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Tfe Kianda Ozang Annee 2023-2024

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CHAP 0.

INTRODUCTION
Notre pays la République Démocratique du Congo, particulièrement la ville province de Kinshasa
est menacée a d’importants défis lié à l’accès à l’eau potable dont la cause majeure est le
refoulement du débit insuffisant par rapport à la population. La prévention des défis lie à l’accès
à l’eau potable passe d’une part à connaitre le nombre de la population actuel et aussi à projeté
le nombre de la population dans les 15 années qui viennent, elle passe d’une part par la
capacité du captage et elle tienne compte de la capacité qu’a les ouvrages des traitements et
d’autres parts la bonne formation des ingénieurs capables d’exécuter les travaux en respectant
les règles techniques, et aussi une bonne politique d’entretien et de maintenance des ouvrages.
Ainsi notre apport à ces problèmes de défis lié à l’accès à l’eau potable est illustré à travers ce
travail de fin d’Etude.
La ville de Kinshasa s’étant sur une superficie d’environ 9965km² et environs 17 millions
d’habitants. Elle est composée de 4 districts et 24 communes (DISTRICT DE LUKUNGA : Gombe,
Kinshasa, Barumbu, Kintambo, Lingwala, Ngaliema ; DISTRICT DE FUNA : Kasa-vubu, Kalamu,
Ngiri-ngiri, Bandalungwa, Bumbu, Makala, Selembao ; DISTRICT DE MONT-AMBA : Lemba,
Matete, Kisenso, Ngaba, Mont-ngafula ; DISTRICT DE TSHANGU : Masina, Ndjili, Kimbanseke,
Maluku, Nsele). En ayant autant des communes et à cause d’une croissance démographique
élevé, le refoulement de l’eau potable d’une quantité suffisante constitue un problème délicat,
puisqu’actuellement avec les nombreuses constructions, aussi la surpopulation d’une manière
exagérer qui à perturber l’organisation de la structure de la régie de l’eau, la regideso pour le
refoulement suffisant de l’eau potable dans nos domiciles. Ces défis nécessitent une action
concertée entre les autorités locales, les habitants et les services techniques pour améliorer la
situation et assurer une distribution d’eau potable fiable et suffisante à Kinshasa.
0.1. Problématique
La ville province de Kinshasa, avec une population d’environ 17 millions d’habitants, fait face à
un défi majeur : l’accès à l’eau potable. Bien que la République Démocratique du Congo dispose
de 52 % des réserves d’eau douce de l’Afrique, Environ 60 % des Kinois ont un accès régulier et
direct à l’eau potable. Cette situation expose une large partie de la population à des maladies
hydriques telles que la diarrhée, la typhoïde, ou encore le choléra, entraînant chaque année des
milliers de décès. Parmi les causes identifiées de cette crise figurent
La vétusté des infrastructures de la REGIDESO, dont certaines datent de plusieurs décennies et
ne répondent plus aux besoins actuels ;
Une croissance démographique rapide et mal contrôlée, exerçant une pression énorme sur les
infrastructures existantes ;
Une gestion insuffisante du débit par rapport aux besoins réels de la population.
Malgré ces défis, la REGIDESO reste l’acteur clé dans la gestion et la distribution de l’eau potable
à Kinshasa. Cependant, son incapacité à répondre aux besoins croissants révèle des faiblesses
organisationnelles, techniques, et opérationnelles qu’il est urgent d’adresser.
Dans ce contexte, il devient impératif de réfléchir à des solutions pour renforcer les capacités de
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la REGIDESO, en mettant l’accent sur la réhabilitation des infrastructures, l’optimisation de la
gestion des débits, et l’amélioration de l’accès à l’eau potable pour les populations vulnérables.
Cette étude se propose d’identifier les principaux obstacles techniques et organisationnels
auxquels la REGIDESO est confrontée et de proposer des approches concrètes pour améliorer
son efficacité et sa résilience face aux défis actuels.
0.2. Hypothèse
Notre hypothèse est que l’eau potable est d’une grande importance dans nos vies qui permet à
pallier au besoin de l’eau dans la vie d’un humain, c’est pourquoi il est indispensable d’avoir
l’eau potable dans nos domiciles car c’est un besoin primaire et avoir une approche celle
d’augmenter la capacité de production d’eau potable dans la ville, d’une sensibilisation au sein
de la ville province de Kinshasa pour limiter la croissance démographique exagérer et aussi à
bien faire usage des ouvrages de la regideso.
0.3. Intérêt du sujet
Le problème auquel s’affronte la ville province de Kinshasa dans le domaine de l’eau potable est
souvent le refoulement nécessaire ou suffisant pour l’approvisionnement en eau potable dans
nos domiciles. La ville province de Kinshasa à plusieurs réserves en eau douce, mais il est parmi
les pays avec un taux d’accès en eau potable le plus bas en Afrique, suite au refoulement
insuffisant de l’eau potable dans nos domiciles. Le Renforcement de capacité de la regideso
pour l’alimentation en eau potable dans la ville province de Kinshasa est un vrai problème
puisque cela nous crée beaucoup des dégâts dans notre croissance physique. Avec l’évolution
démographique importante, le manque d’eau potable a pris place dans notre ville suite au
manque d’un réseau fiable de distribution de la regideso mais aussi grâce au refoulement
insuffisant de l’eau. C’est ainsi que nous avons constaté que l’absence d’un réseau de
distribution d’eau potable approprié dans certain quartier de la ville et le refoulement
insuffisant sont les raisons principales qui justifient le problème de manque ou d’accès difficile à
l’eau potable dans nos domiciles dans la ville province de Kinshasa. D’où, il est obligatoire de
disposer les réseaux de distribution d’eau potable dans les différents contré ou l’accès à l’eau
potable est difficile et aussi augmenter le débit de refoulement de l’eau potable pour rendre
l’accès à l’eau potable facile dans nos domiciles et garantir le bien-être de la population de
Kinshasa.
Ainsi, notre travail a pour objectif.
De mettre en place la procédure pour augmenter le débit du refoulement pour arriver à rendre
l’accès facile à l’eau potable pour servir la population ;
De mettre à la portée du gouvernement provincial et a la regideso un document technique
pouvant être mis en application pour résoudre le problème de refoulement insuffisante de l’eau
potable ;

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De fournir quelques approches pour atteindre un niveau de gérance des outils et des appareils
de la regideso, qui est pour nous une méthode non structurelle
0.4. Délimitation du sujet
Le présent travail consiste à augmenter la capacité du refoulement du débit de l’eau potable
pour palier au problème de manque d’eau potable de certains endroits dans la ville provinces
de Kinshasa. Partant de la situation existante sur terrain, nous avons remarqué le manque d’eau
potable dans beaucoup des quartiers de la ville. Ainsi dans ce travail, nous traiterons le
dimensionnement des ouvrages de manière sommaire ; c’est-à-dire en nous focalisant sur les
aspects globaux de l’hydraulique du projet.
0.5. Méthodes et techniques utilisées
Comme tout travail scientifique doit suivre une certaine démarche, une certaine voie désignée
sous le terme de méthode afin d'arriver à l'acquisition de nouvelles connaissances tout en
proposant des solutions pour résoudre le problème présent mais aussi prévenir pour mettre en
abris la population future. Agir autrement conduirait à des solutions sans effets. Ainsi pour
réaliser ce travail, nous avons recouru à
0.5.1. La méthode documentaries :
Elle est d’une grande importance, car c’est sur sa base que nous avons eu à consulter de façon
rationnelle les ouvrages cadrant avec notre thématique dans le souci de soutenir notre théorie
afin de fournir l’éclairage sur cette étude en identifiant des lacunes et les zones d’ombre dans
les recherches précédentes tout en soutenant cela avec d’autres arguments en approfondissant
la connaissance de sujet.
0.5.2. La méthode analytique :
Elle nous a beaucoup aidés dans la réalisation à procéder à la détermination des éléments utiles
de ce projet en faisant usage aux différentes expressions nécessaires pour arriver à terme de
notre travail.
0.5.3. Méthode rationnelle :
C’est une approche systématique et logique utilisée pour analyser des problèmes et trouvez des
solutions car ça nous a permis d’analysé les données en étant objectif tout en évitant les
préjugés, ça nous a donné un raisonnement logique tout en ayant la rigueur dans la garantie de
cohérence et la fiabilité des résultats.
0.6. Canevas du travail
En dehors de l’introduction et la conclusion, notre travail s’articule autour de chapitres
structurés de la manière suivante :

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CHAP.I. Présentation Générale du problème
1.1. Contexte général et importance de l’eau potable
L'eau potable est une eau qui répond à des critères de qualité spécifiques, la rendant propre et
sûre pour la consommation humaine. Elle est essentielle à la survie humaine et joue un rôle
crucial dans notre santé humaine, notre bien-être, et notre développement socio-économique,
Son importance et les défis associés à son approvisionnement et à sa qualité sont vastes.

1.1.1. Contexte Général


L'eau est une ressource vitale pour la vie sur Terre. Sa disponibilité, sa qualité et sa gestion sont
des enjeux cruciaux pour la santé humaine, l'agriculture, l'industrie, et les écosystèmes naturels.

1.1.1.1. Distribution de l'Eau sur Terre


 Eau Salée vs Eau Douce : - Environ 97,5 % de l'eau de la Terre est de l'eau salée présente
dans les océans et les mers. - Seulement 2,5 % de l'eau est de l'eau douce, mais une
grande partie de cette eau douce est piégée dans les glaciers, les calottes glaciaires et les
nappes souterraines profondes.
 Eau Accessible : - Moins de 1 % de l'eau douce est facilement accessible pour l'usage
humain, provenant principalement des rivières, des lacs et des aquifères peu profonds.

1.1.1.2. Cycle de l'Eau


Le cycle de l'eau, ou cycle hydrologique, est le processus continu de mouvement de l'eau sur,
au-dessus et sous la surface de la Terre. Les étapes principales comprennent :
 Évaporation : L'eau des océans, des lacs, des rivières et du sol s'évapore en vapeur d'eau
sous l'effet de la chaleur solaire.
 Condensation : La vapeur d'eau se refroidit en altitude et se condense pour former des
nuages.

 Précipitations : L'eau retombe sur la Terre sous forme de pluie, de neige, de grêle ou de
brouillard.
 Infiltration et Ruissellement : L'eau s'infiltre dans le sol pour recharger les nappes
phréatiques ou s'écoule en surface pour rejoindre les cours d'eau et retourner aux
océans

1.1.1.3. Usages de l'Eau

 Usage Domestique : L'eau est utilisée pour la consommation humaine, la cuisine,


l'hygiène personnelle, et les tâches ménagères.

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 Agriculture : L'irrigation est l'un des principaux usages de l'eau douce, nécessaire pour
cultiver des aliments et soutenir l'élevage.
 Industrie : L'eau est utilisée dans de nombreux processus industriels, y compris la
fabrication, la production d'énergie et le refroidissement des machines.
 Environnement : Les écosystèmes aquatiques dépendent de l'eau pour maintenir la
biodiversité et les habitats naturels.
1.1.1.4. Défis et Enjeux

 Disponibilité et Accès : La disponibilité de l'eau varie considérablement selon les régions,


avec certaines zones souffrant de pénuries chroniques. L'accès à l'eau potable reste un
défi majeur dans de nombreuses régions du monde en développement.
 Qualité de l'Eau : La pollution de l'eau par les produits chimiques, les déchets industriels,
agricoles et domestiques, et les pathogènes constitue une menace pour la santé
humaine et les écosystèmes. La surveillance et le traitement de l'eau sont essentiels
pour garantir sa qualité et sa sécurité.
L'eau est une ressource précieuse et limitée, Bien que l'eau couvre environ 70 % de la surface de
la Terre, seule une petite fraction (environ 2,5 %) est de l'eau douce, et moins de 1 % de cette
eau douce est facilement accessible pour la consommation humaine. - La majorité de l'eau
douce est retenue dans les glaciers, les calottes glaciaires et les eaux souterraines profondes.
Tandisque l repartition mondiale dex eaux douce à 70% est partagé par 9 pays au monde dont la
RDC en fait partir grace a sa reserve en eau surfacique
1.1.2. Importance de l'Eau Potable

 Santé Publique : - L'accès à de l'eau potable de qualité est crucial pour prévenir les
maladies hydriques telles que la diarrhée, le choléra, la typhoïde et la dysenterie. - L'eau
contaminée est l'une des principales causes de mortalité dans le monde, en particulier
chez les enfants de moins de cinq ans.
 Développement Socio-Économique :- L'eau potable est essentielle pour le
développement économique, car elle est nécessaire pour l'agriculture, l'industrie et les
activités domestiques. - L'accès fiable à de l'eau propre améliore la qualité de vie, réduit
la pauvreté et favorise l'éducation (par exemple, les enfants sont moins souvent malades
et peuvent aller à l'école).
 Hygiène et Assainissement : - L'eau potable est indispensable pour l'hygiène personnelle
et les pratiques d'assainissement, qui sont essentielles pour prévenir la propagation des
maladies.- Les infrastructures de traitement des eaux usées dépendent de
l'approvisionnement en eau pour fonctionner correctement et protéger
l'environnement.

1.1.3. Défis et Solutions


1.1.3.1. Défis

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 Contamination : Les sources d'eau peuvent être contaminées par des agents
pathogènes, des produits chimiques toxiques et des polluants industriels.
 Infrastructure : Beaucoup de régions manquent d'infrastructures adéquates pour le
traitement et la distribution de l'eau potable.
 Gestion des Ressources : La surexploitation et la mauvaise gestion des ressources en eau
conduisent à des pénuries.

1.1.3.2. Solutions :

 Technologies de Traitement : Investir dans des technologies avancées de traitement de


l'eau pour assurer sa potabilité.
 Gestion Durable : Adopter des pratiques de gestion durable des ressources en eau, y
compris la réutilisation et la conservation.
 Éducation et Sensibilisation : Promouvoir la sensibilisation à l'importance de l'eau
potable et encourager les pratiques responsables.
L'accès à l'eau potable est un droit humain fondamental et un élément clé pour atteindre les
objectifs de développement durable. La protection et la gestion efficace des ressources en eau
sont donc essentielles pour assurer un avenir sain et prospère pour tous.

1.2. Situation actuelle de L’approvisionnement en eau potable à Kinshasa

La situation de l'approvisionnement en eau potable à Kinshasa reste préoccupante bien que


certains quartiers aient récemment été desservis en eau potable par la REGIDESO, de nombreux
habitants de la ville continuent de faire face à des pénuries d'eau et à une qualité d'eau souvent
moins potable et une quantité souvent insuffisante .
Les infrastructures existantes sont souvent en mauvais état, ce qui compromet la qualité et la
durabilité de l'eau distribuée. Les conséquences sanitaires sont importantes, affectant la santé
des populations kinoises. Des efforts sont en cours pour améliorer la situation, notamment par
l'élaboration de schémas directeurs pour la gestion intégrée des eaux urbaines et des études de
faisabilité pour desservir davantage de quartiers, Cependant, il reste encore beaucoup à faire
pour garantir un accès universel à l'eau potable de qualité à Kinshasa
1.2.1. Analyse de la consommation actuelle :
Pour analyser la consommation de l’eau, cela révèle plusieurs défis et besoins urgents et elle est
accompagnée par quelques points qui parle de la faisabilité et de la procédure sur l’analyse de
la consommation :

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Personne : selon l’ordre de l’OMS, il est conseiller à chaque humain d’utilisé de 20 L à 50 L/Jour,
qui, a le multipliant par le nombre des habitant de votre ménage qui donnera la consommation
totale de votre ménage
Industries : en parlant d’industrie, les besoins en eau varient selon le types d’industrie car
l’organisation mondiale de la santé (OMS) ne fournit pas des recommandations spécifiques pour
la consommation d’eau par les industries car cela dépend largement du types d’industrie et de
ses besoins spécifiques en eau. Cependant, il est crucial que les industries adoptent des
pratiques de gestion de l’eau efficaces pour minimiser l’utilisation et assurer la durabilité des
ressources en eau.
En effet, L’étude des tendances de consommation d’eau à Kinshasa nous montre beaucoup des
aspects trop importants qui résume quelque point clé. L’accès à l’eau potable est une situation
delicat d’apres les etudes, nous avons pu comprendre que des nombreux ménages dépendent
de l’eau de forage qui n’est pas traiter et qui peut être contaminée par des germes
microbiologiques tel que le choléra et la fièvre typhoïde… mais aussi la ville de Kinshasa est
vaste aussi avec une superficie élevé, cela agis sur la partie économique aussi de la ville, ces
défis nécessitent une action concertée entre les autorités locales, les habitants et les services
techniques pour analyser la consommation actuelle mais aussi pour améliorer la situation et
assurer une distribution d’eau potable fiable à Kinshasa tant de nos jours que dans les jours à
venir car actuellement le besoin de l’eau potable est élevé à 1 000 000 m3/J alors que la regideso
actuellement est à mesure de produire 675 000 m3/J, nous comprenons que c’est un défis a
relevé pour protéger les membres de nos familles mais aussi la population à venir dans les jours
à venir car un dit-on dit ceci « un prévoyant n’a jamais souffert »
1.2.2. Identification des sources d’eaux
Le réseau hydrographique de la RD Congo est l'une des plus vastes au monde et ses ressources
hydrologiques sont étendues. Par son fleuve, ses affluents et ses nombreux grands et petits lacs, la
RD Congo constitue un réservoir important des eaux douces dans le monde. Située à cheval sur
l’Equateur, ce pays est également bien arrosé, puisque la pluviométrie moyenne est de 1.500 mm
d’eau par an. En comparaison, il ne tombe que 900 mm d’eau de pluie annuellement à Bruxelles.
Cette pluviométrie abondante permet une recharge permanente des nappes phréatiques. L’eau de
surface (rivière, étang, lac...) est plus facile à capter, mais nécessite systématiquement des
traitements de potabilisation parfois très lourds, et donc difficile a supporter. C’est le deuxième
bassin du monde avec 3.730474 km
BASSINS VERSANTS HYDROLOGIQUES
La ville de Kinshasa est baignée par plusieurs cours d’eau dont les plus importants sont :
- la rivière de Nd’jili avec un bassin de 2000 km² ;
- la rivière de N'sele avec un bassin de 6000 km² ;
- la rivière de Mai-ndombe ;

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- le fleuve Congo qui borde la ville même.
L’approvisionnement en eau potable de la Ville de Kinshasa se fait couramment à travers :
- aux eaux du fleuve Congo;
- A la riviere Ndjili
- aux sources d’eau ;
- aux forages des nappes phréatiques et souterraines ;
- aux eaux pluviales.
Et en parlant de leurs capacités à répondre à la demande future, en parlant juste du fleuve Congo,
c’est le deuxième fleuve le plus long d’Afrique après le fleuve Nil, mais aussi la partition
mondiale de l’eau douce est inégale car il y a que 9 pays qui se partagent 60% des ressources de
cette eau douce de la planète dont la RDC aussi en fait partir.
1.3. Enjeux et defis lié a la distribution d’eau potable
La distribution d’eau potable à kinshasa presente des defis uniques et des enjeux importants
1.3.1. Enjeux
 Accès inégal : L'accès inégal à l'eau potable à Kinshasa est un enjeu majeur qui affecte
une grande partie de la population. En République démocratique du Congo (RDC), les
taux de mortalité infantile et maternelle sont parmi les plus élevés du monde. Par
ailleurs, le taux d’accès à l’eau serait de 46 % en 2011 selon les statistiques de
l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’Unicef et aurait régressé par
rapport à 1990. Une grande partie de la population de Kinshasa n'a pas accès à une eau
potable fiable. Les infrastructures existantes sont souvent insuffisantes pour répondre
aux besoins croissants de la ville. Kinshasa connaît une urbanisation rapide et souvent
désordonnée, ce qui rend difficile la mise en place d'infrastructures adéquates pour la
distribution d'eau, Les quartiers périphériques, souvent qualifiés de bidonvilles, sont
particulièrement touchés par l'accès inégal à l'eau potable, La qualité du service de
distribution d'eau est souvent très faible, avec des interruptions fréquentes et une
qualité de l'eau qui peut être préoccupante, Les infrastructures de distribution d'eau
sont souvent vieillissantes et mal entretenues, ce qui entraîne des fuites et des pertes
importantes
Ces défis nécessitent une approche intégrée impliquant les gouvernements, les organisations
non gouvernementales, les entreprises privées et les communautés locales pour garantir un
accès durable à l'eau potable pour tous les habitants de Kinshasa.
 Croissance démographique : Kinshasa, la capitale de la république démocratique du
Congo, présente une répartition géographique très intéressante. La ville de Kinshasa
s’étant sur une superficie d’environ 9965km² et environs 17 millions d’habitants. Elle est

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composée de 4 districts et 24 communes (DISTRICT DE LUKUNGA : Gombe, Kinshasa,
Barumbu, Kintambo, Lingwala, Ngaliema ; DISTRICT DE FUNA : Kasa-vubu, Kalamu, Ngiri-
ngiri, Bandalungwa, Bumbu, Makala, Selembao ; DISTRICT DE MONT-AMBA : Lemba,
Matete, Kisenso, Ngaba, Mont-ngafula ; DISTRICT DE TSHANGU : Masina, Ndjili,
Kimbanseke, Maluku, Nsele).
Densité de population : Kinshasa à une densité de population très élevée avec environ 28387
habitants par km2
Urbanisation : Plus de 70% de la superficie de Kinshasa est constituée d’espaces ruraux ou
forestiers, principalement dans la commune de maluku. Les parties urbanisées se concentre
principalement à l’ouest de la ville
Croissance démographique : Kinshasa connaît une croissance démographique rapide et
incontrôlée, avec une augmentation de la population de 4,39% par an
ce qui exerce une pression supplémentaire sur les ressources en eau,
 Qualité de l'eau : La pollution des sources d'eau est un problème majeur, souvent due
aux activités industrielles et urbaines voila pourquoi la qualité de l'eau à Kinshasa est un
problème majeur qui affecte la santé et le bien-être de ses habitants car Les sources
d'eau sont souvent contaminées par des polluants industriels, agricoles et urbains, Cela
inclut des métaux lourds, des produits chimiques et des pathogènes, De nombreux
habitants recourent à des forages et des puits pour obtenir de l'eau, Cependant, la
qualité de cette eau est souvent médiocre en raison de la contamination par des
impuretés. Les systèmes de distribution d'eau sont souvent vieillissants et mal
entretenus, ce qui entraîne des fuites et des pertes importantes.
Pour améliorer la situation, il est crucial d'investir dans des infrastructures modernes, de
renforcer les réglementations sur la pollution et de sensibiliser la population à l'importance de
la conservation de l'eau et des pratiques de consommation responsable.
 Financement limité : Le manque de financement pour l'entretien et l'amélioration des
infrastructures d'eau est un obstacle majeur à l'amélioration des infrastructures et des
services d'eau potable.
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) fait face à des contraintes
budgétaires qui limitent les investissements dans les infrastructures d'eau. La Banque mondiale
et d'autres partenaires internationaux jouent un rôle crucial en fournissant des financements
pour des projets d'eau et d'assainissement. Une gestion inefficace des fonds disponibles peut
également entraver les progrès. Il est essentiel d'améliorer la transparence et l'efficacité dans
l'utilisation des ressources financière, Des initiatives locales, telles que celles soutenues par le
Fonds de promotion de l'industrie (FPI), peuvent également contribuer à améliorer l'accès à
l'eau potable

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Ces défis nécessitent une approche intégrée impliquant les gouvernements, les organisations
non gouvernementales, les entreprises privées et les communautés locales pour garantir un
accès durable à l'eau potable pour tous les habitants de Kinshasa.

