rééducation en neurologie
rééducation en neurologie
rééducation en neurologie
REEDUCATION DE LA SENSIBILITE
NB: ces stimulations se font les yeux ouverts puis les yeux
fermés, et en cas d'échec, réessayer avec les yeux ouverts.
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Cryothérapie pour les anesthésies superficielles localisées
et temporaires.
L'hydrothérapie. (massage et mouvement sous leau)
Thermothérapie surtout pour les douleurs musculaires.
Electrothérapie : ondes courtes, US, ionisation calcique et
ioduré, courant de basse fréquence.
REEDUCATION DE LA SPASTICITE:
Membre supérieur:
Grand pectoral
Fléchisseur de: coude, poignet, doigt.
Pronateurs; fléchisseur et adducteur du pouce.
Membre inférieur:
Fléchisseur des hanches etextenseur de genoux.
Adducteur des hanches et genoux.
Triceps sural et JP.
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Nb: chez l'hémi la spasticité prédomine surtout aux extenseur
de hanche et
genou avec triceps et JP
Kinésithérapie de la spasticité:
La relaxation:
Le relâchement général de tout le corps peut avoir une bonne
influence sur le relâchement du muscle spastique.
La mobilisation passive:
Lente et douce, elle permet l'étirement du muscle spastique
donc la préservation de l'amplitude articulaire.
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un muscle n'est obtenu qu'après le relâchement de son
antagoniste, le kiné doit donc jouer sur le reflexe
ago/antagoniste en inhibant le muscle spastique pour faciliter la
contraction de son antagoniste.
Cryothérapie:
Des expériences ont montré qu'un massage à la glace
poursuivis 15 minutes a pour résultat une chute de
température à l'intérieur du muscle et une abolition temporaire
du clonus, ce qui permet au muscle de se contracter d'une
manière proche de la normale.
La thermothérapie:
En plus des risques liés à la vasodilatation incontrôlée, une
aggravation de la spasticité peut apparaître après l'application
de l'agent calorifié ce qui a poussé leurs auteurs à l'exclure des
moyens thérapeutiques.
Le massage:
L'emploi du massage dans le traitement de la spasticité est très
discuté, la majorité des auteurs le trouvent plus nocif qu'utile.
Appareillage:
Dans le cas de forte contracture spastique en flexion, certaines
techniques orthopédiques peuvent être utilisées. Exemple: les
attelles plâtrées, les orthèses, les tractions continues et mêmes
des plâtres circulaires.
Thermothérapie:
Soit humide soit sèche, (IR pendant une dizaine de minutes à
un mètre au moins du visage en ayant soin de fermer les yeux
et de les protéger avec une compresse imbibée d'eau stérile.
Electrothérapie:
Est inerdite car elle cause des spasmes de l’hémiface
Le massage:
Il s'agit d'un massage trophique et relaxant doux et lent du
visage et du cou, il est externe pour la face et le cou et interne
pour la bouche et le nez.
Exercices respiratoires:
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Faire des soufflets dirigées c'est-à-dire d'utiliser des repères sur
quoi souffler (bougie, allumée, ).
Travail actif:
Faire des exercices: actifs, actifs aidés, actifs résistés de tous
les muscles de la face, ces exercices seront basés sur des
mimiques devant la glace.
Frontal: plier le front en levant les sourcils: rides
horizontales.
Sourcilier: froncer les sourcils : rides verticales.
Pyramidal: froncer le nez.
L'orbiculaire des paupières: fermer les yeux.
Releveur de la lèvre supérieure: montrer les canines
supérieures en plissant le sillon nasogénien.
Zygomatique : Diriger la commissure labiale en haut
et en dehors (sourire forcé).
L'orbiculaire des lèvres: projeter les lèvres en avant
Buccinateur : gonfler les Joux.
Mentonnier: faire la lippe (l'air chagriné).
Triangulaire des lèvres: attirer la commissure labiale
en bas et en dehors (air bizarre).
Conseils d'hygiène:
Mâcher sur le coté atteint et nettoyer la cavité endo buccale
par la langue.
Essayer de faire passer l'eau d'une joue à l'autre.
Apprendre à contrôler lamplitude des mouvements de
l'élocution et modérer le sourire.
Porter des lunettes pour se protéger du vent et éviter les
infections oculaires.
