Les Prix de Transfert

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Les prix de transfert

Par N.FRIAA
Chef de l’unité du contrôle national et
des enquêtes fiscales

DGI Tunisie 1
Définition des prix de transfert

 Les prix de transfert sont les prix


• auxquels une entreprise transfère des biens corporels,
des actifs incorporels ou rend des services
• à des entreprises associées résidentes ou établies dans
des états différents.

 Les prix de transfert supposent donc des transactions intra-


groupe et le passage d’une frontière.

OCDE 2
Notion d’entreprises associées

 Deux entreprises sont associées si:

• l’une participe directement ou indirectement à la


direction, au contrôle ou au capital de l’autre, ou si,

• les mêmes personnes participent directement ou


indirectement à la direction, au contrôle ou au capital
des deux entreprises.

OCDE 3
Définition des prix de transfert

 Cette situation pose-t-elle un problème de prix de transfert?


 Quels sont les risques pour les entreprises et les pouvoirs publics?

Fabricant Distributeur
grossiste

Distributeur
détaillant

Consommateurs
OCDE 4
Les enjeux liés au contrôle des opérations
transfrontalières

OCDE 5
Structure des groupes multinationaux

 Les groupes multinationaux sont constitués d’entités


imposables distinctes rattachées les unes aux autres par des
liens d’actionnariat.
Société mère et sièges
Holding Finance Holding propriété
intermédiaire et Assurance intellectuelle
• Fabricants
• Distributeurs
• R&D

OCDE 6
 Les structures d’entreprises évoluent d’un modèle
économique traditionnel vers un modèle centralisé.
 Les groupes multinationaux évoluent donc
• d’une organisation des entreprises autour de pays
ou de zones géographiques avec leurs propres
fonctions,
• vers une organisation à un niveau mondial ou
régional avec des fonctions exercées pour des
marchés mondiaux plutôt que des marchés
nationaux.

OCDE 7
Les fonctions d’un groupe

 Les groupes ont tendance à évoluer ces dernières décennies


vers un modèle d’entreprise plus centralisé, avec une
organisation mondiale ou régionale concernant:
• Stratégie et administration
• Produits et marques
• Clients
• Fabrication
• Réseaux de ventes et de distribution
• Fonctions – telles que l’approvisionnement
 Ce modèle d’organisation donne l’occasion aux groupes
multinationaux de prévoir dans quelle entreprise – et donc
dans quel pays – ils réalisent leurs bénéfices.

OCDE 8
Modèle d’entreprise traditionnel – Décentralisé

 Dans le modèle traditionnel les entreprises sont organisées


autour de pays ou des zones géographiques avec leurs propres:
• clients et fournisseurs
• équipements de production
• réseau de ventes et de distribution
• installations de R&D
• marques et produits
• Administration.

OCDE 9
Modèle d’entreprise traditionnel

Pays 1 Pays 3
Ventes Ventes

Clients et Fabrication Fabrication


Clients et
fournisseurs fournisseurs
Distribution Distribution
locaux locaux
ORGANISATION ORGANISATION
ET OPERATIONS ET OPERATIONS

Sièges: coordination
des activities

Pays 2 Pays 4

Ventes Ventes

Fabrication Fabrication
Clients et Clients et
fournisseurs Distribution Distribution fournisseurs
locaux locaux
ORGANISATION ORGANISATION
ET OPERATIONS ET OPERATIONS

OCDE 10
Modèle d’entreprise centralisé

 Dans le modèle d’entreprise centralisé les activités de l’entreprise


sont exercées à un niveau mondial ou régional avec:
• des marques internationales
• des biens mondiaux
• des fabricants produisant pour un marché mondial plutôt
que national
• des ventes internationales et des réseaux de
commercialisation – avec des clients mondiaux
• propriété intellectuelle centralement détenue
• une chaîne d’approvisionnement gérée de façon centrale.

OCDE 11
Illustration: modèle d’entreprise mondial

Factures / Paiements

Fournisseurs Commettant pour une


zone géographique Centre de partage
(régime fiscal favorable): des services
Matière prise de décision
Comptabilité et facturation
première au nom du commettant
Organisation de
la fabrication
Commissionaires en
Sous-traitants Plateforme de marketing
distribution Centre
-stockage Traitement des d’appel
commandes
Produits finis

Flux physiques
Clients
Flux juridiques Produits finis
locaux
Systèmes d’information

OCDE 12
Les avantages du modèle d’entreprise centralisé

 Le modèle d’entreprise centralisé


• augmente l’efficacité de l’entreprise au sein d’une
économie mondialisée.
• mais donne aussi davantage de champs aux groupes
multinationaux pour planifier où ils réalisent leurs
bénéfices
» à travers les mécanismes de surfacturation, de
sous-facturation ou la facturation de charges
fictives
» entre entités imposables et entités non
imposables ou imposable à des taux plus
avantageux au sein du groupe.
OCDE 13
Principes applicables en matière de prix de transfert

 A fin de faire face à la fraude et à l’évasion fiscales, les pays


de l’OCDE ont développé

• des  principes applicables en matière de prix de


transfert

• à l’intention des entreprises multinationales et des


administrations fiscales ,

• qui ont pour but de fixer les prix de pleine concurrence.

OCDE 14
Principes applicables en matière de prix de transfert

 Les principes définis par l’OCDE en matière de prix de


transfert ont défini:
• le principe de pleine concurrence,
• les méthodes de fixation des prix de transfert
• l’analyse de comparabilité
• les services intra-groupe
• les procédures de règlement des différends entre le
contribuable et l’administration fiscale et entre
administrations fiscales d’états différents , à travers
l’article 9 du modèle de la convention fiscale.

OCDE 15
Le principe de pleine concurrence

OCDE 16
Le principe de pleine concurrence

 Le principe de pleine concurrence signifie que


• le prix pratiqué entre des entreprises dépendantes doit
être le même
• que celui qui aurait été pratiqué sur le marché entre
deux entreprises indépendantes.

 A fin d’éviter tout risque fiscal, l’entreprise doit s’assurer que


ses prix de transfert ne s’écartent pas du prix de pleine
concurrence.

OCDE 17
Interprétation et justification

 Le principe de pleine concurrence traite les membres d’un


groupe multinational comme des entités distinctes.

 Les entreprises et les entreprises indépendantes sont traitées de


manière uniforme.

 Le principe de pleine concurrence fonctionne dans la pratique,


en particulier pour des transactions claires et comparables.
Exemple: produits

OCDE 18
Interprétation et justification

 Les transactions entre entreprises associées ne doivent pas


différer de celles qui seraient convenues entre des entreprises
indépendantes.

 Approche de l’entité distincte selon laquelle les entreprises


associées sont traitées comme des entités distinctes et non
comme des sous-ensembles indissociables d’une seule
entreprise unifiée.

 Application transaction par transaction afin de se rapprocher le


plus possible de la juste valeur du marché

OCDE 19
Question?

La fixation des prix de transfert est-elle une science exacte


compte tenu des règles très précises définies dans ce domaine ?

Oui

Non

OCDE 20
Les méthodes de détermination des prix de
transfert

OCDE 21
Les méthodes de détermination des prix de transfert

 Les méthodes de détermination des prix de transfert


préconisées par le modèle de convention de l’OCDE sont au
nombre de cinq et se devisent en deux grandes catégories:

• Les méthodes traditionnelles fondées sur les


transactions, et

• Les méthodes transactionnelles fondées sur les


bénéfices.
 

