Adaptation

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Adaptation des animaux à leurs milieux de vie

(Système respiratoire et appareille locomoteur)

EMBRANCHEMENT DES VERTEBRES

L’embranchement des Vertébrés compte un peu plus de 43000 espèces. Un grand nombre reste
encore à découvrir. Il est composé des animaux les plus évolués.
Les Vertébrés représentent 4% du monde animal. Ils ont une structure très homogène malgré
une grande diversité de formes. Ces animaux ont conquis tous les milieux.

Le squelette
Le squelette est formé par :
 Le squelette axial formé de pièces cartilagineuses ou osseuses, se développent
autour de la corde dorsale (disparaît chez l’adulte des groupes évolués). Ces pièces
sont disposées métamériquement et groupées en vertèbres.
 Le squelette céphalique recouvre l’encéphale :
• Neurocrâne : entoure et protège l’encéphale,
• Splanchnocrâne (squelette viscéral) qui entoure et soutient les cavités buccale et
pharyngienne.
 Le squelette appendiculaire ou squelette des membres soutient les membres
(nageoires et les membres chiridiens).
 Squelette zonal sont les ceintures qui relient les appendices sur le squelette axial.

La locomotion
La locomotion est assurée par des membres et des nageoires plurisegmentaires.

II. CLASSIFICATION DES VERTEBRES

L’embranchement des Vertébrés est divisé en 2 sous-embranchements en se basant sur


l’absence ou la présence de mâchoires :
 Le sous-embranchement des Agnathes (du grec a = sans et gnathos = mâchoire). Pas
de mâchoire ni de membres, présence d’une ventouse buccale et des branchies. Sont
des espèces aquatiques, souvent ectoparasites. Exemples : la Lamproie et la Myxine.
 Le sous-embranchement des Gnathostomes, Vertébrés à mâchoires, se divise en
deux super-classes :
• La superclasse des Poissons
✓ Classe des Chondrichthyens (Poissons à squelette interne cartilagineux :
requins, raies),
✓ Classe des Osteoichthyens (Poissons à squelette interne osseux et à arêtes).
• La superclasse des Tétrapodes est subdivisée en 4 classes :
✓ Classe des Amphibiens ou Batraciens : anamniotes, poïkilothermes, peau nue,
métamorphose, la larve (têtard) respire par des branchies (Anoures :
grenouilles, et Urodèles : tritons et salamandres).
✓ Classe des Reptiles : amniotes, poïkilothermes, recouverts d’écailles
épidermiques, ovipares ou ovovivipares (tortues, serpents, crocodiles, lézards).
✓ Classe des Oiseaux : amniotes, homéothermes, couverts de plumes, ailes, bec
corné, ovipares.
✓ Classe des Mammifères : amniotes, homéothermes, en général vivipares, les
petits se nourrissent du lait des mamelles, corps recouvert de poils
(Monotrèmes, marsupiaux, Placentaires).

SYSTEME RESPIRATOIRE

Sous embranchement des agnathostomes (agnathes)


Les Agnathes, ce groupe réunit tous les Vertébrés aquatiques pisciformes sans mâchoires
(détritivores, parasites ou microphages) actuels (Myxines et Lamproies qui sont les
Cyclostomes) et fossiles. Leur squelette est cartilagineux, à corps allongé sans nageoires paires
ni écailles, avec la présence d’une seule narine médiane et d’au moins 6 paires de poches
branchiales. pas d’arcs branchiaux ni de vertèbres. Le sous-embranchement comporte deux
classes ; la classe des Ostracodermes (formes fossiles) et la classe des Cyclostomes (formes
actuelles) représentée per deux familles, la Myxine marins, et la lamproie.

A. Famille des petromyzonides (la lamproie)

Les Lamproies sont des vertébrés au corps allongé (corps anguilliforme), sans nageoires paires,
mais avec deux nageoires dorsales et une nageoire caudale. Ils possèdent une bouche circulaire
transformée en ventouse renfermant de nombreuses dents cornées. Ils portent dorsalement un
petit orifice naso-hypophysaire par lequel s’ouvre l’organe olfactif dans un tube aveugle. Ils
possèdent 7 paires d’orifices branchiaux latéraux.
Les adultes vivent en milieu marin, ils vivent en ectoparasites, se nourrissent du sang des
poissons ou des cétacés au moyen d’un système de piston qui leur permet de sucer à mort le
sang de leurs victimes.

