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AVRIL 2003

ITS

VOIE A

CORRIGE DE LA PREMIERE EPREUVE DE MATHEMATIQUES

Exercice n° 1

sin x sin x 1 1
1. Lim = 0 , car ≤ et Lim =0
x → +∞ x x x x → +∞ x

1 ln x
2. Lim xx = Lim e x =0
+ +
x→ 0 x→ 0

3. x 2 + 2 x + 2 = 0 implique x = − 1 ± i

ln x 1 2 x ln x
4. La dérivée de est égale à −
1+ x 2
x(1 + x )
2
(1 + x 2 ) 2

5. La dérivée de x cos x est égale à cos x − x sin x

2n
6. ∑ (−1) k = 0
k =1

1
[ ] 1
7. ∫ xe x dx = xex 0 − ∫ e x dx = 1
1

0 0

1x−2 1 3
8. ∫ dx = ∫ (1 − ) dx = 1 − 3 ln 2
0 x +1 0 x +1

2 2
9. Lim (1 + ) = 1 , car Lim =0
n 3n n 3n

1 3
10. On obtient les valeurs − et
2 2
Exercice n° 2

1
1  ( x − 1) 3  1
¶ Aire = ∫ f ( x ) dx − a =  + ax  − a =
0  3  0 3

· On pose y = ( x − 1) 2 + a − ln x . La dérivée est du signe de 2 x 2 − 2 x − 1 .


1+ 3
La fonction admet un minimum pour x = . Elle est décroissante avant cette valeur,
2
puis croissante.

1+ 3
Si f ( ) > 0 , l’équation n’admet pas de solution.
2

1+ 3 1+ 3 4−2 3
Si f ( ) = 0 (c’est-à-dire a = ln( )−( ) , l’équation admet une seule
2 2 4
solution.

1+ 3
Si f ( ) < 0 , l’équation admet deux solutions.
2

¸ Le graphe de f et le graphe de la fonction logarithme népérien ont


deux points d’intersection d’abscisse 1 et α (que l’on ne cherchera pas à calculer).
L’aire est égale à :

α
α
2
 ( x − 1) 3  (α − 1) 3
∫ (ln x − ( x − 1) ) dx =  x ln x − x −  = α ln α − α − +1
1 
 3 
1 3
Exercice n° 3

¶ La fonction f est strictement croissante sur R .


f ' ( x ) = a + be bx > 0

· Comme f est continue et strictement croissante de R dans R ,


d’après le théorème des valeurs intermédiaires, l’équation admet une unique solution
que l’on notera α .

Par ailleurs f (− n) = −na + e − n .

, alors α ∈ ]− 1, 0[ . Et si , alors α ∈ ]− n + 1, − n[ ( n > 0)


1 1 1
Si a > >a>

e (n − 1)e n 1
ne n

1
1  x 2 1 bx  a eb − 1
¸ ∫ f ( x ) dx = a + e  = +
0  2 b  0 2 b

¹ On suppose dans cette question que a < 0 .

- f ' ( x) = a + be bx . Cette fonction s’annule pour une certaine


−a
valeur δ = ln 
1
 . La fonction f est strictement
b  b 
décroissante sur ]− ∞, δ [ et strictement croissante sur ] δ , + ∞[

1 −a
- Le minimum de f est atteint pour x = ln   et la valeur du
b  b 
a −a a
minimum est égale à : ln  −
b  b  b

a −a a
- Il faut ln   − < 0 , d’où a < −be
b  b  b
Exercice n° 4

¶ Exprimer Max (u, v ) = (u − v) + + v

·
u (t ) 2
v (t )
{
=t + 1 , donc F ( t ) = Max 2, t 2 + 1 }
F est dérivable sur R − {± 1}. En effet f d' (1) = 2 ≠ f g' (1) = 0

¸ Si λ = 0 , G(t ) = Max {2,1} = 2 et G est dérivable.


ln 2  ln 2 
Si λ ≠ 0 , e λ t = 2 implique t = . G est dérivable sur R −  
λ  λ 

PROBLEME

Soit la fonction f définie sur l’ensemble des nombres réels par :


f ( x ) = x 2 ln( 1 + x 2 )

¶ f est une fonction paire, il suffit donc de faire l’étude sur l’ensemble
des nombres réels positifs. Son graphe est alors symétrique par rapport à l’axe des
2x3
ordonnées. La dérivée de f est f ' ( x ) = 2 x ln( 1 + x 2 ) + , expression qui est
1+ x2
toujours positive. f est donc strictement croissante sur R + . Le graphe de f a la forme
de celui de la parabole d’équation y = x 2 , mais avec des branches paraboliques plus
verticales.

