Leçon N°7 :
Dipôle RL
Introduction :
La bobine peut utiliser dans une large variété des montages électriques, comme la
sonnette, les transformateurs électriques, le détecteur des métaux, les antennes,
des montages de démarrage d’un moteur à essence, …
Qu’est-ce qu’une bobine ?
Quelle est leur rôle dans le circuit électrique ?
Comment se comporte-t-elle dans un circuit électrique ?
Bobine .
I. La bobine
1. Définition et symbole d’une bobine
Une bobine est un dipôle électrique constitué d’un enroulement d’un fil
métallique conducteur, généralement en cuivre, autour d’un cylindre isolant. Le fil
est recouvert d’une gaine ou d’un vernis isolant.
Son symbole dans le circuit électrique est :
≡
𝑳 : est une grandeur qui caractérise la bobine, elle s’appelle inductance de la
bobine, son unité est Henry (H).
𝒓 : est la résistance interne de la bobine en (Ω).
Remarque :
Si la résistance interne de la bobine est négligeable 𝒓 = 𝟎, son symbole devient :
2. La tension aux bornes d’une bobine
La tension 𝒖𝑳 aux bornes d’une bobine d’inductance L et de résistance
interne r parcourue par un courant électrique d’intensité 𝒊 est donnée par la
relation suivante :
𝒅𝒊
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝑳 + 𝒓𝒊
𝒅𝒕
Si la résistance interne de la bobine est négligeable 𝑟 = 0, la tension
entre ses bornes devient :
𝒅𝒊
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝑳
𝒅𝒕
Si la bobine est parcourue par un courant d’intensité constante 𝒊 = 𝑪𝒕𝒆, alors :
𝑑𝑖
=0
𝑑𝑡
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
Et :
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝒓 . 𝒊
⇒ La bobine se comporte comme un conducteur ohmique de résistance 𝒓.
Remarque :
𝒅𝒊
- Si l’intensité du courant électrique varie très rapidement, le terme 𝒅𝒕 prend une valeur très grande, et ainsi
𝒖𝑳 (𝒕), c’est le cas de l’ouverture d’un circuit comportant une bobine, alors on observe une surtension aux
bornes de la bobine. Ce phénomène est utilisé par exemple pour provoquer des étincelles aux bornes de la
bougie d’un moteur à essence.
3. L’influence d’une bobine sur le courant électrique dans un circuit
On réalise le montage expérimental ci-contre dans lequel les deux
lampes (1) et (2) sont identiques, et la résistance de la bobine et celle
du conducteur ohmique ont la même valeur 𝑹 = 𝒓.
Lorsqu’on ferme l’interrupteur K, on remarque que la lampe L2
s’allume avant la lampe L1.
Lorsqu’on ouvre l’interrupteur K, on remarque que la lampe L2
s’éteint avant la lampe L1.
Conclusion :
La bobine retarde l’établissement et l’annulation du courant électrique dans le circuit électrique.
II. Réponse d’un dipôle 𝑹𝑳 à un échelon de tension
1. Définition
Le dipôle 𝑹𝑳 est l’association en série d’un conducteur ohmique de résistance 𝑹 et d’une bobine
d’inductance 𝑳, et de résistance interne 𝒓.
La résistance totale du dipôle 𝑹𝑳 est : 𝑹𝑻 = 𝑹 + 𝒓
2. Réponse d’un dipôle 𝑹𝑳 à un échelon de tension – étude expérimentale
On considère le montage électrique ci-contre.
On prend : 𝑬 = 𝟔𝑽 ; 𝑳 = 𝟎, 𝟐𝑯 ; 𝑹𝑻 = 𝟏𝟎𝟎𝜴
A l’instant 𝒕 = 𝟎, on ferme l’interrupteur K, et on visualise la
variation de l’intensité du courant électrique 𝒊 en fonction du
temps 𝒕. On obtient la courbe A : le dipôle 𝑹𝑳 est soumis à un
échelon de tension montant : L’établissement du courant
électrique.
