Robinneterie & Tuyauterie

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Direction : école d’Arzew

Département: mécanique pétrolière

ROBINETTERIE / TUYAUTERIE

Enseignant:
Année : JUILLET 2016
L . BENAMMAR
Sommaire

Désignation N° de Page

Introduction…………………………………………………………..1

1- Les Vannes……………………………………………………………..2
- Rôle d’une vanne……………………………………………….2
- Principe de fonctionnement d’une vanne…………2
- Différents types de vannes………………………………..3
- Technologie des différentes vannes………………….3
- Vannes Télécommandées………………………………….5
- Le By-pass………………………………………………………….6

2- Clapet anti-retour…………………………………………………12
- clapet anti-retour à battant…………………………….12
- Principe de fonctionnement…………………………..13

3- Les Vanne automatiques……………………………………...15


-description d’une automatique………………………..16
- Fonctionnement d’une automatique……………….17
- le servomoteur……………………………………………..…18
- le positionneur…………………………………………………19
- la boucle de régulation…………………………………….20

- Etanchéité des vannes ………………………………………..21


- Maintenance des vannes…………………………………….21

4- Soupape de décharge……………………………………………22
-Principe de fonctionnement…………………………….23

CHAPITRE II
La Tuyauterie……………………………………………………..29
INTRODUCTION

2) La tuyauterie ou pipe est l’élément d’un réseau qui permet


de transporter un fluide d’un équipement à un autre

1) La robinetterie est constituée par un ensemble d’appareils destinés


à arrêter ou à contrôler le débit d’un fluide dans une ligne de tuyauterie
ou des capacités de stockage.

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CHAPITRE I

1) LES VANNES
1) Rôle d’une vanne :
Organe qui permet d’admettre, de régler ou de supprimer l’écoulement
d’un fluide dans une conduite.

Fig.2: une vanne à volant


montée sur tuyauterie
Fig.1 : une vanne à volant

2) Principe de fonctionnement
Une vanne est destinée à isoler un appareil ou à régler un débit.
Dans une vanne l’organe d’obturation est commandé de l’extérieur :
- soit manuellement (volant),
- soit par un moteur ou servomoteur pneumatique ou hydraulique.

Une vanne d'isolement aura pour principale qualité d'être étanche


(entre l'amont et l'aval).

Une vanne de réglage aura pour principal objectif de créer une perte de charge
progressive au cours de son ouverture, afin de permettre de régler le débit
désiré. On admet couramment que la perte de charge d’une vanne de réglage
à pleine ouverture doit être d'au moins 25% de la perte de charge totale du
circuit.

Toute vanne comporte un obturateur. Son sens de déplacement peut être:


-perpendiculaire à la veine fluide (en général vanne d'isolement)
-parallèle à la veine fluide (en général vanne de réglage de débit)

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3) Différents Types de vannes dans l’industrie pétrolière

3.1) Types de vannes, utilisées pour démarrer et arrêter l’écoulement:


- Vanne à opercule
- Vanne à boisseau sphérique et tournant
- Vanne à papillon

3.2) Types de vannes, utilisées pour la régulation et l’étranglement


d’un débit:
  - Vanne à soupape
- Vanne à bille
- Vanne à pointeau
- Vanne à membrane

4) Technologie des différentes vannes


4.1) Vanne à opercule
Toutes les vannes sont constituées des différentes parties fonctionnelles
suivantes :
ECROU DU VOLANT Fig. 2 :
vanne à opercule
VOLANT

Constitution d'une vanne


- Corps (body en anglais); - Coiffe ou bonnet (bonnet et anglais).
- Voie ou passage (port en anglais). -Portée ou siège (seat en anglais).
-Axe ou tige (stem en anglais).
- Opercule, obturateur , tels que : boisseau, papillon, sphère ou boule,... (disc, rotor
ou valve member en anglais),
-Volant ou actionneur (actuator en anglais) : élément extérieur à la vanne qui permet de
manœuvrer celle-ci.
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Fig.3: description d’une vanne à opercule
Fig. 3 : Vanne à opercule

C’est une vanne à passage direct,


constitué d'un obturateur se déplacant perpendiculairement à la
veine fluide, et parallèlement aux sièges d'étanchéité
 
C’est une vanne d’isolement . La tige de commande ne tourne pas ,
elle monte et elle descend en faisant monter ou descendre l’opercule.
pour démarrer et arrêter l’écoulement.

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Dispositifs de manœuvre des vannes à opercule
-Manœuvre de la vanne par un volant manuel ( fig.4)
-Manœuvre de la vanne par une chaîne ( fig. 5)
-Manœuvre de la vanne par un renvoi d’angle ( fig. 6)
- Manœuvre de la vanne par réducteur (fig. 7)

Fig. 5 : Vanne à opercule Fig.4: Vanne à opercule


à chaîne à volant manuel

Sur les grosses vannes, la manœuvre peut être effectuée par


l’intermédiaire d’un renvoi d’angle et lorsque l’effort est trop
important, on utilise une commande par réducteur

Figure 7 : Commande par réducteur Figure 6 : Commande par renvoi d’angle

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Vanne à boisseau tournant )4.2

Fig. 8

La vanne à boisseau tournant a un orifice conique et un levier de manœuvre.


L’écoulement du liquide peut être démarrer ou arrêter en tournant le levier.
La majorité de ces vannes doivent être lubrifiées pour les maintenir en
bonnes conditions de fonctionnement, et les rendre facile à manœuvrer
Fig. 9 : Vanne à boisseau conique (tournant) multivoies

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Vanne à boisseau sphérique )4.3
Fig.10

Le robinet à boisseau sphérique a un orifice sphérique au lieu de conique.

4.4) vanne à papillon

Le papillon est à orientation variable, solidaire d’axe qui pivote


de 45° selon les variations télécommandées de la tige de vanne

Axe pivotant

servomoteur
bride

papillon

fig.11 a : Vanne à papillon Fig. 11b : Vanne à papillon


à commande motorisée à commande manuelle

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Vanne à soupape )4.5

Fig. 12 a

.C’ est une vanne à passage indirect


,Elle est trop utilisée et efficace pour l’étranglement du débit
.et a une fermeture étanche. Elle résiste bien au débit des fluides
En passant dans le robinet, Le fluide change de direction deux fois.
Ce qui permet la régulation du débit.