1.3.2. Défis

 Infrastructures dégradées : Les systèmes de distribution d'eau sont souvent vieillissants


et mal entretenus, ce qui entraîne des fuites et des pertes importantes car le manque
d’entretien regulier et preventif des infrastructures contribue à leur degradation rapide.
Ces problemes necessites des investissements importants et une gestion efficace pour garantir
un acces durable aux servces essentiels pour la population de kinshasa.
 Gestion inefficace : La gestion des ressources en eau est souvent inefficace, avec une
mauvaise coordination entre les différents acteurs impliqués dans la gestion de l’eau y
compris les gouvernements, les organisations non gouvernementales et les entreprises
privées.
 Sensibilisation et éducation : Il est crucial d'informer et d'éduquer la population sur
l'importance de la conservation de l'eau et des pratiques de consommation responsable
tout en insistat sur sur des elements clés pour resoudre de nombreux defis liés à la
gestion de l’eau à kinshasa. Nous parlons d’un programme educatifs qui mettre en place
des ecoles et les communautés pour informer les gens sur l’importance de la
conservation de l’eau et des pratiquesd’assenissement adequates tout en visant le
media, a travers les reseaux sociaux, la television pour une larg diffusion
Ces défis nécessitent une approche intégrée impliquant les gouvernements, les organisations
non gouvernementales, les entreprises privées et les communautés locales pour garantir un
accès durable à l'eau potable
La RDC est le pays le plus riche en eau d'Afrique. Il représente environ 52 % des réserves d'eau
de surface de l'Afrique et 23 % des ressources en eau renouvelables intérieures de l'Afrique.
Fort malheureusement, l’utilisation d’eau en République démocratique du Congo (RDC) est
par habitant considérablement plus faible que celle de plusieurs pays arides du Sahel faisant
face à un problème de pénurie physique d’eau.

Cette situation est au centre des réflexions profondes en RDC. Un forum sur la protection et la
conservation des ressources en eau a été lancé, le mercredi 18 septembre 2024 à Kinshasa. Ce
forum lancé par Frédéric Djengo, directeur des forêts au ministère de l'Environnement et
développement durable, est axé sur le thème : "Amélioration de la gestion des ressources en
eau pour une prospérité partagée en RDC", soulignant les enjeux et défis liés à cette précieuse
ressource.

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Cet événement initié par l’ONG « Join For Water » vise à renforcer la résilience socio-écologique
en République démocratique du Congo (RDC), un pays riche en ressources hydriques.

Frédéric Djengo a mis en avant l'importance des eaux douces dont regorge la RDC, affirmant
que "le pays peut être un modèle en matière de gestion de l'eau". Il a souligné le lien
indissociable entre l'eau et les forêts, précisant que "l’absence d’eau entraînerait des
conséquences catastrophiques pour la vie". Il prône la nécessité d'une approche intégrée pour
la gestion des ressources naturelles.

Il a exprimé son espoir que les contributions de ces acteurs apporteront des informations
précieuses pour les discussions à venir, essentielles à la prise de décisions éclairées sur la
gestion de l'eau.

Bien que la République démocratique du Congo dispose des plus grandes ressources en eau
douce d'Afrique, elle souffre d'une grave crise d'approvisionnement en eau potable. Le pays a
l'un des taux d'accès à l'eau potable les plus faibles de l'Afrique subsaharienne. Seulement 46 %
de la population avait accès à une source d'eau potable améliorée en 2012, selon les Nations
Unies. Les informations actualisées et précises sur les services d'approvisionnement en eau et
d'assainissement en RDC sont rares. En raison des services d'approvisionnement en eau et
d'assainissement inadéquats, de nombreux habitants souffrent de maladies d'origine hydrique,
notamment la diarrhée, la typhoïde et choléra.

La crise actuelle de l’eau résulte de la dégradation des infrastructures hydrauliques due au sous-
investissement dans le secteur de l’eau et à la destruction liée aux conflits, ainsi que de la
croissance rapide de la population. Dans l'ensemble, le secteur de l'approvisionnement en eau
et de l'assainissement de la RDC se caractérise par plusieurs juridictions institutionnelles qui se
chevauchent et se contredisent. Par conséquent, la crise de l'eau en RDC peut être considérée
comme un problème de pénurie d'eau économique, entravant le développement du pays.

1.4. Problématique, Hypothèse et objectif du travail

1.4.1. Problématique
La ville province de Kinshasa, avec une population d’environ 17 millions d’habitants, fait face à
un défi majeur : l’accès à l’eau potable. Bien que la République Démocratique du Congo dispose
de 52 % des réserves d’eau douce de l’Afrique, Environ 60 % des Kinois ont un accès régulier et
direct à l’eau potable. Cette situation expose une large partie de la population à des maladies
hydriques telles que la diarrhée, la typhoïde, ou encore le choléra, entraînant chaque année des
milliers de décès. Parmi les causes identifiées de cette crise figurent
La vétusté des infrastructures de la REGIDESO, dont certaines datent de plusieurs décennies et
ne répondent plus aux besoins actuels ;
Une croissance démographique rapide et mal contrôlée, exerçant une pression énorme sur les
infrastructures existantes ;
Une gestion insuffisante du débit par rapport aux besoins réels de la population.
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Malgré ces défis, la REGIDESO reste l’acteur clé dans la gestion et la distribution de l’eau potable
à Kinshasa. Cependant, son incapacité à répondre aux besoins croissants révèle des faiblesses
organisationnelles, techniques, et opérationnelles qu’il est urgent d’adresser.
Dans ce contexte, il devient impératif de réfléchir à des solutions pour renforcer les capacités de
la REGIDESO, en mettant l’accent sur la réhabilitation des infrastructures, l’optimisation de la
gestion des débits, et l’amélioration de l’accès à l’eau potable pour les populations vulnérables.
Cette étude se propose d’identifier les principaux obstacles techniques et organisationnels
auxquels la REGIDESO est confrontée et de proposer des approches concrètes pour améliorer
son efficacité et sa résilience face aux défis actuels.
1.4.2. Hypothèse
Notre hypothèse est que l’eau potable est d’une grande importance dans nos vies qui permet à
pallier au besoin de l’eau dans la vie d’un humain, c’est pourquoi il est indispensable d’avoir
l’eau potable dans nos domiciles car c’est un besoin primaire et avoir une approche celle
d’augmenter la capacité de production d’eau potable dans la ville, d’une sensibilisation au sein
de la ville province de Kinshasa pour limiter la croissance démographique exagérer et aussi à
bien faire usage des ouvrages de la regideso.
1.4.3. Objectifs du sujet
Le problème auquel s’affronte la ville province de Kinshasa dans le domaine de l’eau potable est
souvent le refoulement nécessaire ou suffisant pour l’approvisionnement en eau potable dans
nos domiciles. La ville province de Kinshasa à plusieurs réserves en eau douce, mais il est parmi
les pays avec un taux d’accès en eau potable le plus bas en Afrique, suite au refoulement
insuffisant de l’eau potable dans nos domiciles. Le Renforcement de capacité de la regideso
pour l’alimentation en eau potable dans la ville province de Kinshasa est un vrai problème
puisque cela nous crée beaucoup des dégâts dans notre croissance physique. Avec l’évolution
démographique importante, le manque d’eau potable a pris place dans notre ville suite au
manque d’un réseau fiable de distribution de la regideso mais aussi grâce au refoulement
insuffisant de l’eau. C’est ainsi que nous avons constaté que l’absence d’un réseau de
distribution d’eau potable approprié dans certain quartier de la ville et le refoulement
insuffisant sont les raisons principales qui justifient le problème de manque ou d’accès difficile à
l’eau potable dans nos domiciles dans la ville province de Kinshasa. D’où, il est obligatoire de
disposer les réseaux de distribution d’eau potable dans les différents contré ou l’accès à l’eau
potable est difficile et aussi augmenter le débit de refoulement de l’eau potable pour rendre
l’accès à l’eau potable facile dans nos domiciles et garantir le bien-être de la population de
Kinshasa.
Ainsi, notre travail a pour objectif.
De mettre en place la procédure pour augmenter le débit du refoulement pour arriver à rendre
l’accès facile à l’eau potable pour servir la population ;

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De mettre à la portée du gouvernement provincial et a la regideso un document technique
pouvant être mis en application pour résoudre le problème de refoulement insuffisante de l’eau
potable ;
De fournir quelques approches pour atteindre un niveau de gérance des outils et des appareils
de la regideso, qui est pour nous une méthode non structurelle

CHAPITRE II : Diagnostic du Réseau de Distribution d’eau Potable à Kinshasa


II.1. Présentation de la REGIDESO et son rôle
II.1.1. Statut juridique et structure organisationnelle de la REGIDESO
La Régie de Production, de Distribution et de Commercialisation d’Eau et d’Electricité, REGIDESO
en sigle, a été créée le 22 juin 1962 par l’ordonnance législative N° 053/113, la veille de
13
l’Indépendance du Burundi. L’Etat du Burundi est le seul actionnaire. L’objectif de la société est
la production, la distribution et la commercialisation de l’Eau et de l’Electricité dans les milieux
urbains et à vocations urbaines. La société est administrée par un Conseil d’Administration. La
gestion quotidienne est assurée par un Directeur Général assisté par quatre Directeurs dont un
Directeur Administratif et Financier, un Directeur des Etudes Economiques et Statistiques, un
Directeur Juridique et Contentieux, un Directeur Technique
II.1.2. Organigramme de la REGIDESO
Un organigramme est une représentation schématique qui synthétise la structure d’une
organisation. Comme c’est le cas de toute entreprise, la REGIDESO présente une organisation
hiérarchisée qui permet son bon fonctionnement. La structure organisationnelle de la REGIDESO
est pyramidale et hiérarchisée avec au sommet le ministère de l’Énergie pour les aspects
techniques et du ministère du Portefeuille pour les aspects financiers

14
Le schéma de l’organisation est représenté comme suit

15
II.1.3. Description des organes de la REGIDESO
II.1.3.1. Les Ministères Tutelle de La REGIDESO
La Regideso, est une entreprise publique qui a comme actionnaire unique le Gouvernement de
la République du Burundi. Elle dépend directement du Ministère de l’Energie et du Ministère du
portefeuille qui peuvent demander des justifications et des renseignements qu’ils souhaitent
sur les activités et les comptes de l’entreprise.
II.1.3.2. Le Conseil d’Administration
Le Conseil d’Administration de la REGIDESO est nommé par le Gouvernement et détient tous les
pouvoirs d’administration et de gestion dans le cadre de la politique économique et sociale
déterminée par le Gouvernement et sous réserve des pouvoirs reconnus au Ministère de
Tutelle.
La REGIDESO est administrée par le conseil d’Administration, composé de 9 membres dont un
Président, un vice-président, un Secrétaire, un Représentant des gros consommateurs, un
Représentant des petits consommateurs, un Représentant du personnel et trois membres
choisis pour leur expertise. Les membres du Conseil sont nommés par décret présidentiel sur
proposition du Ministère de tutelle. Leur mandant est de trois ans renouvelable.
Le Directeur Général de la REGIDESO assure le secrétariat des réunions du Conseil
d’Administration et peut, avec l’accord du Président du Conseil Exploitation Eau Bujumbura
Maintenance Eau Suivi & Contrôle Budgétaire et Financier Projet des Compteurs à prépaiement
d’Administration, se faire assister par tout collaborateur dont la présence lui parait utile. Le
conseil d’administration est compétent pour :
 Définir les orientations des activités de l’entreprise ;
 Poser les actes de disposition concernant les biens appartenant à l’entreprise ;
 Adopter les règles générales d’exploitation et notamment les tarifs et conditions de
distribution aux consommateurs ;
 Fixer le cadre organique et le statut du personnel de la REGIDESO ;
 Prendre les décisions importantes d’investissements, de dépenses et de recettes dans les
limites des dispositions légales et réglementaires y relatives ;
 Contrôler les résultats obtenus en les comparant aux prévisions, à apprécier les éventuelles
modalités à apporter aux méthodes des prévisions, d’organisations et de contrôle de
l’entreprise ;
 Fixer la rémunération des Administrateurs, du Directeur Général, des Directeurs, du
personnel, des Commissaires aux comptes et du réviseur indépendant ;

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 Établir le règlement d’ordre intérieur du Conseil d’Administration ainsi que le règlement
d’organisation administrative et financière de l’entreprise.
Le conseil d’Administration se réunit aussi souvent que de besoin et au moins une fois par
trimestre à l’initiative du Président du Conseil d’Administration, du Directeur Général de la
REGIDESO ou à la requête d’au moins 2/3 des membres du Conseil d’Administration. Il se réunit
obligatoirement, dans la période qui précède la fin de l’exercice, pour adoption du budget
prévisionnel et, en début de l’exercice, pour approbation des comptes de l’exercice écoulé.
Les convocations aux réunions du Conseil d’Administration sont envoyées par le Directeur
Général de la REGIDESO, sauf urgence, huit jours avant la réunion. Le Conseil d’Administration
peut inviter à sa réunion toute personne compétente dont l’avis lui paraît utile. Cette personne
y participe mais ne prend pas part aux votes.
Le conseil d’Administration délibère valablement si la majorité de ses membres est présente ou
représenté, avec une présence physique d’au moins la moitié des Administrateurs. Tout
membre empêché peut se faire représenter par un autre membre avec procuration écrite, mais
aucun Administrateur ne peut recevoir plus d’une procuration à la fois. Si ce quorum n’est pas
atteint, le Président renvoie la réunion à une date ultérieure. De nouvelles convocations sont
envoyées. Si de nouveau le quorum requis n’est pas atteint, le Conseil délibère sur le seul point
précédemment inscrit à l’ordre du jour.
Les délibérations et les décisions du Conseil d’Administration sont reprises à la majorité des
membres présents ou représentés. En cas de partage de voix, celle du Président est
prépondérante. Les délibérations et décisions du Conseil d’Administration sont consignées dans
un procès-verbal contresigné par le Président du Conseil d’Administration et Vice-Président.
Une copie est transmise au Ministère de Tutelle et à tous les membres du Conseil
d’Administration, à la diligence du Président du Conseil, dans un délai ne dépassant pas huit (8)
jours à dater du jour de la réunion.
Les Administrateurs ont droit à des jetons de présence dont le montant est fixé par le Ministre
de Tutelle sur proposition du Conseil d’Administration. Cette dépense est portée en compte des
frais généraux de la REGIDESO, et liquidée en fin d’année.
Sans préjudice de poursuites judiciaires ou disciplinaires, à raison des infractions commises dans
l’exercice de leur mandat, les membres du Conseil d’Administration peuvent en cas de
négligence ou d’incompétence, être révoqués de leur mandat par décision du Président de la
République prise sur rapport du Ministre de Tutelle.
II.1.3.3. Direction Générale
II.1.3.3.1. La mission du Directeur Général

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L’exécution des décisions du conseil d’Administration et la gestion quotidienne de la REGIDESO
sont confiées à un Directeur Général nommé par décret sur proposition du Ministère de tutelle.
La durée de son mandat est de quatre ans renouvelable une fois.
Le Directeur Général assure la bonne marche de l’entreprise dans le cadre des orientations
fixées par le Conseil d’Administration. Il engage et libère les dépenses dans les limites autorisées
par le Conseil d’Administration, suivant les dispositions du règlement comptable. Le Directeur
Général est responsable de la gestion quotidienne de l’entreprise en ce qui concerne :
 L’exécution des décisions du Conseil d’Administration ;
 L’organisation du travail et de la discipline au sein de l’entreprise ;
 Le contrôle des encaisses et des écritures comptables ;
 La tenue correcte des dossiers ;
 L’établissement du budget prévisionnel et de son exécution ;
 L’établissement du bilan en fin d’exercice.
Les relations fonctionnelles, la réparation des pouvoirs et le partage des responsabilités entre le
Directeur Général et les Directeurs sont définis dans un règlement d’ordre intérieur adopté par
le conseil d’Administration. Les services qui dépendent directement de la Direction Général sont
: le service contrôle de gestion, le service Planification des investissements, le service Audite
Interne, le service juridique, documentation et relations publiques ainsi que le conseiller spécial
et le conseiller technique chargé des Régions.
II.1.3.3.2. Les Régions
Les Régions ont pour mission de fournir aux clients des centres intérieurs, l’énergie électrique et
l’eau potable dont ils ont besoin ainsi que les services requis à cet effet, en promouvoir la vente
et l’utilisation rationnelle.
II.1.3.3.3. Service Planification des Investissements
Il a pour mission:
 De proposer la démarche de planification stratégique nécessaire à l’élaboration de la
problématique de l’entreprise et à la préparation des descriptions des différents plans de
développement ;
 De préparer le plan de développement et les plans opérationnels ;
 D’effectuer la planification et le suivi des investissements.
II.1.3.3.4. Service Audit Interne

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Il est chargé du contrôle interne de toutes les opérations de l’entreprise et effectue le suivi des
procédures en vigueur.
II.1.3.3.5. Service Juridique, Documentation et Relations Publiques
Il assure le rôle de conseiller juridique auprès de la Direction Générale et règle les litiges entre
l’entreprise et les tiers.
II.1.3.4. Direction Administrative et Financière
II.1.3.4.1. La mission du Directeur Administratif et Financier
La Direction Administrative et Financière s’occupe de la gestion du patrimoine financier de
l’entreprise. Son rôle consiste à réunir les fonds nécessaires, à les employer, à les gérer, à les
rémunérer et éventuellement, à les rembourser. Elle commande la circulation des capitaux à
l’intérieur de l’entreprise et leurs changes avec l’extérieur.
La Direction Administrative et Financière est composée de cinq principaux services, à savoir le
service Approvisionnement, le service Comptabilité, le service suivi et contrôle budgétaire et
financier, le service Informatique et le service Logistique.
II.1.3.4.2. Service Approvisionnement
Ce service assure la disponibilité des biens et services pour le bon fonctionnement de la
REGIDESO. Il est responsable, en temps requis, de la qualité des approvisionnements et du
meilleur rapport qualité /prix.
Toutefois, le transit et le dédouanement de la REGIDESO sont confiés à une agence en douane.
En rapport avec le magasin, ce service doit :
 Établir les normes d’entreposage ;
 Contrôler les mouvements des stocks ;
 Assurer la protection des individus et des biens ;
 Étudier les méthodes des manutentions du matériel lourd, du matériel fragile entreposé en
hauteur;
 Établir le calendrier des prises d’inventaire et effectuer les inventaires ;
 Établir la liste du matériel récupérable économiquement et en contrôler la réaffectation;
 Transférer au magasin le surplus d’actif.
II.1.3.4.3. Service Logistique

