Evaluation FM Chez NRSS
Evaluation FM Chez NRSS
Evaluation FM Chez NRSS
Hammadi
Evaluation de la force
musculaire chez le
nourrisson de 0 à 2 ans
Introduction
.
L’évaluation musculaire chez le
nourrisson est difficile à réaliser.
L’observation et la palpation rapides de
grands groupes ou de chaines
musculaires permettront de repérer
précocement des anomalies chez le
nourrisson en les comparant à des tests
ou à des mouvements normaux au
même âge.
Des repères du développement
moteur du nourrisson jusqu’à
l’acquisition de la marche sont
nécessaires. Toute fois, l’expérience
montre que des variations
individuelles du développement chez
le nourrisson, en particulier un retard,
peuvent être observées. Il est alors
souhaitable de consulter dans un
centre médical spécialisé.
Conditions d’examen
Pour les
pathologies mettant en jeu le système neveux
central exemple : infirmité motrice cérébrale,
des tests spécifiques existent.
Motricité primaire : les deux (2)
premiers mois :
Reflexes archaïques:
Se sont les premières réponses aux
Stimuli extérieurs
Existent dés la naissance.
Leur absence est un signe d’immaturité.
Leur évolution et leur disparition sont le
signe d’une bonne maturation.
Le reflexe de succion : il suffit de
présenter le bout d’un doigt au niveau
de la bouche du bébé pour le
déclencher. Le nourrisson suce le
doigt en l’aspirant pendant quelques
secondes.
Ce mouvement reflexe permet déjà
d’évaluer approximativement la
qualité de la motricité faciale, en
particulier le muscle compresseur de
la bouche (muscle particulièrement
développé chez le nourrisson
(succion) ses fibres se mélangent
avec le muscle orbiculaire interne de
la bouche).
La marche automatique : est
observé lorsqu’on maintient le
nourrisson en position verticale les
pieds au contact du plan de travail.
En le penchant légèrement en avant il
contracte les muscles antigravitaires,
les extenseurs des membres
inférieurs et du tronc
Il réalise une succession de pas. Le
délai de réalisation n’est pas le même
tous les nourrissons dans les
premiers jours de la vie. Disparition:
vers les 2e au 4e mois pour
réapparaitre plus tard sous forme
volontaire.
Le reflexe de MORO : dit reflexe de
défense, est l’un des reflexes
archaïques du nouveau né. A été
découvert et décrit la première fois
par le pédiatre Autrichien ERNST
MORO.
Ce reflexe se produit en réponse à un
bruit fort inattendu ou à une sensation
de chute. Chez le nourrisson plus de
6 mois et l’adulte, ce reflexe est
remplacé par la réaction de sursaut.
Le sursaut apparait
chez l’homme lors de la régression du
reflexe de MORO. Ce reflexe doit être
présent jusqu’à l’âge de 3 – 4mois.
En médecine, le déclenchement
volontaire de ce reflexe permet
d’évaluer le bon fonctionnement du
système nerveux central
Le nourrisson placé sur le dos est
soulevé par les mains de quelques
centimètres, membres supérieurs en
extension. Le reflexe apparait quand il
retombe sur la table d’examen et se
décompose en « 2 » temps :
- une abduction des épaules (action des muscles
deltoïde et trapèze) ;
- une extension
des coudes ( triceps brachial) ;
- une
ouverture des mains (le long et court extenseur
radiaux du carpe, extenseurs des doigts,
extenseur ulnaire du carpe ,long abducteur du
pouce, court et long extenseurs du pouce…).
- retour en adduction des épaules
(grand pectoral) ;
Ce reflexe
retrouvé chez l’adulte est pathologique
il peut s’agir d’un syndrome frontal.
Le reflexe d’allongement croisé du
membre inférieur : est obtenu par
stimulation de la voute plantaire alors
que alors que le genou est maintenu
en extension. Le membre inférieur
Il commence à
jouer avec ses mains qu’il peut réunir pour
saisir des objets.
Vers 6 mois : dans la même position.
