’il y a « surendettement ».

La garantie est le moyen utilisé par le prêteur pour s’assurer du


remboursement de la somme avancée en cas de défaillance de l’emprunteur.
5. Les crédits
b. Les garanties
La garantie prendra des formes différentes en
fonction de :
• type de prêt
• objet du prêt
• montant emprunté
• durée du prêt
Ainsi on distingue :
5. Les crédits
b. Les garanties
L’hypothèque

L’hypothèque est un droit réel qui sert à garantir le paiement d’une dette contractée sur des
biens immobiliers.

L’hypothèque doit faire l’objet d’un acte notarié et d’un enregistrement à la conservation
des hypothèques. Le rang de l’hypothèque prend effet à la date de son inscription.
Le créancier hypothécaire jouit d’un droit de préférence (c’est-à-dire d’être remboursé de
préférence aux autres créanciers en cas de vente forcée de l’immeuble, p ex : si le débiteur
ne sait plus rembourser son prêt hypothécaire).
Le créancier hypothécaire jouit d’un droit de suite (c’est-à-dire que son droit de préférence
suit l’immeuble en quelques mains qu’il passe).
Le débiteur hypothécaire reste propriétaire de l’immeuble. Il peut le vendre ou le louer.
5. Les crédits
b. Les garanties
Le gage

Le gage est un contrat par lequel un débiteur remet à son créancier un objet mobilier en garantie du
remboursement de sa dette.

Le gage suppose la remise de l’objet entre les mains du cré ancier qui s’engage à conserver cet objet en
bon état d’entretien et à le restituer aprè s le remboursement de la dette. A défaut de paiement par le
débiteur, le cré ancier pourra faire vendre l’objet du gage aux enchè res publiques.
Peuvent ainsi ê tre mis en gage : des bijoux, des œuvres d’art, des titres (actions, obligations, bons de
caisse…), des marchandises, des cré ances.

Cas particulier : le gage d’un fonds de commerce.


Le fonds de commerce peut comprendre les marchandises, l’outillage, le mobilier, l’immeuble,
l’enseigne, la clientè le,… Le fonds de commerce reste, contrairement aux autres gages, en la possession
du dé biteur mais il ne peut cé der les é léments du fonds de commerce. En cas de non-paiement à
l’é chéance, le cré ancier a le droit de faire vendre les é lé ments du fonds de commerce.
5. Les crédits
b. Les garanties
Le cautionnement

Le cautionnement est un contrat par lequel une personne, la caution, s’engage à


payer une dette en lieu et place d’un débiteur si ce dernier est défaillant.

On utilise également les mots : « Garantie », «Caution »  ou « Aval ».


Exemple : M. et Mme SERVAIS sont mariés sous le régime de la séparation de
biens. M. SERVAIS décide d’acheter une voiture personnelle à l’aide d’un
financement voiture auprès de AUTOCREDIT. Ce dernier exige que son
épouse se porte « caution ». Cela signifie que Mme SERVAIS s’engage à
rembourser l’organisme financier au cas où son époux ne parviendrait plus à
payer ses mensualités.
5. Les crédits
b. Les garanties
La cession sur salaire

Lorsque le débiteur est défaillant, le créancier peut recourir à la


cession sur salaire.

Il s’agit d’un un acte écrit par lequel le débiteur s’engage à autoriser le


créancier à réclamer à l’employeur (du débiteur) le prélèvement d’une
somme (= quotité cessible) à partir du salaire du débiteur moyennant
le respect de règles définies par la loi (montant maximum de retenue).
https://www.youtube.com/watch?v=L70pQz4RUAE
 
5. Les crédits
c. le taux d’intérêt
Le taux d’intérêt est le prix que paie
l’emprunteur au prêteur pour pouvoir
disposer d’une somme d’argent pendant une
période déterminée. Il s’exprime
généralement en pourcentage annuel.

