Cours Ro
Cours Ro
Cours Ro
Opérationnelle
Plan du cours
RO = Approche scientifique
à la prise des décisions, qui cherche à
déterminer comment concevoir et faire fonctionner un système d’une
façon optimale
Introduction à la RO
• Techniques de la RO
La programmation mathématique
• programmation linéaire
• programmation quadratique
• programmation en nombres entiers
• programmation dynamique
Analyses de réseaux et graphes
Théories des files d’attentes
Simulation
Analyse statistique
• Champs d’application de la RO
- Industries
- Gouvernement
- Agences
- Hôpitaux
- Institutions d’éducation…
Introduction à la RO
• Méthodologie de la RO
(1) Identification du problème
(7) Implémentation et
recommandations
Mathématiques CST
- L’optimisation de GRAPHES -
7 4
5
C E
6 (B) 5 (B)
5
4 6
7 5
7 (A)
6 4 3
6 (A)
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
A. Début - -
A
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15
A B
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15 5
A B C
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15 5
A B C
10
D
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15 5
A B C
10
20 D
E
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15 5
A B C
10
20 D
50
50
E F
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15 5
A B C 30
10 G
30
20 D
30 50
50
E F
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15 5
A B C 30
10 5
30 G H
20 D
30 50
50
E F
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15 5
A B C 30
10 5
30 G H
20 D
30 50
50 5
E F I
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
15 5
A B C 30
10 5
30 G H
15
20 D
30 50
J
15
50 5
E F I
Graphe de la situation :
Temps requis
Étapes Préalables
(min)
K. Admirer le travail - J
15 5
A B C 30
10 5
30 G H
15
20 D 0
30 50
J K
15
50 5
E F I
Procédure pour trouver le chemin critique :
15 (A) 20 (B)
15 5
A B C 30 60 (G)
55 (D)
10 5
25 (B) 30 G H
15
20 95 (I) 95 (J)
D 0
30 50
J K
20 (A) 75 (D) 80 (F)
15
50 5
E F I
5
4 6
7 5
7 (A)
6 4 3
6 (A)
• Exemple
Une compagnie est spécialisée dans la production de deux types de produits : des
climatiseurs et des ventilateurs. Les deux produits nécessitent un certain nombre
d’heures de main d’œuvre. Le tableau suivant donne les informations nécessaires
sur les deux produits, c’est-à-dire les nombres d’heures machine et d’heures main
d’œuvre nécessaires à la fabrication d’une unité de chacun de ces produits, ainsi que
le profit généré par la production d’une unité de ce produit. Le tableau nous donne
aussi le nombre total d’heures machines et d’heures main d’œuvre disponibles.
• Le domaine réalisable (DR) est l’ensemble de tous les points satisfaisant toutes
les contraintes du PL. Dans notre exemple, le point (20,40) (Z= 280) appartient
au DR. Ce point est dit réalisable.
(20, 40) ≠ solution optimale car (10, 110) est réalisable et donne Z = 1900
meilleur profit que Z= 280
Chapitre 1
Introduction à la PL
II. Résolution graphique
Méthode de résolution d’un PL ne comportant que 2 variables
de décision
Etapes à suivre
• Représenter les lignes des contraintes et l’ensemble du
domaine réalisable
• Localiser la solution optimale
• Calculer la solution optimale
Chapitre 1
Introduction à la PL
1ère étape : domaine réalisable
(PL) Max Z = 25 x1 + 15 x2
s.c. 2x1 + 2x2 ≤ 240
3x1 + x2 ≤ 140
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0
Domaine réalisable
Chapitre 1
Introduction à la PL
2ème étape : Recherche de la solution optimale
(PL) Max Z = 25 x1 + 15 x2
Solution optimale
{B} = D ∩ D’
D’
D
Chapitre 1
Introduction à la PL
3ème étape : Calcul de la solution optimale
Solution optimale
{B} = D ∩ D’ d’équations respectives:
2x1 + 2x2 = 240
3x1 + x2 = 140
Donc x1=10, x2=110 et Z*=1900
D’
D
Le profit unitaire du modèle 1 est de 40 € ;
1 0 1 40
2 2 0 120
3 2 3 180
Les responsables des ventes vous informe qu’il n’y a plus d’exemplaires des
produits P1 et P2 en entrepôt. Pour fabriquer ces produits vous devez
rappeler du personnel. La convention collective prévoit que lorsqu’un
ouvrier est rappelé au travail la compagnie doit le payer pour un minimum
de 8 heures ou 480 minutes. Les temps de production sur les trois machines
sont donnés dans le tableau suivant :
P1 P2 Temps disponibles
M1 1,5 3 480
M2 3 1,5 480
M3 2 2 480
Les coûts de production sont de 2 pour P1 et de 3 pour P2.
