BOUBAKEUR DAHMANI+MOHAMED ABDELHAFID BOUKRIOUA+MOHMMED CHERIF SAHIB-1

Télécharger au format pdf ou txt
Télécharger au format pdf ou txt
Vous êtes sur la page 1sur 47

EncadreurREPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Université Kasdi Merbah Ouargla

Faculté des hydrocarbures, des energies renouvelables et des sciences de la terre et


de l’univers

Département de Forage et Mécanique des Chantiers pétroliers

MEMOIRE DE FIN D’ETUDE


Spécialité: Mécanique des chantiers pétroliers
-THÈME-

Etude générale de la cavitation


dans la pompe centrifuge
Présenté Par :

BOUBAKEUR DAHMANI Pr.ABIDI

MOHAMED ABDELHAFID BOUKRIOUA

MOHMMED CHERIF SAHIB

Devant le jury composé de :


REZAIGUIA Yamina Professeur. U K O Encadreur

Rezaiguia Aissam M.C.A. U K O Examinateur


Bouksani Mohamed M.C.B. - U K O Examinateur

2023/2024
Dédicaces
À l’aide d'ALLAH j’ai pu réaliser ce travail que Je dédie a ma mère, à mon père
pour leur bienveillance et leur abnégation de m’avoir encourager à terminer
dans de bonnes conditions mon travail.
A ma petite soeur Amira
A tout les membres de ma grande famille
A tous mes amis chacun son nom
en particulier les compagnons du long chemin avec tous mes vœux de succès.

A tous ceux que j’aime .


A tous ceux qui m’aiment.

Dahmani Bou bakeur.

i
Remerciement

Nous remercions vivement Madame REZAIGUIA Yamina, mon directrice de mémoire,


d’avoir accepté de diriger ce travail avec patience et dévouement. Nous le remercions pour
l’expérience et le savoir qu’il a su me partager et de m’avoir initié au vaste domaine qu’est
les problèmes de contacts.

Je tiens également à remercier Monsieur .......... d’avoir accepté de présider le jury


et pour l’attention qui a porté sur mon travail et pour tout ce qu’il a fait, pour le bon
déroulement de la soutenance. Je tiens également à remercier Monsieur.............. et Monsieur
........ et Monsieur ......... et Monsieur .......... d’avoir accepté la tâche d’examinateur et
de m’avoir accordé son temps et son attention. Je tiens également à exprimer, à tout les
membres de jury, ma plus sincère reconnaissance et toute ma sympathie.
Enfin c’est avec joie que nous remercions mes amis et mes collègues pour leur soutien
et encouragements. Un grand merci à ma famille, à qui je dédie ce travail.

ii
Table des matières

Dédication i

Remerciement ii

Notations vi

Introduction vii

1 Généralités sur les turbomachines 1


1.1 Introduction : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Définition : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.3 Classification des turbomachines : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.1 Selon le transfert d’énergie : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3.2 Selon la direction de l’écoulement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.4 Constitution des turbomachines : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.1 Rôle du rotor : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4.2 Rôle du stator : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.4.3 Divers types de turbomachines en Image[3] . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5 Equation fondamentale de la turbomachine : . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5.1 Conservation de la masse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.5.2 Conservation du moment de la quantité de mouvement : . . . . . . 5
1.5.3 Equation d’Euler : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.6 Triangle de vitesse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.7 Rendement : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.7.1 Rendement isentropique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
1.7.2 Rendement mécanique : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

iii
1.7.3 Rendement volumétrique :............................................................................ 8
1.7.4 Rendement global ........................................................................................ 9
1.8 Avantages et inconvénients des turbopompes : ....................................................... 9
1.8.1 Avantage :...................................................................................................... 9
1.8.2 Inconvénients : ............................................................................................... 9

2 Les pompes centrifuges 10


2.1 Définition : ................................................................................................................ 10
2.2 Utilisation : ............................................................................................................... 10
2.3 Description ............................................................................................................... 10
2.4 Principe de fonctionnement : ................................................................................... 11
2.5 classification des pompes centrifuges : ....................................................................12
2.5.1 Disposition de laxe ......................................................................................12
2.5.2 nombres des roue : ......................................................................................12
2.5.3 La forme de la roue ....................................................................................13
2.5.4 La pression engendrée .................................................................................13
2.5.5 Moyen d . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .
subsection2.5.6Moyen dentrainement :14
2.5.7 Type du récupérateur : ...............................................................................14
2.5.8 Usage : ..........................................................................................................14
2.6 Caractéristiques générales des pompes centrifuges : .............................................14
2.7 NPSH dun pompe centrifigue..................................................................................16
2.7.1 définition : .....................................................................................................16
2.7.2 NPSH disponible (NPSHd) : ......................................................................16
2.7.3 NPSH requis (NPSH r) : ............................................................................ 17
2.8 Avantages et inconvénient des pompe centrifigue : ................................................ 17

3 Les Problèmes de la cavitation 18


3.1 Définition : ................................................................................................................ 18
3.2 Les signes et effets de cavitation ............................................................................ 18
3.2.1 Bruit de cavitation : .................................................................................... 18
3.2.2 Description du phénomène au point nominal : ..........................................19

iv
3.2.3 Vibrations de cavitation : ........................................................................... 22
3.2.4 Érosion de cavitation : ................................................................................ 22
érosion :23
3.3 Aspects thermodynamique de la cavitation :....................................................... 24
3.3.1 Effets de cavitation mesurables : .............................................................. 25

4 Résultat et discussion 26
4.1 introduction : ............................................................................................................ 26
4.2 Les données de la pompe utilisé en l’étude : ......................................................... 26
4.3 Etude le phénoméne de cavitation : ....................................................................... 26
4.4 Conclusion ................................................................................................................ 34

