La Hierarchie Numerique Plesiochrone

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LA HIERARCHIE NUMERIQUE

PLESIOCHRONE :
PDH ( Plesiochronous digital
hierarchy)

KONLACK Carlos, M.Sc, Ing,


1. DEFINITION
La PDH est une technologie utilisée dans les
réseaux de télécommunications afin de véhiculer
les voies téléphoniques numérisées.
Le terme « plésiochrone » vient du grec plesio
(proche) et chronos (temps) et reflète le fait que
les réseaux PDH soient presque parfaitement
synchronisés : ils ont un même débit nominal
pour toutes les artères du même type mais ce
débit diffère légèrement en fonction de l'horloge
de traitement local
PRINCIPE DE LA TECHNOLOGIE
• Le transfert de donnée est basé sur un flux à
2 048 kbit/s.
• Pour la transmission de la voix, ce flux est
séparé en 30 canaux de 64 kbit/s et 2 canaux de
64 kbit/s utilisés pour la signalisation et la
synchronisation. On peut également utiliser
l'intégralité du flux pour de la transmission de
donnée dont le protocole s'occupera du contrôle.
• Le débit exact des données dans le flux de 2
Mbit/s est contrôlé par une horloge dans
l'équipement générant les données.
PRINCIPE DE LA TECHNOLOGIE
• Afin d'amener plusieurs flux de 2 Mbit/s d'un point à un
autre, ils sont combinés par multiplexage en groupes de
quatre. Cette opération consiste à prendre 1 bit du flux #1
suivi d'un bit du #2, puis le #3 et enfin le #4.
L'équipement émetteur ajoute également des
informations permettant de décoder le flux multiplexé.
• Chaque flux de 2 Mbit/s n'étant pas nécessairement au
même débit, des compensations doivent être faites.
L'émetteur combine les quatre flux en assumant qu'ils
utilisent le débit maximum autorisé. Occasionnellement
le multiplexeur essaiera donc d'obtenir un bit qui n'est
pas encore arrivé ! Dans ce cas, il signale au récepteur
qu'un bit est manquant ce qui permet la reconstruction
des flux à la réception.
PRINCIPE DE LA TECHNOLOGIE
La combinaison du multiplexage décrit permet un débit de 8
Mbit/s. Des techniques similaires permettent d'agréger quatre
de ces flux pour former des conduits de 34 Mbit/s puis 140
Mbit/s et enfin 565 Mbit/s.
Ces débits sont nommés Ei avec :
• E1 correspondant à 2 048 kbit/s
• E2 correspondant à 8 Mbit/s
• E3 correspondant à 34 Mbit/s
• E4 correspondant à 140 Mbit/s (le plus haut débit normalisé)
• 560 Mbit/s n'ayant jamais été normalisé, bien que mis en
œuvre sur TAT-9, TAT-10, liaisons sousmarines
transatlantiques 1992)
PRINCIPE
LES DEBITS PAR CONTINENTS

• En Europe : 2 Mbit/s, 8 Mbit/s, 34 Mbit/s, 140


Mbit/s, 565 Mbit/s

• Aux USA : 1.5 Mbit/s, 3 Mbit/s, 6 Mbit/s, 45


Mbit/s, 91 Mbit/s, 274Mbit/s

• Au Japon : 1.5 Mbit/s, 6 Mbit/s, 32 Mbit/s, 97


Mbit/s
LIMITES DE LA PDH
• Manque de visibilité des affluents bas débits.
• La technique de multiplexage est complexe en
raison du plésiochronisme des sources.
• Les débits proposés sont limités : le multiplexage
n'étant pas un simple entrelacement de bits.
• La trame PDH ne contient pas d’octets réservés à
l'exploitation. Sauf le CRC.
• Pas de gestion standardisée.
• Pas d'interopérabilité à hauts débits entre les
continents puisque les débits sont différents.
Alarmes en transmission numérique

Grace aux octets d’en-tete de trame, les


reseaux de transmission transportent un tres
grand nombre d’alarmes permettant a
l’exploitant de disposer de nombreuses
sources de diagnostique.
Les alarmes traduisent des defauts lors de la
transmission.
Les principales alarmes
En fonction de la nature ou de l’origine du defaut dans
la transmission, on distingue plusieurs types
d’alarmes :
• LOS: loss of signal
• AIS: alarm indication signal
• RDI: remote defect indicator (erreur venant du
distant)
• LOF: loss of frame (perte de trame)
• LOP: loss of pointer (perte du pointeur)
• Mismatch C2: la structure recu n’est pas celle
attendue
• Mismatch J1:l’identifiant recu n’est pas celui attendu
FIN

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