Le taux d’intérêt se compose de quatre éléments


qui représentent le coû t à charge de la banque :
5. Les crédits
c. le taux d’intérêt
①Le coût des fonds

Pour pouvoir prêter de l’argent, la banque doit se procurer les fonds


correspondants. Elle peut les trouver sur le marché des capitaux (émissions
d’obligations ou de bons de caisse), sur le marché interbancaire (emprunt
auprès d’autres banques) ou encore auprès de la banque centrale. Dans
chaque cas, la banque doit elle-même payer des intérêts. La banque peut
également se procurer des fonds auprès des déposants auxquels elle paie
également des intérêts. A ceux-ci viennent encore s’ajouter les frais
administratifs liés à la gestion des comptes et aux opérations de paiement
lorsque ceux-ci n’ont pas ou ont été insuffisamment facturés aux clients (ce qui
est généralement le cas).
5. Les crédits
c. le taux d’intérêt
②La couverture du risque
Lorsqu’une banque prête de l’argent, elle court le risque
de ne pas être remboursée parce que l’emprunteur est
devenu insolvable. Il y aura toujours une partie –
heureusement très faible – des crédits qui ne seront
jamais remboursés. Une fraction du taux d’intérêt sert à
couvrir ces pertes. Si, par exemple, les pertes
représentent en moyenne 0,5 % de l’encours, la banque
devra majorer de 0,5 % le taux facturé aux emprunteurs.
5. Les crédits
c. le taux d’intérêt

③Les frais administratifs


L’octroi d’un crédit entraîne certains frais
administratif liés à l’étude du dossier et au suivi
du crédit. Plus faible est le montant du crédit,
plus grande est la part du taux d’intérêt destinée
à couvrir ces frais. En effet, ces frais ne sont pas
proportionnels au montant du crédit.
5. Les crédits
c. le taux d’intérêt
④La rémunération des fonds propres
Comme il a été expliqué plus haut, une partie du taux d’intérêt doit
normalement permettre à la banque de couvrir les pertes consécutives à
l’insolvabilité des débiteurs. Toutefois, dans certains cas exceptionnels, des
pertes sur crédit imprévues peuvent survenir. Pour pouvoir y faire face, la
banque doit disposer de capitaux propres ou de fonds propres. Il s’agit des
fonds mis à la disposition de la banque par ses actionnaires. Ces fonds
propres représentent donc une sorte de « tampon » qui doit permettre aux
banques d’absorber d’éventuelles pertes sans mettre en péril l’argent des
déposants. Les autorités imposent aux banques de disposer de fonds
propres suffisants. Ces fonds propres ont un coû t car les actionnaires
doivent être rémunérés. Ce coû t sera répercuté ici dans le taux d’intérêt.
5. Les crédits
c. le taux d’intérêt
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
Le crédit est devenu un mode de paiement courant chez une grande majorité de consommateurs.
Le crédit à la consommation regroupe les contrats de crédit destinés à un usage privé (en excluant les crédits hypothécaires).

Actuellement, en Belgique, on dénombre presque 6 millions de contrats de crédit à la consommation : ceci donne une idée de
l’importance du crédit à la consommation dans la vie de tous les jours.

Une personne peut recourir au crédit à la consommation, par exemple :


- pour réaliser un projet concret : achat ou acquisition d’un bien (voiture, ordinateur, mobilier…) ou d’un service (réparation
d’un toit, réalisation de l’aménagement d’un jardin ...)
- pour améliorer son milieu de vie : amélioration du confort dans l’habitation
- pour faire face à certains événements : mariage, naissance, communion ou fête laïque, mais aussi d’autres événements
moins agréables comme un accident, une maladie, un décès.
 
Deux grandes catégories de crédit forment le crédit à la consommation :
l’ouverture de crédit
les opérations à tempérament :
* le prêt à tempérament
* la vente à tempérament
* le crédit-bail.
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
La loi du 12 juin 1991 relative au cré dit à la consommation vise à protéger les consommateurs et les
professionnels du crédit en déterminant un ensemble d’obligations que doivent respecter chacune des
parties. La loi s’applique à toutes les formes de cré dit à la consommation, c'est-à -dire dès qu’un délai de
paiement, un prê t ou toute autre facilité de paiement est accordé e au consommateur en dehors d’une
activité professionnelle (hormis les prêts hypothécaires qui sont réglementés par la loi du 4 aoû t 1992).

La publicité relative à l’annonce d’un crédit à la consommation doit mentionner :


- l’identité, l’adresse et la qualité de l’annonceur
- la forme de crédit
- le taux d’inté rêt annuel effectif global (TAEG)
- le coû t total du crédit (différence entre le montant à rembourser (capital + intérê ts et frais) et la somme
prêtée)

La loi a fixé des taux (TAEG) maxima que les prêteurs ne peuvent pas dépasser et au-delà desquels il leur
est interdit de prêter. Ces taux sont périodiquement révisés en fonction de l’évolution du marché de
l’argent. (Exemple : vente à tempérament, montant < 1.250 € => TAEG max de 19,5%)
 
La mention « cré dit gratuit » est interdite dans toute publicité mais l’annonceur peut indiquer « taux 0%».
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
Le consommateur qui sollicite un cré dit doit fournir tous les renseignements
permettant d’appré cier sa situation financière et ses faculté s de remboursement.
Depuis de nombreuses années, il existe des fichiers comprenant les dé biteurs en dé faut
de paiement, appelé s les « listes noires » du cré dit. EX. : la centrale des crédits de la
Banque Nationale.
https://www.nbb.be/fr/centrales-des-credits/credits-aux-particuliers/consultation

Le démarchage à domicile est interdit pour les opérations de crédit.


