jovial séminaire 1
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EPIGRAPHE
« William PETTY »
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REMERCIEMENTS
A Dieu tout puissant le maître de toute œuvre nous sommes infiniment reconnaissants ;
1. INTRODUCTION
La science sans pratique n’est qu’une escroquerie bien fabriquée, ainsi dans le cadre de
concilier les concepts appris en sciences économiques pendant notre parcours il nous est
demandé de présenter ce travail dans le cadre du cours de séminaire, à cet effet le phénomène
est observé ;
Depuis quelques années nous assistons à une dépréciation de notre monnaie nationale en
l’occurrence le franc congolais, cette situation a traduit aux yeux des citoyens que la
politique monétaire envisagée par la Banque Centrale s’avère inefficace, cette situation
reste précaire et mérite une advertance de la Banque Centrale qui a cette mission.
Telle est notre question que nous tenterons de repondre provisoirement dans les lignes qui
suivent ;
Disons que la politique monétaire utilisée en R.D.C aurait une contribution favorable à la
stabilisation de franc congolais .
1.3 Objectif
Le présent travail vise montrer sur quoi repose la politique monétaire en R.D.C et son
impact sur la stabilisation de franc congolais
I.1. LA MONNAIE
Elle assure une multitude de fonctions : Unité de compte ; réserve de valeur, moyen de
paiement et instrument de la politique économique.
Ainsi elle est définie sous deux angles dont : fonctionnel et institutionnel.
- Définition fonctionnelle
- Définition institutionnelle
Selon cet angle la monnaie est l’instrument d’échange qui permet l’achat immédiat de tous
les biens et services et titres sans coût de transaction ni coût de recherche et qui conserve
la valeur entre les échanges.
Les deux grands chocs pétroliers de 1973 et 1979 ont signé un arrêt brutal d'un cycle
remarquable de prospérité économique. Outre une grande baisse de l'activité économique, la
plupart des pays industrialisés souffraient d’un accroissement grave des niveaux d'inflation
atteignant, au début des années 80, des taux au-delà de 10 % par an : c'est le phénomène de
«stagflation », qui unit à la fois une stagnation économique et une très forte hausse des
niveaux des prix. Ainsi, le recours à la politique monétaire semblait telle une priorité évidente
de toutes les politiques économiques prises dès le début des années 1980.
1.2.1.DEFINITION
La politique monétaire représente l’ensemble des différents moyens utilisés par l’Etat ou par
une autorité monétaire, la banque centrale, afin d’agir la situation économique à travers la
masse monétaire et le taux d’intérêt.
De ce fait, l’objectif principal de la politique monétaire en général est d’avoir, en toute
circonstance, une stabilité des prix qui représente un élément primordial de toute expansion
économique, en faisant en sorte de réaliser d’autres objectifs de croissance, de plein emploi et
d’équilibre du commerce extérieur.
En plus, la définition de la politique monétaire peut se faire selon ses objectifs comme suit : «
La politique monétaire a pour objectif d’assurer la stabilité de la monnaie nationale, que ce
soit la stabilité interne, mesurée par le niveau général des prix, que la stabilité externe,
mesurée par le taux de change de la monnaie nationale en devises étrangères »
Après avoir fixé ou déterminé un certain nombre d’objectifs, les autorités monétaires
procèdent par la mise en place des moyens qui leur permettront de réaliser les objectifs
poursuivis, ce sont ces moyens que nous qualifions des instruments de la politique monétaire.
Cette politique consiste en des règlementations par lesquelles les banques centrales obligent
les banques commerciales à respecter un coefficient minimal. Dans leur système de gestion,
les banques détiennent une fraction des dépôts qu’elles ont reçus du public mais non prêtés
sous forme des réserves. La fraction des dépôts qu’une banque conserve au titre de réserve est
appelée ratio de réserve. Ce ratio est déterminé par la politique monétaire.
Politique de réescompte
Par cette politique, la banque centrale achète ou vend des titres aux banques commerciales en
injectant ou en retirant des liquidités lorsqu’elle constate une variation de taux d’intérêt.
Encadrement de crédit
C’est une action exercée par l’autorité monétaire, laquelle consiste à accroitre le taux
d’expansion de la masse monétaire, en vue d’orienter l’économie à court terme ou à moyen
terme.
