Analyse Financiere

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PLAN

11èreèrepartie :
partie :l’analyse
l’analysedes
desgrandes
grandestendances
tendances

1/ Analyse de l’activité
2/Analyse de profitabilité
3/ Analyse de rentabilité
4/ Analyse de la structure financière
5/ Analyse de tableau de flux de trésorerie

2ème
2èmepartie :
partie :l’analyse
l’analysepar
parles
lesratios
ratios

1/ Ratios de rentabilité
2/ Ratios de la structure financière
3/ Ratios d’endettement 1

4/ Ratios de tableau de flux de trésorerie


INTRODUCTION

lalanotion
notionde deL’analyse
L’analysefinancière
financièredes
descomptes
comptesconsolidés
consolidésnenesese
différencie
différenciepas
pasbeaucoup
beaucoup de decelle
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l’analysefinancière
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,puisque il s’agit principalement d’une technique visant
évaluer
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économiqueetetfinancière
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partirdes
des
documents comptables. Pour mieux saisir le concept de
documents comptables. Pour mieux saisir le concept de l’analyse l’analyse
financière
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partirdes
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répondreaatrois
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grandes
grandes question. .
question
Pourquoi
Pourquoianalyser
analyserles lescomptes
comptesconsolidés
consolidés??
Qui
Quis’intéresse
s’intéresseparparcette
cetteanalyse?
analyse?
Comment analyser les comptes consolidés?
Comment analyser les comptes consolidés?

2
INTRODUCTION
Pourquoi analyser les comptes consolidés ?
Seule les comptes consolidés permettent
d’évaluer la santé de l’ensemble du groupe.
parfois un bilan d’une société filiale fait surgir
un déséquilibre au niveau de sa structure
financière ( une faiblisse des capitaux propres
par rapport au dettes a LT qui sont très
importantes )qui n’est qu’apparent .car
lorsque on passe a l’analyse des comptes du
groupe ce déséquilibre disparait , il s’agit au
faite d’une société mère qui finance ses
filiales avec ses ressources stables. 3
INTRODUCTION

 Qui s’intéresse à cette analyse?


 Le fournisseur réalise des analyses
financières pour évaluer le risque de
défaillance de ses clients. Lorsqu’il vend à la
filiale d’un groupe, il analyse tout d’abord la
solvabilité de l’entité cliente à partir de ses
comptes individuels. Il s’intéresse ensuite à
la solvabilité du groupe. Le client réalise
l’analyse financière de ses fournisseurs soit
pour évaluer les possibilités de négociation
sur les prix (analyse des marges) ou évaluer
leur pérennité. 4
INTRODUCTION
 Le concurrent utilise habituellement
l’analyse financière pour comparer ses marges
à celles des autres entreprises de son secteur
d’activité. Concernant les comptes consolidés,
cette analyse n’est évidemment pertinente
que pour les groupes (mono activité) ou pour
les groupes faisant apparaitre des informations
sectorielles sur des activités comparables.
 L’analyste financier travaillant dans une
banque ou une société de bourse s’intéresse à
l’analyse financière pour émettre des
recommandations d’achat ou de vente des
5
entreprises cotées.
INTRODUCTION

 Comment analyser les comptes consolidés?


Techniques :
Les techniques utilisées au niveau de l’analyse
financière des comptes individuels a savoir les
fameuses approches ( fonctionnelle et financière) sont
intéressantes mais ne son pat toujours adaptées pour
le groupe. Pire il peuvent mener a des erreurs car elle
imposent des retraitements qui ne sont pas valables
pour les comptes consolidés. De nouveaux techniques
ainsi que de nouveaux indicateurs étaient forgées par
les analystes financiers ,leurs permettant de bien
mener leur mission d’analyse financière des comptes
consolidés
6
INTRODUCTION
 Démarches:
Il est primordiale de déterminer une démarche
rigoureuse pour ne pas se perdre dans la
multitude des données chiffrées. L’analyse
financière a besoin d’un fil conducteur .
Il existe plusieurs démarches a suivre ,nous
proposons dans ce travail l’analyse
financière par l’évaluation des grandes
tendances .

7
L’analyse de l’activité
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances

L’analyse de l’activité

L’évolution du chiffre
d’affaires

L’information sectorielle

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L’analyse de l’activité
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances

 L’analyse de l’activité consiste à étudier l’évolution du


chiffre d’affaires.
 Le chiffre d’affaires est considéré comme étant le solde du
compte de résultat le plus logiquement étudié. Il reflète la
dynamique du groupe et il est souvent fortement corrélé
avec la performance finale du groupe.

