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Régime D'imposition

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Quel est le régime fiscal applicable aux biens

immeubles reçus en donation par une


fondation reconnue d’utilité publique ?
Document élaboré en Mars 2014

1- Problématique

Quel est le régime fiscal applicable aux biens immeubles reçus en donation par une
fondation reconnue d’utilité publique ?

2- Cadre légal

Conformément à l’article 129-III du Code général des impôts (CGI), sont exonérés des droits
d'enregistrement les opérations suivantes présentant un intérêt social :

 les actes d'acquisition des immeubles strictement nécessaires à


l'accomplissement de leur objet par les associations à but non lucratif
s'occupant des personnes handicapées ;

 les actes, écrits et mutations qui profitent aux organismes ci-après, afférents à
la création, à l'activité et, éventuellement, à la dissolution :

o de l'Entraide nationale ;

o des associations de bienfaisance subventionnées par l'Entraide


nationale, notamment, les associations d'aveugles et de
paralytiques ;

o du Croissant rouge marocain ;

o de la Ligue nationale de lutte contre les maladies cardio-


vasculaires ;

 les actes afférents à l'activité et aux opérations :

o de la Fondation Hassan II pour la lutte contre le cancer ;

o de la Fondation Mohammed VI de promotion des œuvres


sociales de l'éducation formation ;

o de la Fondation Cheikh Zaîd Ibn Soltan et de la Fondation


Khalifa Ibn Zaîd.

(Copyright 2014 - Editions Artémis - Tous droits réservés)


3- Eléments de réponse

Dans sa réponse n° 5 du 28 février 2005, la Direction Générale des Impôts (DGI) fait savoir
que la loi fiscale prévoit l’exonération des droits d’enregistrement en faveur de certains
actes présentant un intérêt social au titre des mutations de biens au profit de la fondation
concernée, mais subordonnée à la condition que cette dernière relève des associations
limitativement énumérées.

4- Commentaire

En matière de droits d’enregistrement, l’exonération ne bénéficie pas à une fondation en


raison de son statut d’utilité publique, mais plutôt lorsque l’exemption ressort expressément
des dispositions de l’article 129 du CGI, en ce sens, que si le nom ou la nature de l’activité
n’est pas conforme auxdites dispositions, les opérations de la Fondation concernée sont
imposables de plein droit.

Quel est le traitement fiscal des opérations


d’attribution des lots de terres collectives
situées dans le périmètre d’irrigation ?
Document élaboré en Septembre 2016

1- Problématique

Quel est le traitement fiscal des opérations d’attribution des lots de terres collectives situées
dans le périmètre d’irrigation ?

2- Cadre légal

En vertu de l’article 129-III-17° du CGI, sont exonérés des droits d'enregistrement les actes
d’intérêt social concernant les opérations d’attribution de lots réalisées conformément au
dahir n° 1-69-30 du 10 joumada I 1389 (25 juillet 1969) relatif aux terres collectives situées
dans le périmètre d’irrigation.

3- Eléments de réponse

La DGI signale dans sa Note circulaire n° 726 relative aux dispositions fiscales de la loi de
finances (LF) 2016, que pour simplifier la procédure d’attribution de ces terres et consacrer
la sécurité juridique conférée par les titres fonciers individualisés, ladite LF exonère des
droits d’enregistrement, les opérations d’attribution de lots réalisées conformément au dahir
n° 1-69-30 du 10 joumada I 1389 (25 juillet 1969) relatif aux terres collectives situées dans
le périmètre d’irrigation.
Ces actes étaient soumis auparavant aux droits d’enregistrement selon le régime de droit
commun.(CATDR 2016)

4- Commentaire

A rappeler que l’article 129-III-16° du CGI prévoit déjà l’exonération en faveur des actes
d'attribution de lots domaniaux agricoles ou à vocation agricole appartenant au domaine
privé de l'Etat, réalisés dans le cadre du dahir portant loi n° 1-72-454 du 25 hija 1396 (17
décembre 1976) étendant aux lots agricoles ou à vocation agricole attribués, avant le 9
juillet 1966, la législation et la réglementation sur la réforme agraire.

