BOUBAKEUR DAHMANI+MOHAMED ABDELHAFID BOUKRIOUA+MOHMMED CHERIF SAHIB-1
BOUBAKEUR DAHMANI+MOHAMED ABDELHAFID BOUKRIOUA+MOHMMED CHERIF SAHIB-1
BOUBAKEUR DAHMANI+MOHAMED ABDELHAFID BOUKRIOUA+MOHMMED CHERIF SAHIB-1
2023/2024
Dédicaces
À l’aide d'ALLAH j’ai pu réaliser ce travail que Je dédie a ma mère, à mon père
pour leur bienveillance et leur abnégation de m’avoir encourager à terminer
dans de bonnes conditions mon travail.
A ma petite soeur Amira
A tout les membres de ma grande famille
A tous mes amis chacun son nom
en particulier les compagnons du long chemin avec tous mes vœux de succès.
i
Remerciement
ii
Table des matières
Dédication i
Remerciement ii
Notations vi
Introduction vii
iii
1.7.3 Rendement volumétrique :............................................................................ 8
1.7.4 Rendement global ........................................................................................ 9
1.8 Avantages et inconvénients des turbopompes : ....................................................... 9
1.8.1 Avantage :...................................................................................................... 9
1.8.2 Inconvénients : ............................................................................................... 9
iv
3.2.3 Vibrations de cavitation : ........................................................................... 22
3.2.4 Érosion de cavitation : ................................................................................ 22
érosion :23
3.3 Aspects thermodynamique de la cavitation :....................................................... 24
3.3.1 Effets de cavitation mesurables : .............................................................. 25
4 Résultat et discussion 26
4.1 introduction : ............................................................................................................ 26
4.2 Les données de la pompe utilisé en l’étude : ......................................................... 26
4.3 Etude le phénoméne de cavitation : ....................................................................... 26
4.4 Conclusion ................................................................................................................ 34
5 Conclusion 35
v
Notations
Vitesse absolue de la particule.
Vitesse dentraînement ou circonférentielle.
Vitesse relative de la particule.
Composante circonférentielle (suivant le rayon).
− Composante radiale.
Vecteur vitesse instantanée de rotation .
Rayon .
pression de refoulment .
pa pression d’aspiration.
est le débit volume du fluide.
la hauteur manométrique de la pompe.
laccélération de pesanteur.
pression de vapeur du liquide.
pression daspiration de la pompe.
hauteur
vitesse
altitude
ρ masse volumique
la diminution de la hauteur par rapport à la hauteur totale
vi
Introduction
Les pompes centrifuges sont des turbo machines qui nécessite beaucoup de
maintenance et de réparation, la cavitation et leurs problème qui causent beaucoup
de dégâts au niveau des ailettes tel que l’érosion…. , dans ce travail une étude
générale sur la cavitation qui permet de définir l’effet de ce phénomène sur les
performance des pompes.
Dans cette objective nous présentons ce mémoire une étude sur la cavitation dans
les
pompes centrifuge, Le mémoire est divisé en trois chapitres :
chapitre01 :Généralités sur les turbomachines.
chapitre02 : les pompes centrifuges.
chapitre 3 : Les problèmes de la cavitation.