Quand l’intensité du courant devient constante, on ouvre
l’interrupteur K. On obtient la courbe B : le dipôle 𝑹𝑳 est soumis
à un échelon de tension descendant : L’annulation du courant
électrique.
Remarque :
On utilise la diode (D) dans le circuit pour éviter l'apparition d'étincelles causées par la surtension entre les
bornes de la bobine lors de l'ouverture de l’interrupteur K.
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
Observations expérimentales :
La durée de l’établissement et de l’annulation du courant électrique est égale à 𝟓𝝉.
On constate 2 régimes :
Régime transitoire : L’intensité 𝒊 du courant augmente (dans le cas de l’établissement du courant) et
diminue (dans le cas de l’annulation du courant). Il est obtenu quand 𝒕 < 𝟓𝝉.
Régime permanant : L’intensité 𝒊 du courant reste constante, et égale à 𝑬/𝑹𝑻 lors de l’établissement du
courant, et nulle lors de l’annulation du courant. Il est obtenu quand 𝒕 ≥ 𝟓𝝉 .
3. Réponse 𝑹𝑳 à un échelon montant de tension (établissement du courant)- étude théorique
a. Équation différentielle vérifiée par l’intensité 𝒊 du courant électrique
On considère le circuit 𝑹𝑳 ci-contre. A l’instant 𝒕 = 𝟎, on ferme l’interrupteur K.
D’après la loi d’additivité des tensions, on a :
𝑢𝑅 + 𝑢𝐿 = 𝐸
Et d’après la loi d’Ohm :
𝑢𝑅 = 𝑅 𝑖
La tension aux bornes de la bobine est :
𝑑𝑖
𝑢𝐿 = 𝐿 +𝑟𝑖
𝑑𝑡
Donc :
𝑑𝑖
𝑅𝑖+𝐿 +𝑟𝑖 =𝐸
𝑑𝑡
𝑑𝑖
𝐿 + (𝑅 + 𝑟) 𝑖 = 𝐸
𝑑𝑡
𝑑𝑖
𝐿 + 𝑅𝑇 𝑖 = 𝐸
𝑑𝑡
𝐿 𝑑𝑖 𝐸
+ 𝑖=
𝑅𝑇 𝑑𝑡 𝑅𝑇
𝑳
On pose : 𝝉 =
𝑹𝑻
L’équation différentielle devient :
𝒅𝒊 𝑬
𝝉 + 𝒊=
𝒅𝒕 𝑹𝑻
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
Remarque :
On a :
𝑢𝑅 = 𝑅 𝑖
Donc :
𝑢𝑅
𝑖=
𝑅
Alors :
𝑢
𝑑( 𝑅𝑅 ) 𝑢𝑅
𝑢𝐿 = 𝐿 +𝑟
𝑑𝑡 𝑅
On remplace dans loi d’additivité des tensions, on trouve :
𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟
𝑢𝑅 + + 𝑢𝑅 = 𝐸
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟
+ ( + 1) 𝑢𝑅 = 𝐸
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
𝐿 𝑑 𝑢𝑅 𝑅𝑇
+ 𝑢 =𝐸
𝑅 𝑑𝑡 𝑅 𝑅
Finalement :
𝒅𝒖𝑹 𝑹
𝝉 + 𝒖𝑹 = 𝑬
𝒅𝒕 𝑹𝑻
C’est l’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑢𝑅 .
b. Solution de l’équation différentielle
𝑑𝑖 𝐸
On admet que la solution de l’équation différentielle 𝜏 + 𝑖 = 𝑅 s’écrit sous la forme :
𝑑𝑡 𝑇
−𝜶𝒕
𝒊(𝒕) = 𝑨𝒆 +𝑩
𝑨, 𝑩, et 𝜶 sont des constantes à déterminer.
