Cours géodynamique externe ENES 1

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(Géodynamique externe)

Les sédiments sont produits par l’altération (dégradation physique et chimique)


des roches préexistantes. Ils forment un placage de surface, ou «couverture»,
au-dessus du substrat rocheux. L’épaisseur de ce placage varie de inexistante à
plusieurs kilomètres, dans les endroits où le substrat rocheux s’étale à la surface
de la Terre. Certains sédiments se transforment en sol, essentiel à la vie. Dans
cet interlude, nous examinons comment l'altération produit des sédiments et
comment les sols se forment et évoluent à partir de sédiments ou de roches.
L’Altération et l’Erosion
L’Altération
Définition
Les intempéries se réfèrent à la combinaison de processus qui décomposent et
corrodent les roches solides, pour les transformer en sédiments.

Désagrégation Physique

Due à la présence dans toute roche de discontinuités (zones de faiblesse) :


discontinuité entre les grains, elle nécessite aussi la présence d’eau mais surtout
une variation de température conséquente.

Altération chimique

,, oxydation et hydratation
Dissolution
L'altération chimique au cours de laquelle les minéraux se dissolvent dans l'eau
s'appelle la dissolution. La dissolution affecte principalement les sels et les minéraux
carbonatés

Hydrolyse
Au cours de l'hydrolyse, l'eau réagit chimiquement avec les minéraux et les décompose
(lyse signifie relâcher en grec) pour former d'autres minéraux.

Oxydation
Les réactions d'oxydation dans les roches transforment des minéraux porteurs de fer
(tels que la biotite et la pyrite) en un mélange rouillé de divers minéraux d'oxyde de
fer et d'hydroxyde de fer.

Hydratation
L'hydratation, l'absorption d'eau dans la structure cristalline des minéraux, provoque
l'expansion de certains minéraux, tels que certains types d'argile. Une telle expansion
affaiblit la roche.
L’érosion
Définition
L’érosion est l’ensemble des phénomènes externes qui, à la surface du sol ou à
faible profondeur enlèvent tout ou partie des terrains existants, modifiant ainsi le
relief. .

L’action de l’eau
C’est le facteur d’érosion le plus important.
➢ Les eaux de précipitations arrivent au sol et se répartissent en trois parties :
✓ Une partie s’évapore (eaux d’évaporation)
✓ Une partie s’écoule à la surface du sol (les eaux de ruissellement)
✓ Une partie s’infiltre et alimentera les eaux souterraines (eaux d’infiltration)
➢ La nature de la roche : perméable, imperméable
➢ Le relief : plaine, pente…
➢ Le type de précipitations : orage, pluie fine…
Les eaux de ruissellement
On les appelle les eaux sauvages à cause de leur écoulement anarchique, en petits filets à
la surface du sol.

Les écoulements en nappe


Après un orage, l’eau s’écoule à la surface du sol qui est saturé, sous forme d’une nappe
continue. Ces écoulements se rencontrent généralement dans les zones désertiques ou
subdésertiques.

La neige et les glaciers


L'eau sous forme de glace peut être aussi très érosive. Par exemple, une moraine est un
amas de débris minéraux qui ont été transportés par un glacier ou une nappe de glace.
Les cours d'eau et les glaciers façonnent les vallées.

L’action du vent
Le vent constitue un facteur important d'érosion et de transport des sédiments à la
surface de la planète. Il est particulièrement actif dans les régions sèches où la
végétation est quasi-absente, comme les déserts. Le vent qui balaie la surface du sol
entraîne donc facilement ces particules.
Les particules sont transportées selon trois modes
DISSOLUTION :
Des sels solubles de sodium, potassium,
magnésium, calcium

HYDROLYSE :
cations extraits des réseaux des
minéraux et
structures cristallines détruites.