Morphologie de la Lamproie
Bouche d’une lamproie

B. Famille des myxinides (la myxine)

Ils ont une allure vermiforme, sans mâchoire ni vertèbres. Les yeux sont sous la peau, avec une
seule nageoire, la caudale. La bouche comprend des lèvres peu épaisses avec des tentacules et
des plaques dentigères. Les plaques portant les dents ne sont pas l’homologue des mâchoires
des Gnathostomes.
Ils vivent dans les vases marines, et n’en sortent que pour se nourrir des poissons malades ou
morts qu’ils écorchent par succion et morsure. Ils mangent également de petits crustacés
(crevettes) ou des polychètes.
L’appareil branchial est très différent de celui des Vertébrés : il est constitué de nombreuses
petites poches en forme d’oignons, contenant les branchies.
Le nombre d’orifices branchiaux est variable selon les espèces ; il va de 10 à 15.
Sous embranchement des gnathostomes

Les Gnathostomes (les Gnathes) correspondent à des organismes possédant une mâchoire
complète et des membres. On distingue deux super-classes :
 La super-classe des Poissons (Vertébrés aquatiques), qui est subdivisée en deux
classes : la classe des Chondrichtyens et la classe des Ostéichtyens.
 La super-classe des Tétrapodes, qui est constituée de quatre classes : les Amphibiens
(ou Batraciens), les Reptiles, les Oiseaux et les Mammifères.

SUPER-CLASSE DES POISSONS


I. Caracteres generaux

Les Poissons forment un groupe hétérogène de vertébrés ovipares, respirant toujours par des
branchies.
Le corps est généralement allongé et comprimé latéralement; la locomotion se fait à l’aide de
nageoires, paires et impaires. Il possède une peau souvent recouverte d’écailles ; ovipare (ils
pondent des œufs).

Ii. Classe des chondrichthyens

Classe formée par des poissons au squelette entièrement cartilagineux; soit environ 846 espèces,
se divise en Sélaciens (requins et raies) et Holocéphales (chimères).
Parmi les Sélaciens, on distingue :
 Ceux qui ont les fentes branchiales sur le côté exemple les Requins,
 Ceux qui ont les fentes sur la face ventrale exemple les Raies.
Les fentes branchiales, situées en arrière de la tête, ne sont pas recouvertes par un opercule. Ils
s’ouvrent directement vers l’extérieur (5 à 7 paires de branchies).

Morphologie externe d’un Requin


Iii. Classe des osteichthyens

Se sont des poissons au squelette partiellement ou totalement ossifié. Présence d’un opercule
protégeant les branchies.
Leur peau est recouverte d’écailles. La nageoire caudale est homocerque (formée de deux lobes
symétriques).
L’opercule et la musculature associés permettent de ventiler les branchies sans avoir à se
déplacer c’est à dire même immobiles.

Morphologie externe d’un Ostéichthyen

2. Respiration chez les Poissons


a. Respiration branchiale
Les poissons pour respirer utilisent l’oxygène dissous dans l’eau. L’eau pénètre par la bouche,
aspirée par des mouvements volontaires ou réflexes de l’animal, ou grâce au courant généré par
son déplacement ou par les opercules. Elle passe ensuite à travers les branchies (lamelles
fortement vascularisées) qui permettent au sang de se charger en oxygène (O2) et de se
débarrasser du dioxyde de carbone (CO2) issu du métabolisme avant de ressortir par les fentes
branchiales chez les poissons cartilagineux, ou par les ouïes, ouvertures protégées par un
opercule rigide chez les Poissons osseux.
Les branchies jouent aussi un rôle dans l’osmorégulation en absorbant l’eau et en éliminant les
sels et les déchets azotés.
a1. Organisation de l’appareil branchial d’un Chondrichthyens

Appareil branchial d’un Chondrichthyens

Les branchies sont logées entre les arcs branchiaux au nombre de 5 à 7 paires, dans des loges
en communication directe avec l’extérieur et non protégées par des opercules. Cette absence
limite la circulation d’eau et limite l’oxygénation. La pluparts sont donc obligés de nager pour
respirer.
En avant des branchies et en arrière de chaque œil, une ouverture ou évent fait communiquer la
chambre branchiale avec l’extérieur. Les « Spiracle » qui sont bien visibles chez les raies.