Et partie pratique qui étude le phènoméne de cavitation
vii
CHAPITRE 1
1.1 Introduction :
Les turbomachines sont une famille de machines caractérisées par un cycle thermody-
namique continu. C’est ce qui les distingue des moteurs à explosion dont le cycle est
par essence cyelique donc discontinu.Dans tous les cas, il s’agit de transformer une éner-
gie généralement de nature fossile (kérosène, gaz) en une énergie cinétique (éjection de
gaz chauds å vitesse élevée) ou en une énergie mécanique (entraînement d’une hélice ou
d’un arbre). Le préfix turbo provient du latin turbinis qui signifie qui tourne ou alors en
rotation. Il a été introduit en France en 1822 par l’ingénieur d mines Claude Burdin (1790-
1873). On les premières turbomachines sont très anciennes, les turbines à eau remontant
à l’antiquité, et ne s’intéressaient alors qu’à la récupération d’énergie. Les premières tur-
bines à vapeur sont apparues beaucoup plus tard, au tout début de l’ère industrielle, pour
transformer l’énergie de la vapeur en énergie mécanique cette application est aujourd’hui
à la base de la récupération d’énergie dans les centrales thermiques ou nucléaires.[1]
1.2 Définition :
Une turbomachine est un ensemble mécanique don’t le rôle est d’assurer un échange
d’énergie entre un fluide en écoulement et un rotor animé d’un mouvement de rotation
généralement uniforme autour de son axe. Les turbomachines forment une famille d’ap-
pareils qui utilisent un fluide pour effectuer une transformation d’énergie. De manière
générale, une turbomachine est définie comme un dispositif qui permet de donner ou de
retirer de l’énergie à un fluide par l’action dynamique d’un élément rotatif appelé RO-
TOR. On appelle turbomachine un ensemble mécanique de révolution comportant une
Classification des turbomachines : 2
ou plusieurs roues (rotors) mobiles munies d’aubes (aubages,ailettes) qui ménagent entre
elles des canaux à travers lesquels le fluide s’écoule. L’échange d’énergie s’effectue dans le
rotor et résulte du travail des forces aérodynamiques sur les aubes produites par l’écou-
lement du fluide autour de celles-ci, et qui résultent principalement de la différence de
pression entre les deux faces des aubes.[1]
pompes centrifuges, les turbines a gaze etc.., Ou le fluide circule à l’intérieur de conduit ;
-les turbomachines en veine libre telle que les éolienne, les hélices d’avion ou de navire [2]
• Cas dune turbine : une partie de lénergie récupérée lest toujours sous forme de
pression[3]
Le point de départ pour létudie des turbomachines est léquation dEuler. Celleci peut être
déduite aisément du principe de conservation de limpulsion angulaire ou moment de la
quantité de mouvement. En particulier, ont considéré un écoulement unidimensionnel en
Equation fondamentale de la turbomachine : 6
régime stationnaire dans le rotor dune turbomachine ayant des conditions uniformes à
lentrée et à la sortie notée par les indices 1 et 2, respectivement.
∫
M= r ∗ ρυυds (1.3)
On applique alors, léquation (2) a un filet de fluide entre ses deux points illustre à la
figure I.3 et celle-ci devient : [5]
∫ ∫ ∫
ρυ.dS = ρ2υ2.dS2 − ρ1υ1dS1 = 0 (1.5)
S S2 S1
On encore
Bien que cette expression de léquation dEuler est sous une forme mathématique élé-
gante, elle requiert de modification pour être facilement utilisable [5].
Rendement : 7
→
−c = →
−
u +→
−
w
, et → →
− − − → → − → →
− −
C = u + w , et u = ω ∧ r
→
−
c : Vitesse absolue de la particule.
−
→
u : Vitesse dentraînement ou circonférentielle.
→
−
w : Vitesse relative de la particule.
−
→
cr : Composante circonférentielle (suivant le rayon).
−
→
cu : Composante radiale.
→
−
ω : Vecteur vitesse instantanée de rotation
−
→
r : Rayon
1.7 Rendement :
Dans une turbomachine, il a fondamentalement deux types de pertes : les pertes externe
entre la machines et lambiant, notamment par le frottement des composantes mécanique
et les pertes interne de lécoulement .les pertes due à lécoulement sont causées visqueuses
qui transforment de lénergie mécanique en chaleur, par le phénomène de turbulence, par
Rendement : 8
le décollement de la couche limite et par les fuites. Ces différent types de pertes ont donné
lieu à diverses définitions de rendement tel que le rendement mécanique, le rendement
interne ou isentropique, le rendement volumétrique [2]
travail d’arbre Wr
ηs = =
énergie disponible théorique du fluide Ws
Rendement dun compresseur :
travail du fluide
ηs =
énergie donnée par arbre
Où les indices r et s indiquent les conditions réelle et isentropique , respectivement.
énergie disponible
ηm =
énergie fournie au rotor
Pour un compresseur :
ṁ
ηυ =
ṁ + ṁ r
Pour les turbines :
ṁ − ṁr
ηV =
ṁ
Avantages et inconvénients des turbopompes : 9
ηg = ηttηm
1.8.2 Inconvénients :
2.1 Définition :
Les pompes centrifuges sont des dispositifs mécaniques utilisés pour transporter des fluides
en convertissant l’énergie mécanique provenant d’une source externe (par exemple, un
moteur électrique) en énergie cinétique dans le fluide pompé. Ils fonctionnent en utilisant
une roue rotative pour créer une force centrifuge qui déplace le fluide à travers la pompe
et dans le tuyau de refoulement.
