Controle Non Destructif
Controle Non Destructif
Controle Non Destructif
DESTRUCTIF
SOMMAIRE
LE CONTROLE NON DESTRUCTIF
1-Introduction
2-Utilisation
3-Principes généraux
4-Différentes méthodes de contrôle
4.1-Contrôle par examen visuel (VT)
4.2 Contrôle par ressuage (PT)
4.3 Contrôle radiographique (RT)
4.4-Contrôle par ultrasons (UT
5. Application de la procédure de contrôle par ressuage
5.1 Préparation de la surface
5.2 Application de l'agent nettoyant
5.3 Séchage
5.4 Application de l'agent pénétrant et imprégnation.
5.5 Élimination de l'agent pénétrant en excès.
A : Elimination de l’excès de pénétrant lavable à eau.
B : Elimination de l’excès de pénétrant avec du solvant
C : Elimination de l’excès de pénétrant post-émulsifiant avec du solvant.
5.6 Application de l'agent développant(Révélateur)
5.7 Temps développement.
5.8 Interprétation des résultats.
5.9 Evaluation.
5.10 Nettoyage final.
5.11 Sécurité.
5.12 Récapitulatif des étapes de l'application de contrôle par ressuage.
2
6. Application de la procédure par contrôle radiographique
6.1/- Objet de la procédure :
6.2/- Abréviation :
6.3/- Personnel :
6.4/- Équipement et matériaux :
6.5/- États de surface :
6.6/- Marquage des Objets a Examinés :
6.7/- Cas Joint de Soudure :
6.8/- Identification des films :
6.9/- Technique Radiographique :
6.10/- Exigences et variation de la Densité radiographique :
6.11/- Sensibilité IQI :
6.12/- Rayonnement rétrodiffusé :
6.13/- Qualité des radiogrammes (films):
6.14/- PENETRAMETRES (IQI) :
6. 15/- FLOU GEOMETRIQUE :
6. 16/- Temps de pose :
6.17/- Traitement des Films radiographiques :
6.18/- Interprétation des films Radiographiques :
6.19/- Rapport d’examen radiographique:
6.20/- Archivage des films :
6.21/- Radioprotection :
7. Application de la procédure par contrôle magnétoscopie
7.1 champ d’application
7.2 Personnel
7.3 Equipement
7.4 Condition de surface
3
1-Introduction
6
3-Principes généraux
7
Synoptique de la mise en œuvre d'un
système CND
Quelle que soit la méthode adoptée, on peut
représenter la mise en œuvre d'un système
CND suivant le synoptique suivant :
La cible se caractérise par un ensemble
de paramètres que l'on va chercher à estimer
afin de former un diagnostic d'intégrité.
La mise en œuvre d'un système CND adéquat
va permettre de produire un certain nombre
de signaux qui sont fonction des paramètres
recherchés. Une étape « d'inversion », plus
ou moins compliquée, est bien souvent
nécessaire afin de retrouver les paramètres
initiaux de la pièce.
8
Dans l’industrie pétrolière, plus
spécifiquement, les canalisations sont
inspectées de manière interne par
des systèmes automatisés.
Le déplacement à plus ou moins grande
vitesse de ces outils et les résolutions
attendues nécessitent alors des moyens
de CND très performants comme par
exemple l'utilisation d'EMAT. Sur les
pipelines on utilise des racleurs
instrumentés6et sur les forages profonds
des sondes de diagraphie7.
9
4-Différentes méthodes de
contrôle
Les normes NF EN ISO 9712 Août 2012 (qui
annule et remplace la norme EN 473) et EN
4179 définissent un certain nombre de symboles
pour les méthodes usuelles cf.tableau).
Ces symboles correspondent généralement
à l'abréviation de la désignation anglaise
de la méthode, par exemple, le symbole PT pour
le ressuage vient de pénétrant testing.
Cependant, il existe de nombreuses autres
méthodes qui ne sont pas sujettes à la
certification des contrôleurs, et n'ont donc pas de
terminologie normée : c'est le cas par exemple
du radar, très utilisé dans le Génie civil.
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Méthode END symbole
Émission acoustique AT
Courants de Foucault ET
Étanchéité LT
Magnétoscopie MT
Ressuage PT
Radiographie RT
Ultrasons UT
Examen visuel VT
Shearographie ST
Thermographie TT
11
4.1-Contrôle par examen visuel (VT)
Le contrôle visuel est une technique essentielle lors du contrôle non destructif.
L'état extérieur d'une pièce peut donner des informations essentielles sur l'état
de celle-ci : des défauts évidents (comme des pliures, des cassures,
de l'usure, de la corrosion ou fissures ouvertes).
Un examen visuel doit être effectué dans de bonnes conditions assurant avant
tout un éclairage suffisant. Le niveau d’éclairement minimum requis est
de l’ordre de 350 Lux. L’accessibilité de la partie à examiner doit permettre
d’approcher l’œil à au moins 60 cm, sous une incidence de 30°.
Lorsque la partie de la pièce à contrôler n’est pas accessible par
un examen direct, on utilise un appareil appelé endoscope. Il s’agit
d’un appareillage constitué de miroirs et lentilles. la méthode est appelée
contrôle par endoscopie. Des défauts cachés sous-jacents présentant
une irrégularité sur la surface extérieure peut être une indication
de défaut plus grave à l'intérieur. Choisir la technique la plus adaptée
en CND pour des examens approfondis déterminer des limitations
des autres techniques CND choisies (accès, état de surface, etc).
Les tests d'étanchéité, les tests pneumatiques et les épreuves hydrauliques
comportent aussi un examen visuel pour mettre en évidence des fuites
éventuelles.
12
4.2 Contrôle par ressuage (PT)
C'est une méthode destinée à révéler la présence de
discontinuités ouvertes en surface de pièces métalliques,
essentiellement, mais aussi en céramique. Elle consiste
à badigeonner (par immersion ou par pulvérisation
électrostatique, parfois mais rarement, au pinceau) la cible avec
un liquide fluorescent ou coloren rouge, qui pénètre dans
les discontinuités. Après nettoyage de la cible, un révélateur
est appliqué et, en faisant « ressuer » le liquide resté dans
les fissures, va les révéler.
Cette méthode semble très simple à mettre en œuvre et elle est
sensible aux discontinuités ouvertes. On peut mettre en évidence
des discontinuités de 1 µm d'ouverture, 100 fois plus fines
qu'un cheveu. De plus, elle nécessite l'utilisation de produits
non récupérables, voire contaminés après utilisation (ex. :
centrale nucléaire : on essaie de réduire le volume des déchets),
mais cette méthode est irremplaçable pour la mise en évidence de
discontinuités débouchantes présentes dans les matériaux non
ferromagnétiques ou non conducteur d'électricité.
13
4.3 Contrôle radiographique (RT)
14
GemX-160 : Générateur de rayons-X
portable destiné à la radiologie digitale
en contrôle non destructif ; l'appareil est
alimenté sur batterie et contrôlé
à distance par ondes radios.
15
Rayons X (RTX)
Les rayons X en contrôle non destructif sont principalement
utilisés pour réaliser des radiographies X. L'avantage de cette
technique est de fournir des informations directement exploitables
sur l'intérieur des objets ou des matériaux. L'étape d'inversion
peut être assez réduite et la résolution spatiale suffisamment
bonne. Toutefois, l'interprétation des images demande de
l'expertise et la réalisation des clichés nécessite des conditions de
sécurité pour l'opérateur et l'environnement.
Dans l'industrie lourde, le contrôle à l'aide des rayons X est utilisé
notamment pour les soudures dans les centrales nucléaires
et les chantiers navals et pétroliers, la corrosion des tuyaux,
la structure des matériaux composites ou les fissures dans
les pièces mécaniques complexes ainsi que pour les pièces de
fonderie.
D'autres méthodes radiologiques de contrôle non destructif
utilisent la fluorescence et la spectrométrie. Grâce au
rayonnement rétrodiffusé, il est possible d'analyser le contenu
atomique des objets et ainsi par exemple de détecter la présence
de plomb ou d'autres matériaux toxiques dans les peintures, ou
bien la présence d'explosifs dans des objets suspects.
16
Gammagraphie (RT gamma)
Cette technique de radiographie industrielle utilise une source de rayonnements
gamma. Elle se rapproche de la radiographie par rayons-X mais nécessite plus
de précautions. La qualité d'image est également moins bonne. L'avantage
principal réside dans l'énergie du rayonnement qui permet une meilleure
pénétration que par les rayons-X et la plus grande compacité des projecteurs
et des sources. Les appareils de gammagraphie appelés gammagraphes
(abrégé : GAM) fonctionnent à l'aide d'isotope radioactif stable
(principalement iridium 192, cobalt 60 et sélénium 75). Ce sont des sources
autonomes qui ne nécessitent aucune prise de courant contrairement au poste
à rayon X.
17
Neutronographie
Le principe de la neutronographie
est similaire à celui de la radiographie X et
lui est complémentaire. Elle peut être
effectuée grâce à un faisceau neutronique
issu d’un réacteur, d'un accélérateur d'ions
ou d’une source de 252Cf (émetteur
de neutrons). Elle est notamment utilisée
pour le contrôle de matériaux hydrogénés
situés à l'intérieur d'enceintes métalliques.
18
Jauges
Le principe des jauges est basé sur la loi de l’atténuation
des rayonnements (loi de Beer-Lambert). On distingue :
jauges de niveau : elles indiquent la présence ou l’absence
de matériau sur le trajet horizontal du faisceau (source
et détecteur placé de part et d’autre du matériau).
Les sources utilisées sont des émetteurs bêta ou gamma
selon l’épaisseur et la densité du matériau à mesurer. Elles
sont utilisées pour le contrôle des réservoirs de liquides,
des silos (sable, grains, ciment, etc.) ;
jauges d’épaisseur : si le matériau est de densité
constante, l’intensité du signal reçu par le détecteur sera
fonction de l’épaisseur de celui-ci. Elles sont
utilisées pour la mesure en continu de produits en feuilles :
papiers, tissus ou caoutchouc par
exemple.
19
4.4-Contrôle par ultrasons (UT
20
Équipement de contrôle par ultrasons. Les ondes émises et réfléchies
donnent des informations sur la présence ou non de défauts et sur leur
nature.
21
D'autres techniques, telle que la méthode TOFD
(Time of flight diffraction), utilisent
le principe de diffraction des ondes ultrasonores
pour la détection et la caractérisation
des défauts. Les développements technologiques
récents permettent également la mise en œuvre
de "multiéléments", c'est-à-dire l'équivalent de
plusieurs capteurs ultrasonores utilisés en même
temps, ce qui permet de maîtriser la "forme" du
train d'ondes émis. Par
comparaison avec le contrôle par radiographie
qui est également mis en œuvre pour
la recherche de défauts dans le volume de la
matière, les principaux avantages et
inconvénients sont les suivants :
22
Avantages :
Ne nécessite qu'une seule face d'accès
Aucun danger lié à l'utilisation de source
radioactive et de rayonnements ionisants
Plus grande sensibilité de contrôle sur
les pièces de forte épaisseur
Résultat du contrôle en temps réel
Contrôle plus rapide pour des épaisseurs
importantes
Meilleure sensibilité de contrôle pour
les défauts filiformes (fissures, tapures,
criques) d'orientation aléatoire
23
Inconvénients :
Certains matériaux métalliques sont
difficilement contrôlables (matériaux
à gros grains)
Contrôle plus lent pour les faibles
épaisseurs
Plus faible sensibilité à la détection
de porosités
24
Émission acoustique (AT)
25
Thermographie (TT)
Les méthodes de contrôle thermique consistent à exciter
un matériau ou une structure par un apport d'énergie
(mécanique, photonique, chauffage par induction, air chaud...).
La diffusion de la chaleur dans le matériau et l'impact qu'elle a
sur la distribution de température de surface renseignent sur
les propriétés thermo physiques des matériaux et sur d'éventuels
défauts ; un temps de propagation d'une onde de chaleur dans
un matériau peut par exemple permettre de mesurer la diffusivité
thermique du matériau et ainsi en déduire la conductivité
thermique.
Les principaux avantages de l'ensemble de ces méthodes résident
dans la possibilité d'effectuer un contrôle sans contact
et automatisable. Les inconvénients sont liés à la lenteur
du contrôle, au coût de l'investissement et à la difficulté de mise
en œuvre des étapes d'inversion pour établir le diagnostic.
26
Magnétoscopie (MT)
La magnétoscopie est une technique de
contrôle non destructif qui consiste à créer
un flux magnétique intense à la surface
d’un matériau ferromagnétique.
Lors de la présence d’un défaut sur son
chemin, le flux magnétique est dévié et
crée une fuite qui, en attirant les
particules (colorées ou fluorescentes) d’un
produit révélateur, fournit une signature
particulière caractéristique du défaut.
27
Contrôle d'étanchéité (LT)
-Les méthodes de contrôle d'étanchéité font
appel à des gaz traceurs, couplés à des
instruments très sensibles à des
concentrations minimes de ces gaz traceurs.
Les plus courants sont l'hélium, l'hydrogène
(azote hydrogéné), l'utilisation du gaz SF6 est
lui maintenant interdit
par la réglementation. Actuellement, cette
méthode n'est encore pas codifiée par
le Cofrend, mais elle l'est dans de nombreux
autres pays8 les États-Unis par exemple.
28
-Des méthodes de détection de fuite à
l'aide d'un système de mesure en
maintien de pression permettent une
grande précision de détermination du taux
de fuite, sans recourir aux gaz traceurs.
29
Dans le contrôle des emballages, ces méthodes ont
l'avantage de contrôler l'ensemble du volume scellé,
et notamment l'ensemble des soudures (longitudinales
et transversales) qui sont très souvent inaccessibles
par le procédé de pliage.
30
Contrôle d'étanchéité ITM TODA-15
La méthode de contrôle ITM TODA-15 associe une mise en
dépression des éléments à contrôler (réservoirs
et accessoires et canalisations associées) à une détection
acoustique des « bruits de fuites » dans les zones non
étanches.
La dépression est l'élément physique qui provoque
l'émission de turbulences dans les zones
non étanches. Les « bruits » de fuite (turbulences) sont
détectés grâce au positionnement de capteurs dans
l'installation contrôlée (canalisations, réservoirs associés
et accessoires).
Les capteurs ATEX sont raccordés à une interface
électronique (TODA Unit) qui permet, en combinaison avec
un logiciel spécifique, le traitement des signaux acoustiques
et la gestion du contrôle d'étanchéité.
La méthode de contrôle ITM TODA-15 est principalement
utilisée dans les installations de stockage travaillant sous
pression atmosphérique.
31
Courants de Foucault (ET)
Les courants de Foucault (ET)10 sont des courants qui apparaissent dans
un matériau conducteur lorsque l'on fait varier le flux magnétique
à proximité. Ils sont une conséquence de la loi de Lenz-Faraday.
Dans le cadre des END, c'est l'induction magnétique B que l'on fait varier grâce
à l'injection dans une bobine d'un courant alternatif selon différentes
fréquences. Cette bobine joue le rôle d'émetteur et parfois récepteur, la
variation de flux dans le matériau crée des courants induits : les courants de
Foucault (CF). En présence d'un défaut, leur circulation est perturbée par les
variations de conductivité électrique dues à la géométrie du défaut. Cette
perturbation entraine une variation du champ magnétique créé par les courants
de Foucault que l'on peut détecter grâce à la bobine (capteur inductif de
type fluxmètre). La technique consiste à utiliser une sonde munie d'une bobine
et de mesurer aux bornes d'un pont une différence de tension engendrée par
la variation d'impédance de la bobine excitatrice/réceptrice.
32
Méthodes couplées
Récemment, des méthodes couplées ont
vu le jour, et pour certaines sont encore
dans le domaine de la recherche :
les méthodes électromagnétiques
acoustiques, électromagnétiques
ultrasonores ou magnéto-optiques.
33
Acoustique non linéaire
Plusieurs études ont montré que les
méthodes acoustiques linéaires ne sont pas
assez sensibles à l’endommagement très
localisé. Devant une telle
difficulté, les méthodes acoustiques non
linéaires présentent une alternative
importante capable de caractériser et
éventuellement de
déterminer les endommagements faibles ou
précoces, localisés ou diffus. Ainsi depuis
quelques années, l’acoustique non linéaire
apparaît de plus en plus comme une nouvelle
piste très prometteuse pour le contrôle
et l’évaluation non destructive des matériaux
de structure.
34
5. Application de la procédure de
contrôle par ressuage
5.1 Préparation de la surface
Avant d'entamer le contrôle de ressuage, les
pièces doivent être propres et exemptes de
toutes traces de graisses, d'oxyde ou de toute
irrégularité susceptible de gêner
l'interprétation.
Le pré nettoyage sera exécuté par brossage,
meulage ou limage.