Bilan de l'altération :
Une fraction soluble crée par l'action de l'eau.
Un minéral d'origine + eau = minéral néoformé +
solution de lessivage.
Les plus grosses se déplacent par roulement ou glissement (traction) à la surface du sol,
sous l'effet de la poussée du vent ou des impacts des autres particules.
Les particules de taille moyenne (sables) se déplacent par bonds successifs (saltation).
Les particules très fines (poussières) sont transportées en suspension dans l'air (lœss),
souvent sur de très grandes distances
L’érosion éolienne Le vent est un agent important d'érosion
dans les régions à végétation éparse.
Il agit par déflation (action de balayage) et par corrasion
(abrasion éolienne).
Transport et sédimentation
Transport et dépôt sont régis par la vitesse du courant et la taille des
particules.
Dépôt des particules étagé dans le réseau hydrographique en fonction de leur
diamètre et de la vitesse du courant.
Essentiellement la fraction soluble amenée aux bassins océaniques.
On déduit que ;
La géodynamique externe regroupe l’ensemble des phénomènes qui se
déroulent à la surface de la Terre ou à proximité immédiate. Elle s’intéresse aux
phénomènes tels que l’altération, l’érosion, le transport des particules, le dépôt de
ces particules et la transformation de ces particules après leur dépôt.

Les observations faites dans les milieux actuels, transposées aux


phénomènes du passé, permettent de reconstituer certains éléments des paysages
anciens (milieux de sédimentations, type de climat, degré de salinité, niveau de la
mer…etc). Les roches sédimentaires sont donc des archives des paysages anciens.
L’étude de ces dernières permet de reconstituer la carte paléogéographique ancienne
d’une région donnée.

Quels sont les indices et les techniques de base utilisés dans la reconstitution
des paysages anciens ?
I- L’étude des roches sédimentaire.
A- Classification des éléments solides et des sédiments

La formation des éléments solides des sédiments est due à deux principaux facteurs :
L’eau, sous forme liquide ou glace et le vent. Ces deux facteurs sont aussi
responsables du transport et de la sédimentation de ces éléments dans différents
milieux de sédimentation.
1- Classification des éléments solides et des sédiments selon la taille

un sédiment est un ensemble constitué de particules plus ou moins grosses ou de


matières précipitées ayant, séparément, subit certain transport. Les matériaux des
sédiments proviennent de l’érosion de roches antérieures (roches
métamorphiques, magmatiques et même sédimentaires), les géologues ont divisés
les constituants des sédiments détritiques selon leur diamètre et ont élaborés une
échelle de classification des sédiments.

Exploitation d'un tamisage de sédiment

fractions cailloux graviers sables limons argiles Total

Ø des
≥ 2 mm ≥ 0,5 mm ≥ 2 mm ≥ 2 mm ≥ 2 mm -
grains
masse en 274,4
136,3 20,9 80,4 9,7 0,1
g (275)

% 55,2 8,4 32,5 3,9 0,- 100


Les sédiments sont donc variés , et peuvent être étudier de différentes méthodes
2- Etude morphoscopique et statistique des grains de sable

Le sable est une roche détritique , son observation à la loupe binoculaire montre
plusieurs composant de nature variés : feldspath , quartz , mica noire ou biotite , des
particules de calcaire , d’argile et de coquillage.

a – Préparation du sable à l’étude morphoscopique

l’étude morphoscopique c’est la classification des grains de quartz du sable vue à la loupe
binoculaire selon leurs formes.
pour cela on prépare le sable selon les étapes suivantes :
b- Observation à la loupe binoculaire

Le sable comporte 3 types de grains de quartz : NU,EL et RM


c- Importance de l’étude morphoscopique des gains de quartz

Les angles aigus des grains NU indique qu’ils sont récents et transportés sur une
distance courte . l’agent de transport est l’eau.
➢ Les angles effacés des grains EL indique qu’ils sont érodés lors d’un transport sur
une distance assez longue , l’agent de transport est l’eau.
➢ La forme ronde et l’absence d’angle chez les RM indique un transport sur une très
grande distance , grains anciens . l’agent de transport est surtout le vent .
d- Statistique des grains de quartz

on fait le comptage des grains de quartz selon leurs formes dans différents
échantillons de sables préparés :
+ sable marin
1- Compter au hasard des grains de quartz selon la forme
2- Déterminer le pourcentage de chaque type de grains
3- Traduire les résultats en histogramme des pourcentages selon la forme
4- Qu’est ce qu’on peut conclure ?
+ sable fluviatile
On refait les mêmes opérations précédentes
+ sable saharien
Mêmes opérations précédentes
e- Importance de l’étude statistique

le pourcentage des différents types de grains de quartz , varie d’un échantillon de


sable à l’autre :
le pourcentage élevé des grains EL indique un sable marin ; le pourcentage élevé
des grains NU indique un sable fluviatile et le pourcentage élevé des grains RM
indique un sable saharien .
Exercice d’application
l’étude statistique des grains de quartz de 3 échantillons de sable extrait de 3 couches
distinctes a donné les résultats suivants :