Modéliser le problème sous forme d’un programme linéaire
permettant de minimiser les coûts de production. Préciser
clairement les variables de décisions, la fonction objectif et les
contraintes.
Introduction à la
programmation linéaire
Recherche opérationnelle
problèmes d’ordonnancement
•Programmation linéaire
La démarche de la R.O.
•Identification du problème
•Collecte des informations
•Construction d'un modèle
•Obtention des solutions
•Interprétation et discussion
Skigliss
Une : l’histoire
entreprise d’une diversification
de production de skis
• division 1 : noyaux bois
• division 2 : noyaux PU
• division 3 : moulage
Diversification avec :
• le snowboard freestyle (produit 1)
• et le snowboard alpin (produit 2)
Réorganisation de la production
• 40 minutes libérées dans la division 1
• 120 minutes libérées dans la division 2
• 180 minutes libérées dans la division 3
Skiglissquelle
Décider : identification du problème
quantité produire pour chaque
modèle,
• x2 40
• 2 x1 120
• 2 x1 + 3 x 2 180
Skigliss : modélisation
•Objectif = Fonction économique
Z = 40 x1 + 30 x2
Le modèle : un programme linéaire
MAX Z = 40 x1 + 30 x2
x2 40
2 x1 120
2 x1 + 3 x2 180
x1 ≥ 0 ; x2 ≥ 0
x2 Résolution graphique
60
50
40
x2 = 40
30
20
10
x1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
x2 Résolution graphique
2 x1 = 120
60
50
40
x2 = 40
30
20
10
x1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
x2 Résolution graphique
2 x1 = 120
60 2 x1 + 3x2 = 180
50
40
x2 = 40
30
20
10
x1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 Résolution
90
x2 Résolution graphique
2 x1 = 120
60 2 x1 + 3x2 = 180
50
40
x2 = 40
30 Ensemble
des solutions
solution optimale
20 réalisables
x1 = 60
10 Droite x2 = 20
d’iso-profit Z = 3 000
x1
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90
Résolution avec Excel
a)On appelle le solveur (Outils
Solveur)
b)On définit la cellule cible (ici :
D10)
c)On définit le sens de
l’optimisation (ici : Max)
d)On indique les cellules variables
(ici B2 et C2)
e)On ajoute les contraintes (elles
peuvent être entrées sous forme
vectorielle)
f) On spécifie l’option : « Modèle
supposé linéaire »
g)Et enfin on clique sur le bouton
Résoudre
Chapitre 1
Introduction à la PL
III.Notions de convexité et points extrêmes
Pour toute paire de points P1 et P2, l’ensemble des points qui forment le
segment [P1P2] appartient au demi-plan.
a x y
b
IV.Cas particuliers de PL
PL non borné
Max Z = x1 + 2x2
s.c. 7x1+2x2 ≥ 28
x1 + 6x2 ≥ 12
x1 ≥ 0, x2 ≥ 0
Chapitre 1
Introduction à la PL
14
Lignes d’isoprofit
2 12
x1+6x2 = 12
7x1+2x2 = 28
s1 = 40 - x1 - x2 x1 + x2 + s1 = 40
On obtient alors:
max z = 4x1 + 3x2
s.c. x1 + x2 + s1 = 40
2x1 + x2 – e1 = 60
x1, x2, s1, e1 0
Chapitre 2
Méthode de simplexe
• Remarque : L'impact de ces variables d'écart sur la fonction objectif est nul.
Ceci explique le fait que leur existence soit tout simplement liée à une mise
en forme du programme linéaire initial.
On suppose que n m
(PL) : Max ct x
s.c. Ax = b
x≥0
• Des choix différents de VHB donnent lieu à des différentes solutions de base.
