Mondialisation et environnement

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 13

VALLÉE-SANCHEZ Ta​ïs

M. Samedy

SOC1504

2024-12-18

Examen final
Définitions

La biodiversité fait référence à l’ensemble des écosystèmes naturels non altérés par

l’activité humaine, incluant espèces végétales, animales et microbiennes. Elle joue un rôle

crucial dans le maintien de la biosphère et des cycles naturels essentiels à la vie. Sa destruction

constitue une menace majeure pour la survie des espèces et des écosystèmes​.

Un écosystème est une unité biologique fonctionnelle constituée d’interactions entre les

organismes vivants et leur environnement physique. Ces systèmes sont souvent limités dans

l’espace et le temps, et ils évoluent sous l’influence de facteurs internes et externes.

La pollution désigne la dégradation des écosystèmes naturels par l’introduction de

substances chimiques, industrielles ou ménagères. Elle concerne la pollution atmosphérique très

souvent, qui contribue à l’effet de serre. Elle perturbe le climat, la santé et l’environnement.

La contamination représente l’intrusion de microorganismes nocifs dans des aliments,

environnements naturels, ou le corps humain. La contamination implique des agents biologiques

pouvant causer des maladies ou perturber l’équilibre écologique des écosystèmes​.

L’effet de serre est un phénomène naturel qui permet de maintenir une température

moyenne de 15°C à la surface de la Terre, essentielle à la vie. Les rayons solaires, après avoir

traversé l’atmosphère, sont en partie renvoyés sous forme de rayons infrarouges. Toutefois,

l’augmentation des gaz à effet de serre (GES) (i.e. CO2) retient excessivement cette chaleur,

entraînant un réchauffement climatique global et des perturbations climatiques majeures​.

Le changement climatique désigne l’altération durable des paramètres météorologiques.

Ces modifications se manifestent par des événements extrêmes (i.e. inondations) et résultent

principalement des émissions de gaz à effet de serre. L’augmentation de la concentration de CO₂

contribue au réchauffement global, l’élévation du niveau des mers et la disparition des espèces​.
Exemples de firmes transnationales (FTN) industrielles

Les FTN sont au centre de l’économie mondiale, mais leur impact environnemental par la

pollution atmosphérique ou la contamination des écosystèmes est indéniable.

FTN polluant l’atmosphère avec les gaz à effet de serre (GES)

Certaines FTN industrielles, par leurs activités extractives, manufacturières, énergétiques,

etc, contribuent largement aux émissions de GES, aggravant l’effet de serre et le changement

climatique. Parmi elles, ExxonMobil, géant américain du pétrole et du gaz, est l’un des

principaux responsables. En 2022, son chiffre d’affaires atteignait environ 413,68 milliards de

dollars US1. Ses activités d’extraction et de raffinage émettent des millions de tonnes de CO₂

chaque année, ce qui en fait un acteur majeur du réchauffement climatique2. Une autre entreprise

clé est Royal Dutch Shell, FTN anglo-néerlandaise dont le chiffre d’affaires s’élevait à 261,5

milliards de dollars US en 20223. Shell est également connue pour ses émissions importantes de

dioxyde de carbone et de méthane, deux des gaz les plus nocifs pour l’atmosphère terrestre4.

Par ailleurs, Chevron Corporation, FTN énergétique américaine, est un autre exemple

frappant. Son chiffre d’affaires en 2022 était d’environ 162,5 milliards de dollars US5. Chevron

figure parmi les dix plus grands émetteurs historiques de gaz à effet de serre, en raison de ses

vastes opérations d’exploration et d’exploitation de combustibles fossiles6. Enfin, BP (British

Petroleum), a enregistré un chiffre d’affaires de 157,7 milliards de dollars US en 20227. Bien que

