CCTP Pannoté
CCTP Pannoté
CCTP Pannoté
(C.C.T.P)
Maître d'ouvrage :
COMMUNE DE SAINT VICTOR DES OULES
30700 SAINT VICTOR DES OULES
Objet du marché :
Place du Château – Rue du Château - Parc du Château
Commune de SAINT VICTOR DES OULES
Renforcements d’ouvrages
Murs de soutènement
Le présent Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) définit les spécifications des matériaux et
produits ainsi que les conditions d'exécution des travaux de confortement du mur de soutènement de la
place et de la rue du Château à St Victor des Oules, 30700, Gard, selon les termes décrits dans l’étude
géotechnique de projet établie par le BET ARGITEC, rapport n°R 2014-0356F-30M du 9 avril 2015.
Selon les différentes parties de ce mur, les travaux de confortement consistent ;
- A la création, après complète démolition de l’existant, d’un mur BA de soutènement
- Au renforcement, bêche BA et clous, des existants
- A la réalisation, après démolition partielle de l’existant, d’une paroi microberlinoise.
Les travaux concernent également l’ensemble des terrassements, drainages, assainissements et remblais
nécessaires à la réalisation de ces ouvrages ainsi que la réfection de la voirie sur certaines zones.
Les travaux se dérouleront sous circulation alternée au niveau de la rue de la Mairie. Au niveau sismicité, la
commune est classée en zone 3.
Le Cahier des Clauses Techniques Générales (CCTG) des marchés publics est applicable, sauf stipulation
contraire du présent CCTP.
Les cotes de nivellement inscrites sur le présent CCTP ou sur les plans et dessins sont des cotes relatives
au plan topographique utilisé dans l’étude géotechnique de projet (document ARGITEC
n°R 2014-0356F-30M joint à la consultation). Elles n’ont cependant que le caractère d’une prévision et la
cote définitive des différents éléments sera soumise à l’approbation du Maître d’œuvre dans le cadre des
études d’exécution.
L'entrepreneur retenu devra se conformer aux descriptions des règlements et normes françaises en vigueur
relatifs aux travaux dont il a la charge (pour la plupart contenues dans le REEF : Recueil des Eléments utiles
à l'Etablissement et à l'exécution des projets et marchés de bâtiments en France).
L'entrepreneur devra respecter les différentes règles de calcul en vigueur pour les travaux qui le concernent.
Les travaux exécutés, matériaux mis en œuvre pour leur réalisation et contrôles d’exécutions seront
conformes au présent CCTP et aux différentes règles de l’art, normes, règlements et texte en vigueur
auxquelles ils se rapportent à la date de signature du marché en vigueur, notamment les suivants (liste non-
limitative et non-exhaustive) :
Documents de référence contractuels
NF EN 1992-1-1 : calcul des structures en béton armé
NF EN 1997 – Parties 1 & 2 – Eurocode 7, Calculs géotechniques
NF EN 1998 – Partie 5 – Eurocode 8, Calcul des structures pour leur résistance aux séismes – Partie
5 : Fondations, ouvrages de soutènement et aspects géotechniques
NF P 94-282 – Calculs géotechniques – Ouvrages de soutènement
TA95 – Tirants d’ancrage : Recommandations concernant la conception, le calcul, l’exécution et le
contrôle
CCTG
Circulaire 79-25 du 13 mars 1979 portant instruction sur les "Directives communes relatives au calcul
des constructions
Arrêté du 2 mars 2009 relatif aux performances et aux règles de mise en service des dispositifs de
retenue routiers soumis à l’obligation de marquage CE,
Réalisation de remblais et couches de forme
Selon la norme NFP 11-300 Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais
et des couches de forme d'infrastructures routières
Selon le Guide Technique "Guide des Terrassements Routiers, réalisation de remblais et couches de
forme, fascicules I et II, GTR" SETRA LCPC 2° édition juillet 2000
Selon le Guide Technique "Traitement des sols à la chaux et/ou aux liants hydrauliques-Application à la
réalisation des remblais et des couches de forme-GTS" SETRA/LCPC-2000
Réalisation des couches de structure de chaussée
Selon la norme NF EN 13 285 Graves Non Traitées-Spécifications ou selon la norme NF EN 13 242
Granulats pour matériaux traités aux liants hydrauliques et matériaux non traités utilisés pour les
travaux de génie civil et pour la construction des chaussées.
Selon la norme NF EN 14 227-5 Mélanges traités aux liants hydauliques "Spécifications" Partie 5:
Mélanges traités au liant hydraulique routier-Février 2005
Remblayage de tranchée
Selon la norme NF P 98-331 Chaussées et dépendances-Tranchées : ouverture, remblayage, réfection
Selon la norme NF P 11-300 Classification des matériaux utilisables dans la construction des remblais
et des couches de forme d’infrastructure routières
Selon le guide technique ‘’Remblayage et réfections des tranchées’’ SETRA/LCPC 1994 mise à jour
janvier 1998
Selon le Guide technique ‘’ Etudes et réalisations de tranchées’’ SETRA-2001
Normes "Granulats"
Avant la remise de son offre, l’Entrepreneur devra donc avoir effectué sur place toutes les reconnaissances
nécessaires afin de se rendre compte de l’état des lieux, de la qualité et des quantités des matériaux à
mettre en œuvre et des sujétions qui en découlent, apprécier toutes les difficultés qu’il pourrait rencontrer
notamment du fait de la nature des terrains et de la configuration du site.
L'Entrepreneur doit avoir pris connaissance également de tous les éléments généraux et locaux en relation
avec l’exécution des travaux, avoir apprécié exactement toutes les conditions d’exécution des ouvrages et
s’être parfaitement rendu compte de leur nature, leur importance, de leurs difficultés et de leurs
particularités. Il ne pourra se prévaloir d'omissions, de méconnaissance des lieux ou de difficultés
d'exécution quelconques pour présenter des suppléments en cours de travaux.
De fait, l’Entrepreneur ne pourra pas refuser l’exécution de tout ou partie des travaux, demander un
supplément de prix en invoquant toutes erreurs, omissions ou imprécisions des plans et des pièces écrites.
Toutes les remarques sur ces éléments qui seraient formulées postérieurement à la remise de l’offre seront
donc rejetées. Les travaux éventuels qui en résulteraient seront à la charge de l'Entrepreneur. Sous réserve
de remarques formulées avant la passation du marché, l'Entrepreneur accepte implicitement sans
modification le présent Cahier des Charges.
En outre et dès la remise des offres, l'Entrepreneur fera toutes remarques nécessaires concernant les
exigences des prestations imposées par les réglementations, normes, règles de l'art, services
concessionnaires et administrations et qui ne figureraient pas sur les documents constituant le présent
dossier.
En conséquence, l’entrepreneur devra se rendre compte sur place des travaux à exécuter, de leur nature, de
leur importance, de la disposition des lieux et des éventuelles difficultés d’adaptation des ouvrages (études
et suivi), d’exécution et d’approvisionnement.
