Cours-Ch7iti - PPT Version 1
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1ère partie
Olivier LOUISNARD
Analyse vectorielle
Prérequis Mécanique
Thermodynamique
Phénomènes de transferts
En parallèle Thermodynamique et procédés
Mécanique des milieux continus
Mathématiques
g dS, g dV , ,
x y
, , grad, rot, div
S V
Mécanique
dP
F dt
Loi de la dynamique
Thermodynamique
U K W Q Premier principe
(= conservation de l’énergie)
Qu’est-ce qu’un fluide ?
• pas de forme propre
• s’écoule si on lui applique une force
• prend la forme du récipient
Cristaux liquides
Microscopique
• atomes ou molécules + ou - libres les uns / aux autres
• Liquide = fort encombrement / interactions forte
• Gaz = faible encombrement / interaction faible
macro x
Echelle
(la notre)
dx
x
N i
dN Méso
dx
Echelle micro
Hypothèse de milieu continu
Comment définir une densité r et une vitesse v variant continument / x,y,z ?
x, y,z,t
m i
dM
vx, y,z,t
mvi i
dP
dV m i
dV
Masse volumique (kg/m ) 3 Champ de vitesses
r et v grandeurs continues
(et dérivables...) / à x, y, z
Pas toujours vrai .... (ondes de chocs, vides poussés)
Grandeurs volumiques
G(t) grandeur extensive contenue dans V
dG
On définit : g(x, y,z,t)
dV
soit Gt g dV
V
g grandeur volumique (G/m ) 3
dV
M t dV Masse de fluide dans V
V
V Pt v dV Quantité de mouvement de V
V
K t 1
2
v 2 dV Energie cinétique de V
V
U t u dV Energie interne de V
M(t), P(t), K(t), U t V grandeurs globales
x, y,z,t
, vx, y,z,t , ux, y,z,t grandeurs locales
Remarque : V peut être fixe ou mobile (par rapport à nous)
Masse volumique
r(x,y,z) en kg/m3 Eau 1000 kg/m3
Mercure 13000 kg/m3
Air 1.3 kg /m3
En général différente d’un point à un autre
S dS
dV
V
Forces surfaciques ou « de contact »
exercées sur
chaque élément de surface dS
(pression, frottement visqueux)
Forces volumiques
exercées sur chaque élément de volume dV
(poids, forces d’inertie, magnétiques, ...)
Forces de pression: approche
intuitive
Fp1 Equilibre: Fp + mg = 0
• Fp vers le haut
Fp
Liquide en équilibre n1 • Fp mg Vg hSg
mécanique S1 donc Fp proportionnelle à S
h
• Fp = Fp1+ Fp2
S2 • Fp1 et Fp2 orthogonales à S1, S2
n2 • Fp1 et Fp2 vers l’intérieur de V
P=mg
• on écrit
S Fp1= -p1 n1S1
Fp2 Fp2= -p2 n2S2
Origine microscopique
Gaz Liquide
Echange de quantité de mouvement Forces de répulsion
avec les molécules de Van der Waals
dS dS
n Fp= - p n dS n Fp
Système subissant
la pression
Force de pression
Expression générale : on considère un volume V fermé par une surface S
découpée en petits éléments de surface dS, de normale sortante n
S
n
dS
Fp = dF p Fp = -p.n dS
dFp= -p n dS dS S S
V A retenir
n
S
Forces volumiques
-rdV.(ae+ac)
Poids : somme des poids élémentaires dm.g = rdV.g
de toutes les particules fluides dV
dV
V P= rg dV Attention !
a priori r(x,y,z)
V
rgdV
Forces d’inertie : somme des forces d’inertie élémentaires
(en référentiel non -dm.(ae+ac) = -rdV.(ae+ac)
galiléen)
de toutes les particules fluides dV
Fie+Fic = -r(a +a ) dV
e c
V
Forces électromagnétiques : Obtenues de la même façon.