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En général, dans les atteintes périphériques ou tronculaires
avant et après intervention chirurgicale de sutures ou de
décompression, la kiné sera basée sur les points suivants:
a- lutte contre l'installation des attitudes vicieuses:
Mobilisation passive douce et analytique (respecter les
amplitudes physiologiques).
Confectionner dès le début de l'atteinte des attelles en
position de fonction.
Contrôler les points d'appui car risque d'escarres.
Correction de la position du membre au lit en position assise
et debout.
b- lutte contre l'dème et les troubles trophiques:
Massage circulatoire et presso thérapie.
Position déclive.
Mobilisation active ou activo passive selon les possibilités du
malade.
Les bains alternés chauds et froids.
L'hydrothérapie chaude.
La thermothérapie.
c- Rééducation musculaire:
Avant l'opération chirurgicale:
Travail actif et actif résisté des muscles sains pour augmenter
leur valeur fonctionnelle en vue de prévenir des suppléances ou
transplantation.
Après l'opération chirurgicale:
Exercice par débordement d'énergie et electro stimulation.
Ces deux techniques vont être utilisées pendant la période
d'immobilisation et poursuivi même après.
L'hydrothérapie: Assouplit la cicatrice, améliore la circulation,
facilite le mouvement, diminue la douleur).
Travail actif et progressif et prudent; en cas de
transplantation.
Travail actif et actif résisté pour le reste de la musculature
pour entretenir ce qu'il y a et renforcer ce qui peut être
renforcé.
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Cest une rééducation qui vise la récupération de la fonction du
segment elle dépend de lâge de la personne, de sa fonction,
de son sexe.
Paralysie du cubital:
Protection du bord cubital de la main par un gant pour éviter les
blessures, refroidissement et la douleur.
Porter une orthèse contre la griffe du 4ème et 5ème doigts.
Paralysie du médian:
Lutter contre la fermeture de la 1ère commissure pour la
mobilisation, les postures et les attelles.
Insister sur les exercices de la préhension et d'opposition.
Paralysie du radial:
Faire une orthèse d'extension du poignet qui devra maintenir
les métas en extension pour éviter la rétraction des
fléchisseurs.
Paralysie du crural:
Lutter contre le recurvatum par l'appareillage, travail des IJ, les
postures et la mobilisation passive.
Paralysie du SPE:
Lutter contre l'équinisme : des pieds, de l'avant pied, de la
griffe des orteils par la mobilisation de toutes les articulations
(pied, avant pied, orteils) par les postures et les attelles.
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KINESITHERAPIE PARKINSONIENNE:
I- Début de la maladie:
Pour le syndrome de l'oreiller: pas de coussin en salle de
rééducation.
Massage et mobilisation avec légère traction pour relâcher
les muscles du cou.
Conseiller au sujet de dormir sans oreiller.
Pour la préparation de la déformation du rachis en cyphose:
conseiller au malade une bonne statique vertébrale (miroir).
Pour les troubles d'équilibre : conseiller au patient de faire
une marche en avant, en arrière et latéralement.
Pour la dissociation des ceintures : Faire des exercices
asymétriques des membres supérieurs.
Faire une gym de groupe pour développer l'équilibre,
améliorer la communication et entretenir la fonction des
membres.
II- Période de dépendance:
Forcer le malade à se servir de ses mains en rééducation et à
domicile.
Forcer le malade à marcher et mais en évitant la fatigue.
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Conseiller au malade des postures contre l'équin et le
flessum de hanches et des genoux.
Pour les troubles d'équilibre: faire travailler le malade en
bipodale/quadripédique/ unipodale.
Pour la douleur des membres: IR pendant 20 min, couverture
chauffante, utilisation Bouillote sauf contre indication.
(Bain à 28 dégrée)
Pour l'akinésie: faire des exercices d'obstacles à enjamber,
une marche en zigzag.
Pour la rigidité: mobilisation passive et active aidée de toutes
les articulations du corps.
Pour la perte du mouvement automatique: faire des
exercices asymétriques au même le réharmonisation du
dessein cinétique par la méthode Kabat.
Pour les tremblements: faire des massages (effet
temporaire).
Pour la rigidité costale: faire une gym respiratoire costale.