1.5.1 Généralité
Les travaux comprennent (liste non exhaustive):
les études d’exécution et investigations complémentaires jugées nécessaires par l’entreprise,
un état des lieux établi préalablement au démarrage des travaux sur les avoisinants, voies privées et
publiques susceptibles d’être influencés par le projet
l’établissement et le suivi du PAQ et PPSPS
la fourniture du planning d'exécution
les autorisations pour occuper les voies publiques et lieux privés (Parc du Château)
la main d’œuvre
la fourniture de toutes les installations de chantier, leur entretien et leur repli, la signalisation du
chantier, l’énergie nécessaire à l’exécution de l’ensemble des travaux, quelle qu’elle soit
la réalisation de toutes pistes et plateformes provisoires nécessaires à l'accès en tout point des engins
de chantier
les ouvrages provisoires ou éléments provisoires de tous les ouvrages mis au marché et qui ne font pas
partie de l’ouvrage proprement dit
la fourniture, le transport à pied d’œuvre, le stockage, la mise en œuvre, la pose, le réglage de tous les
matériaux, produits et fournitures nécessaires à la complète exécution des travaux objet du présent
marché : des terrassements, de la paroi berlinoise, des dispositifs de drainage, des dispositifs de
retenue.
la réalisation de l’ensemble des travaux et prestations
la participation, autant que besoin, à tous les travaux de contrôle, de coordination, et de réception, y
compris les mises au point éventuellement rendues nécessaires à la suite des travaux
Un plan et des coupes de principes du confortement proposé au niveau projet sont présentés dans
le rapport ARGITEC n°R 2014-0356F-30M du 9 avril 2015 joint à la consultation.
Les produits de nettoyage seront apportés à une décharge agréée. L’allumage de feu sur site est interdit.
- Terrassement et démolition
- Mur de soutènement BA
- Drainage
- Remblai contigu
1.6.10 DIVERS
- Garde-corps
- Caniveaux
- Chaussées
- Parement pierres
Pendant la durée des travaux, toutes les dispositions devront être prises pour éviter les déversements de
produits polluants (bétons, liants, hydrocarbures, eaux de lavage,…) dans le réseau hydrographique et pour
assurer la bonne évacuation des eaux. Les terrassements devront être conduits de manière à limiter les
écoulements chargés en matières en suspension vers les cours d’eaux. Des aires étanches seront
aménagées pour entreposer les produits potentiellement polluants, et pour effectuer les opérations
d’entretien et de ravitaillement des engins de chantier.
Les provenances des matériaux devront être soumises à l'agrément du maître d’œuvre en temps utile pour
respecter les délais d'exécution contractuels et au maximum durant la période de préparation.
L'entrepreneur sera tenu de justifier à tout moment, sur demande du Maître d'œuvre, la provenance des
matériaux au moyen de factures, de bons de pesée ou toute autre pièce signée du fournisseur.
Toute livraison non conforme sera refusée et évacuée aux frais de l'entreprise. Les frais d'essais éventuels
réalisés en sus et donnant des résultats non satisfaisants seront facturés à l'entreprise.
Si les résultats ne confirment pas les valeurs annoncées sur la fiche technique du produit, les géotextiles
seront refusés et évacués du chantier.
Les rouleaux de géotextile seront stockés sur une aire aplanie et parfaitement drainée relativement rigide
pour ne pas entraîner des déformations importantes des rouleaux et devront être protégés du rayonnement
solaire. Cette protection sera assurée par une enveloppe opaque.
L’entrepreneur s’assurera que les rouleaux de géotextile sont stockés de manière à éviter toute imbibition
prolongée qui rendrait leur manutention moins aisée et pourrait en cas de gel conduire à un déroulement ou
à une mise en place difficile.
Le Maître d'œuvre exigera en cas de stockage défectueux d’un rouleau, l’élimination des parties détériorées
ou ne pouvant plus assurer la fonction recherchée. En cas d’absence ou détérioration de la protection
opaque par exemple, les 2 ou 3 premières spires du rouleau seront éliminées.
Le PAQ devra préciser les dispositions concrètes prises par l'entreprise pour stocker les rouleaux de
géotextiles sur chantier.
Par complément au sous-article 82.1 du fascicule 65 du CCTG, les ciments doivent être titulaires de la
marque NF-Liants hydrauliques. Le choix du ciment tient compte de l’agressivité.
L’entrepreneur devra effectuer, selon les modalités prévues aux clauses 2.2 et 2.3 de la norme NFP15-300
des prélèvements conservatoires de ciment :
De 10 kg pour chaque lot de ciment utilisé pour les épreuves d’étude et de convenance des bétons,
De 5 kg pour chaque partie d’ouvrage.
Ces divers prélèvements seront conservés à l’abri en récipients étanches et étiquetés, par le laboratoire du
fournisseur de béton. En cas d'anomalies constatées sur les bétons, les essais de vérification de la
conformité aux normes des ciments livré seront effectués aux frais de l'entrepreneur conformément aux
dispositions des § 2.3.2 et 2.2.5 de la norme NFP 15-300, sur le prélèvement conservatoire correspondant.
2.3.4 Béton projeté
L’entrepreneur précisera dans son offre le type et la composition du béton projeté qu’il envisage, ainsi que la
nature et la provenance de ses différents constituants.
granulats : normes NFP 18- 601 et spécifications des règles CLOUTERRE 91 (article 1.5.1.1),
ciments : norme EN 197-1 et NFP 15-317,
eau : norme NFP 18-303,
adjuvants et ajouts spécifiques : normes NFP 18-103, NFP 18-331 à 338 bénéficiant d’un droit d’usage
de la marque NF ou étant inscrit sur les listes COPLA.
Le dosage minimum en ciment du coulis à mettre en œuvre pour le scellement des ancrages est de
3
1200 kg/m . Le rapport C/E devra être supérieur ou égal à 2.
La qualité, la composition et le mode de confection des coulis utilisés sont décrit par l’entreprise dans une
note technique préliminaire, soumise à l’agrément du Maître d’œuvre.
L’entrepreneur utilisera un ciment CEM III/B 42,5 N PMES.
Les adjuvants et ajouts spécifiques seront conformes aux normes NFP 18-103, NFP 18-331 à 338
bénéficiant d’un droit d’usage de la marque NF ou étant inscrit sur les listes COPLA.
Les adjuvants ne doivent contenir aucun élément agressif vis-à-vis des aciers. Les adjuvants chlorés sont
prohibés.
Ils seront proposés par l’entrepreneur à l’agrément du Maître d’Œuvre dans le cadre de l’étude de
composition des bétons. Toutefois, cet agrément ne sera accordé qu’au terme de l’épreuve de convenance.
Toute livraison d’adjuvants sur le chantier donne lieu à la présentation d’un certificat d’origine indiquant la
date limite au-delà de laquelle ces produits devront être mis au rebut.
2.3.8 Produits de cure
L’Article 74-6-2 dufascicule 65 est applicable.
Les produits de cure éventuelle devront figurer sur la liste ministérielle d’agrément. Ils seront proposés par
l’entrepreneur à l’agrément du Maître d’Œuvre au moment de l’étude de composition des bétons. Ils seront
appliqués aux bétons témoins de l’épreuve de convenance. Du résultat de celle-ci dépendra la décision
d’agrément.
Le soudage sur chantier des armatures déclarées soudables par la fiche d'identification est seul autorisé
après accord du Maître d'Œuvre.
Les barres seront du type haute adhérence en acier dont la nuance permettra de reprendre les efforts de
tractions appliqués et calculés lors des études d’exécution.