a2. Organisation de l’appareil branchial d’un Ostéichthyen


Chaque branchie, constituée de deux lames (feuillets), est soutenue par un arc branchial (os
branchial), des rangées de branchiospines (petites épines) permettent de retenir des particules
alimentaires dans le pharynx.
Chacune des lames branchiales est constituée de nombreux filaments branchiaux, portant
transversalement de très fines lamelles branchiales fortement irriguées
a3. Les étapes de la circulation de l’eau
La circulation d’eau se fait selon les trois étapes suivantes :
 En ouvrant la bouche, la cavité buccale se dilate et se remplit grâce à l’abaissement
de son plancher,
 En fermant la bouche, le plancher se relève et chasse l’eau vers les fentes branchiales,
l’eau pénètre dans la cavité branchiale,
 La cavité branchiale se contracte et l’opercule se soulève d’où la sortie de l’eau.

b. Respiration branchiale et pulmonaire


Les poissons vivant dans des marais où l’eau est peu oxygénée, (eaux chaudes, stagnantes,
troubles) complètent leur respiration branchiale par une respiration pulmonaire. C’est le cas du
Polyptère qui remonte de temps en temps à la surface pour prélever de l’air. L’oxygène de l’air
traverse la muqueuse buccale et passe dans le sang.
Les Protoptères eux, possèdent des poumons. Ces poissons primitifs appartenant au groupe des
Dipneustes, respirent avec leurs deux poumons en plus de leurs branchies (leurs larves sont
dépourvues de poumon, elles ont quatre paires de branchies externes qui régressent peu à peu).
Ils viennent régulièrement à la surface pour respirer profondément. Ces poissons passent la
saison sèche dans une « cheminée » en pente qu’ils ont creusé dans la boue de la rivière. Quand
le niveau de l’eau baisse, ils se retrouvent protégés dans ce cocon de vase durcie qui leur évite
la déshydratation et leur permet de respirer par voie aérienne grâce à un orifice préalablement
ménagé. Ils en seront libérés à la saison des pluies suivantes.

c. Respiration branchiale et cutanée (peau)


Un troisième mode de respiration, complétant la respiration branchiale, existe chez certains
poissons d’eau saumâtre (les Périophtalmes) ; c’est la respiration cutanée.
Elle concerne des poissons amphibies vivant dans les zones de mangrove qui ont la capacité de
prélever l’oxygène de l’air et de l’eau au niveau de leur peau très vascularisée (surtout au niveau
de la queue).

d. Respiration branchiale et auxiliaire (labyrinthe)


Les Gouramis africains (Ctenopoma) possèdent un appareil respiratoire auxiliaire appelé
labyrinthe. Localisé au dessus de la chambre branchiale, il est constitué de nombreux replis très
vascularisés. Ce labyrinthe permet de prélever directement l’oxygène de l’air.

3. Les nageoires des poissons


Les nageoires peuvent être comparées, en fonctionnalités, aux membres. Ces nageoires sont
appelées ptérygium, elles permettent au poisson de se déplacer et de se stabiliser.

b. types de nageoires
b1. Les nageoires impaires
Ces nageoires sont la dorsales, l’anale et la caudale. Elles sont situées dans l’axe de symétrie
du poisson, et existent en un seul exemplaire.
La dorsale (simple ou multiple) et l’anale jouent un rôle dans le maintien de la trajectoire. Les
radiaux de ces nageoires sont bien développées.
Nageoires dorsales : A-B Chondrichthyens et C-D Ostéichtyens

La caudale a pour rôle essentielle la propulsion qui s’effectue généralement par des battements
latéraux de cette nageoire. Les radiaux de ces nageoires sont peu nombreux et peu développés.
Il existe 3 types de nageoires caudales :
 Hétérocerque : les 2 lobes sont dissymétriques, l’extrémité de la colonne vertébrale
s’engage dans le lobe dorsal (exemple : Chondrichthyens).
 Homocerque : les 2 lobes son symétriques, la colonne vertébrale ne pénètre pas dans
la nageoire. (Exemple : Téléostéens).
 Diphycerque : la colonne vertébrale rectiligne pénètre jusqu’à l’extrémité de la
nageoire (Exemple Dipneustes actuels).