 Pour expliquer l’évolution globale du CA consolidé, l’analyste


doit disposer de l’information sectorielle qui montre
l’évolution du chiffre d’affaires par secteurs d’activité et
zones géographiques. Elle permet d’identifier les secteurs
d’activités et les zones géographiques qui ont généré la
croissance du groupe.
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L’analyse de l’activité
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances

l’explication de l’évolution du chiffre d’affaires

Effet de
variation du Effet prix
périmètre

L’évolution du
chiffre d’affaires

Effet de Effet volume


change
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L’analyse de l’activité
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances

l’explication de l’évolution du chiffre d’affaires


 L’effet prix : correspond au pourcentage d'augmentation sur le
chiffre d'affaires dû à la hausse des prix et non à l'augmentation des
ventes.
 L’effet volume (effet part de marché) : correspond au pourcentage
d'augmentation des ventes dû à l'augmentation du volume des
ventes et non à la hausse des prix par exemple.
 L’effet de change : Répercussion financière d'une variation d'une
devise par rapport à une autre.
 L’effet de variation de périmètre : c’est une variation propre au
chiffre d’affaires consolidé, elle est causée par l’intégration du chiffre
d’affaires d’une entité achetée durant l’exercice ou au contraire la fin
de cette intégration en cas de cession des titres.
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L’analyse de l’activité
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances

la notion des comptes pro forma

 Pour faciliter la comparabilité des compte les groupes sont appelés


à établir les comptes pro forma.
 Ce sont des comptes d’un exercice antérieur établi en intégrant un
événement survenu en réalité au cours de l’exercice en cours.
o L’établissement des comptes pro forma est le résultat de l’un des
événements suivants :

 Un changement significatif du périmètre de consolidation.

 Un changement de méthode comptable : 12


L’analyse de l’activité
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances

la notion des comptes pro forma

 Un changement significatif du périmètre de consolidation.


.si un groupe acquiert une filiale significative en N, il doit présenter
à côté des comptes de l’année N les comptes de l’année N-1 : à la
fois ceux publié en n-1 et les comptes pro forma N-1 intégrant la
filiale acquise en N comme si le groupe détenait déjà cette filiale en
N-1.

 Un changement de méthode comptable :


Les groupes qui changent de méthode comptable en N doivent
présenter à côté des comptes de l’exercice N, les comptes N-1
publiés dans les anciennes normes et les comptes pro forma N-1 13
dans les nouvelles normes.
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

 La profitabilité peut être définie comme l’aptitude du


groupe à dégager un certain niveau de résultat ou de
revenu pour un volume d’affaires donné elle est
appréhendée par le taux de profitabilité elle peut être
mesurée directement à partir des comptes consolidés
pour les groupes mono activité. Au contraire pour les
groupes diversifiés le compte de résultat mesure la
performance d’un portefeuille d’activité sur lequel il
est difficile de tenir une évaluation globale. Il convient
donc en 1er lieu d’analyser la profitabilité par secteur
d’activité pour porter ensuite une appréciation sur la
profitabilité d’ensemble du groupe.

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11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

Les indicateurs de mesure de la profitabilité

 Les analystes financiers avaient l’habitude


d’analyser la profitabilité des entreprises
individuelles à l’aide des soldes
intermédiaires de gestion, ces indicateurs ne
sont utilisables que si le compte de résultat
est présenté par nature de charge. Les
analystes ont pu élaboré de nouveaux
indicateurs apparu dernièrement dans les
rapports annuels .
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11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité

 Marge brute
Elle représente la différence entre la production
totale vendue ou immobilisée et le coût des
matières première consommées
pour les activités industrielles et de
transformation du groupe.
 Valeur ajoutée

La valeur ajoutée mesure la création de


richesse d’une entreprise. Elle mesure ainsi le
degré d’ intégration du secteur d’activité .
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11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité

 EBE
L’EBE mesure la performance économique
d’un groupe car il intègre l’ensemble des
produits d’exploitation encaissables et des
charges d’exploitation décaissables. Il
représente également un flux de trésorerie
potentiel généré par l’exploitation ainsi que ce
qui reste aux financeurs externes ou aux
actionnaires pour se rémunérer, ou au groupe
pour accroître son outil de production. 17
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

Les indicateurs classiques de mesure de la profitabilité

 Le résultat opérationnel
Il comprend la totalité des produits et charges
provenant des opérations liées a l’activité.  Il
ne prend en compte ni les produits et charges
financiers, ni les produits et charges
exceptionnels . Cet indicateur est fréquemment
employé pour apprécier la performance
économique intrinsèque du groupe, il n'est
influencé ni par les incidences de financement,
ni par les opérations exceptionnels. 18
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE PROFITABILITÉ


 Ebitda (Earnings before interest, taxes, depreciation and
amortization)

C’est un indicateur développé aux États-Unis .il


n’est pas normalisé d’après aucune doctrine,
cela veut dire essentiellement que le contenu
peut différer d’un groupe à une autre. Comme
son nom l’indique, il met en évidence le profit
généré par l’activité indépendamment des
conditions de son financement (les charges
financières), des contraintes fiscales (impôts
et taxes), et du renouvellement de l’outil 19
d’exploitation (amortissements).
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE


PROFITABILITÉ

 Ebit
Il est égal à l’Ebitda diminué de la dotation aux
amortissements des immobilisations
corporelles, qui constitue une charge
récurrente correspondante à l’utilisation de
biens indispensables à l’exploitation, Cet
indicateur est évidemment affecté par le
choix des méthodes et durées
d’amortissement de ces immobilisations.
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11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE


PROFITABILITÉ

• Cash flows operational


Donnée financière se calculent en retraitant
de l'EBTIDA, les provisions, en retirant
les frais financiers nets et l'impôt sur
les sociétés. Il permet d’évaluer les liquidités
dégagées par l'activité  ordinaire de
l'entreprise. Il peut ainsi être utilisé pour
connaître la capacité d'endettement et donc
d'investissement du groupe
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11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

LES NOUVEAUX INDICATEURS DE MESURE DE


PROFITABILITÉ

 Cash flows libres:


Il mesure l’excédent de trésorerie généré par
le groupe diminuée des :
• Frais financiers,

• Les impôts,

• De la variation du BFR,

• Et du financement des investissements

de renouvellements.
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11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ

Les analystes doivent détecter des éventuels


perte de profitabilité pour pouvoir mener des
actions correctrices en agissant sur les
différents stratégies du groupe.
En générale il existe grandes catégories de
causes de perte de profitabilité .

 L’effet ciseau
23
 L’effet point mort
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ

 L’effet ciseau
C’est l’évolution divergente de deux
indicateurs inverses.
Exemple: C’est une évolution défavorable
du prix de vente par rapport au coût
unitaire d’une charge d’exploitation, le plus
souvent le coût d’achat des MP ou des
marchandises.

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11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
L’évaluation de la profitabilité

IDENTIFICATION DES CAUSES DE PERTE DE PROFITABILITÉ

L’effet point mort


c’est quand Les entreprises intègrent une
forte part de charges fixes dans leur
structures de charges.ces entreprises ont
un résultat plus sensible aux variations de
l’activité.

25
11ère L’analyse
ère partie : de la grandes
rentabilité
partie : l’analyse des grandes tendances
l’analyse des tendances
L’analyse financière est une tendance parmi les autres qui permet
d’analyser la situation financière du groupe notamment la mesure de
degré de l’éfficacité et l’efficience que génère les moyens mis en œuvre
pour atteindre l’objectif fixé.C’est un rapport aussi entre le capital investi
et le résultat obtenu.
On distingue alors entre deux rentabilité :

26
L’analyse de la rentabilité économique
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances
 La rentabilité économique permet de mesurer la rentabilité des capitaux investis par le groupe dans ses métiers.
 Pour mesurer la rentabilité économique on procède à l’analyse de :

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L’analyse de la rentabilité financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie : l’analyse des grandes tendances

 La rentabilité financière permet de montrer dans quelle


proportion le placement de l’argent dans l’entreprise est
rentable .
 Cette rentabilité s’évalue sur trois perspectives :

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11ÈRE
ÈREPARTIE : L’ANALYSE DES GRANDES
PARTIE : L’ANALYSE DES GRANDES
L’analyse de la rentabilité financière
TENDANCES
TENDANCES
 La Rentabilité financière globale :ROE (Return On Equity )
C’est le faite de mesurer la rentabilité des capitaux propres dont
dispose le groupe augmenter par les réserves consolidés et les
intérêts minoritaires en comparent le revenu obtenu pour une
période donnée au revenu des capitaux investi en début de période.

 La rentabilité financière pour le groupe : ROE (groupe)


C’est le faite de mesurer la rentabilité des capitaux propres investis
des actionnaires de la société mère c'est à dire les véritables
actionnaires de l’entreprise.
 La rentabilité financière pour les minoritaires : ROE
(minoritaires)
C’est le faite de mesurer la rentabilité des capitaux propres investis
des actionnaires minoritaires d’entités intégrées globalement. 29
L’analyse de la rentabilité financière
11
ère
ère partie :
partie : l’analyse
l’analyse desdegrandes
des
et l’effet levier: tendances
grandes tendances

2-l’effet de levier:

L’effet de levier désigne l’amélioration ou la dégradation


de la rentabilité financière suite au recours à l’emprunt.
Il consiste à augmenter la part de la dette financière par
rapport aux capitaux propres dans le but d’augmenter la
rentabilité financière.
La manière dont le levier agit sur le taux de la rentabilité
financière est en fonction du différentiel (RE-i) et du
bras de levier mesuré par (DF/CP).

