Eaux de pluie, de loisirs, usées (27032024)
Eaux de pluie, de loisirs, usées (27032024)
Eaux de pluie, de loisirs, usées (27032024)
Nitrates / Nitrites
Effets sanitaires : forme transitoire, instable : nitrites
o hémoglobine méthémoglobine (nourrissons +++)
o + amines ou amides N-nitroso, nitrosamines ou nitrosamides (action cancérogène
prouvée expérimentalement chez l’animal)
Nitrates / Nitrites
Nitrates : eau, sols, végétaux
o Processus naturels associés au cycle de l’azote
o Activités agricoles, industrielles (épandages de fertilisants azotés ou effluents issus de l’élevage, industries
laitière, chimique ou papetière)
o Ajout sous forme d’additif alimentaire (E251 et E252) dans produits de charcuterie ou certains
fromages
Nitrates vs Nitrites
• Alimentation : 75 % (enfants : 80 %) – légumes +++ (62 %) vs 99 % – charcuterie +++
• Eau : 25 % (enfants : 20 %) vs <1 %
Eaux non conventionnelles
Plan
1. Eau de pluie
Devenir de l’eau de pluie
Eau « météorite » et eau pluviale
Plan
4. Risques sanitaires
Voies d’exposition
Risques liés à la consommation d’eau de pluie
Risques liés à la réutilisation dans l’habitat
Interconnexion des réseaux
Milieu naturel
10
61 %
16 %
23 %
12
• Topographie
• Pédologie
• Géologie locale
• Occupation des sols
• Durée et intensité de l'événement pluvieux
• État initial des terrains
13
Différentes eaux
Eau météorite eau de pluie avant ruissellement
Eau pluviale eau récupérée après ruissellement
Eau météorite
Eau pluviale
stockage
14
Actuellement
o pays émergents : solution d’attente vers mise en place d’infrastructures de
production et de distribution d’eau potable
o Europe (ex : Allemagne, Belgique, Suède, Norvège…), zones desservies par un réseau en
eau potable : motivation économique et écologique
15
Usages
Différents selon contexte et objectif
o pays en voie de développement
tous usages (boisson…) car seule source d’eau disponible
o certains pays
tous usages car manque de confiance en la qualité d’eau distribuée
(ex : lotissement en Nouvelle Zélande, Simmon et al., 2008)
o pays industrialisés
usages ciblés (n’exigeant pas eau potable), ressource complémentaire
usages extérieurs : arrosage jardins, lavage de surfaces et/ou véhicules
usages intérieurs ( double réseau) : alimentation des chasses d’eau et lavage du linge
18
Arrosage et/ou
sanitaires
Nettoyage voirie
Particulier Collectivité et sanitaires
Eau de process
Industrie Association Arrosage
19
Réglementation
Position internationale
variable selon pays :
o Australie, Nouvelle Zélande, Inde : récupération pour irrigation ou évacuation des excrétas
pratiques largement répandues
o Canada, États-Unis aucune incitation, utilisations dans l’habitat que sous certaines conditions
(pénurie d’eau, établissements spécifiques, respect d’un cahier des charges strict…)
Position européenne
ambiguïté des textes
Directive européenne 98/83/CE (3 nov. 1998) exige eau potable pour « usages
domestiques » définition différente selon états membres
o Allemagne, Suède, Norvège, Belgique pratiques répandues (Belgique : lois nationales imposant récupération
pour constructions nouvelles pour usages autorisés)
o Pays-Bas interdite à large échelle (interconnexions)
20
Réglementation
Position française (avant 2007 : déconseillé par les autorités sanitaires) :
o Art. R.1321-1 (Code Santé publique) et décret n°2001-1220 du 20 déc. 2001 : critères de qualité des eaux dites
« potables » s’applique à « toutes les eaux qui, soit en l’état, soit après traitement, sont destinées à la boisson, à
la cuisson, à la préparation d’aliments ou à d’autres usages domestiques... »
o Position DGS, 2 mars 2006 : usages domestiques = « usages alimentaires (boisson, préparation des aliments,
vaisselle), liés à l’hygiène corporelle (lavabo, douche, bain, lavage du linge), autres usages dans l’habitat (évacuation
des excrétas, lavage des sols et des véhicules, arrosage des légumes, eau de piscine) »
o Avis 5 sep. 2006 HCSP : « retour en arrière en termes de santé publique »
o HQE (création 1996) : moteur dans l’essor, mise en place sur de bâtiments collectifs après autorisation des ARS
o Art. 49 de LEMA (Loi sur l’Eau et les Milieux Aquatiques) du 30 déc. 2006 : introduction du principe de
récupération des eaux de pluie ruisselées en aval des toitures pour certains usages domestiques +