Quel est la base imposable des actes


constatant certaines locations par bail
emphytéotique ?
Document élaboré en Septembre 2016

1- Problématique

Quel est la base imposable des actes constatant certaines locations par bail
emphytéotique ?

2- Cadre légal

L’article 131-19° du CGI prévoit que pour la liquidation des droits, la valeur de la propriété,
de la nue-propriété, de l'usufruit et de la jouissance des biens meubles et immeubles et,
d'une manière générale, la base imposable est déterminée pour les baux à rentes
perpétuelles de biens immeubles, les baux emphytéotiques et ceux dont la durée est
illimitée, par un capital égal à 20 fois la rente ou le prix annuel, augmenté des charges.

Toutefois, pour les baux emphytéotiques portant sur les terrains domaniaux destinés à la
réalisation de projets d’investissement dans les secteurs industriel, agricole ou de service, la
base imposable est déterminée par le montant des loyers d’une seule année.

3- Eléments de réponse

La DGI fait savoir dans sa Note circulaire n° 726 relative aux dispositions fiscales de la loi de
finances (LF) 2016, que dans le cadre de l’accompagnement des politiques sectorielles dans
le domaine industriel, agricole ou de services, et afin d’encourager la réalisation sur les
terrains domaniaux de projets d’investissements, ladite LF réduit la base imposable des
droits d’enregistrement, applicables aux baux emphytéotiques portant sur ces terrains.
La réduction consiste à ne retenir en tant que base imposable que le montant des loyers
d’une seule année, au lieu de 20 fois le prix annuel fixé auparavant pour les baux
emphytéotiques portant sur les terrains domaniaux destinés à la réalisation de projets
d’investissement dans le domaine industriel, agricole ou de services.

En ce qui concerne les autres baux emphytéotiques, la base imposable fixée à 20 fois le prix
annuel demeure applicable. (CATDR 2016)

4- Commentaire

A titre d’illustration, la DGI a présenté l’exemple suivant :

 Pour les baux emphytéotiques visés par la nouvelle mesure, la base imposable
correspond à une valeur déterminé par la redevance d’une seule année augmentée
des charges ;
 Bail emphytéotique portant sur un terrain domanial pour une durée de 24 ans et pour
un loyer annuel de 12.000 DH, en plus du paiement des charges (frais de
réaménagement et entretien), estimées à 8.000 DH ;
 Base imposable : (12.000 x 1) + 8.000 = 20.000 DH ;
 Liquidation des droits : 20.000 x 6 % = 1.200 DH.

Comment une entreprise dont le chiffre


d’affaires ne dépasse pas 2 millions DH peut
verser les droits de timbre de quittance ?
Document élaboré en Mars 2017

1- Problématique

Comment une entreprise dont le chiffre d’affaires ne dépasse pas 2 millions DH peut verser
les droits de timbre de quittance ?

2- Cadre légal

L’article 179-II du CGI prévoit que les droits de timbre sont acquittés au moyen de
l’apposition d’un ou plusieurs timbres mobiles sur les actes, documents et écrits qui en sont
assujettis. Ils peuvent être également acquittés au moyen du papier timbré, du visa pour
timbre ou sur déclaration ou par tout autre mode déterminé par décision du ministre chargé
des finances. Toutefois, sont payables sur déclaration, les droits de timbre sur les annonces
publicitaires sur écran, ainsi que les droits de timbre visés à l’article 252-I-B pour les
entreprises dont le chiffre d’affaires annuel au titre du dernier exercice clos est égal ou
supérieur à 2 millions de dirhams. (CATDR 2016)
3- Position de l’Administration fiscale

La DGI considère que dès lors que les entreprises dont le CA ne dépasse pas 2 millions de
DH ne sont pas soumis à l’obligation de versement des droits de timbre de quittances sur
déclaration, lesdits droits sont payables, sur option, soit par :

 l’apposition des timbres mobiles sur les titres ;

 la déclaration pour les entreprises utilisant un grand nombre de timbres.

L'option pour le paiement des droits sur déclaration peut être exercée sur la base d'une
demande présentée au service d'assiette dont dépend le siège de l’entreprise.

