Neurophy

Télécharger au format ppt, pdf ou txt
Télécharger au format ppt, pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 203

Neurophysiologie,

signalisation cellulaire et
contraction musculaire
Philippe Connes
MCU, UFR STAPS
Université des Antilles et de la Guyane
Plan du cours

1.Introduction et généralités sur le SN

1.1. Le SN
1.2. Organisation de l’encéphale
1.3. Fonctions du SN
Plan du cours

2. Neurones et influx neveux

2.1. Constitution des neurones et des nerfs


2.2. Neurone et potentiel membranaire de repos
2.3. Neurone et potentiel d’action
2.4. La synapse chimique
2.5. Exemple de signalisation chimique : transmission
neuromusculaire
Plan du cours

3. SN et relations avec l’environnement

3.1. Moelle épinière


3.2. Encéphale
• Tronc cérébral (bulbe rachidien, noyaux des nerfs crâniens, centres
moteurs particuliers, formation réticulée)
• Cervelet
• Cerveau (hémisphères cérébraux, diencéphale, télencéphale)
Plan du cours

4. Voies sensitives et motrices

4.1. Voies ascendantes (sensitives)


4.2. Voies descendantes (motrices)
• Voie pyramidale (faisceaux pyramidaux)
• Faisceaux extra-pyramidaux (voies arché-omotrices, paléo-
motrices, néo-motrices)
Plan du cours

5. Muscle et contraction musculaire

5.1. Caractéristiques du tissu musculaire


5.2. Anatomie du muscle (niveaux macroscopiques,
microscopiques et ultramicroscopiques)
5.3. Contraction musculaire
1. Introduction et
généralités sur le SN
• Le système nerveux

Dans le crâne
Dans le canal vertébral de la
colonne vertébrale

Recouverts par 3 membranes =


méninges (protection)

Espaces entre les membranes = liquide céphalorachidien.


Le SNC flotte dans un récipient rempli de liquide : protection
• Le système nerveux (SN) est adapté pour fournir des signaux
rapides sur de longues distances (mm – m)

• Le SN =
 encéphale
SNC (central)
 moelle épinière
 nerfs périphériques
(nerfs crâniens et rachidiens)
SNP (périphérique)
 SN végétatif ou autonome
 SN entérique
Innerve les vaisseaux sanguins et organes internes
Contrôle l’activité du tube digestif
• Organisation de l’encéphale (1)

L’encéphale comporte le cerveau, le tronc cérébral et le cervelet.

Ce sont des centres d’intégration, qui analysent les infos sensorielles afin de
donner des réponses motrices basées sur l’expérience, les réflexes….

ENCEPHALE
Cerveau
Tronc

NEVRAXE
cérébral
Cervelet

MOELLE EPINIERE
• Organisation de l’encéphale (2)

La surface du cerveau comporte de nombreux de replis = scissures ou


sillons et des surfaces lisses = gyrus (circonvolutions cérébrales)

Cerveau = 2 hémisphères cérébraux divisés par la scissure


interhémisphérique

Scissure centrale (ou


de Rolando)

Hémisphère = 4 lobes

Scissure latérale
(ou de Sylvius)
• Organisation de l’encéphale (3)

En arrière des hémisphères cérébraux : cervelet = nombreuses


circonvolutions

Avant Arrière
• Organisation de l’encéphale (4)

Hémisphère cérébral

Corps calleux Mésencéphale


(cerveau moyen)
Septum pellucidum

Thalamus Noyau rouge


Hypothalamus

Hypophyse (glande pituitaire) Cervelet


Protubérance
Bulbe rachidien

Coupe longitudinale de l’encéphale selon la ligne moyenne antre les


hémisphères cérébraux
Développement du système nerveux

Terminologie classique :

• Prosencéphale (cerveau antérieur) =


Télencéphale + Diencéphale

• Mésencéphale (cerveau moyen)

• Rhombocéphale (cerveau postérieur)


1) Métencéphale = Cervelet + Protubérance
2) Myélencéphale = bulbe rachidien
• Organisation de l’encéphale (5)

Corps calleux : fait la connexion entre les 2 hémisphères

Septum pellucidum : structure membranaire sous le corps calleux. Il


sépare deux espaces internes appelés ventricules cérébraux
latéraux, remplis de LCR.

Thalamus : sous le corps calleux et le septum pellucidum. Traite les


infos provenant des sens.
• Organisation de l’encéphale (6)

Hypothalamus : en position ventrale antérieure par rapport au


thalamus. Joue un rôle vital dans la régulation du système endocrine
via son contrôle sur l’hypophyse.

Protubérance : gros renflement contenant des fibres connectant les 2


moitiés du cervelet. Elle débouche sur le bulbe rachidien.

Bulbe rachidien : fait la connexion avec la moelle épinière qui se


situe dans le canal spinal de la colonne vertébrale
Hypothalamus
hypophyse
hormones
• Organisation de l’encéphale (7):
Corps
calleux thalamus

Noyau caudé

Capsule
interne
Putamen
Ventricule
latéral

Substance blanche

Globus
pallidus

Cortex cérébral Substance


(substance grise) noire
• Organisation de l’encéphale (8):

Cortex cérébral : couleur grise. Le cortex et les autres parties du


cerveau qui ont la même apparence = substance grise. La substance
grise contient un grand nombre de corps cellulaires de cellules
nerveuses

Substance blanche : à l’intérieur de la substance grise du cortex


cérébral. Paquets de fibres nerveuses comme dans le corps calleux.
Blanc car les axones sont recouverts de myéline.

Noyaux gris centraux (corps striés) : noyau caudé + putamen +


globus pallidus (+ thalamus).
• Organisation de l’encéphale (9):

Capsule interne : entre le noyau caudé et le putamen. Contient des


fibres nerveuses qui connectent le cortex cérébral à la moelle épinière

Substance noire : petite structure sous le thalamus

Noyau rouge : petite structure dans le tronc cérébral

Toutes ces structures jouent un rôle


important dans le contrôle du mouvement
SYSTEME NERVEUX CENTRAL

Moelle Encéphale
épinière
(colonne (boîte
vertébrale) crânienne)

Tronc Cervelet Cerveau


cérébral
• Le SN a 3 fonctions principales

1) Fonction sensitive : détection des


modifications internes et externes (rôle
des récepteurs)

2) Fonction intégratrice : analyse et


intègre les infos venant des récepteurs.
Comparaison avec valeurs de
références puis décision d’une réponse
appropriée

3
1
3) Fonction motrice : envoie d’un signal
à l’effecteur

Rôle des nerfs et des neurones : circulation de l’information


SYSTEME
NERVEUX
CENTRAL

Signaux d’entrée : Signaux de sortie :


systèmes sensoriels systèmes moteurs
SYSTÈME
NERVEUX SYSTÈME
PÉRIPHÉRIQUE NERVEUX
CENTRAL
(nerfs crâniens, nerfs
rachidiens…)

* ENREGISTREMENT DES
INFORMATIONS
ENTRANTES.
TRANSPORT DES
INFORMATIONS
* ÉLABORATION DES
INFORMATIONS DE
SORTIE
A) Il y a plusieurs types d’infos qui sont fournies
au SNC (encéphale + ME) :

1) Informations sensorielles 2) Informations sensitives


(les 5 organes des sens) (les autres)

Vision Sens musculaire


(proprioception) Forte
Tact Forte
Audition
Olfaction
Faible Douleur Faible
Gustation
Elaboration des messages afférents
Intégration

io n n
t ti o
i sa p SNC
n rc e
a
g pe
r
o a Transmission Perception
te tl
et e
C rm Nerfs
pe
Transport de
l’information codée
Transduction
Récepteur
spécialisé
Signal électrique
Signal
physique
B) Des commandes sont construites par le SNC
(encéphale + ME)

1e cas :
Stimulation Réponse

La réponse est involontaire. C’est un réflexe


Réponse aux sollicitations du monde extérieur.