OCDE 22
Les méthodes de détermination des prix de transfert

 Les méthodes traditionnelles:


• méthode directe I prix comparable sur le marché libre ;
• méthode du prix de revente
• méthode du prix de revient majoré.

 Les méthodes transactionnelles:


• méthode de la marge nette.
• méthode du partage des bénéfices

 La méthode selectionnée doit être la méthode la plus appropriées

OCDE 23
Les méthodes traditionnelles

 Les méthodes traditionnelles sont :

• la méthode directe ou méthode du prix comparable sur le


marché libre  ;

• la méthode du prix de revente

• la méthode du prix de revient majoré.

OCDE 24
La méthode directe ou méthode du prix comparable sur
le marché libre

 Il s’agit de la méthode découlant naturellement du principe de


pleine concurrence.

 Cette méthode consiste à comparer

• le prix de transfert appliqué entre les entreprises liée

• au prix du bien ou du service appliqué entre un


acheteur et un vendeur indépendants.
 
OCDE 25
Exemple de comparable interne

Dans l’hypothèse où les conditions d’exploitation sont identiques, le prix de


transfert du produit fini qui doit être appliqué entre le producteur français et le
distributeur britannique, appartenant au même groupe A, est de 400 €.
OCDE 26
Exemple de comparable externe

Pays A Pays B
Transaction
contrôlée

producteur Distributeur

Transaction
non contrôlée

producteur Distributeur

OCDE 27
La méthode directe ou méthode du prix comparable sur
le marché libre

La méthode du prix comparable sur le marché libre est la plus


simple des méthodes.

Cette méthode suppose une comparaison directe avec une


transaction sur le marché libre réalisée dans des circonstances
comparables.

Cette méthode constitue le «moyen le plus direct et le plus fiable


pour mettre en œuvre le principe de pleine concurrence »

OCDE 28
La méthode directe ou méthode du prix comparable sur
le marché libre

Cette méthode est particulièrement adaptée aux entreprises qui


commercialisent des marchandises couramment vendues sur le marché.
En revanche, elle est inadaptée aux transactions portant sur des
produits très élaborés ou des biens incorporels (savoir-faire, brevets).
Elle suppose qu’il n’existe pas de différence entre les transactions
comparées et les entreprises effectuant ces transactions:
• différence de localisation géographique des marchés,

• de conditions de transport,

• de délai de règlement,

• droits de douane….

OCDE 29
La méthode directe ou méthode du prix comparable sur le
marché libre

 La méthode directe est particulièrement adaptée aux


entreprises

• qui commercialisent des marchandises couramment


vendues sur le marché

• de manière à définir facilement le prix sur le marché.

 En revanche, elle est inadaptée aux transactions portant sur des


produits très élaborés ou des biens incorporels.

OCDE 30
La méthode du prix de revente

 La méthode du prix de revente consiste à connaitre:


• le prix auquel un produit acheté à une entreprise liée ( le
producteur) est revendu à un client indépendant ( le prix
de revente)
• pour ensuite y soustraire une marge brute ( la marge sur
prix de revente) permettant à la société liée qui revend
au client indépendant ( le distributeur)
– de couvrir ses frais de vente et de distribution
– et de se voir attribuée un bénéfice tenant compte
des fonctions réalisées et des risques assumés.

OCDE 31
La méthode du prix de revente

 La méthode du prix de revente consiste donc à :


• retenir le prix de vente final à un client indépendant ;
• déterminer la marge brute de pleine concurrence à
attribuer à la société de distribution liée ( déterminée
d’après des comparables internes et/ou externes) ;
• soustraire du prix de vente final au client indépendant
cette marge brute de pleine concurrence
• afin d’obtenir le prix de transfert qui doit être appliqué
pour la vente du produit du producteur au distributeur
appartenant à un même groupe.

OCDE 32
La méthode du prix de revente
Partie testée

Prix de Prix de revente


transfert au tiers Tiers
Fabricant Distributeur
client
Groupe
multinational
Prix de revente au tiers
-Marge brute
Prix de transfert

• Regarder le bénéfice brut relatif aux ventes.


• Calculer la marge brute distributeur/revendeur.

OCDE 33
La méthode du prix de revente

OCDE 34
La méthode du prix de revente

 Ce prix de 200 € est un prix de marché ou de pleine


concurrence car
• il s’agit du prix de vente au consommateur final,
• tiers indépendant par rapport à l’entreprise qui
commercialise le produit.

 Dans l’hypothèse où la marge du distributeur par produit est


de 30 €, le prix de pleine concurrence entre le producteur et le
distributeur est de 170 €.

 C’est donc ce prix de vente que devra appliquer le producteur.

OCDE 35
La méthode du prix de revente

 La méthode du prix de revente suppose des transactions et des structures


de coûts similaires entre les entreprises comparées.

 Elle est particulièrement adaptée pour les opérations de commercialisation,


lorsque le distributeur n’est pas l’entrepreneur principal.

 Elle suppose la comparaison des fonctions exercées, des risques encourus


et des produits vendus identiques ou comparable.

 Si les fonctions et les risques sont comparables, des différences entre les
produits vendus peuvent être acceptées.

OCDE 36
La méthode du prix de revient majoré

 Cette méthode consiste à


• déterminer le coût de revient du bien ou du service
vendu ou fourni à une entreprise liée
• et d’y ajouter une marge bénéficiaire de pleine
concurrence obtenue en utilisant un comparable interne
ou externe à l’entreprise.

 Le prix obtenu est considéré comme le prix de pleine


concurrence qui doit être pratiqué pour la transaction entre les
deux entreprises liées.

OCDE 37
La méthode du prix de revient majoré

 La méthode du prix de revient majoré nécessite donc:

• la détermination des coûts directs et indirects de


production;

• la détermination des autres charges d’exploitation ;

• la détermination des la marge de pleine concurrence à


attribuer à la société de production liée, ( à déterminer
d’après des comparables internes ou externes).

OCDE 38
La méthode du prix de revient majoré

OCDE 39
La méthode du prix de revient majoré

Partie testée Groupe


multinational
TIERS
Fabricant Prix de Distributeur
Fournisseur
transfert

Coûts de pleine Prix de


Marge brute =
concurrence transfert

• Regarder le bénéfice brut relatif au coût des biens vendus.


• Calculer la marge brute pour le fabricant.

OCDE 40
La méthode du prix de revient majoré

 La méthode du prix de revient majoré est particulièrement


adaptée:
• aux prestataires de services et aux sous-traitants qui ont
des fonctions et des risques réduits.
• aux opérations de vente des produits semi-finis entre les
entreprises liées.

 L’absence de transaction avec un tiers ne permet pas d’utiliser


la méthode du prix de revente et favorise le recours à la
méthode du prix de revient majoré.

OCDE 41
Les méthode transactionnelles

 Les méthodes traditionnelles fondées sur une comparaison


avec des transactions de pleine concurrence sont les plus
fiables.
 Les méthodes transactionnelles consistent à
• comparer les bénéfices de transactions entre entreprises
associées
• avec les bénéfices réalisés au titre des transactions
comparables entre des entreprises indépendantes.
 Les méthodes transactionnelles de bénéfices peuvent être
appliquées lorsque les données relatives à la transaction
analysée ne sont pas disponibles ou d’une qualité insuffisante.

