TD12Dynamique

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TD ϕ 12 : Dynamique

Exercice 1 : Bond sur la Lune

Dans l’album de Tintin "On a marché sur


la Lune", le Capitaine Haddock est étonné
de pouvoir faire un bond plus grand que sur
Terre.
On assimile le mouvement du capitaine Had-
dock à celui de son centre de gravité M de
masse m. Il saute depuis le sol lunaire avec
une vitesse initiale v0 faisant un angle α = 30◦
avec le sol. On note gl l’accélération de la pe-
santeur à la surface de la Lune. En l’abscence
d’atmospère, on peut considérer qu’il n’y a
aucune force de frottement.

1. (a) Définir le système et le référentiel dans lequel on étudie son mouvement.

(b) Etablir un bilan des forces détaillé et réaliser un schéma à un instant quelconque en y
faisant figurer les différentes forces.

(c) Définir le repère adapté à l’étude de ce moumevement et rappeler l’expression des vecteurs
position, vitesse et accélération dans ce type de repérage.

(d) En déduire les équations du mouvement.

2. Déterminer l’expression de la distance horizontale parcourue au cours du saut en fonction de


v0 , α et gl .

3. Sur la Lune, la pesanteur est environ six fois moins forte que sur la Terre. Quelle sera la distance
horizontale parcourue par le sauteur sur la Lune, si elle est de d = 1.5 m sur la Terre ?

Exercice 2 : Partie immergée de l’iceberg

On considère un iceberg dont on peut voir un


dessin sur la figure ci-contre. La ligne horizon-
tale représente la surface de l’eau. On note V
le volume total de l’iceberg, VI son volume
immergé, ρG = 0.92 kg.L−1 la masse volu-
mique de la glace et ρL = 1.02 kg.L−1 celle
de l’eau salée.
Déterminer la proportion volumique de
glace immergée.

MPSI 2, Lycée Carnot, Dijon TD ϕ 12 : page 1 S.ROGNERUD


Exercice 3 : Coup Franc
On étudie, dans le référentiel terrestre gali-
léen de repère fixe Oxyz, un coup franc de
football tiré à 20 m, face au but de hauteur
2.44 m.
Le ballon, de masse m = 430 g, est assimilé
à un point matériel M posé sur le sol initia-
lement en O. Le mur, de hauteur 1.90 m, est
situé à 9.15 m du ballon. Le ballon est lancé
avec une vitesse initiale de norme 20 m.s−1
et formant un angle de 20◦ avec l’horizontale.
L’origine des dates correspond au départ du
ballon.
1. Dans un premier temps, on néglige totalement les frottements de l’air.
(a) Etablir les lois horaires du mouvement du ballon ainsi que l’équation de la trajectoire.
(b) Le ballon passe-t-il au dessus du mur ? Le tir est-il cadré ?
2. En réalité, les frottements existent, qu’on modélise par une force F~ = −h~v où h est une
constante positive de valeur 5 × 10−3 kg.s−1 et ~v le vecteur vitesse de M à chaque instant.
m
(a) Déterminer les équations horaires en introduisant la constante τ = h
.
(b) Déterminer l’équation de la trajectoire.
(c) Le ballon passe-t-il au dessus du mur ? Le tir est-il cadré ?

Exercice 4 : Chute dans un fluide visqueux


Une masse ponctuelle m se déplace dans un fluide visqueux. Elle est soumise à une force de frottement
fluide F~ = −α~v . A l’instant initial, on la lance verticalement avec une vitesse v0 depuis l’origine d’un
axe (Oz) ascendant. On négligera la poussée d’Archimède.
1. Etablir l’équation différentielle vérifiée par la vitesse v(t) de la masse.
2. Exprimer l’altitude z(t) de la masse à tout instant. On posera τ = m α
.
tc
3. On note tc la date à laquelle la masse repasse par sa position initiale et β = τ
. Montrer que β
est solution de :

1 − e−β = β
v0 + gτ
4. A.N. : g = 10 m.s−2 , v0 = 20 m.s−1 , m = 100 g, α = 5.0 × 10−2 kg.s−1 . Déterminer numéri-
quement (à la calculatrice) la valeur de tc .

Exercice 5 : Chute dans un fluide visqueux, deuxième modèle


Un point matériel M de masse m = 500 g est
plongé dans un fluide visqueux. Il est lâché
sans vitesse initiale. La masse est soumise à
son poids et à une force de frottement fluide
du type F~ = −α||~v ||~v où ~v est la vitesse de M
dans le référentiel terrestre supposé galiléen.
On représente ci-contre l’allure de la vitesse
v(t) = ||~v || mesurée au cours de l’expérience.
On prendra g = 10 m.s−2 . On négligera la
poussée d’Archimède.