incitation financière (crédit d’impôts)
o Arrêté 4 mai 2007 : usages restreints à l’extérieur de l’habitat (arrosage)
o Arrêté 21 août 2008 : autorisation pour certains usages à l’intérieur, en plus des usages extérieurs dans
conditions strictes et précises d’installation, d’entretien et de déclaration
21
Réglementation
Position française (avant 2007 : déconseillé par les autorités sanitaires) :
o Arrêté 21 août 2008 : collecte à l’aval de toitures inaccessibles, à l’exclusion des eaux
collectées sur d’autres surfaces
Usages autorisés
- usages extérieurs (arrosage, lavage des véhicules…)
- alimentation des chasses d’eau et le lavage des sols
- lavage du linge sous réserve d’un traitement adapté de l’eau de pluie, assurant notamment une désinfection
- usages professionnels et industriels, à l’exception de ceux requérant l’usage d’une eau potable
Établissements autorisés
- ensemble des bâtiments, qu’ils soient raccordés ou non à un réseau public de distribution d’eau potable
Utilisation d’eau de pluie interdite à l’intérieur
- établissements de santé et établissements (sociaux et médicaux-sociaux) d’hébergement de personnes âgées
- cabinets médicaux, cabinets dentaires, laboratoires d’analyses de biologie médicale, établissements de
transfusion sanguine
- crèches, écoles maternelles et élémentaires
22
Réglementation
Position française (avant 2007 : déconseillé par les autorités sanitaires) :
o Arrêté 21 août 2008 : collecte à l’aval de toitures inaccessibles, à l’exclusion des eaux
collectées sur d’autres surfaces
Règles techniques
- interconnexion entre le réseau d’eau de pluie et le réseau d’eau potable strictement interdite
- si appoint de la cuve de stockage en eau potable, appoint doit se faire par un système de disconnexion par
surverse totale (NF EN 1717)
- présence dans une même pièce de 2 robinets distribuant une eau de qualité différente interdite
- repérage explicite des canalisations et des robinets de distribution d’eau de pluie est exigée
Obligations du propriétaire
- entretien des installations (nettoyage des filtres, vidange et désinfection de la cuve de stockage + tenue d’un carnet
sanitaire d’entretien)
- déclaration des installations pour eaux retournant au réseau public d’assainissement (article R 2224-19-4 du
code général des collectivités territoriale) mairie
o Arrêté 17 déc. 2008 : contrôle des installations (agent du service public vérifie l’absence d’interconnexion
des réseaux en partie privative)
23
pH
o acidité (eaux pluviales > eau potable)
France : pH=5 avec variations selon région et période de l’année (pH : 3,8-7)
composition ionique
o faiblement chargée en ions fonction paramètres météorologiques et surface de collecte
Ca2+ et Mg2+ érosion des roches et matériaux de construction
NO3- et SO42- combustion des ressources fossiles + trafic
Métaux lourds
o Pb, Zn, Fe, Cd
Acidité influence répartition entre phase dissoute et particulaire
( Zn, Cu, Pb, Cd quand pH passe de 7 à 5, Zobrist et coll., 2000)
HAP
Pesticides
26
Résultats d’études
o quartier du Marais (Paris) : HAP
ens. échantillons [HAP] > normes autorisées pour eau potable et max : 724 ng/L
(toit en argile)
Gonzalès et coll. 2000
o ville de Melbourne : phtalates (7), COV (41) dont BTX, HAP (18)
aucun composé dans les eaux de pluie stockées dans les réservoirs
Chapman et coll. 2008
Contamination fécale
o coliformes totaux
o coliformes thermo-tolérants (Escherichia coli)
o streptocoques fécaux
o entérocoques
↓ hiver : température, quantité d’eau, activité des animaux
Autres pathogènes
o Cuve : Legionella spp (Legionella), Salmonella spp, Mycobacterium avium,
Shigella spp, Clostridium perfringens, Campylobacter spp (jejuni), Aeromonas
spp, Pseudomonas spp (aeruginosa), Cryptosporidium spp, Giardia spp
28
Risques sanitaires
Voies d’exposition
Ingestion
o directe (défaillances du double réseau ou arrosage)
o indirecte (consommation de fruits et légumes arrosés ou de sol du jardin)
Inhalation
o micro-gouttelettes contaminées (arrosage du jardin, nettoyage d’une voiture)
Cutanée
30
Risques sanitaires
Risque microbiologique
o Diarrhées (Salmonella, Campylobacter, Giardia, Cryptosporidium)
o Pneumonies (Legionella)
o Botulisme (Clostridium)
o Légionellose
o Infections respiratoires
Risque chimique
o Cancer (?)