5 Conclusion 35

v
Notations
Vitesse absolue de la particule.
Vitesse dentraînement ou circonférentielle.
Vitesse relative de la particule.
Composante circonférentielle (suivant le rayon).
− Composante radiale.
Vecteur vitesse instantanée de rotation .
Rayon .
pression de refoulment .
pa pression d’aspiration.
est le débit volume du fluide.
la hauteur manométrique de la pompe.
laccélération de pesanteur.
pression de vapeur du liquide.
pression daspiration de la pompe.
hauteur
vitesse
altitude
ρ masse volumique
la diminution de la hauteur par rapport à la hauteur totale

vi
Introduction

Les pompes centrifuges sont des turbo machines qui nécessite beaucoup de
maintenance et de réparation, la cavitation et leurs problème qui causent beaucoup
de dégâts au niveau des ailettes tel que l’érosion…. , dans ce travail une étude
générale sur la cavitation qui permet de définir l’effet de ce phénomène sur les
performance des pompes.
Dans cette objective nous présentons ce mémoire une étude sur la cavitation dans
les
pompes centrifuge, Le mémoire est divisé en trois chapitres :
chapitre01 :Généralités sur les turbomachines.
chapitre02 : les pompes centrifuges.
chapitre 3 : Les problèmes de la cavitation.
Et partie pratique qui étude le phènoméne de cavitation

vii
CHAPITRE 1

GénéRalITEs suR LEs TURBomachInes

1.1 Introduction :
Les turbomachines sont une famille de machines caractérisées par un cycle thermody-
namique continu. C’est ce qui les distingue des moteurs à explosion dont le cycle est
par essence cyelique donc discontinu.Dans tous les cas, il s’agit de transformer une éner-
gie généralement de nature fossile (kérosène, gaz) en une énergie cinétique (éjection de
gaz chauds å vitesse élevée) ou en une énergie mécanique (entraînement d’une hélice ou
d’un arbre). Le préfix turbo provient du latin turbinis qui signifie qui tourne ou alors en
rotation. Il a été introduit en France en 1822 par l’ingénieur d mines Claude Burdin (1790-
1873). On les premières turbomachines sont très anciennes, les turbines à eau remontant
à l’antiquité, et ne s’intéressaient alors qu’à la récupération d’énergie. Les premières tur-
bines à vapeur sont apparues beaucoup plus tard, au tout début de l’ère industrielle, pour
transformer l’énergie de la vapeur en énergie mécanique cette application est aujourd’hui
à la base de la récupération d’énergie dans les centrales thermiques ou nucléaires.[1]

1.2 Définition :
Une turbomachine est un ensemble mécanique don’t le rôle est d’assurer un échange
d’énergie entre un fluide en écoulement et un rotor animé d’un mouvement de rotation
généralement uniforme autour de son axe. Les turbomachines forment une famille d’ap-
pareils qui utilisent un fluide pour effectuer une transformation d’énergie. De manière
générale, une turbomachine est définie comme un dispositif qui permet de donner ou de
retirer de l’énergie à un fluide par l’action dynamique d’un élément rotatif appelé RO-
TOR. On appelle turbomachine un ensemble mécanique de révolution comportant une
Classification des turbomachines : 2

ou plusieurs roues (rotors) mobiles munies d’aubes (aubages,ailettes) qui ménagent entre
elles des canaux à travers lesquels le fluide s’écoule. L’échange d’énergie s’effectue dans le
rotor et résulte du travail des forces aérodynamiques sur les aubes produites par l’écou-
lement du fluide autour de celles-ci, et qui résultent principalement de la différence de
pression entre les deux faces des aubes.[1]

1.3 Classification des turbomachines :


Il existe plusieurs façons de classifier les turbomachines selon le transfert d’énergie, ou
selon la direction principale de l’écoulement du fluide par rapport à l’axe de rotation : [2]

1.3.1 Selon le transfert d’énergie :

• Les turbomachines qui fournissent de l’énergie au fluide (enthalpie). Dans ce groupe


on trouve les compresseurs, les ventilateurs et les pompes ;

• Les turbomachines desquelles on retire de l’énergie du fluide pour l’utiliser comme


un travail mécanique. Dans ce cas, on parle alors de turbine.

1.3.2 Selon la direction de l’écoulement :

On trouve une seconde classification des turbomachines en fonction de la direction prin-


cipale de l’écoulement par à l’axe de rotation de la machine. Selon ce critère on a : [2]
Les turbomachines axiales dans lesquelles la direction de l’écoulement est parallèle à l’axe
de rotation de la machine. Les turbomachines radiales ou centrifuges dans lesquelles une
partie importante de l’écoulement, à l’entrée ou à la sortie, comporte de composantes
axiales et radiales. I.3.3. Selon la nature de transfert : Une troisième classification peut
être faite en fonction de la nature du transfert énergétique. En particulier on trouve : Les
turbomachines à impulsion ou à action dans lesquelles le fluide subit seulement un chan-
gement d’impulsion lors du passage dans le rotor sans aucune variation de Pression. Les
turbomachines à réaction dans lesquelles l’échange énergétique entre le fluide et le rotor
entraîne une chute de pression sans aucune variation de pression. Les turbomachines de
type combiné dans lesquelles fluide subit un changement de pression et de vitesse lors
de son passage par le rotor. Enfin, on peut re-classifier les turbomachines en fonction du
type d’installation. On distingue deux types : Le turbomachine encastrées telles que les
Constitution des turbomachines : 3

pompes centrifuges, les turbines a gaze etc.., Ou le fluide circule à l’intérieur de conduit ;
-les turbomachines en veine libre telle que les éolienne, les hélices d’avion ou de navire [2]

1.4 Constitution des turbomachines :


Une turbomachine est composée essentiellement d’un mobile de révolution, le rotor tour-
nant dans un stator limité par une enveloppe étanche. [3]

1.4.1 Rôle du rotor :

Assurer le transfert d’énergie entre l’arbre de la machine et le fluide en mouvement. L’écou-


lement étant défléchi au passage de la roue, il existe donc une force exercée par le fluide
sur les aubages. Le point d’application de la force se déplace du fait de la rotation des
aubages, il y a donc travail d’où échange d’énergie.[3] Énergie de pression : une turboma-
chine échange nécessairement de l’énergie de pression avec le fluide (même si cela ne doit
pas être sa fonction principale).

• Cas d’un compresseur : augmentation de la pression pour compenser les pertes de


charge du circuit.