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L’analyse de la rentabilité financière
11ère
ère partie :
partie : l’analyse
l’analyse desdegrandes
des
et l’effet levier: tendances
grandes tendances

2-l’effet de levier:
formule de l’effet de levier:
 La formule de l’effet de levier est présentée de la façon suivante :

RF= [RE + ((DF/CP) x (RE – i))] (1-t)


Avec:
RE = Résultat d’exploitation / actif économique (rentabilité économique)
RF = Résultat net / capitaux propres (rentabilité financière)
CP= capitaux propres.
DF= dette financière totale
i= taux d’emprunt
t= taux de l’IS
  31
L’analyse de la rentabilité financière
11ère
ère partie :
partie : l’analyse
l’analyse desdegrandes
des
et l’effet levier: tendances
grandes tendances

2-l’effet de levier:
3 cas de figure:

RE > i RE = i RE < i

Effet de levier L’effet de levier Effet massue


favorable nul

la rentabilité Dégradation de la
l’accroissement financière rentabilité
de la rentabilité constante: financière: le
financière: le l’endettement groupe n’a pas
groupe a intérêt à n’impacte pas la intérêt à 32
s’endetter. rentabilité s’endetter.
financière.
L’analyse de la rentabilité financière
11
ère
ère partie :
partie : l’analyse
l’analyse desdegrandes
des
et l’effet levier: tendances
grandes tendances

2-l’effet de levier:
exemple d’illustration:
L’exemple ci-dessous nous montre que l’effet de levier augmente la
volatilité de la rentabilité financière :
Avec: t=30% ,et i= 7% Rentabilité économique 

4% 16%

Levier : [4%+(1 x (4% - 7%)] x [16%+(1 x (16% - 7%)] x


DF /CP 1 0,7 0,7
= 0,7% = 17,50%
[4%+(3 x (4% - 7%)] x [16%+(3 x (16% - 7%)] x
3 0,7 0,7
= - 3,5% = 30,1% 33
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Bilan

Seul le bilan consolidé permet d’évaluer la structure


financière d’un groupe. Le bilan consolidé consiste à
présenter le bilan d’un ensemble d’entreprises comme si
elles n’en formaient qu’une seule.

Il présente une situation financière nouvelle par rapport au


bilan individuel de l’entité consolidante.
L’analyse de la structure consiste à évaluer les équilibres
financiers du bilan.
 
: 34
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Bilan
Rappelons tout d’abord que la présentation du bilan, en deux
colonnes, actif et passif, repose sur une logique financière

ACTIF PASSIF

Retrace les
Retrace les « emplois », « ressources »,
c’est-à-dire les différentes autrement dit l’origine
utilisations qui ont été des fonds nécessaires
faites de au financement de
ces ressources. l’entreprise.
35
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse du bilan

L’analyse de la structure consiste à évaluer les équilibres entre


les différentes catégories d’emplois et de ressources. Il existe
deux façons possibles d’analyser un bilan

L’analyse de la structure d’un groupe est en grande partie


identique à celle d’une entreprise individuelle. 36
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

La présentation du bilan ou tableau de la situation financière

L’entreprise a le choix entre deux modes de présentation :

présenter séparément ses actifs et passifs courants et non


courants. C’est la présentation retenue habituellement.

présenter ses actifs et passifs dans l’ordre de liquidité et


d’exigibilité.

37
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés
La présentation du bilan ou tableau de la situation financière

La distinction entre éléments courants et non courants  

38
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse de la structure par le bilan de liquidité

L’analyse liquidité consiste à comparer des emplois avec des


ressources de même durées. Elle repose sur le fonds de
roulement qui constitue l’indicateur clé pour évaluer la
solvabilité de l’entreprise, c’est-à-dire sa capacité à assurer le
paiement de ses dettes.
 

39
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse de la structure par le bilan de liquidité

Fonds de roulement liquidité= working capital

Dans l’approche liquidité, le fonds de roulement se détermine par


différence entre les actifs courants et les dettes à court terme. Les
actifs courants constituent des sommes disponibles, immédiatement
ou à délai court (excédents de trésorerie) et des actifs d’exploitation
réalisables à CT (les clients et les stocks). Les dettes à court terme
sont des dettes dont l’échéance est inférieure à 12 mois ainsi que
celles dont le créancier peut demander le remboursement dans un
délai court.

40
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse de la structure par le bilan de liquidité

Fonds de roulement liquidité= working capital

Fonds de roulement liquidité = Actifs courants – Dettes à court terme

Fonds de roulement liquidité > 0

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L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse de la structure par le bilan de liquidité

Fonds de roulement liquidité= working capital

Les règles d’équilibre financier imposent d’avoir des actifs courants


supérieurs aux dettes à court terme de façon à pouvoir rembourser les
dettes à court terme grâce aux encaissements provenant des actifs
courants. Un fonds de roulement liquidité positif constitue donc un
gage de pérennité : protégeant les créanciers du risque d’insolvabilité
dû à des pertes sur les actifs courants.