o Intoxication aux métaux lourds
o Saturnisme
31
o Epizootie aviaire
33
En bref…
Loi sur l’eau, déc. 2006
incitation à utiliser ressources en eau autres que réseau de distribution
Eau de pluie :
o Ressource fluctuante
o Système de récupération
o Qualité : nombreux contaminants > limite eau potable
o Risques sanitaires non négligeables
Plan
1. Eaux de loisirs
2. Piscine
Typologie
Qualité eau
Traitement
Santé
3. Eaux de baignade
Typologie
Qualité eau
Traitement
Santé
Contrôle
38
Eaux – Devenir
Eaux souterraines
Eau brute Usages
Eaux superficielles
Traitement
Eau en distribution
Définition
Eau de baignade
activité récréative en rapport avec l’eau, la plus répandue (en France)
Typologie des eaux de loisirs
Baignades artificielles
Baignades
Piscines en eau libre
Définition
Piscine vs eau de baignade
Eau dédiée à la baignade
oui non
Définition
Piscine vs eau de baignade
« eau désinfectée et désinfectante »
Piscine : « bassin artificiel couvert ou de plein air dans lequel se pratiquent des
activités aquatiques et dans lequel l’eau est désinfectée et désinfectante,
renouvelée et recyclée »
Typologie
Différents types de piscine selon :
o nature de l’eau d’alimentation
« alimentation en eau des bassins doit être assurée à partir d’un réseau de distribution publique.
Toute utilisation d’eau d’une autre origine doit faire l’objet d’une autorisation prise par arrêté
préfectoral sur proposition du directeur départemental des affaires sanitaires et sociales (DDASS ARS)
après avis du conseil départemental de l’environnement et des risques sanitaires et technologiques
(CODERST) » (Code de la santé publique, 2010c)
évolution des pratiques des activités aquatiques (jeux d’eau, bain bouillonnants…), origine de
l’eau variable :
eau prélevée dans une nappe (source, puits ou forage)
eau de mer (thalassothérapies, certains hôtels, centres de remise en forme ou piscines municipales)
eau de surface provenant de retenues ou de cours d’eau
eau minérale naturelle (situations observées dans les centres thermoludiques)
eau de pluie récupérée
43
Typologie
Typologie
Différents types de piscine selon :
o localisation du bassin : environnement intérieur, extérieur ou mixte
o activités pratiquées : sport, loisirs, thermalisme…
bassins pour bébés nageurs : bassin de petite taille (initialement destiné à l’apprentissage de la nage ou à des
activités ludiques) dont la profondeur ~1 m et température : 32° C
pataugeoire : bassin de forme libre destiné aux enfants de 2 à 5 ans. Règlementairement, la
profondeur de l’eau ≤0,20 m à la périphérie et 0,40 m au centre mais valeurs ramenées à 0,10 et 0,20
m mieux adaptées aux enfants. Fond antidérapant et accès par des marches ou une pente douce. Ces
bassins comportent de plus en plus souvent des jeux d’eau
bassin d’apprentissage : bassin destiné à l’apprentissage de la natation, peut servir de bassins de
jeux. Principalement destiné aux enfants de 5 à 11 ans. Profondeur : entre 0,6 m et 1,2 m. Fonction
apprentissage peut être intégrée à un bassin plus important mais veiller à conserver une surface
d’apprentissage ≥125 m2
bassin de détente ou bassin de loisir : bassin destiné aux activités ludiques et de détente. Sa forme
est libre et recrée l’image d’un plan d’eau naturel (lac, rivière, bord de mer, etc.) et faible profondeur (≤1,50 m).