Les armatures d’ancrage devront être certifiées NF AFCAB en conformité à la norme NF A 35-016. Un
certificat matière sera fourni
Les barres d’ancrage seront traitées anti corrosion (la classe de protection anticorrosion sera de niveau P2
au minimum). De ce fait il ne sera pas nécessaire de prendre en compte une réduction du diamètre induit
par des effets de la corrosion.
Les dimensions des barres et des plaques d’appui seront conformes aux spécifications définies par les plans
et les indications définies au projet d’exécution.
Les extrémités des barres seront filetées pour permettre un assemblage par manchonnage et pour pouvoir
être mise en légère tension par un écrou.
La tension de rupture de la barre assemblée avec manchonnage devra atteindre celle de la barre sans
manchonnage. L'acier des pièces de boulonnerie sera allié et aura des caractéristiques mécaniques au
moins égales à celles de l'acier des barres.
Les ancrages seront munis de centreurs tous les 2,00 m. Un dispositif spécial devra permettre la reprise de
l'injection en fond de forage en cas d'arrêt dû à un incident. Ce dispositif devra recevoir l'agrément du Maître
d’Œuvre.
Les bandes drainantes pour le drainage vertical seront composées de géosynthètiques conformes à la
norme NF EN 12252.
2.5.2 Barbacanes
Elles seront en P.V.C, diamètre 80 à 100 mm, longueur suffisante pour traverser le mur. Elles seront
découpées à ras du parement extérieur du mur.
2.6.1 Provenance
Ces matériaux proviendront de carrières soumises à l’agrément du maître d’œuvre.
2.7.1.1 Généralités
Les granulats doivent répondre aux spécifications du fascicule 23 du CCTG et des normes en vigueur. Si le
fournisseur dispose de stocks existants qu’il compte utiliser pour toute ou partie de la fourniture, il doit
apporter la preuve qu’ils ont été constitués selon les modalités du présent CCTP, et fournir la justification
garantissant de leur qualité. A défaut de ces indications, les fournitures correspondantes seront refusées.
Les GNT de type A sont des matériaux obtenus en une seule fraction, leur fuseau de régularité est situé à
l’intérieur des fuseaux de spécification. Elles doivent satisfaire à une compacité minimale lorsque le D est
inférieure ou égal a 20 mm. La teneur en eau du matériau est souvent ajustée sur chantier par arrosage.
- les GNT de type B sont des matériaux provenant du mélange d’au moins deux fractions granulométriques
distinctes dans des proportions définies. Elles sont malaxées et humidifiées en centrale. Leur fuseau de
régularité est situé a l’intérieur d’un des fuseaux de spécifications. On distingue deux classes de GNT de
type B, B1 et B2 selon leur compacité OPM.
Le matériau doit être conforme aux prescriptions de la norme NF EN 13 285.
Le squelette minéral est issu d’une élaboration directe sur l’installation de criblage et concassage
0/20 (GNT de type A ou B)
Les granulats présenteront une teneur en sulfates solubles dans l’eau (XP P 18-581) inférieure ou
égale a 0,7 % (categorie SSb).
La position du fuseau de régularité aux tamis intermédiaires pour les gravillons est définie dans la
norme NF EN 13 285.
2.7.2.2 Bitumes
Les bitumes purs à utiliser, pour chaque domaine d’emploi, doivent être conformes aux spécifications des
normes NF EN 12 591, NF T 65 000 et NF T 65 011. Les classes, laissées à l’initiative de l’entrepreneur,
sont à prendre selon les indications suivantes, en fonction des objectifs particuliers à atteindre :
2.7.2.2.1 Assises
Enrobés classes de bitume Objectif particulier
2.7.2.3 Émulsions
Les émulsions destinées à la réalisation des enduits superficiels et des imprégnations seront des émulsions
cationiques dosées à 69 % de bitume pur, à rupture rapide et à durée de stockage limitée. Leur Ph sera
supérieur à deux et inférieur à quatre (2<Ph<4).
2.7.3.1 Nature
Les fines d’apport utilisées, de la catégorie F2 ou F3, seront normalement issues de la roche mère de
laquelle proviennent les autres granulats. Dans le cas contraire, leur provenance devra être agréée par le
maître d’œuvre. Ce dernier se réserve le droit d’exiger en outre un apport de chaux selon le comportement
des matériaux à l’enrobage.
2.7.3.2 Qualité
La granularité des fines sera telle que :
le passant au tamis de quatre vingt microns (80 µ) soit supérieur à quatre vingt pour cent (> 80 %),
le passant au tamis de zéro deux millimètres (0,2 mm) soit de cent pour cent (= 100 %),
la surface spécifique Blaine sera inférieure à huit mille centimètres carrés par gramme (S < 8 000 cm² / g).
L’entreprise doit prendre en charge la gestion des eaux à proximité de ses ouvrages et définir les exutoires
en concertation avec le Maître d’œuvre.
L'entrepreneur doit mettre en œuvre un schéma d'organisation et de suivi de l'élimination des déchets.
L'entrepreneur doit prendre les mesures nécessaires pour favoriser, par tous les moyens, la propreté du
chantier et procéder à ses frais au nettoyage prescrit par le maître d'œuvre :
Installation de bureaux et d'hébergement du personnel : les modules ou baraquements doivent être en
bon état et fraîchement repeints. Ils seront équipés de tous les équipements nécessaires à l’hygiène et
propreté du personnel (WC, douches, vestiaires…).
Signalisation de chantier : les panneaux de signalisation doivent être en bon état pour permettre leur
lisibilité dans de bonnes conditions de jour comme de nuit. Les panneaux endommagés doivent être
changés.
la sécurité sur le chantier doit être assurée en tous points (EPI, garde-corps etc.).
3.2.1 Généralités
Tous les plans d'exécution des ouvrages provisoires et définitifs seront établis par l'entrepreneur. La
justification du dimensionnement des structures sera à la charge de l'entrepreneur.
L'entrepreneur devra fournir les études, dessins et calculs dans un délai permettant au Maître d'Œuvre
d'effectuer les vérifications (conformément au CCAP article 8-1 et 8-2).
2) Les "sorties" de tout programme de calcul utilisé devront être suffisamment nombreuses et comporter,
outre les données particulières du calcul, assez de résultats intermédiaires pour que les options tant
techniques que logiques soient mises en évidence et que les fractions de calcul, comprises entre deux
options consécutives, puissent être isolées en vue d'une éventuelle vérification. Sur la demande du Maître
d'Œuvre, l'Entrepreneur lui fournira tout autre résultat intermédiaire du calcul ou commentaire qu'il estimerait
utile : au cas où la note de calcul automatique serait très volumineuse, l'Entrepreneur fournira un extrait
faisant paraître les résultats déterminants du dimensionnement proposé.
3) Le Maître d'Œuvre pourra faire compléter manuellement toute note de calcul automatique incomplète.
4) Sur toute demande du Maître d'Œuvre, l'Entrepreneur devra lui fournir de nouvelles notes de calcul
obtenues par le même programme, à partir d'autres données particulières fixées par le Maître d'Œuvre.