 
Une fois le contrat conclu, la loi accorde encore un délai de réflexion de 14 jours
pendant lequel l'emprunteur peut renoncer au crédit sans donner de motif, en envoyant
une lettre recommandée au prê teur. (La restitution doit cependant ê tre faite des
sommes ou biens reçus + dus sur la pé riode écoulé e)
 
Le juge de paix peut octroyer des facilité s de paiement aux consommateurs dont la
situation financière est critique.
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
Le consommateur qui sollicite un cré dit doit fournir tous les renseignements
permettant d’appré cier sa situation financière et ses faculté s de remboursement.
Depuis de nombreuses années, il existe des fichiers comprenant les dé biteurs en dé faut
de paiement, appelé s les « listes noires » du cré dit. EX. : la centrale des crédits de la
Banque Nationale.
https://www.nbb.be/fr/centrales-des-credits/credits-aux-particuliers/consultation

Le démarchage à domicile est interdit pour les opérations de crédit.


 
Une fois le contrat conclu, la loi accorde encore un délai de réflexion de 14 jours
pendant lequel l'emprunteur peut renoncer au crédit sans donner de motif, en envoyant
une lettre recommandée au prê teur. (La restitution doit cependant ê tre faite des
sommes ou biens reçus + dus sur la pé riode écoulé e)
 
Le juge de paix peut octroyer des facilité s de paiement aux consommateurs dont la
situation financière est critique.
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
① Le prêt à tempérament (ou prêt personnel)

Le prêt à tempérament, délivré par une institution financière, met à la disposition


d’un emprunteur une somme d’argent, soit dans un but non spécifié, soit pour
financer l’acquisition d’un bien ou d’un service (ex : travaux d’aménagement,
ameublement, soins de santé, voyage, impô ts…). Il est conclu pour une durée
déterminée et est remboursable par versements périodiques, généralement
mensuels.
② La vente à tempérament

La vente à tempérament est proposée pour l’acquisition d’un bien ou la prestation


d’un service (Ex : voiture, Hi-Fi, électroménager…). L’emprunteur n’emprunte que
la somme nécessaire. Il aura l’obligation de verser un acompte de 15 % minimum
du montant de son achat (apport personnel), le reste étant financé et
remboursable par versements périodiques, généralement mensuels.
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
③ Le crédit–bail (ou leasing ou location-vente)
 
Le crédit-bail permet de louer un bien meuble (un PC, souvent une voiture…) pour
une durée déterminée au terme de laquelle le bénéficiaire a la possibilité
d’acquérir le bien pour le prix fixé lors de la conclusion du contrat. Les loyers sont
généralement payables par mois.
 

Quelle que soit la forme du crédit choisie, prêt, vente à tempérament ou crédit-
bail, la loi limite la durée maximale de remboursement en fonction du montant
emprunté (voir tableau ci-dessous).
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
5. Les crédits
d. Crédits à la consommation
④ L’ouverture de crédit (ou réserve de crédit)
 
L’ouverture de crédit est une réserve financière mise à la disposition des
particuliers par les banques, les établissements de crédit, certaines grandes
surfaces, les sociétés de vente par correspondance. Cette formule est généralement
liée à une CARTE assortie d’un plafond et d’une durée de validité.
L’ouverture de crédit la plus courante est liée au compte à vue et à la carte
bancaire qui y est attachée. (on parle alors de facilité de découvert). A certaines
conditions le solde peut être négatif.

Toutefois le solde doit redevenir créditeur (positif) au moins tous les 3 mois.

Les intérêts sont calculés quotidiennement sur les soldes débiteurs et prélevés
automatiquement par la banque qui informera ses clients par les extraits de
compte.
5. Les crédits
e. Le crédit hypothécaire

Le cré dit ou prêt hypothécaire est un cré dit à long terme garanti par une hypothè que.
 