Un radier remontant en pente douce jusqu’aux plages peut simuler une plage au bord de la mer. Jeux
d’eau généralement installés pour créer une animation
45
Typologie
Qualité eau
exigences physiques, chimiques et biologiques
o Transparence : voir parfaitement au fond de chaque bassin les lignes de nage ou un repère sombre
de 30 cm de côté, placé au point le plus profond
o Non irritante : yeux, peau et muqueuses
o Teneur en substances oxydables au permanganate de potassium à chaud en milieu alcalin
exprimée en oxygène ≤ 4 mg.L-1 celle de l’eau de remplissage des bassins. Paramètre non pris en
compte si désinfection réalisée avec polyhaxamethylène biguanine (PHMB)
o Absence de substances dont la quantité susceptible de nuire à la santé des baigneurs
o pH compris entre 6,9 et 8,2 (suivant le type de désinfectant utilisé) ; d’un point de vue microbiologique, nombre
de bactéries aérobies revivifiables à 37°C dans 1 mL < 100
o Nombre de coliformes totaux dans 100 mL < 10 avec absence de coliformes fécaux dans 100 mL
o Absence de germes pathogènes, notamment pas de staphylocoques pathogènes dans 100 ml
pour 90 % des échantillons
47
Qualité eau
exigences variables selon les pays
48
Qualité eau
exigences variables selon les pays
49
Qualité eau
exigences variables selon les pays
50
Qualité eau
exigences variables selon les pays
51
Traitement
Traitement
2 étapes
o élimination physico-chimique des particules solides en suspension et des
matières colloïdales par filtration
Traitement
55
Risques microbiologiques
Risques physico-chimiques
Sources : Oxydants (dérivés Cl, Br, O3) utilisés pour désinfection eau + composés organiques
azotés libérés par baigneurs sous-produits (+/- moins identifiés)
Effets sanitaires
o risque cancérigène
- exposition chaque produit négligeable
- exposition en mélange +/- , effets additifs et/ou synergiques
chloroforme, bromodichlorométhane, acide dichloroacétique, N-nitrosodiméthylamine, ions bromates
cancérigènes probables/possibles (2A ou 2B)
o toxicité pour reproduction
certains acides halo-acétiques, trihalométhanes (THM), N-nitrosodiméthylamine, hydrate de chloral et bromates
o effets respiratoires irritatifs et allergiques : (études chez les travailleurs et les enfants)
chloramines (trichloramine)
57
Définition
Piscine vs eau de baignade
Eau dédiée à la baignade
oui non
Baignades artificielles
Typologie
Pas de recensement exhaustif enquête DGS 2003
o bassins artificiels alimentés par l’eau d’un puits ou d’une source subissant un
traitement de désinfection par chloration, mais dont les caractéristiques, notamment de
recirculation des eaux, ne répondent pas aux dispositions préconisées pour une piscine
o bassins artificiels alimentés soit par une eau superficielle (par dérivation ou pompage), soit
par une eau souterraine non traitée
o sur le littoral, les bassins artificiels alimentés en eau de mer par la marée (bassins à
marée) ou par pompage (bassins d’eau de mer), comme en mer méditerranée
59
Baignades artificielles
Caractéristiques
gestion hydraulique généralement insuffisante
artificialisation du milieu
vulnérabilité aux intrants de l’environnement (bassin versant…)
vulnérabilité aux intrants apportés par les baigneurs
60
Définition
Piscine vs eau de baignade
Eau dédiée à la baignade
oui non
Système fermé
Baignades artificielles
Système ouvert
Puits, rivière… Zone de Évacuation de l’eau
baignade