Il fléchit les hanches (ilio-psoas,
fléchisseurs de hanche) en
contractant aussi le quadriceps
assurant ainsi une élévation des
membres inférieurs tendus à la
verticale avec les genoux en
extension.
Vers 7 éme mois : il porte les orteils
à la bouche.il prend les objets et les
lâche
Vers 8 mois : il peut soulever la tête
et amorce la flexion du tronc en avant
(travail des sterno-cléido-
mastoïdiens, abdominaux et ilio-
psoas). Grace à l’appui d’une main il
peut réaliser une station assise.
Inclinaison latérale de la tête, du cou
et du tronc
Lorsqu’il est en
procubitus, il commence à pousser sur
ses avant-bras et soulève la tête. Le
bassin est au contact du plan de travail.
3 mois : le nourrisson soulève la tête
au-dessus du plan horizontal et tient
la position quelques secondes. Le
bassin repose sur le plan de travail,
les hanches en extension. Il
commence à appuyer sur les avant-
bras.
4 mois : le nourrisson soulève la tête
très au-dessus de l’axe du tronc. Il
redresse ensuite le tronc et renforce
les muscles extenseurs de la nuque
ainsi que le muscle érecteur du
rachis. Il commence à étendre les
membres supérieurs et inférieurs
faisant ainsi travailler les muscles
extenseurs.
Extension de la tête et du cou,
redressement du tronc avec poussée
sur les membres supérieurs
(triceps
brachial). Il pousse sur la ceinture
scapulaire en faisant travailler
l’ensemble des abaisseurs de l’épaule
Il se stabilise grâce à un bon appui
sur les mains posées à plat sur le
plan de travail. Il commence à tenter
de basculer de la position ventrale à
la position dorsale.
Vers 6 mois : même position. Le
nourrisson réalise une poussée sur
les membres supérieurs sollicitant les
muscles de la ceinture scapulaire et
le triceps brachial. Les abaisseurs
de la ceinture scapulaire sont
contractés en particulier le grand
dorsal, grand rond, grand pectoral,
grand dorsal.
Au cours de ce même mouvement,
les muscles extenseurs de la tête et
du cou réalisent une extension de la
tête d’environ 80°. Le muscle
érecteur du rachis dorsal et lombaire
engendre une extension du tronc.
Les muscles superficiels et
postérieurs de la ceinture scapulaire
assurent une fixation de l’omoplate,
en particulier grâce aux rhomboïdes,
élévateurs de l’omoplate, trapèze
moyen et inférieur.
Vers 7 mois : même position. Le
nourrisson soulève la tête, le tronc et
peut s’appuyer sur un seul membre
supérieur, le coude étant en
extension et la main à plat en appui
sur le plan de la table. Le triceps
brachial est contracté et verrouille le
coude.
L’épaule est stabilisée grâce au travail
de l’ensemble des muscles abaisseurs,
grand dorsal compris.
L’examinateur se
place sur le côté du nourrisson et
attire son regard en agitant un jouet
ou de façon auditive en l’appelant.
A partir de 4 mois : le nourrisson
amorce une rotation du corps grâce à
une flexion des hanches et
accessoirement des genoux le plus
souvent accompagnée d’une
extension de la tête et du cou.
Vers 5 mois : le nourrisson tourne du
décubitus dorsal vers le décubitus
latéral. Il arrive à faire une rotation du
tronc et à dissocier les membres
inférieurs pour les basculer.
A partir de 6 mois : une rotation plus
importante du tronc lui permet de
passer du décubitus dorsal au
décubitus ventral complet. Le
nourrisson sollicite particulièrement
l’oblique externe homolatéral (côté
droit) et oblique interne (côté gauche).
Il tente aussi de passer du décubitus
dorsal à la station assise sans y
parvenir le plus souvent.
Vers 7 mois : le nourrisson peut
passer du décubitus dorsal au
décubitus ventral et vice-versa
Vers 9 mois : le nourrisson se
déplace au sol grâce à reptation
Extension du tronc
Hypotonie axiale
Puis progressivement contrôle
tonique des muscles de l’axe
permettant le développement
postural.
Développement postural
Il est progressive avec: