2008 Mebarki&Benabbas
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Le projet hydraulique de Beni Haroun revt une envergure particulire en Algrie. Il fait partie du vaste programme de mobilisation des eaux de surface et de leur transfert inter-bassins en vue de pallier aux fortes ingalits hydrologiques. Pour le transfert des eaux rgularises par le barrage de Beni Haroun (1 milliard de m3 de capacit) sur de longues distances, la topographie difficile de la rgion impose la mise en place dun dispositif technique complexe : une gigantesque station de pompage, 3 barrages de rgulation et plus de 600 km de conduites de transfert et dadduction. Aussi, le barrage et les principaux ouvrages sinsrent-ils dans des milieux morpho-gologiques affects par des phnomnes de karstification, des processus dinstabilit des versants et par une activit notectonique vidente. Ce systme hydraulique intgr est destin jouer un puissant rle d'amnagement rgional, au profit des Hautes Plaines en particulier. En vue de sa prservation des problmes de pollution, un schma de protection (stations dpuration) est en cours de mise en uvre. Mots-cls : barrage-rservoir, apport hydrologique, contraintes morpho-gologiques, transfert deau, Beni Haroun.
1. Introduction Le barrage de Beni Haroun, situ une quarantaine de km au Nord de Constantine, contrle les eaux du bassin de loued Kbir-Rhumel (fig. 1). Il est le plus grand barrage du pays, rig dans la rgion bien arrose du Tell oriental, au Sud de laquelle se situent de grands centres urbains (Constantine, Batna, Khenchela) et de vastes terres irrigables (Hautes Plaines semi-arides) qui ne peuvent tre satisfaits par les ressources locales (Mebarki A. et al., 2008 ; Mebarki, 2005). Au plan morpho-gologique, le barrage et son systme de transfert sont localiss dans une zone complexe qui engendre des contraintes dimplantation des ouvrages hydrauliques.
Laboratoire dAmnagement du Territoire (LAT), [email protected] Laboratoire de Gologie et Environnement (LGE), Facult des Sciences de la Terre, de Gographie et dAmnagement du Territoire, Universit Mentouri De Constantine (Algerie), [email protected] 3 Facult de Gographie, Dpartement de Gomorphologie, Universit de Bucharest (Roumanie), [email protected]
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2. Le barrage de Beni Haroun : caractristiques hydrotechniques 2.1. La digue et le lac de retenue La digue, de type poids rectiligne, construite en bton compact roul (BCR), se dresse sur une hauteur totale de 107 m au dessus du lit de loued Kbir, avec une longueur en crte de 710 m et une largeur de 8 m (Tractebel, 1997). Lvacuateur de crue seuil libre est amnag dans la partie centrale du barrage pour permettre de transiter un dbit maximum de 13 700 m3/s (laminage de la crue maximum probable dune priode de retour de 10 000 ans). La vidange de fond, implante sur la rive droite de la digue, permet d vacuer un dbit total de 700 m3/s. Enfin, un systme de trois galeries permet de collecter les eaux de drainage provenant du corps du barrage, de la fondation et des versants ; il sert galement contrler le comportement de louvrage.
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Fig. 1. Situation du barrage Beni Haroun dans le Bassin du Kbir-Rhumel (daprs Mebarki, 2005)
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Fig. 2. Lac de retenue de Beni Haroun (image satellitaire Google Earth, 2002)
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Le lac de retenue pouse la valle de loued Kbir et de ses deux principaux affluents, Rhumel et Endja, sur une surface de 3.929 ha (fig. 2). A la cte normale de 200 m, sa capacit demmagasinement est de 963 hm3 deau, mais compte tenu de limportance du volume mort (240 hm3, apport solide estim pour une dure de 40 ans), le volume utile se rduit 723 hm3. Sur la rive gauche de cette retenue, la prise deau est relie par une galerie damene une gigantesque station de pompage, capable de refouler un dbit maximal de 11,5 x 2 m3 /s. 2.2. Les apports hydrologiques au barrage En labsence dune station de jaugeage au site mme du barrage, les estimations des apports liquides de loued Kbir, en aval de la confluence Rhumel-Endja, se sont appuyes sur des calculs empiriques. Ces estimations ont vite apparu comme exagrment leves (apport annuel moyen de 730 hm3 et volume rgularis de 625 hm3 par an, daprs ltude dA.P.D. de Harza, 1985) ou particulirement faibles (apport de 325 hm3 par an, selon la premire valuation de Tractebel, 1997). La simulation des dbits a t effectue, en dfinitive, sur la base de la modlisation mathmatique (modle rservoirs SMAP), en utilisant les donnes dobservations hydrologiques disponibles aux stations. Les calculs