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1. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la vitesse.
2. Exprimer la vitesse limite vl atteinte par la masse au bout d’un temps très long.
3. Pour déterminer un ordre de grandeur de la durée du régime transitoire, on peut par exemple
définir ce temps τ comme la date où la tangente à l’origine intersecte l’asymptote. Exprimer τ
en fonction de m, α et g.
4. A l’aide de la courbe ci-dessus, calculer le coefficient de frottement fluide α.
5. Résoudre l’équation de la question 1 en utilisant la méthode de séparation des variables et
exprimer v(t) à tout instant. On donnera le résultat en fonction de vl et τ .
dx
= a1 argth( xa )
R
Donnée : a2 −x2

Exercice 6 : Point glissant sans frottement sur un cercle


Un point matériel M de masse m est posé à t = 0 au sommet d’un cercle de rayon R. M glisse ensuite
sur le cercle sans frottement jusqu’au moment où il décolle du cercle et amorce un mouvement de
chute libre. On se propose dans cet exercice de déterminer l’angle θ (mesuré à partir du sommet du
cercle) pour lequel M décolle.
1. Déterminer l’équation différentielle du deuxième ordre vérifiée par θ(t).
2. En intégrant cette équation, montrer qu’à tout instant on a :

mRθ˙2 = 2mg(1 − cos(θ))

Indication : On pourra multiplier préalablement l’équation du mouvement par θ̇.


3. Au moment où le point M quitte le cercle, que peut-on dire de la réaction exercée par le cercle
sur M ? En déduire une autre relation entre θ̇ et θ.
4. Déterminer alors l’angle θ pour lequel M quitte le cercle.

Exercice 7 : Etude d’un skieur


On étudie le mouvement d’un skieur descendant une piste selon la ligne de plus grande pente, faisant
l’angle α avec l’horizontale. L’air exerce une force de frottement supposée de la forme F~ = −λ~v , où
λ est un coefficient positif et ~v la vitesse du skieur.
On note T~ et N ~ les composantes tangentielle et normale de la force de frottement exercée par la
neige et f le coefficient de frottement solide tel que ||T~ || = f ||N
~ || .
On choisit comme origine de l’axe Ox de la ligne de plus grande pente la position initiale du skieur,
supposé partir à l’instant initial avec une vitesse négligeable. On note Oy la normale à la piste dirigée
vers le haut.
1. Calculer T~ et N
~.
2. Calculer la vitesse ~v et la position x du skieur à chaque instant.
3. (a) Montrer que le skieur atteint une vitesse limite v~l et calculer ~v en fonction de v~l .
(b) Application numérique : calculer vl avec λ = 1 SI, f = 0.9, g = 10 m.s−2 , m = 80 kg et
α = 45◦ .
vl
4. Calculer littéralement et numériquement la date t1 où le skieur a une vitesse égale à 2
.
5. A la date t1 , le skieur tombe. On néglige alors la résistance de l’air, et on considère que le
coefficient de frottement sur le sol est multiplié par 10. Calculer la distance parcourue par le
skieur avant de s’arrêter.

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Exercice 8 : Parabole de sécurité
On considère un objet lancé avec une vitesse


v0 depuis une hauteur h.
1. Déterminer la trajectoire de l’objet.
2. Déterminer la flêche de l’objet, c’est-à-
dire l’altitude du point le plus haut at-
teint.
3. Etablir l’équation cartésienne de la
courbe délimitant les points accessibles
des points non accessibles par un tir à
v0 fixé mais d’angle α variable. Au des-
sus de cette courbe c’est impossible, le
lieu est en sécurité, d’où le nom donné
à cette courbe.

Exercice 9 : Pendule pesant


On considère un point matériel M de masse
m, accroché à un point fixe O par l’intermé-
diaire d’un fil inextensible de longueur l et
de masse nulle. L’ensemble est situé dans le
champ de pesanteur terrestre ~g (avec g = 9, 8
m.s−2 ).
On note l’angle orienté θ = (Ox, OM ~ ). On
suppose que le mouvement reste dans le
plan vertical (Oxy), l’angle θ restant toujours
faible.
A l’instant t = 0, on lâche la masse d’un angle θ0 sans vitesse initiale.
On considère des frottements fluides modélisés par la relation f~ = −α~v .
1. Etablir l’équation différentielle du se-
cond ordre vérifiée par θ(t).
2. A quelle condition obtient-on un régime
pseudo périodique ? Quelle est alors la
pseudo-période T ? La durée caractéris-
tique du régime transitoire τ ?
3. On donne ci-dessous l’évolution de θ(t).
La masse est de m = 470g. Déduire le
décrément logarithmique δ, le facteur
de qualité Q, la pseudo période T , le
temps τ et la constante α.

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