Sigma2A
Sigma2A
Sigma2A
Enseignant : M. Basbois
SIGMA DE MATHÉMATIQUES no 2A
Sujet A
Durée : 3 heures.
Il est interdit de sortir de l’épreuve avant la fin des 3h.
Aucun document n’est autorisé. Mais Les calculatrices sont autorisées.
Une réponse doit être justifiée pour être valable. On tiendra compte de la qualité de la rédaction et de
la présentation.
Si le candidat repère ce qui lui semble être une erreur d’énoncé, il le signale sur sa copie et poursuit
sa composition en expliquant les raisons des initiatives qu’il a été amené à prendre.
Inégalités de Bernstein
Le but de ce problème est d’étudier les inégalités dites de Bernstein dans deux cadres différents.
La première partie s’intéresse à la démonstration de l’inégalité de Bernstein pour les polynômes.
La deuxième partie introduit la notion de transformée de Fourier et permet d’établir une inégalité de
Bernstein pour des fonctions dont la transformée de Fourier vérifie certaines propriétés.
Les deux parties de ce sujet sont complètement indépendantes et peuvent être traitées dans l’ordre
désiré.
On admet que f 7→ kf kL∞ (I) définit une norme sur le C-espace vectoriel des fonctions bornées de I
dans C.
1
3. En déduire que, pour tous n ∈ N et P ∈ Cn [X], la fonction de R dans C, θ 7→ P (cos θ) est dans Sn .
4. Pour n ∈ N, calculer kTn kL∞ ([−1,1]) .
5. Montrer que, pour tout n ∈ N, kTn0 kL∞ ([−1,1)) = n2 .
On pourra commencer par établir que, pour tous n ∈ N et θ ∈ R, | sin(nθ)| 6 n| sin θ|.
Soit P dans C2n [X], et, pour tout λ ∈ C, Pλ (X) = P (λX) − P (λ).
7. Si λ ∈ C, vérifier que X − 1 divise Pλ .
Pour tout λ dans C, on note Qλ le quotient de Pλ par X − 1 :
P (λX) − P (λ)
Qλ (X) = ∈ C2n−1 [X]
X −1
8. Montrer que, pour tout λ dans C, Qλ (1) = λP 0 (λ).
π kπ
On considère le polynôme R(X) = X 2n + 1. Pour k dans [[1, 2n]], on note ϕk = 2n + n et ωk = eiϕk .
9. Montrer que
2n
Y
R(X) = (X − ωk ) .
k=1
2ωk −1
13. Vérifier que, pour tout k ∈ [[1, 2n]], (1−ω )2
= 2 sin(ϕk /2)2
et déduire des questions 11 et 12 que
k
2n
1 X (−1)k
∀θ ∈ R, f 0 (θ) = f (θ + ϕk ) . (I.3)
2n
k=1
2 sin (ϕk /2)2
15. Montrer que, pour toute fonction f ∈ fˆ est définie et continue sur R.
L1 (R),
16. Montrer que l’application f 7→ fˆ est une application linéaire continue de l’espace vectoriel normé
L1 (R), k · k1 dans l’espace vectoriel normé (L∞ (R), k · k∞ ).
17. Soit f ∈ L1 (R), λ ∈ R∗+ et soit g la fonction de R dans C telle que g(x) = f (λx) pour tout x.
Montrer que g ∈ L1 (R) et, pour tout réel ξ, exprimer ĝ(ξ) à l’aide de fˆ, de ξ et de λ.
21. On suppose toujours que f ∈ L1 (R) et g ∈ L∞ (R) et on suppose de plus que g ∈ L1 (R) et
f ∗ g ∈ L1 (R).
En admettant que, pour tout ξ réel,
Z +∞ Z +∞ Z +∞ Z +∞
−ixξ −ixξ
e f (t)g(x − t)dt dx et e f (t)g(x − t)dx dt
−∞ −∞ −∞ −∞
∗ g = fˆĝ
existent et sont égales, montrer que f[
Fin de l’énoncé