Fig. 12 b :Vanne à soupape

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Vanne à pointeau )4.6

Fig. 13 a

La vanne à pointeau est semblable à la vanne à soupape.


C’est une vanne à passage indirect.
Elle a un petit bouchon pointu qui se déplace dans le siège.
Elle est normalement utilisée dans la tuyauterie de petit diamètre
La vanne à pointeau est très efficace pour la régulation et l’étranglement de débit.

Fig. 13 b : Vanne à pointeau

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4.7) Vanne à membrane

Fig. 14 a

Adéquates pour utilisation sur des fluides corrosifs et


dans des applications générales. Sa course y est plus petite.

Fig. 14 b: vanne à membrane

4.8) Vanne à bille


C’est une vanne à passage direct utilisée pour le montage en angle des niveaux
à glace des capacités.
Fig. 15 a
Fig. 15 b : Vanne à bille pour gaz

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Vanne à bille (suite)

Fig. 00 : Robinet de niveau de glace inférieur

Ces robinets sont du type robinet à soupape, mais conçus avec un logement
pour une bille qui fait office de clapet en s'appuyant sur le siège.

Ces robinets sont montés par paire


sur chaque niveau à glace,
perpendiculairement au ballon
et aussi parfaitement de
niveau que possible
Fig. 00: Principe de montage
des robinets de niveau
5) Vannes Télécommandées
Ce sont des vannes commandées soit à distance soit localement par
un servomoteur qui peut être actionné par :
- un moteur électrique ( vanne motorisées )
- de l’air modulée ( vanne automatique à membrane )
- de l’huile modulée ( soupapes réglantes des turbines)

Fig.15 a : vannes motorisées

Servomoteur électrique : il fait office de volant


de manœuvre automatique; il est doublé
d’un volant manuel que l’on désaccouple
du moteur dans le cas de panne électrique
Fig. 15 b :
par action sur un levier à ergot .
Servomoteur électrique monté sur
une vanne dans une centrale électrique

6) Le By-pass
C’est un dispositif permettant de détourner un fluide ou une partie de
ce fluide circulant dans une conduite.

- by-pass d’une vanne automatique ; en vue de son démontage et en


assurant l’écoulement en continu du fluide.

- by-pass sur une certaines conduites de gros diamètre pour permettre


la mise en service de la vanne principale en équilibrant les 2 faces de
l’opercule en pression. C’est le by-pass d’équilibrage.

Avantage : - manœuvre aisée de la vanne principale.


- éviter d’en forcer les organes

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2) CLAPET ANTI- RETOUR

Rôle :
Un clapet anti-retour est un dispositif permettant de contrôler le sens
de circulation d'un fluide quelconque. Il permet le passage d'un liquide,
d'un gaz, de l'air comprimé, ... dans un sens et bloque le flux si celui-ci
venait à s'inverser.

Clapet anti-retour à battant


Fig. 16 b
Fig. 16 a

Sens du fluide

Fig. 16 c
Fig.16 d

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Principe de fonctionnement

Un clapet anti-retour ou clapet de retenue est utilisé pour empêcher et arrêter


le retour de l’écoulement dans une tuyauterie. Il fonctionne automatiquement.

Les deux types principaux de clapets de retenue sont le clapet à battant et


le clapet à levée verticale. Ils se diffèrent uniquement dans la conception de leurs sièges.

fig. 17 : Types de clapets anti-retour

Clapet à battant

Clapet à levée verticale

Le clapet anti-retour à battant horizontal est très utilisé. Le disque est accroché
presque verticalement, et il se déplace avec le débit horizontal du fluide dans le
robinet. Sa résistance au débit est faible, mais il a une tendance pour un bruit rapide
et vibration lorsque les refoulements du débit sont fréquents. Ce bruit est appelé
broutement.

Le clapet anti-retour à levée verticale est utilisé pour les débits irréguliers ou pulsés
parce qu’il ne vibre pas autant.

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3) LES VANNES AUTOMATIQUES

Le servomoteur

Le positionneur
convertisseur Fig. 18

Le corps de vanne

La régulation industrielle étant la science du contrôle des fluides, l'organe


correcteur le plus souvent utilisé est la vanne automatique qui est une
vanne à clapet commandée par un servomoteur.

Une vanne automatique est composée :


- d'un servomoteur dont le rôle est d'actionner la tige du clapet,
- d'un corps de vanne contenant le siège et clapet,
- d'un positionneur convertisseur dont le rôle est d'asservir en position
la tige du clapet et de convertir le signal électrique de commande en
un signal pneumatique

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8.1) Description d’une Vanne Automatique Fig. 19 a

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8.2) Fonctionnement d’une vanne automatique
fig. 21 : Lorsqu’on envoie de l’air comprimé dans la tête de la vanne, la membrane
a tendance à descendre en entraînant la tige guide de clapet; ce dernier
ouvre l’orifice de passage. Le ressort se comprime sous la poussée
de la membrane.

fig. 21 : Lorsqu’on coupe l’air comprimé, le ressort se détend et reprend


sa position initiale. La membrane libérée de sa pression d’air reprend
sa forme en entraînant la tige guide du clapet. Ce dernier reposant sur
son siège, la vanne est fermée.

Fig. 21

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8.3 Le Servomoteur à Membrane

Fig.22

Carter

Plateau

Membrane

Ressort

Plaquette indicatrice
de course
Arcade

Tige

Le but du servomoteur est de transformer


en déplacement un signal de réglage provenant
d’un positionneur-convertisseur, afin que l’organe
de réglage , le clapet de vanne se positionne
selon le signal émis.

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8.4) Le Positionneur

Rôle :Il est utilisé pour asservir la position de la vanne au signal de commande

Signal de commande:
Pneumatique (0.2 - 1 bar),
Electrique 4-20 mA
Numérique
Application
Le convertisseur électropneumatique est utilisé
comme intermédiaire entre
un système électronique et un système pneumatique.
Il convertit un signal courant continu
standard 4-20mA en un signal pneumatique
de mesure ou de pilotage 3-15 psi (0,2 à1 bar)

Fig.23

Le positionneur alimenté en Air Instrument (1,4 bar) reçoit le signal de commande.

