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DS03LEM62324c

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Correction du devoir surveillé n◦ : 3

Problème 1:

Partie I: convergence de (sn )


n
X (−1)k
Q.1. Pour n ∈ N, on pose sn = Sn (1) = .
k!
k=0
(Q.1.1) Soit n ∈ N, on a
1 1
s2n+2 − s2n = − <0
(2n + 2)! (2n + 1)!
1 1
s2n+3 − s2n+1 = − + >0
(2n + 3)! (2n + 2)!
1
s2n+1 − s2n = − −−−−−→ 0
(2n + 1)! n→+∞
Donc les deux suites (s2n ) et (s2n+1 ) sont adjacentes. On conclut que elles convergent vers une même limite
`.
(Q.1.2) Les deux suites (s2n ) et (s2n+1 ) convergent vers la même limite `, donc (sn ) converge vers `.
(Q.1.3) On a toujours ` compris entre sn et sn+1 , donc
1
|sn − `| 6 |sn+1 − sn | =
(n + 1)!
Q.2.
1 1
(Q.2.1) Comme |sn − `| 6 (n+1)! il est clair que |n!sn − n!`| 6 n+1 .
k
Pour tout entier k compris entre 0 et n, n ! est un multiple de k ! et donc (−1) k!
n!
est un entier, on en déduit
que n!Sn ∈ Z et que n!` = n!p q ∈ Z, donc n!s n − n!` ∈ Z.
1
(Q.2.2) Si n > q alors < 1 et donc |n!sn − n!`| est un entier positif strictement inférieur à 1 , donc n!sn −n!` =
n+1
0, i.e. sn = `. Cela voudrait dire que les suites (s2n ) et (s2n+1 ) sont stationnaires à partir d’un certain rang
ce qui est absurde car elles sont strictement monotones. Par conséquent ` est irrationnel
Q.3.
(Q.3.1) t1 = s1 = 1 − 1 = 0 et t2 = 2s2 = 2 1 − 1 + 21 = 1.
 

(Q.3.2) Soit n ∈ N∗ , on a
tn
tn+1 + = (n + 1)sn+1 + sn
n
= (n + 2)sn+1 − sn+1 + sn
(−1)n+1
= (n + 2)sn+1 −
(n + 1)!
(−1)n+2
 
= (n + 2) sn+1 +
(n + 2)!
= (n + 2)sn+2

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on a donc :

tn
tn+2 = tn+1 +
n
(Q.3.3)
def calcul_sequence (n):
t = [0, 1] # V a l e u r s i n i t i a l e s d e t _ 1 e t t _ 2
s = [0, 1] # V a l e u r s i n i t i a l e s d e s _ 1 e t s _ 2

for i in range (2, n + 1):


t_n = t[i − 1] + t[i − 2] / i
s_n = t_n / i
t. append (t_n)
s. append (s_n)

return t[n], s[n]

Partie II: Calcul exact de `


Z x Z x
−t
Q.4. Si t > 0 on a e−t 6 1 donc si x > 0 alors e dt 6 1dt c’est à dire 1 − e−x 6 x ou encore :
0 0

1 − x 6 e−x
Z x Z x
x2 x2
Q.5. On en déduit pour x positif : [1 − t]dt 6 e−t dt ce qui donne x − 2 6 1 − e−x d’où e−x 6 1 − x + 2 , par
0 0
conséquent :

x2
1 − x 6 e−x 6 1 − x +
2
Q.6. Par récurrence sur n ∈ N.
— l’encadrement est vrai pour n = 0.
— Soit n > 0, supposons le démontré au rang n, alors pour x positif on a
Z x Z x "2n+2
X (−t)k
#
e−t dt 6 dt
0 0 k!
k=0

ce qui donne
2n+2
−x
X xk+1
1−e 6 (−1)k
(k + 1)!
k=0

c’est à dire [en posant p = k + 1],


2n+3
X (−x)p
1 − e−x 6 −
p=1
p!
ou encore :

2n+3
X (−x)p
6 e−x
p=0
p!

