Sujet 2 (5)
Sujet 2 (5)
Sujet 2 (5)
À l’aide des documents, vous présenterez une séance contextualisée mettant en lumière le
rapport entre la lecture et l’écriture et prenant en compte la diversité des élèves. Cette
séance visera la découverte de la lettre b et sa correspondance avec le phonème /B/ pour
une classe de CP, période 3.
Lecture et écriture sont deux activités intimement liées dont une pratique bien articulée
̀ un déchiffrage aisé et à une automatisation
consolide l’efficacité. Au CP, les élèves parviennent à
de l’identification des mots pour acquérir, au cours des trois années du cycle, une réelle
autonomie dans la lecture de textes variés, dont les textes informatifs, adaptés à ̀ leur âge. Au CP,
les élèves pratiquent, de manière concentrée dans le temps, des activités sur le code de l’écrit
dont ils ont eu une première expérience en GS. Il s’agit pour les élèves d’associer lettres ou
groupes de lettres et sons, d’établir des correspondances entre graphèmes et phonèmes.
Entre la lecture et l’écriture, il y a un lien très étroit. Ne négligeons donc pas ce qu’implique ce
rapport fécond dès les premiers apprentissages. Grâce à ̀ l’écriture, les élèves entrent dans une
̀
expérience de la langue qui les conduit à renforcer la perception des mots qu’ils rencontrent en
lecture. Écrire un mot qu’ils savent lire leur permet d’en fixer l’orthographe, qui, à son tour, en
conforte la lecture.
Liliane Spranger-Charolles exprime cette relation de la façon suivante : « Alors qu’il faut passer du
graphème au phonème pour lire, pour écrire, il faut passer du phonème au graphème. La seconde
opération est plus difficile que la première, particulièrement en français (...). Toutefois, au-delà̀ de
ces différences, les similitudes entre apprentissage de la lecture et de l’écriture sont fortes. Ainsi,
quel que soit le niveau scolaire, les corrélations entre lecture et écriture de mots sont très élevées
: les enfants qui lisent bien les mots les écrivent également bien tandis que ceux qui les lisent
difficilement les écrivent également difficilement. »
Lors de l’étude d’un graphème, le professeur est amené à ̀ demander aux élèves d’écrire des
lettres, des syllabes, des mots, puis des phrases. Il est important que le geste graphique
s’automatise pour que les élèves se concentrent efficacement sur la tâche demandée. Dès
l’étude du premier graphème [a], l’élève est amené à ̀ écrire en copiant avec modèle, puis sous la
dictée. Ces deux activités se complètent et se complexifient tout au long de l’étude des
graphèmes pour permettre l’écriture de syllabes, de mots, puis de phrases dès la troisième
semaine d’apprentissage.
Pour favoriser la mémorisation, on demandera aux élèves de prononcer à voix haute ce qu’il
copie. La copie est un exercice utile parce qu’elle centre le regard sur la succession des lettres et
leur ordre et en ce sens permet la mémorisation des graphèmes, des syllabes et donc de
l’orthographe des mots. D’abord, l’élève copiera lettre par lettre, puis progressivement, il
découpera le mot en syllabes qu’il copiera en une seule fois. Il faudra veiller à ̀ bien apprendre les
liaisons entre les lettres, ce qui favorisera l’écriture des syllabes. En fin de CP, et pour les petits
mots, l’élève sera encouragé à écrire le mot en entier une seule fois.
Construire et présenter le scénario pédagogique d’un atelier dirigé avec pour objectif la
résolution d’un problème de partage avec recherche de la valeur d’une part, en classe de
GS, période 5.
La situation retenue pourra s’appuyer sur l’un des problèmes du document 3.2.
Au regard du matériel disponible dans la classe (cf. : document 4), vous pourrez
éventuellement préciser différentes stratégies de résolution.
Situations repères pour observer les acquis des élèves tout au long de l’école maternelle :
L’enseignant fait évoluer les procédures des élèves en jouant sur plusieurs variables :
▪ Choix des nombres : taille des nombres, relation entre les nombres.
N° 1
La maîtresse a 30 jetons.
Elle les range dans 5 boîtes.
Elle met autant de jetons dans chaque boîte.
Combien de jetons y aura-t-il dans chaque boîte ?
N° 2
La maîtresse a 24 jetons.
Elle les range dans 2 boîtes.
Elle met autant de jetons dans chaque boîte.
Combien de jetons y aura-t-il dans chaque boîte ?
DOCUMENT 4A
Supports :
• Pour chercher, représenter, garder trace…
• Exemple présenté avec support inducteur : 3 paniers et 9 pommes)
DOCUMENT 4C