Pour la rigidité de la colonne: faire des exercices
d'assouplissement de la colonne surtout en extension
rotation.
Pour la perte de l'expression de la face: faire des mimiques
devant la glace.
III- Malade isolé chez lui:
Lutter contre les troubles d'équilibre.
Essayer de remplacer le passif par l'actif tant que c'est
possible.
Continuer la mobilisation de toutes les articulations des
membres et du rachis.
Conseiller la station debout et la marche avec toute aide
nécessaire.
Si le malade est confiné au lit lutter contre les troubles du
décubitus.
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KINESITHERAPIE DES MYOPATHIE ET DYSTROPHIE
MUSCULAIRE REEDUCABLE:
Physiothérapie:( thermothérapie)
Sous forme dIR, Hydrothérapie chaude, Ondes courtes, US
Buts: antalgique, Trophique, Préparation aux étirements
musculaires.
Massage:
Il se fait au début et à la fin de chaque séance.
Niveau : Pieds, mollets, cuisses, dos et membre supérieur.
But: antalgiques, préparation à l'étirement musculaire,
assouplissant.
Réchauffe les parties molles du corps et les décontractent.
Techniques contre indiqué : toute technique traumatisante.
Exemple: le pétrissage profond, Percussion, Pression glissée
profonde.
Mobilisation passive:
Doit être douce, doit chercher à étirer tous les muscles
prédisposés à la rétraction à savoir; les fléchisseurs des orteils
et des pieds, fléchisseurs du genou et des hanches, les
extenseurs lombaires et cervicaux, fléchisseurs des doigts et du
pouce et adducteur du pouce.
Fléchisseur et pronateur du coude, adducteur de l'épaule.
Mobilisation active:
La majorité des auteurs interdisent le travail actif et le
considère comme facteur aggravant la maladie, donc tout effort
musculaire et nocif et toute mobilisation active ne doit pas
chercher à développer la force musculaire mais son entretien.
Par conséquent, le seul travail actif accepté dans la rééducation
des myopathes est le travail actif aidé et la seule résistance que
peut supporter un muscle est celle de l'eau lors d'une
balnéothérapie.
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Balnéothérapie :
But : antalgique, relaxant et profiter aussi des mouvements et
des postures que l'enfant ne peut faire que dans l'eau.
Application: 30 min tout les matins avec chaque séance de
rééducation et avec une eau chaude.
Postures:
Doivent chercher à corriger l'équin du pied, flessum du genou,
coude et hanche, fermeture de la main en flexion adduction,
lutter contre la scoliose mais jamais contre la lordose car il
permet l'équilibre debout.
Appareillage:
Utiliser surtout pour la prévention des déformations et mêmes
pour aider à la marche.
Elle doit être légère et souple.
Electro stimulation:
Certains auteurs la proposent pour l'entretien des muscles non
bloqué par la raideur.
Kiné respiratoire:
Entretien de la mobilité thoracique et vertébrale et pour cela
le travail conseillé est la respiration costale en DL (faire
attention à la scoliose).
Gym respiratoire: faire des inspirations actives thoraco
abdominales suivi d'expiration active, le travail peut se faire
sous forme de jeu. Exemple: souffler sur une bougie, gonfler
un ballon.
Après l'arrêt de la marche, faire des exercices avec
spiromètre durant 30 min pour améliorer la respiration et la
contrôler.
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I- Traitement au stade de la paralysie:
Lutter contre les escarres (soulagement des points d'appui,
les lits spéciaux, changement de postures si possible).
Eviter les attitudes vicieuses (mobilisation passive, postures,
attelles).
Lutter contre les troubles trombo emboliques par la
mobilisation passive, léger déclive et massage doux.
Thermothérapie antalgique et massage doux pour la douleur.
Prise en charge respiratoire si le malade est sous respiration
artificielle. (Voir réa)
Prévenir des temps de repos, car les malades sont trop
fatigables et le traitement doit être de courte durée et
pluriquotidien.
II- Traitement kinési au stade de régression:
Continuer les premiers soins, mobilisation de toutes les
articulations en passant progressivement du passive à l'actif
aidé puis actif résisté selon l'évolution musculaire travailler
toujours au dessous de la cotation musculaire).
Hydrothérapie chaude.
Mécanothérapie (avec système de suspension surtout).