Le sablage et le grenaillage sont interdis dans
cet essai du fait que ces méthodes peuvent
masquer les defaults.
35
5.2 Application de l'agent nettoyant
36
5.3 Séchage
37
5.4 Application de l'agent pénétrant et
imprégnation.
38
5.5 Élimination de l'agent pénétrant en excès.
L’élimination dans ce cas se fait avec un chiffon blanc, propre, sec non
pelucheux imbibé par du solvant et essuyer avec une légère application sur la
surface afin de réduire le retrait du pénétrant dans les discontinuités.
L’excédant du solvant doit être éviter avant l'application du révélateur.
Le séchage avant application du révélateur doit se faire soit par pistolet à air
chaud, étuve de séchage, air comprimé, ou par des chiffons blancs secs no
pelucheux.
39
Emulsification lipophile.
On doit ajouter un émulsifiant lipophile par pulvérisation ou
immersion sur la surface, pour l’élimination de l’excès du
pénétrant post-émulsionné.
On laisse un temps pour que l’émulsifiant lipophile ce mélange
avec le pénétrant post-émulsionné après ce temps
écouler, nous procédons à l’opération d'enlèvement de
l'excès de pénétrant. La température et la pression
d'eau doit être tel que recommandé par la procédure ou par
le fabricant.
Emulsification hydrophile.
On utilisant le même processus que pour l’émulsification lipophile
seulement dans ce cas le temps écouler pour le mélange
entre l’émulsifiant hydrophile et le pénétrant est critique
car ne doit pas dépasser 1 min, c’est non l’émulsifiant hydrophile
vas s'infiltrer dans les discontinuités et en rinçage on vas extraire
le pénétrant qui est dans les discontinuités.
La température et la pression d'eau doit être tel que recommandé
par la procédure ou par le fabricant.
Le séchage avant application du révélateur doit se faire soit par
pistolet à air chaud, étuve de séchage, air comprimé, ou par des
chiffons blancs secs no pelucheux.
40
5.6 Application de l'agent
développant(Révélateur)
41
5.7 Temps développement.
42
5.8 Interprétation des résultats.
La surface concerné par l'interprétation doit
être soigneusement observé lors de
l'application du révélateur et les résultats
doivent être interprétés de 10 - 60 minutes
après l'application du révélateur ou selon
les recommandations du fabriquant.
Si on n’a pas des résultats au temps écouler
en peut augmenter le temps d’interprétation
à condition que la surface à examiner reste
humide.
Si de fausses indications sont soupçonnées,
réexaminer cette partie.
43
5.9 Evaluation.
44
5- Durée de chaque opération
6- Références et codes
7- Date d'examen
8- Nom de l'inspecteur niveau II
Résultat d'examen (identification
des défauts, qualification, quantification,
décision d'acceptation ou de refus).
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5.10 Nettoyage final.
Après l'achèvement du l'opération. La surface
examinée doit être bien nettoyée de tous résidus de
produits du ressuage.
5.11 Sécurité.
Avant toute opération de contrôle par ressuage
l'agent doit être menu de tout son équipement de
sécurité telle que lunettes, gants, masques et veuille
à respecter les règles et consignes de sécurité du
maitre de l’ouvrage ainsi que les consignes d’écrite
par les fiches de données de sécurité (FDS) des
produits.
5.12 Récapitulatif des étapes de l'application de
contrôle par ressuage.
Après avoir reçu le programme de travail, l'inspecteur
chargé de l'opération de l'examen par ressuage devra
procéder par les étapes suivantes :
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Nettoyer soigneusement la surface à examiner à l'aide
de chiffon blanc sec et propre non pelucheux imprégnés
d'un solvant fourni par un fabriquant agrée,
2- Sécher ensuite la surface à contrôler à l'aide d'un chiffon
blanc sec non pelucheux, laisser séchera moins 7 minutes
à l'air libre, ou éventuellement utiliser un procédé pour
chauffer la surface à examiner.
47
6- Enlever l'excédant d'agent pénétrant à l'aide d'un chiffon blanc
propre et sec non pelucheux ou par un papier absorbant, répéter
l'opération jusqu'à ce que la plus grande partie de l'excédant soit
enlevé. Imprégner ensuite un chiffon blanc propre et sec non
pelucheux par un solvant d'un fabriquant agrée et essuyer la
surface jusqu'à la disparition de toute trace d'agent pénétrant en
excès.