4- Commentaire

L’obligation de paiement sur déclaration des droits de timbre pour les entreprises qui
collectent ces droits et dont le CA est égal ou supérieur à 2 millions de DH a été instituée
par la loi de finances 2015.

Néanmoins, il y a lieu de préciser qu’au cas où le CA réalisé au cours d’un exercice est
inférieur à ce seuil, l’entreprise n’est déliée de l’obligation de paiement sur état que lorsque
ledit CA est resté inférieur à ce montant pendant 3 exercices consécutif.

Quelle sont les conditions d’application des


droits de timbre de 0,25% sur les
transactions en espèces ?
Document élaboré en Mars 2018

1- Problématique

Quelle sont les conditions d’application des droits de timbre de 0,25% sur les transactions
en espèces ?

2- Cadre légal

En vertu des dispositions de l’article 252-I-B du CGI, sont soumis au droit de timbre
proportionnelau taux de 0,25%, les quittances pures et simples ou acquits donnés au pied
des factures et mémoires, reçus ou décharges de sommes et tous titres qui emportent
libération ou décharge, réglés en espèce.
3- Position de l’administration fiscale

La DGI affirme, dans une lettre adressée le 15 février 2018 aux pharmaciens de Fès et à la
Fédération Nationale des Syndicats des Médecins-Dentistes du secteur privé,que le droit de
timbr6e de 0,25% s’applique au CA TTC, réalisé en espèces.

Il concerne l’ensemble des contribuables assujettis à l’obligation de tenue d’une


comptabilité, prévue par l’article 145 du CGI.

Ces contribuables sont tenues, à compter du 1er janvier 2018, de déclarer et de verser les
droits de timbre, par procédé électronique, avant l’expiration du mois suivant celui de la
perception.

Dans sa note de service du 28 février 2018, la DGI précise que sont soumis aux droits de
timbre au taux proportionnel de 0,25%, les écrits constatant le paiement en espèce
concernés. Ainsi, sont soumis les titres cités ci-après formant acte de paiement en espèces :

 la quittance « pure et simple » ;

 l'acquit donné au pied des factures et mémoire ;

 le titre formant « reçu » ou « décharge de sommes ».

Pour que le droit de timbre soit exigible, il faut :

 qu'il y ait un écrit pur et simple ;

 que cet écrit forme le titre constatant libération, reçu ou décharge ;

 et qu'il soit en possession du débiteur, de sorte que ce dernier rapporte la


preuve de sa libération.

Les titres sont soumis à cette imposition lorsque 2 conditions sont remplies
cumulativement :

 documents justifiant la vente d'un bien ou d'un service établis par les
contribuables soumis à l'obligation de la tenue d'une compatibilité (article 145
du CGI) ;

 règlements effectués exclusivement en espèces, réalisés par des professionnels


et matérialisés par la délivrance de factures ou de tout autre document en
tenant lieu, y compris les tickets de caisse lorsqu’ils sont délivré à des
particuliers.

Il en découle que les paiements en espèce sont exclusivement ceux matérialisés par les
titres susvisé.

Toutefois, les contribuables n'ayant pas l'obligation de tenir une comptabilité ainsi que ceux
n'ayant pas l'obligation de délivrer une facture ou tout autre document en tenant lieu, dans
les formes et selon les mentions prévues, ne rentrent pas dans le champ d'application.

4- Commentaire
La mesure sur le droit de timbre figurant dans la LF 2018 porte uniquement sur la
généralisation de la déclaration électronique de cet impôt, supprimant ainsi le seuil de
déclaration annuelle qui était fixé auparavant à 2 MDH de CA.

Cette mesure a consisté à substituer purement et simplement la déclaration électronique


aux modes de recouvrement effectués sur la base de supports physiques. Le montant du CA
de 2MDHne constituait pas un seuil d'assujettissement au droit de timbre de quittance de
0,25%. Il correspondait,au fait, au seuil à partir duquel ce droit devait être payé sur état.

Par conséquent, les modifications apportées par la LF 2018 n'ont eu pour finalité, ni
l'extension du champ d'application dudit droit de timbre à de nouveaux contribuables ni la
modification des seuilsd'assujettissement.