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Représentation
x tB x tH
c tb c tH
B H
base hors base
m colonnes n − m colonnes
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Représentation matricielle
xB
A = [B | H] , x= , ct = [ctB| ctH]
xH
• Ce qui donne
Z = ct x = ctB xB + ctH xH
Ax = b B xB + H xH = b
• Ce qui donne x1 = 2 et x2 = 1.
• Si le vecteur xB contient des termes nuls, on dira que cette solution est une
solution de base dégénérée (peut être associée à plus qu’une base).
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Exemple de SBR
Soit le problème : min − x1 − 2x2
s.c. x1 + 2x2 ≤ 4
2x1 + x2 ≤ 5
x1 , x2 ≥ 0
• xB = x1 , xH = x2
x3 x4
1 −1/2
Chapitre 2
Méthode de simplexe
• La solution de base correspondante est donc :
Démonstration
• Rq : c’est une condition suffisante. Elle devient aussi nécessaire si la SBR est
non dégénérée.
Chapitre 2
Méthode de simplexe
4. Théorèmes fondamentaux
• Le nombre de SBR est donc ≤ Cmn c-à-d fini, mais peut être très large.
Simplexe
Le simplexe est un algorithme ou méthode de recherche qui garantit de
trouver un optimum d’un PL (s’il existe) en un nombre fini d’itérations.
Chapitre 2
Méthode de simplexe
IV. Méthode de simplexe
1. Principe
2. Déterminer si la SBR courante est optimale (Δ ≤ 0). Sinon, trouver une autre
SBR qui possède une valeur z plus élevée.
B xB + 0 (-z) + H xH = b
cB xB + (- z) + c xH = 0
Chapitre 2
Méthode de simplexe
• Sous forme matricielle on aura :
x
B 0 H B b
z
cB 1 cH 0
xH
xB -z xH
B 0 H b
cB 1 cH 0
Chapitre 2
Méthode de simplexe
• Le tableau canonique relatif à la base B est obtenu en transformant la
matrice sous les variables xB et –z en une matrice identité d’ordre m+1.
xB -z xH
I 0 B-1H B-1b
0 1 cH – cB B-1H – cB B-1b
où B-1b 0.
Etape 1
Construction du
tableau initial
Etape 2 Non
• Pour se déplacer d’une SBR à une autre adjacente, une variable hors base
(variable entrante xe) va prendre la place de l’une des variables de base (xs).
Ainsi,
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Variables de base x1 …xs …xm -z xm+1 … xe … xn Valeurs des
var de base
x1 1…0…0 0 a1,m+1 … a1,e …a1,n b1
. .
xs 0…1…0 0 as,m+1 … as,e…as,n bs
. .
xm 0 … 0… 1 0 am,m+1 am,e … am,n bm
-z 0…0…0 1 m+1 … e … n -cBB-1b = -z
Questions :
1. Quelle est la variable entrante?
2. Quelle est la variable sortante?
Chapitre 2
Méthode de simplexe
3.1. Choix de la variable entrante
Dans une SBR toutes les variables hors base sont nulles (xe =0). Pour faire
entrer xe, on augmente sa valeur, par exemple de 0 (xe = xe + ) tout en
maintenant à zéro toutes les autres variables hors base.
c-à-d x1 = x2 = 0 z = 0
Chapitre 2
Méthode de simplexe
• Suite exemple à faire
Chapitre 2
Méthode de simplexe
• Cas particuliers
• PL non borné : Des solutions ont été trouvées mais la valeur de z peut
toujours être améliorée. Dans le cadre de Simplexe, ce cas est représenté par
le fait que dans chacune de ces colonnes j, aij 0 pour tout i (pas de variables
sortantes) d’où il est impossible de faire entrer dans la base des variables
telles que > 0. Les j > 0 montrent bien qu'il est possible d'augmenter z,
mais le fait que tous les aij 0 montre qu'il n'existe pas de SBR susceptible
d'augmenter z.