Détermination de 𝑩 et 𝜶 en utilisant l’équation différentielle :
On a :
𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝛼𝑡 + 𝐵
Donc :
𝑑𝑖
= −𝛼𝐴𝑒 −𝛼𝑡
𝑑𝑡
On remplace les deux expressions précédentes dans l’équation différentielle :
𝐸
−𝜏 𝛼 𝐴𝑒 −𝛼𝑡 + 𝐴𝑒 −𝛼𝑡 + 𝐵 =
𝑅𝑇
𝐸
𝐴𝑒 −𝛼𝑡 (−𝜏 𝛼 + 1) = −𝐵
𝑅𝑇
Pour que cette expression soit vérifié, il faut que :
−𝜏 𝛼 + 1 = 0
{ 𝐸 −𝐵 =0
𝑅𝑇
Donc :
𝟏 𝑹𝑻
𝜶= =
𝝉 𝑳
𝑬
𝑩=
{ 𝑹𝑻
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
Détermination de 𝑨 en utilisant les conditions initiales :
A l’instant 𝒕 = 𝟎, on ferme K, ç-à-d : 𝑖(𝑡 = 0) = 0
Donc :
𝐸
𝑖(𝑡 = 0) = 𝐴𝑒 −𝛼×0 + =0
𝑅𝑇
Alors :
𝐸
𝐴+ =0
𝑅𝑇
D’où :
𝑬
𝑨=−
𝑹𝑻
Finalement, l’expression de l’intensité du courant 𝑖(𝑡) s’écrit sous la forme :
𝑬 𝒕
𝒊(𝒕) = (𝟏 − 𝒆− 𝝉 )
𝑹𝑻
Remarques :
L’expression de la tension 𝒖𝑹 (𝐭)
On a :
𝑢𝑅 (𝑡) = 𝑅 𝑖(𝑡)
Donc :
𝑬. 𝑹 𝒕
𝒖𝑹 (𝒕) = (𝟏 − 𝒆− 𝝉 )
𝑹𝑻
L’expression de la tension 𝒖𝑳 (𝐭)
On a :
𝑢𝑅 + 𝑢𝐿 (𝑡) = 𝐸
𝑢𝐿 (𝑡) = 𝐸 − 𝑢𝑅
Donc :
𝑬. 𝑹 𝒕
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝑬 − (𝟏 − 𝒆− 𝝉 )
𝑹𝑻
Si 𝒓 est négligeable devant 𝑹, alors : 𝑅𝑇 ≈ 𝑅
Donc :
𝒕 𝒕
𝒖𝑳 (𝒕) = 𝑬 𝒆− 𝝉 et 𝒖𝑹 (𝒕) = 𝑬(𝟏 − 𝒆− 𝝉 )
4. Réponse 𝑹𝑳 à un échelon descendant de tension (annulation du courant) - étude théorique
a. Équation différentielle vérifiée par l’intensité du
courant 𝒊
On considère le circuit suivant, tel que l’intensité du courant est
𝑬
constante : 𝑰𝟎 = 𝑹 , à l’instant 𝒕 = 𝟎, on ouvre l’interrupteur K.
𝑻
On considère que la diode (D) est idéale : 𝑼𝑫 = 𝟎.
D’après la loi d’additivité des tensions, on a :
𝑢𝑅 + 𝑢𝐿 = 0
Et d’après la loi d’Ohm :
𝑢𝑅 = 𝑅. 𝑖
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
La tension aux bornes de la bobine est :
𝑑𝑖
𝑢𝐿 = 𝐿 +𝑟𝑖
𝑑𝑡
Donc :
𝑑𝑖
𝑅𝑖+𝐿 +𝑟𝑖 =0
𝑑𝑡
𝑑𝑖
𝐿 + 𝑅𝑇 𝑖 = 0
𝑑𝑡
𝐿 𝑑𝑖
+ 𝑖=0
𝑅𝑇 𝑑𝑡
𝑳
On pose : 𝝉 =
𝑹𝑻
L’équation différentielle devient :
𝒅𝒊
𝝉 + 𝒊=𝟎
𝒅𝒕
Remarque :
On a :
𝑢𝑅 = 𝑅 𝑖
Donc :
𝑢𝑅
𝑖=
𝑅
Alors :
𝑢
𝑑( 𝑅𝑅 ) 𝑢𝑅
𝑢𝐿 = 𝐿 +𝑟
𝑑𝑡 𝑅
On remplace dans la loi d’additivité des tensions, on trouve :
𝐿 𝑑𝑢𝑅 𝑟
𝑢𝑅 + + 𝑢𝑅 = 0
𝑅 𝑑𝑡 𝑅
De même façon, on trouve que :
𝒅𝒖𝑹
𝝉 + 𝒖𝑹 = 𝟎
𝒅𝒕
C’est l’équation différentielle vérifiée par la tension 𝑢𝑅 .