19
Ce service assure l’entretien et réparation du charroi, détermine le coût du fonctionnement du
charroi, encadre les différents modes de transport, exécute les travaux d’atelier, entretient les
biens meubles et immeubles de la REGIDESO et assure enfin l’intendance de la Direction.
II.1.3.4.4. Service Comptabilité
Ce service :
 Comptabilise les opérations de caisse, banque, et emprunts, les comptes fournisseurs, les
factures et transaction des comptes clients, les mouvements de stocks ; et en cours de route
ainsi que les paiements aux employés ;
 Rapproche mensuellement les comptes de Banque et certaines autres postes du bilan ;
 Établir la situation de trésorerie ;
 Produit périodiquement les états financiers requis par les institutions gouvernementales ou
assimilées ;
 Calcule et assure le paiement des impôts et des taxes et produire les déclarations requises.
 Paye les employés ;
 Produit les différents rapports requis dans le cadre de l’administration de la paie ;
 Met à jour les dossiers des employés qui concernent la paie ;
 Comptabilise les mouvements d’actifs immobilisés dans le système auxiliaire au Grand livre ;
 Calcule les charges d’amortissement ;
 Effectue le suivi du budget d’acquisition d’actifs immobilisés. Comptabilité analytique Il doit :
 Déterminer le prix de revient des produits par centre de production ainsi que le coût des
ventes,
 Analyser les écarts des différents coûts de production,
 Produire mensuellement les rapports de gestion requis,
 Faire des recommandations de sujet de la rentabilité des centres de production ;
 Faire des recommandations concernant les tarifs.
Analyse Comptable
Ce service :
 Analyse les enregistrements comptables de certains postes du bilan pour les années
antérieures,
 Effectue les écritures dans les livres comptables pour corriger les anomalies,
20
 Propose la validation des états financiers à l’auditeur interne et externe.
II.1.3.4.5. Service Informatique
Ce service a pour mission de fournir à l’entreprise les services de développement de systèmes et
programmes (logiciels) informatiques.
II.1.3.4.6. Service Suivi et Contrôle Budgétaire et Financier
Ce service a pour mission principale de :
 Développer et encadrer les activités liées au contrôle de gestion, à la préparation et au suivi
des budgets d’exploitation, d’immobilisations et de trésorerie et à la production des rapports
d’information de gestion,
 Produire les budgets annuels d’exploitation, d’investissement et de la trésorerie,
 Établir régulièrement les budgets quinquennaux requis,
 Produire les tableaux de bord requis pour la bonne gestion de l’entreprise,
 Effectuer les analyses financières de gestion demandées par la Direction,
 Contrôler les systèmes et procédures financières de gestion demandées par la Direction,
 Contrôler les systèmes et procédures financières et recommander des modifications au
besoin.
II.1.3.5. Direction des Ressources Humaines
La Direction des Ressources Humaines qui coiffe deux services, celui de gestion et celui du
développement des ressources humaines, est chargée de la gestion, de l’affectation du
personnel dans les différents services. Cette Direction vise donc l’amélioration du rendement
des agents en service, le suivi des embauches ainsi que le contrôle rigoureux de la paie pour
pouvoir maîtriser la masse salariale.
Conformément à la législation du travail, en vigueur au Burundi, le personnel de la REGIDESO
est constitué d’agents permanents engagés pour une durée indéterminée et des agents
temporaires régis, chacun, par un contrat personnalisé.
II.1.3.5.1. Service Gestion des Ressources Humaines
Le Service Gestion des Ressources Humaines s’emploie à :
- préparer les politiques dans les domaines de la rémunération et de l’organisation,
- réviser les organigrammes,
- rédiger les descriptions des fonctions,
- évaluer les emplois,
21
- effectuer les relevés salariaux annuels au Burundi,
- réviser annuellement les échelles salariales et autres conditions de travail (prime, indemnité,
etc),
- établir la rémunération des agents et cadres et les transmettre à la paie,
- conseiller les gestionnaires sur le processus d’évaluation du rendement,
- planifier les besoins en main d’œuvre,
- procéder à l’affichage des postes ou au recrutement externe,
- assister les gestionnaires dans la sélection et les entrevues lors de l’embauche ou l’affectation,
- maintenir à jour les dossiers des employés,
- Procéder à l’accueil des nouveaux employés,
- assurer le suivi du complément des postes permanents et des postes temporaires,
- assurer la signature des contrats et leur respect,
- préparer les politiques,
- préparer les procédures,
- assurer de bonnes relations de travail avec le syndicat et le conseil d’entreprise,
- identifier les ressources de danger pour les travailleurs,
- mettre en place des mesures de protection,
- enquêter sur les accidents de travail,
- compléter les rapports d’accidents et faire le suivi.
II.1.3.5.2. Service Développement des Ressources Humaines
Il s’emploie à :
- relever les besoins de formation,
- coordonner l’établissement des programmes de formation,
- évaluer les programmes de formation,
- développer certains programmes relatifs à la formation,
- Préparer le plan de formation annuel (technique et administration),
- faire le suivi du programme de formation,
- assurer le bon fonctionnement du centre de formation et de son utilisation optimale.
22
II.1.3.6. Direction Commerciale
La Direction Commerciale s’occupe de la planification et de la commercialisation de l’eau et de
l’électricité produites. Elle doit facturer pour pouvoir recouvrer les produits et les services
vendus.
La Direction Commerciale relie l’entreprise à l’extérieur pour l’écoulement de ses produits et
pour l’emploi de ses services. Elle est en relation avec la clientèle afin de lui fournir une réponse
adéquate à ses sollicitations. Pour accomplir sa mission, la Direction commerciale mène des
actions de marketing et d’information à l’endroit de la clientèle, en particulier, par des messages
radiodiffusés et télévisés.
Elle comprend six services à savoir le service Relation avec la Clientèle, le service Facturation, le
service Recouvrement, le service Inspection des Compteurs et Etalonnage, le service
Planification Commerciale et Contrôle ainsi que le Projet des compteurs à Prépaiement. Cette
direction planifie, encadre et contrôle toutes les activités commerciales, offre le service à la
clientèle et gère les activités nécessaires à la facturation, au crédit et au recouvrement.
II.1.3.6.1. Service Relation avec la Clientèle
Il s’emploie à fournir aux clients de la REGIDESO une réponse prompte et courtoise à leur
demande d’information.
Les activités de ce service consistent à :
- recevoir les demandes de branchements et préparer les devis à payer,
- fixer, en collaboration avec les Directions Techniques, les délais d’exécution des différents
types de branchements,
- transmettre ou recevoir verbalement ou par écrit les informations relatives
* à la création du dossier ;
* aux politiques commerciales, au mesurage ;
* à l’encaissement et au contrôle de caisse ;
* au service après vente,
- encaisser les paiements des ventes de consommation d’eau, d’électricité et des services.

II.1.3.6.2. Service Recouvrement


Le service Recouvrement a pour mission et activités de :

23
- assurer, dans les délais prévus, le recouvrement rapide des factures en Souffrance,
- saisir les données à encaisser pour la comptabilisation des comptes clients,
- obtenir les garanties requises des clients et les rembourser, le cas échéant ;
- interrompre ou rétablir le service chez un client quand cela se justifie,
- assurer un suivi et un contrôle des factures du Gouvernement et des abonnés à moyenne
tension.
II.1.3.6.3. Service Facturation Ce service a pour mission et activités de :
- assurer la facturation exacte des clients, dans les délais convenus,
- contrôler la mise à jour des dossiers et le respect des normes lors des demandes de
modification des dossiers clients;
- Formuler et transmettre aux différentes unités les demandes de vérification lors d’anomalies
constatées,
- Facturer la consommation d’eau et d’électricité, les devis des travaux et les ventes diverses.
II.1.3.6.4. Service Planification Commerciale et Contrôle

Il a pour mission d’élaborer les politiques et procédures commerciales de l’entreprise, mettre en


place les moyens nécessaires à leur réalisation et de développer les systèmes nécessaires à la
planification, à la réalisation et au contrôle des activités de la fonction commerciale.
II.1.3.6.5. Service Inspection des Compteurs et Etalonnage
Ce service a pour mission de :
- procéder à la vérification du fonctionnement des compteurs d’eau et d’électricités placées
chez les clients,
- remplacer les compteurs défectueux,
- lutter contre la fraude d’eau et d’électricité.
II.1.3.6.6. Projet Compteurs à prépaiement
Ce projet fonctionne comme un service et a pour mission de :
- procéder à l’acquisition et à l’implantation des compteurs électriques à Prépaiement ;
- remplacer les compteurs à prépaiement défectueux,
- effectuer et suivre la vente des cartes de recharge,

24
- envisager la perspective d’avenir de l’utilisation des compteurs à prépaiement.
II.1.3.7. Direction de l’Electricité
La Direction de l’Electricité, par le moyen de ses quatre services, fournit de l’énergie électrique
dans la ville de Bujumbura et dans les centres de l’intérieur du pays, par des centrales
hydroélectriques du réseau interconnecté et des réseaux isolés, mais aussi par des centrales
thermiques.
Outre l’exploitation des centrales et des réseaux électriques, la Direction de l’Electricité mène
d’autres activités telles que :
- la réhabilitation des centrales hydroélectriques ;
- l’inspection des centrales hydroélectriques interconnectées et isolées ;
- la maintenance et l’entretien des équipements ;
- le suivi des projets hydroélectriques ;
- la réhabilitation des lignes et des réseaux électriques ;
- l’exécution des raccordements, des extensions et le renforcement des réseaux.
II.1.3.7.1. Service Equipement Electricité
Le service Equipement Electricité a pour missions de :
- assurer la planification, la conception, l’ingénierie ainsi que la construction des ouvrages
d’alimentation en énergie électrique,
- élaborer le contenu de la documentation technique nécessaire à l’exploitation et à l’entretien
des équipements et du réseau,
II.1.3.7.2. Service Exploitation Electricité
Le service Exploitation Electricité s’emploi à assurer l’entretien du réseau électrique et
l’exécution des raccordements en électricité dans la ville de Bujumbura.
II.1.3.7.3. Service Production Electricité
Il a pour missions de générer, en quantité suffisante et en qualité requise, l’énergie électrique
dont ont besoin les clients.

II.1.3.7.4. Service Maintenance Electricité

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Ce service a pour mission principale l’entretien, la maintenance des centrales ainsi que des
lignes moyenne et haute tension.
II.1.3.8. Direction de l’Eau
La Direction de l’Eau s’occupe de la production, de la distribution de l’eau ainsi que de la
maintenance des ouvrages d’adduction d’eau potable à Bujumbura, dans les centres urbains et
à vocation urbaine. Elle comprend quatre services à savoir le service Production Eau, le service
Equipement Eau, le service Exploitation Eau et le service Maintenance Eau.
Elle planifie et développe l’équipement nécessaire pour l’alimentation en eau potable des
clients de la REGIDESO. Elle assure également le transport de l’eau potable produite jusqu’aux
clients.
II.1.3.8.1. Service Production Eau
Ce service exploite et entretient les installations de captage, de traitement et de pompage d’eau
potable.
II.1.3.8.2. Service Exploitation Eau
Ce service fournit de l’eau potable aux clients de Bujumbura et met à leur disposition les
services requis.
II.1.3.8.3. Service Maintenance Eau
Ce service a pour mission d’assurer la maintenance des équipements de captage, de traitement,
de pompage et de distribution d’eau potable. Pour cela, il doit assurer l’entretien des réservoirs
et des bornes fontaines. En fin de compte, les services Exploitation, Equipement et Maintenance
Eau travaillent en synergie au profit de l’entreprise et de la clientèle.
II.1.3.8.4. Service Equipement Eau
Ce service s’occupe de la planification, la conception, l’ingénierie et la construction des
installations en eau potable.
Pour cela, il doit :
- élaborer le contenu de la documentation technique nécessaire à l’exploitation et à l’entretien
des équipements et du réseau,
- établir les tableaux de bord comparatifs de production et de consommation, évaluer la
consommation future reliée aux accroissements de charges et aux développements futurs. Dès
lors, il réalise la planification et la conception des réseaux, des expertises sur les lieux
(cartographies, étude géotechnique) ;

26
- évaluer les hypothèses de base et différentes variantes : de la faisabilité des projets, leur coût
et leur échéancier. Ce faisant, il prépare les termes de référence, les documents d’appel d’offres
et négocie les marchés.
II.1.4. Ressources et Dépenses de la REGIDESO
II.1.4.1. Les ressources de la REGIDESO sont constituées notamment par:
1° Les produits de la vente d’eau et d’électricité ;
2° Les revenus de son patrimoine ainsi que la vente du matériel réformé ;
3° La rémunération de tout travail effectué en faveur des tiers ;
4° Les subventions éventuelles de l’Etat au titre de compensation des projets d’investissement
effectuées à long et moyen terme;
5° Les emprunts, legs et dons régulièrement autorisés ;
6° Les emprunts ou avances bancaires effectués par la REGIDESO ou les dividendes issus de ses
participations dans les activités utiles à la réalisation de son objet social, sur proposition du
Conseil d’Administration et suivant autorisation du Ministre de Tutelle.
II.1.4.2. Les dépenses de la REGIDESO comprennent notamment :
1° Les frais de représentation du Conseil d’administration ;
2° Les frais d’acquisition ou de location des biens meubles et immeubles nécessaire à la
réalisation de son projet ;
3° Les frais de production et de commercialisation d’eau et d’électricité ;
4° La rémunération du personnel et les charges sociales et fiscales y afférents ;
5° Les frais généraux d’administration et de publicité ;
6° Les taxes, contribution et impôts légalement dus ;
7° Les remboursements d’emprunts et les dotations aux amortissements
II.1.5. Les subventions de la REGIDESO
Il s’agit des subventions de deux ordres :
- Les apports directs ou indirects de l’Etat
- Les participations des abonnés au frais de raccordement
II.1.5.1. Les apports directs ou indirects de l’Etat
Il s’agit des aides à la REGIDESO pour des investissements sociaux, électrification ou adduction
d’eau dans les quartiers périphériques de Bujumbura ainsi que dans le milieu rural soit
27
directement au budget de l’Etat (Budget extraordinaire d’investissement), soit par des
équipements provenant des projets.
II.1.5.2. Les participations des abonnés au frais de raccordement
Lors de l’installation de l’eau et de l’électricité, une facturation d’une partie des frais de
raccordement est effectuée.
En contrepartie, les coûts de raccordement ne sont pas cédés, mais restent la propriété de la
REGIDESO et sont immobilisés.
Cette participation des abonnés est enregistrée en subvention d’équipement et est amortie au
même rythme que les frais de raccordement immobilisés.
Ce chapitre nous a permis de faire un aperçu général sur la structure organisationnelle de la
REGIDESO. Nous avons pu constater que cette entreprise est composée par un nombre
important de services; ce qui implique un nombre important de salariés.
II.1.6. Historique de la regideso
La Regideso (pour Régie de distribution d'eau) est une entreprise publique dont le siège officiel
se trouve sur 59-63, Boulevard du 30 juin, Gombe, Kinshasa. République démocratique du
Congo, chargée de la distribution d'eau potable sur l'ensemble du territoire national, autant en
zone urbaine qu'en zone rurale.

Logo de la Regideso

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Siège de la Regideso à Kinshasa

La Régie de Distribution d'Eau de la République Démocratique du Congo (REGIDESO) a une longue


histoire marquée par plusieurs phases importantes. Elle comprend trois grandes périodes à savoir :

 période précoloniale ;
 période coloniale ;
 période post coloniale

A. Période précoloniale.

L'histoire de l'eau en République Démocratique du Congo remonte de temps ancien. Elle a évolué au fil
du temps en s'adaptant aux exigences modernes issues de l'évolution de la technologie.

Avant la colonisation, l'approvisionnement en eau revêtait un caractère rudimentaire, c'est-à-dire l'eau


puisée à la source était directement utilisée en fonction des besoins domestique. Autrement dit sous
cette période, il n'existait aucune organisation s'occupant de l'adduction et de la stérilisation de l'eau.

B. Période coloniale

Les besoins en eau potable des colonisateurs et le souci d'adapter la colonie aux exigences modernes
d'une part, et la croissance démographique et le progrès techniques d'autre part, conduit l'autorité
coloniale à organiser l'approvisionnement en eau potable en créant le 18 novembre 1929 la société de
distribution de Léopoldville dont le siège se situait à BRUXELLES.

Le 28 mars 1933 par arrêté royale, le ministre Belge des colonies institua une régie de distribution d'eau
de la colonie dont l'exploitation, le développement et la modernisation de la distribution d'eau était
confiée aux autorités urbaines des villes de BOMA, MATADI, KINSHASA (LEOPOLDVILLE), MBANDAKA
(COQUILATEVILLE) et KISANGANI (STANLEYVILLE).

Le décret royal de 30 décembre 1939 crée une véritable société publique coloniale de distribution d'eau
et d'électricité pour l'ensemble des territoires du Congo-Belge et du Rwanda-Burundi Abrogeant ainsi
l'arrêté royal du 28 mars 1933.

La nouvelle société était dénommée Régie de Distribution d'eau et d'électricité du Congo-Belge et


Rwanda-Burundi. Cette entreprise avait double particularité :

29
 Elle avait la personnalité juridique. Ce qui lui conférait une autonomie de gestion ;
 Son champ d'action et son objet était élargis

C. Période post colonial

Après l'indépendance, la REGIDESO a connu de profondes transformations.

L'ordonnance loi n°66-460 du 25 août 1966 annula le décret du 30 décembre 1939, et créa une nouvelle
institution publique dénommée « REGIDESO » dont le siège sociale est fixé à Kinshasa.

Il sied de signaler que le changement intervenue par cette ordonnance ne concerne que le champ
d'action et le siège social, mais non l'objet social car la nouvelle entreprise devrait exploiter comme la
précédente, pour le compte seulement de la République Démocratique du Congo, le service de
distribution d'eau ainsi que les installations annexes d'adduction d'eau, de pompage, de stérilisation
d'eau, l'exploitation des centrales électriques et de réseaux de distribution de l'électricité.

Deux ans après la création de la REGIDESO, l'Etat décide de privatiser la gestion de REGIDESO par
l'ordonnance - loi n° 68 - 116 du 29 mars 1968. Il confia la gestion à la société anonyme de droit Belge «
La COMMIERE » pour une durée de cinq ans, mais le contrat n'a duré que deux ans pour cause d'un
procès contre la commière à Lorhon.

En 1978, le Gouvernement notifie la décision de transférer à la société nationale d'électricité « SNEL »


l'ensemble des exploitations de production et de distribution de l'énergie électrique avec prise d'effet le
01 janvier 1979. C'est dans l'année 1979 que les douze centrales d'exploitations de l'électricité sont
progressivement cédées à la société nationale d'électricité. Dès lors, la REGIDESO consacre ses efforts à
l'exploitation et au développement du secteur de l'eau potable.

Mission et Objectifs

La REGIDESO a pour mission de fournir de l'eau potable à la population de la République Démocratique


du Congo, tant en zone urbaine qu'en zone rurale, Elle joue un rôle crucial dans le développement socio-
économique du pays en assurant un approvisionnement en eau potable.
Dans la ville de Kinshasa, comme le montre le tableau 1-1, 4 principales usines de traitement de
l’eau potable produisent une quantité d’eau d’environ 400.000 m3 /j pour assurer
l’approvisionnement en eau de 6,22 millions d’habitants (population estimative de 2005). Cette
quantité de production se traduit en une quantité par habitant d’environ 50 l/p/j, une quantité
qui correspond à celle distribuée par les bornes fontaines, et par conséquent absolument
insuffisante pour un système d’approvisionnement en eau urbain basé sur les branchements
individuels, d’où il est urgent de renforcer les usines de traitement de l’eau.
En ce qui concerne le réseau de distribution d’eau, il est inefficace car les secteurs hydrauliques
le constituant ne sont pas séparés les uns des autres comme si l’ensemble de la ville de Kinshasa
constitue un seul secteur hydraulique, et de plus le taux de fuite est estimé à 40 % du fait de la
vétusté de conduites.

30
Dans une telle situation, l’extension d’usines de traitement et l’aménagement du réseau de
distribution d’eau sont les besoins pressants pour le système d’approvisionnement en eau
potable de la ville de Kinshasa.
Il faut ajouter que parmi les usines de traitement de l’eau indiquées dans le Tableau 1-1 ci-
après, l’Usine de Ngaliema qui a été construite en 1952 est la deuxième vielle usine après
l’Usine de Lukunga construite en 1939. L’Usine de Lukunga a été déjà réhabilitée, mais l’Usine
de Ngaliema a fait seulement l’objet de réhabilitations de petite envergure et de ce fait les
principaux équipements qui fonctionnent depuis l’année de construction sont en état de
délabrement avancé à tel point qu’ils pourraient tomber en panne d’un jour à l’autre. Par
conséquent, il est urgence de réhabiliter l’Usine de Ngaliema afin de maintenir sa capacité
actuelle de production.
Tableau 1-1 : Capacité de production des usines de traitement de l’eau de la ville de Kinshasa
(2008)

Usine Année de construction Capacité nominale (m3 /j)


(Année d’extension)
Lukunga 1939 40.000
Ngaliema 1952, 1990 80.000
Ndjili 1972, 1983 220.000
Lukaya 2006 36.000
Total 376.000

* : En outre de celles susmentionnées, il existe d’autres sources d’eau telles qu’usine de Maluku,
sources de Mitendi, forages de Kinkole et d’autres forages, mais leur capacité est faible
(capacité totale : 4623 m3/j).
** : Pour l’Usine de Ndjili, les travaux d’extension d’une capacité de 110.000 m3 /j sont achevés
en juillet 2009, ce qui a amené sa capacité totale à 330.000 m3 /j.