1
Statista, ExxonMobil Revenue Worldwide 2022, consulté le 17 décembre 2024.
2
Climate Accountability Institute, Carbon Majors Report, 2020.
3
Shell, Annual Report 2022, consulté le 17 décembre 2024.
4
Greenpeace, Shell’s Environmental Impact, 2021.
5
Chevron, Financial Report 2022, consulté le 17 décembre 2024.
6
Carbon Majors Report, Top 10 GHG Emitters, 2020.
7
BP, Annual Report 2022, consulté en 2024.
BP ait tenté d’investir dans des énergies renouvelables, ses émissions de GES restent très

élevées8. Les conséquences de ces émissions sont dramatiques : elles contribuent à

l’augmentation des températures globales, à la fonte des glaces et à l’élévation du niveau des

mers, perturbant ainsi les écosystèmes terrestres et marins​9.

FTN contaminant les écosystèmes avec des microorganismes

La contamination des écosystèmes par des microorganismes résulte principalement

d’activités agroalimentaires, agricoles ou industrielles mal contrôlées. Ces pratiques introduisent

des agents pathogènes dans des environnements naturels, modifiant les équilibres biologiques et

menaçant la biodiversité. Par exemple, certaines FTN agroalimentaires utilisent des procédés

industriels intensifs qui perturbent les sols et les eaux en raison d’un excès d’engrais, de

pesticides ou de rejets biologiques. Ces substances favorisent la prolifération de

microorganismes indésirables, altérant les cycles naturels des nutriments et contaminant les

écosystèmes environnants10.

Les FTN opérant dans les secteurs de l’élevage intensif sont particulièrement pointées du

doigt. Les déversements de déchets organiques et d’eaux usées non traitées issus de ces activités

peuvent introduire des agents pathogènes dans les rivières et les nappes phréatiques, provoquant

des déséquilibres écologiques majeurs11. De plus, dans l’industrie pharmaceutique, certaines

firmes produisant en masse des antibiotiques sont responsables de la diffusion de bactéries

résistantes, menaçant ainsi les chaînes biologiques locales et les populations humaines dépendant

de ces écosystèmes12.

8
Climate Action Tracker, BP and GHG Emissions, 2021.
9
SAMEDY, Notes de cours, 2024.
10
FAO, State of the World’s Biodiversity for Food and Agriculture, 2021.
11
WWF, Water Pollution and Agriculture, 2022.
12
OMS, Antimicrobial Resistance: Global Report, 2021.
Un cas emblématique concerne les usines de production alimentaire opérant à grande

échelle, qui, par des mauvaises pratiques de gestion des déchets, libèrent des microorganismes

nuisibles dans les milieux naturels13. Ces contaminations ne se limitent pas aux sols et aux eaux,

mais affectent également la faune, favorisant l’émergence de nouvelles maladies ou de

déséquilibres trophiques14. En conséquence, la contamination microbienne causée par certaines

FTN détruit les écosystèmes fragiles, accélérant ainsi la perte de biodiversité tout en constituant

une menace directe pour la santé humaine​15


​.

Disparition des espèces entre 1980 et 2023

Les espèces végétales et animales ont connu un déclin alarmant entre 1980 et 2023, en

raison de la destruction des habitats, du changement climatique, de la pollution et des activités

humaines intensives. Ce déclin concerne autant les espèces végétales que les espèces animales.

Espèces végétales en voie de disparition

Le taux d’extinction des espèces végétales a considérablement augmenté depuis les

années 1980. À cette époque, environ 10 % des plantes vasculaires étaient considérées comme

menacées. Aujourd’hui, ce chiffre a grimpé à près de 40 %, selon l’Union internationale pour la

conservation de la nature (UICN)16. Par exemple, les arbres tropicaux, comme le bois de rose,

étaient déjà exploités dans les années 1980, mais les niveaux actuels de déforestation ont réduit

leurs populations de plus de 50 %17.