2e cas :

Élaboration d’un comportement volontaire


Action délibérée sur l’environnement
Elaboration des messages efférents
Construction du
mouvement
o
i en nt
t
a em SNC
i s
n uv
a
g mo
r
o e Transmission Commande
te tl
et e
C rm Nerfs
pe
Transport de
l’information codée
Transduction
Effecteur
spécialisé
Signal électrique
Signal
physique
RELATIONS ENTRE

MOUVEMENTS STRUCTURES NERVEUSES

PROGRAMMES ACQUIS STRUCTURES SOUS-


PAR APPRENTISSAGE CORTICALES ET
CORTICALES

PROGRAMMES TRONC CÉRÉBRAL


MOTEURS PRIMAIRES CERVELET

REFLEXES MOELLE ÉPINIÈRE


2. Les neurones et les
influx nerveux
Comment l’information est-elle véhiculée ?
1. Les neurones et les influx nerveux

Réseaux de
neurones et
astrocytes
• Constitution d’un neurone : véhicule l’information

Dendrites (réception des


signaux)
Corps cellulaires

Cône d’implantation

Axone Gaine de myéline

Nœud de Ranvier

Arborisation terminale

Terminaisons axoniques
(boutons synaptiques)
• Constitution d’un nerf (1) : tronc nerveux
Périneurium
Epineurium

Nerf

Endoneurium
Axones

Tissu conjonctif *
Axones

Vaisseau sanguin
• Constitution d’un nerf (2)

Tissu conjonctif protège les neurones des lésions :


 Epineurium : la plus externe des couches d’un nerf périphérique.
Permet d’amarrer le tronc nerveux au tissu adjacent
 Périneurium : entoure les axones qui cheminent en faisceau. Les
axones cheminent en faisceaux et forment des fascicules.
 Endoneurium : fine couche de tissu conjonctif qui protège chaque
axone

Tronc nerveux transmettant des Tronc nerveux transmettant des


infos à partir d’organes sensoriels signaux du SNC vers des effecteurs
spécifiques : nerfs sensitifs spécifiques (nerfs moteurs)

Nerfs mixtes
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos (1)

Potentiel de repos: différence de potentiel dans un neurone au repos

Valeur proche du potentiel d’équilibre Maintien du potentiel de repos grâce


du potassium à des pompes K+ et Na+
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos (2)

Potentiel de repos = - 70 mV
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos (3)

Extérieur de la membrane :
Ions positifs = surtout Na+ (et un peu de K+)
Surplus d’ions
Ions négatifs = Cl- surtout
positifs

Intérieur de la membrane :
Ions positifs = surtout K+ (et un peu de Na+) Surplus d’ions
Ions négatifs = portéines et ions phosphates négatifs
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos : cas 1 (4)

Cl- Na+
Na+ Cl-
Cl- Milieu 6 Na+ et 6 Cl-
extracellulaire
Cl- Na+ Cl-
Na +

Cl-
Na+
Potentiel nul
Na +

Membrane
plasmique

K+ Prot-
K+
Prot- Prot- Milieu
K+ intracellulaire 6 K+ et 6 ions -
K+ Prot -

K+
PO4- Prot- K+
Potentiel nul
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos : cas 2, que se
passe t-il si on ajoute des canaux permettant le passage de K+
(uniquement) ? (5) K+
Cl- Cl-
Na+ Cl- Cl- Na+ Milieu 6 Na+, 3 K+ et 6 Cl-
extracellulaire
Na+
Na +
K+
Cl- Cl- Na+
+3
K +
Na +

Diffusion du
Membrane
plasmique potassium
(gradient)

K+ Prot-
Prot- Milieu
Prot -
3 K+ et 6 ions -
intracellulaire
K+
PO4- Prot- Prot- K+
-3
Cependant, la diffusion du K+ ne se fera pas jusqu’à l’équilibre des
concentrations de K+ de part et d’autre de la membrane (6)

Na+ Cl- Na+


K +

Na+
Cl- Extérieur
Cl- Le K+ cherche à diffuser en
suivant son gradient de
concentration

K+

Le K+ est attiré par les


charges – de l’intérieur et
Intérieur repoussé par les charges +
Prot-
de l’extérieur
Prot- Prot-

K+ Le gradient électrique qui se


PO4- Prot- Prot- K+ forme arrête la diffusion
• Le neurone et son potentiel membranaire de repos : A
L’EQUILIBRE (7)
K+ +3
Cl-
Cl
-
Cl-
Na+
Na+
Cl- Na
+

Na+
Cl -
Cl- Cl-
Les charges + en
Na+ K+ Na+ K+ Na+ surplus s’accumulent
sur la membrane

Les charges - en
Prot- PO4- surplus s’accumulent
Prot- Prot-
sur la membrane
Prot-
K+
Prot- Na+
K+
Prot-
Na
+ NB : un peu de Na+
-3 parvient à pénétrer
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (1)

A la fin du XVIIIème siècle, Galvani a montré que la stimulation électrique


d’un nerf de la cuisse de grenouille provoquait la contraction musculaire

L’excitation nerveuse est accompagnée d’une


onde électrique qui se propage le long du nerf

Onde = influx nerveux ou potentiel d’action


• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (2)
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (3)

• Les neurones possèdent 2 importantes


propriétés fonctionnelles:

– Excitabilité: capacité de réagir à un stimulus et de le


convertir en influx nerveux

– Conductivité: capacité de propager cet influx


nerveux et de le transmettre à d’autres neurones, à
des muscles ou à des glandes
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (4)

Stimulation

PA

Pour générer un PA :
Stimulation > SEUIL (de stimulation)

LOI DU TOUT OU RIEN


• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (5)

Un stimulus électrique en dessous du


seuil est dit infraliminaire et ne provoque
pas de PA.

Un stimulus électrique au dessus du


seuil est dit supraliminaire provoque un
PA.
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (6)

Une stimulation augmente le potentiel de repos. Si le seuil de


stimulation est dépassé (si la dépolarisation est suffisante), il y a
apparition d’un PA.

Durant le PA, la polarité du potentiel de membrane (- 70 mV) s’inverse


brutalement et atteint une valeur pic de + 40 mV à + 50 mV.

La production de PA est rendue possible par la présence de nombreux


types de canaux ioniques dans la membrane plasmique des neurones.
Ex: les canaux Voltage dépendant (sensibles au voltage)

Ces canaux s’ouvrent et se ferment en réponse à des stimuli particuliers


laissant ainsi échapper des ions : ce qui va modifier le potentiel de
membrane.
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (7)

Cas des neurones :


Les canaux sodiques voltage dépendant

- 70 mV + 40 mV
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (8). Les neurones peuvent
réagir à un stimulus (excitabilité). La réaction = ouverture des canaux
sodiques voltage dépendant.