Système fermé
Eaux de baignade
Directive 2006/7/CE :
« eaux de surfaces dans lesquelles un grand nombre de baigneurs est attendu et
où la baignade n’est pas interdite ou déconseillée de manière permanente
Sont exclus :
o bassins de natation et de cure
o eaux captives traitées ou à usage thérapeutiques
o eaux captives artificielles séparées des eaux de surface et des eaux
souterraines »
Eaux douces + eaux mer
63
Eaux de baignade
Eaux de baignade
Eaux de baignade
Origine des pollutions
o Causes (Ministère de l’environnement, 1997) :
qualité des rejets d’assainissement des communes situées à l’amont immédiat de
la baignade (vétusté, mauvais fonctionnement chronique, absence ou insuffisance de l’assainissement,
notamment pour traiter la pollution générée par les fortes précipitations)
incidents sur les réseaux d’assainissement ou sur les stations d’épuration
pollutions diverses issues du bassin versant (pollutions diffuses dues aux rejets agricoles)
pollutions liées à la fréquentation de la baignade ou des équipements touristiques
installés dans la zone (campings)
accidents liés au transport de produits chimiques (véhicules et engins de transport terrestres,
fluviaux et maritimes, conduites de transport)
rejets ponctuels de résidus chimiques dans l’environnement (vidanges sauvages, rejets de
contaminants chimiques)
eaux non confinées issues des incendies de sites industriels
66
Surveillance et qualité
Surveillance
Systématique
• pH
• coloration de l’eau
• présence de matières flottantes, résidus goudronneux, huile ou graisse
• odeur pour la recherche de phénols
Qualité
Qualité sanitaire des masses d’eau naturelles alimentant les baignades en eau libre
et les baignades artificielles, dépend principalement de leur vulnérabilité aux pollutions
issues du bassin versant et du type de contaminants mis en jeu
67
Qualité
Origine des pollutions des eaux de baignade (2008)
Source : enquête auprès des DDASS avec l’aide des collectivités et des agences de l’eau
68
Traitement
Diversité des traitements baignades artificielles
o Filtration physique
o Utilisation de divers produits chimiques
o Ultra-violets
o Ultrasons
o Filtration biologique
installations commercialisées, complètement artificialisées, construites sur le modèle des bassins
de piscines et dont l’eau est épurée par un traitement de nature physique et biologique
69
peu documentés
(au minimum, effets identiques à ceux des baignades en eau libre)
Effets
76
Hypothèse
certainement plus importants que pour baignades en eau libre et
système fermé > système ouvert
conditions favorables au développement (faible profondeur, forte luminosité, confinement,
stagnation eaux, accumulation d’azote et de phosphore et température en période estivale)
eutrophisation
77
o autres intrants qui pénètrent directement dans la zone de baignade (ex : eau
de ruissellement)
79
Contrôle sanitaire
ARS
o Prélèvements : échantillons (ARS / laboratoires agréés)
o Fréquence de prélèvements :
1 prélèvement 10-20 jours avant ouverture saison puis ≥ 2/mois (saison balnéaire)
≥ 4 prélèvements/saison (Directive 2006/7/CE, depuis 2010)
o Résultats :
Si dégradation qualité eau prélèvements de contrôle dans les meilleurs délais
jusqu’au retour à une situation conforme réglementation absence risque
sanitaire pour baigneurs
81
Surveillance visuelle
o résidus goudronneux
o verre
o plastique
o autres déchets
Lesquelles ?