De même, on en déduit que "2n+3 #


Z x X (−t)p Z x
dt 6 e−t dt
0 p=0
p! 0

ce qui donne
2n+3
−x
X xp+1
1−e > (−1)p
p=0
(p + 1)!

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c’est à dire [en posant k = p + 1],
2n+4
−x
X (−x)k
1−e >−
k!
k=1
ou encore :
2n+4
X (−x)k
e−x 6
k!
k=0
Q.7. En prenant x = 1 on obtient exactement
1
6 s2n+2
s2n+1 6
e
En outre on sait que le suites (s2n+1 ) et (s2n+2 ) tendent vers `, donc d’après le théorème des gendarmes on a
1
`= .
e

Partie III: Généralisation


−x
Q.8. • Si n = 2p alors |Sn (x) − e | = |S2p (x) − e−x | or d’après Q.6),

S2p+1 (x) 6 e−x 6 S2p (x)


donc

x2p+1 xn+1
S2p (x) − e−x = S2p (x) − e−x 6 S2p (x) − S2p+1 (x) = =
(2p + 1)! (n + 1)!
• Si n = 2p + 1 alors |Sn (x) − e−x | = |S2p+1 (x) − e−x | or d’après Q.6),

S2p+1 (x) 6 e−x 6 S2p+2 (x)


donc

x2p+2 xn+1
S2p+1 (x) − e−x = e−x − S2p+1 (x) 6 S2p+2 (x) − S2p+1 (x) = =
(2p + 2)! (n + 1)!
Dans tous les cas :
xn+1
Sn (x) − e−x 6
(n + 1)!
n n+1
x
Q.9. Par les croissances comparées xn est négligeable devant n! donc lim xn! = 0, d’où lim (n+1)! = 0 et par conséquent :

lim Sn (x) = e−x


n→+∞

Q.10. On sait que pour x positif, on a 1 6 ex et 1 − x 6 e−x d’où en multipliant par ex : ex − xex 6 1 et donc :

0 6 ex − 1 6 xex
Q.11. Par récurrence sur n.
• la formule est vraie au rang n = 0.
• Soit n > 0, supposons la vraie au rang n, on a donc pour t ∈ [0, x] :
n
X tk tn+1 t tn+1 x
0 6 et − 6 e 6 e
k! (n + 1)! (n + 1)!
k=0

en intégrant de 0 à x (par rapport à t ) il vient :


n
X xk+1 xn+2 x
0 6 ex − 1 − 6 e
(k + 1)! (n + 2)!
k=0
c’est à dire avec un changement d’indice :
n+1
X xk xn+2 x
0 6 ex − 6 e
k! (n + 2)!
k=0
c’est la formule au rang n + 1.

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n n+2
x
Q.12. Par les croissances comparées, xn est négligeable devant n! donc lim xn! = 0, d’où lim (n+2)! = 0 et par consé-
quent :

lim Sn (−x) = ex
n→+∞

Problème 2:

Dans ce problème K désigne R ou C.

Partie I: Sommation des relations de comparaison


n
X n
X
Soit (an )n>0 une suite numérique et (bn )n>0 une suite réelle à termes positifs. On pose An = ak et Bn = bk .
k=0 k=0
Q.13. On suppose, dans cette question, que

an = ◦(bn ) et Bn −−−−−→ +∞.


n→+∞

On se propose de monter que An = ◦(Bn ).