48
9- Relever les indications de la surface
examinée dés que la première application
du révélateur.
49
6. Application de la procédure par contrôle radiographique
50
6.3/- Personnel :
Le personnel CND chargé de la prise des clichés et de l’interprétation des
résultats de contrôle devra être certifié au niveau requis selon SNT-TC-1A ou
équivalent.
L’évaluation de résultats de tests doit être réalisée uniquement par le personnel
certifié niveau II ou III RT
6.4/- Équipement et matériaux :
Source de radiation : Il existe deux sources de radiation, l’usage de
radiographie gamma ou Rayon X.
Télécommande et gaine d’éjection avec collimateur pour la protection.
Jeux de chiffres et lettres pour marquage (en plomb).
Bandes chiffrées, marqueur à peinture.
Films, cassettes, doses de développement.
Véhicule aménagé pour le transport de la matière radiative avec girouette de
signalisation équipé de tablier et gants en plomb, perche, radiamètre.
Laboratoire pour développement.
Négatoscope, densitomètre.
51
6.6/- Marquage des Objets a Examinés :
Toutes objets a examinés doit être marqué par des initiales qui montre
l’identification de ces dernier.
6.7/- Cas Joint de Soudure :
Les numéros de soudure et le repère soudeur doivent être marqués sur le tube.
La position zéro se trouvant en haut du tube (position 12 heures) et le sens de
progression doivent aussi être marqués sur le tube à l’aide d’un marqueur à
peinture. Il est nécessaire d'utiliser une bande chiffrée pour permettre la
localisation de la réparation en cas d’existence.
6.8/- Identification des films :
Le repérage des clichés est réalisé par un marquage en lettres et chiffres de
plomb dont l’image doit apparaitre sur le film et en dehors de la zone
d’interprétation de la soudure.
Ce marquage comprend un minima :
Le numéro complet du plan.
Le numéro de soudure.
Le (s) repère (s) du (des) soudeur(s)
La date de la prise de clichés.
Les informations d’identifications peuvent être composés de caractères en
plomb ou imprimées de façon permanente avec un imprimeur photographique
(D flasher).
L’identification ne doit pas obscurcir la zone d’intérêt.
52
6.9/- Technique Radiographique :
Lorsque cette technique est appliquée, un nombre adéquat d’expositions doit être fait pour
assurer la couverture d’examen requis.
Lorsque 100% de couverture d’éléments circonférentiels est requise, trois expositions
minimum doivent être prises à 120° l’une sur l’autre doit être effectuée.
a-(SWSI) : Le rayonnement passe à travers une seule paroi et l’interprétation sera
effectuée pour une seule paroi (une seule image).
b-(DWSI) : Le rayonnement passe à travers deux parois et l’interprétation sera effectuée
pour une seule paroi (une seule image).
Le rayonnement passe à travers une double paroi, cette technique sera utilisée lorsqu’il
n’est pas pratique d’utiliser la technique de simple paroi.
Elle sera utilisée pour les diamètres inferieurs ou égale à 3’’ 1/2, lorsque cette technique
est utilisée un seul pénétrametre sera installé coté source.
Sur coté soudure, le faisceau de rayonnement peut être désaxé sur le plan de la soudure
sur un angle suffisant pour permettre de repérer les images coté source et la zone coté film
de la soudure, de cette manière il n’y aura pas d’empiétement de la zone à interpréter.
Lorsque les deux doivent être faites pour chaque joint, les deux images peuvent être
superposées, lorsqu’une couverture complète est requise pour cette configuration un
minimum de trois expositions de 60° à 120° l’une de l’autre doit être faite pour chaque
joint.
Lorsque le recouvrement requis dans les densités prescrites et les niveaux de sensibilisation
IQI ne peuvent pas être obtenus, des expositions supplémentaires doivent être effectuées.
53
6.10/- Exigences et variation de la Densité radiographique :
54
6.11/- Sensibilité IQI :
La radiographie doit être effectuée avec une technique
suffisante pour que le trou ou fil visé ou adjacent ainsi
que les lettres et numéros d’identification du l’IQI soit
clairement visible sur le radiogramme.
Le trou ou fil ou adjacent de L’IQI dans le cas du
technique multiple film n’apparait pas dans un film
mais apparait dans les films composés,
l’interprétation est autorisée seulement par
observation des films composés.