2.2 Utilisation :
Les pompes centrifuges sont les plus utilisées dans le domaine industriel à cause de la
large gamme dutilisation quelles peuvent couvrir, de leur simplicité et de leur faible coût.
néanmoins, il existe des applications pour lesquelles elles ne conviennent pas, comme :
• Utilisation comme pompe doseuse ; la nécessité de réaliser des dosages pré Instan-
tanés
2.3 Description :
Les pompes centrifuges sont destinées à véhiculer les liquides à un débit de refoulement
important avec une faible pression comparativement aux pompes volumétriques. Les prin-
Principe de fonctionnement : 11
liquide vers lextérieur de la roue où la seule sortie possible sera lorifice de refoulemen.
Llénergie fluide provient donc de la force centrifuge .
• Faible pression
• Forte pression
Par chaine
• Par engrenage
Caractéristiques générales des pompes centrifuges : 14
• Par bride
• Par courroie
Volute
• Diffuseur
2.5.8 Usage :
• Pompe à boue
• Pompe à acide
a) Le débit : Le débit Q fourni par une pompe centrifuge est le volume refoulé
pendant lunité de temps. Il sexprime en mètres cubes par seconde (m3/s) ou plus prati-
quement en mètres cubes par heure (m3/h)
b) Hauteur manométrique : Pour véhiculer un liquide dun endroit à un autre, la pompe
doit fournir une certaine pression appelée hauteur manométrique totale, cela dépend des
Caractéristiques générales des pompes centrifuges : 15
Pu = QρgH
Pu
η=
Pa
avec Q :est le débit volume du fluide.
ρ sa masse volumique.
Hla hauteur manométrique de la pompe.
g laccélération de pesanteur.
Le rendement de la pompe varie avec le débit et passe par un maximum pour le débit
nominalautour duquel la pompe doit être utilisée
La courbe Rendement(Q) du rendement est toujours montante depuis la valeur Ren-
dement=0, puis descendanteen passant par une valeur Rendement max. Ce quel que soit
le type de pompe utilisé [6]
NPSH dun pompe centrifigue : 16
NPSH : Net Positive Section Head (Hotteur Nette Positive dAspiration) Le NPSH est
une mesure pouvant calculer la hauteur manométrique daspiration disponible dans le but
déviter la vaporisation au plus bas niveau de la pompe. En un point précis dun circuit
hydraulique, la valeur NPSH mesure la différence entre la pression absolue totale du
liquide et sa pression de vapeur.[7]
Pυ Pa Va2 Pυ
Ha − = + + Za −
ρg ρg 2g ρg
Avec : Pυ : pression de vapeur du liquide. Pa : pression daspiration de la pompe. H :
hauteur V : vitesse Z : altitude g : accélération due à la pesanteur. ρ : masse volumique
Pour systémes avec pompe , en définit deux types de NPSH : NPSHd et NPSHr
Pa ______ 2 P
NPSH d = + a — υ
ρg 2g ρg
Pour éviter le cavitaion dans la pompe ,Il faut calculer les NPSH d et vérifier quil
est bien supérieur au NPSH requis On a donc :[7] NPSH disponible > NPSH r = sans
Avantages et inconvénient des pompe centrifigue : 17
cavitation
NPSH disponible < NPSHr = avec cavutation.
NPSHr requis, Cest la valeur minimale de NPSH à partir de laquelle la pompe fonctionne-
sans cavitation, cette valeur sera donnée par le constructeur. Expérimentalement,comme
lemontre la Figure (II7.3) : le NPSHr augmente avec le débit QV . Le constructeur des
pompes donnent la courbe caractéristique du NPSHr [NPSHr = f (Q)] correspondant
au diamètre nominal de la roue. Si la roue est rognée le NPSHr est modifié. Sanouvelle
valeur peut être approchée graphiquement, comme lindique la figure suivante :[7]
• Faible encombrement.
Inconvénients :
• La probléme de cavitation.
• Impossibilité de pomper des liquides trop visqueux et une production dune pression
différentielle peu élevée (de 0,5 à 10 bar).
CHAPITRE 3
3.1 Définition :
La cavitation est un processus par lequel le liquide se vaporise, passant de l’état liquide
à l’état gazeux, en raison d’une baisse de pression en dessous de sa pression de vapeur
saturante à une température constante. Contrairement à l’ébullition, qui se produit à
pression constante en augmentant la température du liquide, la cavitation se produit par
une diminution de pression.