Electro stimulation de muscle dont la cotation est égale ou
inférieure à 2.
Retour progressif à la position assise, à la station debout,
puis mise en charge et retour à la marche (membre inférieur
bandé et faire appel à l'appareillage si nécessaire), exemple:
releveur des pieds, les attelles d'extension pour le genou…
Rééducation fonctionnelle pour le membre supérieur (les
prises); pour le membre inférieur (marche, accroupissement,
relèvement...) (Ergothérapie est très nécessaire).
Dans les formes ataxiques, faire appel à la rééducation
proprioceptive. (Voir rééd des ataxies)
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Prévention des escarres par le massage et la mobilisation
passive et hygiène.
Prévention et correction des déformations du pied (pied bot);
genou (flessum), des hanches (luxation).
Prévention se fait par la mobilisation passive analytique
(respecter les amplitudes physiologique) et par les postures.
Appareillage contre les déformations des pieds et des genoux
(léquin du pied et le flessum).
Faire attention au point d'appui car risque d'escarre.
Faire un massage abdominal pour faciliter le transit
intestinal.
À partir de 6 mois, chercher la position assise par
l'appareillage qui va permettre l'éveil psychomoteur, mais
faire attention à la position des Batraciens du au relâchement
des adducteurs.
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REEDUCATION DE LA SCLEROSE EN PLAQUE
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La perturbation de léquilibre debout et donc de
marche qui est du sur tout à la commande des
muscles sur tout le quadriceps.
Faire des exercices actifs et activo passifs pour toutes les
articulations des membres inférieurs.
Ce travail doit être mené au départ en position décharge puis
en position de fonction.
Faire appel aux techniques d'étirement passif (mobilisation
passive, posture) pour conserver l'élasticité des fibres
musculaires.
Des orthèses peuvent être utilisés pour maintenir les
segments assouplit dans des positions fonctionnelles.
La cryothérapie peut être pratiquée sous forme de bain (la
région sous ambilocale des patients est immergée dans de
l'eau fraiche ou glacée entre 5 et 10 degrés, on peut aussi
faire des enveloppements des muscles spastiques (cold
packs), qui sont moins efficaces que les bains.
Eviter tous les facteurs d'environnement susceptible
d'augmenter la spasticité.
Faire appel à tous moyens de lutte contre la spasticité. (Voir
chapitre sur la spasticité)
Le syndrome cérébelleux:
La modalité d'altération de l'équilibre des membres inférieurs
est représenté par:
Elargissement du polygone de sustentation.
Marche pseudo ébrieuse saccadé et irrégulière.
Asymétrie et difficulté du placement du membre inférieur lors
de la marche.
La Rééducation:
Rééducation en position allongée et qui tende à restaurer
une bonne coordination ago/antagoniste, exemple:
mobilisation symétrique puis asymétrique des membres
inférieurs.
Réharmonisation du dessein cinétique par la méthode Kabat.
Insister sur la dissociation passive puis active des ceintures
scapulaires puis pelviennes.
Rééducation de l'équilibre statique qui doit se faire à partir
du niveau postural le plus élevé que peut tenir le patient
(dans les formes les plus sévères ; il faut débuter en DD avec
l'utilisation des tables à bascules).
Rééducation de l'équilibre en position quadripédique:
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L'importance du quadrupédie ce qu'il va permettre de faire
varier des surfaces d'appui au sol en faisant apprendre au
malade d'abord l'appui sur le genou et le coude puis les
mains et les pieds et enfin des appuis en trépied.
Toujours dans cette position quadripédique chercher à
développer des réactions d'équilibre (sans déclencher de
réaction de crainte); ce ci peut se faire par exemple: par
de poussées au niveau des ceintures scapulaires et
pelviennes, (par des plans déséquilibrants).
Ultérieurement; le travail se fera en position assise puis
genou dressé, puis debout mais toujours selon les principes
suivants: dissociation des ceintures puis rééducation de
l'équilibre.
Rééducation de la marche et de l'équilibre dynamique;
exemple: des obstacles à enjamber, marche en zigzag,
marche en suivant des tracés par terre (ligne sinusoïdale)
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Marche en piscine (meilleure concentration sur les membres
grâce à la résistance hydrodynamique.)