55
6.13/- Qualité des radiogrammes (films):
Les radiogrammes doivent être exempts de défauts
mécaniques, chimiques ou autres, dont l'étendue
puisse masquer, ou se confondre avec l'image de
n'importe quelle discontinuité de la zone d'intérêt de
l'objet radiographié. Ces défauts incluent mais ne sont
pas limités a :
Effet de brume (Flou).
Défauts de traitement tels que stries, traces d'eau ou
de produits chimiques.
Égratignures, empreintes de doigts, salissure,
décharge électrostatique, déchirure, pliage.
fausse indication due à des écrans défectueux.
6.14/- PENETRAMETRES (IQI) :
Dans le cas d’une exposition par contact, un (1) IQI
sera placé par film, dans le cas d’une exposition
panoramique 04 IQI par joint éparpillé à 90 °.
56
Le tableau résume l’emplacement des IQI
par rapport à la technique et nombre
d’exposition.
57
Sélection D’IQI :
L’IQI doit être sélectionné à partir du même groupe ou de même alliage comme
exigé dans le code ASME V ou SE- 1025, SE-747.
Le pénétrametre à trous ou à fil doit être sélectionné selon la table T-276 ASME
BPVC section V.
Aucune substitution de sensibilité de pénétramètre équivalent (EPS) ne sera
admise avec le pénétramètre à trous.
L’équivalence entre le pénétramètre à trous et à fil doit être en conformité avec
l’article 2 ASME section V ou se référer à la table T-EN 462 pour le choix
d’indicateur de qualité d’image.
Placement de L’IQI :
Les Pénétrametres seront placés coté source lorsque leur emplacement est
possible.
Quand la configuration ou la dimension empêche le placement du pénétrametre
sur la pièce à souder ils peuvent être placés sur un bloc séparé de même métal
ou radio graphiquement similaire. L’épaisseur du bloc n’est pas limitée du
moment que les exigences relatives à la densité du pénétrametre et la zone
d’intérêt selon ASME section V sont atteintes.
Pénétrametre sur le côté source du bloc séparé ne doit pas être placé plus prés
du film que la face coté source de la pièce à radiographier.
Les dimensions du bloc doivent dépasser les dimensions du pénétrametre et qui
soient visibles sur le radiogramme.
58
Pénétromètres coté Film :
59
Localisation des pénétramètres pour
matériaux autres que les joints de
soudures :
Le pénétrametre et les numéros
d’identification du pénétramètre pour les
matériaux autres que les joints de
soudures avec utilisation de la lettre ((F))
en plomb peuvent être placés dans la zone
d’intérêt.
60
NB : Cale sous pénétrametre à trous :
Une cale de matière radiographiquement
similaire au métal de base doit être placée
entre la pièce et le pénétrametre, si
nécessaire, de façon à ce que la densité
radiographique à travers la zone d’intérêt
ne soit pas supérieure à moins de 15 %
(plus claire que) la densité radiographique
à travers le pénétrametre de façon que les
bords d’au moins trois cotés du
pénétrametre soient visibles sur le
radiogramme.
61
6. 15/- FLOU GEOMETRIQUE :
Le flou géométrique est calculé comme suit :
dxe
Fg =
D-e
Fg = Flou géométrique en mm
D = Distance source –film en mm
d = dimension réelle de la source ou du foyer en mm
e = épaisseur de la pièce.
62
6. 16/- Temps de pose :
Règle de calcul
L’abaque à calcul fournie par type d’énergie.
Formule de calcul.
Gammagraphie : T= Xr x D2 x K x N
A
T : temps d’exposition en heure.
Xr : facteur d’exposition en Ci.h à 1m.
D : distance focale en mètre.
K : coefficient de rapidité des films.
N : facteur correctif de densité.
A : activité de la source en Ci
63
6.17/- Traitement des Films
radiographiques :
Le traitement des films sera effectué
manuellement ou au moyen d’une
machine automatique, selon
les recommandations du fabricant. La
concentration des produits et celle
recommandée par le fabricant.
64
Traitement manuel :
Tableau
65
Traitement automatique :
Développement du film :
66
Respecter les recommandations du fabricant concernant la durée
de développement.