Si le suivi des travaux révèle un comportement des ouvrages sortant des limites acceptables, le programme
de mesures d’urgence sera mis en œuvre sans délai de réaction. Ce programme, qui sera défini au début
des travaux en concertation entre l’entreprise, le maître d’œuvre et son géotechnicien, pourra consister en :
adaptation du phasage des travaux, si nécessaire avant travaux en cours,
mobilisation des moyens de l’entreprise pour adapter les confortements,
mise en œuvre de moyens supplémentaires et spécifiques
adaptation et optimisation du dimensionnement.
L’entreprise s’interdit d’élever toute réclamation quant aux modifications de planning et de phasage liées aux
conséquences de la méthode observationnelle.
3.2.2.3 Justifications des MURS 1 à 5
Les ouvrages auront pour fonction d’assurer la stabilité des voiries pré-citées.
Le dimensionnement sera réalisé conformément au rapport d’étude de projet ARGITEC n°R 2014-0356F-
30M du 9 avril 2015. L’entreprise ne pourra justifier de données différentes que sous réserves :
d’investigations complémentaires apportant des précisions complémentaires à la connaissance actuelle
du site
de techniques différentes que celle envisagée au niveau projet, sous réserves de respects des normes
en vigueur
Les études d’exécutions seront réalisées conformément aux documents de référence en vigueur (cf. liste
non exhaustive et non limitative à l’Article 1.2).
La fissuration des ouvrages en béton armé sera définie selon les eurocodes.
L'entreprise devra transmettre avant le démarrage des travaux son mode opératoire avec toutes les
caractéristiques de ses matériels utilisés et de ses matériaux employés, ses notes de calcul de
dimensionnement ainsi que ses plans détaillés et autres documents d'exécution. Le démarrage des travaux
est soumis au visa préalable de ces pièces par la maîtrise d'œuvre et de son géotechnicien, et à
l'approbation du bureau de contrôle avant exécution.
Le dossier d’exécution indiquera le cas échéant les propositions de l'Entrepreneur destinées à remédier aux
insuffisances du présent C.C.T.P.
Les plans d'exécution comprendront notamment les profils en travers d'exécution, détaillant le levé du TN,
rampes d’accès et pistes en phase provisoires, puis les ouvrages en phase définitive.
3.2.4 Conditions d'établissement des plans d'exécution
L'en-tête des plans comportera, en plus des références habituelles relatives à la désignation de l'opération,
du Maître d'Ouvrage et de l'entrepreneur :
la désignation précise du plan lui-même
le numéro du plan
la date d'établissement
le ou les indices de modification, les dates correspondantes et l'indication succincte de la modification.
la date d'envoi au Maître d'œuvre,
la date du visa du Maître d'œuvre,
la date du visa définitif (Bon pour exécution).
Il devra tenir compte des délais d'établissement et de vérification des documents d'exécution, de l'agrément
et de la fourniture des matériaux. Une notice précisera le personnel et le matériel nécessaires et les cycles
élémentaires de travail, leur durée ainsi que les délais de commande et d'approvisionnement.
Sur le chantier, l'entreprise tiendra à jour un cahier constatant le déroulement effectif des travaux, sous
forme analogue au programme général prévisionnel. Ce dernier servira pour la mise à jour du programme
général d'exécution.
Délai de Délai de
N° Documents à fournir transmission au Moe réponse du
Opération
d’ordre par l'entrepreneur en jours calendaires MOe
Cette liste devra être complétée en fin de chantier avec le dernier indice correspondant au plan mis à
jour pour être "tel que construit", et faisant partie du Dossier des Ouvrages Exécutés (D.O.E.).
L'Entrepreneur devra reprendre ses plans, dans le cadre du planning, autant de fois que nécessaire pour
arriver à ce stade.
Le journal de chantier sera tenu sur le chantier par un représentant du Maître d’œuvre. Pour l'établissement
de ce journal, l'entreprise devra fournir au Maître d’œuvre chaque jour un compte-rendu de chantier sur
lequel seront consignés tous les renseignements relatifs à la marche du chantier et en particulier :
Ce journal sera visé hebdomadairement par le Maître d’œuvre qui pourra y ajouter ses propres remarques
ou observations et par le représentant de l'entreprise.
Une réunion hebdomadaire a lieu entre l’entrepreneur et le maître d’œuvre à une date convenue entre les
différents intervenants.
A cette réunion l’entrepreneur fournira au maître d’œuvre un rapport donnant :
L’état d’avancement des différents ouvrages comparés aux ouvrages prévus dans le présent marché
Le calendrier prévisionnel par quinzaine
L’entrepreneur est tenu de remettre au Maître d’œuvre dans les conditions prévues au CCAP, un
dossier de récolement des ouvrages exécutés ainsi que la synthèse du document Plan d’Assurance de
la Qualité (P.A.Q.).
Les plans de récolement concerneront notamment les réseaux secs, les réseaux humides ainsi que le plan
de l’aménagement réalisé.
Ils comprendront les vues en plan, coupes, profils et détails conformes à l’exécution des ouvrages réalisés
(réseaux, voirie, murs de soutènement, micro-pieux, dalles de répartition, garde-corps, etc …) et devront
faire figurer notamment l’emplacement des collecteurs, les fourreaux, les regards et bouches d’entrée d’eau,
etc…, ainsi que les altitudes de chaussée.
Ils indiqueront la nature et la catégorie des ouvrages, leur légende permettant de comprendre tous les
symboles utilisés, la date de la dernière modification, l'échelle des plans sous forme d'une règle graduée,
complétée par tous les éléments utiles à leur compréhension.
Ils devront rester compréhensibles en cas de reproduction en noir et blanc.
Les éléments du dossier des ouvrages exécutés (DOE) que les entreprises devront fournir après exécution
au Maître d’œuvre dans les conditions prévues par l’article 4-5 du CCAP, concerneront notamment :
- le programme et le calendrier réel d'exécution des travaux,
- les comptes-rendus d'incidents et les calculs éventuels les accompagnants,
- les plans et notes de calcul et plans d'exécution des différents ouvrages tels qu'ils ont été réellement
exécuté;
- l'établissement des plans de détail,
- les notices techniques (définition, typologie, caractéristiques des appareils, matériels et matériaux
utilisés) ;
- les certificats de contrôle et d’essais ;
- les notices de fonctionnement et d‘entretien de ces mêmes matériels sous la forme d’un plan
d’entretien (durée de vie, fréquence de renouvellement), installations soumises au contrôle
technique ;
- les documents constitutifs du PAQ mis à jour selon le déroulement du chantier ainsi que le
document de synthèse du PAQ ;
- les documents constitutifs du PGED mis à jour selon le déroulement du chantier ainsi que
l’ensemble des bordereaux de suivi des déchets ;
- le recollement topographique des ouvrages conforme à l’exécution;
- les plans cotés de tous les ouvrages souterrains ou aériens construits, étendus, modifiés ou
découverts à l’occasion des travaux du présent marché, devant être établis conformément à l’article
R554-34 du code de l’environnement avec une précision répondant à la classe A définie à l’article 1
de l’arrêté du 15 février, avec leurs caractéristiques techniques.
Les relevés topographiques des plans ci-dessus seront géoréférencés en x, y et z dans le système « RGF93
non projeté pour la France métropolitaine » et seront effectués par un prestataire compétent au regard
des dispositions visées à l’article 8-3-7 du CCAP.
