TD 3

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UNIVERSITE HASSAN 1er Année universitaire 2024/2025

ECOLE NATIONALE DES SCIENCES


APPLIQUEES DE BERRECHID

TD. N°3.

Exercice 1 :

Au cours d’une transformation réversible élémentaire d’un corps pur sous une seule phase, la
quantité de chaleur élémentaire échangée avec le milieu extérieur s’exprime par :

1) En raisonnant successivement à pression constante et à volume constant, trouver les expressions


de et de en fonction de C P - C V et des dérivées partielles de T(P, V).
2) Dans le cas du gaz parfait, retrouver les expressions de ℓ et de h. On donne C P - C V = n R
3) En variables T et V, pour un gaz parfait, vérifier que δQ n’est pas une différentielle totale

exacte. Qu’en est-il de l’expression (δQ/T) ?

Exercice 2 :

Deux liquides L 1 et L2 , incompressibles, de températures respectives T 1 et T2 (T 1 > T 2 ), sont


isolés du milieu extérieur et mis en contact thermique l’un avec l’autre. On désigne par 1 et 2 les
capacités calorifiques respectives des deux liquides.
1) Déterminer l’expression de la température d’équilibre Te.
2) Dans le cas où les deux liquides sont identiques de capacité calorifique C 1 = C 2 = C .
a- Déterminer la variation d’entropie ∆S1 de L1 .
b- Déterminer la variation d’entropie ∆S2 de L2 .
c- Déterminer la variation d’entropie de l’univers ∆S.
d- Vérifier la validité du second principe.

Exercice 3 :
Une mole d’un gaz parfait est enfermée dans un cylindre par un piston de masse et de

section S. Le piston peut se déplacer sans frottement (voir figure ci-contre). Les parois du cylindre
ainsi que le piston sont perméables à la chaleur. Le milieu extérieur du cylindre est l’atmosphère
qu’on considère comme réservoir de température constante égale à 0 .
Partant de l’état d’équilibre initial du système caractérisé par ( 1 , 1 , 1 ), on ajoute
progressivement sur le piston des masses très petites dont la somme est égale à M. Soit ( 2 , 2 , 2 )
les paramètres macroscopiques de l’état d’équilibre final.

M
gaz
gaz

Etat initial Etat final


On négligera la pression atmosphérique et on donne la constante des gaz parfaits R = 8,32 J/mole.K
et l’accélération de la pesanteur g =10 m/s2.
On exprimera les résultats en fonction des donnés de l’exercice : m0, T0 , R et M.
1
1) Préciser la nature de la transformation.
2) Déterminer le travail reçu par le gaz.
3) Déterminer la variation d’entropie du gaz ∆Sgaz

4) Déterminer la variation d’entropie du milieu extérieur ∆Sext


5) Déterminer la variation d’entropie de l’univers ∆Suni
6) Le deuxième principe de la thermodynamique est-il vérifié ?

Exercice 4 :

Dans une enceinte rigide on met en contact thermique un bloc de fer de masse m f = 50g
dont la température est Tf = 400K avec un bloc de plomb de masse mP= 100 g dont la
température est TP = 400K.
1) A l’aide du premier principe établir l’équation qui régit les échanges de chaleur entre les
deux blocs. En déduire la température d’équilibre du système : « fer + plomb ».
2) Déterminer la variation d’entropie du système : « fer + plomb ».

On donne : Chaleur spécifique du fer Cf = 447 J/Kg.K et du plomb CP = 128 J/Kg.K.

Exercice 5 :
Une masse d’eau de 10 g sous la forme d’un cube de glace dont la température est de -10 °C est
placée dans un lac d’eau dont la température est de 15°C. On considèrera le système formé par le
cube de glace et le lac comme un système isolé. L’échange de chaleur à lieu donc uniquement entre
les deux composantes du système. Déterminer :
1) La variation d’entropie du cube de glace ∆Scub.
2) La variation d’entropie du lac ∆Slac.
3) la variation d’entropie de l’univers ∆Suni . Commenter.

On donne : Chaleur spécifique de la glace Cg = 2220 J/Kg.K . Chaleur spécifique de l’eau liquide
Cℓ = 4180 J/Kg.K. Chaleur latente de fusion de la glace Lf= 334. 103 J/Kg.K .

Exercice 6 :

Un cylindre rigide et thermiquement isolé est divisé en deux parties égales par un piston
conducteur de la chaleur. Initialement le piston est «bloqué» au milieu du cylindre. Une moitié de
volume V0 = 1L renferme de l’air à T0 = 300 K et sous une pression P1 = 2 atm. L’autre
moitié de volume V0 = 1L renferme de l’air à T0 = 300 K et sous une pression P1 = 1 atm.
L’air est considéré comme un gaz parafait.

1 2
1 2

Piston fixé du piston à l’état initial. Piston libre du piston à l’état final.

Lorsqu’on libère le piston, celui-ci se déplace et ne s’arrête que lorsque l’équilibre, mécanique et
thermique entre les deux parties du système, est atteint.

Calculer la température finale, la pression finale et la variation d’entropie du système


constitué des deux parties du cylindre.
2
CHALEUR SPECIFIQUE ET CAPACITE CALORIFIQUE. (Complément de cours)

Soit un système thermodynamique (un gaz par exemple) de masse m formé de « n »

moles de masse molaire M tel que . Soit :


- cp (petit c) = chaleur spécifique molaire à P = constante ; (J.K-1.mole-1),
- cv (petit c) = chaleur spécifique molaire à V = constante ; (J.K-1.mole-1),
- c 0p (petit c) = chaleur spécifique massique à P = constante ; (J.K-1.kg-1),
- c 0v (petit c) = chaleur spécifique massique à V = constante ; (J.K-1.kg-1),
- Cp (grand c) = capacité calorifique à P = constante ; (J.K-1),
- Cv (grand c) = capacité calorifique à V= constante ; (J.K-1),

On a toujours : avec :

Dans cette définition, le rapport n’est pas une dérivée mais le rapport de deux quantités qui a une
signification expérimentale. Mais dans :

Le rapport est bien une dérivée partielle.

Pour un gaz parfait :

Pour un gaz parfait monoatomique :

Pour un gaz parfait diatomique :

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