• Cas dune turbine : une partie de lénergie récupérée lest toujours sous forme de
pression[3]

Énergie cinétique : une turbomachine échange nécessairement de lénergie cinétique avec


le fluide du fait de la giration de lécoulement au passage de la roue mobile. [3]

Énergie calorifique : il ny a pas dénergie calorifique directement échangée entre le


fluide et la roue ; cependant le fluide peut recevoir de la chaleur naissant de la dégrada-
tion dune partie de lénergie cinétique due au travail des forces de frottement liées à la
nature visqueuse du fluide. Le phénomène de dissipation, principalement localisé près des
parois,engendre la transformation de la forme dénergie et non son transfert de lénergie
(il y a pertes doù diminution du rendement). La faible surface des parois en rapport avec
les grands débits rend les échanges de chaleur avec lextérieur négligeable car celles-ci sont
considérées comme étant adiabatiques. [3]
Constitution des turbomachines : 4

1.4.2 Rôle du stator :

Modifier la forme dénergie (énergie cinétique en pression, ou inversement). Il existe comme


pour la roue mobile une force exercée par le fluide sur les aubages, liée à la déflection de lé-
coulement. Par contre laubage étant fixe, il ny a pas de déplacement du point dapplication
de la force, donc pas de travail, ce qui signifie, pas déchange dénergie.[3]

• Redresseur de compresseur axial :


Situé en aval de la roue mobile.
Rôle : redresser lécoulement vers la direction axiale, transformant ainsi lénergie
cinétique de la composante giratoire de vitesse en pression statique. [3]

• Distributeur de turbine axiale :


Situé en amont de la roue mobile.
Rôle : provoquer une giration de lécoulement, transformant ainsi une partie de
lénergie de pression statique disponible sous forme dénergie cinétique. Cette énergie
est ensuite récupérée au niveau de la roue mobile.[3]

• Diffuseur de pompe ou compresseur centrifuge :


Récupération de pression statique avec laugmentation de la section de passage
(rayon). [3]

FIGURE 1.1 – Organe d’un turbomachine


Equation fondamentale de la turbomachine : 5

1.4.3 Divers types de turbomachines en Image[3]

FIGURE 1.2 – Divers types de turbomachines

1.5 Equation fondamentale de la turbomachine :


1.5.1 Conservation de la masse :
La conversion de la masse exprime que laccumulation de matière dans un volume de
contrôle est égale à la somme des flux massique qui traversant les frontières du volume.
La loi du principe est :[4]
d∫ ∫
ρdv + ρds = 0 (1.1)
dt v s

1.5.2 Conservation du moment de la quantité de mouvement :


Ce principe indique la variation de limpulsion angulaire est égal à la somme des moments
des forces externe. Tel que pour la quantité de mouvement est couramment exprime par
la formule :[4]
d ∫ ∫
M= rρυdV + rρυυ.dS (1.2)
dt V S

1.5.3 Equation d’Euler :

Le point de départ pour létudie des turbomachines est léquation dEuler. Celleci peut être
déduite aisément du principe de conservation de limpulsion angulaire ou moment de la
quantité de mouvement. En particulier, ont considéré un écoulement unidimensionnel en
Equation fondamentale de la turbomachine : 6

régime stationnaire dans le rotor dune turbomachine ayant des conditions uniformes à
lentrée et à la sortie notée par les indices 1 et 2, respectivement.


M= r ∗ ρυυds (1.3)

M = r2ρ2υ2Q2 − r12ρ1υ1Q1 (1.4)

On applique alors, léquation (2) a un filet de fluide entre ses deux points illustre à la
figure I.3 et celle-ci devient : [5]

FIGURE 1.3 – Rotor schématique et équation dEuler

Dautre part, pour un écoulement unidimensionnelle en régime permanent


léquation de la conservation de la masse de traduit par :

∫ ∫ ∫
ρυ.dS = ρ2υ2.dS2 − ρ1υ1dS1 = 0 (1.5)
S S2 S1

On encore

ṁ = ρ2Q2 = ρ1Q1 (1.6)

alors, lEquation I.1, se réduit à :

M = ṁ(r2 ∗ υ2 − r1υ1) (1.7)

Bien que cette expression de léquation dEuler est sous une forme mathématique élé-
gante, elle requiert de modification pour être facilement utilisable [5].
Rendement : 7

1.6 Triangle de vitesse :


Si on considère une particule (fluide) traverse la roue dune turbine centripète, à chaque
instant et à chaque point nous avons :


−c = →

u +→

w

, et → →
− − − → → − → →
− −
C = u + w , et u = ω ∧ r


c : Vitesse absolue de la particule.


u : Vitesse dentraînement ou circonférentielle.


w : Vitesse relative de la particule.


cr : Composante circonférentielle (suivant le rayon).


cu : Composante radiale.


ω : Vecteur vitesse instantanée de rotation


r : Rayon

Les indices 1 et 2 indiquent les sections dentrée et de sortie de la roue.

FIGURE 1.4 – Triangle de vitesse lors dun écoulement radial

1.7 Rendement :
Dans une turbomachine, il a fondamentalement deux types de pertes : les pertes externe
entre la machines et lambiant, notamment par le frottement des composantes mécanique
et les pertes interne de lécoulement .les pertes due à lécoulement sont causées visqueuses
qui transforment de lénergie mécanique en chaleur, par le phénomène de turbulence, par
Rendement : 8

le décollement de la couche limite et par les fuites. Ces différent types de pertes ont donné
lieu à diverses définitions de rendement tel que le rendement mécanique, le rendement
interne ou isentropique, le rendement volumétrique [2]

1.7.1 Rendement isentropique :

Rendement dune turbine :

travail d’arbre Wr
ηs = =
énergie disponible théorique du fluide Ws
Rendement dun compresseur :

travail du fluide
ηs =
énergie donnée par arbre
Où les indices r et s indiquent les conditions réelle et isentropique , respectivement.

1.7.2 Rendement mécanique :

Pour une turbine :

énergie disponible
ηm =
énergie fournie au rotor
Pour un compresseur :

énergie fournie au rotor


ηm =
énergie fournie au l’arbre

1.7.3 Rendement volumétrique :

Rendement volumétrique des pompes et les compresseurs :


ηυ =
ṁ + ṁ r
Pour les turbines :

ṁ − ṁr
ηV =

Avantages et inconvénients des turbopompes : 9

1.7.4 Rendement global

Le rendement global est définie par :

ηg = ηttηm

ηtt : Pour tout lénergie à lentrée et à la sortie.

1.8 Avantages et inconvénients des turbopompes :


1.8.1 Avantage :

Leur rendement est souvent meilleur que celui des (volumétrique)


Leur débit est régulier et le fonctionnement silencieux
Elles sont adaptées à une très large gamme de liquides

1.8.2 Inconvénients :

Impossibilité de pompe du liquide trop visqueux


Production dune pression différentielle peu élevée (de 0.5 à 10 bars).
CHAPITRE 2

Les PomPEs cenTRIfuges

2.1 Définition :
Les pompes centrifuges sont des dispositifs mécaniques utilisés pour transporter des fluides
en convertissant l’énergie mécanique provenant d’une source externe (par exemple, un
moteur électrique) en énergie cinétique dans le fluide pompé. Ils fonctionnent en utilisant
une roue rotative pour créer une force centrifuge qui déplace le fluide à travers la pompe
et dans le tuyau de refoulement.