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L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés
Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

L’analyse fonctionnelle conduit à une lecteur horizontale


du bilan en rattachants ses postes (emplois et
ressources) à quatre cycles différents

Cycles

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L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

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L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

➤ Le fonds de roulement (FR)


Fonds de roulement = Capitaux permanents* – Actifs non courants
*Capitaux permanents = Capitaux propres + Dettes à LMT

Un fonds de roulement positif et élevé est le signe d’une politique


financière prudente, et constitue un gage (mais non une garantie) de
la pérennité de l’entreprise pour deux raisons : 

•Il présente la part des ressources stable de l’entreprise disponible


pour financer
les actifs courants d’exploitation (clients et stock)
•Il permet d’absorber des pertes éventuelles tout en garantissant 45
le
financement des emplois LT par des ressources LT
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

➤ Le besoin en fonds de roulement d’exploitation


(BFRE)

BFRE = Actifs circulants d’exploitation – Dettes d’exploitation

Il représente le besoin de financement du cycle d’exploitation:


L’entreprise est contrainte de payer ses FRS avant de recevoir
l’encaissement de ses clients, pour pouvoir fabriquer et vendre
l’entreprise doit accepter d’immobiliser des capitaux dans les
actifs circulants d’exploitation .
46
L’analyse de la structure financière
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :
desl’analyse
comptesdes grandes tendances
consolidés

Analyse de la structure par le bilan fonctionnel

➤ La trésorerie nette TN
Trésorerie nette = TA – TP

Trésorerie nette = FR_ BFE


 
Une trésorerie nette négative indique que l’entreprise a
un besoin de financement à CT.

Une trésorerie nette positive signifie que l’entreprise


dispose d’un excédent net de trésorerie.
47
L’analyse financière du tableau de
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :flux
l’analyse des grandes
de trésorerie (IAS7) tendances

Objectif du tableau des flux de trésorerie 

Les informations concernant les flux de trésorerie d’une entité


sont utiles aux utilisateurs des états financiers car elles leur
apportent une base d’évaluation de la capacité de l’entité à
générer de la trésorerie et des équivalents de trésorerie ainsi
que des besoins d’utilisation de cette trésorerie par l’entité. Les
décisions économiques que prennent les utilisateurs imposent
d’évaluer la capacité d’une entité à dégager de la trésorerie ou
des équivalents de trésorerie ainsi que l’échéance et le
caractère certain de leur concrétisation.
L’objectif de la présente norme est d’imposer la fourniture d’une
information sur l’historique des évolutions de la trésorerie et des
équivalents de trésorerie d’une entité au moyen d’un tableau 48
des flux de trésorerie classant les flux de trésorerie de la
période en activités opérationnelles, d’investissement et de
L’analyse financière du tableau de
11ère
ère partie : l’analyse des grandes tendances
partie :flux
l’analyse des grandes
de trésorerie (IAS7) tendances

Présentation d’un tableau des flux de trésorerie 


Le tableau des flux de trésorerie présente les flux de trésorerie de
la période classés en activités opérationnelles, d’investissement et
de financement.
Une entité présente ses flux de trésorerie liés aux activités
opérationnelles, d’investissement et de financement de la façon la
plus appropriée à ses affaires. Le classement par activité fournit
une information qui permet aux utilisateurs d’évaluer l’effet de ces
activités sur la situation financière de l’entité et le montant de sa
trésorerie et de ses équivalents de trésorerie. Cette information
peut également être utilisée pour évaluer des relations entre ces
activités.
49
1. L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE
OBTENUS PAR L’ACTIVITÉ
OPÉRATIONNELLE :
 L’excédent de trésorerie permet de rembourser les emprunts, de
payer des dividendes et d’autofinancer – en partie – les
investissements. La capacité à générer durablement un excédent de
trésorerie d’exploitation constitue également un élément essentiel
pour déterminer la valeur de l’entreprise. L’évolution de ce flux
repose sur trois variables essentielles de la gestion financière :
 -la croissance de l’activité ;
 -l’évolution de la profitabilité ;
 -la gestion du besoin en fonds de roulement (BFR).Pour être
pertinente, l’analyse du flux de trésorerie opérationnel nécessite par
conséquent, les données complémentaires suivantes :
 -le pourcentage de progression des ventes sur la période d’analyse ;
 -le résultat consolidé, exprimé en pourcentage des ventes ;
 -les délais d’écoulement des postes du besoin en fonds de
roulement ou l’évolution du BFR rapportée à l’évolution du chiffre
d’affaires. Le flux de trésorerie opérationnel d’une entreprise à fort
BFR peut se dégrader en période de croissance des ventes. 50
ILLUSTRATION :
MODÈLE DE TABLEAU DE FLUX DE TRÉSORERIE
(ACTIVITÉS OPÉRATIONNELLES UNIQUEMENT) (MÉTHODE INDIRECTE)

Flux de trésorerie provenant des activités  


opérationnelles
Résultat des activités ordinaires avant impôt
– Quote-part du résultat net dans les entités
associées
+ Ajustement pour amortissements et provisions
– Production immobilisée
– Subventions d’investissements virées au résultat
+ Valeur nette des actifs cédés
– Produits des cessions d’actifs
+ Charges financières
– Produits financiers
Résultat de change
Variation besoin de fonds de roulement
opérationnel
– Intérêts et autres charges financières (activités
opérationnelles) payés
– Impôt sur le résultat payé

51
Flux net de trésorerie provenant des activités  
opérationnelles
2. L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE
OBTENUS PAR L’ACTIVITÉ
D’INVESTISSEMENT:

 La norme IAS 7 incite les groupes à fournir


des informations complémentaires utiles
pour l’analyse. Elle préconise notamment de
distinguer les investissements ne constituant
qu’un simple renouvellement de l’outil
existant des autres catégories
d’investissement (capacité, diversification,
etc.). Deux types d’évaluation peuvent être
menés.