Soit ε > 0
ε
(Q.13.1) Puisque an = ◦(bn ), alors il existe n0 ∈ N tel que, pour tout n ∈ N, n > n0 entraîne |an | 6 bn
2
n0
X
n0
ak
X k=0
(Q.13.2) Puisque Bn −−−−−→ +∞ et ak est une constante ne dépendant pas de n, alors −−−−−→ 0. Ce
n→+∞ Bn n→+∞
k=0
qui justifie l’existence d’entier n1 > n0 tel que, pour tout n ∈ N, n > n1 entraîne
n0
X
ak
k=0 ε
<
Bn 2
n0
X n
X
(Q.13.3) Soit n > n1 , on a An = ak + ak , donc par l’inégalité triangulaire
k=0 k=n0 +1

n0
X n
X
|An | 6 ak + |ak |
k=0 k=n0 +1

n0
X ε
D’une part ak 6 Bn et d’autre part
2
k=0

n n n
X ε X εX
|ak | 6 bk 6 bk
2 2
k=n0 +1 k=n0 +1 k=0

Par positivité de la suite (bn )n>0 . Par conséquent pour tout n > n1 , on a

|An | 6 εBn ,

An
On conclut par définition que −−−−−→ 0, puis An = ◦ (Bn ).
Bn n→+∞
Q.14. L’hypothèse an ∼ bn se traduit à an − bn = ◦(bn ). D’après la première précédente An − Bn = ◦(Bn ), donc
An ∼ Bn .

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n
X
Q.15. an −−−−−→ ` équivaut à an − ` = ◦(1) et puisque la suite (1) est à termes positifs telle que 1 = n −−−−−→ +∞,
n→+∞ n→+∞
k=1
alors
n
X
ak − ` = ◦(n)
k=1
ou encore !
n
X
ak − n` = ◦(n)
k=1
puis !
n
1X
ak − ` = ◦(1).
n
k=1
Donc
n
1X
an −−−−−→ `
n n→+∞
k=1
Q.16. On a 
1 1
ln(n + 1) − ln(n) = ln 1 + ∼ .
n n
La suite (ln(n + 1) − ln(n))n>1 est une suite à termes positifs et par télescopage
n−1
X
(ln(k + 1) − ln(k)) = ln(n) −−−−−→ +∞
n→+∞
k=1

Donc
n n−1
X 1 X
∼ (ln(k + 1) − ln(k)) = ln(n)
k
k=1 k=1

Partie II: Développement asymptotique


Soit (un )n la suite récurrence définie (
u0 ∈ R
un+1 = un + e− un , ∀n ∈ N
Q.17. Soit n ∈ N, on a
un+1 − un = e−un > 0
donc la suite (un )n>0 est croissante. Par le théorème de la convergence monotone, soit elle converge, soit elle
diverge vers +∞ ; Par absurde si elle converge vers ` ∈ R, alors ` doit vérifier l’équation
` = ` + e−` ⇒ e−` = 0.
Ce qui est absurde.
Q.18. Soit n > n, on a  −un 
−un
eun+1 − eun = eun +e − eun = eun ee −1
Puisque un −−−−−→ +∞, alors e−un −−−−−→ 0, donc
n→+∞ n→+∞
−un
ee − 1 ∼ e−un .
Par suite  −un 
eun+1 − eun = eun ee − 1 ∼ 1,
soit
eun+1 − eun −−−−−→ 1
n→+∞
Par la somme de Césaro
n−1
1 X uk+1
(e − euk ) ∼ 1
n
k=0
Par télescopage, il vient que
eun − eu0 ∼ n
et puisque eu0 est négligé devant n, alors eun ∼ n.
+∞

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Q.19. On a eun ∼ n, donc
1
un+1 − un = e−un ∼
n
  n
1 X 1
La suite est à termes positifs et ∼ ln n −−−−−→ +∞, alors
n n>1 k n→+∞
k=1

n−1 n−1
X X 1
uk+1 − uk ∼ ∼ ln(n − 1) ∼ ln(n)
k
k=1 k=1

n−1
X
Par télescopage uk+1 − uk = un − u1 et négligeabilité de u1 devant ln(n), il vient
k=1

un ∼ ln(n)