REEDUCATION ET READAPTATION DU PARAPLEGIQUE
POST TRAUMATIQUE:
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La mobilisation passive doit être complétée par des postures
pour le maintien des articulations en position de fonction et
mêmes des attelles en cas de besoin.
4. Renforcement de la musculature conservée:
Renforcer toute la musculature saine surtout celle nécessaire
à la marche avec aide. (Voir aides a la marche)
Renforcer les muscles respiratoires (abdos et diaphragme
surtout).
Faire des stimulations électriques pour tous les muscles dont
la cotation est inférieur ou égale à 2.
Pour les paralysies incomplètes faire un renforcement des
muscles dont la cotation est supérieure ou égale à 3.
5. Prise en charge respiratoire:
Développer les muscles respiratoires.
Maintenir la souplesse thoracique par des ampliations
thoraciques complète.
En cas d'encombrement bronchique, faire une toilette
bronchique précédée d'aérosol thérapie et de position de
drainage posturale si c'est possible. (Voir rééd resp.)
6. Lutter contre la spasticité en cas de paraplégie
spastique: (voir chapitre sur spasticité)
7. Rééducation de la fonction urinaire et intestinale:
a. Prise en charge de ces troubles urinaires par la
rééducation:
Pour la vessie atone: (4à8 semaines après l'accident) on
utilise un sondage à demeure et pas de rééducation car
risque de reflux urétrale.
La vessie reflexe ou automatique:
La recherche de signe de plénitude vésicale : la sonde à
demeure est clampée par pince pendant des périodes
progressivement prolongée au début 1h30 puis 2heures,
pendant ces périodes de clampage le patient doit rechercher
des signes de plénitude vésicale.
Recherche des moyens d'obtenir une vidange reflexe : lorsque
la durée du clampage passe à 2 heures, on doit alors profiter de
séances de renouvellement de la sonde pour demander au
malade de faire l'essai des divers techniques susceptibles de
déclencher la vidange automatique, exemple: contraction des
abdos, pression supra pubienne, friction des cuisses.
Améliorer la fonction vésicale : Lorsque le patient a appris à
apercevoir les signes de plénitude vésicale et à déclencher le
vidange automatique, la sonde à demeure peut être supprimée,
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une foit alors veiller à obtenir aussi complète que possible en
faisant des pressions supra pubiennes enfin de chaque miction.
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Rééducation de l'équilibre debout entre les barres parallèles
(plan frontal/ sagittal).
Renforcement des abaisseurs de la ceinture scapulaire.
Renforcement des muscles du tronc et travail proprioceptive
par pression déséquilibrante.
Rééducation de la flexion du tronc.
Apprentissage du demi-tour dans les barres parallèles.
Rééducation de la marche (ambulation pendulaire et marche
à 4 temps).
Nb: durant tous ces exercices le malade doit garder son hyper
lordose et le kiné doit être toujours prêt a le saisir par le
ceinture.
REEDUCATION DE L'HEMIPLEGIE
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Pas de traction du bras, lors du transfert du malade.
Mobilisation précoce adaptée et non traumatisante.
Bras soutenue par attelle dés que le sujet est debout et par
accoudoir adopté quand il est au fauteuil.
B. de l'hémiplégique selon les stades de la maladie:
1. Stade de la flaccidité:
Bonne installation du malade au lit. (Voir ch précédent)
L'apprentissage du retournement du DD au DL.
Exercice de dissociation des ceintures.
Mobilisation passive et activo passive des membres
supérieurs et inférieurs en décubitus.
Nb: la particularité de cette mobilisation c'est qu'elle se
fait au membre supérieur à partir de l'épaule tandis que
le kiné maintient la main et le coude en extension et
supination, elle se fait au membre inférieur à partir de la
hanche tandis que le kiné maintient le pied en flexion
dorsale.
Préparation progressive du malade à la position assise et
rééducation de l'équilibre assis par des poussées
déséquilibrantes.
2. Au stade de la spasticité :
Nb: les groupes musculaires les plus atteints par la spasticité
chez les hémiplégiques spastiques.
Membre supérieur et tronc: fixateur de l'omoplate,
fléchisseurs latéraux du tronc, les adducteurs et
rétropulsseurs du bras, les pronateurs et fléchisseurs du
coude et du poignet, les fléchisseurs des doigts, les
fléchisseurs et adducteurs du pouce.