Il est notamment destiné aux personnes physiques désirant construire, acheter ou transformer une habitation. Il est
sans doute le type de crédit qui incarne le mieux la relation de confiance qui peut s’établir entre un client-particulier
et son banquier. Il concerne souvent le plus important achat de toute une vie : celui de la maison d’habitation.
 Ce prêt est généralement contracté sur une longue durée (5 à 25 ans).
 L’â ge de l’emprunteur ne peut dépasser 65 ans pour les hommes et 60 ans pour les femmes à l’éché ance du prêt.
 
En garantie du prêt, la banque exige généralement :
• une hypothèque sur le bien
• une assurance-décès couvrant le montant emprunté et le risque de dé cè s de l’emprunteur avant l’éché ance du
remboursement
• une assurance incendie.

En fonction de la situation du marché, les banques proposent deux grands types de crédit hypothécaires : à taux fixe
durant toute la durée du remboursement ou à taux variable, suivant l’évolution du loyer de base de l’argent.
5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme
Le crédit de caisse

Le crédit de caisse est une convention par


laquelle la banque autorise son client à laisser
son compte devenir débiteur (négatif), pour une
durée et un montant maximum convenus.
5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme

Le crédit de caisse

« Plafond »

L’intérêt n’est dû que pour la période


pendant laquelle le crédit est utilisé !
Le crédit de caisse
1 Demande d’ouverture d’un crédit de caisse

Client Banque
( Examen de la demande – 2
Garanties...)

Signature de la convention 3
Ouverture du crédit

4 Utilisation du crédit ( chèques, virements...)

( Vérification de l’utilisation )
5

Extrait de compte débiteur 6


( Situation débitrice pendant un
certain temps )
7 Versements, paiements en faveur du client

Extrait de compte créditeur 8


La banque débite le compte des intérêts et
commissions convenus
8’
5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme
le crédit de caisse

Conditions à fixer
1. Le plafond, c’est-à-dire le montant maximum de l’avance.
2. Le taux d’intérêt qui sera dû par le client pendant l’utilisation
effective du crédit.
3. La durée du crédit.
4. La commission qui sera perçue par la banque.
5. Les garanties à fournir par le client : hypothèques,
nantissement de titres, gage sur marchandises…
5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme
Les avances à terme (straight loans)

En matière de crédit à court terme, les banques


préfèrent actuellement les solutions « simples ».
• Elles consentent plus volontiers des avances à
terme fixe. Ce sont des prêts d’un montant
déterminé, accordés pour une durée fixe (min.1
mois, max. 6 mois).
• Elles permettent de financer les besoins de
trésorerie pour des montants importants (en
général > 125.000 €).
• Les avances sont versées sur le compte du client.
Les intérêts sont encaissés à l’échéance.
5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme
les avances à terme

Contrairement au crédit de caisse, toute la somme est


mise à disposition

les intérêts sont dus sur toute la somme !!!


5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme

L’escompte cédant

Le crédit d’escompte « cédant », appelé


aussi escompte « client » est une
convention entre la banque et son client
(le tireur) par laquelle la banque
s’engage à escompter les traites tirées
par lui sur ses débiteurs à concurrence
d’un plafond convenu dans l’ouverture
du crédit d’escompte.
L’escompte-cédant (Schéma théorique avec domiciliation)

Fournisseur
1 Envoi de la marchandise + Facture (à terme)
Acheteur

Tireur 2 Envoi de la traite à l’acceptation


Tiré

Renvoi de la traite acceptée 4 3


Tiré
Négociation de la accepte
5 traite
Endossement en
faveur de la
banque Banque Banque
du du tiré
Bordereau tireur
d’escompte 6
Avis de crédit
pour V.A. = V.N.–
intérêts et agios A l’échéance

Traite à
7 l’encaisst
Avis de débit
Virement
pour la V.N
V.N. 8 9
5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme

L’escompte fournisseur

L’escompte « fournisseur » est une


convention entre la banque et son client
(tiré) par laquelle la banque s’engage à
escompter les traites tirées sur lui à
concurrence du plafond convenu dans
l’ouverture du crédit d’escompte.
L’escompte « fournisseur »
(Schéma théorique avec banque du tireur)

Fournisseur
1 Envoi de la marchandise + Facture (à terme)
Acheteur

Tireur 2 Envoi de la traite à l’acceptation


Tiré
Renvoi de la traite acceptée 3

4’
Signature
de la
Banque Banque
traite
du du tiré
Envoi d’un avis 4
5 tireur de domiciliation

Remise à l’escompte
Avis de débit
Versement de la V.N. pour intérêts et
6 7 agios

A l’échéance

Avis de débit
8 pour la V.N.
5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme

Le Factoring

Le factoring ou affacturage est la technique par laquelle une entreprise


cède toutes ses créances (factures) à une société d’affacturage, le
factor.