Grain de quartz Échantillon A Échantillon B Échantillon C


NU 64% 10% 6%
EL 20% 20% 64%
RM 16% 70% 30%

Que déduisez-vous d’après l’analyse d’après l’analyse des résultats ?

Analyse et conclusion
✓ L’échantillon A est caractérisé par la dominance des grains de sable non usés (64%) ce qui permet de
conclure que cet échantillon a subi un transport de faible distance (par eau ou par glace).
✓ L’échantillon B est caractérisé par la dominance des grains de quartz de type ronds mat (70%) donc
cet échantillon a transporté par le vent à longue distance.
✓ L’échantillon C est représenté par une dominance des grains de sable de type émoussés luisants
(64%) et une moyenne représentation des grains de quartz de catégorie ronds mat (30%) ce qui permet
de déduire que ce type de sable a subi deux type de transport, transport par l’eau et par le vent.
3- Etude granulométrique

a- Principe :
Cette étude est basée sur la classification des grains de sable selon la taille , elle
utilise la technique du tamisage :
l’échantillon de sable lavé et décalcifié passe a travers une colonne de tamis dont
l’ouverture des mailles est décroissante de 2 mm à 1/16 de mm ( série de tamis
d’afnor ) .
b- Etapes de la manipulation

❖ déposer l’échantillon de sable en haut de la colonne


❖ faire vibrer la colonne pendant 15 mn
❖ peser le contenue de chaque tamis
❖ poser les résultats dans un tableau , et calculer
la fréquence de chaque taille et le cumulé des fréquences .
❖ traduire les fréquences et les cumulés en courbes
en abscisse on place la taille décroissante des grains .
❖ exploitation des courbes et conclusions .
Les étapes de l’étude statistique ou granulométrique d’un échantillon du sable sont les
suivantes:
a: Préparation du sable :
Mettre l’échantillon du sable à étudier dans un tamis dont le diamètre des mailles
est mm puis laver
l’échantillon avec de l’eau courante pour éliminer l’argile et le limon.
Se débarrasser du calcaire en utilisant l’acide chlorhydrique (HCL) et de la
matière organique en utilisant l’eau oxygénée (H2O2).
b: Tri des grains de quartz :
Sécher l’échantillon du sable puis mettre 100 g de cet échantillon dans le tamis
supérieur d’une série de tamis emboités les uns dans les autres (figure ci-contre). Les
dimensions des mailles des tamis sont décroissantes du haut vers le bas (2 mm pour le
tamis supérieur et mm pour le tamis inférieur).
Agiter les tamis par vibrations circulaires et verticales pendant 15 mm ce qui
permet de répartir les grains de sable sur les différents tamis en fonction de leur taille.
Peser le refus de chaque tamis et déterminer son pourcentage par rapport à la
masse totale de l’échantillon étudié (le refus d’un tamis représente la partie de l’échantillon
du sable qui n’est pas passée à travers les mailles du tamis).
Déterminer le refus cumulé de chaque tamis, c’est la somme du refus du tamis
lui-même plus tous les refus des tamis de maille plus grande (refus des tamis qui se
trouvent au-dessus du tamis étudié).
Les résultats concernant le refus et le refus cumulé des différents tamis doivent
être présentés sous forme de tableau comme le suivant :
c- Exploitation des résultats
Elle se traduit par la réalisation de l’histogramme de fréquence, la courbe de
fréquence, la courbe cumulative et par la détermination de l’indice de classement.