Responsables du champ magnétique
(pour info : plasmas, magma, ferrofluides)
terrestre (magnéto-hydrodynamique)
Hydrostatique :
équation globale
Décrit un fluide immobile (dans un référentiel galiléen ou non)
Equilibre entre :
Forces de pression Forces volumiques
Fp
Fp = -p.n dS S dS
P= rg dV
S V
V n
Fp+ P = 0 -p.n dS + rg dV = 0 A retenir
S V
Hydrostatique :
équation globale
• La résultante des forces de pression est toujours dirigée vers le haut
c’est la poussée d’Archimède !
S V
Tout revient à remplacer g par la « pesanteur apparente » g - ae
Hydrostatique en
référentiel non galiléen
S V
Sous forme locale : grad p = r (g -ae)
On remplace
Fp= ? Fluide par du fluide Fp Fluide
immobile immobile
S S
Corps V Fluide V
étranger en
équilibre
rfluideVg
Le champ de pression est le même dans les deux cas, donc Fp aussi.
L’équilibre dans le deuxième cas montre que Fp= - rfluideVg
Force d’Archimède
Fp= - rfluideVg
S
Corps V
étranger
Pcorps= rcorpsVg
V
V
Vimmergé
Vimmergé
dS V
n dFp= - pn dS dS
M
A n
AM M
MA(Fp) = AM dF p
soit MA(Fp) = AM - pn dS
S S
En particulier, on peut définir le centre de poussée C sur le volume V
C’est le point C tel que MC(Fp) = 0
Le second théorème de la normale
permet de retrancher une constante à p :
MA(Fp) = AM - (p-p ) n dS
0
S
Rappel sur les unités
Masse volumique r, unité SI : kg / m3
Pression p :
Pression atmosphérique :
• la masse
• la quantité de mouvement
• l’énergie
Ss
Se V Comment G(t) varie ?
Diffusif Convectif
(du chaud vers le froid) (forcé par le mouvement du fluide)
Flux convectif
Quantité d2G passant par dS S = Se + Ss
pendant dt ?
Se v Ss
dS
n
n dS
V n
q
vdt
v v
dV
2
g v.n dS
V n dG
=-
v dt
S
Bilan pour un fluide
Le bilan de G dans un volume V est donc:
dG d
dt dt
g dV = - g v.n dS + flux diffusifs
+ création - disparition
V S
S v n
v.n > 0
v.n < 0 lat
n v
v.n = 0
v
S = Se + Ss + Slat
v
v.n dS
veSe = - v S = v.n dS s s
S S
g v.n dS = g v.n dS = - g v S g v.n dS = g v.n dS = + g v S
e s
e e e e s s s s
Se Se Slat v Ss Ss
v
Se v V Ss
n
Slat
v n
v.n > 0
v.n < 0 v
v
dG
Le bilan sur la grandeur g devient : = geveSe - gsvsSs + R
t
t R
dt
Justification tube de courant
Ecoulement laminaire Ecoulement turbulent
vS = v.n dS
S
Récapitulatif : bilan de G
Dans un volume V :
S
v
dG d
dt dt
g dV = - g v.n dS + R t R t n
V
dS
n
V S v
Sur un tube de courant
:
v v
dG
= geveSe- gsvsSs + R t R t Se v V Ss
dt n
v n
v
v
Bilan de matière
• G=M masse
• g=r masse volumique
• R+ - R- = 0 ni production, ni destruction,
ni flux diffusifs (pour un fluide homogène)
Général :
dM d
dt dt
r dV= - r v.n dS
V S
dM
Tube de = reveSe - rsvsSs
:
courant dt M = rvS débit massique
Me Ms (noté aussi q)
Conservation de la quantité de
mouvement
P’1=m1v’1
P1=m1v1
P1+ P2 = P’1+ P’2
Choc
Variation de QDM de 2 :
P2=m2v2 P’2 -P2 = P’1- P1 = F 1/2 Dt
Echange de QDM <=> force :
P’2=m2v’2 DP2 = F 1/2 Dt
dP
F Une force « produit » de la quantité de mouvement.