Q.20. En admettant que si (xn ) une suite de limite nulle, alors

x2n
exn = 1 + xn + + ◦(x2n ).
2
Soit n ∈ N, on a  −un 
−un
eun+1 − eun − 1 = eun +e − eun − 1 = eun ee −1 −1

Comme e−un −−−−−→ 0, donc


n→+∞
−un e−2un
ee − 1 = e−un + + ◦(e−2un ).
2
Alors
e−un
eun+1 − eun − 1 = + ◦(e−un ).
2
Ainsi
e−un 1
eun+1 − eun − 1 ∼ ∼
+∞ 2 2n
  n
1 X 1
Q.21. La suite est à termes positifs et ∼ ln n −−−−−→ +∞, alors par sommation des relations de
n n>1 k n→+∞
k=1
comparaison
n−1
X n−1
X 1
(euk+1 − euk − 1) ∼ ∼ ln(n − 1) ∼ ln(n)
2k
k=1 k=1

Par télescopage
n−1
X
(euk+1 − euk − 1) = eun − eu1 − n + 1
k=1

il vient
eun − eu1 − n + 1 = ln(n) + ◦ (ln(n))
Comme eu1 + 1 est négligé devant ln(n), donc
1
eun = n + ln(n) + o (ln(n))
2
Q.22. Pour n ∈ N, on pose ωn = eun − n. On a
eun = n + ωn
Donc  ωn 
un = ln(n + ωn ) = ln(n) + ln 1 +
n
ln(n) ωn ln(n)
Comme ω = eun −n∼ , alors ∼ −−−−−→ 0. Par les équivalents simples
2 n 2n n→+∞
 ωn  ωn ln(n)
ln 1 + ∼ ∼
n n 2n

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Donc  ωn  ln(n)
un − ln(n) = ln 1 + ∼
n 2n
Qui se traduit par  
ln(n) ln(n)
un = ln(n) + +◦
2n n

Exercice :

On note E l’ensemble formé des suites de nombres entiers p = (pn )n∈N vérifiant :

p0 > 1 et pour tout n > 0, pn 6 pn+1 .


Q.23.
n
X 1
(Q.23.1) Soit n ∈ N, par définition xn = k
et par hypothèse la suite (pn )n>0 est constante, donc
k=0
Y
pi
i=0

n
X 1
xn =
pk+1
k=0

1
Avec p entier supérieur ou égal à 2, alors ∈ ]0, 1[, donc
p
1 1
1− 1 − n+1
1 pn+1 p
xn = . =
p 1 p−1
1−
p
1
On en déduit que xn −−−−−→ .
n→+∞ p−1
(Q.23.2) Soit n ∈ N, on a
1
xn+1 = xn + > xn ,
p0 . . . pn+1
donc (xn ) est croissante. Pour tout n ∈ N, pn > 2 donc
n
X 1 1 1 − (1/2)n+1
xn 6 = = 1.
2k+1 2 1 − 1/2
k=0

La suite (xn ) est croissante et majorée, elle converge donc vers un certain réel x. Puisque x0 6 xn 6 1, à la
limite x0 6 x 6 1 or x0 > 0 donc x ∈] 0, 1].
Q.24.
(Q.24.1) Par définition f (p) = lim xn . Avec
n→+∞

n n
X 1 X 1 1
xn = 6 k+1
=
p0 p1 . . . pk p0 p0 − 1
k=0 k=0

car p1 , . . . , pk > p0 . Par passage à la limite, on obtient


1
f (p) 6 .
p0 − 1
1 1 1 1
Or p0 > q0 donc p0 − 1 > q0 d’où f (p) 6 mais f (q) > + > donc f (p) < f (q).
q0 q0 q0 q1 q0
(Q.24.2) Supposons p 6= q et considérons ` le plus petit indice tel que p` 6= q` . Quitte à échanger p et q, on peut
supposer p` > q` . Le résultat de la question précédente répond à notre question si ` = 0. On suppose donc
que ` > 0 et Notons

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n n
X 1 X 1
xn = et yn = .
p0 . . . pk q0 . . . qk
k=0 k=0