ont conduit un apport moyen annuel compris entre 469 hm3 (srie 1944-93) et 590 hm3 (srie 1910-93). Le volume rgularis annuel retenu est de 435 hm3 (Tractebel, 1999). Ces calculs se confirment aujourdhui grce lapplication du modle hydrologique Loieau (autre version du modle GR2M du Cemagref) (Mebarki, 2005). Utilis pour reconstituer les coulements mensuels partir de linformation disponible sur les vapotranspirations potentielles (ETP) et les pluies mensuelles aux bassins, ce modle global rservoirs a montr sa pertinence dans le contexte hydrologique algrien (ANRH, 2003). Il tait alors possible de gnrer la lame coule sur une grille rgulire de 2 x 2 km, pousant le quadrillage kilomtrique Lambert Nord Algrie. Cea mai mare parte a aportului mediu se realizeaz n lunile cu precipitatii maxime. Exist un raport direct intre datele pluviometrice si hidrologice medii lunare. Maximele lunare insa pot fi decalate fata de cele medii, ele inregistrandu-se insa in acelasi interval anotimpual (Grecu et al., 2007). 3. Complexit gologique et contraintes 3.1. Au plan gologique rgional Le barrage est situ dans une rgion de la chane Alpine dAfrique du Nord dont le cadre gologique complexe est caractris par la prsence de nappes de charriage. Ces nappes constituent de vastes ensembles de terrains dge Antcambrien Miocne infrieur qui se sont dplacs (sous formes dcailles paisses) lhorizontale sur des distances de plusieurs kilomtres et dposes suivant des modalits varies et complexes (Villa, 1980 ; Wildi, 1983) (fig. 3). Les formations post nappes qui nont pas subi de dplacements sont cependant dformes.
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Les principaux traits structuraux et morpho-structuraux de la rgion rsultent de mouvements polyphass dans lesquels les jeux du socle (substratum) sous-jacent jouent un rle important et se traduisant par des plissements et des accidents. Des variations importantes de direction et de pendage sobservent par endroits aux voisinages des accidents.
Fig. 3. Contexte gologique rgional du barrage de Beni Haroun (daprs Vila, 1980)
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3.2. Le site gologique du barrage Le site du barrage se localise dans une zone relief accident, montrant des contrastes topographiques remarquables, avec des massifs culminants des hauteurs leves (Djebel Msid Aicha : 1462 m) et des ravins et talwegs sur creuss (Mebarki et Benabbas, 2008). Selon la synthse de Tractebel (1999), tablie partir de plusieurs sources (dont Harza, 1986), les units rocheuses prsentes sur le site, sont de lamont vers laval : des marnes ocnes, fortement dformes et altres, une barre de calcaire ocne (Yprsien), reprsentant lappui du barrage et enfin, des marnes noires du Palocne constitues de marnes, situes laval immdiat de la digue (fig. 4). En outre, de la rive droite la rive gauche, les pendages se redressent progressivement jusqu tre verticales et mme se renverser avec un lger pendage vers le Nord. Les terrains meubles sont constitus principalement de dpts alluviaux sablo- graveleux dans le lit des oueds et sur plusieurs niveaux de terrasses, de colluvions provenant en grande partie de lrosion des formations terrignes et dboulements au pied des formations rocheuses. Laspect morpho structural du secteur dtude (fig. 5) reflte dune part, une rpartition des mouvements de terrains fort complexe et dautre part, une tectonique varie et trs prsente dont la configuration structurale actuelle aurait eu lieu entre le Crtac et le dbut du Quaternaire. Par ailleurs, il est clair que lactivit tectonique rejeu continu dans le temps affecte aussi bien les formations du substratum que les dpts mio-plio-quaternaires (Coiffait, 1992). La structure tectonique majeure pourrait rsider dans le chevauchement de Sidi Merouane reconnu sur plus de 30 km ( louest du site du barrage) et dont la direction est approximativement E-W. Lge de ce chevauchement est attribu au Pliocne terminal ou au dbut du Quaternaire. Par ailleurs, Ltude du systme de fracturation qui affecte les formations au niveau de ce secteur permet de souligner laspect fort dense du rseau de fractures. En fait, lanalyse du systme de fracturation laisse apparatre un rseau de fracturation domin par quatre directions prfrentielles : Est-Ouest, Nord-Sud, Nord Est-Sud Ouest et Nord Ouest-Sud Est. Pour les accidents de direction Est-Ouest, le meilleur exemple est celui de la structure de Oued Dib qui est en relation direct avec lapparition du Trias. Sagissant de la famille daccidents N-S, le trac de loued Kbir emprunte un faisceau de failles submridionales (14 failles de direction N0, N5, N175E ont t mises en vidence lors des travaux de construction de la digue).