Extérieur de la cellule Baisse d’ions + à l’extérieur

Na+

Membrane
cellulaire

Canal à Na+ fermé Canal à Na+ ouvert

Intérieur de la cellule Hausse d’ions + à l’extérieur


• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (9).

A l’endroit où s’exerce le stimulus, on a une ouverture des


canaux à sodium qui provoquent une entrée massive de Na+,
ce qui entraîne un changement de polarité membranaire.
La membrane est plus perméable au Na+ qu’au K+ pendant la
dépolarisation, jusqu’au pic du PA.

Au point stimulé, la polarité s’inverse


• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (10).

Le point dépolarisé reprend rapidement sa polarité car :


 fermeture des canaux à Na+
 Ré-ouverture des canaux à K+ (augmentation de la
perméabilité membranaire au K+)

PA
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (11).
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (12) : les périodes
réfractaires

Période réfractaire absolue Période réfractaire relative

Dépolarisation Potentiel d’action


Entrée de Na+
Repolarisation
Sortie de K+

Hyperpolarisation
tardive
Seuil d’excitation

Potentiel de repos

Temps
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (13) : les périodes
réfractaires

Période réfractaire absolue :


Si un stimulus est porté immédiatement après la survenue d’un PA, un
second PA ne peut être généré. Les canaux sodiques ont été inactivés
pendant la repolarisation. Il faut attendre une période au potentiel
membranaire de repos avant qu’ils puissent être ré ouverts par un stimulus
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (14) : les périodes
réfractaires

Période réfractaire relative :


Après la période réfractaire absolue, le seuil est
plus élevé que la normale pendant une courte
période (10 ms). Il faut donc un stimulus plus fort
que le 1er pour engendrer un nouveau PA.
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (15) : propagation du PA ou influx
nerveux le long de l’axone

Quand un PA apparaît, il est rapidement transmis


sur toute la longueur de l’axone.

Quand un PA se propage le long de l’axone, la zone active de la membrane et celle


au repos sont à des potentiels différents, et un petit courant électrique se développe
entre ces deux régions. Ceci forme un circuit local qui lie la zone active à la
membrane voisine au repos, qui ensuite se dépolarise. Cela entraîne l’ouverture
des canaux Na+, et quand un nombre suffisant est ouvert, le PA envahit cette partie
de la membrane. Ce processus se répète le long de l’axone.
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (16) : propagation du PA ou influx
nerveux le long de l’axone

Influx nerveux =
propagation du PA
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (17) : propagation du PA ou influx
nerveux le long de l’axone

La propagation de l’influx se fait de son point


d’origine le long de l’axone. La propagation est
dite orthodromique  antidromique (ou
rétrogade).

La propagation antidromique est impossible en


raison de la période réfractaire de la zone où a
lieu la dépolarisation.
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (18) : propagation du PA ou influx
nerveux le long de l’axone

La vitesse de propagation de l’influx nerveux :

3 Km/h à 300 Km/h

Rôle du diamètre Présence de myéline


 Diamètre =  vitesse  vitesse
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (19) : propagation du PA ou influx
nerveux le long de l’axone

Rôle de la myéline : conduction saltatoire

Nœud de Ranvier

Conduction saltatoire
• Le neurone et le potentiel d’action (PA) (20) : propagation du PA ou influx
nerveux le long de l’axone

Rôle de la myéline : conduction saltatoire

Dans les axones myélinisés, la membrane de l’axone est isolée du


liquide extracellulaire par les couches de myéline, sauf aux nœuds de
Ranvier où la membrane de l’axone est en contact direct avec le liquide
extracellulaire.

Dans ce cas, un PA au niveau d’un nœud de Ranvier réalise son circuit


local avec le prochain nœud de Ranvier.

Le PA saute d’un nœud de Ranvier à l’autre


1.4. La synapse chimique (1)

Synapse = point de connexion entre 2 neurones ou entre 1


neurone et une autre cellule (musculaire par exemple)
• La synapse (2)
• La synapse (3)

Quand un axone atteint sa cible, il forme une jonction spéciale appelée


synapse.
La cellule nerveuse qui donne naissance à l’axone est appelée neurone pré-
synaptique et la cellule cible est appelée cellule post-synaptique.
• La synapse (4)

 Les synapses sont unidirectionnelles : l’info passe de la cellule pré-


synaptique à la cellule post-synaptique

 Si activité de la cellule post-synaptique  = synapse excitatrice

 Si activité de la cellule pré-synaptique conduit à  l’activité de la cellule


post-synaptique = synapse inhibitrice

2 types de synapses

Synapse chimique
Synapse électrique
Sécrétion de substances
Assez rares chez l’homme.
chimiques (neuromédiateur)
• La synapse (5)

La synapse chimique (entre deux neurones)

Axone du neurone neurotransmetteur


présynaptique Boutons terminal récepteur
Membrane
postsynaptique Membrane
postsynaptique
Canal ionique
Vésicules
synaptiques (protéine trans-membranaire)
(neurotransmetteurs)
Fragment du
neurotransmetteur
Fente dégradé
synaptique

Canal ionique
Canal ionique Canal ionique fermé
(fermé) (ouvert)
• La synapse (6)

Influx nerveux arrive au niveau du bouton synaptique


du neurone pré-synaptique

Dépolarisation de la membrane du bouton


synaptique

Libération par exocytose du neurotransmetteur dans


la fente synaptique

Le neurotransmetteur se fixe sur son récepteur


(spécifique) sur le neurone post-synaptique

La fixation du neurotransmetteur provoque


l’ouverture de canaux ioniques
• La synapse (7)
Axone du neurone
Influx pré-synaptique
nerveux

Vésicule
présynaptique
Bouton terminal
(synaptique)

Neuromédiateurs
Fente synaptique
(20 nm)
Na+
Récepteurs

Membrane post-synaptique

Canal
Canalionique
ioniqueouvert
fermé
• La synapse (8)

La liaison du récepteur avec le neurotransmetteur peut avoir deux effets

Baisse de la polarité de la membrane Hyperpolarisation de la membrane


du neurone post-synpatique post-synaptique

Ouverture de canaux à sodium Ouverture de canaux à Cl- voire canaux


supplémentaires à K+
•  polarité membranaire
•  polarité membranaire
• PA si dépolarisation > seuil
• neurone plus difficile à dépolariser (<
• influx seuil)
• La synapse (9)

L’effet du neurotransmetteur est fonction du type de


neurotransmetteur (Ach, GABA, glutamate, dopamine…) et du type de
récepteur (Nicotinique, muscarinique, GABA , GABA , AMPA, NMDA, récepteurs D
A B 1
et D2…).

• Neurotransmetteur excitateur
 PPSE (potentiel post-synaptique excitateur)

• Neurotransmetteur inhibiteur
 PPSI (potentiel post-synaptique inhibiteur)
• La synapse (10)

Chaque neurone reçoit des terminaisons PPSE et PPSI


Exemple du neurone moteur:

ou motoneurone

1) S’il y a plus de PPSE / PPSI, le neurone moteur est dépolarisé au-delà


du seuil et il y a influx
2) S’il y a plus de PPSI / PPSE, le neurone moteur ne se dépolarise pas
jusqu’au seuil et il n’y a pas d’influx.
• La synapse (11)

• La sommation temporelle :
Comme un PPSE (10 ms) dure de temps qu’un PA au niveau de la
terminaison nerveuse (1-2 ms), il est possible d’avoir un deuxième PA
arrivant à la terminaison nerveuse (en dehors de la période réfractaire) qui
va générer un autre PPSE avant que le 1er ait diminué. Les 2 PPSE
s’additionnent = dépolarisation plus forte.