2.2 Utilisation :
Les pompes centrifuges sont les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de la
large gamme dutilisation quelles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible coût.
néanmoins, il existe des applications pour lesquelles elles ne conviennent pas, comme :

• Utilisation de liquides visqueux, la pompe centrifuge nécessaire serait énorme par


rapport aux débits possibles.

• Utilisation de liquides susceptibles cest-à-dire ne supportant pas la très forte agita-


tion dans la pompe.

• Utilisation comme pompe doseuse ; la nécessité de réaliser des dosages pré Instan-
tanés

2.3 Description :
Les pompes centrifuges sont destinées à véhiculer les liquides à un débit de refoulement
important avec une faible pression comparativement aux pompes volumétriques. Les prin-
Principe de fonctionnement : 11

cipales composantes des pompes centrifuges sont les suivant :


Distributeur : cest un organe fixe ayant pour rôle la conduite du liquide depuis la section
dentrée de la pompe jusquà lentrée de limpulser, il se réduit à une simple tuyauterie pour
les pompes monocellulaire.
Limpulser (la roue) : cest lâme de la pompe centrifuge, il comporte des aubes ou ai-
lettes, qui grâce à leur interaction avec le liquide véhiculé transforme lénergie mécanique
en énergie de pression dans le récupérateur. Limpulser se compose de le moyeu, bagues
détanchéité (dusure), et les flasques.
Le récupérateur (lenveloppe) : cest un organe fixe qui collecte le liquide à la sortie
de la roue et la canalisé vers la section de sortie de la pompe avec la vitesse désirée.

Le récupérateur se compose en générale de deux parties :


Le diffuseur : a pour rôle de transformer lénergie cinétique en énergie de pression, et
ainsi limiter la vitesse du liquide pour éviter les pertes de charges exagérées.
La volute : cest le collecteur du liquide venant du diffuseur, elle assure la transformation
dénergie cinétique en pression et canalise le liquide vers la section de sortie de la pompe[6]

FIGURE 2.1 – Pompe centrifuge monocellulaire

2.4 Principe de fonctionnement :


Le principe de fonctionnement dune pompe centrifuge repose sur leffet de la force centri-
fuge grâce aux aubes de la roue. Celle-ci est placée dans le corps de la pompe qui possède
généralement deux orifices, le premier pour laspiration dans laxe de rotation et le second
pour le refoulement perpendiculaire à laxe de rotation. Le fluide pris entre deux aubes se
trouve contraint de tourner avec la roue, la force centrifuge repousse alors la masse du
classification des pompes centrifuges : 12

liquide vers lextérieur de la roue où la seule sortie possible sera lorifice de refoulemen.
Llénergie fluide provient donc de la force centrifuge .

2.5 classification des pompes centrifuges :


On classe daprès le principe de fonctionnement :[4]

2.5.1 Disposition de laxe

les pompes à axe horizontale Les pompes à axe vertical

2.5.2 nombres des roue :

Le nombre des roues correspondant au nombre détages : monocellulaire ou mon-étagée et


monocellulaire ou multi-étages.

FIGURE 2.2 – pompe centrifuge mono- étage

FIGURE 2.3 – pompe centrifuge multi- étage


classification des pompes centrifuges : 13

2.5.3 La forme de la roue :

FIGURE 2.4 – Roue à simple aspiration

FIGURE 2.5 – Roue à double aspiration

2.5.4 La pression engendrée

• Faible pression

• Forte pression

2.5.5 Moyen daccouplement :

Par chaine

• Par engrenage
Caractéristiques générales des pompes centrifuges : 14

• Par bride

• Par courroie

2.5.6 Moyen dentrainement :

Par moteur électrique

• Par moteur diesel ou essence

• Par turbine à vapeur ou à gaz

2.5.7 Type du récupérateur :

Volute

• Diffuseur

2.5.8 Usage :

Pompe à usage normale

• Pompe à boue

• Pompe à acide

• Pompe à mazout et essence

2.6 Caractéristiques générales des pompes centrifuges :


Le pompe centrifuge est principalement représentée par trois caractéristique : Hauteur
manométrique en fonction du débit : H(Q) Le débit volumique [m3/s].
Rendement en fonction du débit : η(Q)

a) Le débit : Le débit Q fourni par une pompe centrifuge est le volume refoulé
pendant lunité de temps. Il sexprime en mètres cubes par seconde (m3/s) ou plus prati-
quement en mètres cubes par heure (m3/h)
b) Hauteur manométrique : Pour véhiculer un liquide dun endroit à un autre, la pompe
doit fournir une certaine pression appelée hauteur manométrique totale, cela dépend des
Caractéristiques générales des pompes centrifuges : 15

conditions daspiration et de refoulement (augmentation de pression que la pompe peut


communiquer au fluide). La grandeur HMT représente la hauteur de liquide qui pourra
être obtenue dans la tuyauterie de refoulement par rapport au niveau du liquide à laspi-
ration
HMT = (pr − pa)/ρ.g[m]
avec pr : pression de refoulment et pa pression d’aspiration.

FIGURE 2.6 – Courbe caractéristique hauteur délévation fonction du débit volume

C)Rendement : Le rendement η dune pompe est le rapport de la puissance utile


Pu(puissance hydraulique) communiquée au liquide pompé à la puissance absorbée Pa
par la pompe (en bout darbre) ou par le groupe (aux bornes du moteur). La puissance P
et le rendement η sont donnés par :

Pu = QρgH
Pu
η=
Pa
avec Q :est le débit volume du fluide.
ρ sa masse volumique.
Hla hauteur manométrique de la pompe.
g laccélération de pesanteur.