Ainsi, dès lors que l’autorité monétaire désire mettre en œuvre une politique expansive, il
s’agit de jouer avec certains instruments tels que le taux de réescompte, l’open market, le
coefficient de réserve obligatoire…
Avec l’open market : l’autorité monétaire achète des titres sur le marché auquel les banques
commerciales s’approvisionnent en liquidités. Par cette politique la banque centrale fournie de
la monnaie au système bancaire qui à son tour déclenche le processus de création monétaire
par l’octroi des crédits à l’économie.
directeur aura des répercussions sur les couts de crédit des banques commerciales, les
quels seront revue à la baisse, accélérant ainsi la création monétaire impulsée par les
crédits à l’économie.
b) Avec le coefficient de réserve obligatoire : l’autorité monétaire procède par la
diminution du coefficient des réserves obligatoires, celle-ci va provoquer une
augmentation des liquidités dans le système bancaire, augmentant ainsi le pouvoir de
création monétaire, le quel aura des répercussions sur l’économie.
Politique monétaire restrictive
Qui consiste en une action exercée par l’autorité monétaire, pour agir ou réduire le taux
d’expansion de la masse monétaire en vue de l’orientation de l’économie à court ou moyen
terme.
Le taux de change peut être défini comme le prix d’une monnaie exprimée en une autre
monnaie. Il découle de cette définition que le taux de change revêt une importance stratégique
dans la mesure où il est au centre des relations entre pays et facilite les échanges
internationaux.
En effet, chaque pays disposant sa propre monnaie, toute relation économique avec l’étranger
exige une opération de change puisque la monnaie nationale doit être convertie dans la
monnaie du pays avec lequel se réalise la transaction.
De ce fait, le taux de change qui exprime la valeur d’une monnaie en une autre monnaie,
permet ainsi à un importateur de connaitre la quantité de la monnaie nationale qu’il devra
fournir pour obtenir la devise exigée.
Si une commerçante congolaise importe des biens en provenance de la Chine, elle doit payer
en contrepartie en Yuan. La commerçante congolaise devrait donc échanger les francs
congolais qu’elle dispose contre les Yuans à un certain cours, dénommé taux de change.
Le taux de change bilatéral indique la valeur donnée par rapport à une seule monnaie. Il existe
deux manières de définir le taux de change bilatéral : le taux de change bilatéral peut être
défini au certain ou à l’incertain.
Au certain, le taux de change exprime le nombre variable d’unité monétaire étrangère pour
obtenir une unité monétaire nationale. C’est le prix d’une unité de monnaie nationale par
rapport à une monnaie étrangère.
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A l’incertain le taux de change exprime le nombre variable d’unité monétaire nationale pour
obtenir une unité monétaire étrangère. C’est le prix d’une unité de monnaie étrangère par
rapport à la monnaie nationale.
Par exemple :
Le taux de change bilatéral peut être nominal ou réel. Il est nominal ou courant lorsqu’il ne
prend pas en considération l’évolution des prix entre deux pays. Il est réel lorsqu’il tient
compte de l’évolution des prix entre deux pays.
Le taux de change multilatéral mesure l’évolution du taux de change nominal par rapport à
l’ensemble des monnaies des pays partenaires pondérées par leurs proportions respectives
dans les échanges.
2. Régime de change
Le régime de change désigne l’ensemble des principes et règles qui organisent le cadre dans
lequel la valeur nominale de la monnaie domestique est déterminée. Cette valeur appelée taux
de change nominal peut être déterminée par rapport à une ou plusieurs monnaies étrangères
ou par rapport à une marchandise comme or. Par conséquent, le régime de change permet les
interventions des autorités monétaires sur le marché des changes à travers la politique
monétaire pour défendre ou influencer l’évolution du taux de change.
Le régime de change peut être regroupé en trois catégories : il peut être soit fixe, flexible ou
encore intermédiaire.
Le régime de change fixe est régime dans lequel les autorités fixent (unilatéralement ou non)
le taux de change nominal de référence et s’engagent à vendre ou racheter toutes quantités de
monnaie domestique demandée ou offerte par le public aux cours énoncés. Le but de ces
interventions est de maintenir constant le taux de change nominal par rapport à une monnaie
ou par rapport à un panier de monnaies étrangères. Par exemple si l’offre mondiale d’actifs
dans une monnaie excède la demande mondiale pour les actifs libellés dans cette même
monnaie, alors la banque centrale du pays concerné vend des réserves de change
préalablement accumulées pour combler l’écart entre offre et demande sans variation du taux
de change. Par son intervention, la banque centrale rachète sa propre monnaie (contre la
monnaie étrangère) et relève donc la demande au niveau de l’offre.