52
ÉVALUER L’EFFORT
D’INVESTISSEMENT
 Il permet de définir les caractéristiques de l’investissement sur la
période d’analyse :
 -les dépenses d’investissement sont-elles régulières ou
cycliques ?
 -les dépenses d’investissement sont-elles le reflet de la stratégie
du groupe : croissance, diversification, etc. ?
 -le groupe privilégie-t-il un développement interne
(investissements en matériel et outillage) ou une croissance
externe (dépenses d’investissement apparaissant en incidence
des variations de périmètre) ?
 -il peut se comparer aux immobilisations brutes en début d’année
pour mesurer leur degré de renouvellement sur la période.
 II permet également l’analyse des flux de cession
d’immobilisations ou d’entités : –quelle est l’importance des
cessions comparativement aux flux d’investissements ? –peut-on
les relier à la stratégie du groupe : stratégie de recentrage,
volonté de désendettement ? –sont-ils réguliers (cas du
transporteur routier faisant tourner son parc de véhicules) ou 53
exceptionnels ?
ÉVALUER LA RENTABILITÉ DES
INVESTISSEMENTS
 La comparaison des flux de trésorerie opérationnels et
d’investissement permet d’évaluer la rentabilité des
investissements dans la durée. En effet, un investissement
n’est rentable que s’il génère sur sa durée de vie un
excédent de trésorerie supérieur à la dépense initiale. Si le
groupe est dans une phase de croissance de
l’investissement, le flux de trésorerie opérationnel doit
nécessairement augmenter sur les exercices futurs. Le
groupe est alors dans une dynamique positive, la croissance
du flux de trésorerie opérationnel assurera le
remboursement des emprunts, le paiement de dividendes et
1’autofinancement d’une partie des nouveaux
investissements.
 Illustration :
Flux de trésorerie provenant des activités
d’investissement
 

– Acquisition filiale sous déduction trésorerie


acquise
– Acquisition d’immobilisations
+ Cessions d’immobilisations 54
+ Produits financiers reçus
Flux net de trésorerie provenant des activités  
d’investissement
3-.L’ANALYSE DES FLUX DE TRÉSORERIE
OBTENUS PAR LES ACTIVITÉS DE
FINANCEMENT:
 Le flux de trésorerie du financement est tout d’abord la conséquence
des flux opérationnels et d’investissement. Si l’activité ne parvient
pas à « autofinancer » l’ensemble des investissements, le groupe
doit trouver des ressources externes.
 Ce flux résulte également des choix et des contraintes de
financement. Il détaille les flux entre le groupe et les deux catégories
d’apporteurs de fonds, les actionnaires et les prêteurs (banques ou
marchés financiers) et permet donc de répondre aux questions
suivantes :
 – le flux de trésorerie opérationnel est-il suffisant pour assurer le
remboursement des emprunts à long et moyen terme ? En effet, les
entités intégrées les plus endettées ne sont pas toujours celles
générant la marge brute d’autofinancement la plus élevée. Le
tableau de flux consolidé ne permet donc pas toujours d’évaluer la
capacité de remboursement d’une entité intégrée.
 – dans quelle mesure le groupe a-t-il autofinancé ses investissements
(utilisation du flux de trésorerie opérationnel) ? Le groupe a-t-il fait
appel aux actionnaires de la société mère pour un apport en capital ?
55
A-t-il au contraire utilisé une partie du flux de trésorerie opérationnel
pour racheter une partie de ses actions en bourse ?
ILLUSTRATION :

Flux de trésorerie provenant des activités de financement  


+ Augmentation de capital
+ Encaissements provenant d’emprunts à long terme ou de
contrats de location-financement
+ Remboursements de prêts
– Remboursements provenant d’emprunts à long terme ou
de contrats
de location-financement
Dividendes versés

Flux net de trésorerie provenant des activités de  


financement

Variation nette de trésorerie ou d’équivalents de trésorerie  

Trésorerie ou équivalents de trésorerie à l’ouverture de  


l’exercice

Trésorerie ou équivalents de trésorerie à la clôture de  


l’exercice

56
2ème
2ème partie :
partie : l’analyse
l’analyse par
par les
les ratios
ratios
Ratios de la rentabilité

 Soit le Bilan consolidé de la société DUVAL au 31/12/2011 :

57
2ème
2ème partie :
Ratiosl’analyse
partie : l’analyse par
par les
les ratios
de la rentabilité ratios
 Pour mesurer la rentabilité de l’actif dans sa totalité, on utilise
le ratio ci-dessous :

Résultat Consolidé
ROA =
Actif Total
 
Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus on obtient le taux de la
Rentabilité économique suivante :
ROA = 2980/23950
ROA = 12.5 %