Le factoring comporte trois services de base qui peuvent être


combinés sur mesure :
1. La gestion des comptes clients : le factor s’occupe de
l’encaissement des factures et procède à la relance des débiteurs et
au recouvrement (paiement) des factures (en Belgique ainsi qu’à
l’étranger).
2. La couverture du risque d’insolvabilité à 100% et la garantie du
délai de paiement.
3. La mobilisation des créances, c’est-à -dire la transformation des
créances en liquidités.
Le factor avance en général 60 à 80 % du montant de la facture.
5. Les crédits
f. Crédits aux entreprises à court terme
Le crédit documentaire

Le crédit documentaire est tout arrangement en vertu duquel une


banque (émettrice), agissant à la demande et sur instructions d’un
client,
 est tenue d’effectuer un paiement à un tiers (bénéficiaire) ou
à son ordre, ou de payer ou accepter des effets de commerce
(traites) tirés par le bénéficiaire ;
 ou
 autorise une autre banque à effectuer ce paiement, ou à
payer, accepter ou négocier les traites,

contre remise des documents prescrits et pour autant que les


conditions de crédit soient respectées.
Le crédit documentaire
D/P avec confirmation du crédit

Exportateur Banque Banque Acheteur


étranger notificatrice émettrice belge
Commande Appel d’offres 1
et conclusion
du contrat Offre stipulant un paiement par crédit documentaire
2
Acceptation de l’offre 3
Demande d’un crédit
documentaire
Emission 4
du crédit
Envoi d’une lettre Envoi d’une copie
documentaire
Notification 6 d’ouverture de crédit 5 5’ de la lettre
avec confirmation d’ouv. de crédit
du crédit
7 Expédition de la marchandise

Livraison et 8 Remise des


réalisation du
documents
crédit
documentaire Crédit pour le 9 9’ Envoi des documents Remise des
montant de la documents - Débit
facture Paiement en couverture 10 10’ pour le montant
de la facture
Le crédit documentaire
D/P sans confirmation du crédit

Exportateur Banque Banque Acheteur


étranger notificatrice émettrice belge
Commande Appel d’offres 1
et conclusion
du contrat Offre stipulant un paiement par crédit documentaire
2
Acceptation de l’offre 3
Demande d’un crédit
documentaire
Emission 4
du crédit
Simple Envoi d’une lettre Envoi d’une copie
documentaire
notification d’ouverture de crédit 5 5’ de la lettre
6
sans confirmation d’ouv. de crédit
du crédit
7 Expédition de la marchandise

Livraison et 8 Remise des 9 Envoi des documents


réalisation du
documents
crédit Remise des
documentaire Crédit pour le 11 Paiement 10 10’
documents
montant de la Débit pour le montant
facture de la facture
Le crédit documentaire

Tel quel, le crédit documentaire n’est pas à proprement parler


une forme de crédit, il s'agit plutôt d'une forme de paiement
qui, grâce à l'intervention d'une ou de plusieurs banques, offre
une garantie sérieuse de paiement et de livraison des
marchandises.
On est quand même proche du crédit dans la mesure où le
crédit documentaire est le plus souvent associé à un crédit
d'acceptation et/ou à une ouverture de crédit.
Les crédits documentaires D/A sont ceux qui donnent lieu à
la remise des documents au banquier contre acceptation par
ce dernier de traites émises sur lui par le bénéficiaire des
crédits, conformément aux clauses prévues pour ces crédits.
5. Les crédits
g. Crédits aux entreprises à long terme

Crédit d’investissement

Définition :
Un crédit d’investissement est destiné à financer un investissement
que l’entreprise entend effectuer. Ce crédit, ouvert dans un compte
spécial, s’étend en général sur une période allant de 3 à 20 ans. Il ne
peut être utilisé que pour régler l’investissement proposé. Il est
prélevé au fur et à mesure que l’investissement est réalisé.
 
But :
Le crédit d’investissement peut servir à financer des biens/services
d’investissement comme des bâ timents, des machines, des
équipements,… ou des logiciels. Le crédit d’investissement peut aussi
financer la reprise ou la création d’un commerce.
5. Les crédits
g. Crédits aux entreprises à long terme

Crédit d’investissement
5. Les crédits
g. Crédits aux entreprises à long terme

Crédit d’investissement
Fonctionnement:
Une entreprise veut investir. Elle ne dispose pas des fonds nécessaires ou ne veut pas y
affecter les fonds dont elle dispose. Elle négocie les différentes modalité s du crédit avec la
banque. Le résultat de ces négociations est alors établi dans un contrat.