13
Greenpeace, Industrial Food Waste and Contamination, 2020.
14
UNEP, Emerging Pathogens and Ecosystem Disruption, 2021.
15
SAMEDY, Notes de cours, 2024.
16
Union Internationale pour la Conservation de la Nature, The State of the World’s Trees, 2021.
17
Greenpeace, Deforestation and Timber Trade, 2022.
À Madagascar, près de 90 % des espèces végétales endémiques risquent aujourd’hui de

disparaître, contre 70 % en 198018. Cette accélération est due à l’intensification de la

déforestation, qui atteint des sommets sans précédent. Dans les régions insulaires comme La

Réunion, la situation s’aggrave également : alors que dans les années 1980, une minorité

d’espèces indigènes était menacée, ce sont désormais plus de 100 espèces végétales locales qui

font face à l’extinction19.

Ce déclin s’explique par l’urbanisation croissante, les pratiques agricoles intensives et le

changement climatique, qui perturbent les écosystèmes naturels. Les études récentes montrent

que deux fois plus d’espèces végétales disparaissent aujourd’hui qu’il y a quarante ans, un

rythme sans précédent dans l’histoire récente20.

Espèces animales en voie de disparition (baleines et sous-espèces)

Les espèces animales, en particulier les cétacés, ont subi un déclin important depuis 1980.

La baleine bleue, par exemple, comptait environ 10 000 individus en 1980, contre 5 000 à 15 000

aujourd’hui, selon les régions21. Ce déclin est principalement dû à la chasse commerciale

intensive des décennies précédentes, ainsi qu’aux menaces persistantes comme les collisions

avec des navires et la pollution des océans.

La baleine franche de l’Atlantique Nord illustre une situation encore plus préoccupante.

En 1980, sa population était estimée à 322 individus, mais elle avait légèrement augmenté pour

atteindre 468 individus en 2010 grâce à des efforts de conservation22. Cependant, ces gains ont

18
Le Monde, A Madagascar, les dernières forêts en danger, 2024.
19
IUCN, Liste Rouge des espèces menacées à La Réunion, 2010.
20
Lumni, Des espèces végétales menacées de disparition, consulté en 2024.
21
WWF, La baleine bleue en danger, 2023.
22
Registre Lep, Population Dynamics of Right Whales, 2023.
été annulés par une chute récente à moins de 350 individus en 2023, soit une diminution de 25 %

en seulement treize ans23.

Quant à la baleine de Rice, récemment identifiée comme espèce distincte, elle compte

environ 50 individus aujourd’hui, mais les données historiques sont insuffisantes pour mesurer

précisément son déclin24. Les dauphins d’eau douce, comme le boto rose d’Amazonie, ont vu

leurs populations diminuer de plus de 50 % depuis 1980 en raison de la déforestation et de la

pollution des rivières25.

Ces comparaisons montrent une accélération dramatique du déclin des cétacés et autres

espèces animales depuis 1980, soulignant l’urgence de mesures de conservation pour inverser ces

tendances et préserver la biodiversité mondiale.

Dégradation des climats terrestres entre 1980 et 2023

Entre 1980 et 2023, la fréquence et l’intensité des catastrophes naturelles ont

considérablement augmenté. Cette tendance reflète les effets croissants du changement

climatique et des activités humaines sur les climats terrestres.

Typhons, cyclones et ouragans

Les cyclones tropicaux, regroupant les typhons en Asie et les ouragans dans l’Atlantique,

montrent une nette augmentation en fréquence et en intensité. En 1980, environ 82 cyclones

tropicaux étaient enregistrés chaque année dans le monde, dont 30 % atteignent une intensité

23
NOAA, North Atlantic Right Whale Conservation, 2023.
24
National Geographic, La baleine de Rice, espèce rare et menacée, 2023.
25
UNEP, Freshwater Species and Human Impact, 2022.
majeure (catégories 4 et 5)26. En 2000, ce chiffre est monté à 90 cyclones, et après 2020, il a

atteint une moyenne annuelle de 98 cyclones, avec près de 45 % qualifiés de « majeurs »27.