Hétérocerque Homocerque Diphycerque

b2. Les nageoires paires


Le squelette de ces nageoires s’articule sur les ceintures par l’intermédiaire de pièces basales.
Elles comprennent : les pectorales et les pelviennes. Les pectorales ont généralement un rôle
essentiel dans le changement de direction et le freinage. Alors que les pelviennes interviennent
dans le maintien de l’orientation du Corps. On distingue 3 types :
 Les nageoires monobasales : l’articulation avec la ceinture se fait par l’intermédiaire
d’une seule pièce basale (Exemple : Dipneustes).
 Les nageoires tribasales : l’endosquelette s’articule sur la ceinture par l’intermédiaire
de 3 pièces basales (Exemple : Chondrichthyens actuels : ex Requin).
 Les nageoires pluribasale : L’exosquelette s’articule sur une rangée de petits radiaux
qui sont en liaison avec 4 pièces basales (Exemple : Actynopterygiens : ex Sardine).
Nageoires paires (pectorales)

Super-classe des tétrapodes

Les Tétrapodes sont des Vertébrés terrestres ou aquatiques. Ils constituent une Super-classe
regroupant la Classe des Amphibiens (anamniotes) et les classes des Reptiles, des Oiseaux et
des Mammifères (les amniotes). Ils sont caractérisés par la présence de deux paires de membres
chiridiens dont deux membres antérieurs (ou scapulaires) et deux membres postérieurs (ou
pelviens) leur structure est similaire chez tous les représentants de cette Super-classe.

A. Classe des amphibiens

I. Caractères généraux

Les Amphibiens sont des Vertébrés Tétrapodes, anamniotes. Les adultes ont une respiration
pulmonaire (poumons en forme de sacs) et cutanée (par la peau), leur peau est nue (sans écaille),
mince (faiblement kératinisée), richement vascularisée et souvent humide couverte de mucus
permettant les échanges gazeux par diffusion et la limitation de la déshydratation. La peau peut
secréter aussi des toxines pour se défendre, surtout chez les espèces tropicales. La larve est
caractérisée par une respiration branchiale. Les branchies qui sont externes au début de la phase
larvaire puis interne vers la fin.
Les Amphibiens sont caractérisés aussi par la présence des membres pairs (sauf les Apodes)
avec quatre doigts aux membres antérieurs et cinq doigts aux membres postérieurs.
Les Amphibiens ont une phase de vie aquatique (la larve) et une phase de vie terrestre (l’adulte).
Le passage de la larve à l’adulte se fait par métamorphose. Cette métamorphose s’accompagne
généralement par la perte de la queue chez les amphibiens appartenant à l’ordre des Anoures et
du développement des membres. Les adultes des espèces les mieux adaptées à la vie aérienne
doivent revenir vers le milieu aquatique pour pondre leurs œufs. Il y a accouplement mais sans
fécondation interne, le mâle déversant son sperme au moment où la femelle pond ses œufs dans
le milieu aquatique. Il existe cependant des exceptions comme par exemple la plupart des
salamandres, Amphibiens de l’ordre des Urodèles, où la femelle après une fécondation interne
conserve les embryons et les larves dans les voies génitales (cas de viviparité).

II. CLASSIFICATION

1. Ordre des Urodèles ou Caudata


Les Urodèles composé des salamandres et des tritons, sont très dépendants du milieu aquatique,
elles ont un corps allongé, une longue queue à l’état larvaire et adulte et quatre petites pattes.

Salamandre Triton

2. Ordre des Anoures


Les Anoures sont des Amphibiens sans queue à l’âge adulte et un corps court et trapu, leurs
pattes postérieures plus développées que les pattes antérieures. Ces Anoures, subissent une
spectaculaire métamorphose du stade têtard au stade adulte, et peuvent alors vivre assez
éloignés du monde aquatique. Certaines espèces sont même vivipares. Cet ordre regroupe les
espèces appelées grenouilles, crapauds et rainette.

Grenouille Crapaud Rainette

3. Ordre des Apodes ou Gymnophiones (cécilies)


Amphibiens serpentiforme vivant dans la terre humide à la manière des Lombrics. Leurs yeux
et leurs oreilles sont atrophiés. L’animal creuse des galeries souterraines, comme un verre de
terre, grâce à des mouvements de son corps.