o Interdiction temporaire (après résultat analyse mauvais)
o Interdiction temporaire préventive (sans analyse)
o Interdiction permanente (sauf si mesures curatives afin de restaurer qualité eau)
85
Information – Communication
Communes et responsables des sites de baignade
o Recensement annuel des eaux de baignades gérées par une personne publique
ou privée
o Registre : observations de la population estivale ou résidante
public : acteur à part entière de la gestion de la qualité des eaux de baignade
o Affichage résultats d’analyses du contrôle sanitaire
à partir de la saison 2012, ↑ nombre informations diffusées au public, à proximité du site de baignade et
via internet (directive 2006/7/CE)
informer public sur les causes précises des éventuelles contaminations des eaux de baignade
ARS
Au cours saison, envoi résultats aux collectivités et/ou gestionnaires
o site internet
Fin saison, bilan avec classement final de l’ensemble des sites
86
SISE – Baignade
Application informatique permettant l’organisation et la gestion des
résultats du contrôle sanitaire des eaux de baignade opérées par les ARS
87
Information – Communication
http://baignades.sante.gouv.fr/baignades/editorial/fr/accueil.html
88
Règlementation
Depuis 2013, directive européenne 2006/7/CE demande aux États
membres de l’Union européenne de :
o contrôler la qualité des eaux de baignade
o transmettre à la CE un bilan annuel en fin de saison balnéaire
o informer le public
89
Milieu naturel
92
Plan
1. Eaux usées
Définition et origines
Eaux usées domestiques
Eaux usées industrielles
Eaux usées collective
Pollution
3. Impact
4. Communication et information
95
Eaux usées
Plusieurs termes
« eaux usées »
« eaux usagées »
« effluents »
Eaux usées
« eaux usagées » souvent assimilées aux « eaux d’égout »
Définition limitée aux eaux usagées (sources domestiques, industrielles ou
institutionnelles) s’écoulant dans les égouts excluant eaux de ruissellement
non collectées mais eaux de ruissellement urbain et agricole peuvent être
fortement polluées éléments importants dans la gestion des eaux usées
Eaux ménagères
(Salle de bains, cuisines, généralement chargées de détergents,
graisses, solvants, débris organiques…)
Eaux usées
domestiques
Eaux vannes
(Rejets toilettes, chargés de diverses matières organiques azotées
et de germes fécaux)
98
Certaines font l’objet d’un prétraitement de la part des industriels avant d’être rejetées dans
les réseaux de collecte
Mêlées aux eaux domestiques que lorsqu’elles ne présentent plus de danger pour les
réseaux de collecte et ne perturbent pas fonctionnement usines de dépollution
99
Comprend :
oDispositif de collecte et d’évacuation des eaux résiduaires
oRéseau d’égouts
oDispositif de traitement : station d’épuration (STEP)
107
Traitement
Séparation eau et constituants
Traitement
Réutilisation des eaux issues STEP
112
Traitement
113
Traitement
Étapes de traitement
o Pré-traitement
• Dégrillage
• Dessablage / déshuilage
• Décantation primaire
114
Traitement
Étapes de traitement
o Pré-traitement
• Dégrillage
Séparer déchets solides (papiers, plastiques)
des eaux usées qui arrivent à la station
Râteau retire déchets de la grille
Déchets collectés et évacués avec ordures ménagères
115
Traitement
Étapes de traitement
o Pré-traitement
Dessablage / déshuileur
Piéger huiles et graisses
Eaux s’écoulent dans 1er bassin « dessaleur » où matières plus
lourdes que l’eau (sables, graviers…) se déposent au fond
Puis, eaux passent dans 2nd bassin où graissent récupérées en
surface
116
Traitement
Étapes de traitement
o Pré-traitement
Décantation primaire
Pour eaux résiduaires domestiques, décantation primaire élimine
particules (20 à 200 µm) et particules de taille croissante
Se fait par écoulement lent, avec temps de séjour hydraulique de
pratiquement 1h
117
Traitement
Étapes de traitement
o Épuration biologique
éliminer le plus possible les polluants biodégradables et non décantables
contenus dans l’eau usée
utilisation de l’activité des bactéries : mettre en contact la matière organique
contenue dans les eaux usées au contact d’une masse bactérienne active en
présence d’oxygène
118
Traitement
Étapes de traitement
o Épuration biologique
Masse bactérienne se nourrit de la matière organique et la consomme
pour :
En extraire l’énergie et éléments nécessaires à leur
développement (anabolisme)
Synthétiser de nouvelles cellules vivantes (catabolisme)
à l’issue de ce processus, les bactéries constitues les « boues » qui
devront être séparées de l’eau épurée
produit de dégradation est essentiellement : CO2, biomasse et eau
épurée
119
Traitement
Étapes de traitement
o Épuration biologique
Types d’épuration :