Néanmoins, il faut reconnaitre qu’une clarification a été introduite au niveau de l’article 252-
I-B du CGI consistant à préciser que les paiements passibles dudit droit sont ceux effectués
en espèce.

Par ailleurs, il y a lieu de signaler que dans la pratique, et pas dans le texte, les petits
commerces ayant un CA annuel inférieur à 2 MDH n'ont pratiquement pas fait l’objet d’un
contrôle fiscal à ce sujet.

Toutefois, le risque en la matière se trouve aggravé par le fait que le délai de prescription
sur les droits de timbre est fixé par la loi à 10 ans.

Quelle sont les conditions d’application des


droits de timbre sur les annonces
publicitaires sur écran ?
Document élaboré en Mars 2018

1- Problématique

Quelle sont les conditions d’application des droits de timbre sur les annonces publicitaires
sur écran ?

2- Cadre légal

Conformément à l’article 252-I-A du CGI,sont soumis au droit de timbre proportionnelau taux


de 5% les annonces publicitaires sur écran, quel que soit leur forme et leur mode.

3- Position de l’administration fiscale


L’administration fiscale affirme dans la note de service datée du 7 février 2018 que la LF
2018 a élargi le champ d'application des droits de timbre aux annonces publicitaires sur tout
type d'écran.

Pour elle, les droits de timbre s’appliquent sur :

 les revenus et factures relatives aux annonces publicitaires par diffusions


télévisuelles ou par Internet (streaming et webtélé) ;

 les annonces publicitaires qui parviennent au public via les sites de diffusion
vidéo comme YouTube.

Toutefois, les annonces publicitaires sur des panneaux électroniques fixes ou animés ainsi
que les bannières qui ne reposent pas sur les techniques précitées ne rentrent pas dans le
cadre de l’application des droits de timbre aux annonces publicitaires sur écran.

4- Commentaire

En vue de la simplification du dispositif relatif au droit de timbre sur les annonces


publicitaires sur écran et dans un souci d'adaptation au développement de nouvelles
technologies de l’information dans le domaine publicitaire, la LF 2018 a introduit des
modifications visant à :

 élargir la notion "d'annonces publicitaires sur écran" à l’ensemble des annonces


diffusées sur tous types d'écrans numériques(écrans publicitaires LED, écrans
d’ordinateurs, androïdes, tablettes,etc);

 simplifier le dispositif de déclaration en prévoyant un interlocuteur unique en


matière de dépôt de déclaration et d’acquittement des droits ;

 instaurer une mesure de solidarité pour le paiement des droits de timbre entre
les annonceurs de publicité et les organismes gestionnaires des espaces de
publicité, à savoir, selon le cas, les exploitants de salles de spectacles
cinématographiques, les exploitants de sites internet et autres. La mise en
œuvrede la solidarité est subordonnée à la non justification, par l’annonceur de
publicité, du paiement aux organismes gestionnaires tenus au versement des
droits au Trésor.

Quelle sont les obligations de l’entreprise en


matière de paiement des droits de timbre de
20 MAD ?
Document élaboré en Mars 2018

1- Problématique
Quelle sont les obligations de l’entreprise en matière de paiement des droits de timbre de
20 MAD ?

2- Cadre légal

L’article 252-II-I du CGI, tel que modifié par la LF 2018, prévoit l’assujettissement au droit
fixe de 20 MADdes documents ci-après :

 les connaissements établis pour la reconnaissance des marchandises objet d'un


contrat de transport maritime, par exemplaire créé ;

 le procès-verbal de réception, à titre isolé, de véhicules à chenilles, de tracteurs


à pneus et de machines ;

 tous actes, documents et écrits visés à l'article 249 a), par feuille de papier
utilisé ou par document établi sur support électronique.

3- Position de l’administration fiscale

Dans un communiqué daté du 14 février 2018, la DGI précise que la LF 2018 a réduit le
champ d’application des droits de timbre de 20 DH, en ce sens que le paiement de ces
droits n’est plus exigible pour l’obtention de toute forme de document administratif.

Néanmoins, ils demeurent exigés et payés simultanément avec les droits d’enregistrement
sous forme de visa pour timbre pour les seuls actes et conventions assujettis à la formalité
de l’enregistrement (par obligation ou sur option)énumérés à l’article 127 du CGI.