OCDE 42
Les méthode transactionnelles

 Les méthodes transactionnelles comprennent:

• La méthode de la marge nette.

• La méthode du partage des bénéfices

OCDE 43
La méthode transactionnelle de la marge nette

 La méthode transactionnelle de la marge nette consiste

• à déterminer la marge bénéficiaire nette que réalise une


entreprise dans le cadre d’une transaction intragroupe

• et à la comparer à celle qu’une entreprise indépendante


réaliserait pour une transaction comparable.

OCDE 44
La méthode transactionnelle de la marge nette

 Examine la marge nette relative à une base appropriée que le


contribuable réalise sur une transaction intra-groupe.

 Marge nette calculée après les charges d’exploitation (excepté


les éléments exceptionnels, intérêts et taxes).

 Cette méthode doit être appliquée de façon cohérente avec les


méthodes du prix de revente/du coût majoré.

OCDE 45
La méthode transactionnelle de la marge nette

 La méthode transactionnelle de la marge nette consiste à


• déterminer à partir des données appropriées (exemple: charges
d’exploitation, chiffre d’affaires, valeur des actifs….)
• la marge nette que réalise une entreprise dans le cadre d’une
transaction intragroupe, et
• la comparer à celle que réaliserait une entreprise indépendante pour
une transaction comparable.
 Il s’agit de raisonner en ratio marge nette ( par exemple: ratio
de bénéfice nette par rapport au chiffre d’affaires, de
rendement effectif ou d’autres indicateurs de bénéfice net.) et
non de prix.

OCDE 46
La méthode transactionnelle de la marge nette

OCDE 47
La méthode transactionnelle de la marge nette

 La méthode transactionnelle de la marge nette , fondée sur une


comparaison de marges nettes, s’applique à tous les biens corporels ainsi
qu’aux prestations de services.

 Lorsque une entreprise réalise


• un ratio de marge nette
• comparable à celui des entreprises indépendantes qui réalisent une
transaction comparable,
• ses prix de transfert sont considérés des prix de pleines
concurrence.

OCDE 48
La méthode du partage des bénéfices

 La méthode du partage des bénéfices consiste à


• déterminer le résultat consolidé du groupe sur
l’ensemble des opérations
• impliquant différentes entreprises liées
• pour le partager ensuite entre ces mêmes entreprise, en
fonction de critères pertinents,
• afin d’obtenir une allocation de bénéfices comparable à
celle qui aurait été obtenue dans une situation de pleine
concurrence,
• compte tenu du contexte considéré, des fonctions
exercées, des risques supportés,…

OCDE 49
La méthode du partage des bénéfices

OCDE 50
La méthode du partage des bénéfices

 2 types de méthodes de partage des bénéfices:


• Analyse des contributions:
 calculer les bénéfices nets combinés +
 fixer un pourcentage de partage des profits.

• Analyse résiduelle:
 calculer les bénéfices combinés d’entreprises associées +
 utiliser d’autres méthodes pour attribuer une rémunération à
chaque fonction (standard) de chaque société et
 diviser les bénéfices résiduels d’après l’analyse des contributions.

OCDE 51
La méthode du partage des bénéfices

 La méthode du partage des bénéfices est particulièrement adaptée


lorsque

• les projets ou les activités au sein du groupe sont tellement


communs et imbriqués

• qu’il n’est pas possible de déterminer et/ou de justifier une


valorisation pour chaque opération

• (ex : construction et assemblage par plusieurs entreprises liées


d’un même produit, vendu ensuite à un client indépendant).

OCDE 52
La méthode du partage des bénéfices

 Le recours à la méthode du partage des bénéfices est


également possible lorsque:

• les méthodes traditionnelles ne peuvent être utilisées


faute de comparable indépendants pertinents

• les deux entreprises liées mettent en œuvre des actifs


incorporels signifiants qui rendent difficile l’application
des méthodes traditionnelles.

OCDE 53
La méthode du partage des bénéfices

 En pratique, la méthode du partage des bénéfices suppose


d’appliquer préalablement les méthodes traditionnelles
• pour rémunérer les fonctions élémentaires ou “de
routine” de chacune des entreprises (dans l’exemple
précédent, les fonctions de production et de
distribution)
• et ensuite de répartir le bénéfice résiduel selon une clé
de répartition appropriée.
 Cette méthode ne doit être utilisée qu’en dernier recours, ce
qui suppose d’avoir démontré que les autres méthodes ne sont
pas pertinentes.

OCDE 54
Les critères de la sélection de la méthode

 La méthode la plus appropriée est déterminée au vu:

• des forces et faiblesses respectifs de chaque méthode de


détermination des prix de transfert

• de la nature et de l’analyse fonctionnelle de la transaction


intra-groupe

• de la disponibilité d’informations fiables

• du degré de comparabilité avec des transactions indépendantes

OCDE 55
Les critères de la sélection de la méthode

 Au sein des méthodes OCDE et si elles sont applicables avec


un degré de fiabilité identique :
• la méthode du prix comparable sur le marché libre est
préférée à toute autre ;
• les méthodes traditionnelles fondées sur les transactions
sont préférées aux méthodes transactionnelles fondées
sur les bénéfices.
 Les méthodes non fondées sur les principes OCDE peuvent
être utilisées lorsque les méthodes OCDE ne sont pas
appropriées aux circonstances de l’espèce.

OCDE 56
Questions et discussion

OCDE 57
L’analyse de comparabilité

OCDE 58
Les critères de comparabilité

 L’administration fiscale ou l’entreprise qui envisage adopter


une politique en matière des prix de transfert basée sur le
principe de pleine concurrence doit:
• rechercher de “comparables raisonnablement fiables”:
• comparer les conditions entre transactions intra-groupe
et transactions sur le marché libre : voir les comparables
internes et externes.
• essayer d’obtenir un comparable réellement comparable
ou identique.
• sachant qu’en pratique le plus souvent, il y a des
différences.

OCDE 59
Les critères de comparabilité

 Si des différences significatives apparaissent, alors il n’y a pas


de comparabilité,

 Les petites différences peuvent faire l’objet


• d’ajustements pour rendre les transactions comparables
• à condition que ces ajustements permettent d’accroitre
la fiabilité des résultats.

OCDE 60
Analyse de comparabilité: comparable interne

• ABC Allemagne
• (Distributeur)

• ABC
S.A.
• (Fabrican
XYZ Mexico
•• XYZ Mexico
t)
•• (Distributeur
(Distributeur
indépendant
indépendant
OCDE
)) 61
Analyse de comparabilité: comparable externe

• Transactio
• ABC S.A. n • ABC
• (Fabricant) Allemagne
• contrôlée
• (Distributeur
)

• Transaction
• Independe • non • XYZ
nt S.A. contrôlée Mexico
• (Fabricant OCDE • (Distributeur 62
Les facteurs déterminant la comparabilité

 Caractéristiques des biens ou services:


• Ex: le transfert d’une marque n’est pas comparable à la vente de clous.
 Analyse fonctionnelle:
• Fonctions exercées; actifs utilisés; risques assumés.
 Clauses contractuelles:
• Comment les risques, avantages et responsabilités sont répartis.
• Analyser les termes, écrits ou oraux, explicites ou implicites.
• Lorsque les vrais termes diffèrent des termes écrits: alors analyse
complémentaire.
 Situations économiques:
• Géographie; Taille du marché; Concurrence; Substituts.
 Stratégies des entreprises:
• Ex: pénétration du marché; innovation; diversification/ spécialisation.