Cécilies

Respiration cutanée chez les Amphibiens.


Apres une respiration branchiale à l’état larvaire, succède une perspiration pulmo-cutanée à
l’état adulte auxquelles.
Les poumons des Amphibiens sont des sacs relativement simples et présentent peu de
compartiments (alvéoles) internes et sont en relation directe avec la glotte (absence de trachée).
La plupart des Amphibiens sont en mesure de réaliser des échanges gazeux dans l’eau ou dans
l’air par l’intermédiaire de leur peau. Cette respiration cutanée nécessite une peau humide et
richement vascularisée à fin de permettre à l’oxygène de se diffuser à un taux suffisamment
élevé.
Pendant l’hivernage, la baisse d’activité fait que la respiration cutanée suffit : certaines espèces
peuvent donc hiverner au fond d’une mare, dans la vase par exemple, se contentant de l’oxygène
contenu dans l’eau.
En effet, chez les Amphibiens 30 à 87% d’oxygène est absorbé par la peau. L’élimination de
CO2 par la peau est également importante.

B. CLASSE DES REPTILES

I. CARACTERES GENERAUX

Les Reptiles sont des Vertébrés Tétrapodes, Amniotes, poïkilotherme (à sang froid) à
température corporelle variant selon le milieu environnant, à respiration pulmonaire pendant
toute leur existence,

Mode de déplacement des reptiles.

Le nom de Reptile vient du latin reptilis, " rampant ", ce qui correspond parfaitement au mode
de déplacement des espèces qui sont dépourvues de pattes. Même chez les espèces qui
possèdent des pattes, le corps n’est pas soulevé en permanence pendant la marche et le ventre
se trouve par moment très près du sol. Cette démarche est liée à la disposition des membres,
qui sont insérés latéralement, et perpendiculairement à la colonne vertébrale.
Les Reptiles sont des Vertébrés Tétrapodes (Vertébrés à quatre pattes), cependant certains
groupes ne sont pourvus que des membres antérieurs (les Seps), alors que les serpents et les
Lézards apodes ont complètement perdus leurs membres. La locomotion apode peut se faire de
plusieurs manières : mouvement rectiligne, ondulation latérale, mouvement en accordéon, nage
par ondulation latérale de gauche à droite. Ces mouvements sont rendus possible par ce que La
colonne vertébrale est constituée de telle sorte qu’elle autorise une grande souplesse. Mais les
ondulations du corps sont également rendues possibles par l’existence de longs et puissants
muscles latéraux.
Selon le mode de locomotion chez les reptiles à membres, on a deux types de disposition de ces
membres par rapport au corps :
 Le membre horizontal : Les trois parties du membre sont alignées dans un plan
horizontal. Ces membres ne pouvaient donc pas porter le corps mais ils servent à la
nage et à la reptation (Tortue marine)

Membre horizontal
 Le membre transversal : c’est le membre des Amphibiens et des Reptiles, ce membre
est plié en Z dans le plan transversal c’est à dire que Le stylopode fait un angle de 90
degrés avec la colonne vertébrale. Le zeugopode s’est relevé à la verticale (les 3
segments sont dans un plan transversal au corps) ces membres permettent donc de
soulever le corps. L’angle zeugo-stylopodique est dirigé vers le bas : il permet la
reptation mais avec une ondulation du corps obligatoire.

Membre transversal

Classe des oiseaux

I. Caractères généraux

Les Oiseaux sont des Tétrapodes, Amniotes, homéothermes, ovipares, au corps couvert de
plumes, à bouche garnie d’un bec corné. Ils ont 4 membres, les antérieurs transformés en ailes.
Les os sont pneumatiques, la respiration exclusivement pulmonaire, des sacs aériens étant
annexés aux poumons. Le cœur est formé de 4 cavités avec la sorti d’une seule crosse aortique
droite.
Les pattes des Oiseaux sont des outils très spécialisés qui permettent selon les cas de nager, de
marcher, de se percher, d’attraper une proie, de grimper, etc.