A chaque relevé de mesure sera obligatoirement associée une liste d'informations comprenant au minimum :
- le nom du responsable de projet du chantier concerné ;
- le nom de l'entreprise ayant fourni le relevé final géoréférencé ;
- le nom du prestataire certifié ayant effectué le relevé géoréférencé ;
- le cas échéant le nom du prestataire certifié ayant procédé a un relevé indirect par détection de
l'ouvrage en fouille fermée ;
- la date du relevé géoréférencé ;
- le numéro de la déclaration de projet de travaux, et celui de la déclaration d'intention de
commencement de travaux ;
- la nature de l'ouvrage objet du relevé ;
- la marque et le numéro de série de l'appareil de mesure ;
- l'incertitude maximale de la mesure (en différenciant le cas échéant les 3 directions) ;
- la technologie de mesure employée s'il s'agit d'un relevé de mesure indirecte, sans accessibilité à
l'ouvrage.
L’entreprise fournira au Maître d’œuvre tout autre document nécessaire à l’établissement du dossier
d’intervention ultérieure sur l’ouvrage (DIUO) visés à l’article 40 du CCAG, notamment les plans et les
Par dérogation à l’article 40 du CCAG, les plans et documents de récolement seront fournis en version
papier en 3 exemplaires et sous forme numérique (sous format word et pdf pour les notes et sous
format autocad (2006) et PDF pour les plans)
En fin de chantier, l’entreprise effectuera le nettoyage de la zone concernée par les travaux.
Le maître d’œuvre se réserve la possibilité de modifier les caractéristiques de certaines parties d’ouvrage,
selon leur implantation.
Note - réseaux divers existants :
Pour l’exécution des travaux, l’entrepreneur sera tenu de se conformer aux mesures particulières de sécurité
prescrites par la réglementation en vigueur dans les chantiers du bâtiment et des travaux publics.
En cas de rencontre de câbles ou de canalisations non signalées, l’entrepreneur prend toute mesure
conservatoire utile, avise le maître d’œuvre et sursoit à la poursuite des travaux adjacents.
Les frais de rétablissement par rupture accidentelle de canalisations non signalées seront supportés par
l’assurance que l’entrepreneur est tenu de souscrire pour l’exécution des travaux.
3.8.2 Programme d'exécution
Le programme d'exécution que l'entrepreneur doit soumettre à l'agrément du Maître d'Œuvre donnera toutes
précisions sur :
les méthodes qu'il se propose d'employer pour l'exécution des travaux,
les matériels et engins dont il compte équiper son chantier et leurs caractéristiques,
le personnel qu'il y affectera.
les méthodes et l’organisation des contrôles externes
Toute modification en cours de chantier sur ces dispositions sera soumise à l'agrément du Maître d'Œuvre.
3.8.3 Projets d'exécution des ouvrages
Il établira et soumettra au visa du Maître d'Œuvre également les projets d'exécution des ouvrages (notes de
calcul, plans et notices).
Ces propositions ne doivent pas mettre en cause les clauses du marché et seront conformes aux directives
de conception et de calcul en vigueur.
Il est précisé que dans le cas d'accidents aux tiers imputables à un défaut de signalisation de
chantier, les dispositions rappelées ci-dessus n'ayant pas été rigoureusement observées par l'Entreprise,
celle-ci garantira le Maître de l'Ouvrage contre toute condamnation en réparation de dommages prononcée à
l'égard de ce dernier.
Le piquetage général sera effectué par l’Entrepreneur qui fera part de son achèvement au Maître d’Œuvre
en fixant une date pour constater et vérifier ce piquetage.
Les conditions d’établissement et, s’il y a lieu, le degré de précision de ce piquetage général seront précisés
ci-après.
Lorsque des travaux doivent être effectués au droit ou au voisinage de réseaux souterrains ou enterrés, il
sera procédé à un piquetage spécial de ces ouvrages.
L’Entrepreneur est tenu de compléter le piquetage général et, éventuellement, le piquetage spécial par
autant de repères qu’il est nécessaire pour délimiter sur le terrain la hauteur ainsi que la limite des déblais et
des remblais, l’intersection des talus avec le terrain naturel, les banquettes et les fossés.
Les piquets et repères placés au titre du piquetage complémentaire doivent pouvoir être distingués de ceux
qui ont été placés au titre du piquetage général. Ils sont rattachés en plan et en altitude aux mêmes repères
fixes que ceux du piquetage général.
Les piquetages, général, spécial ou complémentaire, sont supportés par l’Entrepreneur qui fournit
notamment la main-d'œuvre, les piquets, les jalons, les cordeaux, les outils et les appareils optiques
nécessaires (sauf stipulations particulières).
L’Entrepreneur est tenu de veiller à la conservation des piquets, de les rétablir ou de les remplacer en cas
de besoin, soit à leur emplacement primitif, soit en un autre point si l’avancement des travaux l’exige et en
tenant compte des prescriptions précédentes.
L’entrepreneur devra, pour toutes ces opérations et pour toutes les opérations de vérification que désirerait
exécuter le maître d’œuvre, tenir à la disposition de celui-ci le matériel topographique et le personnel qualifié
nécessaires. Les frais engagés par l’entrepreneur à cette occasion sont censés être implicitement compris
dans les prix unitaires de règlement de ses travaux. Il en sera de même pour les frais inhérents au relevé
topographique post réalisation du plan de récolement.
L’Entrepreneur est tenu d’effectuer les relevés topographiques complémentaires qu’il jugera nécessaires à
l’exécution des travaux.
3.11.1 Terrassements
La réalisation des terrassements sera faite avec les précautions suffisantes vis à vis de l’environnement et
du contexte général du projet.
L’entreprise sera seule juge des moyens à mettre en œuvre pour effectuer les terrassements requis
conformément à l’objectif final des travaux. Dans tous les cas, les engins et les méthodes devront être
adaptés aux terrains rencontrés.
La réalisation et l’entretien des pistes provisoires nécessaires à l’exécution des travaux seront de la
responsabilité de l’entreprise. Cela comprend toutes sujétions nécessaires pour assurer la circulation des
engins de chantier.
La topographie des lieux et les dispositions du projet permettant l’écoulement gravitaire des eaux,
l’Entreprise doit réaliser en temps utile différents dispositifs provisoires de collecte et d’évacuation des eaux
superficielles (saignées, rigoles, fossés, collecteurs, descentes d’eau, etc.).
Elle devra, sous son entière responsabilité, assurer la protection de son chantier contre les eaux de
toute nature et de toute origine.
3.11.2 Arrachage, abattage d'arbres et débroussaillage
L'entrepreneur est chargé d'arracher ou d'abattre et de dessoucher tous les arbres et broussailles
nécessaires au dégagement des emprises, en limitant ces emprises au minimum (piste d’accès aux zones à
traiter).
Les arbres seront débités. Les morceaux seront stockés sur des emplacements du chantier désignés par le
Maître d'Œuvre. Les stocks resteront à la disposition des propriétaires ou de l'Administration.
L'Entrepreneur a la charge et la responsabilité de l'évacuation ou l'élimination des produits de
débroussaillage.
3.11.3 Dépôts
Les lieux de dépôts sont laissés à l'initiative de l'Entrepreneur.
Celui-ci doit les soumettre à l'agrément du Maître d'Œuvre et justifier auprès de celui-ci que les conditions
légales et réglementaires attachées à l'occupation du terrain sont satisfaites.