4- Commentaire

Le communiqué de la DGI intervient du fait que ce timbre demeure exigé par certaines
administrations malgré l’annonce de sa suppression. Il rappelle le dispositif légal tout en
soulignant, à titre indicatif, que ledit timbre ne doit plus être exigé par les administrations
suivantes :

 Communes ;

 Arrondissements ;

 Conservation foncière ;

 Douanes ;

 Police et gendarmerie ;

 Secrétariats du greffe.
La suppression de ce droit,à compter du 1erjanvier 2018, justifie le retrait de la vente du
timbre mobile de 20 MAD sur support papier.

Elle s’inscrit dans le cadre de la simplification des procédures administratives et de


l’amélioration de la qualité des services rendus aux usagers.

Avant l’entrée en vigueur de la LF 2018, le droit de timbre de 20 MAD était exigible sur tous
actes, documents, livres, registres ou répertoires, quelle que soit leur forme, établis pour
constituer le titre ou la justification d'un droit, d'une obligation ou d'une décharge et, d'une
manière générale, pour constater un fait juridique ou un lien de droit tant que les actes
concernés ne relèvent pas d’un droit spécifique différent.

Est-ce que les vendeurs de marchandises


installés dans les enceintes des aéroports
(Duty-free) sont tenus de prélever le droit de
timbre de quittance pour les opérations
effectuées en espèces ?
Document élaboré en Mai 2018

1- Problématique

Est-ce que les vendeurs de marchandises installés dans les enceintes des aéroports (Duty-
free) sont tenus de prélever le droit de timbre de quittance pour les opérations effectuées
en espèces ?

2- Cadre légal

Conformément à l’article 252-I-B du Code Général des Impôts,sont soumis au droit


proportionnel au taux de 0,25%, les quittances pures et simples ou acquits donnés au pied
des factures et mémoires, reçus ou décharges de sommes et tous titres qui emportent
libération ou décharge.

Toutefois, sont exonérés les quittances de sommes payées par chèque, par virement ou par
mandat postal ou par versement au compte courant postal d'un comptable public, à
condition de mentionner la date de l'opération, les références du titre ou du mode de
paiement et l'organisme bancaire ou postal(art.250-II-2°).

3- Position de l’administration fiscale

Dans sa réponse n°496 du 7 mars 2017, la Direction Générale des Impôts (DGI) informe que
le droit de timbre proportionnel au taux de 0.25% s’applique à l’ensemble des quittances
pures et simples ou acquis donnés au pied des factures et mémoires, reçus ou décharges de
sommes et tous titres qui emportent libération ou décharge.

Elle précise également que le droit de timbre de quittance est inhérent principalement au
mode de règlement des opérations de ventes effectuées en espèces.

4- Commentaire

L’Administration fiscale considère qu’en l’absence d’une disposition légale expresse


d’exonération des factures d’exportation, les ventes réalisées par ces vendeurssont
passibles du droit de timbre dans les conditions de droit commun.

Cette position semble non fondé du moment que les magasins réalisant les opérations
d’exportation précitées sont situés juridiquement en zones sous douane et sont réalisées
exclusivement en devises et avec une clientèle disposant de carte d’embarquement.

Demande de prorogation du délai de 7 ans


prévu en matière d’enregistrement
Document élaboré en mars 2020

1- Problématique

Il est porté à la connaissance de la DGI que dans la perspective de réaliser un projet de


construction, vous avez acquis en 2006 une propriété auprès d’une société en liquidation,
au titre de laquelle vous avez bénéficié du taux réduit d’enregistrement de 2.5% prévu à
l’article 133 (I-B-4°) du Code Général des Impôts (C.G.I), en prenant l’engagement de
réaliser la construction de ladite propriété dans un délai maximum de 7 ans à compter de la
date d’acquisition.

Par la suite, des circonstances personnelles vous ont empêché de respecter votre
engagement, sachant que vous avez pu obtenir l’autorisation de construire en date du 25
février 2009, ce qui vous amène à solliciter un délai supplémentaire de trois ans pour
pouvoir finaliser votre projet.