Le rendement de la pompe varie avec le débit et passe par un maximum pour le débit
nominalautour duquel la pompe doit être utilisée
La courbe Rendement(Q) du rendement est toujours montante depuis la valeur Ren-
dement=0, puis descendanteen passant par une valeur Rendement max. Ce quel que soit
le type de pompe utilisé [6]
NPSH dun pompe centrifigue : 16

FIGURE 2.7 – Courbe de rendement de la pompe

2.7 NPSH dun pompe centrifigue :


2.7.1 définition :

NPSH : Net Positive Section Head (Hotteur Nette Positive dAspiration) Le NPSH est
une mesure pouvant calculer la hauteur manométrique daspiration disponible dans le but
déviter la vaporisation au plus bas niveau de la pompe. En un point précis dun circuit
hydraulique, la valeur NPSH mesure la différence entre la pression absolue totale du
liquide et sa pression de vapeur.[7]

Pυ Pa Va2 Pυ
Ha − = + + Za −
ρg ρg 2g ρg
Avec : Pυ : pression de vapeur du liquide. Pa : pression daspiration de la pompe. H :
hauteur V : vitesse Z : altitude g : accélération due à la pesanteur. ρ : masse volumique
Pour systémes avec pompe , en définit deux types de NPSH : NPSHd et NPSHr

2.7.2 NPSH disponible (NPSHd) :

Dans la configuration de montage et du produit véhiculé, il y a une pression Pa à laspira-


tion de la pompe. En conséquence seule la quantité de pression supérieure à Pυ serautile
. NPSH disponible ou dinstallation Il sagit de la pression à laspiration régnant effective-
ment à lentrée dune pompe, Et que lutilisateur doit définir pour choisir correctement sa
pompe. Il est donc défini par :

Pa ______ 2 P
NPSH d = + a — υ
ρg 2g ρg
Pour éviter le cavitaion dans la pompe ,Il faut calculer les NPSH d et vérifier quil
est bien supérieur au NPSH requis On a donc :[7] NPSH disponible > NPSH r = sans
Avantages et inconvénient des pompe centrifigue : 17

cavitation
NPSH disponible < NPSHr = avec cavutation.

2.7.3 NPSH requis (NPSH r) :

NPSHr requis, Cest la valeur minimale de NPSH à partir de laquelle la pompe fonctionne-
sans cavitation, cette valeur sera donnée par le constructeur. Expérimentalement,comme
lemontre la Figure (II7.3) : le NPSHr augmente avec le débit QV . Le constructeur des
pompes donnent la courbe caractéristique du NPSHr [NPSHr = f (Q)] correspondant
au diamètre nominal de la roue. Si la roue est rognée le NPSHr est modifié. Sanouvelle
valeur peut être approchée graphiquement, comme lindique la figure suivante :[7]

FIGURE 2.8 – Influence du diamèe de la roue

2.8 Avantages et inconvénient des pompe centrifigue :


Avantage :

• utilisation facile et peu coûteuse

• Leur rendement est souvent meilleur que celui des volumétriques.

• Faible encombrement.

• Absence variation de débit et de pression

Inconvénients :

• A faible débit où à grande hauteur de refoulement, le rendement diminue.

• La probléme de cavitation.

• Impossibilité de pomper des liquides trop visqueux et une production dune pression
différentielle peu élevée (de 0,5 à 10 bar).
CHAPITRE 3

Les PRoblèmes de la cavITaTIon

3.1 Définition :
La cavitation est un processus par lequel le liquide se vaporise, passant de l’état liquide
à l’état gazeux, en raison d’une baisse de pression en dessous de sa pression de vapeur
saturante à une température constante. Contrairement à l’ébullition, qui se produit à
pression constante en augmentant la température du liquide, la cavitation se produit par
une diminution de pression.

3.2 Les signes et effets de cavitation


La cavitation peut avoir un impact significatif sur le fonctionnement des pompes, affectant
à la fois leurs performances, leur durabilité mécanique et leur résistance physico-chimique.
Mécaniquement, la cavitation est principalement due à la recondensation des bulles de
vapeur lorsque la pression augmente. Cette recondensation entraîne une implosion sou-
daine des cavités de vapeur, produisant localement des jets liquides à des vitesses élevées,
parfois de plusieurs dizaines de mètres par seconde. Ces implosions entraînent de l’érosion,
du bruit et des vibrations, des effets souvent néfastes et destructeurs. Il est donc crucial
de minimiser autant que possible la cavitation.

3.2.1 Bruit de cavitation :

Le premier signe que quelque chose ne va pas dans une pompe est souvent un bruit in-
habituel, causé par la présence de petites bulles dans le fluide. Ce bruit provoque des
vibrations dans les parois de la pompe et des tuyaux voisins, qui se propagent dans l’air
ambiant. Lorsque la cavitation est importante, ce bruit peut ressembler à des crépitements
ou des claquements, parfois comparés au bruit d’une bétonnière ou d’un concasseur. Ce
niveau de bruit peut être perturbant pour les personnes à proximité ou pour l’environne-
ment, surtout dans le cas de grandes pompes ou de pompes à haute vitesse. Cependant,
la cavitation ne représente qu’une petite partie du bruit total émis par ces pompes.

Le bruit de cavitation est le résultat de conditions spécifiques où la formation de


bulles de vapeur est favorisée, notamment lorsque la pression à l’aspiration de la pompe
descend en dessous d’un certain seuil. Ce bruit se produit lorsque les bulles ou poches de
vapeur implosent, soit sur elles-mêmes, soit sur une surface. Cette implosion se produit
lorsqu’elles passent d’une zone de basse pression à une zone de haute pression. La violence
du phénomène, et donc le bruit et l’érosion qui en résultent, dépendent du gradient local
de pression à l’endroit où les bulles se referment.
En dehors de l’implosion des bulles, la cavitation affecte le bruit de deux manières
secondaires. Tout d’abord, lorsque la poche de vapeur s’étend et couvre la plupart des
aubes, le fluide suit le contour de la poche, modifiant ainsi le champ de vitesse à la sortie de
la roue de la pompe. Cela altère la hauteur théorique fournie par la pompe et augmente le
bruit créé par le défilement des sillages devant le bec de la volute, car la forme des sillages
est modifiée.
De plus, lorsque le pourcentage de vapeur atteint un certain seuil, les mécanismes de
propagation du bruit sont complètement modifiés. La vitesse du son dans le mélange di-
phasique chute pratiquement à zéro lorsque le pourcentage d’air dépasse une valeur spéci-
fique. Cela est également vrai pour le mélange eau-vapeur. Ces deux influences secondaires
de la cavitation sur le bruit ne sont pas provoquées par les phénomènes d’implosion, qui
n’interviennent que dans la phase terminale de la cavitation.

3.2.2 Description du phénomène au point nominal :

Lorsque vous testez une pompe sur un banc d’essai spécifique à la cavitation, équipé de
moyens de mesure et d’observation tels que des hublots et un éclairage stroboscopique,
vous pouvez obtenir des informations sur la nature et l’intensité de la cavitation de trois
manières différentes :

1. Mesure du bruit de cavitation : Vous pouvez mesurer le bruit généré par la cavitation

19
à l’aide d’équipements appropriés. Cette mesure vous donne des indications sur
l’intensité, la nature et la fréquence du bruit produit par le phénomène de cavitation.