Exemple : Etude granulométrique d’un échantillon de sable de la plage de Assilah

+ résultats du tamisage
Taille en mm Quantité en g Fréquence en % Cumulés en %

2 7 7 7

1 35 35 7 + 30 = 37

0,5 55 55 37 + 55 = 92

0,25 8 8 92 + 8 = 100
4- Représentation graphiques et indice de classement
a. Comment réaliser l’histogramme et la courbe de fréquence ? (figure 1):
➢Tracer un graphe à deux axes puis porter :
➢En abscisse: les dimensions des mailles des tamis sur une échelle logarithmique d’une
manière rétrograde.
➢En ordonnée: les pourcentages pondéraux pour le polygone de fréquence (fig1, 2 et 3),
et la masse cumulée pour la courbe cumulée (fig4)
➢Réaliser l’histogramme en dessinant une suite de rectangles, chacun représente une
« classe » de grains ayant un diamètre compris entre 2 tamis successifs, la hauteur de
chaque rectangle doit correspondre au pourcentage de la classe qu’il représente pour
l’histogramme de fréquence et aux masses cumulées pour la courbe cumulée.
➢Dessiner la courbe de fréquence et la courbe cumulée en reliant successivement les
médianes des rectangles.
b. Importance de la courbe de fréquence.

L’analyse de la courbe de fréquence permet de tirer des informations sur l’origine du


sable étudié (origine, agent de transport, et le milieu de sédimentation):
Une courbe unimodale étroite indique un sable homogène et bien classé. Il s’agit
d’un sable de plage s’il est constitué essentiellement de grains grossiers (figure 1).
Par contre, si le sable étudié est constitué essentiellement de grains fins, il s’agit
alors de sable saharien (figure 2).
Une courbe unimodale large (sable constitué de grains grossiers et fins) indique un sable
mal classé, il s’agit généralement de sable fluviatile.
Une courbe plurimodale indique un sable hétérogène et non classé, c’est un sable
mélangé, c.-à-d. un mélange de deux ou plusieurs sables ayant des origines différentes
(figure 3). On peut rencontrer ce type de sable en milieu fluviatile.
c- Importance de la courbe cumulative
➢ Sur la courbe cumulative rétrograde on détermine les quartiles : Q1 (75% du poids)
et Q2 (25% du poids) et la médiane Md (50% du poids).
➢Les valeurs de Q1 et Q3 sont utilisés pour calculer l’indice de classement S0 selon
la formule suivante:

On utilise les valeurs de S0 pour évaluer


le classement du sable étudié
d- Détermination de l’origine du sable étudié.
On peut déterminer l’origine du sable étudié en comparant sa courbe cumulative
avec des courbes de référence de sables de milieux connus.

Courbes granulométriques cumulatives de quelques sédiments.


A et B: gravier fluviatile; C: sable marin côtier ; D: sable fluviatile ; E: loess ; F: argile à blocaux.
Lœss

Argile à blocaux
Sable fluviale

Sable marin
Gravier fluviatile
➢ Le polygone de fréquence donne une idée sur le degré d’homogénéité du sable.
Le sable est homogène, fin et bien classé si le polygone de fréquence est
unimodale et décalé vers les petits calibres (sable éolien). Il est homogène,
grossier et bien classé si le polygone de fréquence est unimodale et décalé vers les
gros calibres (sable côtière). Il hétérogène et mal classé si le polygone est
plurimodal (sable fluviale).
➢ La courbe cumulative, les quartiles et indice de Trask S0 permettent de
conclure le classement du sable. Tout cela permet d’avoir une idée sur l’origine de
sable, le mode de transport et le milieu de sédimentation.
4- Étude morphoscopique des galets
Les galets sont des cailloux arrondis par usure mécanique (éolienne, fluviatile,
coutière, glaciaire). Leur diamètre varie entre 20 mm et 200 mm. Leur étude porte sur le degré
d’arrondi, sur leur orientation liée aux courants, sur l’aspect de leur surface : ces éléments
caractérisent les types d’érosion et de transport.
Le tableau suivant représente les principales caractéristiques morphologiques des
galets et le mode de transport qui a subi chaque type de galet.
5- Les conditions de sédimentation dans les principaux milieux de
sédimentation actuels.

a. Les conditions de sédimentation dans les milieux continentaux.