Dans l’océan Atlantique, les ouragans nommés sont passés de 12 par an en 1980 à 15 en

2000 et à 18 après 202028. De plus, les ouragans majeurs, comme Andrew (1992) ou Dorian

(2019), sont devenus plus fréquents, avec des vents dépassant souvent 280 km/h et des dégâts de

plus en plus coûteux29. Cette intensification est directement liée au réchauffement des océans, qui

alimente ces tempêtes avec davantage d’énergie, amplifiant leur puissance destructrice.

En Asie, les typhons ont suivi une évolution similaire. En 1980, on recensait environ 30

typhons majeurs par an. Ce chiffre a augmenté à 34 en 2000 et dépasse aujourd’hui 40 par an,

causant des impacts particulièrement graves dans des régions comme les Philippines,

régulièrement touchées par des catastrophes telles que le typhon Haiyan (2013)30.

Feux de forêt

Les feux de forêt ont également connu une hausse marquée. En 1980, on comptait

environ 50 feux majeurs par an dans le monde. En 2000, ce chiffre avait quadruplé pour atteindre

222 feux, et il dépasse aujourd’hui 400 incidents majeurs chaque année31. Cette recrudescence

est accentuée par des sécheresses prolongées et des vagues de chaleur plus intenses. Par exemple,

les feux de forêt en Australie en 2019-2020 ont brûlé plus de 18 millions d’hectares, une

superficie bien supérieure à celle des incendies des années 198032.

26
NOAA, Global Tropical Cyclone Frequency Report, 2023.
27
Météo-France, Changement climatique et cyclones, consulté en 2024.
28
National Geographic, Atlantic Hurricane Trends, 2023.
29
WWF, The Cost of Extreme Hurricanes, 2022.
30
UNEP, Asia Pacific Disasters and Climate Impacts, 2023.
31
EM-DAT, Global Disaster Database, consulté en 2024.
32
Australian Bureau of Meteorology, Bushfire Season Report 2019-2020, 2021.
Les données montrent que l’intensité et la fréquence de ces catastrophes naturelles

augmentent à un rythme alarmant. Ces phénomènes, autrefois considérés comme exceptionnels,

deviennent de plus en plus courants, montrant des impacts croissants du changement climatique.

Réflexion

La mondialisation et les activités humaines intensives ont accéléré la dégradation des

écosystèmes planétaires depuis plusieurs décennies. La multiplication des catastrophes

naturelles, la disparition d’espèces et les déséquilibres environnementaux reflètent un modèle

économique basé sur une exploitation effrénée des ressources. Ces dynamiques soulèvent des

enjeux complexes, tant sur le plan environnemental que social et économique.

Sur le plan global, la logique capitaliste sous-tendant la mondialisation repose sur une

croissance illimitée, alimentée par l’extraction et la consommation des ressources naturelles. Ce

modèle, motivé par des profits à court terme, contribue directement à des phénomènes tels que la

pollution atmosphérique, les émissions de gaz à effet de serre, la contamination des sols et des

eaux, et la destruction de la biodiversité. Les firmes transnationales, en quête constante de

rentabilité, amplifient ces effets par des pratiques non durables. Par exemple, les émissions

massives de CO₂ par les grandes entreprises énergétiques et industrielles ne cessent d’accroître

l’effet de serre, menaçant ainsi la stabilité des climats terrestres.

La déforestation et la destruction des habitats naturels, causées par l’expansion urbaine,

agricole et industrielle, illustrent également l’impact direct de ce modèle économique sur la

biodiversité. Chaque année, des milliers d’espèces végétales et animales disparaissent, réduisant

la capacité des écosystèmes à se régénérer et à maintenir les cycles naturels indispensables à la

vie. La disparition de ces espèces n’est pas qu’une tragédie écologique : elle affecte aussi les
populations humaines, notamment dans les régions dépendantes des ressources locales pour leur

survie.

