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Economie de la santé
place de la santé dans le circuit économique
organisation de systèmes de santé
Dimanche 12-11- 2017
Dr SADAOUI Introduction: Si la santé n’a pas de prix, elle a un cout lorsqu’elle devient un objectif collectif. En effet , la plus grande partie des dépenses est financée par les organismes de protection sociales dont la sécurité sociale. Les dépenses de santé augmentent avec la généralisation des soins, l’évolution des techniques médicales et le vieillissement de la population. -Généralités : Définition de la santé : état de fonctionnement normal de l’organisme en dehors des maladies. Il y a la santé physique, santé mentale et santé publique.
Définition de la santé publique : ensemble des questions relatives à la
protection générale de la santé publique, à la protection sanitaire de la famille et de l’enfance, aux fléaux sociaux, aux professions médicales, à la pharmacie, aux hôpitaux et hospices publics, au thermalisme, aux laboratoires et institutions de santé publique.
Définition de la santé selon l’OMS : la santé est un état de complet
bien être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
Définition de l’économie : ensemble des activités relatives à la
production, la distribution l’échange et la consommation des biens et des services. 1-Définition de l’économie de la santé : c’est l’application de la science économique au domaine de la santé. Dans le domaine médical, l’application de la science économique est de plus en plus répondue grâce aux techniques économiques d’analyses de projet. 2-Aspects de l’économie de la santé : a-Aspect macroéconomique : concerne la production générale dans les différents pays, la santé des populations et l’équité dans les soins de santé.
b-Aspect microéconomique : étudie le comportement
des agents économiques soit des médecins, pharmaciens, infirmiers, patients, gestionnaires, institutions de santé, assureurs publics et prives, cliniques privées, compagnies pharmaceutiques et génériques.
3-Différents types d’études économiques : -Analyse cout- bénéfice. -Analyse cout- efficience (efficacité). -Analyse cout- utilité -Analyse cout- minimisation cout conséquence. -Analyse contingente. -Analyse conjointe. Ces études se différencient dans la méthodes de mesure mais ont un but commun qui est d’ identifier les coûts et les bénéfices en terme monétaire. 4-Buts de l’économie de la santé. -Apporte une aide à prendre des décisions publiques pour les directeurs d’institutions, les gestionnaires de compagnies et les ministres. -Quantifie en valeur monétaire l’effet des interventions de l’état dans le système de santé. -Permet de comparer les différents traitements possibles pour un même diagnostic dans le but d’évaluer le traitement le moins cher. S’applique aux médicaments, aux nouvelles technologies et à toutes interventions d’un professionnel de la santé sur un patient. -Permet d’optimiser la gestion des budgets hospitaliers publics ou privés. -Permet d’analyser l’efficacité et l’efficience du système de santé dans le but d’améliorer la répartition des ressources. 5-Notion de besoins, de demande et d’offre de santé Le rôle de la société est de répondre aux besoins de santé de la population dont elle a la charge. Notion de besoin de santé: L’OMS fait référence à la notion de « bien être » pour définir la santé: le « bien être » peut être considéré comme la satisfaction des besoins et l’accomplissement des capacités physiques, intellectuelles et spirituelles. En économie de la santé, le besoin de santé peut ainsi être défini comme un manque, un écart entre l’état de santé existant et observé d’une part, et l’état de santé désiré d’autre part. Demande de santé: elle est constituée des besoins de santé exprimés et mesurés par l’économie de la santé, et qui se traduisent par le recours aux soins.
Offre de santé: Elle permet de répondre à la demande
de santé et aux besoins exprimés. Elle est constituée par un ensemble de biens (médicaments, prothèses) et de services (consultations, analyses) médicaux, L’offre de santé évolue en quantité et qualité. La situation idéale pour un système de santé efficient serait celle où les besoins, la demande et l’offre de santé coïncideraient exactement. Organisation des systèmes de santé 1- Définition d’un système de santé : selon l’OMS un système de santé englobe l’ensemble des organisations, des institutions et des ressources dont le but est d’améliorer la santé. 2- Rôle des systèmes de santé : -la prestation des services -la création des ressources -le financement -la gestion administrative 3-Les acteurs du système de santé : a- les offreurs de soins : -les professionnels médicales et pharmaceutiques (médecin, chirurgiens dentistes, pharmaciens et sage femme) auxilliaires médicaux (infirmiers, masseur, kinésithérapeutes, orthophoniste, …) -les établissements de santé : hospitalier, medico social -les structures de prévention, service de santé de travail, médecine scolaire, PMI, structure de dépistage. b- les producteurs de biens et services de santé : ex l’industrie pharmaceutique et les laboratoires d’analyses. c-les institutions publiques : les administrateurs : -qui organisent le système : ministère de la santé -qui conseillent ou aident à l’organisation : haut conseil de santé public -qui contrôlent et orientent : le parlement d-les financeurs : ex les assurances, sécurité sociale, la mutuelle. e-les bénéficiaires : le patient soit en tant qu’utilisateur (soins, prévention) soit en tant que source de financement par le biais des cotisations sociales et des impôts. Les acteurs économiques ont des intérêts différents. L’usager ou le consommateur désire bénéficier des meilleures soins possibles sans que les cotisations soient trop élevées. Le praticien (médecin) doit répondre à la demande du patient rentabiliser son activité et aider dans la maitrise des dépenses de santé en limitant ces prescriptions (médicaments ou analyses). L’industrie pharmaceutique cherche les bénéfices mais l’état réglemente les prix. L’état fait coïncider la cohérence du système de santé avec la maitrise des dépenses. 4-la démocratie sanitaire : la démocratie sanitaire définit la place de l’usager dans le système de santé, des dispositions relatives à l’humanisation des hôpitaux ont été prises a partir des années 70.
Tout établissement de soins public ou privé doit tenir un
dossier médical. Celui ci est à conserver dans les archives pendant 20 ans au moins. Les droits des patients à l’hôpital sont inscrits dans la charte du patient hospitalisé (1995) remise lors de l’admission qui garantit :
-le droit a l’accès aux soins sans discrimination
-le droit a la sécurité des soins (lutte contre les infections nosocomiales) -le droit au consentement libre et éclairé (informer le patient des soins qu’il doit subir) -le droit a la réparation d’un préjudice(en cas de faute médicale) -le droit au soulagement de la douleur -le droit au respect de la vie privée et des croyances -le droit d’accéder aux informations contenues dans son dossier La circulaire du 2 Février 2005 sur la laïcité à l’hôpital réaffirme la liberté religieuse et les principes de neutralité et de non discrimination Conclusion La notion de santé n’est pas statique. Elle évolue en fonction des épidémies, des guerres, des conditions de vie, de l’alimentation, des progrès médicaux, des relations avec d’autres sociétés. Elle répond aux perpétuels changements auxquels est soumis l’individu. Mais la santé reste considérée comme un bien collectif. C’est pourquoi les individus attendent de l’état une politique et des actions permettant de la préserver et de l’améliorer .Aujourd’hui la politique hospitalière doit répondre à de nouveaux enjeux, comme l’évolution de la démographie médicale, la lutte contre les infections nosocomiales ou les difficultés que rencontrent les services d’accueils. Bibliographie -Gabriel Tremblay économiste de la santé -Larousse médical