En cas d’utilisation d’un


Positionneur électropneumatique,
il y a un signal électrique qui vient
du régulateur. Ce signal électrique
est converti dans un signal
pneumatique par le convertisseur I/P
et envoyé vers le positionneur
pneumatique

Figure 24: Positionneur


électropneumatique

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8.9) La boucle de régulation de la vanne automatique

En automatique, pour la régulation d'un système dynamique,


une boucle de régulation est un dispositif constitué d'un ou de plusieurs capteurs
mesurant une grandeur physique à contrôler, fournissant ainsi les données
nécessaires au système de commande d'une machine ou d'un processus dont
l'état est susceptible de modifier cette grandeur.

Fig. 25 a: Boucle de régulation de pression

Fig.25.b : Boucle de régulation de niveau

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9) Etanchéité des vannes
Absence de fuite à l’extérieur grâce au presse-étoupe
Les fuites sur les garnitures des vannes est un problème fréquent. Une fois
la fuite commence, elle deviendra pire si elle n’est pas étanchée, la garniture
s’usera. Le filetage de la tige peut être érodé, corrodé ou encrassé. La tige
peut être usée ou voilée.

9.1) Presse- étoupe


La garniture est dans un espace appelé presse- étoupe.
Le presse-étoupe peut être constitué par une tresse graphité ou bague en
téflon, non solidaire de la tige de vanne.
Le presse -étoupe peut-être réglé en serrant les 2 écrous diamétralement
opposés. Il faut maintenir un alignement correct pendant le serrage.
Un alignement incorrect, souvent fait grandir la fuite de la garniture au lieu
de l’arrêter

10) Maintenance d’une vanne


Problèmes du siège de clapet )10.1
Les problèmes du siège de clapet sont souvent causés par les petites
particules qui se coincent entre le disque et le siège de la vanne.
Lorsque cela arrive, la vanne ne sera plus étanche. Les fluides du procédé
ou des utilités continuent à circuler dans la conduite, même si la vanne
semble être fermé. Pour se débarrasser des débris, Il faut ouvrir la vanne,
laisser le fluide passer à travers avec un débit maximal, puis refermer
la vanne.

10.2) Entretien d’une vanne


- Nettoyage et graissage de la tige filetée.
- Réglage du presse-étoupe pour éviter toute fuite de produit.

10.3) Contrôle d’une vanne


- Synchronisation d’une vanne automatique.

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4) SOUPAPE DE DECHARGE

4.1) Rôle : Les soupapes de décharge évacuent l’excès de pression dans


la tuyauterie et des capacités.

Fig.26 b Fig.26 a

Chapeau

Tige

Ressort

disque

corps

4.2) Soupape à ressort ; Pressure Safety Valve (PSV)


Les PSV sont principalement installées sur les gaz compressibles
incluant la vapeur.
Elles sont aussi utilisées sur les fluides process et d’utilité pour protéger
les équipements contre les surpressions.
C’est une soupape qui s’ouvre sans apport d’énergie autre que celle du fluide.

Figure 27 : Exemples de PSV

P 22
4.3)Principe de fonctionnement

Soupape fermée : position repos


Lorsque la pression interne du réservoir
est inférieure à la pression de tarage de
la soupape(du ressort), le ressort plaque
le clapet sur son siège.

Soupape ouverte : position travail


Lorsque la pression interne du réservoir dépasse
la pression de tarage de la soupape,
le clapet se soulève et permet l’échappement
du trop plein d’énergie. Le ressort se comprime
et reste comprimé tant que la pression interne Figure 28 : Soupape à ressort
du réservoir lui est Supérieure.

L’échappement du fluide permet de diminuer la pression interne.


Dès que celle-ci devient de nouveau inférieure à la pression de tarage
de la soupape, le ressort plaque le clapet sur son siège.

REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE DES SOUPAPES

P 23
Banc de tarage des PSV ( atelier DP HMD )
Banc de tarage des PSV ( atelier DP HMD )
5) PURGEUR A VAPEUR

5.1) Rôle :
Dispositif qui permet d’évacuer automatiquement de l’eau condensée
(condensat) des canalisations de vapeur.

Dans les installations utilisant l'énergie thermique de la vapeur


(traçage des tuyauteries, réchauffage des réservoirs, des pompes, etc...),
la vapeur cède sa chaleur sensible puis sa chaleur latente en
se condensant.
Si ces condensats ne sont pas évacués, le système est bloqué; il n'y a
plus d'apport de chaleur.
L'air doit également être évacué des tuyauteries vapeur car il est
mauvais conducteur de la chaleur et provoque en présence
d'eau condensée des "coups de bélier" pouvant endommager le matériel.
Il est donc nécessaire d'éliminer automatiquement l'eau condensée
et l'air en conservant la vapeur, et ce qu'elles que soient les conditions
de pression et de débit.

5.2) Différents types de purgeurs

- Purgeur mécanique (à flotteur fermé (1)


- Purgeur Thermodynamique (2)
- Purgeur Thermostatique(3) (2)

(1)

(3)
5.3) Principes de fonctionnement

5.3.1) Purgeur mécanique (à flotteur fermé)

Purgeur fonctionnant en utilisant la différence de densité entre


l’eau et la vapeur . Il s’ouvre en présence d’eau et se ferme en
présence de vapeur grâce au flotteur.
L’augmentation des condensats soulève le flotteur qui ouvre
un orifice de décharge par action d’un levier tout en maintenant
un niveau de condensats à l’intérieur du corps du purgeur.

Eléments Constitutifs
Les purgeurs mécaniques se composent essentiellement :
- D'un corps
- D'un couvercle
- D'un flotteur obturateur
5.3.2) Purgeur thermostatique ( BY-VAP )
Particularités :
C’est un purgeur bimétal, ensemble de pastilles superposées, solidaires
par leurs extrémités (non soudées) ayant chacune un coefficient de
dilatation différent.
Chaque pastille est constituée de deux lames laminées . Sous l’action de
la chaleur, la lame dont le coefficient de dilatation est le plus grand
entraîne celle à laquelle elle est accolée, donnant un rayon de courbure
à l’ensemble. Les extrémité des lames étant solidaire, l’action de la
chaleur les dilate en sens opposé pour leur donner une forme concave .
A froid les disques restent à plat l’un contre l’autre.