Le premier signe que quelque chose ne va pas dans une pompe est souvent un bruit in-
habituel, causé par la présence de petites bulles dans le fluide. Ce bruit provoque des
vibrations dans les parois de la pompe et des tuyaux voisins, qui se propagent dans l’air
ambiant. Lorsque la cavitation est importante, ce bruit peut ressembler à des crépitements
ou des claquements, parfois comparés au bruit d’une bétonnière ou d’un concasseur. Ce
niveau de bruit peut être perturbant pour les personnes à proximité ou pour l’environne-
ment, surtout dans le cas de grandes pompes ou de pompes à haute vitesse. Cependant,
la cavitation ne représente qu’une petite partie du bruit total émis par ces pompes.
Lorsque vous testez une pompe sur un banc d’essai spécifique à la cavitation, équipé de
moyens de mesure et d’observation tels que des hublots et un éclairage stroboscopique,
vous pouvez obtenir des informations sur la nature et l’intensité de la cavitation de trois
manières différentes :
1. Mesure du bruit de cavitation : Vous pouvez mesurer le bruit généré par la cavitation
19
à l’aide d’équipements appropriés. Cette mesure vous donne des indications sur
l’intensité, la nature et la fréquence du bruit produit par le phénomène de cavitation.
2. Observation visuelle des bulles ou des poches de vapeur : En utilisant les hublots et
l’éclairage stroboscopique, vous pouvez observer visuellement la formation de bulles
ou de poches de vapeur dans la pompe. Cette observation vous permet de voir
directement les effets de la cavitation et d’évaluer son intensité et sa localisation
dans la pompe.
En corrélant l’évolution du bruit (nature, intensité, fréquence) avec les autres mesures
ou observations, vous pouvez comprendre plus en détail le comportement de la cavitation
à chaque étape. En commençant par une pression d’aspiration suffisamment élevée pour
éviter la cavitation, vous pouvez déterminer le bruit propre de la pompe en l’absence de
cavitation. Ensuite, en diminuant progressivement la pression d’aspiration, vous pouvez
observer comment les modifications du spectre de bruit sont associées à l’apparition et à
l’intensification de la cavitation. Cette corrélation est essentielle pour comprendre le bruit
de cavitation et ses implications sur les performances et la durabilité de la pompe.
Etape 1 :
À l’étape initiale du test, lorsque la pression d’aspiration (P0) est encore très élevée, on
observe l’apparition d’un phénomène acoustique hydraulique de faible intensité mais à
une fréquence très élevée, généralement entre 30 et 40 kHz, mais parfois même dépassant
les 100 kHz. Ce bruit est caractérisé par des microbulles de quelques micromètres qui se
forment. Bien qu’invisible pour l’oreille humaine, ce phénomène est détectable par des hy-
drophones sensibles en haute fréquence. Ces microbulles ont une durée de vie très courte
et implosent sur elles-mêmes, la plupart du temps sans entrer en contact avec la paroi de
la pompe. Cette implosion génère le phénomène acoustique détecté.
20
Etape 2 :
Etape 3 :
On observe l’apparition des premières bulles visibles sur les aubes de la roue de la
pompe. Cette étape débute avec le NPSHf (Net Positive Suction Head Required) et se
poursuit jusqu’au NPSHb (Net Positive Suction Head Available. À ce stade, les phéno-
mènes de cavitation ne sont pas encore suffisants pour modifier de manière significative
le niveau global de bruit hydraulique ou aérien de la pompe. Cependant, une analyse en
fréquence pourrait révéler une modification du spectre de bruit.
Il est important de noter que le NPSHf, qui est un critère déterminant pour l’érosion
due à la cavitation, ne correspond plus à un seuil dans le domaine du bruit à cette étape.
La frontière entre les étapes 3 et 4 est marquée par l’apparition d’une cavitation suffisante
sur les aubes de la roue pour modifier de manière mesurable le niveau global de bruit,
qu’il soit aérien ou hydraulique, de la pompe. Ce seuil correspond au NPSHb. À ce stade,
la poche de cavitation est clairement visible sur les aubes de la roue. Bien que le NPSHb
puisse marquer un seuil conventionnel correspondant à la modification de n’importe quel
signal acoustique, le bruit global reste l’aspect le plus important pour l’utilisateur, et c’est
donc généralement ce critère qui est retenu pour évaluer le niveau de cavitation.