Les modalités d'exploitation des dépôts provisoires doivent être également soumises à l'agrément du Maître
d'Œuvre.
La terre végétale sera mise dans un ou des dépôts spécifiques. La hauteur du stockage de ces dépôts ne
dépassera pas 2 mètres.
Il appartiendra à l'Entrepreneur de faire clôturer les dépôts de matériaux afin qu'ils ne soient pas utilisés
comme lieu de décharge sauvage. L'entrepreneur assurera l'entretien de ces dépôts et leur protection contre
les pertes ou vols.
PHASE PREPARATOIRE
Terrassement déblai/remblai – Démolition maçonnerie
Rampe d’accès pour engins de chantier
PHASE FINALE
Terrassement – Démolition maçonnerie
Mur de soutènement BA
3.12.3 MUR 2
Bêche BA en pied à l’aval,
Substitution des sols à l’amont,
Drainage,
Clous
CLOUS
o Forage Ø 110 mm avec tubage dans les couches non cohérentes et/ou instables
o Longueur unitaire : 7.5 ml
o Inclinaison/horizontale : 20°
o Armature : barre acier ϭe ≥ 500 MPa, Ø 32 mm
o Coulis de ciment CEM III/B 42,5 N PMES – C/E = 2
o Platine de répartition : Croix de St André
o Maillage ;
- Deux nappes, espacement vertical : 1,00 m
Clous : espacement horizontal : 1,50 m
Microberlinoise
Micropieux,
Démolition maçonnerie/voile BA, béton projeté par passes,
Clous,
Drainage,
CLOUS
o Forage Ø 110 mm avec tubage dans les couches non cohérentes et/ou instables
o Longueur unitaire : 12,0 à 17,0 ml
o Inclinaison/horizontale : 15 à 25°
o Armature : barre acier ϭe ≥ 500 MPa, Ø 32 mm
o Coulis de ciment CEM III/B 42,5 N PMES - C/E = 2
o Platine de répartition
o Maillage ;
- Trois à Quatre nappes, espacement vertical : 1,50 m
- Clous : espacement horizontal : 1,50 m
DRAINAGE
o Drainage vertical de la paroi (géocomposite drainant)
o Drains subhorizontaux
- Forage Ø 110 mm
- Longueur : 6,00 m
- Inclinaison/horizontale : 5°
- Drain PVC Ø 100 mm avec chaussette géotextile anticontaminant
- Maillage :
* Trois nappes, espacement vertical : 0,50 à 1,00 m
* Drains : espacement horizontal : 2,00 m
o Barbacanes, Ø 100 mm
- Trois nappes, espacement vertical : 0,50 à 1,00 m
- Barbacanes : espacement horizontal : 2,00 m
3.12.5 MUR 4
Bêche BA en pied à l’aval,
Drain subhorizontaux,
Clous,
CLOUS
o Forage Ø 110 mm avec tubage dans les couches non cohérentes et/ou instables
o Longueur unitaire : 12,0 ml
o Inclinaison/horizontale : 20°
o Armature : barre acier ϭe ≥ 500 MPa, Ø 32 mm
o Coulis de ciment CEM III/B 42,5 N PMES – C/E = 2
o Platine de répartition : Croix de St André
o Maillage ;
- Trois nappes, espacement vertical : 1,00 m
- Clous : espacement horizontal : 1,50 m
3.12.6 MUR 5
Bêche BA en pied à l’aval,
Drain subhorizontaux,
Clous,
DRAINS SUBHORIZONTAUX
o Forage Ø 110 mm
o Longueur : 6,0 et 9,0 ml
o Inclinaison/horizontale : 5°
o Drain PVC Ø 100 mm avec chaussette géotextile anticontaminant
o Maillage ;
- Trois nappes, espacement vertical : 0,75 m
- Drains : espacement horizontal : 1,50 m
CLOUS
o Forage Ø 110 mm avec tubage dans les couches non cohérentes et/ou instables
o Longueur unitaire : 10,5 ml
o Inclinaison/horizontale : 20°
o Armature : barre acier ϭe ≥ 500 MPa, Ø 32 mm
o Coulis de ciment CEM III/B 42,5 N PMES – C/E = 2
o Platine de répartition : Croix de St André
o Maillage ;
- Trois nappes, espacement vertical : 1,00 m
- Clous : espacement horizontal : 1,50 m
3.12.7 PIECE SOUS CHAUSSEE
Longrines BA de renfort sur micropieux
Béton projeté armé sur l’ensemble de l’intrados
Poutre voile BA
LONGRINES BA
o LG1 ; section 50x80h
- Béton XC2, C25/30
- Réalisation (fouille, ferraillage et bétonnage) en 4 passes avec délai de 48h
entre passes
MICROPIEUX
o Forage ø 165 mm, avec tubage dans les couches instables, et enregistrement, en continu,
des paramètres de forage
o Longueur unitaire des micropieux H = 14,0 ml
o Inclinaison/verticale < 5°
o Armature : tube acier N80 ϭe ≥ 560 MPa ; ø 88,9 mm, ép. 6 mm
o Coulis de ciment CEM III/B 42,5 PMES, C/E=2
POUTRE-VOILE
Poutre voile BA à réaliser en continuité du voile BA tiranté sur micropieux (MUR 3)
o Section 50x150h
o Béton : XC2, C30/37
Béton projeté armé sur l’intrados et sur une longueur, à partir de l’entrée
Sud, de 3,0 m
Poutre voile BA
BETON PROJETE
o Ep. 0 ,10 m
o Béton XC2, C30/37
o Armatures > 6 kg/m²
o Finition talochée
POUTRE VOILE
Poutre voile BA à réaliser en continuité du voile BA tiranté sur micropieux (MUR 3)
o Section 50x50h
o Béton : XC2, C30/37
Chaque autre couche complémentaire sera compactée de façon à obtenir une densité sèche au moins égale
à quatre à quatre-
Les modalités pratiques de compactage seront déterminées contradictoirement entre l’entrepreneur et le
maître d’œuvre, compte tenu du matériel de compactage et des spécificités des matériaux.
3.13.1.2 Partie supérieure des remblais
La partie supérieure des terrassements sera réalisée avec des matériaux sélectionnés de la meilleure
qualité. Le module au niveau de l’arase devra être au minimum de :
50 MPa sous chaussée neuve,
3.14.1 Transport
Le transport sera exécuté en respectant les règles suivantes :
Saint Victor des Oules – Renforcements d’ouvrages – Murs de soutènement
34/44
En cas de pluie ou de transport à longue distance, l’entrepreneur devra s’attacher particulièrement à faire
respecter de strictes consignes de bâchage des camions. Les bâches devront être en bon état. Elles devront
être placées dès la fin du chargement de la dernière gâchée et n’être enlevées qu’après la vidange complète
de la benne. Tout camion qui n’aurait pas été bâché pendant le transport, sauf dérogation du maître
d’œuvre, sera rebuté.
Sur les voies publiques, et par dérogation à l'article 34 du CCAG y étant relatifs, pour tout véhicule constaté
en surcharge, et n’ayant pas reçu d’autorisation de transport exceptionnel, il sera, pour la prestation
concernée, fait application de l’article 25 - alinéa 2 du CCAG, d’une part, et d’autre part, si des dégradations
sur la voie publique sont constatées comme conséquence directe de cette surcharge, les frais de remise en
état seront imputés à l’entrepreneur, sans indemnité pour celui-ci. En outre, les camions utilisés pour le
transport devront, en toutes circonstances, satisfaire aux prescriptions du Code de la Route et en particulier,
à celles de l’article R312-4 concernant le poids des véhicules en charge.