2. Observation visuelle des bulles ou des poches de vapeur : En utilisant les hublots et
l’éclairage stroboscopique, vous pouvez observer visuellement la formation de bulles
ou de poches de vapeur dans la pompe. Cette observation vous permet de voir
directement les effets de la cavitation et d’évaluer son intensité et sa localisation
dans la pompe.

3. Modification des caractéristiques de la pompe : Lorsque la pression d’aspiration


(P0) atteint des valeurs basses et que la cavitation se produit, vous pouvez obser-
ver des modifications dans les caractéristiques de la pompe. Cela peut inclure des
changements dans le débit, la pression de refoulement ou d’autres paramètres de
performance de la pompe.

En corrélant l’évolution du bruit (nature, intensité, fréquence) avec les autres mesures
ou observations, vous pouvez comprendre plus en détail le comportement de la cavitation
à chaque étape. En commençant par une pression d’aspiration suffisamment élevée pour
éviter la cavitation, vous pouvez déterminer le bruit propre de la pompe en l’absence de
cavitation. Ensuite, en diminuant progressivement la pression d’aspiration, vous pouvez
observer comment les modifications du spectre de bruit sont associées à l’apparition et à
l’intensification de la cavitation. Cette corrélation est essentielle pour comprendre le bruit
de cavitation et ses implications sur les performances et la durabilité de la pompe.
Etape 1 :
À l’étape initiale du test, lorsque la pression d’aspiration (P0) est encore très élevée, on
observe l’apparition d’un phénomène acoustique hydraulique de faible intensité mais à
une fréquence très élevée, généralement entre 30 et 40 kHz, mais parfois même dépassant
les 100 kHz. Ce bruit est caractérisé par des microbulles de quelques micromètres qui se
forment. Bien qu’invisible pour l’oreille humaine, ce phénomène est détectable par des hy-
drophones sensibles en haute fréquence. Ces microbulles ont une durée de vie très courte
et implosent sur elles-mêmes, la plupart du temps sans entrer en contact avec la paroi de
la pompe. Cette implosion génère le phénomène acoustique détecté.

20
Etape 2 :

On observe l’apparition des premières bulles visibles, généralement en dehors de la


surface des aubes de la pompe. Ces bulles apparaissent souvent dans l’entrefer des roues
ouvertes ou à la sortie de la section de fuite d’une roue fermée. Dans certains cas, cette
étape peut être absente ou intégrée à l’étape 3 du processus.
Le bruit généré par la cavitation dans l’entrefer des roues est généralement insuffisant
pour altérer significativement le niveau de bruit hydraulique global de la pompe. Cepen-
dant, si le bruit de fond est déjà faible, une analyse en fréquence peut révéler une légère
augmentation localisée de ce bruit de fond.

Etape 3 :

On observe l’apparition des premières bulles visibles sur les aubes de la roue de la
pompe. Cette étape débute avec le NPSHf (Net Positive Suction Head Required) et se
poursuit jusqu’au NPSHb (Net Positive Suction Head Available. À ce stade, les phéno-
mènes de cavitation ne sont pas encore suffisants pour modifier de manière significative
le niveau global de bruit hydraulique ou aérien de la pompe. Cependant, une analyse en
fréquence pourrait révéler une modification du spectre de bruit.
Il est important de noter que le NPSHf, qui est un critère déterminant pour l’érosion
due à la cavitation, ne correspond plus à un seuil dans le domaine du bruit à cette étape.
La frontière entre les étapes 3 et 4 est marquée par l’apparition d’une cavitation suffisante
sur les aubes de la roue pour modifier de manière mesurable le niveau global de bruit,
qu’il soit aérien ou hydraulique, de la pompe. Ce seuil correspond au NPSHb. À ce stade,
la poche de cavitation est clairement visible sur les aubes de la roue. Bien que le NPSHb
puisse marquer un seuil conventionnel correspondant à la modification de n’importe quel
signal acoustique, le bruit global reste l’aspect le plus important pour l’utilisateur, et c’est
donc généralement ce critère qui est retenu pour évaluer le niveau de cavitation.

Etape 4 :
La cavitation s’étend sans interruption du NPSHb jusqu’au NPSHd. Le NPSHd marque le

21
début d’une diminution de la hauteur fournie par la pompe. Du point de vue acoustique,
cette étape est caractérisée par une augmentation continue du bruit aérien et une réduc-
tion du bruit hydraulique dans le conduit d’aspiration. Cette phase de cavitation intense
se traduit par une augmentation significative du bruit aérien, généralement audible, tan-
dis que le bruit hydraulique dans le conduit d’aspiration diminue. Cela peut être observé
comme une augmentation marquée du niveau de bruit global émis par la pompe.

Etape 5 :
la cavitation persiste au-delà du point NPSHd jusqu’à l’effondrement complet des carac-
téristiques de la pompe. Le point NPSH 3 Dans cette zone, avec la diminution continue de
la pression d’aspiration (P0), on observe initialement une augmentation du bruit aérien et
du bruit hydraulique. Ensuite, ces niveaux de bruit atteignent un maximum avant de s’ef-
fondrer. Pendant cette phase terminale, la pompe est remplie d’un très grand volume de
vapeur, ce qui contribue à l’intensification des phénomènes acoustiques et à l’effondrement
des performances de la pompe.

3.2.3 Vibrations de cavitation :

Quand les poches de vapeur à l’entrée de la pompe deviennent significativement grandes


en comparaison de la taille de la pompe ou du niveau de pression disponible à l’entrée de
la roue (NPSH), cela peut entraîner une augmentation des vibrations dues à la cavitation.
Il peut également se produire des interactions entre la pompe en régime de cavitation et
le circuit sur lequel elle décharge.

3.2.4 Érosion de cavitation :

Lorsque certaines conditions de fonctionnement de la pompe sont rencontrées, telles que


le fonctionnement à régime partiel, le pompage à une très grande hauteur (H > 100m),
une faible pression d’aspiration, ou encore la nature du liquide transporté et le matériau
constitutif de la roue, les implosions répétées des poches de cavitation près des parois
métalliques peuvent progressivement altérer la structure cristalline des alliages métal-
liques ou d’autres matériaux tels que les plastiques. Cette altération peut entraîner une
dégradation rapide des aubes de la roue, un phénomène connu sous le nom d’érosion par

22
cavitation (figure 3.1). Avant d’atteindre cet état critique à éviter absolument, la cavi-
tation peut également avoir d’autres effets néfastes sur le fonctionnement optimal des
groupes de pompage.

