Expose Ocean
Expose Ocean
Expose Ocean
Semestre 5
Module : Oceanographie Physique
Professeur : M.SOW
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EXPOSE :
THEME : LE ROLE DE L’OCEAN DANS LA VARIATION DU CLIMAT
• PLAN
L’OCEAN
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INTRODUCTION
Vue de l’espace, notre terre est bleue. Et pour cause, l’océan, plus grand
écosystème de la planète, représente 71% de la surface du globe et plus
de 90% du volume de l’habitat disponible pour le monde vivant. A la fois
puits de carbone (captant 30% des émissions humaines) et réservoir de
chaleur (ayant absorbé 93% de la chaleur émise depuis la révolution
industrielle), l’océan joue un rôle clé dans la régulation du climat en
limitant le réchauffement climatique global.
I. LE SYSTÈME CLIMATIQUE
Le système climatique est l'ensemble terre-atmosphère. Il évolue au cours du temps sous l'effet de processus internes
et de contraintes externes, d'origine naturelle ou humaine. Les modèles de climat s'efforcent de simuler au mieux son
fonctionnement.
L'étude des changements climatiques nécessite de définir le système climatique, un ensemble complexe constitué de
• l'atmosphère
• Les surfaces continentales
• La biosphère (tous les organismes vivants dans l'air, sur terre et dans les océans)
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II. INTERACTION ENTRE OCEAN ET
ATMOSPHERE
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1. Absorption de la chaleur par l’ocean
Le climat de notre planète est régi en grande partie par l'océan qui est le principal régulateur du climat mondial grâce à ses
échanges radiatifs, mécaniques et gazeux continuels avec l'atmosphère. L'océan absorbe, stocke et transporte la chaleur du soleil
en affectant la température et la circulation de l'atmosphère. Il reçoit de la chaleur du rayonnement électromagnétique solaire,
principalement dans les régions tropicales, et en surface, à toutes les latitudes où il n'est pas englacé. Les courants océaniques
redistribuent l'excès de chaleur reçu aux tropiques vers les plus hautes latitudes. Dans ces régions, les eaux de surface se
refroidissent. Elles deviennent plus denses et plongent alors vers les abysses.
Le mécanisme de plongée de ces eaux est le point de départ d'une circulation océanique à l'échelle globale que l'on appelle «
circulation thermohaline ». l'océan réagit aussi dynamiquement à des changements de conditions climatiques (vents,
ensoleillement…).
Le temps de ces transferts et de ces redistributions est très variable, couvrant de la saison à l'année dans les régions tropicales, à la
décennie dans les couches de surface, jusqu'à plusieurs centaines, voire des milliers d'années dans les couches profondes. La
capacité de l'océan à stocker la chaleur est bien plus efficace (absorption de 93 % de l'excédent d'énergie résultant de
l'augmentation de la concentration atmosphérique des gaz à effet de serre due aux activités humaines) que les continents (3 %) et
l'atmosphère (1 %) 6
Chaleur restituee
La
Banquise
Deux processus physique : il y a d’abord la dissolution naturelle des gaz présents dans l’atmosphère (y compris du CO 2)
dans les océans, à la surface entre l’air et l’eau. Cette dissolution est favorisée à basse température. Ainsi, les zones froides
des océans absorbent plus de CO2 que les zones chaudes. Il y a également la répartition dans les profondeurs du
CO2 absorbé en surface, grâce aux courants. En effet, la circulation thermohaline contribue à enfouir le CO 2 dans les eaux
profondes : lorsque les eaux froides et denses plongent vers le fond de l’océan, elles « emportent » avec elles les molécules
de CO2 dissoutes en surface et contribuent ainsi à la répartition verticale du CO 2 dans les océans.
Un processus biologique : la photosynthèse. Les eaux de surface contiennent du phytoplancton, des organismes végétaux
microscopiques qui absorbent le CO2 et produisent de l’o2. Certaines espèces de phytoplancton, mais aussi beaucoup
d’autres espèces qui consomment du phytoplancton, stockent du carbone dans des squelettes ou kystes, qui se déposent au
fond des océans à leur mort : le CO2 s’accumule ainsi dans les sédiments marins sans plus intervenir dans l’effet de serre. 9
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CONCLUSION
L’océan et la cryosphère (neige, glace, glaciers, banquises, sols gelés) sont à la base
des équilibres permettant la vie sur notre planète. Ils sont également au cœur de la
régulation du climat. Le réchauffement global résultant de l’augmentation des
émissions de gaz à effet de serre liée aux activités humaines provoque de nets
changements, parfois irréversibles, des milieux océaniques et de la cryosphère.
L’impact de ces changements se fera sentir du sommet des montagnes jusqu’aux
grands fonds océaniques, entraînant le bouleversement des conditions de vie et des
risques sans précédents pour les organismes vivants, les écosystèmes et les
communautés humaines.
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