Suivant l’objet de l’investissement, le crédit peut ê tre utilisé en une seule fois (par exemple
pour le financement d’une machine, du fonds de roulement) ou par tranches (par exemple
pour la construction d’un hangar).
A chaque utilisation, la banque exigera des documents justificatifs prouvant l’authenticité
des investissements (des factures, états d’avancement des travaux…).
Une fois le crédit entièrement utilisé, l’entreprise procèdera au remboursement suivant un
plan d’amortissement, par le biais de versements périodiques dont le montant comprend
une part de remboursement de capital et des intérêts. On peut opter pour un amortissement
fixe (même montant payé à chaque versement) ou un amortissement dégressif (le montant
diminue à chaque versement).
5. Les crédits
g. Crédits aux entreprises à long terme

Crédit d’investissement
Durée :
La duré e est fonction de l’objet financé et correspondra en principe toujours à sa durée de vie é conomique.

Prix/Coû t :
Le coû t du crédit d’investissement comprend :
• des intérêts dont le taux peut ê tre fixe ou variable
• une marge variable en fonction de la « qualité » de l’entreprise, elle-même dé finie par la capacité de
l’entreprise à rembourser, ses perspectives de revenus…, de la durée du crédit et du risque inhérent à
l’objet financé.

Risque :
Le risque est qu’à l’échéance l’entreprise ne soit pas en mesure de rembourser. Ce risque est d’autant plus
grand que l’investissement financé s’avère peu rentable et ne gé nè re pas suffisamment de revenus. La
banque doit donc faire une analyse approfondie de l’impact de ce nouvel investissement sur la gestion de
l’entreprise avant d’octroyer le prêt. Elle se concentrera principalement sur la capacité de remboursement
de l’entreprise.
5. Les crédits
g. Crédits aux entreprises à long terme

Le Leasing
Le leasing ou location financement est un contrat de location permettant à une entreprise
d’utiliser des moyens de production (camion, grue, voiture,…) sans devoir les acheter mais en
les louant auprès d’une société de leasing.

Le leasing professionnel fonctionne sur le même principe que le leasing privé. Il est de plus
en plus utilisé par les entreprises qui veulent disposer de matériel performant, disposant des
dernières nouveautés technologiques.
Le mécanisme du leasing est le suivant : l’entreprise dé sireuse d’investir mais ne souhaitant
pas emprunter va s’adresser à une entreprise de financement spécialisée (la société de
leasing). Celle-ci commande le bien selon les spécifications de l’investisseur, et paie la
facture. L’investisseur va alors acquitter un loyer, qui est calculé de telle manière que le bien
est entièrement remboursé, intérêts compris, sur sa durée de vie économique.

Dans le contrat figure en général une clause d’option d’achat. Cette clause permet au
locataire de racheter le bien au terme du contrat, à une valeur fixée dès le départ, appelée
valeur résiduelle. Si le locataire ne lève pas cette option, la société de leasing reprend le ben,
puisqu’il en reste jusque là , le légitime propriétaire.
5. Les crédits
g. Crédits aux entreprises à long terme

Les prêts subordonnés


Les indépendants et les PME ont parfois du mal à trouver les fonds nécessaires au lancement de nouveaux
projets – leur taux d’endettement, trop élevé, rend les banquiers réticents à leur octroyer de nouveaux
emprunts.

C’est pourquoi le « Fonds de Participation », institution fédérale financière dont le but est de soutenir les
indépendants, les petites entreprises et les demandeurs d’emploi qui souhaitent lancer leur propre
entreprise, a mis sur pied toute une série de prêts dit subordonnés qui leur sont proposés à des taux
intéressants.
 
Un « prêt subordonné » est un prêt remboursable après indemnisation des autres créanciers en cas de
liquidation de l’entreprise. En pratique, la subordination signifie que le prêt du Fonds de participation
est assimilé à du quasi-capital. En effet, la subordination diminue le risque pour les autres créanciers. Le
crédit bancaire ordinaire est donc plus facile à obtenir.
 