dt
Bilan de quantité de mouvement
dP d
dt dt
rv dV= - rv (v.n) dS F ext
V S
dP S ) F Equations
= reve(veSe) - rsvs (vs s ext
Tube de
courant : dt vectorielles
Meve Msvs
Conservation de l ’énergie
Pour un système fermé (qui n’échange pas de matière) :
Q
U1, K1 U2, K2
Q QÝdt
W Pendant un temps dt :
W WÝ dt
QÝ, WÝ puissances (en Watt)
D(U+K) = (U2+K2) - (U1+K1) = W + Q dU K Ý Ý
W Q
Joule dt
Bilan d’énergie
• G = U+K énergie interne + cinétique
• g = r (u + v2/2) densité d’énergie interne + cinétique
WÝ
• R+ - R = Ý
- Q
premier principe de la thermo
d (U+K)
dt
d
dt
r (u + v2/2) dV= - r (u + v2/2) (v.n) dS WÝ QÝ
V S
d (U+K)
Tube de = re (ue + ve2/2) (veSe) - re (us + vs2/2) (vsSs) WÝ QÝ
courant : dt
Me (ue + ve /2)
2
Ms (us + vs /2)
2
Viscosité : expérience de Couette
y
t1 0 t 2 > t1 t U0
v Ffluide / plaque
h v v
x
Constatations expérimentales :
• vx = U0 sur la plaque supérieure
• vx = 0 sur la plaque inférieure y
• profil linéaire de vx au bout d’un temps assez grandv x y U 0
U0 dv x h
• Ffluide / plaque S S avec S surface mouillée
h dy
Le coefficient de proportionnalité ne dépend que du fluide
= viscosité dynamique
Frottement visqueux
y
t1 0 t 2 > t1 t tv V0
v Ffluide / plaque
h v v F
Conclusions :
• le fluide adhère aux parois
• les couches de fortes vitesse entraînent celles de faible vitesse
==> frottement entre les couches fluides
• la force / u. de surface est proportionnelle au gradient de vitesse
• elle s’exerce tangentiellement à la surface
• transfert de quantité de mouvement des fortes v vers les faibles v
• tv varie comme rh2/h : transfert diffusif (idem chaleur)
n = h / r viscosité cinématique en m2/s.
Viscosité
• h homogène à kg.m-1.s-1 = Pa.s = Pl (Poiseuille)
on utilise le Poise (Po) et surtout le Centipoise (cPo)
Eau : 10-3 Pa.s = 1 cPo
Air : 1.85 10-5 Pa.s
d
dt
rv dV= - rv (v.n) dS + rg dV + -pn dS + .n dS v
V S V S S
Variation de QDM QDM transportée Poids Pression Frottement
du fluide par le fluide visqueux
dans le volume V rentrant - sortant
Equations locales
Objectif : remplacer le bilan sur un volume V
par des relations différentielles valables en chaque point du fluide
Moyens :
• théorèmes
S V
• passage à la limite V 0
Intérêt :
• calcul analytique ou numérique de solutions d’écoulement
Les équations locales
Masse divv 0 masse volumique
t p pression
v
QDM
t
divv v g grad p div v
u
v
énergie interne
vitesse
div u v /2v g.v divpv div .v
u v 2 /2
Energie
t
2
v
Système complet ? 1 équation vectorielle 1 inconnue vectorielle v
2 équations scalaires 3 inconnues scalaires p u
+ 2 équations scalaires + 1 inconnue scalaire T
Il manque une équation d’état : u p,T p,T
Quelques équations d’état
p
Gaz parfait : M , u c vT (compresseurs, turbines à gaz)
RT
p
GP isotherme : C te, u C te (rare)
BAROTROPES
Equation de l’énergie
découplée de M et QDM
p M p (acoustique, ondes de chocs,
GP isentropique :
C , u
te
v v
divv v s’écrit aussi v. v
t t
v
ou encore grad v /2 rot v v
2
t
= a accélération du fluide
V = vS débit volumique
Equation locale div v 0 (noté aussi Q)
Validité fluide incompressible
Correct si : v c Ma << 1 Ma = nombre de Mach
p
c vitesse du son dans le fluide c
2
déduite de l’équation d’état
s
R
Exemple pour un gaz parfait: c T = 340 m/S à 298 K
M
• du caractère gazeux ou liquide
Validité indépendante
• Inutilisable si Ma > 0,3
• Inutilisable pour rendre compte de certains phénomènes (acoustique, chocs)
• En pratique presque toujours valable dans les liquides
Modèle de fluide parfait
Permet de négliger les frottements visqueux
• mouvement non dissipatif
• conservation de l’énergie mécanique
• pas d’adhérence aux parois solides
• pas de création de « rotationnel »
• ouvre de nombreuses simplifications mathématiques
Validité ?