31
Tableau 2-2 : Déficit en eau au cas où la capacité d’approvisionnement en eau de 2009
resterait inchangée

Année Besoin moyen Besoin maximal Capacité Déficit par rapport Déficit par
journalier (m3 journalier (m3 d’approvisionnement au besoin maximal rapport au besoin
/j) /j) en 2009 (m3 /j) journalier (m3 /j) moyen journalier
(m3 /j)
2009 456.143 501.757 506.000 4.243 49.857
2010 483.429 531.771 506.000 -25.771 22.571
2011 510.714 561.786 506.000 -55.786 -4.714
2012 538.000 625.240 506.000 -85800 -32.000
2013 568.400 625.240 506.000 -119.240 -62.400
2014 598.800 658.680 506.000 -152.680 -92.800
2015 624.320 674.320 525.000 -149.320 -99.320
2016 654.820 729.820 525.000 -204.820 -129.820
2017 679.320 729.820 525.000 -204.820 -154.320
2018 713.320 766.520 525.000 -241.520 -188.820
2019 755.820 809.020 525.000 -284.020 -230.820
2020 799.420 854.930 525.000 -329.930 -274.420
2021 841.920 893.500 525.000 -368.500 -316.920
2022 897.120 937.000 565.000 -372.000 -332.120
2023 933.020 972.850 675.000 -297.850 -258.020
2024 965.520 1.000.000 675.000 -325.000 -281.520

II.2. Analyse de la Capacité des insfractures existantes


L'analyse de la capacité des infrastructures existantes à Kinshasa révèle plusieurs défis et opportunités
qui nous a demandé une certaine investigation pour se rassurer que les informations prisent sont fiable
sans pour autant denigré le grand rôle et crucial que La REGIDESO (Régie de Production et de
Distribution d'Eau) joue dans la distribution d'eau potable à Kinshasa

II.2.1. Capacité de production

 Nous avons l’usine de N’djili qui subit une augmentation de la production : En 2009
grâce au projet PMURR (Projet de Modernisation et d'Expansion des Ressources en Eau),
la capacité de production de la REGIDESO a été portée de 220 000 m³/jour à 330 000
m³/jour. L’usine de Ndjili est la plus grande pourvoyeuse d’eau de la ville de
Kinshasa. Elle fournit près de 65% de l’eau potable consommée dans la
capitale de la République démocratique du Congo. C’est loin d’être
suffisant. Il se pose un problème non seulement d’obsolescence des
infrastructures de production mais aussi celui de la construction de
nouvelles infrastructures. Tshama Mavua, l’ingénieur chargé du contrôle
et de la vérification des projets à la Regideso, explique : « La ville de
Kinshasa connaissait un déficit généralisé d’eau potable. Le projet PMURR
a permis à la Regideso, non seulement d’augmenter la capacité de

32
production de l’eau potable passant d’une capacité de 220 000 m3/jour à
330 000 m3/jour mais aussi de rétablir la desserte en eau potable dans 22
communes de la zone d’influence de l’usine de Ndjili sur les 24 communes
de la ville de Kinshasa. Ainsi vont notamment bénéficier des résultats des
travaux sur l’usine de Ndjili, les communes de Gombe, Kinshasa,
Lingwala, Limete, Kalamu, Kasavubu, Bumbu, Ngiri-Ngiri, Selembao,
Kintambo, Bandalungwa, Matete, Lemba, Ngaba, Makala et Mont-Ngafula
ainsi que celles de Masina, Ndjili et Kimbaseke dont certains quartier
manquaient totalement d’eau potable ».
 L’usine de Lemba-Imbu : L'usine de traitement d'eau de Lemba-Imbu, inaugurée par le
président Félix Tshisekedi le 23 août 2022, est une initiative majeure pour améliorer
l'accès à l'eau potable à Kinshasa. Dans sa première phase, de l'usine a une capacité de
production de 35 000 mètres cubes par jour, desservant environ 600 000 personnes,
L'usine est située à cheval dans les communes de Mont Ngafula et Kimbanseke, au
confluent des rivières N'djili et Lukaya, L'usine dispose de certaines innovations
opérationnelles, telles qu'une ligne électrique spéciale de 11 km et un grand réservoir de
stockage.
 L’usine de Binza-Ozone : L'usine de traitement d'eau de Binza-Ozone, inaugurée par le président
Félix Tshisekedi le 23 février 2023, est une initiative majeure pour améliorer l'accès à l'eau
potable à Kinshasa. La première phase de l'usine a une capacité de production de 110 000
mètres cubes par jour, desservant environ 1,5 million de personnes, L'usine est située dans le
quartier Binza-Ozone, dans la commune de Ngaliema. Le projet a été financé par la Banque
mondiale et d'autres partenaires internationaux, avec un coût estimé à 71 millions de dollars

Cette usine desservira plusieurs quartiers, notamment Mbudi, Lutendele, Ma Campagne, Météo, Binza-
Delvaux, Djelo-Binza, Ngomba-Kinkusa, Kimbuala, C.P.A, et Malueka. Cette usine est une étape
importante pour améliorer la desserte en eau potable à Kinshasa et répondre aux besoins croissants de
la population.

 L’usine de kinsuka : L'usine de traitement d'eau de Kinsuka, inaugurée en 2008, est une initiative
importante pour améliorer l'accès à l'eau potable à Kinshasa. L'usine a une capacité de
production de 50 000 mètres cubes par jour. Elle est située dans la commune de Kinsuka, près du
fleuve Congo.
 L’usine de Lukaya : L'usine de traitement d'eau de Lukaya, située dans la commune de Mont
Ngafula, est une infrastructure essentielle pour la distribution d'eau potable à Kinshasa. L'usine a
une capacité de production de 36 000 mètres cubes par jour. La route reliant l'usine à la ville est
souvent en mauvais état, ce qui rend difficile l'accès aux équipes de maintenance. L'usine dessert
plusieurs quartiers, notamment Cité Verte, Maman Mobutu, Kimbondo et une partie de Mont.
La gestion des déchets et des eaux usées dans les environs de l'usine pose des défis importants
pour maintenir la qualité de l'eau.

Malgré ces défis, l'usine de Lukaya joue un rôle crucial dans l'amélioration de l'accès à l'eau potable pour
de nombreux habitants de Kinshasa.

 L’usine de ngaliema (Utexafrica) : cette usine est située dans la commune de ngaliema et tire
son captage au fleuve congo, l’usine de ngaliema est une des anciennes usines de la REGIDESO,
qui a une capacité de production actuelle de 80 000 mètres cubes par jour,

33
Au total, nous avons 6 usines de production d’eau potable de la REGIDESO dans la ville de kinshasa qui
nous donne un debit de 675 000 mètres cubes par jour qui saverent etre insuffisant vu le besoin en eau
potable dans la ville.

II.3. Contraintes Techniques et Organisationnelles de la REGIDESO


La REGIDESO (Régie de Production et de Distribution d'Eau) à Kinshasa fait face à plusieurs contraintes
techniques et organisationnelles

II.3.1. Contraintes techniques

 Infrastructures vieillissantes : Les systèmes de distribution d'eau sont souvent vieillissants et


nécessitent des réparations fréquentes, Cela parle de vieillissement des infrastructures, car
des nombreuses canalisation datent de l’époque coloniale et sont en mauvais état,
entrainant des fuites fréquentes et des pertes d’eau importantes qui devait arriver dans
les domiciles des clients pour leur servir et cela est dû à cause mauvaise manière de
maintenir les infrastructures en raison de contraintes financières et des dettes
importante qui engendre des pratiques inciviques qui nous amènent a jeter de déchets
dans des zones sensibles aussi, notre gérance qui n’a pas une suivi permanente, parce
que nous devons moderniser ses infrastructures, nous avons besoin d’investissement
nécessaire qui permettra à couvrir le cout de la maintenance. En effet, selon les analyses
techniques en reliant avec l’inspection physique et en allant vers les parties prenantes,
nous avons comme résultat les plaintes sur des infrastructures qui ne répondent plus
favorablement de fois ils ont des fuites d’eau sur les avenues qui durent mais aussi la
destruction de la route à cause des fuites des conduits de la regideso
 Capacité limitée : Les usines de traitement d'eau ont une capacité limitée, ce qui rend difficile la
desserte de tous les quartiers de Kinshasa, ca inclus aussi des ouvrages de productions qui n’est
pas a mesure de produire une quantté suffisante selon l besoin de la population.
 Pollution des sources d'eau : Les sources d'eau sont souvent contaminées par des polluants
industriels et urbains, ce qui affecte la qualité de l'eau distribuée. La consommation d'eau
contaminée peut entraîner divers problèmes de santé, tels que des maladies gastro-intestinales,
des infections parasitaires et des maladies chroniques. Des initiatives sont en cours pour
améliorer la gestion des déchets et réduire la pollution des sources d'eau.

Pour résoudre ce problème, il est crucial d'investir dans des infrastructures de traitement des eaux
modernes, de renforcer les réglementations sur la gestion des déchets et de sensibiliser la population à
l'importance de la conservation de l'eau.

 Difficultés de collecte des paiements et problèmes financiers : la REGIDESO rencontre des


difficultés structurelles dans la collecte des paiements, la situation qui englobe meme les
bureaux de l’etat congolais qui en ce jour on une dette de 31 000 000 $ ce qui affecte sa
trésorerie et sa capacité à investir dans la modernisation de ses infrastructures (Kabamba, 2017).
 Manque d'efficacité opérationnelle, pertes d'eau et coûts supplémentaires : des inefficacités
opérationnelles, telles que des pertes d'eau importantes, peuvent International Journal of
Strategic Management and Economic Studies (IJSMES) – ISSN: 2791-299X

34
http://www.ijsmes.com 453 entraîner des coûts supplémentaires pour la REGIDESO SA, affectant
sa rentabilité (Muller, 2019).
 Besoin d'améliorer la gouvernance et la transparence : des améliorations dans la gouvernance
et la transparence sont nécessaires pour renforcer la crédibilité de la REGIDESO SA et favoriser
des partenariats durables (Kabamba, 2017).

II.3.2. Contraintes organisationnelles

 Manque de financement : La REGIDESO fait face à des contraintes budgétaires qui limitent les
investissements nécessaires pour l'entretien et l'amélioration des infrastructures
 Gestion inefficace : La gestion des ressources et des opérations est souvent inefficace, avec une
mauvaise coordination entre les différents départements pose de nombreux défis pour la
distribution d'eau potable. L'entretien préventif des infrastructures est souvent négligé, ce qui
entraîne des pannes fréquentes et des pertes d'eau qui declanche Les réparations des fuites et
des pannes en retard en raison de la mauvaise gestion des ressources et des finances. Voila que
pour avancer dans la bonne gestion Il est crucial d'investir dans la formation continue du
personnel pour améliorer leurs compétences techniques et de gestion.
 Dépendance aux financements externes : La REGIDESO dépend largement des financements
internationaux pour ses projets, ce qui peut entraîner des retards et des interruptions dans les
travaux
 Problèmes de transparence : La transparence dans la gestion des ressources financières et la
prise de décision est souvent insuffisante, ce qui peut affecter la confiance des parties prenantes

Ces contraintes nécessitent des efforts concertés pour améliorer la gestion et les infrastructures
de la REGIDESO afin de garantir un accès durable à l'eau potable pour tous les habitants de
Kinshasa.

II.4. Facteurs aggravant le deficit d’approvisionnement


II.4.1 croissance demographique
La croissance démographique rapide de Kinshasa est l'un des principaux facteurs aggravant le déficit
d'approvisionnement en eau potable. Kinshasa, la capitale de la république démocratique du
Congo, présente une répartition géographique très intéressante. La ville de Kinshasa s’étant sur
une superficie d’environ 9965km² et environs 17 millions d’habitants . Densité de population :
Kinshasa à une densité de population très élevée avec environ 28387 habitants par km 2.
II.4.1.1. Causes de la croissance démographique

 Migration interne : De nombreuses personnes migrent des zones rurales aussi des zones
urbaines vers Kinshasa à la recherche de meilleures opportunités économiques a la recherche
des emplois mais aussi une meilleure condition de vie sociales, aussi kinshasa etant la capitale
offre plus d’opportunités en matiere d’education et de services de santé, d’autres se deplace a
cause de l’insecurité qui regne dans un coin du pays voila que ca augmente considerablement la
croissance demographique de la population et fais subir une pression constante sur les
infrastructures, il y a develloppement urbain en desrdre et qui amene la création de bidonville, le
taux de chomage et de pauvreté augmente aussi car la concurrence s’accrue pour les emplois, et

35
ca apporte l’insecurité et des problemes de santé a cause de condition de vie mediocre dans des
quartiers informels.
 Taux de natalité élevé : Le taux de natalité reste élevé, contribuant à une augmentation rapide
de la population. Comme c’est le cas dans certaines cultures, avoir une grande famille est
valorisé, ce qui contribue à un taux de natalité élevé. L'accès à des méthodes contraceptives
efficaces est souvent limité, ce qui entraîne des grossesses non planifiées. L'accès à des
méthodes contraceptives efficaces est souvent limité, ce qui entraîne des grossesses non
planifiées.

II.4.1.2. Conséquences sur l'approvisionnement en eau

 Demande accrue : Une population croissante signifie une demande accrue en eau potable,
mettant à rude épreuve les infrastructures existantes et qui vous ploge directement a une
production insifusante pour l’allimentation en eau potable.
 Pression sur les ressources : Les ressources en eau sont limitées, et une population en expansion
exerce une pression supplémentaire sur ces ressources.
 Développement urbain anarchique : L'expansion rapide et souvent non planifiée de la ville
complique la mise en place et l'entretien des infrastructures de distribution d'eau.

II.4.1.3. Solutions potentielles

 Amélioration des infrastructures : Investir dans la modernisation et l'extension des


infrastructures de distribution d'eau pour répondre à la demande croissante.
 Gestion durable des ressources : Mettre en place des stratégies de gestion durable des
ressources en eau pour assurer leur disponibilité à long terme.
 Éducation et sensibilisation : Informer et éduquer la population sur l'importance de la
conservation de l'eau et des pratiques de consommation responsable.
 Planification urbaine : Adopter des politiques de planification urbaine qui prennent en compte la
croissance démographique et les besoins en infrastructures.

II.4.2. urbanisation anarchique


L'urbanisation anarchique est un défi majeur pour Kinshasa, entraînant de nombreux problèmes et
complications.

II.4.2.1. Causes de l'urbanisation anarchique

 Croissance démographique rapide : L'afflux massif de personnes des zones rurales vers la ville à
la recherche d'opportunités économiques entraîne une expansion rapide et non planifiée.
 Manque de planification urbaine : L'absence de politiques et de régulations efficaces pour guider
le développement urbain contribue à une croissance désordonnée.
 Infrastructures insuffisantes : L'incapacité des infrastructures existantes à répondre aux besoins
croissants de la population aggrave le désordre urbain.
 Conflits et insécurité : Les conflits dans les zones rurales poussent les populations à migrer vers la
ville pour plus de sécurité, souvent sans cadre planifié.

36
II.4.2.2. Conséquences de l'urbanisation anarchique

 Développement de bidonvilles : L'absence de planification conduit à la création de bidonvilles, où


les conditions de vie sont souvent précaires et insalubres.
 Problèmes d'infrastructures : La pression sur les infrastructures existantes entraîne des pannes
fréquentes, des coupures d'eau et des problèmes de transport.
 Dégradation de l'environnement : L'expansion non contrôlée affecte négativement
l'environnement, avec la pollution des rivières et la destruction des espaces verts.
 Problèmes sociaux et sanitaires : Les quartiers informels manquent souvent de services de base,
ce qui entraîne des problèmes de santé publique et de sécurité.

II.4.2.3. Solutions potentielles

 Planification urbaine intégrée : Mettre en place des politiques et des régulations efficaces pour
guider le développement urbain de manière durable et planifiée.
 Amélioration des infrastructures : Investir dans la modernisation et l'extension des
infrastructures pour répondre aux besoins croissants de la population.
 Développement rural : Améliorer les conditions de vie dans les zones rurales pour réduire
l'exode rural et l'afflux massif vers la ville.
 Sensibilisation et éducation : Informer et éduquer la population sur l'importance de la
planification urbaine et des pratiques durables.

37
Chap. II. Description de la ville de Kinshasa
Kinshasa est la capitale et la plus grande ville de la République Démocratique du Congo.
II.1. Géographie de la ville de Kinshasa
Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, est stratégiquement située sur la
rive sud du fleuve Congo.
Les caractéristiques géographiques de cette ville dynamique :

- Localisation : Kinshasa est située dans la partie ouest du pays, en face de Brazzaville, la capitale
de la République du Congo, de l'autre côté du fleuve Congo. Les deux villes sont les capitales les
plus proches au monde.
- Superficie : Kinshasa couvre une superficie d'environ 9 965 kilomètres carrés, ce qui en fait
l'une des plus grandes villes d'Afrique.
- Relief : La ville est caractérisée par des plaines alluviales le long du fleuve et des collines à
l'intérieur des terres. Le relief varie, avec des zones relativement plates et des régions
vallonnées.
- Topographie : La ville s'étend sur des plaines alluviales et des collines, offrant une vue
pittoresque sur le fleuve.

- Hydrographie : Le fleuve Congo est la principale caractéristique hydrographique de Kinshasa.


Plusieurs rivières traversent également la ville, notamment la rivière Ndjili et la rivière Nsele.
- Climat : Kinshasa bénéficie d'un climat tropical humide avec une saison des pluies de
novembre à mai et une saison sèche de juin à octobre. La température moyenne annuelle est
d'environ 25°C.
- Végétation : La ville est entourée de savanes et de forêts. Les espaces verts urbains, comme le
Jardin Botanique et Zoologique de Kinshasa, offrent des zones de détente pour les habitants.
- Zones urbaines et rurales : Kinshasa est divisée en 24 communes, dont certaines sont
fortement urbanisées tandis que d'autres conservent des caractéristiques plus rurales.

Kinshasa est non seulement un centre économique et politique majeur, mais aussi une ville
riche en diversité géographique et environnementale.
II.2. Démographie de la ville de Kinshasa
Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, est l'une des villes les plus
peuplées et dynamiques d'Afrique. Voici quelques aspects démographiques clés :

- Population : Kinshasa compte environ de 17 millions d'habitants, faisant d'elle l'une des plus
grandes métropoles d'Afrique subsaharienne.
- Croissance Démographique : La ville connaît une croissance démographique rapide, avec un
taux de croissance annuel estimé à environ 4,39%. Cette croissance est alimentée par un taux de

38
natalité élevé et l'immigration de personnes des régions rurales cherchant de meilleures
opportunités économiques.
- Densité : La densité de population à Kinshasa est élevée, en particulier dans les communes
centrales comme Gombe, Kintambo, et Lingwala. Les quartiers périphériques, bien que moins
densément peuplés, voient également une augmentation rapide de leur population.
- Langues : Le français est la langue officielle et largement utilisée dans l'administration et les
affaires. Le lingala est la langue nationale la plus parlée dans la vie quotidienne, suivie du
kikongo, swahili et tshiluba.
- Groupes Ethniques : Kinshasa est un véritable creuset de diversité ethnique, abritant des
populations de nombreuses tribus et ethnies de tout le pays. Les principales ethnies incluent les
Bakongo, les Baluba, les Mongo et les Bangala.
- Âge Médian : La population de Kinshasa est jeune, avec un âge médian d'environ 19 ans. Les
jeunes constituent une part importante de la population, ce qui pose des défis et des
opportunités en termes d'éducation, d'emploi et de services sociaux.
- Religions : Le christianisme est la religion dominante à Kinshasa, avec une majorité de
catholiques et de protestants. Il existe également des communautés musulmanes et des
adeptes de religions traditionnelles africaines.

Kinshasa est une ville vibrante, en pleine croissance, avec une richesse culturelle et ethnique qui
contribue à son dynamisme unique.
II.3. Économie de la ville de Kinshasa
Kinshasa, capitale et centre économique de la République Démocratique du Congo, joue un rôle
crucial dans l'économie nationale. Nous avons quelques principaux aspects économiques de la
ville

Secteurs Clés :

- Commerce : Kinshasa est un important centre de commerce avec de nombreux marchés,


boutiques et centres commerciaux. Le marché central, le Marché de Liberté, et les nombreux
commerces de Gombe sont des points névralgiques.

- Industrie : La ville possède des zones industrielles comme Limete, où sont concentrées
diverses entreprises manufacturières, allant de l'agroalimentaire aux produits chimiques.

- Services : Le secteur des services est en pleine expansion, comprenant les services financiers,
les télécommunications, et les technologies de l'information.

Infrastructures :

- Transport : Kinshasa dispose d'un réseau routier en développement, bien que des défis

39
persistent concernant les routes et les infrastructures de transport. L'aéroport international de
Ndjili est une porte d'entrée majeure pour les voyageurs et les marchandises.

- Énergie : La ville dépend principalement de l'énergie hydroélectrique provenant du barrage


d'Inga, bien que des interruptions de courant restent fréquentes.

Emploi :

- Formel vs. Informel : Une grande partie de l'économie de Kinshasa est informelle, avec de
nombreux travailleurs dans des emplois non enregistrés et des petites entreprises. Le secteur
formel inclut des emplois dans l'administration publique, les grandes entreprises, et les
multinationales.
Défis Économiques :

- Infrastructures : Le manque d'infrastructures adéquates, comme les routes et


l'approvisionnement en électricité, freine le développement économique.

- Environnement des Affaires : Les entreprises à Kinshasa doivent souvent naviguer dans un
environnement réglementaire complexe et faire face à des défis de corruption.