Etape 4 :
La cavitation s’étend sans interruption du NPSHb jusqu’au NPSHd. Le NPSHd marque le
21
début d’une diminution de la hauteur fournie par la pompe. Du point de vue acoustique,
cette étape est caractérisée par une augmentation continue du bruit aérien et une réduc-
tion du bruit hydraulique dans le conduit d’aspiration. Cette phase de cavitation intense
se traduit par une augmentation significative du bruit aérien, généralement audible, tan-
dis que le bruit hydraulique dans le conduit d’aspiration diminue. Cela peut être observé
comme une augmentation marquée du niveau de bruit global émis par la pompe.
Etape 5 :
la cavitation persiste au-delà du point NPSHd jusqu’à l’effondrement complet des carac-
téristiques de la pompe. Le point NPSH 3 Dans cette zone, avec la diminution continue de
la pression d’aspiration (P0), on observe initialement une augmentation du bruit aérien et
du bruit hydraulique. Ensuite, ces niveaux de bruit atteignent un maximum avant de s’ef-
fondrer. Pendant cette phase terminale, la pompe est remplie d’un très grand volume de
vapeur, ce qui contribue à l’intensification des phénomènes acoustiques et à l’effondrement
des performances de la pompe.
22
cavitation (figure 3.1). Avant d’atteindre cet état critique à éviter absolument, la cavi-
tation peut également avoir d’autres effets néfastes sur le fonctionnement optimal des
groupes de pompage.
L’érosion de cavitation trouve probablement son origine mécanique dans les brusques va-
riations de pression dans la zone d’implosion des cavités de vapeur, causant une fatigue du
matériau de la machine due aux contraintes alternées. Ces contraintes initient des fissures
dans la structure cristalline du matériau, entraînant éventuellement l’arrachement et le
transport de particules de métal par le liquide circulant à travers les pores du matériau,
sous l’effet des oscillations de pression successives. Les matériaux les plus poreux sont
les plus susceptibles d’être affectés par ce type de destruction, dont l’intensité dépend
de la durée pendant laquelle l’échantillon est soumis à la pression ou de l’intervalle entre
deux oscillations de pression successives. Ainsi, l’érosion de cavitation doit être distin-
guée de la corrosion et de l’abrasion. La corrosion est uniquement causée par l’action
chimique et électrolytique des liquides pompés, tandis que l’abrasion résulte de l’usure
des pièces métalliques par des corps étrangers comme le sable, le gravier, le coke et le
charbon transportés par les liquides pompés. Les surfaces érodées présentent un aspect
spongieux, similaire à du sucre cassé. L’érosion peut être profonde si la pompe fonctionne
à bas régime pendant une longue période en régime de cavitation, pouvant alors entraîner
une transformation de la pompe en une sorte de dentelle.
23
Matériaux résistant à lérosion de cavitation :
De nombreuses études ont été réalisées pour établir des corrélations entre les propriétés
mécaniques des matériaux et leur résistance à la cavitation. Parmi ces corrélations, on peut
citer celle de Piltz, publiée dans une thèse à l’école technique de Darmstadt en 1963, où
la qualité du matériau est le paramètre fondamental retenu. Schroeter a également réalisé
des essais de cavitation sur différents matériaux dans un conduit en forme de venturi
construit à cet effet, maintenant une vitesse de 60 m/s pour tous les essais. Par ailleurs,
Haller a soumis divers matériaux à des essais d’érosion dans un dispositif similaire à une
roue de turbine à vapeur, et ses résultats concordent avec ceux de Schroeter. Cependant,
la méthode d’essai de résistance à la cavitation de Haller nécessite un laps de temps
relativement court pour mettre en évidence l’érosion par cavitation. À partir de ces essais,
les chercheurs ont établi une classification des métaux selon leur résistance croissante à
l’érosion de cavitation, avec notamment la fonte, le bronze, le bronze d’aluminium, l’acier,
l’acier à 13/◦ de chrome et acier inoxydable de type 18/8.
24
en cavitation, on la laisse caviter de manière à produire un effet mesurable, souvent une
perte de hauteur de 3/○ au point de rendement maximum. Les caractéristiques de fonc-
tionnement d’une pompe centrifuge qui ne cavite pas sont indépendantes des propriétés
du fluide, qu’il s’agisse d’un liquide, d’une vapeur ou d’un gaz.
La cavitation est souvent repérée par une baisse de la hauteur de refoulement et une
réduction du rendement en dessous des valeurs normales pour une charge d’aspiration
excessive. Cependant, lors des essais industriels, la diminution de la hauteur n’est pas
toujours le moyen le plus pratique pour évaluer la cavitation dans les pompes centrifuges.