Nombre de Reynolds
Forces d’inertie du fluide
Conservation QDM =
Forces visqueuses
Energie cinétique du fluide
=
Energie dissipée par frottement
LV
Re Temps de transport de QDM par diffusion
=
Temps de transport de QDM par convection
rv (v.n) dS
A retenir ! =
S
.n dS
v
S
Classification des écoulements
Re 1
Ecoulement Re 1 Re 1
rampant Ecoulement Ecoulement
ou « de Stokes » laminaire turbulent
Re
Effets visqueux 1 100 - 1000
Filets fluides Mouvement
sensibles dans tout
parallèles désordonné
l’écoulement
≠ fluide parfait !
Ecoulement rampant (ou de Stokes)
• Re << 1 (inertie négligeable devant frottements visqueux)
• Effets visqueux sensibles dans tout l’écoulement
• Equations linéaires => plusieurs solutions analytiques pratiques
(suspensions, milieux poreux)
• Réversible
Ecoulement rampant
Re = 1,5
Ecoulement laminaire
Re = 26
Ecoulement laminaire
Transition laminaire-turbulent
C’est Reynolds Expérience de Reynolds
Transition laminaire-turbulent
Re = 200
Ecoulement turbulent
Re = 8000
Turbulence
Déstabilisation de l’écoulement
Ecoulement moyen + fluctuations de vitesse
Fluctuations isotropes au coeur de l’écoulement
Tourbillons d’échelles variées
Transfert d’énergie des grandes échelles vers les petites
La plus petite échelle (dite de « Kolmogorov ») dissipe l’énergie
Presque tous les écoulements industriels
Les transferts massiques / thermiques sont plus efficaces
Il existe des modèles numériques (k-e) utiles pour l’ingénieur
ALORS QUE
• échelle de l’homme
• équations de la mécanique classique !
Turbulence
xU 0
Re
Ecoulement
U0
U0 fluide parfait
x x
Couche limite x
xU 0 Re x
x Plaque solide
• Dissipation visqueuse : seulement dans la couche limite
• Vitesse fluide parfait : seulement dansla couche limite
Fluide parfait utilisable Même conclusion si
• si on « néglige » la couche limite couche limite turbulente
• si on ne s’intéresse pas à la force de frottement
Couches limites et sillages
Ecoulements interne
Ecoulement laminaire Ecoulement turbulent
• Ecoulements externes :
• Ecoulements en conduite :
Equations locales :
Masse div v 0
v
QDM 0 grad v /2 rot v v 0g grad p
2
t
• parois solides
• interface avec autre fluide
• entrée d’un écoulement (typiquement d’un tuyau)
• sortie d’un écoulement (idem)
• infiniment loin en amont d’un obstacle
Conditions aux limites
• Paroi solide : normalement v = 0
ATTENTION : en fluide parfait, glissement autorisé
on impose seulement : v.n = 0
n
v
V0
Loi de Bernoulli
Ligne de courant : v // dM => (rot v v) . dM = (v dM) . rot v = 0
v 2
v
M
1 dM v v
v
On suppose régime permanent => 0
t
On projette la conservation QDM sur la ligne de courant
Masse