À un niveau individuel, cette situation amène à réfléchir sur notre rôle dans ces

dynamiques destructrices. Bien que chaque individu puisse adopter des comportements plus

respectueux de l’environnement, il est clair que des changements systémiques sont nécessaires.

Les efforts personnels, comme la réduction de la consommation d’énergie ou le choix de modes

de vie plus durables, doivent être complétés par des politiques globales ambitieuses. Les

gouvernements et institutions internationales ont la responsabilité d’imposer des régulations plus

strictes et d’encourager des pratiques économiques alternatives, comme l’économie circulaire ou

les investissements dans les énergies renouvelables.

Cette situation incite également à repenser notre rapport à la nature. Depuis des siècles,

les humains ont adopté une logique de domination et d’exploitation des écosystèmes, les

considérant comme des ressources infinies à exploiter. Cependant, les catastrophes naturelles de

plus en plus fréquentes et intenses montrent que cette perspective est insoutenable. Plutôt que de

continuer à exploiter la nature sans limites, il devient urgent d’adopter une approche basée sur la

cohabitation et le respect des écosystèmes.

Le processus de mondialisation du capital exacerbe les pressions sur les écosystèmes

planétaires à travers ses effets pervers, notamment la pollution atmosphérique, les émissions de

gaz à effet de serre, la contamination des sols et des eaux, et la disparition continue d’espèces

végétales et animales. Ces phénomènes, combinés aux impacts des changements climatiques,

témoignent d’une exploitation non durable et mettent en péril l’équilibre écologique de la

planète. Ce constat souligne l’urgence de repenser notre modèle économique et nos pratiques
collectives afin d’assurer la préservation des ressources naturelles et la survie des générations

futures.

Références:

Australian Bureau of Meteorology, Bushfire Season Report 2019-2020, 2021.

BP, Annual Report 2022, consulté en 2024.

Carbon Majors Report, Top 10 GHG Emitters, 2020.

Chevron, Financial Report 2022, consulté en 2024.

Climate Accountability Institute, Carbon Majors Report, 2020.

Climate Action Tracker, BP and GHG Emissions, 2021.

EM-DAT, Global Disaster Database, consulté en 2024.

FAO, State of the World’s Biodiversity for Food and Agriculture, 2021.

FAO, Wild Crops and Biodiversity Loss, 2020.

Greenpeace, Deforestation and Timber Trade, 2022.


Greenpeace, Industrial Food Waste and Contamination, 2020.

Greenpeace, Shell’s Environmental Impact, 2021.

IUCN, Liste Rouge des espèces menacées à La Réunion, 2010.

Le Monde, A Madagascar, les dernières forêts en danger, 2024.

Lumni, Des espèces végétales menacées de disparition, consulté en 2024.

Météo-France, Changement climatique et cyclones, consulté en 2024.

M. SAMEDY, Notes de cours, 2024.

National Geographic, Atlantic Hurricane Trends, 2023.

National Geographic, La baleine de Rice, espèce rare et menacée, 2023.

NOAA, Global Tropical Cyclone Frequency Report, 2023.

NOAA, North Atlantic Right Whale Conservation, 2023.


OMS, Antimicrobial Resistance: Global Report, 2021.

OMS, Impact environnemental des activités humaines sur les espèces aquatiques, 2021.

Shell, Annual Report 2022, consulté en 2024.

Statista, ExxonMobil Revenue Worldwide 2022, consulté en 2024.

UNEP, Arctic Melting and Marine Biodiversity, 2022.

UNEP, Asia Pacific Disasters and Climate Impacts, 2023.

UNEP, Emerging Pathogens and Ecosystem Disruption, 2021.

Union Internationale pour la Conservation de la Nature, The State of the World’s Trees, 2021.

WWF, La baleine bleue en danger, 2023.

WWF, The Cost of Extreme Hurricanes, 2022.

WWF, Water Pollution and Agriculture, 2022.

Vous aimerez peut-être aussi