FIGURE 3.1 – Érosion par cavitation d’une roue de pompe centrifuge

3.2.5 Mécanisme dérosion :

L’érosion de cavitation trouve probablement son origine mécanique dans les brusques va-
riations de pression dans la zone d’implosion des cavités de vapeur, causant une fatigue du
matériau de la machine due aux contraintes alternées. Ces contraintes initient des fissures
dans la structure cristalline du matériau, entraînant éventuellement l’arrachement et le
transport de particules de métal par le liquide circulant à travers les pores du matériau,
sous l’effet des oscillations de pression successives. Les matériaux les plus poreux sont
les plus susceptibles d’être affectés par ce type de destruction, dont l’intensité dépend
de la durée pendant laquelle l’échantillon est soumis à la pression ou de l’intervalle entre
deux oscillations de pression successives. Ainsi, l’érosion de cavitation doit être distin-
guée de la corrosion et de l’abrasion. La corrosion est uniquement causée par l’action
chimique et électrolytique des liquides pompés, tandis que l’abrasion résulte de l’usure
des pièces métalliques par des corps étrangers comme le sable, le gravier, le coke et le
charbon transportés par les liquides pompés. Les surfaces érodées présentent un aspect
spongieux, similaire à du sucre cassé. L’érosion peut être profonde si la pompe fonctionne
à bas régime pendant une longue période en régime de cavitation, pouvant alors entraîner
une transformation de la pompe en une sorte de dentelle.

23
Matériaux résistant à lérosion de cavitation :

De nombreuses études ont été réalisées pour établir des corrélations entre les propriétés
mécaniques des matériaux et leur résistance à la cavitation. Parmi ces corrélations, on peut
citer celle de Piltz, publiée dans une thèse à l’école technique de Darmstadt en 1963, où
la qualité du matériau est le paramètre fondamental retenu. Schroeter a également réalisé
des essais de cavitation sur différents matériaux dans un conduit en forme de venturi
construit à cet effet, maintenant une vitesse de 60 m/s pour tous les essais. Par ailleurs,
Haller a soumis divers matériaux à des essais d’érosion dans un dispositif similaire à une
roue de turbine à vapeur, et ses résultats concordent avec ceux de Schroeter. Cependant,
la méthode d’essai de résistance à la cavitation de Haller nécessite un laps de temps
relativement court pour mettre en évidence l’érosion par cavitation. À partir de ces essais,
les chercheurs ont établi une classification des métaux selon leur résistance croissante à
l’érosion de cavitation, avec notamment la fonte, le bronze, le bronze d’aluminium, l’acier,
l’acier à 13/◦ de chrome et acier inoxydable de type 18/8.

3.3 Aspects thermodynamique de la cavitation :


• L’ébullition du liquide pendant la cavitation est un phénomène thermique affectant
diverses propriétés et conditions du liquide, notamment la pression, la température, la
chaleur latente de vaporisation, la chaleur spécifique et la conductivité thermique.

• Pendant la cavitation, les altérations des caractéristiques de fonctionnement de la


pompe (hauteur-débit et rendement) sont causées par la formation et la disparition des
cavités de vapeur dans la zone de basse pression. Cela perturbe les conditions dynamiques
normales de fonctionnement de la pompe lorsque l’écoulement est continu. Pour que l’ébul-
lition se produise, la chaleur latente de vaporisation est extraite de l’écoulement. Cette
fourniture de chaleur par l’écoulement n’est possible que si la température du liquide est
supérieure à la température de saturation correspondant à la pression dans la région où se
produit la cavitation. Cependant, l’impact sur les caractéristiques d’une pompe dépend
de la quantité de liquide vaporisée et du volume spécifique de la vapeur à la pression
existant dans la zone de cavitation. Pour comparer le comportement de la même pompe

24
en cavitation, on la laisse caviter de manière à produire un effet mesurable, souvent une
perte de hauteur de 3/○ au point de rendement maximum. Les caractéristiques de fonc-
tionnement d’une pompe centrifuge qui ne cavite pas sont indépendantes des propriétés
du fluide, qu’il s’agisse d’un liquide, d’une vapeur ou d’un gaz.

3.3.1 Effets de cavitation mesurables :

La cavitation est souvent repérée par une baisse de la hauteur de refoulement et une
réduction du rendement en dessous des valeurs normales pour une charge d’aspiration
excessive. Cependant, lors des essais industriels, la diminution de la hauteur n’est pas
toujours le moyen le plus pratique pour évaluer la cavitation dans les pompes centrifuges.
On utilise plutôt le rapport ΔH
H
, où ΔH est la diminution de la hauteur par rapport à la
hauteur totale. Pour les liquides autres que l’eau, les essais fixent généralement ce rapport
à 3/○.

25
CHAPITRE 4

RésulTaT ET DIscussIon

4.1 introduction :
Dans ce chapitre , nous allons présenter les résultats du simulation d’une pompe centrifuge
par logiciel Ansys Fluent et étudier le phénomène de cavitation , on varie la pression
d’entrée dans la zone de NPSH require .

4.2 Les données de la pompe utilisé en l’étude :


Pour NPSHr = 5.3 m
Hasp = 1.5 m
Les pertes = 1.6852 m
ρ.g = 9810 bar
Pv = 3170 bar

4.3 Etude le phénoméne de cavitation :


L’equation de NPSH définit par :

Σ
NPSH = Hasp + H

Donc :
Pa = ρ.g(NPSH − Hasp + ΣH) + Pv

Aprés les calcules : Pour NPSH = 5.3 donc Pa = 0.57 bar Pour NPSH = 4.3 donc
Pa = 0.47 bar Pour NPSH = 14.7 donc Pa = 1.5 bar

26
La pression totale et statique : Cas Pa = 0.57 bar

FIGURE 4.1 – Evolution de la pression totale et statique le long de l’aubage ( cas Qv = 1600
)

Ce figure c’est un l’évolution des pressions statique et dynamique au sein de la pompe


, On remarque que les pressions sont constantes au voisinage de l’entrée et ont tendance
d’augmenter à partir de la position 0.57 devinent maximales à la sortie de l’aube pourat-
teindre la valeur 8 bar pour 80/◦ de la hauteur totale de l’aube. Cette augmentation est
dû à la variation de la pression dynamique qui est donnée :

Pdyn = 1/2ρU 2

La pression totale grand par rapport pession statique ;

Pt = Ps + Pdyn

La vitesse circonférentielle (C) :

FIGURE 4.2 – Evolution de la vitesse circonférencielle ( cas Qv = 1600 )

Ce figure met en évidence l’évolution de la vitesse circonférentielle tout au long de


l’aube.On remarque à partir de l’entrée de l’aube la vitesse a tendance à augmenterpro-
gressivement atteint une vitesse maximale au bord d’attaque et de fuite entre 38 et 39m/s

27
et après ldiminue en allantvers la sortie de l’aube.