Opportunités :

- Investissement : Kinshasa attire des investissements étrangers dans divers secteurs, y compris
les mines, la construction, et les technologies de l'information.

- Innovation : La ville est un centre de créativité et d'innovation, avec une scène florissante de
startups et d'entrepreneurs.

Kinshasa est donc un véritable moteur de l'économie congolaise, avec un potentiel de


croissance énorme malgré les défis.

Culture et Loisirs
Kinshasa est une ville vibrante et dynamique, riche en culture et offrant une multitude
d'activités de loisirs. Voici un aperçu des principales attractions culturelles et de loisirs que vous
pouvez y trouver :

Musique et Danse
- Rumba Congolaise : Kinshasa est le berceau de la rumba congolaise, un genre musical apprécié
dans le monde entier. Des artistes légendaires comme Papa Wemba et Werrason ont émergé de
cette scène musicale.

40
- Clubs et Concerts : La ville regorge de clubs de musique live où vous pouvez profiter des
performances de musiciens locaux et internationaux.

Art et Littérature

- Académie des Beaux-Arts : Située dans la commune de Gombe, cette institution est le centre
de l'art contemporain à Kinshasa. Vous pouvez y admirer des expositions d'artistes locaux.
- Festivals Littéraires : Des événements comme le Salon du Livre de Kinshasa rassemblent des
écrivains et des lecteurs autour de la littérature congolaise et internationale.

Cinéma et Théâtre

- Cinéma : Des cinémas comme Canal Olympia vous permettent de regarder des films récents,
des classiques et des films congolais.
- Théâtre de Verdure : Ce théâtre en plein air propose des spectacles de théâtre, de danse et de
musique.

Sites Touristiques et Parcs

- Jardin Zoologique et Botanique de Kinshasa : Un endroit idéal pour une sortie en famille où
vous pouvez voir des animaux locaux et exotiques.
- Parc de la Vallée de la Nsele : Un grand parc animalier offrant des activités comme le safari, le
kayak, et des randonnées.
- Palais du Peuple : Le siège du Parlement de la RDC, un lieu historique qui offre des visites
guidées.

Gastronomie

- Restaurants et Bars : Kinshasa propose une diversité de restaurants offrant des cuisines locales
et internationales. Les bars et lounges de la ville sont parfaits pour se détendre et profiter de la
vie nocturne.
- Marchés de Rue : Les marchés locaux comme le marché central offrent des produits frais et
des plats traditionnels.

Sports et Loisirs

- Stade des Martyrs : Le principal stade de Kinshasa où se déroulent des matchs de football et
d'autres événements sportifs.

41
- Clubs de Fitness : La ville possède plusieurs clubs de fitness et de gym pour les amateurs de
sport.

Kinshasa est une ville où l'art, la culture et le divertissement se rencontrent pour offrir une
expérience unique à ses habitants et visiteurs.

II.4. Secteur Éducatif dans la ville de kinshasa

Kinshasa, en tant que capitale de la République Démocratique du Congo, abrite un large éventail
d'institutions éducatives, allant des écoles primaires et secondaires aux établissements
d'enseignement supérieur. Voici un aperçu du système éducatif dans la ville :

Écoles Primaires et Secondaires

- Écoles Publiques : Gérées par l'État, ces écoles offrent une éducation de base accessible à la
majorité des enfants. Cependant, elles souffrent souvent de surpopulation et de manque de
ressources.
- Écoles Privées : Souvent considérées de meilleure qualité, ces écoles offrent des programmes
académiques rigoureux et disposent de meilleures infrastructures. Elles sont généralement plus
coûteuses.
- Écoles Internationales : Kinshasa abrite quelques écoles internationales, comme l'École
Française de Kinshasa et l'American School of Kinshasa, qui suivent des programmes étrangers
et accueillent des expatriés et des Congolais.

Enseignement Supérieur

- Université de Kinshasa (UNIKIN) : L'une des plus grandes et des plus prestigieuses universités
du pays, offrant une large gamme de programmes académiques et de recherches.
-Institut National du Btiment et Travaux Publics (INBTP) : Encadre les futures cadres de demain
dans le domaine de l’ingnerie
- Institut Supérieur de Commerce (ISC) : Spécialisé dans les études commerciales et
économiques.
- Université Pédagogique Nationale (UPN) : Axée sur la formation des enseignants et les sciences
de l'éducation.
- Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) : Spécialisé dans la formation médicale et
paramédicale.

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Défis du Système Éducatif

- Accès et Qualité : Malgré une augmentation du nombre d'écoles, l'accès à une éducation de
qualité reste un défi, en particulier pour les familles à faible revenu.
- Infrastructure : De nombreuses écoles manquent d'infrastructures de base, comme des salles
de classe adéquates, des bibliothèques et des laboratoires.
- Ressources Humaines : Il y a une pénurie d'enseignants qualifiés, ce qui affecte la qualité de
l'enseignement.
- Financement : Le système éducatif dépend fortement du financement des parents et des
bailleurs de fonds internationaux, ce qui peut entraîner des disparités dans la qualité de
l'éducation.

Initiatives et Réformes

- Réformes Éducatives : Le gouvernement et les organisations non gouvernementales travaillent


sur des réformes pour améliorer l'accès et la qualité de l'éducation, y compris des programmes
de formation pour les enseignants et des investissements dans les infrastructures scolaires.
- Programmes de Bourses : Des initiatives de bourses existent pour aider les étudiants méritants
à poursuivre leurs études, tant au niveau national qu'international.

Kinshasa continue de faire face à des défis importants dans le secteur de l'éducation, mais il y a
aussi de nombreux efforts en cours pour améliorer la situation.

Défis
Kinshasa, en tant que grande métropole, fait face à plusieurs défis complexes qui touchent
différents aspects de la vie urbaine. Voici quelques-uns des principaux défis :

II.5. Infrastructure et Urbanisation de la ville de Kinshasa

- Routes et Transports : La ville souffre d'un réseau routier insuffisant et souvent en mauvais
état, ce qui entraîne des embouteillages fréquents et des difficultés de transport.
- Habitat : La croissance démographique rapide a conduit à une urbanisation non planifiée, avec
des quartiers informels qui manquent d'infrastructures de base comme l'eau potable,
l'assainissement et l'électricité.

Environnement

- Pollution : Kinshasa est confrontée à des problèmes de pollution de l'air et de l'eau, en grande

43
partie à cause des émissions des véhicules, des industries, et de la gestion inadéquate des
déchets.
- Gestion des Déchets : La collecte et le traitement des déchets sont des défis majeurs, avec de
nombreux déchets ménagers et industriels jetés de manière inappropriée.

Services Publics

- Énergie : L'approvisionnement en électricité est instable, avec des coupures fréquentes


affectant les foyers et les entreprises.
- Eau Potable : L'accès à l'eau potable reste limité pour de nombreux habitants, particulièrement
dans les zones périphériques.

Éducation et Santé

- Écoles : Les infrastructures scolaires sont souvent insuffisantes et surchargées, affectant la


qualité de l'éducation.
- Services de Santé : Le système de santé est sous-financé et surchargé, avec des installations
médicales qui manquent souvent de ressources et de personnel qualifié.

Sécurité et Criminalité

- Sécurité Urbaine : La ville est confrontée à des problèmes de criminalité, notamment des vols
et des actes de violence, ce qui pose des défis pour la sécurité des habitants.
- Forces de l'Ordre : Les forces de sécurité peuvent être sous-équipées et insuffisamment
formées pour gérer efficacement la criminalité urbaine.

Économie

- Emploi : Le taux de chômage est élevé, particulièrement parmi les jeunes, ce qui conduit à une
forte dépendance à l'économie informelle.
- Environnement des Affaires : Les entreprises à Kinshasa doivent souvent naviguer dans un
environnement réglementaire complexe et faire face à des défis de corruption.

Malgré ces défis, Kinshasa est une ville résiliente avec un potentiel énorme pour la croissance et
le développement. Les efforts de réforme et les initiatives de développement sont en cours pour
améliorer la situation et offrir de meilleures conditions de vie aux habitants.
Kinshasa est une ville en pleine expansion, riche en histoire et en culture, avec un potentiel
énorme pour l'avenir.

44
Chap. III. Evaluation des besoins en eau potable et Approche de refoulement
d’un débit suffisant pour palier au problème de l’eau dans la ville de Kinshasa

III.1. Evaluation des besoins en eau potable


L’évaluation des besoins en eau potable est une étape importante pour planifier l’augmentation
de la capacité d’une usine de traitement de l’eau.
III.1.1. Collecte des données démographiques :
Kinshasa, la capitale de la république démocratique du Congo, présente une répartition
géographique très intéressante. La ville de Kinshasa s’étant sur une superficie d’environ
9965km² et environs 17 millions d’habitants. Elle est composée de 4 districts et 24 communes
(DISTRICT DE LUKUNGA : Gombe, Kinshasa, Barumbu, Kintambo, Lingwala, Ngaliema ; DISTRICT
DE FUNA : Kasa-vubu, Kalamu, Ngiri-ngiri, Bandalungwa, Bumbu, Makala, Selembao ; DISTRICT
DE MONT-AMBA : Lemba, Matete, Kisenso, Ngaba, Mont-ngafula ; DISTRICT DE TSHANGU :
Masina, Ndjili, Kimbanseke, Maluku, Nsele).
Densité de population : Kinshasa à une densité de population très élevée avec environ 28387
habitants par km2
Urbanisation : Plus de 70% de la superficie de Kinshasa est constituée d’espaces ruraux ou
forestiers, principalement dans la commune de maluku. Les parties urbanisées se concentre
principalement à l’ouest de la ville
Croissance démographique : Kinshasa connait une croissance démographique rapide, avec une
augmentation de la population de 4,39% par an et pour notre travail, nous avons estimé la
population pour une croissance de 15 ans en partant d’une population actuelle de 17 000 000 et
en considérant le taux de croissance annuelle selon la regideso qui est de 4,39% et nous avons
utilisé la formule de croissance exponentielle :
[P(f)=PO(1+r) ^f]
[P(f)] = est la population future
(PO)= Population Actuelle
(R)= Taux de croissance annuel
(F)= Nombre d’année dans le futur
[P(f)= 17 000 000 (1+0,0439) ^15]
[P(f)= 17 000 000 (1,0439) ^15]
[P(f)= 17 000 000 (1,904)
[P(f)= 32 368 000 Hab.
45
En conclusion La ville de Kinshasa, est un mélange de quartiers résidentiels huppés, de zones
commerciales, d’universités, de camps militaires et de bidonvilles. C’est un centre économique,
politique et culturel important en Afrique centrale
III.1.2. Analyse de la consommation actuelle :
Pour analyser la consommation de l’eau, cela révèle plusieurs défis et besoins urgents et elle est
accompagnée par quelques points qui parle de la faisabilité et de la procédure sur l’analyse de
la consommation :
Personne : selon l’ordre de l’OMS, il est conseiller à chaque humain d’utilisé de 20 L à 50 L/Jour,
qui, a le multipliant par le nombre des habitant de votre ménage qui donnera la consommation
totale de votre ménage
Industries : en parlant d’industrie, les besoins en eau varient selon le types d’industrie car
l’organisation mondiale de la santé (OMS) ne fournit pas des recommandations spécifiques pour
la consommation d’eau par les industries car cela dépend largement du types d’industrie et de
ses besoins spécifiques en eau. Cependant, il est crucial que les industries adoptent des
pratiques de gestion de l’eau efficaces pour minimiser l’utilisation et assurer la durabilité des
ressources en eau.
En effet, la ville de Kinshasa est vaste aussi avec une superficie élevé, cela agis sur la partie
économique aussi de la ville, ces défis nécessitent une action concertée entre les autorités
locales, les habitants et les services techniques pour analyser la consommation actuelle mais
aussi pour améliorer la situation et assurer une distribution d’eau potable fiable à Kinshasa tant
de nos jours que dans les jours à venir car actuellement le besoin de l’eau potable est élevé à
1 000 000 m3/J alors que la regideso actuellement est à mesure de produire 675 000 m3/J, donc
nous comprenons que c’est un défis a relevé pour protéger les membres de nos familles mais
aussi la population à venir dans les jours à venir car un dit-on dit ceci « un prévoyant n’a jamais
souffert »
III.1.3. Identification des sources d’eaux
Le réseau hydrographique de la RD Congo est l'une des plus vastes au monde et ses ressources
hydrologiques sont étendues. Par son fleuve, ses affluents et ses nombreux grands et petits lacs, la
RD Congo constitue un réservoir important des eaux douces dans le monde. Située à cheval sur
l’Equateur, ce pays est également bien arrosé, puisque la pluviométrie moyenne est de 1.500 mm
d’eau par an. En comparaison, il ne tombe que 900 mm d’eau de pluie annuellement à Bruxelles.
Cette pluviométrie abondante permet une recharge permanente des nappes phréatiques. L’eau de
surface (rivière, étang, lac...) est plus facile à capter, mais nécessite systématiquement des
traitements de potabilisation parfois très lourds, et donc difficile a supporter. C’est le deuxième
bassin du monde avec 3.730474 km

46
BASSINS VERSANTS HYDROLOGIQUES
La ville de Kinshasa est baignée par plusieurs cours d’eau dont les plus importants sont :
- la rivière de Nd’jili avec un bassin de 2000 km² ;
- la rivière de N'sele avec un bassin de 6000 km² ;
- la rivière de Mai-ndombe ;
- le fleuve Congo qui borde la ville même.
L’approvisionnement en eau potable de la Ville de Kinshasa se fait couramment à travers :
- aux eaux du fleuve Congo;
- A la riviere Ndjili
- aux sources d’eau ;
- aux forages des nappes phréatiques et souterraines ;
- aux eaux pluviales.
Et en parlant de leurs capacités à répondre à la demande future, en parlant juste du fleuve Congo,
c’est le deuxième fleuve le plus long d’Afrique après le fleuve Nil, mais aussi la partition
mondiale de l’eau douce est inégale car il y a que 9 pays qui se partagent 60% des ressources de
cette eau douce de la planète dont la RDC aussi en fait partir.
III.1.4. Etude des tendances de consommation
L’étude des tendances de consommation d’eau à Kinshasa nous montre beaucoup des aspects
trop important qui résume quelque point clé. En parlant de l’étude des tendances elle nous
parle premièrement de l’accès de l’eau potable qui suppose qu’après les investigation nous
avons pu comprendre que des nombreux ménages dépendent de l’eau de forage qui n’est pas
traiter et qui peut être contaminée par des germes microbiologiques tel que le choléra et la
fièvre typhoïde mais aussi ca pends la capacité de production et le refoulement en compte qui
nous parle du besoin actuelle qui est élevé a 1 000 000 m3/J alors que la capacité de traitement
et de refoulement est à 675 000 m3/J, donc nous devons atteindre la capacité demandé pour
respecter le besoin de l’utilisation d’eau potable qui nous indique environ 20 à 50 litres d’eau
par jour pour un humain et pour des besoins fondamentaux d’hydratation et d’hygiène tout en
tenant compte des projets qui sont déjà en marche dans la même direction nous citons le projet
d’Ozone et de Lemba-Imbu.
En parlant de défis pour finir dans la solution, nous voyons le déficit de capacité, qui nous parle
de la capacité de production actuelle insuffisante pour répondre aux besoins, dont nous devons
finir les travaux en cours d’autres complexes de la regideso aussi avoir d’autres complexes de
production pour la bonne gérance de la population actuelle jusqu’à atteindre la population à
venir.

47
Ces efforts montrent que bien que des progrès aient été réalisés, il reste encore beaucoup à
faire pour garantir un approvisionnement en eau sûr et suffisant pour tous les habitants de
Kinshasa.
III.1.5. Enquêtes auprès des utilisateurs :
Après un moment d’enquête qu’on a procéder par des documents imprimer dans chaque
commune aussi de bouche a l’oreille, nous avons pu comprendre que l’attente de la population
et des entreprises vis-à-vis de la regideso sont :
Besoin de population
a) Accès constant a l’eau potable : une grande partie de la population de Kinshasa ne
dispose pas d’un accès régulier a l’eau potable. Beaucoup de ménages doivent se fournir
l’eau à partir de sources non sécurisées ce qui est aussi un cas relevé dans notre
problématique, qui a pour conséquences des maladies que nous avons énumérées mais
aussi cette force à laquelle ils fournissent chaque jour, de fois gravir les montagnes avec
des charges comme si la ville était rurale, c’est aussi une des causes qui fait reculé notre
ville, la capitale de notre pays sur le plan du développement.
b) Qualité de l’eau : les habitants s’inquiètent de la qualité de l’eau distribuée, car des
problèmes de contamination peuvent survenir. Il y a un dit-on qui dit « la santé n’a pas
des prix », sur base des principes que nous avons nous-même mais aussi en étant
conscient que nous devons aimer notre prochain, mais bien le servir, car pour que le
développement soit palpable l’homme doit être en bonne santé raison pour laquelle
nous devons mettre à sa disposition une eau potable.
c) Prix abordable : les couts de l’eau potable sont souvent élevés ce qui rend difficile l’accès
pour les familles à faible revenu. Nous devons cultiver un bon cœur pour n’est surfacturé
le prochain, bannir la corruption, aussi mettre en place une équipe des gens fiable,
honnête qui travaillerons pour la cause de la république mais aussi de ces citoyens.
Attentes des entreprises
a) Fiabilité de l’approvisionnement : Les entreprises ont besoin d’un approvisionnement en
eau fiable pour leur opération quotidienne. Il, y a un dit-on qui dit « Les bons comptes
font les bons amis. Afin de préserver l'amitié, chacun doit s'acquitter de ce qu'il doit à
l'autre. » il ne suffit pas juste de s’acquitter quand ça te chante, mais de le faire avec des
normes selon l’accord pour que chaque partie puisse être satisfait et en jouir autant que
possible.
b) Qualité de l’eau : Comme la population, la qualité de l’eau est cruciale pour les
entreprises, surtout celles du secteur de l’alimentation et l’hôtellerie car « le client est
roi » ça veut dire, bien prendre soin du client pour qu’il soit en bonne santé pour être
fidèle a ta marchandise mais aussi dans le marketing nous disons la meilleure des
publicités est un client satisfait.

48
c) Investissements dans l’infrastructure : les entreprises attendent des investissements
significatifs pour moderniser et étendre l’infrastructure d’eau potable cela est crucial
pour garantir un approvisionnement en eau fiable et de haute qualité, ils veulent voir
l’expansion du réseau de distribution pour couvrir des zones ou l’accès de l’eau est limité
car c’est une attente majeure aussi arriver à réduire les couts opérationnels de la
regideso, ce qui pourrait se traduire par des tarifs plus abordables pour les entreprises,
aussi innover dans des technologie de pointe pour la bonne gestion de l’eau dans un
sens de durabilité, ces investissements sont perçu comme essentiels pour améliorer la
compétitivité des entreprises et soutenir le développement économique de la région.
III.1.6. Evaluation de l’état actuel des infrastructures de distribution d’eau
Elle consiste à examiner et analyser l’état actuel des équipements et des systèmes en place pour
fournir un service, en distribuant l’eau potable dans des bonnes conditions dans la ville de
Kinshasa. Cela parle de vieillissement des infrastructures, car des nombreuses canalisation
datent de l’époque coloniale et sont en mauvais état, entrainant des fuites fréquentes et des
pertes d’eau importantes qui devait arriver dans les domiciles des clients pour leur servir et cela
est dû à cause mauvaise manière de maintenir les infrastructures en raison de contraintes
financières et des dettes importante qui engendre des pratiques inciviques qui nous amènent a
jeter de déchets dans des zones sensibles aussi, notre gérance qui n’a pas une suivi
permanente, parce que nous devons moderniser ses infrastructures, nous avons besoin
d’investissement nécessaire qui permettra à couvrir le cout de la maintenance. En effet, selon
les analyses techniques en reliant avec l’inspection physique et en allant vers les parties
prenantes, nous avons comme résultat les plaintes sur des infrastructures qui ne répondent plus
favorablement de fois ils ont des fuites d’eau sur les avenues qui durent mais aussi la
destruction de la route à cause des fuites des conduits de la regideso
III.1.7. Prévision de la demande future
La prévision de la demande future en eau potable en eau potable dans la ville de Kinshasa,
comme nous le savons que cela est un sujet crucial, étant donné la croissance rapide de la
population et les défis actuels de l’approvisionnement en eau, nous devons tenir compte de
quelques proceder pour parler de la prévision.
a) Croissance démographique : parce que la croissance démographique de la ville est
élevée, est aussi une de cause d’augmentation de la demande en eau car nous sommes
environ 17 000 000 hab. et selon le taux de croissance 4,39% pour les 15 ans qui vient
nous serons à 32 368 000 Hab.
b) Urbanisation et condition climatique : En parlant de l’urbanisation, nous devons en tenir
compte car ça entraine la ville a une augmentation exagérée de la population et a une
augmentation de la demande en eau potable, mais aussi les variations climatiques
peuvent aussi influencer la demande en eau surtout pendant la saison sèche, voilà que
nous devons un débit de captage largement supérieur a la demande de la population