OCDE 63
Analyse fonctionnelle

OCDE 64
Analyse fonctionnelle

 Identifier et comparer les fonctions économiquement significatives


(en prenant en compte les actifs utilisés) et qu’elle société les exerce.
 Rechercher les risques assumés par chaque entité

 Les risques sont affectés par les fonctions exercées (exemple: si le


distributeur agit à son compte ou simplement en tant qu’agent).
 Evaluer les fonctions d’après leur importance économique (en prenant
en compte les actifs utilisés et les risques assumés.
 L’acceptation d’un risque doit être compensée par un accroissement
du rendement escompté.
 Vérifier si les risques assumés concordent avec la substance
économique et la capacité à contrôler et gérer le risque en pratique.

OCDE 65
Analyse fonctionnelle

OCDE 66
Analyse fonctionnelle

OCDE 67
Analyse fonctionnelle

OCDE 68
Processus-type en 9 étapes

1- Détermination des années concernées.


2- Analyse d’ensemble des circonstances du contribuable.
3- Compréhension de la ou des transaction(s) contrôlée(s)
examinée(s) en s’appuyant notamment
 sur une analyse fonctionnelle, afin de choisir la partie
testée
 la méthode des prix de transfert la plus appropriée compte
tenu des circonstances de l’espèce,
 l’indicateur financier à tester (dans le cas d’une méthode
transactionnelle de bénéfices),
 et d’identifier les facteurs de comparabilité importants à
prendre en compte.

OCDE 69
4- Examen des comparables internes existants, le cas échéant

5- Identification des sources disponibles d’informations sur des


comparables externes dans le cas où de tels comparables sont
nécessaires, et appréciation de leur fiabilité.

6- Sélection de la méthode la plus appropriée et, en fonction de


celle-ci, détermination de l’indicateur financier à utiliser (par
exemple, détermination de l’indicateur du bénéfice net dans
le cas d’une méthode transactionnelle de la marge nette).

OCDE 70
7-Identification de comparables potentiels : détermination des
caractéristiques fondamentales qui doivent être satisfaites
par toute transaction sur le marché libre pour qu’elle puisse
être considérée comme potentiellement comparable, sur la
base des facteurs pertinents identifiés à l’étape 3.

8-Le cas échéant, détermination et réalisation des ajustements


de comparabilité.

9-Interprétation et utilisation des données recueillies et


détermination de la rémunération de pleine concurrence.

OCDE 71
Questions ?

OCDE 72
Les prix de transfert des Services
Intra-groupe

OCDE 73
Types de services Intra-groupe

Les entreprises multinationales fournissent très souvent aux


membres du groupe un large éventail de services notamment d’ordre
administratif, technique, financier ou commercial.

Des services de gestion, de coordination et de contrôle sont


également fournis à l’ensemble des membres du groupe.

Ces services peuvent être fournis par:


• La société mère du groupe
• Un membre du groupe
• Un centre de services du groupe

OCDE 74
Types de services Intra-groupe

Planification Assistance pour la production, les


achats et la distribution

Coordination Marketing
Contrôle budgétaire Recrutement
Conseil financier Formation
Comptabilité Protection des incorporels
Audit Recherche-développement
Services juridiques Contrôle qualité
Affacturage Eudes de marché
Services financiers Services informatiques

OCDE 75
Type de services intra-groupe

 Les services intra-groupe incluent:

• des services généralement exécutés en interne (ex:


contrôle financier, conseil financier, formation du
personnel);

• des services qui peuvent être externalisés à des


entreprises indépendantes (ex: services juridiques et
comptables).

OCDE 76
Dispositifs type de services intra-groupe

 Contrat de services conclu avec la société mère du groupe.

 Contrat de services conclu avec un centre de services du


groupe.

 Accord de répartition des coûts.

OCDE 77
Services assurés par la société mère

Les services sont fournis par la société mère


• souvent sur la base d’un recouvrement des coûts,
• c’est-à-dire sans aboutir à des bénéfices.

Exemples:
•Financement du groupe
•Fiscalité du groupe
•Service juridique

OCDE 78
Services supportés par la société mère

Société mère
(Hold SA)

Filiale A Filiale B Filiale C

Fourniture de services
Frais de gestion

OCDE 79
Contrat de services conclu avec un centre de services du
groupe

Les services sont fournis par une société de services dans le


groupe
• généralement refacturés avec une marge, selon la
méthode du coût majoré,

Exemples :
• Support informatique
• Technique
• Financier et Trésorerie

OCDE 80
Services centralisés

Société mère (Hold


SA)

Société de services
du groupe

Filiale A Filiale B Filiale C

Fourniture de services
Frais de gestion
OCDE 81
Accords de répartition des coûts

Financement conjoint ou partage des coûts et risques en vue


d’obtenir un service.
Exemples :
• Mise en commun des ressources pour l’acquisition de
services de gestion centralisés.
• Lancement de campagnes de publicité communes à
tous les marchés des participants.

OCDE 82
Accords de répartition des coûts

Centre de
Services
Sociétés
du groupe

 Toutes apportent un financement


Peut être
(financent les services)
 Un prestataire de services,
 Toutes partagent les coûts et les
ou
risques d’échec  Un ou plusieurs des membres
 Peut inclure le développement de participant à l’ARC.
services à haute valeur

OCDE 83
Deux questions

 Un service intra-groupe a-t’il été exercé au profit d’un


membre du groupe multinational par un autre membre de
ce groupe ?

 Le service fourni présente-t-il pour l’autre membre du


groupe un intérêt économique ou commercial renforçant sa
position commerciale (épreuve d’avantage) ?

 Si oui, quel est le prix de pleine concurrence pour ces


services ?

OCDE 84
Identification des services intra-groupe

 L’activité exercée par un membre du groupe a-t’elle conféré un


intérêt économique ou commercial à un autre membre du groupe ?
 Dans des circonstances comparables, une entreprise indépendante
serait-elle disposée à payer pour cette activité dans des conditions
de pleine concurrence ?
 Si non, le service intra-groupe n’est pas considéré comme
conforme au principe de pleine concurrence
 Test reposant sur les circonstances de l’espèce:
– Parfois simple:
• Réparation de machines
– Parfois complexe:
• Activités pour l’ensemble du groupe

OCDE 85
Exclusion de certains coûts des Services Intra - Groupe

Activités des actionnaires:


• Coûts se rattachant à la structure de la société mère:
assemblée générale,
nouvelles actions dans la société mère,
coût des réunions du Conseil d’administration.

• Coûts relatifs aux obligations en matière de


présentation des comptes et de rapport d’activité.

• Coûts relatifs à la mobilisation des ressources pour


l’acquisition de participations.