Fonctionnement :
A la mise en service, à froid, la soupape d’évacuation est ouverte
au maximum et libère les condensats et l’air . Progressivement ,
la température du condensat s’élève jusqu’à dilatation des bilames dont
la traction soulève le clapet de retenue qui obture la sortie jusqu’à
concurrence d’un nouvel abaissement de T°.

Deux forces pressantes sont ainsi en opposition :


- la pression vapeur (force d’ouverture)
- la traction des lames (forces de fermeture)
5.3.3) Purgeur Thermodynamique

Principe
Un disque obturateur se déplace verticalement dans une chambre de détente.
En position haute, il met en communication les orifices d'entrée et de sortie
du purgeur permettant ainsi l'évacuation des condensats.
Le déplacement du disque est fonction de la pression de la chambre de
détente qui agit sur la surface supérieure du disque et de celle des condensats
qui agit sur la surface inférieure du disque.
La pression dans la chambre de détente diminue dans le temps en fonction :
- De la température de la vapeur, elle-même soumise aux conditions
météorologiques (Cas des purgeurs SPIRAX-SARCO).
- De la fuite de vapeur par la rainure calibrée (Cas des purgeurs ARMSTRONG).

IMPORTANT :
Tout purgeur défectueux doit être signalé et remis en état au plus tôt.
Coups de bélier

Qu’est-ce qu’un coup de bélier?


Un coup de bélier, c’est une augmentation subite de pression qui engendre
une onde de choc dans les tuyauteries .
Cette surpression dépasse souvent les conditions normales de fonctionnement
et peut provoquer une déformation mécanique et même une rupture de matériel.
Le coup de bélier se reconnaît par les claquements brusques qu’il provoque.

Il existe deux types de coups de bélier :


*coups de bélier hydrauliques
*coups de bélier thermiques

Dans ce dernier cas, l’intensité des coups de bélier dépend de l’étendue de la surface
de contact entre la vapeur et l’eau, des vitesses respectives de l’eau et de la vapeur
et de leur différence de températures.

Coups de bélier hydrauliques


Lors de l’arrêt subit d’un circuit (suite, par exemple, à la fermeture rapide d’une vanne),
La force engendrée par la masse et la vitesse (énergie cinétique) de la colonne
de liquide cause un coup de pression du côté amont de la vanne. Comme les liquides
sont incompressibles, ils ne peuvent amortir ce coup de pression et celui-ci
se propage dans toutes les directions.

Coups de bélier thermiques


Le coup de bélier thermique se produit lorsqu’une bulle de vapeur chaude
rencontre du condensat froid. La bulle de vapeur se condense très rapidement,
causant un vide dans lequel le condensat fait une irruption brutale et s’entrechoque.
Nous disons alors que la bulle de vapeur implose. Les bulles de vapeur peuvent être
entraînées par la surface du condensat chaud vers un condensat froid.
Conséquences des coups de bélier
Il est important de ne pas sous-estimer les effets des coups de bélier.
Ils peuvent avoir les conséquences suivantes :
-Affaissement des éléments internes des purgeurs (tous types de purgeurs)
-Mécanismes internes déformés
-Bris de valves
-Bris des soudures de tuyauterie ou des tuyaux eux-mêmes
-Rupture des raccords de tuyauterie

Les bruits de coups de bélier sont des signaux d’alarme indiquant que
quelque chose ne va pas dans le réseau vapeur et que celui-ci doit être corrigé
6) Le Détendeur

Un détendeur est un mécanisme utilisé pour faire passer un gaz stocké dans
une capacité (bonbonne de gaz, bouteille de plongée, réserve , etc.) à une
certaine pression, vers un étage de pression inférieure.

Fig. types de détendeurs

Fig. Schéma d’un détendeur

Principe de fonctionnement :
Le gaz à haute pression contenu dans la bouteille entre dans le détendeur
par la valve d'entrée qui contrôle le flux. La pression à l'intérieur du détendeur
augmente ce qui pousse le diaphragme et la valve qui y est attachée limitant ainsi
l'entrée du gaz. La sortie est munie d'une jauge de pression qui mesure la pression
du gaz sortant. Quand le gaz sort du détendeur, la pression interne diminue et
le diaphragme est repoussé par le ressort ce qui ouvre la valve et laisse entrer
plus de gaz dans le détendeur. La pression dépend donc principalement
de la poussée du ressort qui peut être ajustée par un volant de régulation.
Fig. différents types de détendeurs
7) FILTRE POUR TUYAUTERIE

Dans les canalisations et les systèmes de tuyauterie industrielle, les impuretés


comme la rouille, la corrosion, le tartre (sur les conduites d'eau), la saleté, ou de
petits copeaux métalliques entraînent souvent des problèmes qui nuisent au
bon fonctionnement des systèmes. 
Ces corps étrangers se logent assez souvent sous le siège des robinets et sont la
cause des fuites. Ils pénètrent aussi parfois dans les parties délicates des
appareils automatiques, où ils constituent des obstacles à leur bon
fonctionnement. Il arrive également que des particules s'accumulent ailleurs
dans le système et finissent par obstruer et même bloquer le courant.
1. Filtres à tamis
le filtre à tamis est un accessoire essentiel dans un système de tuyauterie.
On représente à la figure suivante divers types de filtres à tamis.

Principe de fonctionnement :

Le fluide dans la conduite passe à travers le filtre sans que son écoulement ne
s'arrête et avec une perte minimale de pression. Non seulement le filtre à tamis
arrête-t-il tout corps étranger de passer, mais il est en outre pourvu d'un sac pour
les ramasser. Une vidange régulière est donc nécessaire ; il s'agit d'ailleurs du seul
entretien. Toutes les pièces intérieures sont facilement accessibles. Quant à l'orifice
de vidange, il peut être aussi utilisé pour drainer la conduite ou enlever la
condensation au départ. On présente, à la figure suivante, la partie d'un circuit de
tuyauterie comprenant un filtre à tamis.