• PL a une infinité de solutions
Exemple:
max z = 3x1 + 2x2
s.c. 3x1 + 2x2 120
x1 + 1x2 50
x1, x2 0
Chapitre 2
Méthode de simplexe
#1 x1 X2 s1 s2 bi
s1 3 2 1 0 120
s2 1 1 0 1 50
cj 3 2 0 0 0
#2 x1 X2 s1 s2 bi
x1 1 2/3 1/3 0 40
s2 0 1/3 -1/3 1 10
j 0 0 -1 0 -120
Chapitre 2
Méthode de simplexe
#3 x1 X2 s1 s2 bi
x1 1 0 1 -2 20
x2 0 1 -1 3 30
j 0 0 -1 0 -120
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Une SBR de P’ est donnée par VB = {s1,s2, s3}. Cependant, les variables
artificielles non seulement ont un effet nul dans la fonction objectif mais
aussi doivent être nulles dans une SBR de P. Alors, lorsqu’une variable
artificielle est non nulle, ceci indique que la solution est non réalisable dans
P. On doit essayer d’annuler les variables artificielles dans P’. Ceci est réalisé
en appliquant l’algorithme de Simplexe au problème suivant :
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Min zI = si var artificielle si = s1 +s2
s.c. 2x1 –x2 –e1 + s1= 15
(PI) x1 + x2 +s2= 10
2x1 – x2 + s3= 20
x1, x2, e1, s3, s1, s2 0
x1 x2 x3 x4 x5 s2
x3 3 -1 1 1 0 0 6
s2 0 0 0 0 0 1 0
x5 2 peut
La Ligne 2 être éliminée.
1 0 2 1 0 5
Chapitre 2
Méthode de simplexe
• Application à P :
Max zI = - s1 - s2
s.c. 2x1 –x2 –e1 + s1= 15
(PI) x1 + x2 + s2= 10
2x1 – x2 + s3= 20
x1, x2, e1, s3, s1, s2 0
#1 x1 x2 e1 s3 s1 s2
s1 2 -1 -1 0 1 0 15
s2 1 1 0 0 0 1 10
s3 2 -1 0 1 0 0 20
0 0 0 0 -1 -1 0
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Variables de base (s1 et s2) ayant des coûts marginaux non nuls mise à
jour du tableau : L4 L4 + L1 + L2
#1 x1 x2 e1 s3 s1 s2
s1 2 -1 -1 0 1 0 15
s2 1 1 0 0 0 1 10
S3 2 -1 0 1 0 0 20
3 0 -1 0 0 0 25
#2 x1 x2 e1 s3 s1 s2
X1 1 -1/2 -1/2 0 1 /2 0 15/2
s2 0 3/2 1/2 0 -1/2 1 5/2
S3 0 0 1 1 -1 0 5
0 3/2 1/2 0 -3/2 0 5/2
Chapitre 2
Méthode de simplexe
#3 x1 x2 e1 s3 s1 s2
X1 1 0 -1/3 0 1/3 1/3 25/3
X2 0 1 1/3 0 -1/3 2/3 5/3
S3 0 0 1 1 -1 0 5
0 0 0 0 -1 -1 0
•Rq: On peut éliminer du tableau la colonne d'une variable artificielle dès que
celle-ci sort de la base.
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Phase II :
#4 x1 x2 e1 s3
x1 1 0 -1/3 0 25/3
x2 0 1 1/3 0 5/3
s3 0 0 1 1 5
4 3 0 0
L4 – 4L1 –3 L2 0 0 1/3 0 -115/3
#5 x1 x2 e1 s3
x1 1 0 0 1/3 10
x2 0 1 0 -1/3 0
e1 0 0 1 1 5
0 0 0 -1/3 -40
Chapitre 2
Méthode de simplexe
V. Méthode de Big M (phases I et II confondues)
• Si le PL est tel que des variables artificielles doivent être introduites pour
obtenir un tableau canonique, on peut aussi le résoudre avec la méthode de
Big-M
En général,
Max zM = cx - i Msi
(PM) s.c. Ax + s = b
x 0, s 0
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Exemple :
Max zM= 4x1 + 3x2-M s1 -Ms2
s.c. 2x1 –x2 –e1 + s1= 15
(PI) x1 + x2 +s2= 10
2x1 – x2 + s3= 20
x1, x2, e1, s3, s1, s2 0
#1 x1 x2 e1 s3 s1 s2
s1 2 -1 -1 0 1 0 15
s2 1 1 0 0 0 1 10
s3 2 -1 0 1 0 0 20
4 3 0 0 -M -M 0
Mise à 4+3M 3 -M 0 0 0 25M
jour
Chapitre 2
Méthode de simplexe
#2 X1 x2 e1 s3 s1 s2
x1 1 -1/2 -1/2 0 1/2 0 15/2
s2 0 3/2 1/2 0 -1/2 1 5/2
s3 0 0 1 1 -1 0 5
0 5+3/2M 2+1/2M 0 -2-3/2M 0 -30+5/2M
#3 X1 x2 e1 s3 s1 s2
x1 1 0 -1/3 0 1/3 1/3 25/3
x2 0 1 1/3 0 -1/3 2/3 5/3
s3 0 0 1 1 -1 0 5
0 0 1/3 0 -1/3-M 0 -115/3
Chapitre 2
Méthode de simplexe
#4 X1 x2 e1 s3 s1 s2
x1 1 0 0 1/3 0 0 10
x2 0 1 0 -1/3 0 2/3 0
e1 0 0 1 1 -1 0 5
0 0 0 -1/3 -M 0 -40
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Résultats possibles de Big-M :
• Cas 1 : Simplexe donne une solution optimale (x*, s*) avec s* = 0. Alors
x* est optimal pour le problème de départ (P).