Lorsque la révélation est terminée, plonger le film dans le bain
d'arrêt afin d'arrêter l'action du révélateur. Agiter le film dans le
bain d'arrêt pendant la période recommandée par le fabricant. Le
temps de révélation est mentionné dans le paragraphe qui suit
Rincer le film dans de l'eau pendant quelques secondes et le
plonger dans le fixateur. L'agiter pendant environ dix secondes.
Jeter la solution de clarification si le temps de clarification
dépasse six minutes. Le temps de fixage est mentionné dans le
paragraphe qui suit.
Les radiographies doivent être exemptes de tout défaut
mécanique, chimique ou de développement susceptible de faire
obstacle à leur interprétation correcte.
Les films développés sont placés entre de cavaliers ou
intercalaires en papier fin utilisés pour le conditionnement des
films vierges. L’ensemble films- cavaliers est placé dans des
pochettes en papier ou carton fin.
les pochettes et boites sont placées dans des meubles qui ne sont
pas susceptibles de dégager des vapeurs.
67
Remarque: En dehors des périodes
d’utilisation, les cuves doivent être munies
de leurs couvercles afin d’éviter
l’évaporation, l’oxydation, etc.
Il n’est souhaitable de régénérer les
produits, toutefois il est possible de
préparer une solution d’entretien
conformément aux prescriptions du
fournisseur.
68
6.18/- Interprétation des films Radiographiques :
Les films doivent être soigneusement séparés par des cavaliers ou intercalaires
en papier.
Les boites de films archivés, doivent être placées dans les meubles de
rangement prévus à cet effet
et maintenues fermées.
Les locaux de stockage, doivent être maintenus:
Dans un état de grande propreté
A une température inférieure à 21 °C
A un taux d'humidité relative, compris entre 30 et 50%.
Inaccessibles aux rongeurs et insectes.
69
6.21/- Radioprotection :
70
Tableau
71
Annexe B
Table T- 233.2:
Désignation de l’IQI à fil et diamètre de fil en inch :
NB: 1
inches=2.54cm
72
Tableau
73
Tableau
74
7. Application de la procédure par contrôle magnétoscopie
7.1 CHAMP D'APPLICATION
7.2 PERSONNEL
76
7-3-2 Lumière
a. La lumière blanche utilisée doit fournir une
intensité à la surface de l'examen de 1000 lux.
b. La lumière noire (UV), si elle est utilisée, doit
être capable de développer une lumière
ultraviolette de longueur d'onde de 330-390 nm
et fournit une intensité à la surface de l'examen
de 1000 μw / cm2. L'intensité de la lumière
blanche et noire doit être vérifiée en utilisant un
luxmètre au moins une fois toutes les 8 heures,
ou lorsque la zone de travailou l'ampoule est
modifiée e. La lumière noire doit être nettoyée et
contrôlée tous les jours. Si le filtre est cassé ou
avec des fissures, il doit être remplacé
immédiatement.
77
7.4 CONDITION DE SURFACE
78
7.4.1 EXAMINATION MOYENNE
79
7.4.2 PROCEDURE
80
b. Procédure lors de l'utilisation de particules fluorescentes :
Lorsque on travaille dans une zone sombre, une particule fluorescente humide
doit être utilisée comme milieu d'examen.
La procédure est essentiellement la même que dans ce qui précède, au
paragraphe (a), à condition que la surface d'examen soit éclairée par une
lumière noire (UV) avec les conditions suivantes:
- L'examinateur doit être dans la zone sombre pendant au moins 5 minutes
pour s'adapter à la vision sombre avant de commencer l'examen.
- La lumière noire (UV) doit être réchauffée pendant 5 minutes pour fournir une
intensité ultraviolette suffisante pour la zone d'examen.
c.il est à noterau cours de l'opération :
Pour chaque zone d'examen, les étapes ci-dessus, de (a) et (b),
doivent être
répétées au moins deux fois avec les jambes duyoke positionné dans une telle
orientation qu'elles sont perpendiculaires l'une à l'autre pour s'assurer que le
défaut dans une direction différente est détectables.
La zone d'examen doit avoir un chevauchement suffisant à ses côtés adjacent,
de sorte qu'une couverture à 100% à la sensibilité requise peut être obtenue.
81
7.4.3 INTERPRETATION
82
7.4.4 CRITERES D'ACCEPTATION
selon codes et normes applicable.
7.4.5 DEMAGNITISATION
83