Partie d'un circuit avec filtre à tamis :

L'utilisation d'un séparateur de sédiments devient importante dans un système de tuyauterie


parce qu'il protège les appareils comme les régulateurs, les manomètres, ainsi que tous les
appareils automatiques installés sur le circuit.
Filtres à tamis en Y
Pour protéger efficacement les ensembles de régulation et de
réglage contre les impuretés. Pour recueillir et retenir efficace-
ment toutes sortes de particules

Ces filtres à tamis se composent d’un corps en forme de Y avec


brides de raccordement et d’un tamis normal à grosses mailles
ou d’un tamis normal avec tamis fin intérieur

Fonctionnement
Le fluide s’écoule selon le sens de la flèche et atteint tout d’abord la face interne
du tamis. Le fluide ainsi débarrassé des impuretés traverse le tamis et
les particules sont recueillies dans le panier. Ces dernières sont éliminées
facilement en enlevant le couvercle.

Caractéristiques générales
- Elimination facile des particules recueillies
- Echange aisé des tamis
Filtre à tamis en Y

Filtre à tamis corps droit

Filtre à tamis, incliné


En acier inoxydable perforé , tamis filtre pour tuyau

Tamis de rechange de 800 microns pour filtre


CHAPITRE II

LA TUYAUTERIE

Fonction de la tuyauterie
La tuyauterie ou pipe est l’élément d’un réseau qui permet de transporter
un fluide d’un équipement à un autre.

Les différents fluides transportés :


- Les fluides incompressibles (liquide)
- Les fluides compressibles (gaz)
- Les fluides sous haute pression
- Les fluides mixtes liquide - gaz

Un tuyau ou pipe
Les tuyaux sont le plus souvent destinés à permettre un écoulement de fluide
et doivent supporter des efforts de pression, de compression et de traction
bien déterminés.
Ils doivent aussi résister au flambage.

P 29
Transport des hydrocarbures par pipe

Fig. :travaux de montage


d’un pipeline enfoui

Fig. : pipeline souterrain

Fig. : pipeline aérien


Fig. : La tuyauterie dans les installations de production
Les principes de déplacements
Différence de pression entre 2 équipements amont et aval
- Pompe (liquide)
- Compresseur (gaz)
- Écoulement par gravité.

Fig. 1:Ecoulement
des fluides

Réseau des pipes

Le réseau des pipes signifie un réseau complet (pipes, les vannes et autres
accessoires ) qui sont reliés ensemble pour mener à bien un travail spécifique.

Fig.2 :
Réseau de pipes

P 30
Raccordement des Tuyauteries
Le raccordement peut être réalisé soit par:
- brides
- soudures
- raccords démontables

Fig.3 : raccordement par brides

Fig.4 : raccordement par soudures

Fig.5 : raccordement par raccords

P 31
Les brides

Les brides ont pour but de réaliser une liaison démontable et étanche entre deux
éléments d'une tuyauterie (tronçon de tuyauterie, liaison sur une machine
tournante, sur un appareil chaudronné).

Fig. bride plate

P 32
Les joints
Un joint d'étanchéité est un dispositif assurant l'étanchéité, c'est-à-dire évitant
les fuites de fluide (liquide ou gaz) entre un milieu intérieur et un milieu extérieur,

Fig. Joint d’étanchéité


entre 2 brides

Joint d’étanchéité en caoutchouc permettant de réaliser l’étanchéité entre


deux éléments de canalisation à brides

Fig. assemblage de
2 brides plates

Placé entre 2 brides, un joint d'étanchéité doit posséder les qualités suivantes :
- Être suffisamment plastique pour absorber les irrégularités de surface,
- Résister à la pression de service sans se rompre,
- Ne pas être attaqué par le fluide véhiculé.

P 33
Les obturateurs
Ils sont appelés également :
- Joints pleins
- Platines

Fig. : Obturateur Réversible

L'installation des obturateurs a pour but d'isoler un tronçon de tuyauterie ou


une capacité, à chaque fois que l'on veut avec certitude qu'il n'y ait pas de fuite.
On peut distinguer 3 fonctions essentielles d’obturateur, lors d'un arrêt d'unité :

-Les obturateurs d'isolement


Posées en Batterie Limite dès le début de l'arrêt, afin d'isoler
complètement l'unité du reste des installations toujours en service.

- Les obturateurs de travail


Les obturateurs seront posées au plus près des capacités, des appareils
et des machines, qui seront visités, révisés ou dont la pénétration
sera rendue nécessaire.

P 34
Fig. : Joint à lunettes en position ouverte Fig. : Joint à lunettes en position fermée

L’opérateur a en charge un certain nombre de responsabilité, notamment en ce


qui concerne les interventions sur les lignes ou équipements.
Il est garant du bon respect des procédures d’isolement avant tous travaux.
Outre sa connaissance du site, il doit lors de mise en service ou d’arrêt, signer
un document précisant les positions et le type d’obturateurs qui ont été placés
pour des travaux.

Fig. : Exemple de platinage

Avant et après, il doit IMPÉRATIVEMENT


vérifier la liste de ces obturateurs.
- Les obturateurs d'épreuve
Elles ont pour but d'isoler et de résister aux pressions d'épreuve
des appareils, lors des tests règlementaires du service des mines ou
d'inspections.

Obturateur gonflable de canalisation

fig. Obturateur gonflable pour


test d'étanchéité de canalisations

P 35
Constitution de la tuyauterie

Les caractéristiques
Un tube est défini par son diamètre, l’épaisseur de l'enveloppe et la qualité
de l'acier qui le compose.

P 36
- Le diamètre nominal (DN) : dépend du débit et de la nature du fluide
( liquide ou gaz).
Il est exprimé suivant les normes françaises ou suivant
les normes américaines par un simple numéro qui sert à classer les tubes

Correspondance de diamètres entre les normes françaises (AFNOR)


et américaines (ANSI) :
Diamètre nominal français : DN 50 DN 100
Diamètre en pouce : 2" 4"
Diamètre extérieur réel : 60,3 114,3

Dans la norme française AFNOR l’épaisseur sera exprimée en mm.