· f ( x ) = g ( x) ⇔ x 2 (ln( 1 + x 2 ) − 1) = 0 ⇔ x = 0 ou x = e − 1 . Il y a donc
deux points d’intersection entre les graphes de f et g .
¸ Le calcul de l’intégrale se fait dans un premier temps par parties.
On pose u = x 2 et v = ln( 1 + x 2 ) . On obtient :
'

1
 x3  2 1 x4 ln 2 2 1 x4
I =  ln( 1 + x )  − ∫
2
dx = − J , où J = ∫ dx .
2
 3  0 3 0 1 + x 2 3 3 01 + x

1
1 x4 1 1  x3  2 π
Par ailleurs, J = ∫ dx = ∫ ( x − 1 +
2
) dx =  − x + Arctg x  = − +
01 + x 1 + x2
2
0  3  0 3 4

ln 2 4 π
Par conséquent I = + −
3 9 6

L’aire comprise entre le graphe de f , le graphe de g et les droites verticales


1 ln 2 1 π
d’équation x = 0 et x = 1 est égale à ∫ ( g ( x ) − f ( x )) dx = + −
0 3 9 6

t t
¹ On a ∫ ( f ( x) − g ( x )) dx ≥ t 2 ∫ (ln( 1 + x 2 ) − 1) dx et Lim ϕ (t ) = +∞ .
0 0 t → +∞
CONCOURS D'ELEVE INGENIEUR DES TRAVAUX STATISTIQUES

VOIE A
AVRIL 2003

DEUXIEME EPREUVE DE MATHEMATIQUES

Corrigé

Exercice 1

1) cos x ≤ 1 , donc − 1 ≤ a 2 ≤ 1 . Par conséquent 0 < a3 < 1 d’où 0 < an < 1 pour n = 3.

2) Comme la fonction cos x est strictement décroissante sur l’intervalle [0, 1], si an < an+1 alors an+2 <
an+1. La dérivée de cos x est supérieure à -1 sur l’intervalle [0, 1], donc si an < an+1 alors on a cos an -
cos an+1 < an+1 - an. Ceci montre que an < an+2 < an+1. De la même façon, on montre que si an > an+1,
alors an > an+2 > an+1.

3) On en déduit que, soit la suite (a2n) est croissante et majorée et la suite (a2n+1) est décroissante et
minorée, soit vice versa. Donc les deux suites (a2n) et (a2n+1) sont convergentes.

D’après le théorème des valeurs intermédiaires |an+1 - an+2| = |cos an - cos an+1| = sin k |an - an+1| pour un
certain k dans (0, 1). Mais sin k < sin 1 < 0.9. Donc les suites (a2n) et (a2n+1) convergent vers la même
limite.

4) Notons h cette limite. Alors h = cos h. Mais comme cos x is strictement décroissante sur l’intervalle [0,
1], et comme la fonction identité x a x est strictement croissante sur le même intervalle [0, 1], les deux
fonctions ont un seul point d’intersection sur cet intervalle. Donc la limite h est l’unique point de (0, 1) qui
vérifie h = cos h.

Exercice 2

1°) Module et argument de z


On peut écrire
ϕ ϕ
z = [2sin(ϕ/2)cos +i(1-1+2sin² ]/2
2 2
ϕ ϕ ϕ
= sin [ cos +isin )]
2 2 2

ϕ
Discutons suivant les valeurs de ϕ, le signe de sin
2
* si ϕ=0 alors z=0.

1
ϕ ϕ
* si ϕ∈]0, π[ alors z a pour module sin et argument
2 2
ϕ ϕ
* si ϕ∈]-π, 0[ alors z a pour module -sin et argument +π
2 2

2°) Module et argument de (z-i)

On vérifie de la même manière que:


ϕ ϕ π ϕ π
z-i = cos [ cos ( − )+isin( − )]
2 2 2 2 2
ϕ ϕ ϕ π
Comme cos > 0 pour tout ϕ ∈]0,π[, z –i a pour module cos et argument −
2 2 2 2
z ϕ ϕ π ϕ
De même on vérifie que: = itg qui a pour module tg et argument car tg >0
z −i 2 2 2 2
pour tout ϕ ∈]0,π[.

3°) Ensemble de points M lorsque ϕ décrit ∈]0,π[.

Soit M(z) un point de l’ensemble.


Comme on a : z − i = [sin ϕ − i (1 + cos ϕ ) ] les coordonnées (x, y) de M(z) vérifient :
1
2
1 1
x = sin ϕ et y = − (1 + cos ϕ )
2 2

1 1 1 1
Donc x² + (y+ )² = et par suite M appartient au cercle (C) de centre I(0, - ) et de rayon
2 4 2 2
Comme 0 ≤ sin ϕ ≤ 1 et -1< cosϕ<1, on en déduit que M décrit le demi-cercle de (C) privé des points
O(0, 0) et A(-1, 0).