58
2ème
2ème partie :
Ratiosl’analyse
partie : l’analyse par
par les
les ratios
de la rentabilité ratios

 Pour mesurer la rentabilité de l’actif productif, on utilise le ratio


ci-dessous :
 
Résultat
Opérationnel
Rentabilité des capitaux d’exploitation =
Actifs Productifs

Illustration :
Sachant que la société DUVAL a dégagé un résultat opérationnel de 5500 au
cours
de l’exercice 2011 ,on obtient le taux de la rentabilité l’actif productif
suivant :
• Actifs productifs = 23950-(900+9600) = 13450 59
• Rentabilité des capitaux d’exploitation = 5500/13450
• Rentabilité des capitaux d’exploitation = 40 %
2ème
2ème partie :
Ratiosl’analyse
partie : l’analyse par
par les
les ratios
de la rentabilité ratios

 Pour mesurer La Rentabilité financière globale, on utilise le ratio


ci-dessous :
 
  Résultat net consolidé
ROE =
Capitaux propres + int.minoritaires début de
période
 
Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité
financière globale suivant :

ROE = 2980/14080+180 60
ROE = 21 %
2ème
2ème partie :
Ratiosl’analyse
partie : l’analyse par
par les
les ratios
de la rentabilité ratios
 Pour la rentabilité des actionnaires du groupe on distingue le ratio
suivant :

Résultat net (part du groupe)


ROE (groupe) =
Capitaux propres de début d’année (part du groupe)

Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité
financière des groupes suivant :
• propres de début d’année Résultat net (part du groupe) = 650
• Capitaux (part du groupe) = 14080+650= 14730
ROE (groupe) = 650/14730
61
ROE (groupe) = 4.5%
2ème
2ème partie :
Ratiosl’analyse
partie : l’analyse par
par les
les ratios
de la rentabilité ratios
 Pour la rentabilité des actionnaires minoritaires on distingue le ratio
suivant :
 
Résultat net (part des minoritaires)
ROE (minoritaires) =
Capitaux propres de début d’année (part des
minoritaires)
 

Illustration :
En se basant sur le bilan ci-dessus, on obtient le taux de la rentabilité
financière
des groupes suivant :
 
ROE (minoritaires) = 180/14260 62

ROE (minoritaires) =1.26%


2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios de liquidité

Ratio de liquidité générale

Un ratio significativement supérieur à 1 est le signe d’une politique


financière prudente. Pour avoir des actifs circulants largement
supérieurs aux dettes à court terme, l’entreprise a accumulé des
ressources stables (capitaux propres, dettes à long et moyen terme)
permettant :
– de financer la totalité des actifs immobilisés ainsi que la totalité ou
une partie importante des actifs courants d’exploitation (stocks et
63
clients principalement) ;
– éventuellement, de constituer un excédent de trésorerie permettant
de faire face aux aléas de l’activité.
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios de liquidité

Ratio de liquidité réduite

Dans certains secteurs d’activité, les actifs courants contiennent des


éléments à rotation lente. Il peut s’agir d’encours de fabrication pour
les activités à cycle de production long, de créances clients de durée
longue, Ces actifs à rotation lente sont déduits des actifs courants
pour le calcul du ratio de liquidité réduite.

64
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Ratio d’analyse fonctionnelle

Ratio de pourcentage de couverture du BFR par FR

Une politique financière prudente consiste à financer une part


importante du BFR E par des ressources stables. Ainsi, un ratio de 70
% révèle une assez forte indépendance financière à CT, les crédits de
trésorerie ne finançant que 30 % du BFR.
65
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan

Ratios de rotation des actifs (ratio relative aux


immobilisations )

ce ratio mesure l’intensité capitalistique qui est très variable d’un


secteur à l’autre. Sa dégradation révèle soit une sous activité soit
un sur investissement. Il convient de ne retenir que les
immobilisations directement affectées à l’exploitation ou «
productives ». Seront donc exclues des immobilisations sans lien
avec l’activité principale de l’entreprise, comme des titres de 66
participation ou immeubles de placement qui ne génèrent pas de
chiffre d’affaires.
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan

Ratios de rotation des actifs (ratio au degré de


vieillissement des immobilisations)

Son augmentation indique un non renouvellement de


l’investissement risquant de causer une perte de compétitivité à
terme. Il est difficilement comparable d’une entreprise à l’autre en
raison des différences de méthode et de durée d’amortissement.
67
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 1/2)

Ratios relatifs aux capitaux propres


(Autonomie financière )

Ce ratio mesure l’implication des actionnaires dans le financement


du groupe. Pour prêter à LMT, les banques souhaitent que les
actionnaires apportent au moins 20 à 25 % du total des ressources
du groupe. Il convient de prendre la totalité des capitaux propres
consolidés, y compris la part des minoritaires.
68
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 1/2)

Ratios relatifs aux capitaux propres


(Degré d’intégration du groupe )

