Exposé Karam Oussama
Exposé Karam Oussama
Exposé Karam Oussama
Calculateur
Capteurs
Actuateurs/Actionneurs
Conclusion
INRODUCTION
* Tous les systèmes électroniques ont en commun qu’ils fonctionnent selon le principe
ETS (Entrée, Traitement, Sortie) du traitement de l’information.
* Les organes d’entrées sont les capteurs qu’on appelle aussi générateurs de signaux,
sondes ou transducteurs de mesure.
* Le traitement de signaux électriques est réalisé à l’aide d’une centrale de commande
qui prend les décisions à l’aide des programmes et amorce les actuateurs.
* La sortie comprend les actuateurs (actionneurs) qui transforment les instructions de
l’appareil de commande pour agir sur le système.
CALCULATEUR
* Sur une voiture, le calculateur est un élément essentiel pour le fonctionnement du véhicule.
Mais en réalité, on devrait plutôt dire « les calculateurs », car ils sont au nombre de 30, et
même jusqu'à 80 pour les véhicules haut de gamme.
* Le calculateur est l'élément central d'un ensemble dénommé « système embarqué ». Plusieurs
systèmes embarqués gèrent électroniquement les différentes fonctions intégrées dans le
véhicule :
* gestion du moteur (allumage, injection…) ;
* transmission (embrayage, boîte, pont...) ;
* sécurité active (antipatinage, correction de trajectoire…) ;
* sécurité passive (airbag, ceintures…) ;
* confort (climatisation, commande des sièges…).
Remarque : quel que soit le système, le fonctionnement du calculateur est toujours le même :
il gère une fonction par l'intermédiaire d'actionneurs, après avoir reçu des informations par
les capteurs.
Le calculateur moteur: qu’est-ce que c’est?
L’ECU (Electronic Control Unit) est le «cerveau» qui gère le fonctionnement du moteur
grâce aux nombreux capteurs qui lui sont liés: sonde(s) de lambda, le débimètre d’air (MAF)
et d’autres capteurs pour la pression d’air, le système d’injection, l’avance à l’allumage
(pour les moteurs à essence), le système de turbo si suralimenté, et beaucoup d’autres.
Composants principaux: une brève introduction
Microcontrôleur: Le microcontrôleur est le cœur de l’ECU: il interprète ce que les capteurs
lisent, fait des calculs rapidement et efficacement, lit les paramètres des cartographies
(maps) et en fonctions d’eux, il génère les signaux de commande pour les autres systèmes.
Cela peut se produire grâce à son firmware, le système d’exploitation spécial stocké à
l’intérieur, qui gère les options disponibles et effectue un auto-diagnostic en
communication avec l’extérieur.
Eprom o Flash
La mémoire flash, également connu sous le nom d’EPROM ou Flash, est le stockage des «
données de gestion du moteur »: il contient les fichiers d’origine et les paramètres de
calibration (maps), ainsi que toutes les mises à jour du logiciel; en d’autres termes, tout ce
dont vous avez besoin pour optimiser les paramètres d’un moteur est là.
Eeprom
La Eeprom est une autre mémoire, de plus petite taille et sert de mémoire disponible. Nous
pouvons la désigner comme «mémoire de données du véhicule», car elle inclue l’information
qui concerne les spécificités du véhicule (comme le numéro VIN, codes clés, code
antidémarrage, …) souvent disponible uniquement en utilisant un outil officiel produit par le
contructeur.
Connecteur externe
Un connecteur externe recueille toutes les connexions entre l’ECU du reste du
monde, comme les entrées analogiques des capteurs, les sorties pour contrôler les
actionneurs et les lignes de communication numériques. Ce dernier est aussi utile pour
établir une connexion entre l’ECU et les «systèmes intelligents» externes comme
d’autres calculateurs présents sur le véhicule, les outils de diagnostic et bien sûr aussi
pour le chiptuning!