Le régime de change flottant est un régime dans lequel le taux de change est déterminé par
l’offre et la demande de la monnaie domestique sur le marché. Dans ce régime, la devise
nationale se déprécie lorsque la demande des devises étrangères augmente ou l’offre des
devises étrangères diminue. Et la devise nationale s’apprécie dans le cas inverse. Ici le taux de
change est déterminé de manière continuelle sur le marché. Dans ce régime, les taux de
change nominaux et réels sont de variables endogènes déterminées par l’offre et la demande
sur le marché.
Entre le régime de change fixe et flottent, existe toute une diversité des régimes dits
intermédiaires. Dans ce régime de change, nous avons :
Il existe trois grandes écoles économiques qui proposent trois théories différentes de la
politique monétaire :
masse ou la quantité de monnaie en circulation (M) multipliée par sa vitesse de circulation (V)
est égale au volume de production (T) multiplié par le niveau général des prix (P).
Mathématiquement cette formulation est représentée comme suit :
Il convient cependant de remarquer que les conditions économiques observées par Keynes
dans les années 30 le conduisaient à douter de l'efficacité de la politique monétaire. En
particulier, il pensait que les investissements ne dépendaient pas seulement des taux d'intérêt
mais bien davantage du climat économique et des perspectives de ventes qu'anticipaient les
entreprises.
quantité monétaire pour que celle-ci n’augmente pas plus vite que le taux de croissance de
l’économie (certains monétaristes suggèrent même d'inscrire cette règle dans la Constitution).
En résumé, l'idée fondamentale des thèses monétaristes est que la politique monétaire
n'a pas d’effet réel sur l'activité économique à long terme. Elle ne peut influencer, avec
l’inflation, que les grandeurs nominales de l'économie.
L’école monétariste est un courant de pensée économique fondé la fin des années soixante.
Milton Friedman est l’économiste rénovateur de ce courant de pensée. Il a redonné un
nouveau souffle à la théorie quantitative de la monnaie en donnant un rôle essentiel à la
politique monétaire comme outil efficace de la politique économique. En se basant sur la
«courbe de Philips », qui représente une corrélation entre le niveau du taux de chômage et le
taux de l’inflation, il montrait que cette courbe n’est valable qu’à une période de courte durée.
D’après Milton Friedman, en menant une politique monétaire expansionniste les différents
agents économiques adaptent leurs anticipations constamment en fonction des informations
disponibles, et par conséquent ils ne tombent dans le piège de l'« illusion monétaire » que
temporairement le temps de réviser et adapter leurs anticipations. Friedman recommande la
mise en place d’une politique basée sur des règles fixes au lieu de poursuivre des politiques
discrétionnaires.
Pour cela, il propose de fixer un objectif de croissance de la quantité monétaire qui
correspondra au taux de croissance moyen du niveau de la production dans une période de
longue durée pour atteindre l’objectif principal de la politique monétaire qui est la stabilité
des prix. Concrètement, toute hausse de la croissance économique par rapport au niveau
prévu, la quantité monétaire en circulation devient faible pour alimenter cette croissance
économique ce qui provoquera une hausse des taux d’intérêt, et par conséquent la croissance
ralentira nettement ce qui fera amortir tout phénomène inflationniste.
De même, tout ralentissement de la croissance économique verrait l’offre monétaire
excédentaire et donc une baisse des taux d’intérêt, la conséquence serait le retour à la hausse
de la croissance.
· La stratégie de la règle : elle consiste pour la BCC à faire des annonces préalables et
publiques des objectifs à atteindre et de mesures à prendre avec engagement ferme de les
respecter
· La stratégie basée sur la discrétion : ici, la BCC ne procède pas à des annonces préalables, ni
prise d'engagement ferme et traite des problèmes cas par cas de façon discrétionnaire ;
Cependant, depuis Juin 2001, la BCC a procédé à l'annonce préalable de toutes les mesures
qu'elle arrête dans le cadre de la politique monétaire et des objectifs qu'elle attend atteindre.