• La sommation spatiale :
Comme une cellule nerveuse peut recevoir plusieurs synapses: possibilité
d’avoir ajout de plusieurs PPSE en même temps (exemple d’avant).
1.5. Exemple de signalisation synaptique : transmission neuromusculaire

Récepteur
nicotinique
3. Le système nerveux et les
relations avec l’environnement
1. La moelle épinière

• Organisation de la moelle épinière (1)

Très fragile (grosseur d’un crayon)

Région centrale = grise (forme de H) entourée de substance blanche.

C'est un cordon de tissu nerveux situé dans le canal vertébral et s'étendant de


la première vertèbre cervicale à la deuxième vertèbre lombaire. Elle est
protégée par les méninges.
• Organisation de la moelle épinière (2)
La substance blanche : organisée en cordons et contient des fibres nerveuses
motrices et sensitives qui s’étendent entre le cerveau et la ME.

La substance grise : divisé en 2 cornes dorsales (postérieures) et 2 cornes


ventrales (antérieures). Elle contient les corps cellulaires des neurones, leurs
dendrites et leurs synapses. C'est le centre nerveux de la moelle. Au centre, il
y a le canal de l’ependyme
• Organisation de la moelle épinière (3)
On a 31 paires de nerfs spinaux. Chaque paire possède une racine
dorsale (ou postérieure) et une racine ventrale (ou antérieure).

Les fibres de la racine


ventrale naissent des
cellules nerveuses situées
dans la corne ventrale de
la matière grise de la ME.

Racine dorsale : renflement


appelé ganglion spinal qui
contient les corps cellulaires
des fibres nerveuses de la
racine dorsale.
• Organisation de la moelle épinière (4)

Fibres nerveuses afférentes

Informations sensitives
provenant des organes sensitifs

Informations motrices de la ME
vers les muscles et glandes
secrétoires

Fibres nerveuses efférentes


• Organisation de la moelle épinière (5)

La corne ventrale de la substance grise :

 fonction motrice.

 contient les motoneurones dont les axones forment les fibres motrices
des nerfs périphériques.

La corne dorsale :

 fonction sensitive.

 Ses neurones sont regroupés en 3 noyaux principaux :


 
a) le noyau de CLARKE situé sur le bord médial du col de la corne dorsale
b) le noyau de BETCHEREW est situé sur le bord latéral du col.
c) le noyau propre de la corne dorsale.
• Organisation de la moelle épinière (6)

La substance grise = centre nerveux


segmentaire

 Centre nerveux car, c’est là que se déroulent les phénomènes


réflexes

 Segmentaire, car la ME est formée de 31 segments étagés qui


donne naissance aux racines d’un nerf spinal. Chaque segment =
neuromère.

Neuromères : 8 cervicaux, 12 thoraciques, 5 lombaires, 5 sacrés


et 1 coccygien.
• Organisation de la moelle épinière (7)

Notion de métamérie

Les informations arrivent à la moelle par 31 racines


rachidiennes :

8 racines cervicales
12 racines thoraciques
5 racines lombaires
5 racines sacrées
1 racine coccygiène

Les informations partent de la moelle par ces mêmes


racines.
• Organisation de la moelle épinière (8)

Notion de métamérie
Chaque racine innerve un territoire corporel précis.

On appelle métamérie, la correspondance entre une racine


rachidienne et une partie du corps.
SUBSTANCE GRISE SUBSTANCE BLANCHE

Centres de traitement Voies de conduction


des informations des informations
Traitement des Conduction des
informations informations

CENTRES DE LA
SENSIBILITÉ Voies des
sensibilités (voies
Corne afférentes)
postérieure

CENTRES DE LA Voies des


MOTRICITÉ motricités (voies
Corne antérieure efférentes)
• Substance grise = centres de traitement de
l’information.

Extéroception

Proprioception
Corne
postérieure
Intéroception
Corne
antérieure
Viscéromotricité

Somatomotricité
• Substance blanche = voies de conduction

Voies afférentes (sensibilité)

Voies efférentes (motricité)


• Les 2 aspects de la métamérie :

racine rachidienne
territoire cutané
(branche sensitive)

racine rachidienne
territoire musculaire
(branche motrice)

Racine rachidienne Dermatome

ME
Myotome
• Fonction de la moelle épinière

Le réflexe est une réponse à une stimulation.

2 origines possibles :

Externe Interne

Réflexe Réflexe
extéroceptif proprioceptif
• Circuit du réflexe proprioceptif

Nerf sensitif
Stimulation :
étirement du
muscle
Connexion
sensori-motrice
directe

Nerf moteur

Contraction musculaire
• Circuit du réflexe extéroceptif

Neurone d’association

Plaque motrice
Connexion Stimulation cutanée
sensori-motrice
indirecte

Déroulement :
1) Information sensitive périphérique (tact, douleur etc ...) véhiculée par le nerf périphérique
puis par le nerf spinal. Il pénètre par la racine dorsale jusqu'à la substance grise
médullaire.
2) Par articulation monosynaptique (ou plurisynaptique), l'influx nerveux aboutit à un
motoneurone de la corne ventrale. L'influx nerveux moteur efférent chemine alors dans la
racine ventrale, puis dans le nerf spinal jusqu'à la plaque motrice de la fibre musculaire
qui réagit par contraction.
2. L’encéphale
2.a. Le tronc cérébral
Cerveau

Tronc cérébral
MÉSENCÉPHALE

= 3 étages
PONT ou PROTUBÉRANCE

BULBE

Moelle épinière
2.a.1. Le bulbe rachidien

On y trouve la formation réticulée. Elle s’étend


sur toute la longueur du tronc cérébral

Portion bulbaire du centre Portion bulbaire du centre


cardio-vasculaire respiratoire

Contrôle de la résistance
vasculaire, de la pression Contrôle des mouvements
artérielle et de l’activité cardiaque inspiratoires et expiratoires
2.a.2. Les noyaux des nerfs crâniens

Ils sont situés sur toute la longueur du tronc cérébral =


centres nerveux moteurs et sensitifs

Ils donnent naissance à des nerfs sensitifs,


mixtes et moteurs.
Sensitif Moteur Mixte Fonction
I. Olfactif Odorat

II. Optique Vision


VIII. Auditif et Vestibulaire Audition et équilibration

III. Moteur oculaire commun Motricité oculaire

IV. Pathétique Motricité oculaire

VI. Moteur oculaire externe Motricité oculaire

XII. Grand hypoglosse Musculature linguale

V. Trijumeau Mastication et gustation

VII. Facial Innervation de la face et du


cou
IX. Glosso-pharyngien Langue et pharynx

X. Pneumogastrique Viscères

X. Grand hypoglosse Pharynx


2.a.3. Les centres moteurs particuliers

Ils se répartissent sur toute l’étendue du tronc


cérébral.

Noyaux vestibulaires :
Ils reçoivent les fibres nerveuses vestibulaires. Situés
globalement à la jonction entre le bulbe et la protubérance.
Contrôle des programmes primaires posturaux.