49
présent et future. Ces efforts montrent, bien que des progrès aient été réalisés, il reste
encore beaucoup à faire pour garantir un approvisionnement en eau sur et suffisant
pour tous les habitants de Kinshasa.
III.1.8. Analyse des écarts
L’analyse des écarts de consommation d’eau à Kinshasa peut révéler plusieurs aspects
importants concernant l’efficacité et l’efficience de l’utilisation de l’eau dans la région pour
arriver à résoudre le défi relier à l’eau potable pour atteindre un écart positive. En parlant des
écarts, nous avons 3 types d’écarts, :
a) Ecarts positifs : c’est lorsque la consommation réelle est supérieure a la consommation
prévue ou attendue. Cela peut indiquer une surconsommation ou des fuites dans le
système.
b) Ecarts négatifs : Lorsque la consommation réelle est inférieure à la consommation
prévue. Cela peut être dû à une sous-utilisation ou à des améliorations dans l’efficacité
de l’utilisation de l’eau.
c) Ecarts nuls : Lorsque la consommation réelle correspond exactement à la consommation
prévue.
En parlant des écarts, nous avons quelque cause liée à celle-ci, nous parlons de :
a) Fuites et pertes : les fuites dans les conduites d’eau et les pertes dues à des installations
obsolètes peuvent entraîner des écarts positifs
b) Surconsommation : Une consommation excessive d’eau par les ménages ou les
industries peut également causer des écarts positifs.
c) Améliorations techniques : L’adoption de technologies et de pratiques plus efficaces
peut réduire la consommation d’eau et entrainer des écarts négatifs.
Nous n’avons pas que des causes mais aussi des solutions possibles pour arriver à des bonnes
fins
a) Réparation des fuites : mettre en place des programmes de détection et de réparation
des fuites pour réduire les pertes d’eau.
b) Education et sensibilisation : sensibiliser les consommateurs à l’importance de
l’économie de l’eau et promouvoir des pratiques de conservation.
c) Investissements dans les infrastructures : Nous devons moderniser les infrastructure
d’eau pour améliorer leur efficacité et réduire les pertes.
Nous devons comparer la capacité actuelle des usines de traitement de l’eau avec les prévisions
de demande pour identifier les écarts et les besoins en augmentant la capacité de production si
nécessaire.
La regideso actuellement a la capacité de produire 675 000 m3/J en ayant 6 usines de
production à sa portée, alors qu’en tenant compte de la prévision de la demande actuelle de la

50
population, nous sommes déjà une demande 1 000 000 m3/J, parce que nous avons la capacité
actuelle et nous avons aussi le besoin de la population actuelle. Nous devons déduire pour
trouver l’écart
675000 – 1000000 = - 325000 m3/J, partant de ce résultat nous comprenons notre écart est
négatif qui nous envoie à bien vouloir augmenter la capacité de production jusqu’à atteindre
d’abord l’écart nul mais aussi atteindre l’écart positif car notre étude est faite pour une durée
de 15 ans donc jusqu’à 2039.
En analysant ces écarts, les autorités et les organisations peuvent mieux comprendre les défis et
les opportunités pour améliorer la gestion de l’eau à Kinshasa.
III.1.9. Planification des ressource
Nous devons élaborer un plan pour mobiliser les ressources nécessaire (financières, humaines,
techniques) pour répondre à la demande mais aussi future.
Cette évaluation permet de s’assurer que les investissements et les Améliorations apportées à
l’usines de traitement de l’eau sont sont alignés avec les besoins réels de la population. Pour
renforcer la capacité des usines de traitements de l’eau à Kinshasa, pour atteindre un niveau
d’écart positif nous avons quelques étapes à remplir :
a) Evaluation des besoins locaux
Une évaluation précise des besoins en eau potable permet de planifier et de mettre en œuvre
des solutions efficaces pour répondre aux besoins de la population tout en assurant la durabilité
des ressources en eau. Nous allons analyser la demande en eau potable à Kinshasa pour
déterminer l’ampleur de l’augmentation nécessaire. Elle est aussi essentielle pour garantir un
approvisionnement adéquat et durable pour une communauté donnée. En collectant les
données nous avons eu les informations sur la population, sachant que notre population
actuelle est environs 17 millions, un nombre qui n’as pas permis aux usines actuelles de
répondre favorablement à la demande en eau potable de toute la ville car nous avons 6 usines
avec une capacité de production de 675 000 m3/J alors que le besoin est de 1 million m3/J, tout
en sachant aussi que nos infrastructure ne réponds plus favorablement parce que ça datte de
longtemps depuis l’époque de la colonisation. En analysant les données nous avons compris que
la quantité de production de la regideso est insuffisant par rapport au besoin de la population,
alors que nous avons des réserves d’eau largement suffisant pour palier au problème de
l’approvisionnement en eau potable. Ce qui nous amène a proposé les solutions durables, telles
que remplacez les conduites endommagé et date, finir les travaux des complexes de l’usine de
binza-ozone et de lemba-imbu pour arriver à atteindre le besoin en eau de la population
actuelle de la ville de Kinshasa mais aussi construire d’autres usines de traitement pour prévenir
les années à venir car un dit-on nous dit « un prévoyant n’a jamais souffert »

51
b) Audit des infrastructures existantes
Audit des infrastructures existantes est une démarche essentielle pour évaluer l’état et la
performance des infrastructures en place, afin de garantir leur sécurité, leur durabilité et leur
efficacité aussi identifier les opportunités d’amélioration. Apres quelques investigations nous
avons pu remarquer le vieillissement des infrastructures ce qui entraine des fuites fréquentes et
interruption d’eau de fois dans nos domiciles suite au vieillissement des canalisations ou de fois
la contamination des sources d’eau par des déchets organiques et industriels qui compromet la
santé de la population par manque de fonds disponible pour entretenir les infrastructure en
amont pour devancer la situation mais aussi l’accumulation des dettes qui aggrave la situation
qui nous empêche à faire évoluer l’entreprise pour des progrès évidents, parce que cela n’est
pas respecté en amont nous entrions des conséquences comme la coupure d’eau fréquente
dans les coins de la ville ou on trouve l’eau mais pas en permanence qui de fois la coupure se
prolonge et les obliges à recourir à des sources d’eau non sécurisé qui apporte les risques
sanitaires suite à la consommation d’eau non potable mais aussi la tarification d’eau qui ne
diminue pas mais mais qui augmente sans pour autant avoir utilisé cette eau.
En parlant de la sécurité nous voyons la sécurité des infrastructures et des personnes qui les
utilisent. Dans l’efficacité, nous identifions les inefficacités et nous proposons des solutions pour
améliorer la performance. La durabilité nous parle de prolonger la durée de vie des
infrastructures en mettant en place des programmes de maintenance préventive. Savoir aussi
saisir les opportunités pour l’amélioration de ses infrastructures pour le bon fonctionnement de
l’usine et pour faciliter le besoin de la population en résolvant le problème de la production
suffisante. En effet des investissements importants sont nécessaires pour moderniser les
infrastructures et augmenter la capacité de production, avoir une gestion transparente et
efficace est un atout et surtout un besoin pour assurer la viabilité de l’entreprise mais aussi le
sérieux de l’équipe dirigeante.
Ces défis montrent la nécessité d’une action concertée pour améliorer les infrastructures de la
regideso et garantir un approvisionnement en eau potable sûr et suffisant pour tous les
habitants de la ville de Kinshasa
c) Formation du personnel
La formation du personnel est essentielle pour garantir une gestion efficace et durable des
infrastructures et des sévices de la regideso. Etant qu’humain nous sommes appelé à améliorer
notre compétence technique en se formant pour la bonne utilisation des outils technique de la
production, nous devons avoir des compétences a la communication mais aussi au service à la
clientèle pour améliorer la clientèle pour améliorer la satisfaction des utilisateurs mais aussi
renforcer la capacité en gestion de projet, en ressources humaines et en finance pour garantir
l’amélioration de l’efficacité organisationnelle. La formation continue du personnel est donc un
investissement crucial pour améliorer la performance et la durabilité des services de la regideso
voilà pourquoi les personnels doivent passé par une formation mais aussi un stage pratique qui

52
lui donne l’opportunités de formation pratique sur terrain pour appliquer les compétences
apprises en situation réelle qui sera pour lui un moment agréable d’amélioration de
compétence, car les employés bien formés sont plus compétents et peuvent mieux gérer les
infrastructures et les services de l’eau avec moins des dégâts qui donnera accès à
l’augmentation de la production car ça permettra aux personnels d’améliorer l’efficacité et la
productivité tout en sachant que la satisfaction d’un client amènera trois (3) clients de plus car il
y a un service de qualité qui s’offre à eux
d) Gestion des ressources
La gestion des ressources, en particulier des ressources en eau, est cruciale pour garantir un
approvisionnement durable et équitable pour la population et les entreprises. Dans la gestion
des ressources nous devons distribuer l’eau de manière équitable entre différents utilisateurs
aussi dans chaque coin de la ville en fonction de leur priorités, prévoir l’évolution de la demande
en eau et adapter les infrastructure selon une planification à long terme comme la finalité de ce
travail, nous devons aussi tenir compte de la protection des ressources en eau et garantir leur
utilisation durable face à la population, car une gestion efficace des ressources en eau est
essentielle pour garantir un approvisionnement durable et équitable, répondre aux défis
environnemental sur l’écologie et protéger la santé publique
e) Planification et conception
La planification et la conception des infrastructures de gestion de l’eau sont des étapes
importantes pour garantir un approvisionnement durable, potable et efficace. Cette
modernisation tient compte des beaucoup d’aspects cité ci-haut qui nous ramène à la
détermination de besoin actuel et future, a l’indentification des ressources pour évaluer la
capacité des ressources en eau potable et qui atterrie à la planification qui nous parle de
l’élaboration des plans stratégique à court terme, voir même en long terme pour le
développement et l’entretien des infrastructures de gestion de l’eau.
La deuxième partie qui est la conception nous impose une durabilité dans la conception des
infrastructures qui ne nous amène pas à minimiser les détails à suivre et qui nous permet à
assurer la résistance des infrastructures aux chocs tels que les catastrophes naturelles, s’assure
de l’accessibilité en garantissant la potabilité de l’eau et que cela puisse être accessible à tout
lieu peut importe le coin ou il se trouve dans la ville de Kinshasa.
Une planification et une conception rigoureuses sont essentielles pour garantir un
approvisionnement en eau fiable, sûr et durable pour les populations de Kinshasa et d’autres
régions.
f) Mise en œuvre et suivi
La mise en œuvre et le suivi sont des étapes cruciales pour garantir le succès des projets de
gestion des ressources en eau et surveiller les performances pour s’assurer que les objectifs de
capacité et de qualité sont atteints. Car la transparence et la responsabilité dans la gestion des

53
ressources en doit être assuré rigoureusement avec efficacité qui permettra de détecter et de
résoudre rapidement les problèmes, tout en garantissant ainsi une utilisation optimale des
ressources en contrant a la durabilité des projets en assurant que les infrastructures et les
pratiques de gestion sont maintenue à long terme.
La mise en œuvre et le suivi rigoureux sont nécessaires pour garantique les projets de gestions
des ressources en eau atteignent leur objectif et répondent aux besoins de la population de
manière durable et efficace.
III.2. Approche de refoulement d’un débit suffisant pour palier au problème de l’eau dans la
ville de Kinshasa
L’approche du refoulement d’un débit suffisant pour palier au problème de l’eau dans la ville de
Kinshasa implique plusieurs stratégies pour garantir un approvisionnement en eau potable
bénéfique et durable. Quelques approches :

a) Renforcement des infrastructures existantes :


Cela nous amène à étendre les infrastructures de distribution d’eau existante pour augmenter la
capacité de production et de stockage tout en améliorant l’approvisionnement en eau potable
et aussi garantir une distribution fiable et efficace. Je propose le remplacement des conduites
d’eau vieillissantes pour réduire les fuites et améliorer la pression, nous devons aussi améliorer
des stations de traitement de la regideso en parlant précisément de deux (2) usines qu’ils
doivent achevé les travaux de construction d’autres modules pour atteindre le débit nécessaire
selon le cahier de charge des usines, nous citons l’usine de Lemba-Imbu, ils doivent finir d’autre
complexes qui aurons un débit de 130 000 m3/J pour atteindre le débit total de 165 000 m3/J et
l’usine de Binza-Ozone, ils doivent finir d’autres complexes qui reste d’un débit de 220 000 m3/J
pour atteindre le débit de refoulement de 330 000 m3/J pour atteindre une production de
1 000 000 m3/J, car le débit actuel est de 675 000 m3/J. nous devons aussi penser en amont pour
l’extension des réseaux, pour arriver à desservir les zones non couvertes et répondre a la
croissance démographique, aussi mettre l’accent sur la formation du personnel pour garantir un
entretien efficace des infrastructures.
Le renforcement des infrastructures existantes est essentiel pour assurer un approvisionnement
en eau potable fiable et durable, répondre aux défis climatiques et protéger la santé publique.
b) Développement de nouvelles usines de production d’eau potable :
Nous devons explorer et développer de nouvelles usines de production d’eau potable
supplémentaire pour bien gérer la population en tenant compte de sa croissance
démographique car c’est un besoin pour répondre au besoin future dans la production de l’eau
potable à Kinshasa. En tenant compte de nos données de la croissance démographique de 15
ans qui nous amène à une population de 32 368 000 Hab. et qui nous demande une capacité de

54
production de 1 618 OOO m3/J, à cause de cette demande cela nous demande une
augmentation de la production sur quoi nous proposons une construction de deux (2) Usines
ayant chacun une capacité de production de 330 000 m3/J, en utilisant les ressources en eau
surfacique, je cite la rivière de Nsele et le fleuve Congo,
c) Optimisation et la gestion de l’eau :
En tenant compte de l’avancement de la technologie nous devons mettre en œuvre des
technologies intelligentes pour surveiller et contrôler la distribution d’eau en temps réel,
réduire les pertes et améliorer l’efficacité. Ici nous parlons de quelques technologies avancées
pour une bonne production et gestion.
 Smart Meter (compteur intelligents) : Sont des dispositifs de mesure avancés qui
enregistrent et transmettent des données détaillées sur la consommation d’eau en
temps réel. Elle a quelques fonctionnalités, dont nous parlons de la mesure précise ; ils
fournissent des relevés de consommation d’eau plus précis que les compteurs
traditionnels. Transmission en temps réel ; Les données sont transmises en temps réel
aux opérateurs via des réseaux de communication, ce qui permet une surveillance
continue. Facturation automatique ; Facilite la facturation basée sur l’utilisation réelle,
éliminant les estimations et réduisant les erreurs. Elle regorge quelques avantages
attachés à sa fonctionnalité, Efficacité opérationnelle ; permet aux opérateurs de
surveiller et de gérer les réseaux de distribution d’eau plus efficacement. Conservation
de l’eau ; Encourage les utilisateurs à réduire leur consommation d’eau grâce à une
meilleure visibilité de leur usage quotidien. Réduction des pertes ; aide à identifier
rapidement et à réparer les fuites, réduisant ainsi les pertes d’eau. Service client
amélioré ; fournit des informations détaillées aux utilisateurs sur leur consommation, les
aidant à mieux gérer leur utilisation de l’eau. Nous devons installer des compteurs
intelligents pour fournir des donnée précises sur la consommation d’eau et permettre
une facturation basée sur l’utilisation réelle mais aussi elle représente une avancée
significative dans la gestion de l’eau, en offrant des bénéfices tant pour les
consommateurs que pour les opérateurs de réseau.
 SIG (Système d’information géographique) : Est un outil qui permet de collecter, gérer,
analyser et visualiser des données spatiales et géographiques. Elle a quelques
caractéristiques, Collecte de données ; les SIG collecte des données géographiques à
partir de diverses sources, telles que des satellites, des GPS, des relevés topographiques
et des bases de données publiques. Gestion des données ; ils organisent et stockent les
données spéciales de manière structurées, facilitant leur accès et leur manipulation.
Analyse spatiale ; les SIG permettent d’analyser les relations spatiales et les modèles
entre différentes couches de données fournissant des insights précieux. Visualisation ;
ils créent des cartes des graphiques et des visualisations interactives pour représenter
les données géographiques de manière claire et compréhensible. Nous pouvons utiliser
SIG dans Urbanisme et aménagement du territoire ; le GIS aident les urbanistes à

55
concevoir des plans d’aménagement urbain en tenant compte des contraintes
géographiques et des besoins de la population. Gestion des ressources naturelles ; ils
permettent de surveiller et de gérer les ressources naturelles, telles que l’eau, les forêts
et les sols, pour une utilisation durable. Gestion des infrastructures ; SIG sont utilisés
pour gérer les infrastructures de transport, d’eau et d’énergie, en optimisant leur
entretient et leur développement. Analyse des risques ; ils aident à évaluer les risques
naturels, tels que les inondations, les tremblements de terre et les éruptions
volcaniques, et a la planification des mesures d’atténuation. Recherche scientifique ; les
chercheurs utilisent les SIG pour étudier les phénomènes environnementaux et
climatiques, en analysant les données spatiales et temporelles. Nous devons utiliser des
outils SIG pour cartographier les réseaux de distribution et identifier les zones à risque
de fuite ou de contamination, SIG sont des outils puissants qui transforment les données
géographiques en informations exploitables, facilitant ainsi la prise de décisions éclairées
dans divers domaines.
 Systèmes de gestion SCADA (Supervisory Control AND Data Acquisition) : est un système
de gestion informatique utilisé pour superviser et contrôler des infrastructures et des
processus industriels, elle a quelques fonctionnalités principales, Surveillance en temps
réel, le SCADA permet de surveiller les opérations et les infrastructures en temps réel,
collectant des données à partir de divers capteurs et appareils sur le terrain. Contrôle à
distance ; les opérateurs peuvent contrôler et ajuster les équipements et les processus a
distances, en utilisant des interfaces utilisateur conviviales. Collecte et stockage des
données ; le SCADA enregistre et stocke les données opérationnelles pour une analyse
ultérieure, permettant d’identifier les tendances et les anomalies. Alarmes et
notification ; il génère des alertes et des notifications en cas de problème ou de
dysfonctionnements, permettant une intervention rapide. Rapports et visualisation ; le
SCADA offre des outils de visualisation et de génération de rapports pour présenter les
données de manière claire et compréhensible. Les utilisations courantes du SCADA,
Gestion des infrastructures d’eau ; surveillance et contrôle des réseaux de distribution
d’eau, des stations de pompages et stations de traitement pour garantir un
approvisionnement en eau fiable. Energie et électricité ; gestion des centrales
électriques, des réseaux de distribution et des sous-stations pour assurer une fourniture
d’énergie continue et efficace. Industrie manufacturière ; supervision des processus de
production et des équipements dans les usines pour optimiser l’efficacité et réduire les
temps d’arrêt. Transport et logistique ; contrôle des systèmes de transport, tels que les
chemins de fer et les réseaux routiers, pour améliorer la sécurité et la fluidité du trafic.
Quelques avantages du SCADA ; Efficacité opérationnelle ; amélioration de l’efficacité
des opération grâce a une surveillance et un contrôle centralisés. Réduction des coûts ;
Diminution des coûts de maintenance et d’exploitation grâce à la détection précoce des
problèmes et à une gestion directe. Fiabilité et sécurité ; amélioration de la fiabilité et
de la sécurité des infrastructures et des processus grâce a une surveillance continue et a
des alarmes en temps réel. Prise de décision ; facilite la prise de décision éclairées en

56
fournissant des données précises et des rapports détaillés. Nous devons mettre en
œuvre des systèmes SCADA (Supervisory Control AND Data Acquisition) pour surveiller
et contrôler les opérations à distance et aussi pour une gestion centralisée et efficace
des infrastructures et des processus industriels.
Ces technologies avancées ont pour avantage :
Efficacité Accrue : Réduction des pertes d’eau et des coûts d’exploitation.
Durabilité : Utilisation optimale des ressources en eau et réduction de l’impact
environnemental.
Résilience : Meilleure préparation aux crises et aux variations climatiques.
L’optimisation et la gestion efficace de l’eau sont essentielles pour garantir un
approvisionnement fiable et durable pour la population.
d) Sensibilisation et éducation :
La sensibilisation et l'éducation jouent un rôle important dans la gestion des ressources en eau
et la promotion de pratiques durables, nous devons Informer la population sur les pratiques de
conservation de l’eau et encourager l’utilisation responsable de cette ressource précieuse.
Stratégies de sensibilisation
 Campagnes de communication : Utiliser les médias traditionnels (radio, télévision,
journaux) et les réseaux sociaux pour diffuser des messages sur l'importance de la
conservation de l'eau et les pratiques responsables.
 Événements communautaires : Organiser des ateliers, des séminaires et des journées de
sensibilisation pour informer la population sur les enjeux liés à l'eau et les encourager à
adopter des comportements durables.
 Partenariats avec les écoles : Collaborer avec les établissements scolaires pour intégrer
des programmes éducatifs sur la gestion de l'eau dans les curricula et sensibiliser les
élèves dès leur plus jeune âge.
Initiatives éducatives
 Programmes scolaires : Développer des programmes éducatifs pour les écoles primaires
et secondaires, mettant l'accent sur l'importance de l'eau, les cycles de l'eau, et les
moyens de la préserver.
 Matériel pédagogique : Créer des supports éducatifs tels que des brochures, des
affiches, des vidéos et des modules en ligne pour informer le public sur la gestion de
l'eau.
 Visites et démonstrations : Organiser des visites guidées des installations de traitement
de l'eau et des démonstrations pratiques pour montrer les processus de purification de
l'eau et les technologies utilisées.
Implication de la communauté

57
 Groupes de discussion : Mettre en place des groupes de discussion locaux pour
encourager les échanges d'idées et les initiatives communautaires en matière de gestion
de l'eau.
 Volontariat : Encourager les citoyens à participer à des activités de volontariat, telles que
le nettoyage des rivières et des campagnes de plantation d'arbres pour protéger les
bassins versants.
 Concours et récompenses : Organiser des concours pour récompenser les initiatives
innovantes et les pratiques exemplaires de gestion de l'eau au sein de la communauté.
Utilisation des technologies
 Applications mobiles : Développer des applications mobiles pour sensibiliser les
utilisateurs à leur consommation d'eau, fournir des conseils sur la conservation et
signaler les fuites.
 Plateformes en ligne : Créer des sites web et des plateformes interactives pour informer
le public, partager des ressources éducatives et promouvoir les initiatives locales.