2- Cadre légal

Article 134 du Code Général Des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

Réponse du 29 septembre 2016

Les dispositions de l’article 134 du (C.G.I) précisent que l’acquisition de terrains destinés à la
réalisation de l’opération de construction bénéficie du taux réduit à condition de :

 Réaliser la construction dans le délai maximum de 7 ans, à compter de la


date d’acquisition ;
 Fournir un cautionnement ou consentir une hypothèque au profit de l’Etat
en garantie du paiement de droits complémentaires, de la pénalité et des
majorations qui seraient exigibles, en cas d’inobservation de l’engagement
précité.

La mainlevée de l’hypothèque n’est délivrée par l’inspecteur des impôts que sur
présentation du permis d’habiter, attestant de la réalisation des constructions dans le délai
légal de 7 ans, sachant que le code général des impôts ne prévoit pas la possibilité de
proroger le délai précité.

Aussi, au cas présenté, il ne peut être prononcé de réponse favorable à votre demande.

Applicabilité des droits d'enregistrement


pour les avances en comptes courants
Document élaboré en juillet 2020

1- Problématique

Est-ce que les droits d'enregistrement sont applicables aux comptes courants ?

2- Cadre légal

Article 133 du Code Général des Impôts

3- Position de l’administration fiscale

L'article 127-I du CGI, tel qu'il a été modifié par les dispositions de la loi de finances 2019,
prévoit l'assujetissement obligatoire de certains actes et conventions à la formalité de
l'enregistrement.

Il s’agit des actes constatant les opérations suivantes :


 renonciations au droit de chefaâ ou de retrait en cas de vente sefqa ;

 retraits de réméré ;

 mainlevées d’oppositions en matière immobilière ;

 obligations, reconnaissances de dettes et cessions de créances ;

 procurations, quelle que soit la nature du mandat ;

 quittances pour achat d’immeubles.

A noter que ces actes et conventions sont soumis obligatoirement à l'enregistrement et ce


quelle que soit leur forme (écrite ou verbale) et quel que soit leur rédacteur ou leur valeur
juridique (authentique ou sous seing privé).

S'agissant des conventions d'avances en comptes courants d'associés, elles demeurent


soumises à la formalité d'enregitrement au taux proportionnel de 1,5% étant donné qu'elles
relèvent de la catégorie des "pérations contatant des obligations de sommes ou
reconnaissances de dette d'une personne à l'égard d'une autre".
Pour accomplir la formalité d'enregistrement, les parties concernées disposent d'un délai de
30 jours à compter de la date de réalisation de l'opération. Au-delà de cette période, les
pénalités et majorations de retard s'appliquent.

Dans la pratique, il existe 4 cas de figure en relation avec les avances en comptes courants.

Cas 1 : Existence d’une convention d’avance en compte courant écrite entre l’associé et la
société faisant mention de la somme avancée et de l’échéance/date de remboursement.

Dans ce cas, il convient d'appliquer le taux proportionnel de 1,5% qui est liquidé sur la base
des sommes exprimées dans les actes et conventions.

Cas 2 : Existence d’une convention d’avance en compte courant écrite entre l’associé et la
société faisant mention de la somme avancée mais sans précision d’une date d’échéance.

Etant donné que la mention de l'échéances ou de la date de remboursement n'a pas


d'impact sur le traitement fiscal en matière des droits d'enregistrement, ce cas est donc
similaire au premier : application du taux proportionnel de 1,5% liquidé sur la base des
sommes exprimées dans les actes et conventions.

Cas 3 : Existence d’une convention d’avance en compte courant écrite entre l’associé et la
société ne faisant pas mention ni de la somme avancée ni de l’échéance/date de
remboursement.

La mention de l'échéance ou de la date de remboursement n'a pas d'impact sur le


traitement fiscal en matière des droits d'enregistrement.

En revanche, l'administration fiscale procède à l'évaluation de la somme avancée dans le


cadre d'une procédure de taxation d'office.

Cas 4 : Existence d’avances en compte courant non constatées par un acte écrit entre
l’associé et la société.

Dans ce cas, les contractants sont appelés à souscrire - auprès de l'inspecteur des impôts -
une déclaration détaillée aux fins d'enregistrement.

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