Dans la norme américaine ANSI l’épaisseur sera définie par le Schedule Number.

- NORMES AMÉRICAINES - ANSI (American National Standard Institute )


Il y a peu de temps, le diamètre était encore repéré par un nombre appelé
Nominal Pipe Size NPS ou diamètre nominal exprimé en pouce (“).
Dans le cas d’un tube obéissant à ces normes, le diamètre extérieur correspond
à une valeur qui peut être lue sur catalogue ou sur les normes de tubes.
Les tableaux en annexe donnent quelques exemples de relation entre
NPS et diamètres extérieurs réels.

Les américains dans le but de s’adapter au système métrique ont adopté


récemment la normalisation ISO pour exprimer les diamètres nominaux (DN)
de leurs composants de tuyauterie en les repérant par
des nombres entiers 15 (1/2”), 20 (3/4”) .. . 600 (24”)

NPS 1/2 3/4 1 1.1/2 2 3 4 6 8 10 12 14 16 18 20 24


DN 15 20 25 40 50 80 100 150 200 250 300 350 400 450 500 600

-NORMES FRANÇAISES - AFNOR


Dans la norme NF comme dans la norme ISO, le tube est repéré par la valeur
réelle de son diamètre extérieur exprimée en millimètres :
Exemple : le tube NF 60,3 a un diamètre extérieur de 60,3 mm.

P 37
Épaisseur des tubes
Elle est déterminée par la pression d’utilisation de la ligne.

Comme le diamètre, l’épaisseur des tubes est exprimée différemment suivant


les normes américaines et les normes françaises.

- Normes américaines
L’épaisseur est définie par un nombre repère appelé Schedule. Il est nécessaire
de consulter un catalogue ou une norme pour trouver la valeur réelle de
l’épaisseur du tube en fonction du diamètre nominal et du Schedule

Les normes ANSI ont défini des valeurs standards


de Schedule (10, 20, 30, 40, 60, 80, 100, 120, 140,160).
A chaque diamètre nominal de tube sont attribuées plusieurs valeurs de
Schedule donc d’épaisseurs.
Des tableaux existants montrent les différents Schedule pour quelques
diamètres nominaux.
On observe qu’à diamètre nominal égal, plus le Schedule est grand, plus
l’épaisseur du tube est élevée
Exemple : tube NPS 14” Sch. 10 ; épaisseur 5,334 mm
tube NPS 14” Sch. 80; épaisseur 19,050 mm

Normes françaises
L’épaisseur d’un tube est exprimée en millimètres. Des gammes d’épaisseurs
sont proposées en fonction du diamètre extérieur du tube et du numéro de la
norme qui identifie le type de tube et ses conditions d’utilisation et de livraison.
Exemple : Tube 60,3 ; épaisseur 2,9 mm , selon NF A 49111

Les différents classes


API : a) Principalement utilisé pour les applications pétrolières à
très haute pression.
b) utilisé pour les têtes de puits

ASME : a) Brides et tubes standards , utilisée fréquemment,.


b) Les manifolds sont équipés soit en ASME soit en API
c) généralement pour les utilités.

API (American Petroleum Institute)


ASME (American Society of Mechanical Engineers)
P 38
Matériaux constituant les tubes
L’acier est le matériau le plus couramment utilisé pour
élaboration des tubes.
Les conditions maximales d'utilisation (pression et température)
et le degré de corrosivité des fluides véhiculés influent sur le choix
de l'acier.
• La pression intervient pour déterminer l’épaisseur des tubes.
• La température influe sur la résistance mécanique des aciers.
• La corrosivité contraint à choisir un matériau de résistance chimique
adaptée.

Selon leur utilisation on distingue :


L’acier au carbone non allié
utilisable entre – 29°C et + 425°C.
Toutefois, cet acier ne résiste pas à l’oxydation à chaud, ni à la plupart des agents
chimiques, qui entraînent des phénomènes de corrosion.
Les aciers faiblement alliés
• Pour résistance mécanique à haute température: par addition de molybdène
et de chrome dont la teneur reste égale ou inférieure à 5 % , on obtient des
aciers
utilisables jusqu’à 590°C. Ces aciers sont aussi appelés aciers de fluage
(le fluage est le phénomène d’allongement progressif des tubes au cours
du temps sous l’effet de la température et des sollicitations mécaniques).
• Pour résistance mécanique à basse température: par addition de nickel
(dont la teneur peut être inférieure ou égale à 9 %), on obtient des aciers
utilisables jusqu’à – 196°C. Ces aciers sont appelés aussi aciers de résilience
(la résilience est la résistance aux chocs).

Les aciers fortement alliés ou inoxydables et les supers alliages


Ces aciers hautement alliés sont utilisés dans les cas suivants :
- résistance mécanique à haute et très haute température,
- résistance chimique selon concentration et température des agents corrosifs.
Ils sont obtenus par addition de chrome et de nickel dont les proportions
peuvent varier de 17 à 40 % pour le chrome et de 8 à 50 % pour le nickel.
D’autres éléments peuvent être ajoutés à ces aciers (cobalt, tungstène,
vanadium, etc.). Suivant leur composition ils peuvent résister à des températures
limites allant de + 1200°C à – 196°C.

P 39
Tuyauteries en plastiques
A côté des aciers on rencontre de plus en plus, notamment dans
l'industrie, des tuyaux en matériaux plastiques.
Ils sont réalisés en PVC ( polychlorure de vinyle) et
en PEHD ( polyéthylène à haute densité) .
Leurs caractéristiques d'utilisation sont les suivantes :
- bonne résistance aux agents chimiques,
- mauvais comportement à la température (jusqu’à 100°C
maximum pour certains),
- grand coefficient de dilatation (beaucoup plus que l’acier),
- assemblage des pièces de raccord délicat,
- très mauvais comportement au feu.