La vitesse relative (W) :

FIGURE 4.3 – Evolutin de la vitesse relative ( cas Qv = 1600 )

Ce figure en évidence l’évolution de la vitesse relative tout au long de l’aube . On re-


marque que La vitesse diminue puis augmente légèrement jusqu’à atteindre 0, 4 et diminue
jusqu’au point 0.9 pour atteindre une vitesse minimale entre 9 et 10m/s puis augmente
exponentiellement vers la sortie de la roue avec une vitesseentre 16 et 18m/s.

Fraction volumique de l’eau liquide à 25° :

FIGURE 4.4 – P = 0.47

FIGURE 4.5 – P = 0.57

28
FIGURE 4.6 – P = 1.5

Fraction volumique de la vapeur d’eau à 25° :

FIGURE 4.7 – P = 0.47

FIGURE 4.8 – P = 0.57

FIGURE 4.9 – P = 1.5

D’après les figures On remarque que pour NPSHr = 5.3 et une P = 0.57 bar la phase

29
vapeur commence à apparaître et augmente progressivement pour atteindre une valeur
maximale autour de laube (champs tournant de l’aube).
Pour P = 0.47la cavitation est présente fortement car NPSHr > NPSHd (formation de
la phase vapeur autour de l’aube et le champ tournants de l’aube).
Pour le pression P = 1.5le taux de la phase vapeur est extrêmement négligeables et
presque nulle. Après analyse des figures on remarque que la cavitation se produit dans le
champ tournant de la pompe (aubes) en formants des tourbillon

Les lignes de courant

FIGURE 4.10 – P = 0.47

FIGURE 4.11 – P = 0.57

30
FIGURE 4.12 – P = 1.5

ce figures met en évidence lévolution de la vitesse tout au long de laube. On remarque


que sur le bord de laubage la vitesse est maximale et augmente progressivement en allant
vers la sortie de la roue.
La pression Totale

FIGURE 4.13 – P = 0.47

31
FIGURE 4.14 – P = 0.57

FIGURE 4.15 – P = 1.5

ce figure présentent la distribution de la pression totale sur laube . on note quil ya


une augmentation progressive de la pression totale tout en se déplaçant de lentrée vers la
sortie mais cette progression nest pas uniforme.

32
La pression statique

FIGURE 4.16 – P = 0.47

FIGURE 4.17 – P = 0.57

33
FIGURE 4.18 – P = 1.5

Ces figures nous montrent la répartition de la pression statique. On note la progression


de la pression statique en se déplaçant de lentrée vers la sortie.
Leffet de la pression est max au niveau de la partie supérieure de laube, cest-à-dire que
le fluide impacte sur la partie supérieure plus que la partie inférieure .

34
4.4 Conclusion
Des conseils pour eviter le cavitation : Si la pompe est dans un état de cavitation,
le NPSHA doit être augmenté pour être supérieur au NPSHR. Comme :

1. Augmenter la pression au niveau de la section d’aspiration de la pompe Si la


pompe aspire à partir d’un réservoir, le niveau de liquide à l’intérieur peut
augmenter s’il est fermé, ou augmenter la pression dans le vide entraîne une
augmentation de la pression dans le vide. .

2. Il est possible d’arrêter la cavitation en réduisant le NPSHR de la pompe.

35
CHAPITRE 5

ConclusIon

la cavitation est un problème interne à la pompe quil faut éviter, Nous avons réalisé ce
travail pour étudier et tester ce phénomène dans les pompes centrifuge Des recherches sont
toujours en cours pour étudier le phénomène de cavitation et développer des solutions.

36
Résumé
La cavitation est un phénomène complexe qui se produit dans un champ tournant et im-
plique des interactions complexes entre le liquide et la vapeur dans les aubes d’une pompe
centrale. Le travail : Nous avons étudié le phénomène de cavitation, analysé l’apparition
de la phase vapeur dans la pompe, et apporté des solutions pour remédier à ce phénomène,
comme l’utilisation d’une pompe surpresseur.
Mots clés : Pompe centrifuge, Station de pompage, cavitation .

Abstract
Cavitation is a complex phenomenon that occurs in a rotating field and involves complex
interactions between liquid and vapor in the blades of a central pump. The work : We
studied the cavitation phenomenon, analyzed the appearance of the vapor phase in the
pump, and provided solutions to remedy this phenomenon, such as the use of a booster
pump.

Keywords : centrifugal pump , Pumping station, cavitation.

: ‫الملخص‬

. ‫التجويف هو ظاهرة معقدة تحدث في حقل دوراني وتتضمن تفاعالت معقدة بين السائل والبخار في شفرات المضخة المركزية‬

‫ وتقديم حلول للتصدي لهذه الظاهرة مثل استخدام مضخة‬،‫في هذا العمل قمنا بدراسة ظاهرة التجويف وتحليل ظهور مرحلة البخار في المضخة‬

‫تعزيزية‬

‫الكلمات المفتاحية‬

‫مضخة الطرد المركزي ’ محطة الضخ ’ التجويف‬

37
Bibliographie

[1] Chapitre 01 Géneralité sur les turbomachins .(


https ://fr.scribd.com/document/542583533/chapitre-1-generalite-sur-les-
turbomachines)

[2] théorie des turbomachines M.reggio et J-Y.Trépanier Ecole polytechnique .

[3] cours chapitre 01 ,Dr.A.Houam.

[4] mémoire d’in fin d’étude "Etude de la cavitation dans les pompes centrifuge" prépar
par F.Bahi Eddine , H.Ibn sinâa.

[5] Ahmed misbah Youssef, PUMP TECHNOLOGY

[6] "Les Pompes", Total Support De Formation : Exp-Pr-Eq070 Révision 0.1, Dernière
Révision : 13/04/2007. (Mémoire : Etude dun écoulement dans une Conduite
daspiration dune pompe centrifuge).

[7] site WIKIPEDIA

[8] YVES LECOFFRE, la cavitation traqueuse de bulles, paris 1994.

38
[9] Mihel Pluvios, Genie énergétique ingénierie des turbomahines.

[10] Springer, Fluid Dynamics of cavitations and cavitating, Turbopupmps, 2011.

[11] F.Ronald Young, Cavitation, 1999 .

39

Vous aimerez peut-être aussi