Coso 3
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Coso 3
- Définition
- Rôles
- Conditions d’exercice (indépendance)
« L'Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui
apporte ses conseils pour les améliorer, et contribue à créer de la valeur
ajoutée.
l’objectivité :
Se définit comme une attitude impartiale grâce à laquelle les auditeurs internes
exécutent leurs missions en étant sincèrement convaincus de la légitimité du
résultat de leur travail . Pour être objectifs, les auditeurs ne doivent pas
subordonner leur jugement à celui d’autrui sur des questions liées à l’audit.
Activité d’assurance :
Examen objectif dont le but est de fournir une évaluation indépendante des
processus de gouvernance, gestion des risques et contrôle d’une organisation,
exemples des missions portant sur les informations financière, performances, la
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sécurité
Drissi des systèmes… 3
Audit Interne - Définition
Activité de conseil :
Activités de conseil et de service client, dont la nature et le périmètre sont définis
en accord avec le client et qui sont destinées à offrir une valeur ajoutée et à
améliorer la gouvernance d’une organisation, sans que l’auditeur interne soit
responsable de l’encadrement.
Risque :
L’incertitude que se produise un événement qui pourrait avoir un impact sur la
réalisation des objectifs d’une entité.
Processus de Contrôle : 4
Application 1
Code de déontologie
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Attachement fonctionnel
• Approuve la charte d’audit,
• Approuve le plan d’audit interne fondé sur l’approche par les risques,
• Soit tenu informé des résultats de l’activité d’audit,
• Approuve les résultats de l’évaluation de la performance, la nomination et la
destitution du RAI,
Attachement hiérarchique
• Donner les moyens nécessaires à l’accomplissement de sa mission,
• Donner les moyens nécessaires pour la mise en place des recommandations,
• Faciliter la communication interne et le flux d’information,
La charte d’audit annonce le cadre de l’exercice de l’activité d’audit interne au sein d’une
entreprise,
Il est constitué de 2 à 3 administrateurs, membres du Conseil. La bonne gouvernance stipule que l’un d’eux doit être
un administrateur indépendant, et de préférence ayant des connaissances en matière de gouvernance, gestion de
risques ou encore en contrôle interne.
Le secrétariat du Comité d’audit interne est généralement tenu par le Responsable d’audit interne.
le Comité d’audit tient ses réunions selon un planning défini et avant la tenue du Conseil. L’ordre du jour de ses
réunions est établi en collaboration avec le Responsable de l’audit interne :
La gouvernance de l’entreprise,
La gestion des risques,
Les arrêtés comptables,
Les rapports d’audit interne,
Les rapports du commissaires aux comptes, …
Le comité d’audit va s’appuyer sur les avis des experts, et surtout celui du commissaire aux comptes , qui est
systématiquement présent dans les réunions du comité d’audit (pour alimenter le Comité mais aussi pour observer
les
ENCGtravaux de ce- Hicham
Casablanca dernier).
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Drissi
Comme pour l’audit interne, le Comité d’audit se dote d’une charte de fonctionnement qui va préciser son
B) Les champs d’évaluation de l’audit interne
Selon le COSO I :
« le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le
Conseil d’administration, les dirigeants et le personnel d’une
organisation, destiné à fournir une assurance raisonnable
quant à la réalisation des objectifs suivants :
- La réalisation et l’optimisation des opérations,
- La fiabilité des informations financières,
- La conformité aux lois et aux réglementations en vigueur. »
Les 5 composants du contrôle interne.
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Drissi
Contrôle interne – cadre de référence COSO I
Eléments composants le contrôle interne
Identifier les risques par process critique liés aux objectifs de l’entreprises,
Facteurs Interne / externe
Organisation, techniques, réglementaire, …
L’application des normes et procédures destinées à assurer l’exécution des directives émises
par le management en vue de maitriser les risques.
Couvrent :
- Le domaine opérationnel : réalisation et optimisation des opérations,
- La fiabilité de l’information comptable et financière,
- Le respect des règlements et lois en vigueur.
L’information pertinente doit être identifiée, recueillie et diffusée dans les meilleures
conditions de forme et de délai :
• Le management des risques traite des risques et des opportunités ayant une
incidence sur la création ou la préservation de la valeur. Il se définit comme suit :
Fixation des objectifs Les objectifs doivent avoir été préalablement définis pour que le
management puisse identifier les événements potentiels susceptibles d’en affecter la
réalisation. Le management des risques permet de s’assurer que la direction a mis en place un
processus de fixation des objectifs et que ces objectifs sont en ligne avec la mission de l’entité
ainsi qu’avec son appétence pour le risque.