Fig. :tuyau en PEHD Fig. :Tuyau Gris en PVC

Manchon raccord
Pour tube PEHD

Raccordement en PVC

Té en PEHD
Coude en PVC

P 40
Tuyauteries souterraines

Matériaux constitutifs d'une canalisation


Les matériaux constitutifs d'une canalisation dépendent de la nature
et de l'état des produits qu'elle doit acheminer :

- Les oléoducs et gazoducs sont le plus souvent construits à partir


de tubes d'acier soudés bout à bout, revêtus extérieurement
et généralement enfouis dans le sol (Fig. 1)

-Les gazoducs de distribution de gaz moyenne pression sont


généralement en polyéthylène haute densité (PEHD) (Fig. 2)

Fig.2 : Tubes en PEHD

Fig. 1 : Tubes en acier pour gazoduc


Fig. Couleurs conventionnelles des tubes en PEHD

Tube gaz

Tube eau potable

Tube PVC rouge


Pour protection
Câble électrique Tubes assainissement
Tuyauterie souterraine moyenne pression

Polyéthylène raccords de tuyaux en PEHD pour tuyauterie à moyenne pression

Description du produit

Ce qui est high-density polyethylene tuyau (hdpe pipe)


HDPE pipe (high-density polyethylene tuyau) est fabriqué à partir de haute densité
polyéthylène comme la principale matière première, en ajout une petite quantité
de antioxydants.

Avantages de HDPE d'irrigation tuyau:


1. polyéthylène haute densité (PEHD) tuyaux
2. poids léger
3. ne se corrode pas
4. non toxique et inodore
5. résistant aux sévères climats
6. durabilité
7. résistant à la déformation
8. structure intérieure lisse, faible friction ( pertes )

 
Différences entre le PVC et le PEHD
Alors que les deux sont utilisées dans les systèmes géothermiques en raison de
leurs similarités, les conduites en polychlorure de vinyle (PVC) et celles en
polyéthylène à haute densité (PEHD) ont aussi de nombreuses différences. Elles
sont considérées comme étant les deux principales catégories de conduites
utilisées en construction souterraine.
Un aperçu des conduites en PVC
​Souvent utilisés dans les projets de construction, les tuyaux en PVC sont
un polymère de vinyle efficace et économique. À  la fois léger tout en étant
résistant, ils sont utilisés pour des applications de tuyauterie hors sol et enfouies.

Un aperçu des conduites en PEHD


​ Les conduites en PEHD sont fabriquées à partir de pétrole, sont plus résistantes et
plus solides que celles en PVC. De plus, les tuyaux en PEHD sont capables de
résister à des températures plus élevées, les joints offrent une plus grande
résistance à la pression, et sont plus résistantes à l’abrasion que les conduites
en PVC. Elles ont la capacité d’amortir et d’absorber les chocs, ce qui a pour effet
de minimiser les variations de puissance lorsque le système est utilisé. Ce qui fait
qu’elles sont souvent un choix pour les applications souterraines.

En quoi sont-elles comparables?


​La principale différence entre les conduites en PVC et celles en PEHD repose dans
leur résistance et dans leur tolérance à la pression. Les parois des conduites en
PEHD doivent être au moins 2,5 fois plus épaisses que celles en PVC pour présenter
la même  capacité de résistance à la pression. Le PEHD est plus ferme, plus rude,
plus résistant à l’usure et aux déchirures, et tolère des températures plus élevées.
 
​ De plus, il y a tendance a avoir beaucoup moins de coups de pression dans
les conduites en PEHD que dans celles en PVC. Dans la plupart des cas, moins
de coups de pression signifient une durée de vie plus longue pour les pompes et
les vannes.
LES PROBLÈMES DE LA TUYAUTERIE
Corrosion externe
La corrosion est la détérioration d'une substance en raison d'une
réaction chimique à son environnement.
Si un matériel est corrodé, ses propriétés changeront et il ne répondra
plus à ces caractéristiques.
D’une manière générale aucune corrosion ne se produira dans un vide.
L'eau salée est plus corrosive que l'eau douce,
L'eau chaude est plus corrosive que l'eau froide,
L'air chaud est plus corrosif que l'air froid. (si T° < 80 °C)
L'air humide est plus corrosif que l'air sec,
L'air pollué est plus corrosif que l'air propre,
Les acides sont plus corrosifs que des bases.

La majeure partie de la corrosion qui se produit sur les métaux est


électrochimique.
Cette corrosion peut se produire sur l'intérieur ou l'extérieur d'un
morceau d'équipement métallique. Pour protéger nos équipements,
diverses solutions sont mises en œuvres sur les pipes.
Les canalisations se détériorent principalement par corrosion et
par érosion.

Corrosion interne
Les réseaux de tuyauterie et l’équipement statique peuvent être affectés
par la corrosion externe, mais aussi par la corrosion interne.
Il est beaucoup plus difficile de détecter la corrosion interne. Elle peut dégrader la
surface interne en causant une accumulation de corrosion.
Pour éliminer la corrosion interne ou ralentir sa progression on emplois des enduits
spéciaux.
Certains produits chimique sont aussi employés et injectés dans les pipes afin
d’inhiber l’action de la corrosion ou d‘autre fluides.
En cas de corrosion interne, il est primordial d’éliminer l’origine de la corrosion et
de déterminer l’étendue du problème pour réaliser une réparation adaptée.

Fig. corrosion externe d’un pipe

Fig. corrosion interne d’un pipe


Risques liés aux canalisations
Les risques majeurs de défaillance des pipelines sont liés aux agressions
et à la corrosion interne ou externe. La corrosion externe est maintenant
freinée par des dispositifs de protection.

Notions de Protection contre la corrosion


Toute canalisation en acier, enterrée dans le sol ou immergée, est amenée à
  se corroder à plus ou moins longue échéance, en fonction de l'agressivité spécifique
du milieu, de l'hétérogénéité de ce milieu ou d'autres facteurs (comme la présence
de courants vagabonds).
Afin de lutter contre cette corrosion, deux types de protection sont mises
en œuvre. Il s'agit de la:
- protection passive
- protection active.

1-Protection passive
Elle est constituée par le revêtement extérieur dont le rôle est de créer
un effet de barrière entre le métal des canalisations et le milieu environnant.

Adhésif anticorrosif de revêtement


de bande noire

Protection contre la corrosion souterraine


de matériaux de revêtement de tuyau pour
les canalisations métalliques

Bande d’enveloppe de couleur jaune


pour tuyau souterrain de gazoduc .
2-La protection active ( protection cathodique)

La protection cathodique permet de protéger un métal contre la corrosion.