BDM / JTAG | Communication directe au micro
Une fois que l’ECU est ouvert, sur le circuit imprimé (pcb), vous aurez accès au port
de communication directe, également connu sous le nom BDM ou JTAG (nom basé sur
les protocoles de communication les plus connus). Une interface «cachée» mais très
puissante, grâce à laquelle beaucoup de fonctionnement impossible à réaliser de
l’extérieur peuvent être réalisés: comme, par exemple, la lecture et l’écriture du
micro, flash et Eeprom, qui vous permettra de faire des changements radicaux,
sauvegarder et cloner.
Les capteurs
* Les capteurs permettent de transformer des variables non-électriques en variables électriques.
Selon leur mode de fonctionnement, C’est un composant qui permet de prélever une grandeur
physique (température, pression, vitesse, force, etc.) et de la transformer en grandeur électrique
: tension, courant ou charge. Les différents éléments qui accompagnent le capteur constituent le
conditionneur ou transmetteur. Le conditionneur est l’environnement du capteur qui lui permet de
produire le signal image de la mesure Selon l’utilisation, les capteurs et actuateurs peuvent
fonctionner de façon passif ou actif :
* Passif avec système inductif : pas besoin d'alimentation, le mouvement même du volant moteur près de ce
dernier induit un petit courant alternatif. L'ensemble des données se matérialise sous la forme d'un signal
sinusoïdal qui varie en fréquence et amplitude (hauteur et largeur) selon la vitesse du moteur (le régime). Ce
type de capteur est plus sensible au champs électromagnétiques parasites (venant de l'extérieur) mais se
révèle moins cher à fabriquer. Il est en voie de disparition.
* Actif avec Effet Hall : nécessite d'être alimenté électriquement. A chaque dent du volant moteur croisée, il
envoie un signal de 5 volts au calculateur. Il n'y a plus ici de courbe sinusoïdale mais un graphique carré qui
rappelle le code binaire. Il se compose d'une petite carte électronique qui s'occupe de dialoguer dans le même
langage que le calculateur. Ici un courant circule en continu dans le capteur : quand une dent passe à proximité
(la distance entre dent et capteur s'appelle entrefer) cela perturbe un peu le courant qui le traverse. Résultat,
on peut compter les dents et informer le calculateur. Ce type de capteur est plus onéreux mais représente la
relève dans l'ancien système inductif car il est plus précis, notamment à bas régime.
1.Capteur de température d'eau 12 .Capteur de pression échappement
2.Capteur de température d'huile 13.Capteur de cliquetis
3.Capteur de position papillon 14.Capteur de vitesse
4.Capteur de position de pédale 15.Capteur d'accélération
5.Capteur PMH 16.Capteur d'angle volant / de braquage
6.Capteur d'arbres à cames 17.Capteur de pluie
7.Capteur de pression d'admission 18.Capteur de luminosité
8.Débitmètre 19.Détecteur d'obstacle (radar de recul)
9.Capteur de température de l'air 20.Capteur d'assiette
10.Capteur pression carburant / injection 21.Capteur de pression des pneus
11.Sonde à oxygène / lambda 22.Caméra stéréo
23.Radars / sonars
LE CAPTEUR PMH / VILEBREQUIN
I- C’est quoi ?
* Dénommé capteur PMH ou encore de vilebrequin (situé vers le volant
moteur), il permet d'informer le calculateur du contexte du moteur afin
qu'il puisse savoir quand (et combien) il faut injecter du carburant. Avec
plusieurs cylindres à animer, il faut donc piloter les injecteurs pour qu'ils
travaillent au bon moment. Sur un moteur essence il permet aussi de savoir
quand est-ce qu'il faut générer une étincelle via les bougies (allumage
commandé)
* Quelque soit le type de capteur PMH / vilebrequin (inductif ou à
effet Hall), le fonctionnement reste sensiblement le même. Le but
est d'avoir un repère sur le volant moteur cranté afin d'informer le
calculateur sur la position de l'ensemble des pistons qui composent
le moteur. A chaque fois que le repère est détecté par le capteur,
l'information est envoyée au calculateur qui fait alors agir
l'injection en conséquence.