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LEGENDE
Qai Qt Qtr Qc Alluvions Terrasse Terrasse remblaye Colluvions Eboulis Eboulis pais/Instable Glissement Marne ocne Marne palocne Marne subaffieurement Calcaire Limite gologique (pointille si cache) Faille (pointille si cache) Axe F Qg (21) Mpe M Qe Qe Qtr Qai Mpe Qtr Mpe Qc Qg C C F Source (temprature en C) Pendage couche Mpe Qe Source Oued Dib (21) C 2 km amont Qe Qg Ms (24) HZS F Courbe de niveau Source Oued Dib 2
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Fig. 4. Gologie locale du barrage de Beni Haroun (daprs Harza, 1985 in Mebarki, 2005)
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Fig. 5. Carte morpho structurale de la rgion de Beni Haroun (daprs Bourbie, avec la collaboration de Benabbas, 2008)
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On relve une grande correspondance entre la rpartition des fractures et les diffrents dsordres observs sur terrain. La cartographie multi sources et transdisciplinaire et les nombreux recoupements raliss sur terrain ont permis la dtection de nombreux dsordres (glissements, coules, boulements) qui affectent dimportants volumes rocheux (fig. 5) (Bourbie, 2008). On relve de nombreux mouvements de masse le long de lOued Dib et sur la rive gauche de lOued El Kbir, ainsi que le spectaculaire glissement de Sibari (versant Est du lac de retenue) (photo. 2).
Photo 1. Glissements de terrains aux abords du barrage de Beni Haroun (village de Sibari) (photo A. Mebarki, 2005)
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Lanalyse de ces mouvements rvle une grande complexit dans leur distribution et leur influence sur le model. En effet, la vulnrabilit des terrains dpend dune combinaison de facteurs (topographiques, lithologiques, hydrologiques) ainsi que du contexte structural (hritages et notectonique) (Marmi et al., 2008). Les quelques affleurements de Trias (gypse), observs en amont du barrage et sur les versants de la cuvette, seraient lis des zones de failles (faiblesses), et peuvent constituer notre avis un autre risque potentiel. Par ailleurs, le phnomne de fuites deau (on parle dun dbit de plus de 1 m3/s) constat avec la mise en eau du barrage, serait en relation troite avec le rseau de fracturation dense et profond et qui aurait favoris la mise en place et le dveloppement dune karstification importante. 4. Le transfert des eaux de Beni Haroun : une topographie difficile 4.1. Refoulement des eaux sur de fortes dniveles altimtriques Le systme de transfert des eaux de loued Kbir-Rhumel prend sa source dans la rgion bien arrose du Tell Nord-constantinois, et se dploie vers le Sud o se situent de grands centres urbains et de vastes terres agricoles qui souffrent dun dficit hydrique persistant. Le profil longitudinal met en vidence limportance des hauteurs de refoulement deau du Nord vers le Sud impose par la configuration du relief (fig. 6). La station de pompage, dune puissance installe de 180 MW, est capable de refouler annuellement un volume de 504 hm3 sur une hauteur manomtrique de 702 m et ce, jusquau bassin dexpansion dAin Tinn par lequel transite leau pour atteindre le barrage rservoir de Oued Athmnia, via le tunnel du Djebel El Akhal. Son installation par le groupement francoespagnol Alstom-Dragados a ncessit lamnagement dun puits cylindrique semi-enterr de 85 m de profondeur et de 30 m de diamtre. En plus de la station de pompage principale, le systme de transfert sappuie sur 3 barrages de rgulation, 3 stations de traitement et plus de 600 km de conduites de transfert et dadduction (fig. 7). Grce la connexion, dans une prochaine tape, du barrage de loued Boussiaba (affluent du Kbir), le volume rgularis par le barrage de Beni Haroun (435 hm3/an), sera port 504 hm3. Ce volume total sera fourni annuellement au profit de 5 wilayate de lintrieur (Mila, Constantine, Oum El Bouaghi, Batna et Khenchela) en vue de satisfaire les besoins dAlimentation en Eau Potable (AEP) dune trentaine dagglomrations (3,3 4 millions dhabitants lhorizon 2030) et ceux de lindustrie. Le solde disponible sera affect la mise en valeur des terres des Hautes Plaines semi-arides sur une superficie globale de 40 000 ha.