Il mesure la contribution des actionnaires minoritaires dans le


financement en capitaux propres du groupe.
En outre, ce ratio est susceptible de fluctuer dans le temps en
fonction :
_ Des variations de pourcentage d’intérêt ;
69
– De la profitabilité et de la politique de dividendes des entités
intégrées comprenant une part importante de minoritaires.
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 2/2)

Ratio d’endettement

Ce ratio mesure quelle part de l’excédent brut d’exploitation est


absorbée
par le paiement des frais financiers sur emprunt.
Un pourcentage trop élevé indique que le groupe risque d’être pris
dans une spirale de surendettement pouvant l’amener
progressivement à la défaillance. Il résulte soit d’un endettement70
trop élevé ou d’une profitabilité trop faible.
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 2/2)

Ratios d’endettement net au gearing

Ce ratio est particulièrement intéressant pour évaluer l’endettement


des groupes se finançant directement sur les marches financiers. Pour
ces groupes, la différence entre emprunts LMT et CT s’escompte et la
notion d’endettement net est plus pertinente.
Cette notion consiste à cumuler les encours d’emprunts à LMT et
d’emprunts à CT. Ce ratio nous semble devoir intégrer à son
numérateur les engagements de retraite qui constituent les dettes à
LMT de l’entreprise. 71
La mise en équivalence consiste à réévaluer les titres et les capitaux
propres consolidés sans intégrer les actifs et dettes des entités
associées.
2ème
2ème partie :
de lal’analyse
partie :
Ratios structurepar
l’analyse par les
lesratios
ratios
financière

Les ratios utilisés pour l’analyse de bilan(Ratios de structure 2/2)

Ratios d’endettement net au gearing

Les capitaux propres consolidés contiennent désormais 4 composantes


:
– les capitaux propres individuels de l’entité consolidante ;
– l’augmentation des capitaux propres des entités consolidées depuis
leur entrée dans le périmètre de consolidation pour la part revenant
au groupe ;
– l’augmentation ou la diminution des capitaux propres des entités
étrangères provenant des variations de cours de change pour la part 72
revenant au groupe ;
– la quote-part des capitaux propres des entités intégrées globalement
détenus par des actionnaires minoritaires.
2ème
2ème partie :
partie : l’analyse
l’analyse par
par les
lesratios
ratios

Les ratios de liquidité à partir du tableau de flux de trésorerie

1- La notion de liquidité :
Une entreprise est liquide lorsque les ressources dégagées par ses
opérations courantes lui fournissent les disponibilités suffisantes pour faire
face à ses échéances à court termes.
2- Les conceptions basées sur les flux :
Dans cette optique, la liquidité est appréciée sur une durée qui correspond
à celle de l’exercice.
L’objectif est de vérifier si, sur un horizon d’un an, l’activité est capable de
générer assez de liquidités pour couvrir :
-Les charges courantes ;
-La variation du BFR lié à l’activité ;
-Les remboursements des dettes financières. 73
1-1- AU NIVEAU DE L’ACTIVITÉ :
 Après règlement des échéances courantes telles que les achats,
charges de personnel,…, l’excédent de trésorerie résiduel, dit
« flux net de trésorerie généré par l’activité », est obtenu par la
relation :
FNTA= CAF – variation du BFR lié à l’activité

 Pour juger que l’entreprise est en mesure de faire face aux


échéances relatives à la gestion courante, et dire qu’elle peut
obtenir même et supplément de trésorerie, il faut que la CAF soit
supérieure à la variation du BFR.
 Le cas contraire signifiera que l’entreprise ne peut faire face à
ses échéances courantes.
 On admet généralement qu’il y a lieu d’inclure, dans les
échéances à court termes, les remboursements des dettes
financières.
 Donc, on peut dire que la liquidité de l’entreprise est assurée si :
CAF - variation du BFR lié à l’activité - remboursements des dettes
financières > 0 74
1-2- AU NIVEAU DES OPÉRATIONS
D’EXPLOITATIONS (AU SENS STRICT) :
 Sur la durée de l’exercice, il est donc possible
d’appréhender, de manière exhaustive, la liquidité d’une
entreprise, grâce à la CAF, à la variation du BFR et au
remboursement des dettes financières. Toute fois, on préfère
souvent raisonner à partir de l’EBE et de la variation du
BFRE plutôt qu’à partir de la CAF et de la variation du BFR.
 Cette préférence s’explique par les raisons suivantes :
 -d’abord, l’EBE et la variation du BFRE représentent,
respectivement, l’essentiel de la CAF et de la variation du
BFR.
 -ensuite, l’EBE et la variation du BFRE dépendent,
exclusivement, des opérations d’exploitations, lesquelles
peuvent faire l’objet de prévisions. Il est dés lors possible de
prévoir l’EBE et la variation du BFRE.
 L’expression de la liquidité peut alors s’écrire :
EBE - variation du BFRE – charges d’intérêts –
remboursements des dettes – IS > 0 75
76
77

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