3.14.2 Répandage, réglage et arrosage
Le maître d’œuvre se réserve le droit d’imposer l’humidification du support immédiatement avant le
répandage de la grave. L’entrepreneur devra donc disposer en permanence d’une citerne mobile à rampe
fine, adaptée au chantier.
L’entrepreneur proposera les méthodes utilisées en application des prescriptions de l’article III-5 du fascicule
25 du CCTG et compte tenu des précisions suivantes.
3.14.2.1 Répandage - régalage
La mise en œuvre des matériaux est interdite par temps de pluie ; en cas de pluie survenant pendant la mise
en œuvre, les matériaux répandus et dont le compactage n’est pas achevé seront maintenus en place en
l’attente d’essorage ; le compactage sera repris dès que les matériaux auront retrouvé une teneur en eau
normale.
Le répandage et le régalage des matériaux pour la couche de fondation, celle de base ou les épaulements
seront exécutés dans chacun de ces cas en une seule épaisseur, en pleine largeur hors circulation, et par
demi-chaussée sous circulation, avec dans ce les restrictions suivantes :
aucune dénivellation ne sera admise entre bandes de répandage, en fin de journée,
les sifflets de raccordement provisoire auront une longueur supérieure à vingt (20) fois la dénivelée à
rétablir.
Pour les épaulements et les élargissements, les matériaux seront répandus directement dans la fouille ; le
bennage sur le bord de la chaussée est toutefois toléré, auquel cas les matériaux sont poussés dans la
tranchée et régalés à l’aide d’une niveleuse en réduisant au minimum les transferts longitudinaux, cette
opération étant alors suivie d’un balayage des bords de chaussée, à la charge de l’entrepreneur.
3.14.2.2 Arrosage
Les matériaux seront arrosés de façon à porter leur teneur en eau a une valeur proche de celle de l’OPM, en
cours de réglage et en début de compactage ; l’arrosage sera conduit de façon progressive pour éviter tout
ruissellement sur le matériau.
3.14.3 Compactage
La composition ainsi que les conditions d’utilisation et de fonctionnement de l’atelier de compactage
dépendront des conclusions d’exécution des planches d’essai ou de référence, selon le cas, dont les
modalités de réalisation seront mises au point pendant la période de préparation.
Il est demandé un niveau de qualité q1 en couche de base et q2 en couche de fondation.
3.14.4 Imprégnation
Les graves non traitées 0/20, 0/40 seront fermées par une imprégnation gravillonnée, réalisée après
balayage soigné.
La formulation de cette imprégnation, tributaire des matériaux mis en œuvre, sera soumise à l’agrément du
maître d’œuvre après validation de l’origine de la fourniture du ballast et des GNT.
3.15.1 Composition
La composition exacte des enrobés, résultera d’une étude de formulation effectuée par l’entrepreneur, selon
les dispositions du fascicule 27 du CCTG et des normes en vigueur. Le PAQ en précisera les résultats et
notamment :
formule :
nature des constituants,
dosage de ceux-ci,
seuils d’alerte et de refus,
courbes granulométriques des granulats,
Saint Victor des Oules – Renforcements d’ouvrages – Murs de soutènement
35/44
teneurs en liants.
Les normes définissant le conditions de formulation et de production sont les suivantes :
EN 13108.20 pour les épreuves de formulation
EN 13108.21 pour la maîtrise de la production
3.15.2 Caractéristiques
Les caractéristiques des enrobés normalisés à fabriquer sont les suivantes, la terminologie employée étant
conforme à la norme NF EN 13108 :
niveau de
référence épaisseur
destination type abréviation classe l’étude de
de la norme (cm)
formulation
EB 14 assise
Marquage CE
Assise Grave bitume 35/50 3 3 10 à 20
norme EN13108 -1
(GB 0/14)
bétons EB 10 liaison
Liaison et Marquage CE
bitumineux 35/50 3 3 4à6
roulement norme EN13108 -1
semi-grenus (BBSG 0/10)
l’entrepreneur pourra proposer l’utilisation d’un autre type de centrale, seulement si les performances de
cette dernière sont supérieures à celles recherchées ci-dessus. Dosage, chauffage et déshydratation des
granulats
Un dispositif destiné à éliminer les mottes durcies éventuelles sera installé sur le circuit de dosage du sable
fillerisé. La déshydratation des granulats sera menée de façon à ce que la teneur en eau résiduelle des
enrobés soit inférieure ou égale à un demi pour cent (
3.16.2 Mesures, essais et contrôles à effectuer
Le contrôle tiendra compte des précisions suivantes :
l’entrepreneur réalisera une épreuve de convenance de fabrication dans les conditions du fascicule 27
du CCTG et des normes en vigueur, la durée de cette épreuve étant d’une demi-journée (0,5 j),
si l’entrepreneur n’assure pas de contrôle externe, il réalisera une épreuve de contrôle de fabrication.
Les résultats à atteindre sont les suivants :
3.16.2.1 Homogénéité
Le coefficient de variation t/m de la teneur en liant doit être inférieur à cinq pour cent (< 5 %), où t est l’écart
type et m la valeur moyenne de la teneur en liant. Ce coefficient sera déterminé par référence à des
résultats de chantier antérieurs ou par réalisation d’un test d’homogénéité en cas d’absence de références.
3.16.2.2 Conformité du mélange
Le contrôle de conformité du mélange fabriqué sera réalisé en permanence par système d’acquisition de
données. Les résultats fournis par le système seront comparés aux seuils suivants se rapportant à un lot de
fabrication avec :
t : écart-type,
m : valeur moyenne de la teneur en liant par camion,
t/m : rapport de l’écart type à la moyenne x 100 :
Ces contrôles ne dispensent pas l’entreprise de procéder à son autocontrôle et lui laissent l’entière
responsabilité des dispositions prises.
Tous les contrôles feront l’objet d’un rapport écrit diffusé à l’ensemble des intervenants des marchés ou
suivant une liste définie par le maître d’œuvre.
4.2.1 Généralités
Parmi les documents techniques généraux, on se référera en particulier au fascicule 65A du C.C.T.G. En
particulier, seuls seront à la charge de l’Entreprise les essais liés au contrôle interne à la chaîne de
production.
Les essais de compression seront effectués sur des éprouvettes cylindriques réalisées sur le chantier, de
section droite circulaire et de hauteur égale à deux fois le diamètre de cette section droite.
Dans le cas où la résistance des bétons n’atteindrait pas les valeurs fixées, l’entrepreneur devra, sans plus-
value, soit modifier la composition granulométrique du béton, soit augmenter le dosage en ciment.
Cette modification sera approuvée par écrit et de nouveaux essais seront effectués aux frais de
l’entrepreneur. Les modifications et les essais seront poursuivis jusqu’à ce que les résistances fixées soient
atteintes.
De même si les essais d’affaissement ne sont pas satisfaisants, le béton devra être refusé. (Interdiction
d’ajouter de l’eau dans la toupie en cas de consistance trop élevée !)