OCDE 86
Exclusion de certain coûts des Services Intra - Groupe

Duplication de services:
• double emploi avec une activité de service exercée en
interne ou externalisée à un tiers.
Association passive:
• une entreprise associée ne bénéficie pas d’un service
intra-groupe
 lorsqu’elle obtient des avantages accessoires qui sont
uniquement imputables au fait qu’elle fait partie d’un
groupe
 et non de l’exercice d’une activité spécifique
( ex: attribution d’une meilleure côte de crédit du seul fait
de l’affiliation au groupe) .
OCDE 87
Paiement effectif non déterminant

 L’existence d’un paiement effectif est utile, mais n’est pas


une preuve.

 L’inscription “frais de gestion” n’est pas à première vue


une preuve de l’existence de services de gestion.

 L’absence de paiement ne signifie pas nécessairement


qu’aucun service n’a été rendu.

OCDE 88
Détermination du prix de pleine concurrence pour le
service

 Méthode de la facturation directe

 Méthode de la facturation indirecte

OCDE 89
La méthode de la facturation directe

 Permet de fournir un prix comparable sur le


marché libre si les mêmes services sont fournis à
des tiers.
 Les membres du groupe sont facturés pour
certains services  très pratique pour les
administrations fiscales.
 Mais difficile à appliquer en pratique

OCDE 90
Exemples – Facturation directe

 R&D réalisée par le département central de R&D pour une


société spécifique ou un client.

 Commercialisation réalisée par le département central


destiné à un marché ou une région spécifiques.

 Contrefaçon de la marque sur un marché spécifique traitée


par le département juridique.

OCDE 91
La méthode de la facturation indirecte

 Doit être en lien avec le bénéfice raisonnablement


prévisible, sensible aux réalités commerciales, et avoir des
garanties contre les abus.

 Utilisée lorsque la proportion de valeur des services rendus à


chaque entité ne peut pas être exactement quantifiée.

 Peut utiliser des facteurs tels que le chiffre d’affaires, le


nombre d’employés, etc., comme clé de répartition lorsque
cela est nécessaire.

OCDE 92
Facturation indirecte - clé de répartition
Services Clé de répartition

Centre d’achat de matières premières Coût des biens (seulement fabricants)

Centre de R&D Par unité / ventes escomptées


(seulement fabricants)
Planification stratégique en matière de Coût des biens pour chaque type de produits
produit
Financement, comptabilité Ventes, total bilan
Ressources humaines (RH) Nombre d’employés
Commercialisation Ventes externes (seulement distributeurs)
Informatique Nombre d’utilisateurs d’informatique
Charges locatives Mètres carrés

La méthode de la facturation indirecte peut nécessiter des ajustements afin de


parvenir à un prix de pleine concurrence. La combinaison de plusieurs clés de
répartition peut être utile.

OCDE 93
Le prix de pleine concurrence

 Tenir compte des perspectives à la fois du prestataire et du


destinataire du service.

 Prestataire
• Combien le service coûte-t-il ?

 Bénéficiaire
• Combien le service vaut-il ?
• Combien cela coûte-t-il de fournir le service en interne ?
• Combien un prestataire de service externe facturerait-t-il ?

OCDE 94
Marge (de bénéfice) sur coûts

 En principe, avec marge (comparaison avec des entreprises


indépendantes).
 Dans certains cas, pas de marge :
• les coûts sont en proportion avec les bénéfices
escomptés dans la société (agent: faible
profitabilité – faibles coûts),
• les coûts sont déjà équivalents au prix de
marché,
• raisons stratégiques,
• charges administratives excessives.

OCDE 95
Le prix de pleine concurrence

 Le prix comparable sur le marché libre est utilisé lorsqu’un


service comparable existe.

 La méthode du coût majoré (ou méthode transactionnelle de


la marge nette fondée sur les coûts) est utilisée lorsque la
nature des activités, les actifs et les risques sont
comparables.

 Également : combinaison de méthodes, ou méthode du


partage des bénéfices (ex: services de haute valeur rendu
par deux ou plusieurs membres du groupe).

OCDE 96
Questionnaire
Activité Service Pas de Service
Administration R&D
Gestion des intérêts et risques de change
Émission d’actions de la société mère
Protection propriété intellectuelle
Levée de fonds pour des nouvelles acquisitions

Conseil financier
Suivi de la trésorerie
Tenue d’entretiens avec les candidats au poste de
directeur d’une filiale
Obtention d’une cote de crédit plus élevée du
fait de l’appartenance à un groupe multinational

OCDE 97
Questions et discussion

OCDE 98
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 Les règles qui régissent la charge de la preuve en matière


des prix de transfert sont différentes d’un pays à l’autre.

 Dans la plupart des pays membres de l’OCDE la charge


de la preuve incombe à l’administration fiscale aussi bien
au cours des procédures de vérification qu’au stade
contentieux fiscal.

OCDE 99
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 L’entreprise doit démontrer


• que ses prix de transfert sont conformes au principe de
pleine concurrence
• même si la charge de la preuve incombe à
l’administration fiscale.
 L’administration fiscale doit prouver
• que les prix de transfert adopté par le groupe ne sont pas
conformes au principe de pleine concurrence ,
• même si la charge de la preuve incombe au
contribuable, et

OCDE 100
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 Les mêmes règles s’appliquent

• dans le cas où il est établi que les prix des transactions, pratiqués
par l’entreprise avec des entreprises affiliées

• différent de ceux pratiqués avec ses autres clients ou de ceux


pratiqués par des entreprises indépendantes et exerçant une
activité similaire

• ou encore lorsqu’il est établi que des charges au titre


d’opérations non justifiées ont affecté le résultat fiscal .
 

OCDE 101
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 Dans le cas où l’administration fiscale


• établirait l’existence d’un transfert indirect de
bénéfices ,
• par la facturation de services fictifs ou par la
surfacturation des prix des biens ou des services,
• par rapport à ceux pratiqués sur le marché et dans des
conditions analogues,
• elle est en mesure de limiter la charge déductible au prix
normal, c'est-à-dire au « juste prix ».

OCDE 102
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 La détermination du prix normal pour les biens corporels ne


pose pas de problèmes particuliers pour les services du
contrôle fiscal qui peuvent recouvrir
• aux prix pratiqués, par l’entreprise vendeuse,
• aux clients indépendants, c’est-à-dire le prix de pleine
concurrence
• ou au cours mondial pour les matières premières par
exemple.
• en tenant compte de la similitude et la qualité du produit
comparable.

OCDE 103
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 Toutefois, le prix normal des services peut poser des


difficultés de détermination.

• en effet, le prix des services peut changer d’une


entreprise à un autre

• et le recours aux prix pratiqués par d’autres entreprises

• peut s’avérer dans certains cas inopérant.

OCDE 104
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 A titre d’exemple, une même étude technique ou assistance


technique

• peut être facturée différemment par deux entreprises

• du fait notamment que l’une utilise du matériel plus


sophistiqué, donc plus couteux, et emploie du personnel
plus qualifié

• bien qu’elle puisse mettre moins de temps pour la


réalisation du service commandé.

OCDE 105
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 Les pays de l’OCDE sont arrivés à la conclusion


• que s’il est possible de parvenir à un prix normal
approximatif
• pour certains services, telle que l’assistance technique
(gestion administrative, assistance juridique , fiscal
comptable…)
• et ce par la majoration du prix de revient des prestations
(frais de personnel…) d’une marge bénéficiaire
• ou encore par référence aux prix pratiqués par des
entreprises indépendantes fournissant les mêmes services.