Noyaux du mésencéphale :
Contrôle des programmes primaires locomoteurs (substance
noire par exemple).
2.a.4. La formation réticulée (FR)

Structure diffuse qui s’étend sur toute la hauteur du


tronc cérébral et même au-delà.

Elle a une fonction


activatrice :

* Des structures
Thalamus cérébrales
Hypothalamus
FR Més. Pont Bulbe * Des effecteurs
périphériques
Aires Aires
corticales corticales
sensorielles motrices

Formation Formation
réticulée réticulée
activatrice activatrice
ascendante descendante

Effecteurs
musculaires
Récepteurs
Somatiques Végétatifs
2. L’encéphale
2.b. Le cervelet

Cerveau

Cervelet

Tronc cérébral
Généralités

Second système nerveux placé en parallèle sur


l’axe moelle épinière – cerveau.

Il s’y rattache :
• Au niveau du PONT (tronc cérébral)
• Par 6 points d’ancrage appelés pédoncules cérébelleux.

Les échanges d’information :


CERVELET MOELLE EPINIERE
CERVELET CERVEAU.
Avant
Cervelet

Vermis

Lobe latéral

Arrière

Cervelet face supérieure


Les fonctions motrices du cervelet

VERMIS :
fonction posturale

CERVELET INTERMEDIAIRE :
Contrôle des mouvements en cours d’exécution

CERVELET LATERAL :
Réglage des paramètres de l’exécution (force, vitesse,
amplitude).
Apprentissage d’un mouvement nouveau.
Cervelet

- Cortex cérébelleux : analyse et corrige


les commandes motrices
- Noyau dentelé : reçoit les fibres
efférentes des hémisphères cérébelleux
- Embolus, globulus, noyau du toît :
reçoivent les fibres efférentes du vermis
2. L’encéphale
2.c. Le cerveau
2.c.1. Les hémisphères cérébraux

Hémisphère Hémisphère
droit gauche

Perception et Perception et
motricité Corps motricité
hémicorporelle calleux hémicorporelle
gauche droite
Les hémisphères cérébraux

Chaque Chaque
structure structure
nerveuse contrôle
apparaît en l’hémicorps
double controlatéral
Les hémisphères cérébraux

Scissure interhémisphérique
2.c.2. Le diencéphale (coupe frontale)

Thalamus

Hypothalamus
2.c.2. Le diencéphale

Thalamus :

• ensemble de noyaux accolés les uns aux autres.

• constituant des relais de la sensibilité


et de la motricité.

• toutes les modalités sensorielles (sauf l’olfaction)


ont un relais thalamique.

• c’est un centre d’intégration plurimodalitaire


2.c.2. Le diencéphale

Hypothalamus :

• ensemble de noyaux accolés les uns aux autres.

• constituant le centre de contrôle du SNV (ou


autonome).

• toutes les fonctions végétatives sont sous


contrôle hypothalamique.

• il assure l’homéostasie végétative mais régule


aussi les comportements de survie.
2.c.2. Le diencéphale

Hypothalamus et hypophyse :

• à eux d’eux, ils forment le système responsable de


la production et de la libération hormonale dans le
sang.

• L’hypophyse reste sous contrôle hypothalamique.

• Ce système contrôle toutes les autres glandes


endocrines de l’organisme (surrénales, thyroïde et
glandes sexuelles).
2.c.3. Le télencéphale

C’est le cerveau des comportements complexes,


orientés vers un but précis.

Il est composé :
• du système limbique
• des noyaux gris centraux
• des aires corticales.
Le système limbique :
Ensemble de structures sous-corticales

SEPTUM

TUBERCULES
MAMMILAIRES

HIPPOCAMPES
AMYGDALES
SYSTEME LIMBIQUE : CERVEAU DES EMOTIONS

Toute information prend une connotation affective.

Plus particulièrement :

SEPTUM : TUBERCULES
agressivité MAMMILAIRES et
HIPPOCAMPE :
AMYGDALE :
mise en mémoire
peur
Le système limbique :

Relations entre mémoire et affectivité

Seules les informations à forte charge


émotionnelle restent en mémoire.

Les autres ne sont


• Pas mémorisées
ou
• Oubliées rapidement
Les noyaux gris centraux
Corps
calleux thalamus

Noyau caudé

Capsule
interne
Putamen
Ventricule
latéral

Substance blanche

Globus
pallidus

Cortex cérébral Substance


(substance grise) noire
Les noyaux gris centraux

Ensemble de noyaux sous-corticaux impliqués dans


la motricité.

Ils assurent la construction du plan d’action :


Configuration de l’action projetée.

Ils assurent également leur mémorisation :


Mémoire des savoir-faire
Retour sur les mémoires

MÉMOIRE DES SYSTEME


ÉVÉNEMENTS
MÉMOIRE DES LIMBIQUE
CONNAISSANCES

MÉMOIRE DES NOYAUX GRIS


SAVOIR-FAIRE
(techniques sportives) CENTRAUX
ORGANISATION SIMPLIFIÉE DU SNC

Noyaux gris
centraux
Système
Thalamus limbique
(hippocampe
Hypothalamus + amygdale)

Tronc cérébral Cervelet

Moelle épinière
Les aires corticales

Reliefs délimitées par des dépressions.

Ils assurent la construction du plan


d’action :
Configuration de l’action projetée.

Ils assurent également leur mémorisation :


Mémoire des savoir-faire
• Aires fonctionnelles du cortex cérébral : rôle dans le mouvement (1)
Aire 4
e 6
A ir

Aire 4 : Cortex moteur primaire

Aire 6 :
1) cortex prémoteur = régulation de la posture
en dictant au cortex moteur une position
optimale pour un mouvement donné
2) aire motrice supplémentaire = influence la
planification et l’initiation des mouvements
• Aires fonctionnelles du cortex cérébral : rôle dans le mouvement (2)

Aire 4 (Homonculus
moteur)

Cortex
moteur
primaire
• Aires fonctionnelles du cortex cérébral : rôle dans le mouvement (3)

Le cortex moteur primaire (tout comme le secondaire) a


une organisation somatotropique

Stimulation de certaines zones induisent un mouvement ou


un acte spécifique

Les zones du corps qui ont les habiletés motrices les plus
fines (doigts, lèvres, langues) ont une représentation
disproportionnée / zones du corps qui ont des habiletés
motrices moins fines (tronc)
• Aires fonctionnelles du cortex cérébral : rôle dans le mouvement (4)

Aire 5 : reçoit les informations des


aires corticales somatosensorielles 1,
2 et 3.

Aire 7: intègre des signaux déjà


fortement intégrés en provenance des
aires visuelles communes comme MT
(ou V5)

Implication du cortex pariétal postérieur (en plus du frontal) dans le mouvement


volontaire = évaluation du contexte dans lequel s’effectue le mouvement (informations
somatosensorielles, proprioceptives et visuelles).
Il produit des modèles internes du mouvement à effectuer, en amont des cortex
prémoteur et moteur.
Cortex
Cortex visuel
auditif

Aire de Wernicke
(intégration sensorielle)
4. Les voies sensitives
et motrices
La substance blanche est formée par les longs faisceaux verticaux, groupés
autour de la substance grise dans les cordons médullaires, ventraux
(antérieurs), latéraux et dorsaux (postérieurs).