Les poumons tubulaires des oiseaux

La structure et le fonctionnement du poumon des Oiseaux constituent une exception parmi les
Vertébrés Tétrapodes, probablement en relation avec leur adaptation au vol. Ce poumon,
dépourvu d’alvéoles, est constitué de tubes associés à des sacs contractiles, les sacs aériens
(généralement 9 sacs). Ces sacs proviennent du bourgeonnement des extrémités des bronches
qui s’insinuent entre les viscères, hors de la cavité thoracique.
L’hématose s’effectue au niveau de tubes très fins, les capillaires aériens, qui joignent des
ramifications parallèles de l’arbre bronchique, les parabronches. L’endothélium des capillaires
sanguins est directement appliqué contre l’épithélium des capillaires aériens et les échanges,
généralement à contre-courant, sont très efficaces.

Sacs aériens chez les Oiseaux Poumons tubulaires des Oiseaux


La ventilation est assurée, dans ce poumon, par les contractions coordonnées des sacs aériens
qui mettent l’air en circulation par une succession de dépressions et de surpressions. Elle
s’effectue sur au moins deux cycles respiratoires successifs :
 Une première inspiration conduit l’air inspiré vers les sacs aériens postérieurs. Cet
air ne traverse pas les parabronches et l’hématose n’est que très partielle,
 La contraction des sacs aériens postérieurs (expiration) vide l’air dans les
parabronches et l’hématose se réalise au niveau des capillaires aériens,
 Une deuxième inspiration dilate les sacs antérieurs, l’air des parabronches est alors
aspiré,
 Une seconde expiration vide l’air des sacs antérieurs et le rejette à l’extérieur.

Mécanique ventilatoire des Oiseaux

À la différence des poumons sacculaires ou parenchymateux, l’écoulement de l’air est ici


unidirectionnel, continu, et aucun air résiduel ne demeure dans le poumon. Cette mécanique
ventilatoire complexe ne fait pas intervenir la cage thoracique, rendue indéformable par la
soudure des côtes.

2. Adaptation au vol
Les modes de déplacement sont en rapport avec les milieux de vie (airs, eau, terre) et la
recherche de nourriture pour échapper au prédateur ou attraper sa proie.
Les modes de déplacement en rapport avec les milieux de vie sont :
 La marche, la course, le saut, la reptation (pattes) dans le milieu terrestre,
 Le vol (ailes) en milieu aérien,
 La nage ramée, la nage par réaction, la nage par ondulation (nageoires) en milieu
aquatique.

Tous les animaux Vertébrés ont le même plan d’organisation, en particulier celui du squelette
(la colonne vertébrale, les os des membres). Une relation existe entre la structure du squelette
des membres et le mode de déplacement.
Le vol chez les oiseaux nécessite :
 Des ailes emplumées caractérisées par une réduction du nombre des métacarpiens et des
phalanges,
 Un bréchet (lame osseuse perpendiculaire au sternum) permet l’insertion des muscles
pectoraux puissants actionnant les ailes ces muscles représentent 15 % de la masse
corporelle chez les oiseaux,
 Des os généralement creux et renforcés par des cloisons
 La présence de sacs aériens qui pénètrent dans les os permet de diminuer la masse
corporelle et aider l’Oiseau à obtenir de grandes quantités d’oxygène nécessaires au
vol.

Structure d’un os d’Oiseau


Les muscles pectoraux assurent le décollage et le vol

a. Les Ratites
Sternum sans bréchet. Les Ratites ne peuvent donc pas voler, leurs ailes sont atrophiées et non
fonctionnelles. Pattes très robustes terminées par 2 ou 3 doigts libres. La course étant leur seul
moyen de locomotion, on dit également que ce sont des « oiseaux coureurs » (exemple
l’autruche).

Autruche
b. Les Carinates
Les Carinates, aux ailes normales ou très rarement atrophiées, ont un sternum pourvu d’un
bréchet (ou carène) où s’insèrent les muscles pectoraux (le grand pectoral étant le muscle
abaisseur de l’aile et le petit pectoral le muscle releveur de l’aile). La plupart sont donc capables
de voler (exemple l’aigle) à l’exception des manchots chez lesquels, les ailes sont transformées
en palettes natatoires, adaptés à la vie marine.