Fig. 6. Profil topographique longitudinal du systme de transfert de Beni Haroun (daprs Tractebel, 1999 in Mebarki A., 2005)
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4.2. Les couloirs dalimentation en eau potable (AEP) Le transfert Nord (Constantine-Mila) Leau du barrage de Beni Haroun est releve par pompage vers le bassin de compensation dAin Tinn puis de faon gravitaire vers le rservoir de Oued Athmnia, en vue dalimenter les agglomrations du Nord (couloir 1) et du Sud (couloir 2) de la wilaya de Mila et les centres urbains du Grand Constantine (couloir 3). A laide dune conduite mtallique dploye sur une longueur de 11,4 km, leau de la retenue de Beni Haroun, dune cote minimale dexploitation de 172 m, sera releve par pompage vers le bassin de compensation dAin Tinn, situ 850 m daltitude, soit une dnivellation de 678 m. Cest travers ce bassin (20 000 m3 de capacit) que transitera leau brute pompe pour tre achemine : en direction des centres urbains du Nord de la wilaya de Mila (aprs traitement) (couloir 1); vers le rservoir de Oued Athmnia sur loued El Kaim (capacit totale de 33,6 hm3 et volume utile de 25 hm3) compris entre les cotes 821 et 840 m (photo. 4). Un tunnel dune longueur de 6,4 km traverse le Djebel El Akhal (culminant 1 200 m) pour transporter leau du bassin de compensation dAin Tinn vers le rservoir de Oued Athmnia.
Photo 2. Digue en terre et lac du rservoir de Oued Athmnia (photo A. Mebarki, 2008)
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Photo 3. Conduites dAEP et dirrigation la sortie du rservoir de O. Athmnia (photo A. Mebarki, 2008)
Le transfert Sud (Hautes Plaines) Dans sa partie Sud, le trac du transfert est commun jusquaux environs dAin Kercha (prlvement au profit du primtre dirrigation de Teleghma ; AEP dAin Kercha et dAin Mlila) puis la conduite de transfert se divisera en deux branches, vers les rservoirs dextrmit : la retenue de Ourkis (remplaant le barrage de Talzerdane ) : AEP des villes dOum El Bouaghi et dAin Beida et irrigation du primtre de Chemora ; le barrage de Koudiat Medaour (en exploitation) : pompage de leau vers le couloir 1 (villes de Batna, Tazoult, Ain Touta et Barika) et vers le couloir 2 (Khenchela, Kais, El Mahmel et Ouled Rechache). Un couloir 3 permet dalimenter la ville dArris, au coeur du massif de lAurs. Il est galement envisag de fournir partir de la retenue de Koudiat Medaour leau dirrigation ncessaire aux primtres en projet de Touffana-Remila et de Batna-Ain Touta. Ce rservoir assurera probablement un complment deau au primtre dirrigation de Chemora. 5. Conclusion : ncessit de protection de lhydrosystme Beni Haroun Avec Beni Haroun , une partie de lespace de lEst algrien est en phase de se structurer autour dun puissant systme hydraulique, facteur dintgration rgionale au profit des zones semi-arides de lintrieur (Hautes
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Plaines et pimont de la chane de lAurs-Nememcha). Pour valoriser et prserver ces amnagements fort coteux, lapproche durable et intgre simpose. La matrise de lenvasement du barrage de Beni Haroun (une sdimentation de 6 hm3 par an est prvue par les tudes) passe par de consquentes oprations de traitement du bassin versant contre lrosion, en plus de la pratique des vidanges de fond (chasse des sdiments). Sagissant des rejets urbains et industriels, peu ou mal matriss en amont, un programme de construction de stations dpuration (STEP avec systme de boues actives) est lanc. Il faudra attendre sa pleine ralisation pour voir samliorer le taux de dpollution des effluents (Bonard et Gardel, 2002 ; Kassah, 2007) : amlioration de la collecte des dbits de rejets urbains du Grand Constantine vers la STEP de Ibn Ziad sur loued Rhumel (capacit : 800 l/s) STEP de Sidi-Merouane (240 l/s) en construction pour la protection de la retenue de Beni H.aroun des effluents des centres urbains de Mila, Sidi Merouane et Grarem ; STEP en projet de Didouche Mourad pour la protection contre les apports deaux uses de loued Smendou (affluent du Rhumel) ; STEP de Timgad (23 l/s), en construction, pour la prservation contre la pollution de la retenue de Koudiat Medaour sur loued Chemora ; STEP en projet de Ferdjioua pour la protection de loued Endja. Linterconnexion des barrages constitue une option audacieuse, mais ncessite-t-elle la matrise dune gestion dynamique des rserves, en particulier lors des scheresses rcurrentes. Enfin, le problme des fuites deau travers les rives karstiques du barrage de Beni Haroun demeure un sujet de proccupation majeure tant pour les gestionnaires que pour les scientifiques...
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