Chaque dent qui passe devant le capteur va induire un petit courant électrique
(sur les capteurs inductifs, remplacés de plus en plus par des versions à effet
Hall). Grâce à cela le calculateur peut compter le nombre de dents qu'il a croisé
et donc suivre le rythme du moteur. Avec cette information ajoutée au repère, il
sait alors le régime et la position de tous les pistons. Par exemple, dans le
schéma ci-dessus, il saura où est le PMH des cylindres 1 et 4 puisqu'on lui aura
appris à l'avance qu'il se situe 14 dents après le repère. En gros le calculateur
devine tout le reste en s'appuyant sur les quelques données qu'on lui fournit.
Toutefois, au démarrage l'électronique aura besoin du capteur d'arbre à cames
pour savoir si le PMH d'un piston concerne la compression ou l'échappement ...
Notez enfin que le repère ne s'incarne pas forcément par des dents en moins, il
se situe parfois sur le disque du volant moteur avec un capteur fixé derrière (sur
le bloc moteur).
1. Filtre d’air 8
2. Débitmètre d’air
3. Turbocompresseur 9
6. Papillon doseur
5
7. Bloc moteur
8. Echangeur E.G.R. 6 2
9. Vanne E.G.R.
global Consigne de
d’air / gaz frais position du papillon
Mesure de débit doseur
d’air
100 %
Position de la vanne EGR
90 %
Position du papillon
doseur
30 %
Ratio
0% E.G.R. /
gaz frais
35 Limite de coupure de
la régulation E.G.R.
Débit injecté (en mg/cp)
30
Limite de reprise de la
25 régulation E.G.R.
Zone de contrôle de
20 l’écart de boucle sur le
1
débit d’air
15 1. Coupure de l’E.G.R.
2
10 2. Remise de l’E.G.R.
1 pour vérifier si l’écart
de boucle est
5
toujours présent
0 Zone de résorption
0 500 1000 1500 2000 2500 3000 3500
Régime (en tr/min)
LE CIRCUIT EGR
Couple (en
élevé 200
Reprise de l'EGR
N.m.)
180
160 Régime
140 (en
0 500 1000 1500 2000 2500 3000tr/min)
• Moteur en phase de régénération
• Démarrage à froid ; l’E.G.R. n’est activée qu’après une certaine durée fonction de la
température d’eau :
2000
1600
Délai (en
1200
800
ms)
400 T° eau
0 (en
-20.0 0.0 20.0 40.0 60.0 80.0°C)
Principe de fonctionnement :
1. Phase d’ouverture :
Mesure de position de la vanne
2. Phase de fermeture :
se termine lorsque la position de la
vanne est inférieure à 0,8 * sa
butée haute et que son écart par
rapport à la dernière butée basse
apprise est inférieur à 10 %.
3. Phase de plaquage :
dure 250 ms ; la butée basse est
1 2 3 apprise à ce moment.
LE PAPILLON DOSEUR
Principe de fonctionnement :
1. Phase de fermeture :
Mesure de position du papillon
2. Phase d’ouverture :
se termine lorsque la position « brute » du
papillon est inférieure à 36 %.
3. Phase de recalage de la butée haute :
dure 0,8 s.
4. Phase de recalage de la butée basse :
dure 1,2 s.
1 2 4 1 3 2 4
LE PAPILLON BY-PASS
Principe de fonctionnement :
• Seule différence : le diamètre du by-pass est réduit, da façon à ce que l’air passant par le by-pass
subisse la même perte de charge que l’air passant par l’échangeur de suralimentation et le doseur.
1. Phase de fermeture :
Mesure de position du papillon
2. Phase d’ouverture :
se termine lorsque la position « brute » du
papillon est inférieure à 36 %.
3. Phase de recalage de la butée haute :
dure 0,8 s.
4. Phase de recalage de la butée basse :
dure 0,8 s.
1 2 4 1 3 2 4