Avantages
 Changement de comportement : Encourager des comportements responsables et
durables en matière de gestion de l'eau.
 Engagement communautaire : Impliquer activement la communauté dans la protection
et la conservation des ressources en eau.
 Prévention des crises : Réduire les risques de pénurie d'eau et d'autres crises liées à l'eau
grâce à une meilleure gestion et à une utilisation plus efficace des ressources.
La sensibilisation et l'éducation sont des outils puissants pour promouvoir la conservation de
l'eau et garantir un avenir durable pour les générations futures. Ces approches combinées
peuvent contribuer à résoudre les problèmes d’approvisionnement en eau à Kinshasa et à
garantir un service d’eau plus fiable et durable pour ses habitants
e) Partenariats et financement :
Les partenariats et le financement sont essentiels pour garantir le succès et la durabilité des
projets de gestion des ressources en eau, établir des partenariats avec des organisations
internationales, des bailleurs de fonds et des investisseurs privés pour mobiliser les ressources
nécessaires. Voici quelques stratégies pour établir des partenariats efficaces et sécuriser des
financements :
Stratégies de partenariats
 Partenariats publics-privés (PPP) : Collaborer avec des entreprises privées pour mobiliser
des ressources financières et techniques, partager les risques et bénéficier de l'expertise
du secteur privé.

58
 Coopération internationale : Établir des partenariats avec des organisations
internationales, des agences de développement et des gouvernements étrangers pour
obtenir un soutien technique et financier.
 Partenariats communautaires : Impliquer les communautés locales dans la planification
et la mise en œuvre des projets pour garantir leur acceptation et leur succès à long
terme.
 Universités et centres de recherche : Collaborer avec des institutions académiques et des
centres de recherche pour bénéficier des dernières innovations et des meilleures
pratiques en matière de gestion de l'eau.
Sources de financement
 Subventions gouvernementales : Obtenir des subventions et des aides financières de la
part des gouvernements locaux, régionaux et nationaux pour soutenir les projets de
gestion de l'eau.
 Prêts et crédits : Accéder à des prêts concessionnels et à des crédits auprès d'institutions
financières internationales, telles que la Banque mondiale, la Banque africaine de
développement et le Fonds monétaire international.
 Investissements privés : Attirer des investisseurs privés intéressés par les projets
d'infrastructure en eau en mettant en avant les avantages économiques et sociaux.
 Financement participatif (crowdfunding) : Utiliser des plateformes de financement
participatif pour mobiliser des fonds auprès du grand public et des communautés
locales.
Avantages des partenariats et du financement
 Mobilisation des ressources : Accéder à des ressources financières, techniques et
humaines nécessaires pour la réalisation des projets.
 Réduction des risques : Partager les risques entre les partenaires et bénéficier de
l'expertise et des compétences complémentaires.
 Innovation : Encourager l'innovation en intégrant les meilleures pratiques et les
technologies avancées.
 Durabilité : Garantir la viabilité à long terme des projets grâce à un financement adéquat
et à une gestion efficace.
Les partenariats et le financement sont des éléments clés pour assurer le succès des initiatives
de gestion des ressources en eau et répondre aux besoins croissants de la population.
En parlant de l’approche pour la production d’un débit suffisant, nous avons voulu renforcer les
complexes de la regideso mais aussi pour l’approvisionnement future construire deux (2) usines
de plus pour augmenter le débit afin d’atteindre le débit nécessaire pour l’approvisionnement
future, car le moyen surfacique nous a paru valable et raisonnable par rapport au moyen
souterraine, parce que les multiples avantages nous montre comment le moyen souterrain a
beaucoup plus de potabilité dans l’eau, le moyen facile d’approvisionnement, faible coût pour le

59
traitement, ca disponibilité, seulement dans notre cas le besoin est colossale en plus de cela
nous avons un réserve immense en eau douce, qui est pour nous un avantage mais aussi un
moyen efficace pour la production en eau potable
Avoir un grand nombre de forages pour exploiter l'eau souterraine peut avoir plusieurs
inconvénients et impacts négatifs sur la ressource. Voici quelques-uns des principaux défis :

Inconvénients et impacts négatifs

1. Surexploitation des aquifères : Le pompage excessif de l'eau souterraine peut entraîner une
surexploitation des aquifères, réduisant leur capacité de recharge naturelle. Cela peut entraîner
une baisse des niveaux d'eau souterraine et épuiser la ressource à long terme.
2. Affaissement des sols : L'extraction excessive d'eau souterraine peut provoquer un
affaissement des sols (subsidence), ce qui peut endommager les infrastructures, les bâtiments
et les routes.
3. Intrusion d'eau salée : Dans les zones côtières, la surexploitation des aquifères peut entraîner
l'intrusion d'eau salée, rendant l'eau souterraine impropre à la consommation et à l'irrigation.
4. Réduction des débits des cours d'eau : L'eau souterraine alimente souvent les rivières et les
cours d'eau. La surexploitation des aquifères peut réduire les débits des cours d'eau, affectant
les écosystèmes aquatiques et les utilisateurs en aval.
5. Qualité de l'eau : Le pompage excessif peut entraîner une baisse de la qualité de l'eau
souterraine en remobilisant les contaminants présents dans les sols et les roches, tels que les
métaux lourds ou les nitrates.
Utiliser l'eau de surface pour l'alimentation en eau potable présente plusieurs avantages,
surtout lorsqu'il s'agit de fournir de grands volumes d'eau. Voici quelques-uns des principaux
bénéfices :

Avantages de l'utilisation de l'eau de surface

1. Disponibilité abondante : Les sources d'eau de surface, telles que les rivières, les lacs et les
réservoirs, offrent souvent une abondance d'eau, ce qui permet de répondre aux besoins d'une
grande population.
2. Facilité d'accès : L'eau de surface est généralement plus facile à capter et à pomper que l'eau
souterraine, ce qui peut réduire les coûts et le temps nécessaires pour mettre en place les
infrastructures de captage.
3. Réduction des coûts de forage : Contrairement aux forages souterrains, qui peuvent être
coûteux et nécessiter des équipements spécialisés, les infrastructures de captage de l'eau de
surface sont souvent moins coûteuses à construire et à entretenir.
4. Recharge naturelle rapide : Les sources d'eau de surface, alimentées par les précipitations et
les ruissellements, se rechargent généralement plus rapidement que les aquifères souterrains,

60
assurant une disponibilité continue de l'eau.
5. Possibilité de traitement en masse : Les installations de traitement de l'eau de surface
peuvent être conçues pour traiter de grandes quantités d'eau à la fois, répondant ainsi aux
besoins de grandes populations.

Exemples d'infrastructures de captage et de traitement

1. arrage-réservoirs : La construction de barrages permet de créer des réservoirs pour stocker


de grandes quantités d'eau de surface, qui peuvent être utilisées pour l'approvisionnement en
eau potable.
2. Stations de traitement : Les stations de traitement de l'eau de surface sont équipées de
technologies avancées pour éliminer les contaminants et rendre l'eau potable.
3. Systèmes de pompage et de distribution : Les réseaux de pompage et de distribution
permettent de transporter l'eau traitée depuis les sources de surface jusqu'aux consommateurs.

Avantages pour les grandes populations

- Approvisionnement fiable : L'utilisation de l'eau de surface permet de garantir un


approvisionnement fiable en eau potable, même pour les grandes villes et les régions
densément peuplées.
- Flexibilité : Les systèmes de captage et de traitement de l'eau de surface peuvent être adaptés
pour répondre aux variations saisonnières et aux besoins changeants de la population.
- Réduction des risques de pénurie : En diversifiant les sources d'approvisionnement
(combinaison de l'eau de surface et de l'eau souterraine), il est possible de réduire les risques de
pénurie d'eau.

L'utilisation de l'eau de surface pour l'alimentation en eau potable présente donc de nombreux
avantages, notamment en termes de disponibilité, de coût et de capacité de traitement, ce qui
en fait une option viable pour répondre aux besoins en eau de grandes populations.

61
Chap. IV.

Pendnant que la production actuelle est de 675 000 m3/J et le besoin est de 1 000 000 m3/J, nous
procederons a une proposition de bien vouloir finir les ouvrages de traitements de binza-ozone et lemba-
imbu qui en finissant les complexes ils auront atteint un debit de 1 000 000 m3/J, alors pour atteindre le
debit de 15 ans, nous aurons besoin d’ajouter un debit de 618 000m3/J, nous proposons un ajout de deux
(2) usines de 330 000 m3/J, pour palier a ce probleme future dans la ville de kinshasa.

LES ETAPES DE TRAITEMENT DE L’EAU

Le traitement de l'eau potable implique plusieurs étapes cruciales pour s'assurer que l'eau est propre et
sûre à consommer. Voici les principales étapes du processus de traitement de l'eau :

1. Captage de l'eau brute :


- L'eau est prélevée d'une source, comme une rivière, un lac, ou un réservoir. Dans le cas de Kinshasa, il
s'agit principalement du fleuve Congo.

Le captage de l'eau brute est la première étape essentielle du processus de traitement de l'eau potable.
Voici les principales méthodes utilisées pour le captage de l'eau brute :

Captage de Surface :
- L'eau est prélevée directement des sources de surface comme les rivières, les lacs ou les réservoirs.
Des équipements tels que des pompes et des structures de prise d'eau sont installés pour recueillir l'eau.
- Cette méthode est couramment utilisée dans les régions où des sources d'eau de surface sont
disponibles et facilement accessibles.

Barrages et Réservoirs :
- Des barrages sont construits sur les cours d'eau pour créer des réservoirs artificiels qui stockent de
grandes quantités d'eau. Cette eau peut ensuite être captée pour le traitement.
- Les réservoirs permettent de réguler le débit d'eau et de s'assurer qu'il y a une réserve suffisante en
période de sécheresse.

Prises Directes :
- Les prises directes sont des structures installées directement dans les cours d'eau pour capter l'eau.
Elles sont souvent équipées de grilles ou de tamis pour empêcher l'entrée de gros débris.
- Ces structures doivent être conçues pour minimiser l'impact sur l'écosystème aquatique et maintenir
un débit constant.

62
Étapes du Captage de l'Eau Brute

Localisation du Site de Captage :

La localisation du site de captage de l'eau brute est une étape importante pour assurer une qualité et
une quantité d'eau adéquates pour le traitement.

Facteurs à Considérer

Qualité de l'Eau :
- Pureté : Choisissez une source où l'eau est naturellement pure ou nécessite moins de traitement.
Évitez les zones polluées par des activités industrielles, agricoles ou urbaines.
- Contaminants : La présence de contaminants chimiques, biologiques ou physiques doit être minimale.
Des tests réguliers de la qualité de l'eau sont essentiels.

Débit et Quantité :
- Débit Suffisant : Assurez-vous que la source d'eau a un débit suffisant pour répondre aux besoins
actuels et futurs. Les fluctuations saisonnières du débit doivent également être prises en compte.
- Capacité de Stockage : Si nécessaire, prévoyez des installations pour le stockage de l'eau afin de gérer
les périodes de faible débit.

Accessibilité et Infrastructure :
- Proximité : Le site de captage doit être suffisamment proche de l'usine de traitement pour minimiser
les coûts et les pertes de transport.
- Accès : Assurez-vous que le site est accessible pour l'entretien et les opérations régulières.
L'infrastructure routière et les conditions d'accès doivent être adéquates.

Impact Environnemental :
- Écologie : Évaluez l'impact potentiel sur l'écosystème environnant. Les sites de captage doivent être
choisis de manière à minimiser les perturbations environnementales.
- Réglementations : Respectez toutes les réglementations environnementales et les lois locales
concernant le prélèvement d'eau.

Sécurité et Propriété :
- Sécurité : Le site doit être sécurisé pour éviter les intrusions et les actes de sabotage. Des mesures de
sécurité adéquates doivent être mises en place.
- Propriété Foncière : Assurez-vous que les droits de propriété et les permissions nécessaires pour
utiliser le terrain sont obtenus.

Étapes de Localisation

Études Préliminaires :
- Effectuez des études hydrologiques et géologiques pour évaluer les sources potentielles d'eau.
- Analysez les données historiques de la qualité et du débit de l'eau.

63
Sélection du Site :
- Comparez les sites potentiels en fonction des critères mentionnés ci-dessus.
- Sélectionnez le site qui offre le meilleur équilibre entre qualité, quantité, et faisabilité.

Planification et Conception :
- Concevez l'infrastructure de captage, y compris les prises d'eau, les pompes et les conduites.
- Planifiez des mesures de protection environnementale et de sécurité.

Exemple de Localisation à Kinshasa

Pour un projet à Kinshasa, un site de captage près du fleuve Congo en amont de la ville pourrait être
idéal en raison de la qualité et de la quantité d'eau disponibles. De plus, un site proche de la confluence
avec la rivière Nsele à Kimpoko pourrait offrir une bonne source d'eau tout en étant accessible.

Construction de l'Infrastructure de Captage :

La construction de l'infrastructure de captage de l'eau brute est une étape clé pour assurer un
approvisionnement constant et fiable en eau pour le traitement. Voici les étapes principales à suivre
pour la construction de cette infrastructure :

Étapes de Construction de l'Infrastructure de Captage

Étude Préliminaire et Conception :


- Effectuer des études hydrologiques et géologiques pour évaluer la source d'eau et déterminer les
meilleures techniques de captage.
- Concevoir les structures nécessaires, y compris les prises d'eau, les pompes, les conduites et les
bassins de stockage.

Obtention des Autorisations :


- Obtenir les autorisations nécessaires auprès des autorités locales et respecter les réglementations
environnementales.
- Assurer la coordination avec les parties prenantes locales, y compris les propriétaires fonciers et les
communautés environnantes.

Installation des Structures de Prise d'Eau :


- Construire des prises d'eau sécurisées pour capter l'eau brute. Cela peut inclure des grilles ou des
tamis pour empêcher l'entrée de gros débris.
- Installer des pompes pour transporter l'eau brute depuis la source vers l'usine de traitement. Les
pompes doivent être dimensionnées en fonction du débit requis et de la distance de transport.

Construction des Conduites et Réservoirs :

64
- Poser des conduites de transport pour acheminer l'eau brute de la source à l'usine de traitement. Les
matériaux des conduites doivent être durables et adaptés aux conditions locales.
- Construire des réservoirs de stockage pour réguler l'approvisionnement en eau brute. Ces réservoirs
peuvent également servir à la sédimentation initiale des particules solides.

Systèmes de Surveillance et de Contrôle :


- Installer des systèmes de surveillance pour suivre la qualité et le débit de l'eau captée. Cela inclut des
capteurs pour mesurer les niveaux de contaminants et des dispositifs de contrôle pour réguler les
pompes.
- Mettre en place des mécanismes d'alerte pour détecter toute anomalie ou contamination dans l'eau
brute.

Tests et Mise en Service :


- Effectuer des tests rigoureux de l'infrastructure de captage avant sa mise en service. Cela inclut des
essais de pression des conduites, des tests de performance des pompes, et des analyses de la qualité de
l'eau.
- Une fois les tests réussis, procéder à la mise en service de l'infrastructure et commencer le captage
régulier de l'eau brute.

Maintenance et Entretien :
- Établir un programme régulier de maintenance pour garantir le bon fonctionnement de
l'infrastructure de captage. Cela inclut le nettoyage des grilles, l'inspection des pompes et la vérification
des conduites.
- Former le personnel sur les procédures d'exploitation et de maintenance pour assurer une gestion
efficace de l'infrastructure.

Exemples Pratiques

Pour un projet à Kinshasa, une prise d'eau sur le fleuve Congo en amont de la ville pourrait être
envisagée. Des pompes puissantes et des conduites résistantes à la corrosion seraient nécessaires pour
acheminer l'eau sur de longues distances. Des réservoirs de stockage stratégiquement situés
permettraient de réguler l'approvisionnement en eau brute en fonction des besoins de l'usine de
traitement.

3. Surveillance et Entretien :

La surveillance et l'entretien de l'infrastructure de captage de l'eau brute sont essentiels pour garantir un
fonctionnement efficace et une qualité d'eau constante. Voici les principales étapes et considérations
pour la surveillance et l'entretien :

Surveillance

1. Surveillance de la Qualité de l'Eau :


- Tests Réguliers : Effectuer des analyses régulières de la qualité de l'eau pour détecter la présence de

65
contaminants chimiques, biologiques et physiques.
- Capteurs de Qualité : Installer des capteurs pour mesurer en temps réel des paramètres comme le pH,
la turbidité, la conductivité et la température de l'eau.
- Échantillonnage : Prendre des échantillons d'eau à des points stratégiques pour des analyses
détaillées en laboratoire.

2. Surveillance du Débit et de la Pression :


- Débitmètres : Utiliser des débitmètres pour surveiller le débit d'eau captée et détecter toute variation
anormale.
- Manomètres : Installer des manomètres pour surveiller la pression dans les conduites et détecter les
fuites ou les blocages.

3. Surveillance des Pompes et Équipements :


- Systèmes de Surveillance : Utiliser des systèmes de surveillance pour contrôler la performance des
pompes et des équipements. Cela inclut le suivi des vibrations, des températures et des courants
électriques.
- Alarmes et Alertes : Mettre en place des systèmes d'alarme et d'alerte pour signaler toute anomalie
ou panne.

### Entretien

1. Entretien Préventif :
- Plan de Maintenance : Établir un calendrier de maintenance préventive pour inspecter et entretenir
régulièrement les équipements.
- Nettoyage des Grilles et Tamis : Nettoyer régulièrement les grilles et tamis pour éviter les obstructions
et garantir un débit constant.
- Lubrification et Ajustement : Lubrifier les pièces mobiles des pompes et ajuster les composants pour
assurer un fonctionnement optimal.

2. Entretien Correctif :
- Réparation des Fuites : Identifier et réparer rapidement les fuites dans les conduites et les réservoirs.
- Remplacement des Composants : Remplacer les pièces usées ou défectueuses pour éviter les pannes
majeures.
- Interventions d'Urgence : Disposer d'équipes d'intervention prêtes à réagir en cas de panne ou
d'anomalie.

3. Formation du Personnel :
- Formation Continue : Former régulièrement le personnel sur les procédures de surveillance et
d'entretien, ainsi que sur les nouvelles technologies.
- Manuels et Protocoles : Fournir des manuels détaillés et des protocoles de maintenance pour guider
le personnel dans leurs tâches quotidiennes.

Documentation et Reporting

66
- Registres de Maintenance : Tenir des registres détaillés de toutes les activités de maintenance et de
surveillance pour assurer un suivi rigoureux.
- Rapports de Qualité : Préparer des rapports réguliers sur la qualité de l'eau et les performances des
équipements pour les autorités de régulation et les parties prenantes.

Exemple Pratique

Pour un projet à Kinshasa, la surveillance et l'entretien de l'infrastructure de captage sur le fleuve Congo
pourraient inclure l'installation de capteurs de qualité de l'eau à différents points du réseau de captage,
des inspections régulières des pompes installées en amont, et la mise en place d'équipes de
maintenance dédiées pour les interventions d'urgence.

2. Tamisage :
Tamisage

Le tamisage est l'une des premières étapes dans le processus de traitement de l'eau brute. Il consiste à
éliminer les gros débris et les particules solides présentes dans l'eau captée. Voici comment le tamisage
est généralement effectué :

Étapes du Tamisage

1. Grilles de Prise d'Eau :


- Grilles à Barres : Les grilles à barres sont installées à l'entrée des structures de prise d'eau pour
empêcher les gros objets comme les branches, les feuilles et les déchets de pénétrer dans le système de
captage.
- Grilles à Mailles Fines : Ces grilles ont des ouvertures plus petites pour capturer les particules plus
fines et les débris. Elles sont souvent utilisées après les grilles à barres pour un tamisage plus précis.

2. Tamis Rotatifs :
- Tamis Rotatifs : Ces tamis sont des cylindres rotatifs qui filtrent l'eau en mouvement. L'eau brute
passe à travers les parois du cylindre, laissant les débris à l'extérieur. Les tamis rotatifs sont efficaces
pour éliminer les particules solides et les débris organiques.
- Nettoyage Automatique : Les tamis rotatifs sont souvent équipés de systèmes de nettoyage
automatique pour éliminer les débris accumulés et maintenir l'efficacité du tamisage.

3. Micro-tamisage :
- Micro-tamis : Utilisés pour éliminer les particules très fines, les micro-tamis ont des mailles
extrêmement petites. Ils sont souvent utilisés après les étapes initiales de tamisage pour garantir une
filtration plus fine.
- Applications Spécifiques : Le micro-tamisage est particulièrement utile dans les systèmes de
traitement de l'eau où une filtration très fine est nécessaire, comme dans les installations de traitement
de l'eau potable.