1) Les voies ascendantes (sensitives)

Elles commencent au niveau de corpuscules


sensitifs spécifiques situés dans la peau
(sensibilité superficielle) ou situés dans les
capsules articulaires (sensibilité profonde).
• Voies sensitives : voies ascendantes

 Structure et organisation des corpuscules sensitifs : (le


classement se fait en fonction de leur trajet dans le névraxe)

1) Voie lemniscale : les sensibilités montent dans les cordons dorsaux de la ME,
atteignent le tronc cérébral et se groupent pour former un tractus sensitif «
LEMNISCUS ou ruban de REIL »
Concerne les sensibilités tactiles, proprioceptives….

2) Voie extra-leminiscale : les sensibilités montent dans le cordon latéral de la ME.


Dans le tronc cérébral, elles sont situés en dehors du LEMNISCUS
Concerne les sensibilités thermiques, analgésiques….

3) Voie spino-cérébelleuse : les sensibilités montent de la ME au cervelet.


Concerne les sensibilités proprioceptives…..
• Voies sensitives : voies
ascendantes

 Organisation générale
• Voies sensitives : voies ascendantes

 Organisation générale

1) Protoneurone :
Fait suite au corpuscule sensitif. Il se situe dans les troncs nerveux périphériques, puis
dans la racine dorsale du nerf spinal. Le corps cellulaire = dans ganglion spinal de la
racine dorsale. Axone dans la ME qui s’articule avec le deutonorone

2) Deutoneurone :
Situé dans le névraxe. Il constitue les faisceaux sensitifs qui montent la ME. Certains
montent vers le cervelet (voies spino-cérebelleuses) et les autres vers les noyaux gris
centraux du cerveau (voies lemniscales et extra-lemniscales) dont le thalamus.

3) Troisième neurone ou neurone terminal :


S’articule avec le précédent et se termine dans l’écorce du cerveau. C’est le neurone de
projection corticale.
2) Les voies descendantes (motrices)
Il en existe deux catégories

A) La voie pyramidale (le faisceau pyramidal)


• Voie directe et monosynaptique = voie cortico-spinale.
Responsable de la motricité volontaire.

• Chaîne de 2 neurones :

- Neurone 1 = neurone central dont le trajet est cortico-spinal.


Si lésion (quel que soit le niveau : cervau, tronc cérébal, ME) :
paralysie central, spaticité
Neurone 2 = motoneurone de la corne ventrale (motoneurone
périphérique).
Si lésion : paralysie périphérique, flasque.
A) La voie pyramidale (le faisceau pyramidal)

La voie motrice principale issue du cortex et


descendant dans la moelle est responsable du
mouvement volontaire précis et sélectif. La voie
pyramidale est encore appelée voie idio-
cynétique (= voie motrice particulière).
FP descend du cortex cérébral, traverse la
capsule interne et se dirige verticalement
vers le tronc cérébral et la ME

Dans le tronc cérébral, au niveau de la moelle allongée,


FP croise (en grande partie) la ligne médiane
(décussation pyramidale) et descend du côté opposé
de l’hémisphère cérébral d’origine.

A) La voie pyramidale (le faisceau pyramidal FP)


FP se divise donc en 2 faisceaux : un
volumineux faisceau pyramidal croisé et un fin
faisceau pyramidal direct.

Ce dernier = faible contingent de fibres


motrices pyramidales qui n’ont pas subi la
décussation. Il descend donc du même côté
que celui d’origine et se place dans le
cordon ventral de la ME (près de la fissure
médiane).

A) La voie pyramidale (le faisceau pyramidal FP)


Les neurones contenus dans le faisceau
pyramidal croisé se terminent du même
côté en s'articulant dans la corne
ventrale avec les motoneurones alpha
au niveau de chaque neuromère.

Les neurones contenus dans le faisceau


pyramidal direct croisent la ligne
médiane au niveau de chaque
neuromère et s'articulent à leur tour
avec les motoneurones de la corne
ventrale du côté opposé.

En définitive, la voie pyramidale est totalement croisée


B) Les faisceaux extra-pyramidaux

• Voies neurologiques motrices indirectes et polysynaptiques

• Si lésion : troubles moteurs centraux avec rigidité de type plastique

Responsables de l'activité motrice globale consciente ou non qui se


manifeste dans le cadre du mouvement.

Elles mettent en oeuvre des groupes musculaires entiers d'où leur


appellation voie motrices holocinétiques (= voies motrices globales).
B) Les voies ou faisceaux extra-pyramidaux (FEP)

Ellesproviennent des différents centres moteurs du


cerveau et du tronc cérébral et parcourent verticalement
les cordons de substance blanche de la moelle.

Il est commode de les classer en 3 catégories :


 voies archéo-motrices, paléo-motrices et néo-motrices.
B.1. Les voies extra-pyramidales archéo-motrices

• Le faisceau vestibulo-spinal :
En rapport avec le maintien de l'équilibre.

Descend des noyaux vestibulaires de la moelle allongée et se divise en


faisceau vestibulo-spinal direct et faisceau vestibulo-spinal croisé. Il est
placé dans le cordon ventral de ME.

• Le faisceau réticulo-spinal :
Issu de la substance réticulée du tronc cérébral, il comprend deux
parties :

1) le faisceau réticulo-spinal médian à fonction facilitante. Il se place


dans le cordon ventral de ME.
2) le faisceau réticulo-spinal latéral à fonction inhibitrice. Il se place dans
le cordon  latéral de ME.         
B.2. Les voies extra-pyramidales paléo-motrices

Elles sont en rapport avec les mouvements globaux automatiques et


inconscients.

• Le faisceau rubro-spinal :

Descend du noyau rouge du tronc cérébral. Il se place dans le cordon 


latéral d ME.

• Le faisceau tecto-spinal :

Descend des tubercules quadrijumeaux (tectum) du tronc cérébral. Il se


place dans le cordon ventral de ME.

Il concerne les mouvements de la tête en rapport avec les sensations


visuelles et auditives.
B.3. Les voies extra-pyramidales néo-motrices

• Le faisceau olivo-spinal :

Issu de l'olive de la moelle allongée, il concerne l'activité des muscles


synergiques du mouvement du membre supérieur et, de ce fait, n'existe
qu'au niveau du renflement cervical de la moelle épinière. Il se place
dans le cordon ventral.

• les voies cortico-spinales extra-pyramidales :

Elles sont nombreuses et importantes. Elles proviennent du cortex du


cerveau. Elles descendent dans la moelle, mélées aux fibres du
faisceau pyramidal.
Voies extra-pyramidales dans le tronc cérébral
Puis, l’Influx nerveux est
communiqué aux motoneurones….