Pour n > `, on a
n n
1 X 1 1 X 1
xn = et yn =
p0 . . . p`−1 p` . . . pk q0 . . . q`−1 q` . . . qk
k=` k=`

avec p0 . . . p`−1 = q0 . . . q`−1 6= 0. Comme dans la question précédente, puisque p` > q` , on a


n n
X 1 X 1
lim < lim
n→+∞ p` . . . pk n→+∞ q` . . . qk
k=` k=`

donc f (p) < f (q). Finalement p 6= q ⇒ f (p) 6= f (q).


Q.25.
(Q.25.1) Montrons par récurrence sur n ∈ N la propriété : «yn existe et yn ∈] 0, 1]».
— La propriété est bien entendu vraie au rang 0 .
— Supposons la vraie au rang n > 0. Par hypothèse de récurrence yn existe et yn > 0 donc pn =
E (1 + 1/yn ) existe et par suite yn+1 = pn yn − 1 aussi. Comme

pn 6 1 + 1/yn < pn + 1,

on a
pn yn 6 yn + 1 < pn yn + yn car yn > 0
La première inégalité donne
yn+1 = pn yn − 1 6 yn 6 1
et la seconde donne
yn+1 = pn yn − 1 > 0.
Ainsi yn+1 ∈] 0, 1] et la récurrence est établie.
De plus, durant la démonstration de celle-ci, on a vu

yn+1 6 yn

ce qui assure la décroissance de la suite (yn ).


(Q.25.2)
1 y1 1 1 y1 1 1 1 yn
x = y0 = + = + + = ... = + + ··· + +
p0 p0 p0 p0 p1 p0 p1 p0 p0 p1 p0 p1 . . . pn p0 p1 . . . pn
Ou encore
yn
x = xn +
p0 ....pn
(Q.25.3) Considérons p = (pn )n∈N définie auparavant. Il s’agit bien d’une une suite d’entiers, p0 = E (1 + 1/y0 ) > 2
car y0 = x 6 1 et enfin (pn )n>0 est une suite croissante car pn = E (1 + 1/yn ) et que la suite (yn ) est
décroissante. Comme
n
X 1 yn 1 1
x− 6 6 6 n → 0,
p0 . . . pk p0 . . . pn p0 . . . pn 2
k=0
n
X 1
on peut affirmer lim = x. Autrement-dit f (p) = x. Comme ceci vaut pour tout x ∈]0, 1], on
n→+∞ p0 . . . pk
k=0
conclut que f est surjective (et finalement bijective).
Q.26. ⇐) Supposons qu’il existe N ∈ N tel que pour tout n > N, pn = pN . On a alors, pour tout n > N ,
n−N
1 1 1 1 X 1
xn = + + ··· + +
p0 p0 p1 p0 p1 . . . pN p0 p1 . . . pN pk
k=1 N

donc
1 1 1 1
x = lim xn = + + ··· + + ∈Q
n→+∞ p0 p0 p1 p0 p1 . . . pN p0 p1 . . . pN (pN − 1)

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a
⇒) Supposons x ∈ Q. On peut écrire x = avec a, b ∈ N∗ .
b
an
Montrons par récurrence qu’on peut écrire yn = avec an ∈ N∗ .
b
— Au rang 0 , la propriété est vraie
— Soit n > 0. Supposons que elle est vraie au rang n alors yn+1 = pn yn − 1 = (pn an − b) /b = an+1 /b
avec an+1 entier qui est nécessairement strictement positif car yn+1 l’est. La récurrence est établie.
Puisque la suite (yn ) est décroissante, la suite de terme général an = byn l’est aussi, or c’est là une suite
d’entiers naturels, elle est donc stationnaire et il en est de même de la suite (yn ). Il en découle que la suite
(pn ) définie par pn = E 1 + yn−1 est elle aussi stationnaire et l’implication est démontrée.


FIN

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