Une fois érodés, les éléments arrachés à la roche sont transportés par les courants d’eau pour
être déposés par la suite dans des milieux de sédimentation bien déterminés.
Conditions de sédimentation dans les cours d’eau

Les méandres sont des sinuosités décrites par les cours d’eau, chaque méandre est
formé par une rive concave abrupte qui correspond à la zone d’érosion et une rive convexe en
pente douce qui correspond à la zone de dépôt.
Les terrasses fluviatiles sont des figures qui caractérisent la sédimentation en milieu
fluviatile, leur formation est liée à l’alternance de périodes de dépôts et d’érosions.
Quand les phases érosives sont très importantes par rapport aux phases de dépôts,
on parle de terrasses étagées . Dans le cas inverse on parle de terrasses emboitées.
b. La relation entre la vitesse du courant et la granulométrie.

le transport des sédiments dans un cours d’eau dépend de la vitesse du courant


d’eau qui dépend du débit et de la pente, ainsi de l’amont vers l’aval on va trouver des
sédiments de taille décroissantes.

Les conditions qui favorisent la sédimentation dans un cours d’eau sont :


✓ La diminution de la vitesse du courant d’eau.
✓ L’augmentation de la taille des particules transportées.
c. Conditions de sédimentation dans les milieux désertiques et lacustres.

❖ Conditions de sédimentation dans les milieux désertiques

Dans les milieux désertiques, la vitesse du vent, la quantité de sable transportée ainsi que la
présence de certains obstacles sont des facteurs qui interviennent dans la formation des
accumulations comme les rides et les dunes.
Barkhanes
✓ Forme en croissant convexe du côté du
vent, cornes du croissant orientées dans le
sens du vent.
✓ Vent unidirectionnel.
✓ Faible apport du sable.

Dunes paraboliques

✓ Forme en croissant concave du côté du


vent, cornes du croissant orientées dans le
sens opposé à celui du vent.
✓ Vent unidirectionnel.

Dunes longitudinales

Dune allongée parallèlement au vent

Dunes étoilées

Structure complexe reflétant le régime


changeant des vents.
❖ Conditions de sédimentation dans les milieux lacustres

Les dépôts lacustres sont constitués de galets, de vase, de boues calcaires avec parfois des
dépôts calcaires. Les varves sont formées par l’alternance des minces lits clairs et foncés ; les
lits foncés se déposent en hiver, ils sont riches en matière organique, les lits clairs se déposent
en été, ils sont plus carbonatés, donc la sédimentation lacustres variée en fonction du climat
et la nature des bassins versants
e. Les conditions de sédimentation dans les milieux intermédiaires.

❖ Les conditions de sédimentations dans les delta

❖ Nature des dépôts dans le delta.


❖ Les conditions de sédimentations dans l’estuaire

les estuaires sont des milieux ou les matériaux apportés par les fleuves s’ajoutent à ceux
introduits par la mer. Ces matériaux sont surtout sous forme de vase. Dans la plupart des
estuaires, il existe une zone ou les sédiments fins en suspension sont fortement concentrés.
Cette zone de turbidité maximale est appelée bouchon vaseux
❖ Les conditions de sédimentations dans le lagon

Les lagunes sont des plans d’eau peu profonds, allongés parallèlement au littoral et isolé de
la mer par un cordon meuble de sable et de galets. La communication avec la mer se fait par
des ouvertures plus ou moins nombreux dans le cordon. Les sédiments formés dans les
lagons sont essentiellement des sédiments carbonatés et des évaporites (roches salines).
f. les conditions de sédimentations dans les milieux marins
les milieux marins sont caractérisés par des conditions hydrodynamiques particulières, ce qui
influence les conditions de la sédimentation dans ces milieux.

❖ Les différentes zones da la sédimentation marine


Dans le domaine marin on distingue :
➢ La zone néritique qui s’étend du littoral jusqu’à une profondeur de -200 m, elle englobe
la zone littorale et le plateau continental.
➢ La zone pélagique qui s’étend de -200m jusqu’à des profondeurs qui dépassent -5000 m,
cette zone englobe la talus continental, la plaine abyssale et les grands fonds océanique.
Chaque unité sédimentaire se caractérise par sa morphologie, son hydrodynamisme et sa
sédimentation.

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