• Cas 2 : Simplexe donne une solution optimale (x*, s*) avec s* 0. Le
critère d’optimalité étant satisfait M suffisamment large, (P) est donc non-
réalisable.
#1 x1 x2 e1 e2 s1 s2
s1 1 1 -1 0 1 0 1
s2 1 -1 0 -1 0 1 0
1 1 0 0 -M -M 0
Mise à 1+2M 1 -M -M 0 0 M
jour
Chapitre 2
Méthode de simplexe
#2 x1 x2 e1 e2 s1 s2
s1 0 2 -1 1 1 -1 1
x1 1 -1 0 -1 0 1 0
0 2+2M -M 1+M 0 -1-2M M
#3 x1 x2 e1 e2 s1 s2
X2 0 1 -½ ½ ½ -½ ½
X1 1 0 -½ -½ ½ ½ ½
0 0 1 0 -1-M -M -1
(PM) non borné car Δe1 > 0 et tous les aij < 0 (pas de var sortante)
Chapitre 2
Méthode de simplexe
Si P est réalisable alors il est non borné sinon il est non réalisable
Pour vérifier s’il est réalisable ou pas on modifie la ligne des Δj par la
fonction objectif Z’M = - i Msi et on vérifie si tous lessi = 0, alors (P)
est réalisable
#4 x1 x2 e1 e2 s1 s2
x2 0 1 -½ ½ ½ -½ ½
x1 1 0 -½ -½ ½ ½ ½
0 0 0 0 -M -M 0
Pour résumer :
La résolution d'un PL à l'aide de l'algorithme de simplexe nécessite
une SBR initiale. C'est un problème qui peut être résolu de trois
manières différentes :
1. Introduction de variables artificielles et l'application de Simplexe à
deux phases (phase I trouve une SBR)
2. Introduction de variables artificielles et l'application de la méthode
de Big-M (basée sur l'algorithme de Simplexe)
3. Trouver intuitivement une SBR, écrire le PL sous la forme
canonique, puis passer directement à la phase II (l’approche la
moins pratique).
Chapitre
Dualité et analyse 3de
sensibilité dans la
programmation linéaire
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
I. Introduction
Il est possible à partir d’un PL (P) de former un autre programme linéaire qu’on
appelle programme dual (D) associé à (P). Dans ce contexte, on appelle (P)
problème primal.
La notion de dualité est très importante pour le mathématicien, car dans le cas où
le primal a beaucoup de contraintes, le dual peut être plus facile à résoudre que
le primal. Pour l'économiste et le gestionnaire, la dualité est très importante. On
verra dans la suite son interprétation économique.