OCDE 106
La charge de la preuve en matière des prix de transfert

 Les pays de l’OCDE sont également arrivés à la conclusion


• qu’il serait difficile, dans certains cas,
• de fixer un prix normal ou de pleine concurrence
• et d’apporter la preuve d’un transfert indirect de
bénéfices pour certains autres services immatériels ,
• telle que la cession ou la concession de l’usage, entre
sociétés du groupe, de brevets d’invention ou la
communication d’un savoir-faire…
• du fait de leur caractère secret et particulier.

OCDE 107
L’ajustement corrélatif

Lorsqu’ une entreprise résidente d’un Etat


• contrôle ou est contrôlée par une autre entreprise résidente d’un autre
Etat ou que les deux entreprises se trouvent sous un contrôle commun
• et l’lorsque le résultat fiscal de l’une d’entre elle est ajusté vers la
hausse dans l’un des deux Etats du fait que les prix pratiqués entre
elles ne sont pas ceux de pleine concurrence,
• l’autre Etat doit procéder aux ajustements nécessaires et ce par la
révision des bases d’imposition de la société résidente sur son
territoire, de façon à éliminer la double imposition sur les bénéfices
redressés par le premier Etat.

OCDE 108
Questions et discussion

OCDE 109
Expérience Tunisienne en matière des prix
de transfert

110
Dispositif sur les prix de transfert prévu par les
conventions fiscales de non double imposition
conclues par la Tunisie

111
Le droit à l’ajustement des bénéfices en cas de découverte de
transactions anormales entre entreprises associées

Lorsque deux entreprises associées sont, dans leurs relations


commerciales ou financières,
• liées par des conditions convenues ou imposées, qui
diffèrent de celles qui seraient convenues entre des
entreprises indépendantes,
• les bénéfices qui sans ces conditions auraient été réalisés
par l’une des entreprises mais n’ont pu l’être en fait à
cause de ces conditions,
• peuvent être inclus dans les bénéfices de cette entreprise
et imposé en conséquence.

112
Le droit à l’ajustement des bénéfices en cas de découverte de
transactions anormales entre entreprises associées

 Si par suite de relations spéciales existant entre le débiteur et le


créancier ou que l’un et l’autre entretiennent avec des tierces
personnes,
• le montant des redevances compte tenu de la prestation pour
laquelle elles sont attribuées,
• excède le montant normal dont seraient convenus le débiteur
et le créancier en l’absence des pareilles relations
• la partie excédentaire et imposable dans l’Etat contractant
d’où proviennent les redevances conformément à sa
législation interne.
 Ces dispositions s’appliquent également aux intérêts excédentaires.

113
La notion d’entreprises associées

Deux entreprises sont considérées entreprises associées lorsqu’ une


entreprise résidente d’un Etat

• participe directement ou indirectement à la direction, au


contrôle, ou au capital d’une entreprise résidente d’un autre
Etat

• ou que les mêmes personnes participent directement ou


indirectement à la direction, au contrôle, ou au capital d’une
entreprise d’un Etat contractant et d’une entreprise de l’autre
Etat contractant .

OCDE 114
Dispositif sur les prix de transfert prévu par
le droit interne

115
Apport de la loi de finances pour l’année 2010 en
matière des prix de transfert

 L’article 51 de la loi n° 2009-71 du 21 décembre


2009 portant loi de finances pour l’année 2010 a
prévu
• des mesures visant à rationaliser les transactions
entres les sociétés ayant des liens de
dépendance,
• et ce, en matière de détermination de leur
assiette imposable.

116
Apport de la loi de finances pour l’année 2010 en matière des
prix de transfert

 En vertu de l’article 51 de la LF pour l’année 2010, lorsqu’il


est prouvé par les services fiscaux
• l’existence de transactions commerciales ou financières
• entre une entreprise et d’autre entreprises ayant une
relation de dépendance,
• qui obéissent à des règles spécifiques de détermination
de leur valeur
• qui diffèrent de celles qui régissent les relations entre
des entreprise indépendantes,
• la minoration des bénéfices découlant de l’adoption des
ces règles différentes est réintégrée aux résultats de
ladite entreprise.
117
Apport de la loi de finances pour l’année 2010 en
matière des prix de transfert

 L’article 51 de la loi de finances pour l’année 2010,

• tout en consacrant les dispositions conventionnelles,

• a élargi le domaine d’application des mesures en


question aux entreprises étrangères

• résidentes de pays n’ayant pas conclu de conventions de


non double imposition avec la Tunisie.

118
Conditions d’application de la mesure

 Le redressement prévu par l’article 51 de la loi de finances


pour l’année 2010 est subordonné à la vérification des
conditions suivantes:
• l’existence d’un lien de dépendance;
• l’existence de transactions commerciales ou financières
qui obéissent à des règles spécifiques de détermination
de leur valeur qui diffèrent de celles qui régissent les
relations entre des entreprise indépendantes;
• que le transfert de bénéfices a entraîné une minoration
de l’impôt dû.

119
L’existence d’un lien de dépendance

 L’article 51 de la loi de finances pour l’année 2010,


n’a pas défini la notion de dépendance.
 La notion de dépendance peut être définie par
référence aux législations:
• commerciale
• comptable
• et fiscale.

120
Le lien de dépendance selon l’article 461 du code des
sociétés commerciales

 Est considérée comme étant contrôlée par une société, toute société:
• dont une autre détient une fraction du capital lui conférant la
majorité des droits de vote,
• ou dont une autre société y détient la majorité des droits de vote,
seule ou en vertu d’un accord conclu avec d’autres sociétés,
• ou dont une autre société y détermine, en fait, les décisions prises
dans les assemblées générales, en vertu des droits de vote dont elle
dispose en fait.

 Le contrôle est présumé dès lors qu’une société détient directement ou


indirectement 40% au moins des droits de vote dans une autre société, et
qu’aucune autre société n’y détienne une fraction supérieure à la sienne.

121
Le lien de dépendance selon la norme comptable n°6

 Une entreprise associée est une entreprise dans laquelle


l’investisseur a une influence notable et qui n’est ni une filiale
ni une coentreprise de l’investisseur.
 L’influence notable est le pouvoir de participer aux décisions
de politique financière et opérationnelle de l’entreprise
détenue, sans toutefois exercer un contrôle sur ces politiques.
 Le contrôle et le pouvoir de diriger les politiques financière et
opérationnelle d’une entreprise afin d’obtenir des avantages de
ses activités.
 Une filiale est une entreprise contrôlée par une autre entreprise
( société mère).

122
Le lien de dépendance selon l’article 2 du code de la TVA

 Est considérée placée sous la dépendance d’une autre entreprise ou


effectivement dirigée par elle, toute entreprise, dans laquelle directement
ou par personne interposée, cette entreprise exerce en fait le pouvoir de
décision.
 Il en est de même pour toute entreprise dans laquelle une autre entreprise,
directement ou par personnes interposées, exerce des fonctions comportant
le pouvoir de décision ou possède, soit une part prépondérante dans le
capital, soit la majorité absolue des suffrages susceptibles de s’exprimer
dans les assemblées d’associées ou d’actionnaires.
 Il en est également ainsi lorsque le siège de l’entreprise dirigeante est situé
hors de Tunisie, ou lorsque celle-ci n’assure qu’un rôle de gestion et
n’exploite personnellement aucun rôle industriel ou commercial.