Récepteur
nicotinique
5. Muscles et
contraction musculaire
5.1. Caractéristiques générales du tissu musculaire

Il existe plusieurs types de tissu musculaire :


muscle squelettique, muscle cardiaque et muscle lisse

Les points communs

• Les cellules ont une forme allongée = fibres musculaires

• La contraction est assurée grâce à des myofilaments (actine


et myosine)
Les différences

• Tissu musculaire squelettique : = les muscles striés


– sous la forme de muscles squelettiques (recouvre le squelette
osseux et s’y attache)
– fibres musculaires squelettiques = les + longues (forment des
stries)
– plusieurs noyaux par fibre (= par cellule)
– peuvent être maîtrisées volontairement
– peuvent se contracter rapidement, et avec une grande force
– sont très fatigables
• Le tissu musculaire cardiaque :
– n’existe que dans le cœur (myocarde)
– strié,
– contraction involontaire
– généralement, un noyau par fibre

• Le tissu musculaire lisse :


– dans les organes viscéraux creux et vaisseaux sanguins
– non strié,
– involontaires
Généralités sur le tissu musculaire strié squelettique

• Il a plusieurs rôles : mouvement, maintien de la posture,


stabilisation des articulations et production de chaleur

• Excitabilité : capable de percevoir un stimulus et d’y répondre

• Contractilité : capable de contracter avec force en présence


d’une stimulation appropriée

• Extensibilité : faculté d’étirement au-delà de la longueur de


repos.
• Elasticité : possibilité pour les fibres musculaires de se
raccourcir et de reprendre leur longueur de repos lorsqu’on les
relâche
5.2. Anatomie du muscle
Niveau macroscopique : le muscle
Sarcolemme

Tendon Corps musculaire


Le corps musculaire est constitué de
plusieurs centaines - milliers de
fibres musculaires regroupées en
faisceaux.
Il y a différentes enveloppes musculaires :

• EPIMYSIUM : tissu conjonctif de collagène. Autour du


muscle squelettique

Rôle de protection des parties fragiles. Confère aux muscles leur forme
spécifique et leur permet de glisser les uns sur les autres

• PERIMYSIUM : Autour de chaque faisceau

• ENDOMYSIUM : Autour de chaque fibre musculaire

Joue le rôle d’isolant électrique en doublant la membrane électriquement


excitable qui recouvre la fibre : le SARCOLEMME
Niveau microscopique : la fibre (cellule) musculaire
C’est une cellule géante très allongée avec plusieurs noyaux.
Diamètre = 10 à 100 µm et longueur = 1 mm à 30 cm.

Les plus courtes et les plus épaisses : force importante

Les plus longues et fines = mouvements rapides et grande


amplitude
Rappels sur la cellule

Le cytoplasme (sarcoplasme) de la fibre musculaire contient des réserves


énergétiques, de l’eau, des ions (Na2+, Ca2+, Cl-, K+…) et de la myoglobine. Il y a
des échanges entre les milieux intra- et extra-cellulaires.
Niveau microscopique : la fibre (cellule) musculaire

Tapissée d’une membrane fine électriquement excitable : le


sarcolemme

Composée de structures filamenteuses qui parcourent toute la


longueur du muscle = myofibrilles
Niveau microscopique : la fibre (cellule) musculaire

Tubules transverses (tubules T) : invaginations du sarcolemme


qui forment des tubes étroit qui traversent la fibre.

Réticulum sarcoplasmique (endoplasmique) : réseau de tubules


qui parcourt les intervalles entre les myofibrilles

Citernes terminales : ce sont les terminaisons du réticulum


sarcoplasmique. Ce sont des réserves de Ca2+.
Niveau ultramicroscopique : les myofibrilles

Elles se regroupent parallèlement les unes aux autres pour


constituer la fibre musculaire.

Chaque myofibrille est composée d’une succession d’unités


nommées « sarcomères ». C’est ce qui donne l’aspect strié
(alternance régulière de bandes claires et sombres)
Niveau ultramicroscopique : le sarcomère

Le sarcomère = unité contractile du muscle

L’alternance des bandes sombres et claires correspond à


l’alternance entre 2 types de myofilaments :
- myofilament de myosine (sombre) = filament épais
- myofilament d’actine (clair) = filament fin
Niveau ultramicroscopique : le sarcomère

Les lignes Z délimitent le sarcomère. Correspond aux


sites de jonctions entre les sarcomères

La bande I est formée de filaments fins.

La zone H est formée uniquement de filaments épais.

La bande A est formée de filament fins et épais.

La ligne M est formée par l'union des filaments épais.


Niveau ultramicroscopique : sarcomère et myofilaments

• Au milieu des filaments fins d’actine, s’intercalent les filaments épais de


myosine

• Les filaments fins d’actine


= fixés aux stries Z

• Les filaments épais de myosine = assemblage


de plusieurs molécules de myosine
Niveau ultramicroscopique : sarcomère et myofilaments

Pendant la contraction musculaire, les


sarcomères se raccourcissent (et donc
les muscles aussi).

ATTENTION : la longueur des


myofilaments ne varie pas
Niveau ultramicroscopique : sarcomère et myofilaments

Contraction d’un sarcomère = glissement des


filaments d’actine sur les filaments de myosine
Niveau ultramicroscopique : les
myofilaments
Tête de myosine Molécule de myosine

Myofilament de myosine (épais)


Complexe de troponine

Tropomyosine
Myofilament d’actine (fin)
Actine G

Pour que le sarcomère se raccourcisse


(glissement actine / myosine), il faut que la
tête de myosine se fixe d’abord sur l’actine
(formation de ponts acto-myosine), puis se
contracte pour permettre le glissement de
l’actine
Niveau ultramicroscopique : les
myofilaments

- Au repos, les liaisons entre actine


et myosine sont empêchés par
l’inhibition exercée par 2 protéines :
la troponine et la tropomyosine.
Elles bloquent le site actif de
l’actine pour la tête de myosine et
empêche la formation du pont acto-
myosine.

- Verrous placés entre les filaments


fins et épais.
Ponts acto-myosine

Tête de
Myosine

Verrous :
TnT • La TM bloque le site de
Site de liaison de la liaison
tête de myosine TnC
TM • La TM est bloquée par le
TnI complexe troponine (T, C, I)

Actine G

Pour débloquer le
verrou, il faut du Ca2+
Ponts acto-myosine

L’affinité la TnC (troponine C) pour le


calcium a pour effet de faire pivoter sur
elles-mêmes les molécules de
troponine et de tropomyosine afin de
libérer le site de liaison de la tête de
myosine sur l’actine
Ponts acto-myosine

Déblocage du verrou et
formation des ponts acto-
myosine. Rôle du Ca2+
D’où vient le Ca2+ ?

Du cytoplasme
(sarcoplasme). Le Ca2+ a été
libéré par le réticulum
sarcoplasmique dans le
5.3. Contraction musculaire

= influx nerveux

moteur

= plaque motrice (jonction neuromusculaire)


La plaque motrice = partie du sarcolemme de la FM où se trouve la JNM
Genèse du potentiel de plaque
motrice (ppm) et du PA Axone du neurone
Influx pré-synaptique
nerveux
Terminaison axonale
d’un motoneurone
Vésicule synaptique

Bouton terminal
(synaptique)

Acétylcholine (Ach)
Fente synaptique
(20 nm)
Na+
Récepteurs nicotiniques

Membrane post-synaptique = sarcolemme de la FM

Canal
Canalionique
ioniqueouvert
fermé
 La plaque motrice = partie du
sarcolemme de la FM où se trouve la JNM

Récepteur
nicotinique
Genèse du potentiel de plaque motrice (ppm) et du PA

1) PA de l’axone moteur envahit la terminaison nerveuse

2) Les vésicules synaptiques contenant de l’Ach libèrent leurs contenus


dans la fente synaptique

3) Les molécules d’Ach diffusent à travers la fente et se lien aux récepteurs


nicotiniques sur la membrane post-synaptique

4) Cela provoque l’ouverture des canaux ioniques ; ce qui provoque la


dépolarisation de la membrane musculaire dans la zone de la plaque
motrice = ppm

5) Lorsque le ppm atteint le seuil, la membrane musculaire génère un


PA qui se propage le long de la fibre (dans les deux sens).
Libération du Ca2+ par le réticulum sarcoplasmique

6) Le PA va pénétrer à l’intérieur des fibres musculaires grâce


aux tubules transverses.

