Version Finale ARCH
Version Finale ARCH
Version Finale ARCH
réalisés par
WAHIBA ECHNIN Encadrée par :
MALIKA OUHMAD Mme EL YAMANI
HICHAM AIT-BELLA
LE PLAN
INTRODUCTION
CONCLUSION
INTRODUCTION
L’étude des séries chronologiques a conduit au développement de plusieurs
modèles parmi lesquels la spécification autorégressive la modélisation
ARMA en général a été largement utilisée, à cause notamment de ses
propriétés statistiques. Malgré ces avantages, les modèles ARMA(p,q)
souffrent de la non prise en compte de certaines contraintes structurelles
liées au phénomène faisant l’objet de la modélisation. Ces contraintes
peuvent traduire le caractère volatile de certaines variables ou même le
comportement rationnel des agents économiques …
D’où la nécessité des nouveaux modèle ( ARCH , GHARCH… )
Partie théorique :
les modèles ARCH
DÉFINITION
les modèles Autorégressif Conditionnellement Hétéroscédastique ont
utilisés pour caractériser et modéliser des séries chronologiques . Ces
modèles sont souvent appelés les modèles ARCH .
Les modèles ARCH sont employés couramment dans la modélisation de
séries temporelles financières, qui comportent des volatilités variables
c'est-à-dire des périodes agitées suivies par des périodes de calme relatif
Les caractéristiques
La non
stationnarité La non normalité de
(surtout en la distribution d’une
variance) variable/série
Les processus ARCH linéaires :
1. Modèle ARCH(q)
2.Modèle ARCH Generalised (GARCH(p,q))
3. Modèle GARCH integrated (IGARCH(p,q))
4.Modèle ARCH in Mean (ARCH-M) et GARCH in Mean
(GARCH-M)
Modèles Définitions
Rappelons qu’un modèle de type ARCH(q) consiste à spécifier la variance des erreurs de façon
autorégressive conditionnellement à son information passée. Une telle spécification peut
ARCH(q) généralement s’écrire :
Il s’agit d’un modèle ARCH généralisé ; car, dans ce type des modèles, l’information
plus éloignée dans le passé ; sur la variance conditionnelle des erreurs est prise en compte dans la
GARCH(p,q) spécification de celle-ci en y incluant les valeurs des variances décalées.
Le modèle GARCH intégré ou IGARCH est une spécification GARCH pour des processus non
stationnaires en niveau L’on suppose donc que tel enseigne qu’un choc sur h t² se
répercute sur les valeurs de (ht+m) ² (m : horizon de prévision) de façon explosive, sans
IGARCH(p,q) s’estomper dans le temps
Avec :
ARCH-M et Les modèles ARCH et GARCH avec effet de moyenne sont de spécifications dans lesquelles les
GARCH-M effets ARCH et GARCH respectivement influencent aussi la moyenne conditionnelle
Les processus ARCH non linéaires :
La modélisation ARCH ou GARCH à seuils consiste à intégrer l’effet d’asymétrie dans les
spécifications quadratiques de la variance conditionnelle des erreurs, si bien que le signe
et l’amplitude d’un choc dans les erreurs décalées soient déterminants quant à ses effets
sur la variance conditionnelle au temps t
TARCH et Le modèle ARCH à seuils (TARCH(q)) s’écrit :
TGARCH Le modèle GARCH à seuils (TGARCH(p,q)) s’écrit :
Comment tester la présence d’effets ARCH dans un
processus ?
I. L’analyse graphique des séries brutes et stationnaires .
II. L’étude des statistiques descriptives de la série .
III. Les tests de marche aléatoire et de présence d’effets
ARCH d’ordre supérieur à 3.
IV.La spécification autorégressive de la série filtrée
(stationnaire) au carré.
L’analyse graphique
En représentant sur un même graphique les séries brute et filtrée, l’on
aura à présumer l’existence d’une hétéroscédasticité conditionnelle si
la série laisse présager des fortes variabilités ou une non stationnarité
en variance.
L’étude des statistiques descriptives
L’une des caractéristiques des processus ARCH est la non normalité (ou
non linéarité) de la série. La statistique de Jarque-Bera, ainsi que sa
probabilité associée conduisent l’inférence
Le test de marche aléatoire
Basé sur la statistique de Ljung-Box, le test de bruit blanc permet de
juger de l’hétéroscédasticité de la variance conditionnelle des erreurs
lorsque l’on s’intéresse aux corrélogrammes des carrés des résidus. Ces
derniers permettent de tester
À la lecture du
graphique, l’on présume
une non stationnarité en
moyenne (la série
MASI(euro) accuse une
tendance évolutive avec
le temps) et en variance
(à cause de la forte
variabilité ou volatilité de
la série).
b ) Corrélogramme
Nous rejetons, car toutes les probabilités sont inférieures à 5%, donclasérie n’est pas
stationnaire
c) Test de Dickey-Fuller augmenté (ADF) :
𝐇 𝟎 : 𝐓𝐫𝐞𝐧𝐝 =𝟎
𝐇 𝟏 : 𝐓𝐫𝐞𝐧𝐝 ≠ 𝟎
𝐇 𝟎 : 𝐂𝐬𝐭 =𝟎
𝐇 𝟏 : 𝐂𝐬𝐭 ≠ 𝟎
• Crtical.V (5%) = -1,94
• P= 0,89 > 5%
• on accepte , il y’a la présence de racine unitaire, donc il s’agit d’un processus
DS sans dérive
Stationnarité de la série « MASI(euro)
Représentation de la série en 1ére
différence (DMASIE) Le test D.F
L’identification et l’estimation du processus
optimal
Corrélogramme Le choix du processus
Modèle AKAIKE SCHWARZ R2
Décision:
le paramètre associé à « DMASIE2(-1) » est statistiquement significatif, ce
qui permet d’accepter l’hypothèse d’hétéroscédasticité conditionnelle.
4. Estimation des modèles et recherche du modèle optimal
4.1 - Estimation du modèle ARCH
Estimation du modèle AR(1) : ls masie c masie(-1)
Décision:
Pour un ARCH(1), le coefficient associé à « RESID^2(-1) » est statistiquement
significatif au seuil de 5%, d’où, nous confirmons que notre série brute « MASIE»
suit un processus ARCH d’ordre 1.
Recherche du modèle optimal
Estimation du modèle ARCH(1,0) :
Test d’effets ARCH sur le modèle ARCH(1,0) estimé : pas d’effets ARCH
(prob>5%), le modèle ARCH(1,0) est accepté.
Estimation du modèle GARCH(1,0) :
Corrélogramme des résidus aux carrés