- à culture fixe : culture bactérienne « cultures fixées » (ou biofilm,
film biologiques ou biomasse) se présente fixée sur un support
Traitement
Étapes de traitement
o Épuration biologique
Types d’épuration :
- à culture libre : micro-organismes évoluent dans une solution
maintenue en agitation et alimentée en oxygène par brassage ou
insufflation
eau usée amenée en continu et temps de séjour dans réacteur
biologique varie de quelques heures à quelques jours
121
Traitement
Étapes de traitement
o Épuration biologique
Par boue activée : provoquer développement bactérien dans bassin en
eau à épurer en brassant suffisamment le milieu pour éviter décantation
des flocs et fournir oxygène nécessaire au développement des bactéries
122
Traitement
Étapes de traitement
o Clarification
Après traitement biologique, effluent renvoyé dans un clarificateur appelé aussi
décanteur secondaire où l’eau est séparée des boues par décantation
boues se déposent au fond du bassin où elles sont raclées et évacuées
123
Traitement
Étapes de traitement
o Désinfection
Décantation secondaire ne permet pas une séparation de toutes les
matières en suspension contenues dans l'eau usée, reste encore
beaucoup de micro-organismes pathogènes qui peuvent être rejetés
actifs dans le milieu récepteur s'ils ne sont pas désinfectés. Pour cela,
plusieurs moyens existent pour les désactiver :
Procédés chimiques : chlore, ozone…
Procédés physiques : rayonnements ultraviolet…
124
Traitement
Étapes de traitement
o Traitement des résidus
Déchets des grilles : peuvent être déchiquetés après compactage pour
faciliter leur dispersion et seront ensuite enterrés dans une fosse, rejetés
dans les décharges publiques, ou incinérés
Sables des dessableurs : peuvent être séparés de leur eau par filtration
sur dalles filtrantes et ensuite, lavés et réutilisés dans les lits de séchage
Traitement
Étapes de traitement
o Traitement des boues
Boues de décantation primaire et secondaire relativement concentrées :
souvent 95 à 98 % d'eau et chargées de micro-organismes divers
impératif de les traiter avant de les rejeter
Volume et caractéristiques des boues varient en fonction de la nature des
épurations et leur efficacité
126
Traitement
Étapes de traitement
o Traitement des boues
Modes de traitement :
épaississement des boues
digestion des boues
déshydratation des boues
127
Traitement
Étapes de traitement
o Traitement des boues
Modes de traitement :
épaississement des boues
1er stade de traitement des boues pour réduire le volume des boues fraîches
~ décanteur poussé dans lequel boues soumises à une lente agitation
favorisant l'agglomération et le dépôt des matières en suspension teneur en
eau réduite de 90 %
128
Traitement
Étapes de traitement
o Traitement des boues
Modes de traitement :
digestion des boues
détruire la partie de la matière organique des boues
129
Traitement
Étapes de traitement
o Traitement des boues
Modes de traitement :
déshydratation des boues
dernière étape dans la chaîne de traitement des boues:
- déshydratation naturelle (« lit de séchage ») : épandre les boues dans des
bassins « lits de séchage », à l'air libre. Inconvénient : grande surface de
terrain nécessaire
- déshydratation mécanique : réduire teneur en eau des boues à un taux
compris entre 45 et 85 %. Moyens utilisés :
- filtration sous pression : comporte un filtre-presse muni d'un tissu
filtrant synthétique bien approprié
- filtration sous vide : comporte généralement une toile de filtration
fixée sur un tambour rotatif
- centrifugation
130
Traitement https://www.youtube.com/watch?v=YhaScVOW3GI
131
Traitement
En France, en 2017
21 631 stations de traitement des eaux usées collectives recensées
charge maximale entrante de 77 millions d’équivalents-habitants (EH) pour
une capacité épuratoire de 104 millions d’EH/jour
Traitement
Directive du 21 mai 1991 relative aux eaux résiduaires (DERU)
o Impose aux états membres la collecte et le traitement des eaux usées des
agglomérations afin de protéger les milieux aquatiques contre les rejets des
eaux urbaines résiduaires
o Fixe, selon la taille de l’agglomération et la sensibilité du milieu dans lequel elle
rejette ses effluents, un niveau de traitement et un échéancier à respecter pour
être conforme
134
Traitement
4 octobre 2017, Commission
européenne a de nouveau mis
en demeure la France de se
conformer aux dispositions des
articles 4, 5, 10 et 15 de la
DERU. Ce pré-contentieux
concerne des manquements en
termes de traitement et de
collecte des eaux usées par
temps secs, dans des
agglomérations ≥2000 EH
Communication – Information
http://www.assainissement.developpement-durable.gouv.fr/