Traitement des risques Le management définit des solutions permettant de faire face aux
risques évitement, acceptation, réduction ou partage. Pour ce faire le management élabore
un ensemble de mesures permettant de mettre en adéquation le niveau des risques avec le seuil
de tolérance et l’appétence pour le risque de l’organisation.
Activités de contrôle Des politiques et procédures sont définies et déployées afin de veiller à la
mise en place et l application effective des mesures de traitement des risques.
• Les risques nouveaux qui émergent et qui sont autant de nouveaux enjeux de contrôle
interne (la cyber-criminalité, le cloudcomputing, etc.) ;
• En matière de gouvernance (notamment les rôles des comités au niveau du conseil mais
aussi de la direction générale sur des enjeux importants comme les risques, la conformité,
etc.) ;
• La responsabilisation du personnel à tous les niveaux de la hiérarchie et dans toutes les
entités de l’organisation (le « tone in the middle » et le lien entre les objectifs, les risques
encourus et l’évaluation de la performance) ;
• La nécessité de s’adapter en permanence à un environnement interne et externe en
mutation ;
• L’efficacité et l’efficience du dispositif de contrôle interne (l’articulation entre les
opérationnels,
ENCG Casablancales fonctions support, et l’audit interne) ; et
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Drissi
• Les exigences de reporting au-delà de la communication financière (développement durable,
Contrôle interne – cadre de référence COSO
COSO III
Le COSO III :
« le contrôle interne est un processus mis en œuvre par le conseil, le management et les
collaborateurs, et qui est destiné à fournir une assurance raisonnable quant à la
réalisation d’objectifs liés aux opérations, au reporting et à la conformité. »
• Un résumé ;
• Le référentiel et ses annexes qui définissent le contrôle interne, le positionnent par rapport
à trois catégories d’objectifs, présentent les cinq composantes du contrôle interne, déclinées
en 17 principes structurants, et décrivent les exigences en matière d’efficacité ;
• Des outils qui présentent des tableaux d’évaluation et de synthèse, divers scenarios pour
faciliter l’évaluation des 17 principes qui constituent un dispositif de contrôle interne
efficace ; et
• Un recueil d’approches et d’exemples dans le domaine du reporting financier externe
(Internal Control over External Financial Reporting, « ICEFR ») qui propose des exemples de
mise en pratique des 17 principes dans le cadre de la réalisation des états financiers.
Evaluation des 6. L’organisation défi nit des objectifs de façon suffisamment claire
risques pour rendre possible l’identification et l’évaluation des risques susceptibles d’affecter leur réalisation.
7. L’organisation identifie les risques associés à la réalisation de ses objectifs dans l’ensemble de son périmètre
et procède à leur analyse de façon à déterminer comment ils doivent être gérés.
8. L’organisation intègre le risque de fraude dans son évaluation des risques susceptibles de compromettre
la réalisation des objectifs.
9. L’organisation identifie et évalue les changements qui pourraient avoir un impact significatif sur le
système de contrôle interne.
Activités de 10. L’organisation sélectionne et développe les activités de contrôle qui contribuent à ramener à des niveaux
contrôle acceptables les risques associés à la réalisation des objectifs.
11. L’organisation sélectionne et développe des contrôles généraux informatiques pour faciliter la réalisation
des objectifs.
12. L’organisation met en place les activités de contrôle par le biais de règles qui précisent les objectifs
poursuivis, et de procédures qui mettent en œuvre ces règles.
Information et 13. L’organisation obtient ou génère, et utilise, des informations pertinentes et fi ables pour faciliter le
communication fonctionnement des autres composantes du contrôle interne.
14. L’organisation communique en interne les informations nécessaires
au bon fonctionnement des autres composantes du contrôle interne, notamment en matière d’objectifs et de
responsabilités associés au contrôle interne.
15. L’organisation communique avec les tiers sur les points qui affectent le fonctionnement des autres
composantes du contrôle interne.
Activités de 16. L’organisation sélectionne, développe et réalise des évaluations continues et/ou ponctuelles afin de
pilotage vérifier si les composantes du contrôle interne sont mise en place et fonctionnent.
ENCG Casablanca - Hicham 17. L’organisation évalue et communique les faiblesses de contrôle interne en temps voulu aux parties
40le cas.
chargées de prendre des mesures correctives, notamment à la direction générale et au Conseil, selon
Drissi