On utilise plutôt le rapport ΔH
H
, où ΔH est la diminution de la hauteur par rapport à la
hauteur totale. Pour les liquides autres que l’eau, les essais fixent généralement ce rapport
à 3/○.
25
CHAPITRE 4
RésulTaT ET DIscussIon
4.1 introduction :
Dans ce chapitre , nous allons présenter les résultats du simulation d’une pompe centrifuge
par logiciel Ansys Fluent et étudier le phénomène de cavitation , on varie la pression
d’entrée dans la zone de NPSH require .
Σ
NPSH = Hasp + H
Donc :
Pa = ρ.g(NPSH − Hasp + ΣH) + Pv
Aprés les calcules : Pour NPSH = 5.3 donc Pa = 0.57 bar Pour NPSH = 4.3 donc
Pa = 0.47 bar Pour NPSH = 14.7 donc Pa = 1.5 bar
26
La pression totale et statique : Cas Pa = 0.57 bar
FIGURE 4.1 – Evolution de la pression totale et statique le long de l’aubage ( cas Qv = 1600
)
Pdyn = 1/2ρU 2
Pt = Ps + Pdyn
27
et après ldiminue en allantvers la sortie de l’aube.
28
FIGURE 4.6 – P = 1.5
D’après les figures On remarque que pour NPSHr = 5.3 et une P = 0.57 bar la phase
29
vapeur commence à apparaître et augmente progressivement pour atteindre une valeur
maximale autour de laube (champs tournant de l’aube).
Pour P = 0.47la cavitation est présente fortement car NPSHr > NPSHd (formation de
la phase vapeur autour de l’aube et le champ tournants de l’aube).
Pour le pression P = 1.5le taux de la phase vapeur est extrêmement négligeables et
presque nulle. Après analyse des figures on remarque que la cavitation se produit dans le
champ tournant de la pompe (aubes) en formants des tourbillon
30
FIGURE 4.12 – P = 1.5
31
FIGURE 4.14 – P = 0.57
32
La pression statique
33
FIGURE 4.18 – P = 1.5
34
4.4 Conclusion
Des conseils pour eviter le cavitation : Si la pompe est dans un état de cavitation,
le NPSHA doit être augmenté pour être supérieur au NPSHR. Comme :
35
CHAPITRE 5
ConclusIon
la cavitation est un problème interne à la pompe quil faut éviter, Nous avons réalisé ce
travail pour étudier et tester ce phénomène dans les pompes centrifuge Des recherches sont
toujours en cours pour étudier le phénomène de cavitation et développer des solutions.
36
Résumé
La cavitation est un phénomène complexe qui se produit dans un champ tournant et im-
plique des interactions complexes entre le liquide et la vapeur dans les aubes d’une pompe
centrale. Le travail : Nous avons étudié le phénomène de cavitation, analysé l’apparition
de la phase vapeur dans la pompe, et apporté des solutions pour remédier à ce phénomène,
comme l’utilisation d’une pompe surpresseur.
Mots clés : Pompe centrifuge, Station de pompage, cavitation .
Abstract
Cavitation is a complex phenomenon that occurs in a rotating field and involves complex
interactions between liquid and vapor in the blades of a central pump. The work : We
studied the cavitation phenomenon, analyzed the appearance of the vapor phase in the
pump, and provided solutions to remedy this phenomenon, such as the use of a booster
pump.
: الملخص
. التجويف هو ظاهرة معقدة تحدث في حقل دوراني وتتضمن تفاعالت معقدة بين السائل والبخار في شفرات المضخة المركزية
وتقديم حلول للتصدي لهذه الظاهرة مثل استخدام مضخة،في هذا العمل قمنا بدراسة ظاهرة التجويف وتحليل ظهور مرحلة البخار في المضخة
تعزيزية
الكلمات المفتاحية
37
Bibliographie
[4] mémoire d’in fin d’étude "Etude de la cavitation dans les pompes centrifuge" prépar
par F.Bahi Eddine , H.Ibn sinâa.
[6] "Les Pompes", Total Support De Formation : Exp-Pr-Eq070 Révision 0.1, Dernière
Révision : 13/04/2007. (Mémoire : Etude dun écoulement dans une Conduite
daspiration dune pompe centrifuge).
38
[9] Mihel Pluvios, Genie énergétique ingénierie des turbomahines.
39