67
Importance du Tamisage

- Prévention des Dommages : Le tamisage protège les équipements en aval, comme les pompes et les
filtres, des dommages causés par les gros débris et les particules solides.
- Efficacité du Traitement : En éliminant les gros contaminants dès le début du processus, le tamisage
améliore l'efficacité des étapes de traitement suivantes, comme la coagulation, la floculation, et la
filtration.
- Qualité de l'Eau : Le tamisage contribue à améliorer la qualité de l'eau brute en réduisant la charge de
matières en suspension et en préparant l'eau pour les étapes de traitement ultérieures.

Le tamisage est donc une étape cruciale pour assurer un traitement efficace et une qualité d'eau
optimale.

3. Coagulation et Floculation :

La coagulation et la floculation sont des étapes clés dans le traitement de l'eau potable, permettant
d'éliminer les particules fines et les impuretés en suspension. Voici un aperçu de ces processus :

Coagulation

1. Introduction des Coagulants :


- Coagulants : Des produits chimiques, tels que le sulfate d'aluminium (alun), le chlorure ferrique ou le
sulfate ferreux, sont ajoutés à l'eau brute. Ces coagulants neutralisent les charges électriques des
particules en suspension.
- Mélange Rapide : L'eau est ensuite agitée rapidement pour disperser uniformément le coagulant. Ce
processus permet aux particules fines de se rassembler et de former des agrégats plus gros appelés flocs.

2. Formation des Flocs :


- Neutralisation des Charges : Les coagulants neutralisent les charges négatives des particules
colloïdales, les rendant ainsi capables de se coller les unes aux autres.
- Formation Initiale des Flocs : Les particules en suspension commencent à se regrouper pour former
des petits flocs. Ce processus se produit en quelques secondes à quelques minutes.

Floculation

1. Mélange Lent :
- Agitation Douce : L'eau contenant les petits flocs est agitée doucement pour permettre aux flocs de
croître en taille sans se briser. Ce processus est réalisé dans des bassins de floculation.
- Adjonction de Polymères : Parfois, des polymères floculants sont ajoutés pour renforcer et agrandir
les flocs. Ces polymères agissent comme des ponts reliant les petites particules.

2. Croissance des Flocs :


- Augmentation de la Taille : Les petits flocs se combinent pour former des flocs plus gros et plus
lourds, qui peuvent être facilement séparés de l'eau.

68
- Formation de Flocs Denses : Les flocs deviennent suffisamment denses pour se déposer rapidement
lors de l'étape suivante de décantation.

Importance de la Coagulation et de la Floculation

- Élimination des Impuretés : Ces processus permettent d'éliminer efficacement les particules fines, les
colloïdes, et certains contaminants dissous, améliorant ainsi la clarté et la qualité de l'eau.
- Préparation à la Filtration : En formant des flocs plus gros et plus denses, la coagulation et la floculation
facilitent l'élimination des impuretés lors de l'étape de décantation et améliorent l'efficacité de la
filtration.
- Réduction des Pathogènes : En éliminant les particules en suspension, ces processus contribuent
également à réduire la charge microbienne, aidant ainsi à désinfecter l'eau.

La coagulation et la floculation sont essentielles pour garantir que l'eau brute est transformée en eau
potable de haute qualité, prête à être filtrée, désinfectée et distribuée aux consommateurs.

4. Décantation (Sedimentation) :

Décantation (Sédimentation)

La décantation, ou sédimentation, est une étape cruciale dans le processus de traitement de l'eau
potable. Elle permet de séparer les flocs formés lors de la coagulation et de la floculation de l'eau
clarifiée. Voici comment cela fonctionne :

Étapes de la Décantation

1. Entrée de l'Eau Floculée :


- L'eau floculée est introduite dans un bassin de décantation. Les flocs formés lors de la coagulation et
de la floculation commencent à se déposer au fond du bassin sous l'effet de la gravité.

2. Sédimentation :
- Dépôt des Flocs : Les flocs plus lourds se déposent lentement au fond du bassin, formant une couche
de boue. L'eau clarifiée reste en surface.
- Temps de Séjour : L'eau doit rester dans le bassin de décantation pendant une durée suffisante pour
permettre aux flocs de se déposer. Ce temps de séjour est généralement de plusieurs heures.

3. Évacuation de l'Eau Clarifiée :


- Collecte en Surface : L'eau clarifiée est collectée à la surface du bassin par des canaux de
débordement ou des systèmes de collecte. Cette eau est ensuite dirigée vers les étapes suivantes de
traitement, comme la filtration.
- Retrait de la Boue : La boue sédimentée au fond du bassin est périodiquement évacuée et traitée
séparément. Cela peut impliquer l'utilisation de racleurs ou de pompes pour enlever la boue.

Types de Bassins de Décantation

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1. Bassins de Décantation Horizontaux :
- Ces bassins sont conçus pour que l'eau s'écoule horizontalement à travers le bassin. Les flocs se
déposent au fond tandis que l'eau clarifiée s'écoule vers la sortie.

2. Bassins de Décantation Verticaux :


- Dans ces bassins, l'eau s'écoule verticalement vers le bas. Les flocs se déposent au fond et l'eau
clarifiée est recueillie en surface.

3. Décanteurs à Haut Rendement :


- Ces systèmes utilisent des plaques inclinées ou des lamelles pour augmenter la surface de
sédimentation et améliorer l'efficacité de la décantation. Ils permettent une séparation plus rapide des
flocs et une utilisation plus efficace de l'espace.

Importance de la Décantation

- Amélioration de la Clarté de l'Eau : La décantation élimine une grande partie des particules en
suspension, améliorant ainsi la clarté de l'eau et réduisant la charge sur les filtres en aval.
- Réduction de la Charge de Matières en Suspension : En éliminant les flocs, la décantation réduit la
charge de matières en suspension et améliore l'efficacité des étapes de traitement suivantes.
- Préparation à la Filtration : L'eau clarifiée issue de la décantation est prête pour la filtration, où les
particules fines restantes sont éliminées.

La décantation est donc une étape essentielle pour garantir que l'eau brute est transformée en eau
potable de haute qualité.

5. Filtration :

Filtration

La filtration est une étape essentielle dans le processus de traitement de l'eau potable. Elle permet
d'éliminer les particules fines, les microorganismes et les impuretés résiduelles qui n'ont pas été retirés
lors des étapes précédentes, telles que la coagulation, la floculation et la décantation. Voici comment la
filtration est généralement effectuée :
Types de Filtration

1. Filtration à Sable :
- Filtres à Sable Lents : L'eau s'écoule lentement à travers une couche épaisse de sable fin. Ce processus
permet de retenir les particules fines et certains microorganismes. Les filtres à sable lents nécessitent
moins d'entretien mais prennent plus de temps.
- Filtres à Sable Rapides : L'eau s'écoule rapidement à travers une couche de sable grossier. Ce type de
filtration est plus rapide mais nécessite un entretien plus fréquent, comme le lavage à contre-courant
pour nettoyer le sable.

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2. Filtration à Charbon Actif :
- Charbon Actif Granulaire : Utilisé pour éliminer les composés organiques, les goûts et les odeurs
désagréables, ainsi que certains contaminants chimiques.
- Charbon Actif en Poudre : Ajouté directement à l'eau avant le processus de filtration, puis retiré par
les filtres à sable ou autres filtres mécaniques.

3. Filtration sur Membrane :


- Ultrafiltration : Utilise des membranes poreuses pour éliminer les particules très fines et certains
microorganismes. L'ultrafiltration est efficace pour éliminer les virus et les bactéries.
- Nanofiltration : Les membranes nanométriques retiennent les particules encore plus petites, y
compris certains ions et molécules organiques.
- Osmose Inverse : Utilisée pour éliminer une large gamme de contaminants, y compris les sels dissous
et les métaux lourds. Ce processus est souvent utilisé pour le dessalement de l'eau de mer.

Étapes de la Filtration

1. Pré-Filtration :
- Avant d'entrer dans les filtres principaux, l'eau peut passer par des pré-filtres pour éliminer les
grosses particules et prolonger la durée de vie des filtres principaux.

2. Passage à Travers les Filtres :


- Filtration Mécanique : L'eau passe à travers des couches de sable, de gravier ou de charbon actif qui
retiennent les particules solides et les impuretés.
- Filtration Chimique : Le charbon actif élimine les contaminants chimiques, les goûts et les odeurs en
adsorbant ces substances sur sa surface poreuse.

3. Entretien des Filtres :


- Lavage à Contre-Courant : Pour nettoyer les filtres à sable rapides, de l'eau est envoyée dans le sens
inverse pour éliminer les particules accumulées.
- Remplacement du Charbon Actif : Le charbon actif doit être remplacé ou réactivé périodiquement
pour maintenir son efficacité.
- Nettoyage des Membranes : Les membranes utilisées dans l'ultrafiltration, la nanofiltration et
l'osmose inverse doivent être nettoyées et inspectées régulièrement pour éviter les obstructions.

Importance de la Filtration

- Amélioration de la Qualité de l'Eau : La filtration élimine les particules résiduelles, les microorganismes
et les impuretés, améliorant ainsi la clarté et la qualité de l'eau potable.
- Réduction des Pathogènes : En éliminant les bactéries, virus et autres microorganismes, la filtration
contribue à la désinfection de l'eau.
- Préparation à la Désinfection : L'eau filtrée est prête pour la désinfection finale, généralement par
chloration ou ozonation, pour garantir qu'elle est totalement sûre à consommer.

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La filtration est donc une étape cruciale pour garantir que l'eau brute est transformée en eau potable de
haute qualité.

6. Désinfection :

Désinfection

La désinfection est une étape cruciale dans le processus de traitement de l'eau potable. Elle vise à
éliminer ou inactiver les microorganismes pathogènes, tels que les bactéries, les virus et les parasites,
pour garantir que l'eau est sûre à consommer. Voici comment la désinfection est généralement effectuée
:

Méthodes de Désinfection

1. Chloration :
- Introduction du Chlore : Le chlore ou des composés chlorés, comme l'hypochlorite de sodium, sont
ajoutés à l'eau. Le chlore réagit avec les microorganismes et les détruit.
- Dosage : La quantité de chlore ajoutée dépend de la qualité de l'eau et du niveau de contamination.
Un dosage correct est essentiel pour assurer une désinfection efficace tout en minimisant les sous-
produits du chlore.
- Temps de Contact : L'eau doit être maintenue en contact avec le chlore pendant un certain temps
(temps de contact) pour permettre une désinfection complète.

2. Ozonation :
- Introduction de l'Ozone : L'ozone, un gaz oxydant puissant, est produit sur place et injecté dans l'eau.
L'ozone détruit les microorganismes par oxydation.
- Efficacité : L'ozonation est très efficace contre un large éventail de pathogènes, y compris ceux
résistants au chlore. De plus, elle ne laisse pas de résidus chimiques dans l'eau.
- Appareils de Sécurité : Des dispositifs de sécurité doivent être en place pour éviter les fuites d'ozone,
qui peut être dangereux pour la santé humaine.

3. UV (Ultraviolet) :
- Radiation UV : L'eau passe à travers des chambres équipées de lampes UV qui émettent des rayons
ultraviolets. Ces rayons détruisent l'ADN des microorganismes, les rendant incapables de se reproduire.
- Sans Produits Chimiques : La désinfection UV ne nécessite aucun produit chimique et ne laisse aucun
résidu dans l'eau.
- Entretien des Lampes : Les lampes UV doivent être régulièrement nettoyées et remplacées pour
maintenir leur efficacité.

4. Dioxyde de Chlore :
- Introduction du Dioxyde de Chlore : Le dioxyde de chlore est un désinfectant oxydant puissant qui est
efficace contre une large gamme de microorganismes.
- Applications Spécifiques : Il est souvent utilisé pour traiter l'eau contenant des composés organiques

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ou pour éliminer les goûts et les odeurs désagréables.

Importance de la Désinfection

- Élimination des Pathogènes : La désinfection détruit ou inactive les bactéries, virus, et parasites
présents dans l'eau, réduisant ainsi le risque de maladies hydriques.
- Amélioration de la Sécurité de l'Eau : En assurant que l'eau est exempte de microorganismes
pathogènes, la désinfection garantit que l'eau est sûre pour la consommation humaine.
- Prévention des Réinfections : La désinfection peut également aider à prévenir la croissance de
microorganismes dans le réseau de distribution d'eau.

Considérations pour la Désinfection

- Surveillance Continue : La qualité de l'eau doit être régulièrement surveillée pour s'assurer que les
niveaux de désinfectant sont suffisants pour maintenir la sécurité de l'eau.
- Gestion des Sous-Produits : Certains désinfectants, comme le chlore, peuvent produire des sous-
produits (comme les trihalométhanes) qui doivent être gérés pour minimiser les risques pour la santé.

La désinfection est donc une étape essentielle pour garantir que l'eau traitée est de haute qualité et sûre
à consommer.

7. pH ajustement :

pH Ajustement (Neutralisation)

Le pH ajustement, ou la neutralisation, est une étape importante dans le traitement de l'eau potable
pour s'assurer que l'eau a un pH approprié et sûr pour la consommation humaine. Voici comment cela
fonctionne :

Importance du pH Ajustement

1. Protection des Infrastructures : Un pH trop acide ou trop basique peut corroder les conduites et les
réservoirs, entraînant des fuites et des coûts de maintenance élevés.
2. Sécurité pour la Consommation : L'eau avec un pH extrême peut être dangereuse pour la santé
humaine. Un pH neutre (proche de 7) est idéal pour minimiser les risques pour la santé.
3. Efficacité de la Désinfection : Le pH de l'eau peut affecter l'efficacité des désinfectants comme le
chlore. Un pH optimal permet une désinfection plus efficace.

Étapes du pH Ajustement

1. Mesure du pH :
- Sondes de pH : Des sondes de pH sont utilisées pour mesurer en continu le pH de l'eau brute ou
traitée. Ces sondes fournissent des lectures précises et en temps réel.

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- Échantillonnage Manuel : Des échantillons d'eau sont prélevés périodiquement pour des analyses de
pH en laboratoire, assurant une vérification régulière et une calibration des sondes automatiques.

2. Ajustement du pH :
- Addition de Substances Alcalines : Pour augmenter le pH de l'eau acide, des substances alcalines
comme l'hydroxyde de sodium (NaOH) ou le carbonate de sodium (Na2CO3) sont ajoutées.
- Addition de Substances Acides : Pour diminuer le pH de l'eau basique, des substances acides comme
l'acide sulfurique (H2SO4) ou le dioxyde de carbone (CO2) sont ajoutées.
- Systèmes Automatisés : Des systèmes de dosage automatique régulent l'ajout de ces substances en
fonction des lectures de pH en temps réel, assurant un ajustement précis et constant.

3. Mélange et Contact :
- Bassin de Mélange : L'eau traitée est dirigée vers des bassins de mélange où les substances
d'ajustement du pH sont bien mélangées à l'eau pour garantir une distribution uniforme.
- Temps de Contact : L'eau est maintenue dans le bassin de mélange pendant un certain temps pour
permettre une réaction complète des substances d'ajustement et assurer un pH stable.

4. Surveillance et Vérification :
- Tests de Contrôle : Des tests de contrôle réguliers sont effectués pour vérifier que le pH ajusté reste
dans la plage souhaitée.
- Ajustements Fins : Si nécessaire, des ajustements fins sont effectués pour maintenir le pH optimal.

Avantages du pH Ajustement

- Amélioration de la Qualité de l'Eau : Un pH approprié assure que l'eau est de haute qualité et exempte
de problèmes de goût ou de sécurité.
- Protection des Réseaux de Distribution : En minimisant la corrosion, le pH ajustement prolonge la durée
de vie des conduites et des infrastructures de distribution.
- Optimisation de la Désinfection : Un pH optimal améliore l'efficacité des désinfectants, garantissant une
eau plus sûre.

Le pH ajustement est donc une étape essentielle pour garantir que l'eau traitée est sûre, stable et de
haute qualité.

8. Stockage et Distribution :

Stockage et Distribution

Le stockage et la distribution de l'eau potable sont des étapes cruciales pour garantir que l'eau traitée
atteint les consommateurs de manière sûre et efficace. Voici comment ces processus sont généralement
effectués :

Stockage

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1. Réservoirs de Stockage :
- Réservoirs Élevés : Ces réservoirs sont souvent situés sur des tours ou des collines pour utiliser la
gravité afin de faciliter la distribution de l'eau. Ils assurent une pression constante dans le réseau de
distribution.
- Réservoirs au Sol : Situés au niveau du sol, ces réservoirs peuvent stocker de grandes quantités d'eau.
Ils sont utilisés pour réguler l'approvisionnement en cas de demande fluctuante ou de coupures
temporaires.

2. Capacité de Stockage :
- Volume : La capacité des réservoirs de stockage est déterminée en fonction de la population desservie
et de la demande en eau quotidienne. Ils doivent pouvoir stocker suffisamment d'eau pour répondre aux
besoins pendant plusieurs jours.
- Sécurité : Les réservoirs doivent être protégés contre les contaminants et être entretenus
régulièrement pour prévenir la formation de biofilms et la prolifération de microorganismes.

3. Contrôle de la Qualité de l'Eau :


- Surveillance : Des capteurs de qualité de l'eau sont installés pour surveiller en continu les paramètres
tels que le chlore résiduel, le pH et la turbidité.
- Entretien Régulier : Les réservoirs sont nettoyés et inspectés périodiquement pour garantir la qualité
de l'eau stockée.

Distribution

1. Réseau de Canalisations :
- Conduites Principales : Les conduites principales transportent l'eau des réservoirs de stockage vers les
zones de distribution. Elles sont généralement en matériaux durables comme le PVC, le béton ou l'acier.
- Conduites Secondaires et Tertiaires : Ces conduites plus petites distribuent l'eau aux quartiers et aux
habitations individuelles. Elles sont conçues pour maintenir une pression d'eau suffisante et uniforme.

2. Pompes et Stations de Relevage :


- Pompes de Distribution : Des pompes puissantes sont utilisées pour maintenir la pression et assurer
l'écoulement constant de l'eau à travers le réseau de distribution.
- Stations de Relevage : Dans les zones où le terrain est vallonné ou où la distance entre les réservoirs
et les consommateurs est importante, des stations de relevage sont installées pour aider à maintenir la
pression.

3. Surveillance et Contrôle :
- Systèmes de Supervision : Les réseaux de distribution modernes sont équipés de systèmes SCADA
(Supervisory Control and Data Acquisition) pour surveiller et contrôler à distance les paramètres du
réseau, comme la pression, le débit et la qualité de l'eau.
- Détection des Fuites : Des technologies avancées, telles que les capteurs acoustiques et les systèmes
de détection en ligne, sont utilisées pour détecter et localiser les fuites rapidement.

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4. Maintenance et Réparation :
- Entretien Préventif : Un programme de maintenance préventive est mis en place pour inspecter
régulièrement les conduites, les pompes et les réservoirs, et pour effectuer les réparations nécessaires
avant qu'elles ne deviennent critiques.
- Réparations d'Urgence : Des équipes de réparation sont disponibles pour intervenir rapidement en
cas de ruptures de conduites ou de fuites majeures.

Considérations pour Kinshasa

Pour un projet à Kinshasa, il est essentiel de tenir compte des défis spécifiques de la ville, tels que la
densité de population, les variations de terrain, et les infrastructures existantes. Par exemple, la
construction de réservoirs de stockage supplémentaires dans les zones périphériques pourrait aider à
réguler l'approvisionnement en eau et à répondre aux besoins croissants de la population.

Chaque étape du processus est essentielle pour garantir que l'eau produite est de haute qualité et sûre
pour la consommation humaine. La REGIDESO utilise ces étapes dans ses installations pour fournir de
l'eau potable aux habitants de Kinshasa.

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CONCLUSION
L’approvisionnement en eau potable est un défi à relever à travers les 24
communes que compte la ville de Kinshasa et qui sont sujets à une croissance
démographique rapide et incontrôlée. Ce qui rappelons-le, est une épine aux pieds
du gouvernement et de la Régideso. En effet avec une population de près de 12
millions d’habitants, pose déjà une équation difficile à résoudre pour les enjeux
sont la ville de Kinshasa ou le taux de déserte en eau potable est seulement de 64%
avec un niveau de service qui n’est pas opérationnel dans la plupart des communes,
et qui souvent perturbé, est notamment lors des averses avec les fluctuations dans
l’approvisionnement en électricité
La sécurité hydrique dans les zones urbaines et urbano-rurales de Kinshasa reste un
défi majeur car la plupart des modèles de planification et de gestion des eaux
urbaines ont montré leurs limites tant du point de vue de la rentabilité financière, de
la performance technique de l’équité sociale que de la viabilité environnementale.
La prestation des services en eau est depuis environ une décennie l’ affaire du
secteur informel échappant même à la rigueur des contrôles règlementaires. La
qualité et la durabilité de construction des structures d’approvisionnement en eau se
sont ainsi retrouvées sérieusement compromises avec des conséquences sanitaires
déplorables sur le vécu des populations kinoises dans leur majorité.
De notre point de vue l’accès à l’eau potable est devenu véritablement un bien
économique au sens économique de terme et non un droit humain. Pour cette raison
on note la prolifération de Petites et Moyennes Entreprises et artisanales dans ce
secteur et en font de bonnes affaires.

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