Sur le plan juridique, la subordination du prêt peut être décrite comme suit : elle signifie que le Fonds de
participation renonce à être traité sur un pied d’égalité par rapport aux autres créanciers. En cas de
concours, donc lorsque plusieurs créanciers font valoir leurs exigences simultanément, le Fonds de
participation accepte que les autres créanciers soient remboursés en premier lieu.
5. Les crédits
g. Crédits aux entreprises à long terme

Les prêts subordonnés


Les indépendants et les PME ont parfois du mal à trouver les fonds nécessaires au lancement de nouveaux
projets – leur taux d’endettement, trop élevé, rend les banquiers réticents à leur octroyer de nouveaux
emprunts.

C’est pourquoi le « Fonds de Participation », institution fédérale financière dont le but est de soutenir les
indépendants, les petites entreprises et les demandeurs d’emploi qui souhaitent lancer leur propre
entreprise, a mis sur pied toute une série de prêts dit subordonnés qui leur sont proposés à des taux
intéressants.
 
Un « prêt subordonné » est un prêt remboursable après indemnisation des autres créanciers en cas de
liquidation de l’entreprise. En pratique, la subordination signifie que le prêt du Fonds de participation
est assimilé à du quasi-capital. En effet, la subordination diminue le risque pour les autres créanciers. Le
crédit bancaire ordinaire est donc plus facile à obtenir.
 
Sur le plan juridique, la subordination du prêt peut être décrite comme suit : elle signifie que le Fonds de
participation renonce à être traité sur un pied d’égalité par rapport aux autres créanciers. En cas de
concours, donc lorsque plusieurs créanciers font valoir leurs exigences simultanément, le Fonds de
participation accepte que les autres créanciers soient remboursés en premier lieu.
6. L’épargne
a. Le carnet de dépôts

Description
 
Le compte de dépô t d'épargne est un instrument d'épargne en euro, sans terme. L'investisseur peut déposer ou
retirer son argent à tout moment; il n'y a pas de date d'échéance, ni de préavis à donner.

L'argent déposé sur le compte est rémunéré par un intérêt qui est porté en compte une fois par an.

Formule d'épargne traditionnelle, populaire, connue sous différentes appellations : compte d'épargne
(ordinaire), carnet de dépô t, livret à intérêt, livret d'épargne, livret vert, .. Constitue en général le moyen de
disposer d'une réserve instantanément disponible en cas de besoin.

Ce produit complète le compte à vue : le titulaire peut donner à la banque une instruction permanente pour
qu'elle transfère périodiquement une certaine somme de son compte à vue sur son carnet de dépô t.
Deux formules
 
Les comptes de dépôt d'épargne réglementés, c.-à -d. soumis à des règles légales spécifiques et fiscalement
exonérés (jusqu'à une certaine limite).
Les comptes de dépôt d'épargne non réglementés, auxquels ne s'appliquent pas ces limitations légales, ou
comptes d'épargne taxés.
6. L’épargne
a. Le carnet de dépôts

Le compte de dépôt d'épargne réglementé


 
Le compte de dépô t d'épargne réglementé, également appelé carnet de dé pô t exonéré, donne à
l'épargnant un avantage fiscal.

Les intérêts qu'il produit sont exonérés de précompte mobilier jusqu'à 1.880,00 euros (en 2013).

Pour bénéficier de cet avantage, il faut remplir les conditions légales réglant les modalité s des «dépô ts
d'épargne réglementés» en ce qui concerne le calcul et la bonification des intérêts :
1. L'intérêt est uniquement constitué des deux composantes suivantes :
– un taux de base, qui peut ê tre modifié à tout moment ;
– une prime de fidélité, qui est fixe pour un an pour le montant versé .

La banque ne peut octroyer un taux de base supérieur au taux maximum fixé par la réglementation (3%
depuis le 1er avril 2009). Si la banque le souhaite, elle peut par contre octroyer un taux inférieur à celui-ci
(ce qui est le plus souvent le cas).
6. L’épargne
a. Le carnet de dépôts

Le compte de dépôt d'épargne réglementé


Le compte de dépô t d'épargne réglementé, également appelé carnet de dépô t exonéré, donne
à l'épargnant un avantage fiscal.

Les intérêts qu'il produit sont exonérés de précompte mobilier jusqu'à 1.880,00 euros (en
2013).

Pour bénéficier de cet avantage, il faut remplir les conditions légales réglant les modalités
des «dépô ts d'épargne réglementés» en ce qui concerne le calcul et la bonification des
intérêts :
1. L'intérêt est uniquement constitué des deux composantes suivantes :
– un taux de base, qui peut être modifié à tout moment ;
– une prime de fidélité, qui est fixe pour un an pour le montant versé .