7) Le PA parcours les tubules transverses et les dépolarise.


Cela provoque l’ouverture des canaux calciques du
réticulum sarcoplasmique. Il y a donc une libération de Ca2+
dans le sarcoplasme.

8) Le Ca2+ va se lier à la TnC…. Il y aura donc un pontage


actine-myosine
Libération de Ca2+

PA

Influx nerveux
La contraction musculaire – le raccourcissement des sarcomères

Une fois le pont acto-myosine formé, il


faut que les filaments fin d’actine
glissent sur les filaments épais de
myosine pour provoquer le
raccourcissemnt des sarcomères et
donc la contraction du muscle.

Pour cela, il faut de l’ATP.


La contraction musculaire – le raccourcissement des sarcomères

L’ATP est une molécule qui reçoit l’énergie provenant de


la dégradation des molécules de lipides, protéines et
glucides et qui transmet cette énergie aux fonctions
cellulaires.

Adenosine Phosphate Phosphate Phosphate

Stockage de l’énergie = dans les liaisons covalentes entre les groupements


phosphate.
La rupture d’une de ces liaisons libère une quantité importante d’énergie
(7kcal/mole) : ADP + Pi + Energie
ADP ADP
Tête de myosine:
configuration Pi Pi
haute énergie Libération
d’ADP et de Pi

1) La tête de myosine se lie à l’actine 2) Phase active: la tête de myosine pivote


et se replie en tirant l’actine
ATP

ADP
Hydrolyse de Pi
AT P Tête de myosine:
l’ATP
configuration
basse énergie

4) Mise sous tension de la tête de myosine 3) Détachement de la tête de myosine pendant


quand l’ATP est dissocié en ADP et Pi qu’une nouvelle molécule d’ATP s’y attache
La contraction musculaire – le raccourcissement des sarcomères

Glissement de l’actine sur la myosine


La contraction musculaire – le raccourcissement des sarcomères

• dégradation d’ATP production d’énergie

• Cette énergie est convertie en mouvement de la tête de


chaque molécule de myosine, qui, ensembles, donnent
un micromouvement de glissement des filaments
d’actine vers le centre du sarcomère.

• Sur leur lancée, les têtes de myosine se détachent des


sites où elles étaient fixées et vont chercher d’autres
sites voisins pour à nouveau les faire glisser
Le relâchement

• Tant que durent les influx nerveux, ces


mécanismes se répètent.

• Lorsque les PA cessent, le Ca2+ est aspiré par les


citernes (pompes à Ca2+).
 tropomyosine vient se replacer en position
initiale (verrouillage du site de liaison).
Les unités motrices
Les unités motrices

• Un même motoneurone peut régir plusieurs fibres musculaires


(pas forcément regroupées)

• Le motoneurone  est un neurone dont le corps cellulaire se situe


dans la moelle épinière, et la terminaison sur le sarcolemme.

• L'ensemble formé par un motoneurone et toutes les fibres


musculaires qu'il dessert est appelé Unité Motrice

• Toutes les fibres musculaires innervés par le même


motoneurone ont les mêmes propriétés
Les unités motrices
La secousse musculaire

 C’est la réponse d'un muscle à un seul stimulus liminaire de


courte durée: le muscle se contracte rapidement, puis se relâche.

 +/- vigoureuse (selon le nombre d’UM recruté)


La secousse musculaire

1. Période de latence: les quelques premières millisecondes


qui suivent la stimulation (le temps du couplage excitation-
contraction)

2. Période de contraction: laps de temps qui s'écoule entre le


début du raccourcissement et le maximum de la force de
tension : pic du myogramme (10 à 100 ms)

3. Période de relâchement: retour du Ca2+ dans le RS (10 à


100 ms)
Sommation temporelle et tétanos

• Si 2 stimulations identiques sont appliquées à un


muscle dans un court intervalle, la seconde contraction
sera plus vigoureuse que la première.

– sommation temporelle (le second stimulus survient


avant que le muscle soit complètement détendu)

• Le tétanos : mode habituel de contraction musculaire


dans notre organisme : les neurones moteurs envoient
des volées d'influx provoquant des secousses.
Sommation temporelle et tétanos
Sommation spatiale

• La force de la contraction dépend de la sommation


spatiale : nombre d'unités motrices qui se contractent
simultanément

• La stimulation nerveuse d'un nombre croissant d'unités


motrices d'un même muscle entraîne une force croissante
exercée par ce muscle.

– contractions musculaires faibles et précises : nombre


relativement peu élevé d'unités motrices sont stimulées
– contraction avec force : grand nombre d'unités motrices
recrutées
Les types de fibres musculaires

Fibres ST Fibres FTa Fibres FTb


Diamètre Faible Important Important
Couleur (Myoglobine) Rouge Rose Blanche (faible)
(élevée) (intermédiaire)
Vascularisation Importante Intermédiaire Faible
Propriétés contractiles Faible et longue Intermédiaire Forte et brève

Activité ATPasique + +++ +++


Source ATP Oxydation glycolyse Glycolyse
Enzymes anaérobies Faible Intermédiaire Forte
Fatigabilité + ++ +++
Enzymes Krebs +++ ++ +
Nbre Mitochondries +++ ++ +
Les types de fibres musculaires

• En moyenne la plupart des muscles


contiennent :
– environ 50 % de fibres ST
– 25 % de fibres FTa
– 25 %

• Le % exact de ces fibres varie en


fonction du muscle
Les types de fibres musculaires
Avez-vous des
questions ?

Homonculus
Sources
Livres

• G. Braillon. Système nerveux central : à l’usage des étudiants en médecine.


Ed. Doin

• C. Collet. Mouvements et cerveau : neurophysiologie des activités


physiques et sportives. Ed. Deboeck

• W. Kahle, H. Leonhardt, W. Platzer. Atlas de poche d’anatomie tome 3 :


système nerveux et organes des sens. Ed. Flammarion

• G. Pocock et C.D. Richards (traduction JF Brun, C Caillaud, J Mercier et E


Reynaud). Physiologie humaine. Ed. Masson
• E. Marieb. Anatomie et physiologie humaines. Ed. Deboeck.
• Purves et al., Life: The Science of Biology, 4th Edition
Sources

Sites internet

• http://www.anatomie-humaine.com/neuroa/plan.html

• http://www.lecerveau.mcgill.ca

• http://www.univ-brest.fr/S_Commun/Biblio/ANATOMIE/Web_anat/Snc/
Tronc_Cerebral/Extrapyramidaux.jpg

• www.DennisKunkel.com
Sources

Cours

• Cours de Christian Collet. Université Claude Bernard Lyon 1. UFR STAPS.


Lyon.
• Cours de Cyril Martin. Université Claude Bernard Lyon 1. UFR STAPS.
Lyon.
• Cours de Leroyer. UFR STAPS. Réunion.
• Cours de Ronald Thériault
• Cours de G Bourbonnais. Cégep de Sainte-Foy
• Cours de Rémy Pujol. Faculté de Médecine de Nîmes-Montpellier

Vous aimerez peut-être aussi