c. Solution de l’équation différentielle
𝑑𝑖
On admet que la solution de l’équation différentielle 𝜏 + 𝑖 = 0 s’écrit sous la forme :
𝑑𝑡
𝒊(𝒕) = 𝑨𝒆−𝒎𝒕
𝑨, et 𝒎 sont des constantes à déterminer.
Détermination de 𝒎 en utilisant l’équation différentielle :
On a :
𝑖(𝑡) = 𝐴𝑒 −𝑚𝑡
Donc :
𝑑𝑖
= −𝑚 𝐴𝑒 −𝑚𝑡
𝑑𝑡
On remplace les deux expressions précédentes dans l’équation différentielle :
−𝜏 𝑚 𝐴𝑒 −𝑚𝑡 + 𝐴𝑒 −𝑚𝑡 = 0
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
𝐴𝑒 −𝑚𝑡 (−𝜏 𝑚 + 1) = 0
Pour que cette expression soit vérifié, il faut que :
−𝜏 𝑚 + 1 = 0
Donc :
𝟏 𝑹𝑻
𝒎= =
𝝉 𝑳
Détermination de 𝑨 en utilisant les conditions initiales :
𝐸
A l’instant 𝒕 = 𝟎, on a : 𝑖(𝑡 = 0) = 𝐼0 = 𝑅
𝑇
Donc :
𝐸
𝑖(𝑡 = 0) = 𝐴𝑒 −𝛼×0 =
𝑅𝑇
Alors :
𝑬
𝑨=
𝑹𝑻
Finalement, l’expression de l’intensité du courant 𝑖(𝑡) s’écrit sous la forme :
𝑬 −𝒕
𝒊(𝒕) = 𝒆 𝝉
𝑹𝑻
Remarques :
L’expression de la tension 𝒖𝑹 (𝐭)
On a :
𝑢𝑅 (𝑡) = 𝑅 𝑖(𝑡)
Donc :
𝑬. 𝑹 − 𝒕
𝒖𝑹 (𝒕) = 𝒆 𝝉
𝑹𝑻
L’expression de la tension 𝒖𝑳 (𝐭)
On a :
𝑢𝑅 + 𝑢𝐿 (𝑡) = 0
𝑢𝐿 (𝑡) = −𝑢𝑅
Donc :
𝑬. 𝑹 − 𝒕
𝒖𝑳 (𝒕) = − 𝒆 𝝉
𝑹𝑻
Si 𝒓 est négligeable devant 𝑹, alors : 𝑅𝑇 ≈ 𝑅
Donc :
𝒕 𝒕
𝒖𝑳 (𝒕) = −𝑬 𝒆− 𝝉 et 𝒖𝑹 (𝒕) = 𝑬 𝒆− 𝝉
5. Constante du temps 𝝉
a. Définition
La constante du temps d’un dipôle 𝑅𝐿 est la grandeur :
𝑳 𝑳
𝝉= =
𝑹𝑻 𝑹 + 𝒓
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
b. Analyse dimensionnelle de la constante du temps 𝝉
Pour une bobine idéale :
𝑑𝑖 𝑢𝐿
𝑢𝐿 = 𝐿 ⇒ 𝐿=
𝑑𝑡 𝑑𝑖
𝑑𝑡
Donc :
[𝑢] [𝑢][𝑡] [𝑢]. 𝑇
[𝐿] = = =
[𝑖] [𝑖] 𝐼
[𝑡]
Pour le conducteur ohmique :
𝑢𝑅
𝑢𝑅 = 𝑅𝑖 ⇒ 𝑅=
𝑖
Donc :
[𝑢] [𝑢]
[𝑅] = =
[𝑖] 𝐼
On en déduit que :
𝐿 [𝐿] [𝑢]. 𝑇 𝐼
[𝝉] = [ ] = = × =𝑻
𝑅 [𝑅] 𝐼 [𝑢]
La constante du temps 𝝉 a une dimension de temps, elle s’exprime en seconde (s).