123
La dépendance juridique

 Sont considérées comme entreprises ayant des liens de


dépendance, les entreprises ayant des relations spéciales
telles que définies par les législations en vigueur.

 Est considérée entreprise dépendante d’une autre


entreprise, toute entreprise dans laquelle cette autre
entreprise exerce le pouvoir de décision soit directement
soit par personnes interposées.

124
La dépendance juridique

 Il en est de même pour toute entreprise dans le capital de


laquelle une autre entreprise possède, soit une part
prépondérante soit la majorité absolue des suffrages dans les
assemblées des associés ou des actionnaires même si le siège
de l’entreprise dirigeante est situé hors de Tunisie.

 Sont aussi considérées sociétés ayant des liens de dépendance


notamment les sociétés mères et filiales telles que définies par
l’article 461 du code des sociétés commerciales et les
entreprises associées et les coentreprises telles que définies par
les normes comptables n°36 et 37.

125
La dépendance de fait

 Dans le cas où la dépendance juridique ne peut être démontrée,

• il faut établir l’existence d’une dépendance de fait

• qui peut être contractuelle,

• comme elle peut découler des conditions dans lesquelles


s’établissent les relations entre deux entreprises.

126
La dépendance de fait

 C’est ainsi qu’un lien de dépendance est contractuel

• lorsqu’une entreprise résidente ou établie en Tunisie est


liée par un contrat à une entreprise établie à l’étranger

• qui fixe les règles d’achat et de vente à pratiquer par la


première entreprise

• laquelle devrait aussi lui rendre compte de toutes ses


opérations.

127
La dépendance de fait

 Le lien de dépendance peut également être établi si les deux


entreprises se trouvent de fait dans la situation décrite au
paragraphe précédent.

 Cette situation doit être prouvée à travers des correspondances


entre les deux sociétés ou des comptes rendus périodiques
adressés par l’entreprise située en Tunisie à l’entreprise établie
à l’étranger.

128
L’existence de transactions commerciales ou financières ayant entraîné un transfert de bénéfices

 L’administration fiscale doit prouver:


• l’existence de transactions commerciales ou
financières entres les entités dépendantes
• qui obéissent à des règles spécifiques de détermination
de leur valeur
• qui diffèrent de celles qui régissent les relations entre
des entreprises indépendantes;
• que les opérations ayant donné lieu aux redressements
ne relèvent pas de sa gestion normale,
• et constituent un transfert de bénéfices qui a entrainé
une diminution de l’impôt dû.
129
L’existence d’un transfert de bénéfices ayant
entraîné une minoration de l’impôt dû

 L’administration fiscale doit également prouver que

• le transfert de bénéfices a entraîné

• une minoration de l’impôt dû.

130
Cas d’application de la mesure

 L’article 51 de la loi de finances pour l’année 2010 prévoit que


• le redressement est opéré

• lorsqu’il y a eu transfert de bénéfices

• par voie de majoration ou de diminution des prix d’achat


ou de vente.

• ou de facturation de charges fictives.

131
Cas d’application de la mesure

C’est le cas où le prix des transactions pratiqué par l’entreprise


concernée avec les clients avec lesquels elle a des liens de
dépendance, diffère des prix pratiqués avec ses autres clients ou
des prix pratiqués par des entreprises indépendantes exerçant une
activité analogue.

Le prix est considéré différent lorsqu’il est nettement supérieur


ou inférieur aux prix pratiqués avec les autres clients ou entre des
entreprises indépendantes ou au prix de la même marchandise ou
du même service dans un marché concurrentiel.

132
Cas d’application de la mesure

 C’est également le cas, de la prise en charge par l’entreprise concernée par


le redressement de dépenses non justifiées ou exagérées par rapport au
service rendu tel que
• le paiement de redevances au titre de l’utilisation ou le droit
d’utilisation de droits appartenant à des entreprises établies à
l’étranger
• ou l’octroi d’avantages qui ne sont pas proportionnels eu égard
aux services rendus tels que les salaires, les honoraires, les
commissions et les frais de transport et de publicité exagérés
• ou encore la prise en charge de frais engagés pour son compte par
une entreprise établie en Tunisie ou à l’étranger pour des montants
qui dépassent ceux dus au titre du remboursement des frais réels.

133
Cas d’application de la mesure

 Le transfert de bénéfices peut être, également, opéré par tout autre


moyen, tel que :
• l’octroi de prêts sans intérêts ou avec des conditions
souples (taux d’intérêt inférieur aux taux pratiqués dans un
marché de pleine concurrence),
• l’octroi de rabais commerciaux non justifiés ou dépassant
ceux accordés à d’autres entreprises.

 Etant précisé qu’aucun redressement n’a lieu s’il n’a pas été
démontré que le transfert de bénéfices par les moyens susvisés ou
par tout autre moyen a entrainé une minoration de l’impôt sur les
sociétés dû.

134
La charge de la preuve

 Contrairement à la règle générale,


• selon laquelle la charge de la preuve incombe au
contribuable en ce qui concerne l’exagération des bases
d’imposition
• la charge de la preuve dans le cas particulier de fixation
des prix de transfert au titre des prix pratiqués jugés
minorés ou majorés ou encore des charges non justifiées
• incombe à l’Administration fiscale.

135
Exemple n° 1

 soit une société mère et sa filiale, domiciliées en Tunisie,


soumises à l’IS au taux de 25 % et déclarant des résultats
bénéficiaires.
 La société mère « A » exerçant dans le domaine industriel et
la société filiale « B » dans le domaine de commerce en gros
et commercialise exclusivement les produits de la société « A
».
 Le contrat qui régit les relations entre les deux sociétés prévoit
que la société « A » accorde à la société « B » une remise de
30% sur le prix de vente de ses produits alors que la remise
accordée à ses autres clients ne dépasse pas 7%.

136
Exemple n° 1

 Dans ce cas, et bien que les deux sociétés


• aient juridiquement un lien de dépendance
• et qu’elles aient adopté des règles dans le cadre de leurs
relations commerciales qui différent de celles adoptées
avec des entreprises indépendantes
• qui ont entrainé un transfert de bénéfices,
• ce transfert ne donne pas lieu au redressement du fait qu’il
n’a pas entrainé une minoration de l’impôt dû.
 Ce principe prévu par l’article 48 (7 ième) du code de l’IR et de
l’IS ne s’applique qu’en matière d’IS, par contre le redressement
de l’assiette des taxes sur le chiffre d’affaires doit être opéré.

137
Exemple n° 2

 Reprenons les données de l’exemple n°1 et supposons que la


société « B » a enregistré un déficit au titre des exercices
antérieurs et que le transfert de bénéfices de la société « A » à
son profit va lui permettre de résorber tout ou une partie de
son déficit.

 Dans ce cas, les dispositions l’article 48 (7ième) du code de l’IR


et de l’IS introduites par l’article 51 de la loi de finances pour
l’année 2010 sont applicables et les bénéfices transférés à la
société « B » sont réintégrés aux résultats imposables de la
société « A ».