La projection du béton se fait dans des caisses plates selon un mode opératoire rigoureusement identique à
celui des travaux : machine, constituants, méthodes, adjuvants, ajouts, etc. On utilise des caisses à fond en
2
bois, de surface supérieure ou égale à 0,25 m et de largeur supérieure ou égale à 0,50 m. Le petit côté de la
caisse est placé verticalement ou avec une inclinaison inférieure à 20° par rapport à la verticale. L’épaisseur
du béton est de l’ordre de 15 cm, de manière à pouvoir obtenir par carottage et sciage des éprouvettes de
12 cm de hauteur et de 6 cm de diamètre (élancement égal à 2).
Ces éprouvettes sont prélevées dans la partie centrale de la caisse à l’intérieur d’un cercle de 30 cm de
diamètre environ.
A 7 jours : 20 MPa
A 28 jours : 30 MPa
L’entreprise aura à sa charge le contrôle de la qualité du ou des coulis (en cas de modification de
composition en cours de chantier) mis en œuvre. Pour cela, elle devra réaliser :
Essai de convenance au début du chantier : des mesures de densité (balance baroïd par exemple), de
la viscosité (cône de Marsh), et de la résistance à la compression simple sur 6 éprouvettes minimum
par coulis de composition différente.
Essai de contrôle pendant le chantier et pour chaque composition différente de coulis (en cas de
modification de la composition en phase travaux), également des mesures de densité, de viscosité. Au
minimum deux mesures de résistance à la compression simple seront réalisés (deux mesures
supplémentaires pour chaque type de coulis en cas de modification de la composition en phase
travaux). Ces mesures seront faites avec un rythme hebdomadaire. Les essais d’écrasement seront
réalisés à la charge de l’Entreprise par un Laboratoire spécialisé agréé par le Maître d’Œuvre.
Les coulis devront présenter à l’écrasement à 7 et à 28 jours des résistances à la compression simple
égales ou supérieures aux valeurs ci-après :
A 7 jours : 20 MPa
A 28 jours : 30 MPa
Dans le cas où les ancrages seraient sollicités à très court terme ces essais seront complétés par des
mesures de la résistance à la compression à un âge en rapport avec cette sollicitation. La résistance
mesurée à la date de sollicitation ne sera en aucun cas inférieure à 5 MPa.
4.4.1 Généralités
Deux types d’essais pourront être réalisés :
- les essais de convenances (conformité / arrachement)
- les essais de contrôle.
Les essais sur ancrages feront l’objet d’un programme d’essai définissant les ancrages à réaliser pour les
essais de convenance, les ancrages à contrôler et les conditions d’essai. Ce programme sera établi par le
Maître d’œuvre en liaison avec l’Entrepreneur et mis à jour régulièrement en fonction de l’avancement des
travaux et des résultats des essais déjà effectués.
Le dispositif d’essai devra être agréé par le Maître d’œuvre et le géotechnicien, en particulier l’Entrepreneur
devra fournir avant le début des travaux les plans de montage du dispositif d’essai et le procès verbal de
vérification et d’étalonnage du système de mise en charge et du dispositif de mesure établi par un
laboratoire agréé. Les essais seront effectués suivant le mode opératoire défini par les recommandations et
les textes réglementaires en vigueur.
L’implantation de chaque essai ainsi que les caractéristiques de l’essai (diamètre et longueur totale de
l’ancrage, longueur de scellement, armature, dispositif de réaction, mode opératoire, etc.) seront soumises à
l’agrément du Maître d’œuvre avant le début de l’exécution des ancrages.
Les dépenses occasionnées par les essais ayant entraîné la destruction des ancrages ou suite à une
déficience du matériel utilisé sont à la charge de l’entreprise. Chaque ancrage testé et dont les résultats de
l’essai ne sont pas satisfaisant entraînera la réalisation de 2 nouveaux essais à la charge de l’entrepreneur.
Ce poste comprend :
Saint Victor des Oules – Renforcements d’ouvrages – Murs de soutènement
42/44
Notice décrivant précisément la procédure d’essai envisagée,
Exécution de l’ancrage d’essai, conforme au mode opératoire des ancrages de production, y compris
confection du massif de réaction et fourniture des matériaux,
Déroulement et suivi d’essais,
Transmission du procès verbal au Maître d’œuvre.
Le Maître d’œuvre sera avisé préalablement du planning de déroulement des essais.
Les essais de conformité seront réalisés au tout début des travaux afin de disposer des résultats pour
l’étude d’exécution. Les essais de conformité seront poursuivis jusqu’à la rupture du scellement ou jusqu’à
atteindre la limite élastique de l’acier. Ils seront conduits selon la norme d’essai NF P 94.242-1 (essais à
déplacement contrôlé - vitesse constante).
Les propositions techniques de l’entrepreneur devront précisément indiquer le dispositif d’essai choisi. Le
système de chargement devra permettre d’appliquer une charge à la résistance à la traction de l’acier avec
un déplacement supérieur à 50 mm. La charge appliquée devra toujours rester coaxiale à l’axe du boulon.
L’équipement pour la mesure de l’effort aura une précision de 2 % du maximum de la charge, celle des
déplacements, de 0,05 mm.
L’entreprise pourra réaliser les essais sur des ancrages verticaux à partir de la voirie en veillant à leur
positionnement pour ne pas interférer avec les ancrages de la paroi berlinoise.
L’armature pourra avoir une résistance supérieure pour s’assurer d’obtenir la rupture par manque
d’adhérence sans cassure de l’armature. La longueur de scellement dans la couche de sol à tester sera au
moins égale à 2 m. Une longueur libre minimum de 1 m devra être prévue.
Une procédure d’essai sera établie et soumise à l’approbation du maître d’œuvre avant réalisation des
essais.
Chaque essai fera l’objet d’un rapport de dépouillement et d’interprétation soumis à la validation du maître
d’œuvre. La validation des travaux est suspendue à l’analyse par le géotechnicien de l’entreprise des
résultats de cet essai ; l’entreprise est toutefois autorisée à commencer les travaux, sous réserve de prendre
à sa charge les conséquences éventuelles liées à des résultats non conformes aux prévisions.
Des essais de contrôle seront réalisés en cours de travaux sur des ancrages désignés à l’avance. Ces
ancrages seront implantés entre les ancrages de service et ne participent pas à la tenue de la paroi. Les
essais seront réalisés suivant la NF P 94.242-1 (essais à déplacement contrôlé - vitesse constante) et seront
exécutés avec les moyens sélectifs de l’entreprise sous le contrôle d’un laboratoire agrée par le maître
d’œuvre. Au minimum deux essais d’arrachement sont à prévoir.
Le Maître d’Œuvre se réserve le droit de choisir l’emplacement des essais.
Les ancrages soumis à l’essai devront être exécutés, conformément aux ancrages courants et la quantité de
coulis injecté devra être précisément enregistrée.
L’effort maximum de traction exercé sur les ancrages au cours des essais respectera les prescriptions des
ouvrages. Ces essais ne seront pas poussés au-delà de la traction de service des ancrages testés.
Dans le cas où l’essai serait non satisfaisant, le géotechnicien se réserve le droit de faire procéder à des
essais systématiques des ancrages sans limitation de nombre, suivant les dispositions prévues au présent
paragraphe et à la charge de l’entreprise.
……………………………………………………………………………………………………………………..
le