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
II. Interprétation économique de la dualité
• bi : quantité totale de la ressource i ;
• aij : quantité de la ressource i consommée pour fabriquer une unité du
produit j
• cj : coût unitaire du produit j
Variables de décision :
x1 = nombre de bureaux fabriqués
x2 = nombre de tables fabriquées
x3 = nombre de chaises fabriquées
(P) max z = 60 x1 + 30 x2 + 20 x3
s.c. 8 x1 + 6 x2 + x3 48 (ressource bois)
2 x1 + 1.5 x2 + 0.5 x3 8 (ressource menuiserie)
4 x1 + 2 x2 + 1.5 x3 20 (ressource finition)
x1, x2, x3 0
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
Supposons qu'un entrepreneur veut acheter toutes les ressources de
l’usine (bois, heure menuiserie, heure finition) . Il veut certainement que
le prix total de ces ressources soit minimal. On définit alors :
avec y1, y2, y3 0 coûts fictifs ou prix ombre (resource shadow price)
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
Le problème dual est ainsi le suivant :
max w(y) = 9 y1 + 19 y2
s.c. y1 35
y2 30
2 y1 + 3 y2 60
2 y1 + y2 50
y1 + 3 y2 27
2 y1 + 2 y2 22
y1, y2 0
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
3. Détermination du dual d’un programme linéaire
3.1 Le dual d'un PL sous la forme normale
Déf : -j d’une variable hors base est le maximum dont on peut augmenter cj
avant que la base actuelle ne soit plus optimale.
Dans le cas où > -Δk (0), B n’est plus optimale. On peut trouver la nouvelle
solution optimale en remplaçant k(0) par Δk() dans le tableau optimal.
Puisque Δk() > 0, xk va entrer à la base. Alors, on continue l’algorithme de
Simplexe.
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
Exemple :
Reprenons l'exemple de MEUBLE.
max z = 60 x1 + 30 x2 + 20 x3
(P) s.c. 8 x1 + 6 x2 + x3 48 (ressource bois)
2 x1 + 1.5 x2 + 0.5 x3 8 (ressource menuiserie)
4 x1 + 2 x2 + 1.5 x3 20 (ressource finition)
x1, x2, x3 0
Le tableauxoptimal est
X le suivant
x : s1 s2 s3
1 2 3
s1 0 -2 0 1 -8 2 24
x1 1 1.25 0 0 1.5 -0.5 2
x3 0 -2 1 0 -4 2 8
j 0 -5 0 0 -10 -10 -280
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
x1 bureaux ; x2 tables ; x3 chaises
Si λ 5 (ou c2() 35): le prix d’une table diminue ( < 0) ou augmente d’au
plus 5 D, la base actuelle reste optimale. De plus, les valeurs des variables
ainsi que celle de la valeur de la fonction objectif restent les mêmes (x1 = 2,
x3 = 8, x2 = 0, z* = 280).
Si λ > 5 (ou c2() > 35): B n’est plus optimale. Par exemple, = 10. Dans ce
cas, on peut trouver la nouvelle solution optimale en remplaçant 2 = -5 par
2 (10)= 10 -5 = 5 Nouveau tableau :
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
x1 x2 x3 s1 s2 s3
s1 0 -2 0 1 -8 2 24
x1 1 1.25 0 0 1.5 -0.5 2
x3 0 -2 1 0 -4 2 8
j 0 5 0 0 -10 -10 -280
x2 entre et x1 sort.
x1 x2 x3 s1 s2 s3
s1 1.6 0 0 1 -5.6 1.2 27.2
x2 0.8 1 0 0 1.2 -0.4 1.6
x3 1.6 0 1 0 -1.6 1.2 11.2
j -4 0 0 0 -16 -8 -288
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
1.2 Cas de xk variable de base
Dans ce cas, cBB-1 change Plus qu’un coefficient dans la dernière ligne
peuvent changer.
Exemple :
c1 c1 + λ
1 8 1 1 8 2
cB ()= (0 60+ 20) ;
B 0 2 0.5 Β
-1
0 1.5 0.5
0 4 1.5 0 4 2
2() 0 -5 – 1.25 0 -4
s2() 0 -10 – 1.5 0 -20/3
s3() 0 -10 + 0.5 0 20
Chapitre 3
Dualité et analyse de sensibilité
B reste optimale ssi -4 20 (ou 56 c1() 80)
Si c1() < 56 : x1 sort de la base : le prix d’un bureau devient trop bas il
n’est plus optimal d’en produire. Dans ce cas, 2 > 0 x2 entre à la place de
x1.
Si c1() > 80 : le prix d’un bureau est assez élevé on veut en produire
plus.
Dans ce cas, x1 doit rester dans la base. En effet, s2() > 0, alors s2 entre et x3
sort (on ne produit plus de chaises, mais que des bureaux).