Membre inférieur: les extenseurs de hanche; petit fessier;
quadriceps, triceps, et surtout JP.
Plan de traitement :
Favoriser l'inhibition de la spasticité gênante. (Voir rééd
de la spasticité)
Continuer les techniques des dissociations des
ceintures.
Mobilisation passive qui doit être douce, lente de courte
durée pluri quotidienne, elle doit lutter contre le schéma
de rétraction.
Rééducation et essai de contrôle actif du membre
inférieur, et supérieur et du tronc.
Apprentissage du changement de posture du dorsal au
latéral et au ventral.
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Rééducation de l'équilibre assis, à 4 pattes, à genou, et
en position chevalier servant.
3. Mise debout et rééducation de la marche d'un
hémiplégique:
a. Mise debout:
Apprendre au malade à se tenir correctement et à répartir le
poids de son corps entre ces deux membres inférieurs:
exemple: travail avec double balance sous les 2 pieds,
travail avec papier sous le pied, poussée diagonale; traction
cervicale par méthode de Kabat.
Apprendre au malade à augmenter son polygone de
sustentation en déplaçant ses pieds en avant, en arrière et
latéralement.
Apprentissage de la maitrise de l'équilibre debout par des
poussées déséquilibrantes au niveau des ceintures.
Nb: en cas de besoin ces exercices seront faits devant une
glace et entre deux barres parallèles.
b. Rééducation de la marche proprement dite:
Se fait d'abord entre les barres parallèles, ensuite avec
canne ou béquille et chaussures hautes dépassant la cheville.
On doit assurer un bon équilibre debout au malade en lui
évitant de trop se pencher sur le coté atteint, (miroir).
S'il n'est trop spastique, on doit lui apprendre à fléchir sa
hanche et son genou coté hémiplégique.
Si lavancée est trop difficile elle sera aidée au début par
son kiné.
Si la spasticité du triceps est trop gênante; le malade doit
porter une attelle jambière qui placera sa cheville à 90 ° de
FD.
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Schéma de cours pratique: méthode de Bobath:
1. Dissociation de ceinture:
Exercice 1: travail de la ceinture pelvienne en DL.
Travail de la ceinture scapulaire en DD.
Intérêt:
Dissocier les ceintures pelviennes et scapulaires pour éviter
la rétraction des fléchisseurs latéraux du tronc.
Réduire le fauchage lors de la marche.
Réduire le coût énergétique de la marche.
2. Exercices pour inhiber les desseins cinétiques de rétraction
au membre supérieur:
Exercice 1 : élévation antérieure des bras en symétriques.
Intérêt:
Lutter contre la rétraction spastique des muscles des
membres supérieurs.
Lutter contre la tendance à la subluxation de l'épaule.
Améliorer la circulation du membre supérieur.
Exercice 2 : traction sur l'omoplate.
Intérêt:
Lutter contre la spasticité des fixateurs de l'omoplate.
Lutter contre la tendance à la subluxation de l'épaule.
3. Travail des activités indépendantes au membre inférieur,
membre supérieur en position d'inhibition :
Exercice1 : travail de la flexion extension du genou avec
hanche en extension abduction.
Intérêt:
Coordination du mouvement du quadriceps (travail
excentrique/concentrique).
Exercice2 : travail de la flexion dorsale de la cheville avec
hanche et genou en flexion, le kiné stimule le pied par
effleurage sur la face dorsale.
Intérêt:
Travail des releveurs du pied en phase d'oscillation.
Exercice 3 : travail de la rotation antérieure du bassin coté
hémiplégique.
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Intérêt:
Travail du pas pelvien.
Lutter contre la spasticité des muscles pelviens.
4. Transfert du poids du corps en DV.
Intérêt: rééducation des points d'appui en DV.
5. Rééducation de l'équilibre en position quadri pédique à 3
points d'appui et à 2 points d'appui (avec pression
déséquilibrante).
6. Travail à genou et en position chevalier servant.
Intérêt:
Rééducation de l'équilibre.
Correction d'appui du pied spastique sur le sol.
7. Mise debout, malade flasque au spastique.
Intérêt:
Coordonner les premiers pas.
Corriger au max les défauts de la marche avec son
automatisation.
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