* L'ensemble de points N
ϕ
Les coordonnées x et y de N vérifient x=0 et y= tg avec ϕ ∈]0,π[.
2
On en déduit que N décrit la demi-droite définie par x=0 et y>0 c'est-à-dire le demi-axe des y positifs
sans l’origine.

Problème

Partie A

1. g ‘ (x) = 1 - ex < 0 pour tout x∈ [0,+∞[ , donc g est décroissante sur [0,+∞[ . De plus, en utilisant la
factorisation pour x ≠ 0

 2 ex 
g ( x ) = x1 + − 
 x x 

ex
on trouve que lim g ( x) = −∞ car lim = +∞
x →+∞ x →+∞ x

2
2.a) La fonction g est dérivable sur [0,+∞[ , strictement décroissante. Elle définit donc une bijection de
[0,+∞[ sur ]− ∞,1] qui contient 0, donc l'équation g(x) = 0 admet une solution et une seule α dans
[0,+∞[ .
b) Comme g (1,14) ≅ 0,0132 > 0 et g (1,15) ≅ −0,0082 < 0 , on a 1,14< α <1,15

D'après le tableau de variations de g, g(x) > 0 pour x ∈ [0,α [ et g(x)<0 pour x ∈ ]α ,+∞[ .

Partie B

1.a) Pour tout x appartenant à [0,+∞[ ,

x + 2 −ex e x g (x )
f ' (x ) = e x
=
( xe x + 1) 2 ( xe x + 1) 2

b) Comme ex > 0, le signe de f ‘(x) est celui de g(x) . Donc f est croissante sur [0,α [ et
décroissante sur ]α ,+∞[ .

2.a) Pour tout réel positif x,

e x −1 e x (1 − e − x ) 1 − e − x
f (x ) = = =
xe x + 1 e x ( x + e − x ) x + e − x

b) Comme lim e − x = 0 on a donc lim f ( x ) = 0


x →+∞ x →+∞

La courbe représentative de f admet donc une asymptote d'équation y = 0.

3.a) On a : g (α ) = 0 ⇔ e α = α + 2 . En remplaçant e α par α + 2 dans l’expression de f( α ), on


obtient la relation demandée.

b) On en déduit :

1 1 1
1,14 < α < 1,15 ⇒ < <
1,15 + 1 α + 1 1,14 + 1

ce qui fournit un encadrement de f( α ) d'amplitude 10-2 : 0,46< f( α )<0,47

4. Une équation de la droite tangente à l’origine est y = x.

5. a) Pour tout x appartenant à l'intervalle [0,+∞[

e x − 1 − x ²e x − x (1 + x)( − xe x + e x − 1)
f (x ) − x = =
xe x + 1 xe x + 1

b) u'(x) = -xex < 0 sur [0,+∞[ , donc u est décroissante sur [0,+∞[ . Comme u(0) = 0, on a donc
u(x)= 0 sur [0,+∞[ .

3
c) Sur [0,+∞[ , le signe de f(x)-x est celui de u(x) , donc la courbe C est située au-dessous de la
droite (T).

6. On obtient la représentation graphique suivante:

Partie C

1. En remarquant que (e-x )’= -e-x, on trouve que pour tout x de [0,+∞[

F ( x) = ln( x + e x )

2.a) La fonction f est décroissante sur [n, n+1] puisque α <n dès que n=2. Donc pour tout x de [n, n+1]
on a:

f (n + 1) ≤ f ( x ) ≤ f ( n)

d’où la relation demandée par intégration de cette inégalité entre n et n+1:

Pour tout n=2, on a :

f (n + 1) ≤ v n ≤ f ( n) et f (n + 2) ≤ v n+1 ≤ f ( n + 1)

donc v n+1 ≤ v n : la suite (vn) est décroissante pour n=2.

b) Comme lim f ( n) = lim f ( n + 1) = 0 , on en déduit que la suite (vn) admet en + 8 une limite
n →+∞ n →+∞

nulle.

4
         
          
   
      

 
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 2) ) $3


 


 
  

 
  


  







 2$ $3



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6   
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Représentation de z1 et z2 solutions de l’équation z*z=1+i

−− + z1

I I

+ −−
z2

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  27 2 0 ) ) $ ) 0

  2 02 4 -4 $ $ -4 $0

  20 -2 0 8 $- $ 8 40

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   ; 


       



9   000 7$0 )-$80 $4$80 8- )0  $$$40

 4-0

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9 =  4  $$84 $) 0  )   0)- -74
 
 = '      
9 = 9 =   9 

0
Courbe cumulative

1
0.976 −−
−− + +

0.833 −− +

0.5 −−

0.381 −− +
0.310 −− +

0.024 −− +

| | | | | | |
900 1200 1500 1800 2100 2700 3300

Me

Histogramme

hi * 300

0.452 −−

0.286 −−

0.0715
0.071 −−
0.024 −−

| | | | | | |
900 1200 1500 1800 2100 2700 3300

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