138
Exemple n° 3

 Soit une société mère qui exerce dans le secteur du commerce en gros des
matières premières et qui détient plus de 90% du capital d’une filiale
implantée dans une zone de développement régional depuis 2005 et qui
exerce dans le secteur des industries manufacturières.
 Supposons que la société mère a réalisé au titre de l’exercice 2014 un
bénéfice fiscal de 600.000D compte tenu notamment des produits d’une
opération de vente de matières premières au profit de la société implantée
dans la zone de développement régional d’une valeur globale estimée à
200.000D (20.000 unités au prix de 10D l’unité).
 Supposons que la société mère a fait l’objet d’une vérification fiscale
approfondie au titre de l’exercice 2014 et que ladite opération de
vérification ait permis de constater que la vente des matières premières à
d’autres clients portant les mêmes caractéristiques que celles vendues à la
filiale a eu lieu au prix de 25 D l’unité.

139
Exemple n° 3

 Dans ce cas, et en application de l’article 48 (7ième) du code de


l’IR et de l’IS, et du fait:
• de l’existence du lien de dépendance entre les deux
sociétés,
• que le prix de vente pratiqué par la société mère à sa
filiale diffère du prix facturé aux autres clients,
• que l’application par la société mère d’un prix inférieur
au prix pratiqué a entraîné la minoration de ses
bénéfices imposables et a entrainé le transfert d’une
partie de sa marge au profit de sa filiale exonérée de
l’impôt puisque cette dernière bénéficie de la déduction
des bénéfices provenant de l’exploitation,

140
Exemple n° 3

 Les bénéfices de la société mère sont redressés, et ce, par


la réintégration à ses résultats imposables de l’exercice
concerné par le transfert de la marge transférée à sa filiale
soit 300.000D ((25D – 10D) ×20.000).

 Suite à ce redressement, le bénéfice fiscal serait égal à :


600.000D + 300.000D = 900.000D,

 Les pénalités de retard seront également exigibles


conformément à la législation en vigueur.

141
Exemple n° 4

 Une société résidente en France, qui a vendu 20 machines


outils à filiale résidente en Tunisie pour un prix unitaire de
100.000 D, soit un prix global de 2000 .000D. 

 Le recours à la méthode du « prix comparable », pour la


fixation des prix de transfert a permis de constater que le prix
pratiqué par la société résidente en France avec d’autres
clients indépendants , se trouvant dans la même situation,
notamment en termes de quantité achetée, s’élève à 80.000 D
la machine outil.

142
Exemple n° 4

 Dans ce cas, l’administration fiscale Tunisienne a le droit de


réintégrer au résultat fiscal de la filiale résidente en Tunisie,
la différence entre le prix facturé (20x100.000D) et le prix de
pleine concurrence (20 x 80.000D), soit 400 .000D.

 Toutefois, sachant que la France a déjà perçu l’impôt sur les


sociétés en tenant compte d’un prix de vente des machines en
question à sa filiale de 2000.000D, la société mère à le droit de
demander à l’administration fiscale Française de procéder aux
ajustements nécessaires de son résultat fiscal au titre de
l’exercice concerné et à une nouvelle liquidation de l’impôt
sur les sociétés sur la base des nouvelles données.
  143
Le droit de rectification prévu par le code des droits et
procédures fiscaux

 L’article 6 du code des droits et procédures fiscaux a habilité


les services de l’administration fiscale
• à établir l’impôt et à rectifier les déclarations fiscales
• en se basant sur les présomptions de droit et de fait
formées notamment
• des comparaisons avec des exploitations similaires, des
opérations similaires ou des source de revenus
similaires.

144
Le droit de rectification prévu par le code des droits et
procédures fiscaux

L’article 38 du même code dispose que


• la vérification fiscale approfondie s’effectue sur la base
de la comptabilité
• pour les contribuables soumis à l’obligation de tenue de
comptabilité et
• dans tous les cas sur la base des renseignements, des
documents,
• ou des présomptions de fait ou de droit.

145
Le droit de rectification prévu par le code des droits et
procédures fiscaux

 Le droit de rectification prévu par les articles 6 et 38 du code


des droits et procédures fiscaux
• permet à l’administration fiscale en cas d’existence de
transactions anormales
• de faire recours à des comparables internes ou externes
• pour établir l’impôt et rectifier les déclarations fiscales
en matière des taxes sur le chiffre d’affaires
• même dans le cas où les conditions prévus par l’article
48 (7ième) du code de l’IR et de l’IS
• relatives aux prix de transfert ne sont pas remplies.

146
Les obligations comptables des entités liées

 La norme comptable Tunisienne n° 39 relatives aux informations


sur les parties liées a mis à la charge des sociétés
• l’obligation de publier au niveau des notes aux états
financiers
• les informations relatives aux parties liées
• et aux transactions réalisées avec les parties liées au cours de
l’exercice.
 Les sociétés doivent indiquer les éléments des transactions
• nécessaires à la compréhension de l’impact de la relation sur
les états financiers,
• à savoir : le montant des transactions et les conditions de ces
transactions.

147
Anomalies relevées dans le cadre des transactions intra-
groupe

 Cas d’une entreprise qui vend à sa filiale installée dans une zone de
développement régional à un prix anormalement bas;
 Cas d’une entreprise industrielle soumise au droit de consommation qui vend
à sa filiale exerçant le commerce de gros des mêmes produits en lui transférant
l’essentiel de sa marge brute pour le faire échapper de l’assiette du droit de
consommation, ce qui se traduit au niveau de l’entreprise industrielle par la
minoration des assiettes de l’IS, de la TVA et du droit de consommation.
 Cas d’une entreprise industrielle soumise au FODEC ou à la taxe au profit du
fond de protection de l’environnement qui vend à sa filiale exerçant le
commerce de gros des mêmes produits à un prix inferieur au prix pratiqué
avec les clients ordinaires.

148
Anomalies relevées dans le cadre des transactions intra-groupe

 Cas d’une entreprise qui cède des actifs corporels ou des


immobilisations financières à un prix inférieur à la juste valeur.
 Cas d’une société étrangère qui facture à sa filiale en Tunisie
des charges fictives ou excédentaires.
 Cas d’une société étrangère qui facture à son établissement
stable en Tunisie des charges fictives ou excédentaires.
 Cas d’une entreprise installée en Tunisie qui facture à la société
mère installée à l’étranger des ventes à un prix majoré.

149
Anomalies relevées dans le cadre des transactions intra-
groupe

 Cas d’un établissement stable Tunisien qui facture à une filiale Tunisienne
d’une société étrangère du même groupe des charges qui doivent être
supportées par l’établissement stable.
 Cas d’un établissement stable Tunisien qui a comptabilisé des
amortissements au titre d’un équipement industriel mis à sa disposition par le
siège calculés sur une base supérieure à la valeur comptable nette.
 Cas d’un établissement stable Tunisien qui a comptabilisé parmi ses charges
d’exploitation des redevances et des frais de siège facturés par deux filiales
du siège installées dans deux paradis fiscaux.
 Cas d’une filiale d’une société étrangère qui a comptabilisé parmi ses charges
des commissions facturées par une filiale domiciliée dans un paradis fiscal.

150
Questions et discussion

OCDE 151
Merci pour votre attention

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152

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