Manchot Aigle royale

Classe des mammifères

Caracteres généraux

Les Mammifères sont des Vertébrés Amniotes, vivipares (à l’exception des Protothériens),
homéotherme, corps couvert de poils (réduits ou absents chez certaines espèces) pourvus de
quatre membres (absents chez les Cétacés) adaptés à divers formes de locomotion,
L’appareil respiratoire est plus efficace que chez les autres Vertébrés. Avec un diaphragme
(cloison musculaire séparant la cavité thoracique de la cavité abdominale) améliorant les
mouvements de ventilation, la ramification considérable des alvéoles pulmonaires permet de
très importants échanges gazeux entre le sang et l’air.

La respiration est assurée par les organes respiratoires qui sont de deux types : branchies
(respiration aquatique) et les poumons (respiration aérienne).
I. Les branchies.
Les branchies permettent de prélever l’oxygène dissous dans l’eau. Ce sont des formations
lamellaires qui sous un volume réduit, présentent une grande surface de contacte avec l’eau.
Ces branchies peuvent extraire 70 à 90% de l’oxygène dissous dans l’eau. Cela compense la
pauvreté relative de l’eau en oxygène (l’eau contient 1% d’oxygène à 0°C. Lair en contient
21%).
Il existe deux types de branchies :
➢ Les branchies externes chez les larves d’Amphibiens (Certains amphibiens (Nectones,
Axolotl, Protée) gardent des branchies externes à l'âge adulte) et de certains Poissons
(Dipneustes et Brachioptérygiens). Ces branchies externes se forment à partir de
bourgeons ectodermiques au niveau des arcs viscéraux, chez les larves d’Amphibiens
on observe 3 paires de branchies, 4 chez les Dipneustes, une seule chez les
polyptériformes.
➢ Les branchies internes se forment à partir de poches viscérales, c’est la paroi
pharyngiennes qui s’évagine entre les arcs viscéraux. Ces poches s’ouvrent en général
à l’extérieur par les fentes branchiales.
Les plus primitives (exemple la Lamproie), les poches branchiales (7 paires) s’ouvrent
à l’extérieur par des pores branchiaux, l’eau entre par l’entonnoir buccal traverse les
poches branchiales et sort par les pores branchiaux (au cours de la nage). Mais
généralement l’eau entre par les pores branchiaux (animal fixé).

✓ Les branchies Chez les Chondrichthyens, les sacs branchiaux (5 paires) s’ouvrent
à l’extérieur par les fentes branchiales. L’eau circule au niveau des branchies par
contraction et dilatation de la cavité buccopharyngée.
✓ Les branchies Chez les Ostéichthyens, les 4 paires de branchies sont séparées par
5 paires de fentes branchiales. L’eau passe à travers les fentes branchiales arrive
dans la cavité branchiale, délimitée par un opercule et sort à l’extérieur par l’ouïe la
circulation de l’eau est assuré par les mouvements des opercules.

II. Les poumons.


Ils assurent l’extraction de l’oxygène dans l’air, les poumons ne sont pas propre aux Tétrapodes.
En effet, certains Poissons (Dipneustes, Brachioptérygiens) possèdent également des poumons,
fonctionnels.
➢ Chez les Poissons : sont sous forme de simples sacs à parois lisse (Brachioptérygiens), soit
leur paroi présente des replis (Dipneustes).
➢ Chez les Amphibiens les parois internes des poumons présentent une faible alvéolisation. Il
faut noter que la respiration pulmonaire est doublée par une respiration cutanée importante ;
Au moins 30% de l’oxygène est absorbé par la peau.

➢ Chez les Reptiles les poumons présentent une alvéolation croissante lorsqu’on passe des
Reptiles primitifs aux Reptiles évolués, les branches font leur apparition.

Lézard Varan
➢ Chez les Mammifères les poumons présentent une alvéolation très importante ce qui
augmente la surface respiratoire (exemple : chez l’Homme la surface totale des alvéoles
est de 100 à 250 m2).
➢ Chez les Oiseaux les poumons sont différents de ceux des autres Amniotes, les
poumons sont tubulaires, non alvéolés et servent uniquement aux échanges respiratoires
tandis que la ventilation (circulation d’air) est assurée par des sacs aériens
extrapulmonaires qui sont en relation avec les os et leur confèrent une pneumaticité
aidant l’oiseau dans son vol.

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