c. Détermination de la constante de temps
𝒕
Etablissement du courant : 𝒊(𝒕) = 𝑰𝟎 (𝟏 − 𝒆−𝝉 )
Méthode ❶ :
A 𝒕 = 𝝉, on a :
𝝉
𝒊(𝒕 = 𝝉) = 𝑰𝟎 (𝟏 − 𝒆−𝝉 ) = 𝑰𝟎 (𝟏 − 𝒆−𝟏 ) = 𝟎, 𝟔𝟑. 𝑰𝟎
Donc : 𝝉 représente l’abscisse correspondante à l’ordonnée
𝟎, 𝟔𝟑. 𝑰𝟎 .
Méthode ❷ : 𝝉 est l’abscisse du point d’intersection de la
tangente à la courbe à 𝒕 = 𝟎 avec la droite 𝒊 = 𝑰𝟎 .
𝒕
Annulation du courant : 𝒊(𝒕) = 𝑰𝟎 𝒆−𝝉
Méthode ❶ :
𝝉
A 𝒕 = 𝝉, on a : 𝒊(𝒕 = 𝝉) = 𝑰𝟎 𝒆−𝝉 = 𝑰𝟎 𝒆−𝟏 = 𝟎, 𝟑𝟕. 𝑰𝟎
Donc : 𝝉 représente l’abscisse correspondante à l’ordonnée
𝟎, 𝟑𝟕. 𝑰𝟎 .
Méthode ❷ : 𝝉 est l’abscisse du point d’intersection de la
tangente à la courbe à 𝒕 = 𝟎 avec l’axe de temps.
III. Energie emmagasinée dans une bobine
1. Mise en évidence expérimentale
✉ Quand on ferme l’interrupteur K, un courant électrique
se passe dans la bobine. La diode (D) bloque le courant
de passer dans le moteur électrique.
✉ Quand on ouvre l’interrupteur K, le moteur électrique
(M) commence à tourner.
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
✉ La bobine stocke une énergie magnétique lorsque le circuit est fermé, et la libère au moteur électrique
lorsque le circuit est ouvert.
✉ L’énergie emmagasinée dans la bobine augmente avec son inductance 𝑳, ou avec l’intensité 𝒊 du courant
électrique qui la traverse.
2. Energie emmagasinée dans une bobine
La puissance électrique reçue par une bobine est :
𝑃 = 𝑢𝐿 . 𝑖
Pour une bobine idéale :
𝑑𝑖
𝑢𝐿 = 𝐿
𝑑𝑡
Donc :
𝑑𝑖
𝑃 = 𝐿𝑖
𝑑𝑡
𝑑 1
𝑃 = ( 𝐿 𝑖2 )
𝑑𝑡 2
Et puisque :
𝑑𝐸𝑚
𝑃=
𝑑𝑡
Donc l’énergie magnétique emmagasinée par une bobine est :
𝟏 𝟐
𝑬𝒎 = 𝑳𝒊
𝟐
𝑬𝒎 : En joule (J).
𝑳 : En Henry (H).
𝒊 : En Ampère (A).
Réalisé par Pr. Youssef MAKHKHAS Cours de physique