Ainsi, la BCC utilise la stratégie basée sur la règle.
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CHAPITRE 2. RESULTATS
Comme nous l’avons souligné à l’introduction ce chapitre présente les données de l’évolution
de taux de change caractérisant la stabilité ou l’instabilité de franc congolais.
Ces données sont issues des rapports annuels de la Banque Centrale du Congo sur la politique
monétaire mais aussi vérifiées par l’Agence Nationale pour la Promotion de
l’Industrie (ANAPI), ces dernières se présentent regroupées comme suit :
De 2010 à 2015 (2ème période de stabilité /remarquable)
Au cours de cette sous-période, la monnaie nationale a affiché une stabilité remarquable avec
un taux de dépréciation moyen annuel de 0,4 %.
Le taux de dépréciation moyen annuel de la monnaie nationale est remonté à 23,6 % au cours
de cette sous-période.
Facteur explicatif : Choc baissier majeur des prix des produits de base, lequel a entrainé le
ralentissement de l’activité économique, l’apparition des déficits budgétaires et de la balance
des paiements (déficits jumeaux).
Le taux de dépréciation moyen annuel du Franc Congolais a de nouveau baissé, pour s’établir
à 2,4 %.
Le taux de dépréciation du Franc Congolais au terme des six premiers mois de l’année est
remonté à 12,15 %.
Le taux de change est le reflet de la santé d’une économie. Lorsque l’économie affiche des
équilibres fondamentaux (croissance économique soutenue, équilibre budgétaire et de la
balance des paiements), toutes choses restant égales par ailleurs, la monnaie demeure
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L’économie congolaise présente quelques faiblesses structurelles qui ne favorisent pas les
efforts visant à stabiliser durablement la monnaie nationale. Il s’agit essentiellement :
Au vu des données ci-haut fournies, et à notre analyse nous arrivons à rejeter notre hypothèse
de base, cela se traduit par les résultats de l’évolution du taux de change dans notre pays
depuis 2010 à 2020. Nous avons enregistré les dépréciations de la monnaie nationale de 0.4%
à la période de 2010-2015, de 2016-2017 une instabilité d’où le taux de dépréciation est
passée jusqu’à 23.6% , celle la période de 2018-2019 où nous observons un faible niveau de
stabilisation aperçu par la baisse du taux de dépréciation soit 2.4% et en 2020 pour finir le
taux de dépréciation reprend son ampleur jusqu’à monter à 12.15%.
Ce qui traduit une instabilité au niveau de franc congolais et il perd sa valeur, hors si la
monnaie nationale perd sa valeur les répercutions sont nombreuses d’où le manque de
confiance auprès des agents économiques et à cet effet elle ne jouera pas pleinement toutes
ses fonctions, toutes ces conséquences ne peuvent que traduire une politique monétaire
inefficace.
RECOMMANDATIONS
La Banque centrale doit veiller a ce que ses réserves de change soient suffisantes
pour permettre une bonne stabilisation du taux de change.
Le pays doit également produire plus pour satisfaire la demande domestique puis
exporter.
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CONCLUSION
Pour rappel, la présente thématique a porté sur la politique monétaire et stabilisation de franc
congolais, ainsi après observation du phénomène sur cette thématique, ce travail a porté
comme objectif de montrer comment la politique monétaire contribue à la stabilisation de
franc congolais.
Une question était posée, celle de savoir si la politique monétaire bien-sûr telle que préconisée
en R.D.C contribuait à la stabilisation de franc congolais.
La réponse provisoire était estimée que, oui cette dernière aurait une contribution favorable.
Par ailleurs la présente étude a eu comme cadre de recherche Banque Centrale du Congo à
l’horizon de 2010 à 2020, rappelons que nous avons par observation des données de la
Banque centrale sur le taux de change.
Ce travail bien sûr comme nous l’avons dit n’a porté que de chapitres dont :
Pour ce qui concerne le les résultats nous disons que la politique monétaire comme utilisée en
R.D.C au cours des années 2010 à 2020 n’avait pas contribuée à la stabilisation de franc
congolais, pour dire que nous avons rejeté Ho ou l’hypothèse de base.
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BIBLIOGRAPHIE