Pour modifier le potentiel du métal à protéger cathodiquement, une anode
installée dans le même électrolyte est utilisée. Les anodes peuvent être de
deux types :
-soit des anodes ayant un potentiel plus électronégatif que le métal
à protéger (anode sacrificielle),
- soit des anodes couplées à un générateur de tension continue imposant
une différence de potentiel entre les deux métaux (méthode à courant
imposé).
Supports de tuyauterie

Un support de tuyauterie est un élément destiné au transfert de la charge


d'une tuyauterie vers un support.
La charge inclut le propre poids de la tuyauterie, le poids du liquide qu'elle
véhicule, les accessoires qui lui sont associés comme les vannes ou les
instruments, ou qui la recouvrent comme le calorifuge.
Les fonctions principales d'un support de tuyauterie sont l'ancrage, le
guidage, l'absorption des chocs et le support de la charge.
Sollicitations
Les sollicitations d'une tuyauterie sont de différentes natures, mécaniques
ou thermiques:
-le poids
-le vent
-le séisme
-la pression
-les efforts dynamiques

Fig. supports de tuyauterie

Fig. :Support antivibratoire cylindrique


pour tuyauterie

Supportage de collecteurs horizontaux


Pour les collecteurs horizontaux, on recommande généralement de poser deux
colliers de supportage par tuyau. A titre d’indication, ils devraient idéalement être
installés à 0.75m de chaque extrémité, et de sorte que la distance entre chacun
d’entre eux soit d’1.5 m environ.
Une légère pente de 1 à 2% - 0.5% au minimum - devra être respectée. (0.5 cm par
mètre).
 
Le dessin technique de la tuyauterie industrielle:

La perspective isométrique

Les plans de tuyauterie ne donnent pas directement les renseignements nécessaires.


En effet, généralement, les dimensions sont mesurées centre-centre des tuyaux.
La figure suivante donne un exemple de la façon de coter un plan de tuyauterie.

Cotation en tuyauterie :

On ne peut donc pas, à partir du plan, savoir la longueur à laquelle on doit couper
chaque bout de tuyau.
Isométrique Tuyauterie Simple
Conséquences des influences réciproques conduites-fluides

- Pertes de charge : limiter dans la mesure du possible les dérivations et


les obstacles divers.

- Pertes de calories : éviter ces pertes en calorifugeant les conduites avec


un isolant thermique.

- Dilatation et Contraction : pour permettre ces mouvements, on a intercalé


sur les conduites des lyres de dilatation et
de contraction.
Les conduites sont tenues en place par
un système d’encrage

Fig. lyre de dilatation et de contraction

Traçage à la vapeur
Le traçage consiste à disposer le long d’une tuyauterie ou d’une vanne
un tube de petit diamètre de 3/8’’ ou 1/4 ‘’ ( appelé serpentin de réchauffage)
alimenté en vapeur basse pression pour éviter le givrage par le fluide froid
véhiculé à l’intérieur de la tuyauterie ou de la vanne.
Le Calorifugeage de la tuyauterie
Rôle : Les fluides circulant dans les tuyauteries sont quelques fois:
- soit à des températures supérieures à la température ambiante
( vapeur d’eau de 200 ° à 500°C )
- soit à des températures inférieures ( propane -10°C ; GNL -162°C ).
Il faut donc éviter l’échange de T° pour conserver les paramètres
d’exploitation. Pour cela, on interpose une couche de matière isolante
qui est le Calorifuge.

Domaine d’utilisation :
- Pour les hautes T° : de la laine de verre recouverte de tôle
d’aluminium qui assure un isolement
jusqu’à 500°C

- Pour les basses T° : du liège aggloméré recouvert d’un enduit


appelé « FOSTER » qui assure un isolement
jusqu’à -162°C.

Fig. Calorifuge chaud

Fig. Calorifuge froid


Ce mode de calorifuge est également appliqué dans des capacités de stockage
et de certains équipements.

Fig. Calorifugeage à chaud d’un échangeur de chaleur

Repérage des lignes de tuyauterie

Sur les schémas des procédés, les lignes de tuyauterie sont repérés par:
- leur numéros,
- le produit véhiculé,
- le diamètre en pouce.

Sur le Site, elles sont repérées par des couleurs suivants:


- jaune : gaz naturel
- bleu clair : propane
- bleu foncé : gazoline
- vert : produits chimiques
- vert foncé : le pétrole brut.
- noir : eau de service / eau de mer
- rouge : eau incendie
- blanc : air comprimé
- marron : azote
- orange : les huiles des machines
Test 40%
Groupe mécanique . module : tuyauterie et robinetterie

Question n°1 ( 6 pts)


a) Comment on définit une tuyauterie?
b) Par quel paramètre est déterminée l’épaisseur
d’une tuyauterie? et Comment est exprimée l’épaisseur
de la tuyauterie en norme AFNOR et en norme ANSI ?

Question n°2 ( 6 pts)


a) Quel est le rôle d’une lyre sur une conduite?
b) Rôle et type du calorifuge sur tuyauterie?

Présentation de la copie : 2 pts


Test 60%
Groupe mécanique N°7 (AMONT)

Date : 17/07/2017

Question n° 1 (3 pts)
Citez les différents types de vannes utilisés dans
l’industrie pétrolière.

Question n° 2 (3 pts)
Citez les éléments principaux d’une vanne automatique.

Question n° 3 (2 pts)
Rôle d’un clapet anti-retour
Citer les types de clapets anti-retour

Question n° 4 ( 4 pts)
a) Citer les matériaux constituant les tubes.
b) Les pipes de couleurs suivantes véhiculent quel type de fluide ?
- jaune ; rouge ; bleu clair ; vert foncé.

Question n° 5 (3 pts)
Pour lutter contre la corrosion des pipes souterrain, deux types
de protection sont mises en œuvre, citez –les.

Question n° 6 (3 pts)
Citez les types de calorifuges des conduites véhiculant des fluides
et expliquez le rôle de chaque calorifuge?

Présentation de la copie : (2 pts)

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