2. La banque ne peut octroyer un taux de base supérieur au taux maximum fixé par la
réglementation (3% depuis le 1er avril 2009). Si la banque le souhaite, elle peut par
contre octroyer un taux inférieur à celui-ci (ce qui est le plus souvent le cas).
6. L’épargne
a. Le carnet de dépôts

Le compte de dépôt d'épargne réglementé


Le taux de base est variable et peut être modifié par la banque quand elle le désire, du moment que le
nouveau taux demeure dans les limites légales. Le taux de base s'applique à tous les montants se trouvant sur
le compte sans distinction selon la date de leur versement.

Attention, à partir du 1er janvier 2014, le taux de base, même s’il peut être modifié par la banque, devra rester
inchangé pendant 3 mois minimum. Exception faite de baisse dû e à une baisse du taux directeur de la BCE.

La prime de fidélité par contre est fixée pour un an pour le versement auquel elle se rapporte et uniquement
pour ce versement. Elle ne sera par ailleurs acquise que si les fonds auxquels elle se rapporte demeurent 12
mois sur le compte.

Les comptes d'é pargne réglementés sont exonérés d'impô t à concurrence de 1 880 euros (revenus 2013, 3
760 euros si le compte est ouvert au nom de deux personnes).

Un impô t n'est dès lors dû que sur la partie des intérêts qui dépassent les montants de 1 880 ou
3 760 euros.

Cet impô t, appelé précompte mobilier, est de 15 % du montant de ces intérêts.


6. L’épargne
a. Le carnet de dépôts

Le compte de dépôt d'épargne réglementé


Ainsi, si je reçois 2 000 euros d'intérêts, je payerai un impô t de 15 % calculé sur un montant
de 120 (2 000-1 880) euros. Mon impô t s'élève donc à 18 euros.
Comment cet impôt est-il payé ?

La banque retient pour compte du fisc le montant dû et le lui verse.


Cet impô t est le cas échéant libératoire, ce qui signifie que les intérêts sont définitivement
taxés et qu'il ne faut plus les mentionner dans la déclaration d'impô t. Vous êtes en d'autres
mots "libérés" parce que vous avez déjà payé cet impô t.
Cet impô t n'est libératoire que si l'entièreté de l'impô t finalement dû a été retenu par la
banque.
En effet, il se peut que l'entièreté de l'impô t n'ait pas été retenu par la banque.
(si vous possédez plusieurs comptes d'épargne dans la même banque ou auprès de
plusieurs banques et qu'ils produisent ensemble sur un an plus de 1 880 (3 760) euros
d'intérêts, vous devez calculer la différence entre le montant total perçu à titre
d'intérêt et le montant exonéré de 1 880 (3 760) euros et mentionner le résultat de ce
calcul dans votre déclaration d'impôt.)
6. L’épargne
a. Le carnet de dépôts

Le compte de dépôt d'épargne non-réglementé

Si le compte d'épargne ne jouit pas du statut de compte d'épargne réglementé, les intérêts
qu'il produit sont soumis au précompte (avance sur l'impô t) mobilier de 25 % dès le premier
euro. Il n'y a en effet aucune exemption fiscale.
Comment cet impôt est-il payé ?
Le taux d'intérêt mentionné par la banque est un taux brut.

Au moment du paiement des intérêts, la banque retient d'office pour compte du fisc un
précompte (avance sur l'impô t) mobilier de 25 % et le lui verse. Elle vous verse ensuite
l'intérêt net, c'est à dire l'intérêt brut diminué du précompte.
Cet impô t est libé ratoire (il ne faut plus le mentionner dans la déclaration d'impô t).
6. L’épargne
a. Le carnet de dépôts

Avantages et inconvénients des comptes d’épargne


Avantages
• Grande liquidité : normalement, l'épargnant peut disposer immédiatement de l'argent
déposé sur son compte d'épargne.
• Souplesse : l'épargnant a le choix du montant épargné (pas de dépô t minimum).
• Régime fiscal avantageux (pour le compte réglementé)

Inconvénients
• Limitation par la loi de l'intérêt bonifié (sauf si compte non-réglementé)
• Modification possible à tout moment du taux d'intérêt appliqué (le taux de base
maximum peut être modifié à n'importe quel moment)
• Ne peut être utilisé comme un compte à vue, bien qu'il s'agisse d.une forme d'épargne
très liquide.
• Comptabilisation des intérêts seulement une fois par an et à date fixe (1er janvier =>
modification à partir de 2014 pour les intérêts provenant de la prime de fidélité qui
seront payés trimestriellement)

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