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THM 2017 0468

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UNIVERSITÉ CHEIKH ANTA DIOP DE DAKAR

FACULTÉ DE MÉDECINE, DE PHARMACIE ET D’ODONTOLOGIE

ANNÉE 2017 N° 119

CONTRIBUTION A UNE MEILLEURE


CONNAISSANCE DE L’IMPACT DE
L’UTILISATION DE LA CONTRACEPTION
HORMONALE AU SENEGAL
THÈSE
POUR OBTENIR LE GRADE DE DOCTEUR EN PHARMACIE
(DIPLÔME D’ETAT)
PRÉSENTÉE ET SOUTENUE PUBLIQUEMENT
Le 26 Juillet 2017

PAR

M. Mouhammad BA

Né le 21 Octobre 1987 à Bouaké (Côte d’Ivoire)

MEMBRES DU JURY

Président M. Djibril FALL Professeur


Membres M. Matar SECK Professeur
M. Alioune Dior FALL Maître de conférences Agrégé

Directeur de thèse M. Matar SECK Professeur

Co-directrice Mme Rokhaya Sylla GUEYE Assistante


FACULTE DE MEDECINE DE PHARMACIE
ET D’ODONTOLOGIE

DECANAT & DIRECTION

DOYEN M. AMADOU DIOUF

PREMIER ASSESSEUR M. ABDOULAYE SAMB

DEUXIEME ASSESSEUR M. MALICK FAYE

CHEF DES SERVICES ADMINISTRATIFS M. El Hadji Boubacar BALL

DAKAR, LE 1er OCTOBRE 2016


LISTE DU PERSONNEL ENSEIGNANT PAR GRADE

ANNEE UNIVERSITAIRE 2015–2016

I. MEDECINE

PROFESSEURS TITULAIRES

M. Mamadou BA Urologie
Mme Mariame GUEYE BA Gynécologie-Obstétrique
M. Serigne Abdou BA Cardiologie
M. Seydou Boubakar BADIANE Neurochirurgie
M. Mamadou Diarrah BEYE Anesthésie-Réanimation
M. Boubacar CAMARA Pédiatrie
M. Cheikh Ahmed Tidiane CISSE Gynécologie-Obstétrique
§M. Jean Marie DANGOU Anatomie et Cytologie Patho.
M. Ahmadou DEM Cancérologie
M. Abdarahmane DIA Anatomie-Chirurgie Générale
Mme. Anta TAL DIA Médecine Préventive
+ * M.Ibrahima DIAGNE Pédiatrie
M. Bay Karim DIALLO O.R.L
* M. Babacar DIAO Urologie
M. Maboury DIAO Cardiologie
M. Madieng DIENG Chirurgie Générale
*M. Mame Thierno DIENG Dermatologie
M. Amadou Gallo DIOP Neurologie
M. Mamadou DIOP Anatomie
M. Saliou DIOP Hématologie Clinique
Mme. Sokhna BA DIOP Radiologie
M. Alassane DIOUF Gynécologie-Obstétrique
M. Boucar DIOUF Néphrologie
Mme. Elisabeth DIOUF Anesthésiologie-Réanimation
M. Mamadou Lamine DIOUF Hépatologie / Gastro- Entérologie
M. Raymond DIOUF O.R.L
M. Saliou DIOUF Pédiatrie
Mme Awa Oumar TOURE FALL Hématologie Biologique
M. Babacar FALL Chirurgie Générale
M. Papa Ahmed FALL Urologie
Mme. Sylvie SECK GASSAMA Biophysique
Mme. Gisèle WOTO GAYE Anatomie Pathologique
M. Oumar GAYE Parasitologie
§ M. Lamine GUEYE Physiologie
*M. Serigne Maguèye GUEYE Urologie
+*M. Mamadou Mourtalla KA Médecine Interne
M. Ousmane KA Chirurgie Générale
M Abdoul KANE Cardiologie
M. Assane KANE Dermatologie
M. Oumar KANE Anesthésie-Réanimation
Mme. Fatimata LY Dermatologie
M. Mamadou MBODJ Biophysique
M. Jean Charles MOREAU Gynécologie-Obstétrique
M. Claude MOREIRA Pédiatrie
M. Abdoulaye NDIAYE Anatomie-Orthopédie-Trauma
M. Issa NDIAYE O.R.L
M. Mouhamadou NDIAYE Chirurgie Thoracique&Cardio-vasculaire
M. Mouhamadou Mansour NDIAYE Neurologie
M. Moustapha NDIAYE Neurologie
M. Ousmane NDIAYE Pédiatrie
M. Papa Amadou NDIAYE Ophtalmologie
*M. Cheikh Tidiane NDOUR Maladies Infectieuses
M. Alain Khassim NDOYE Urologie
M. Oumar NDOYE Biophysique
M. Gabriel NGOM Chirurgie Pédiatrique
*M. Abdou NIANG CM / Néphrologie
M. El Hadji NIANG Radiologie
Mme. Suzanne Oumou NIANG Dermatologie
*M. Youssoupha SAKHO Neurochirurgie
M. Niama DIOP SALL Biochimie Médicale
M. Abdoulaye SAMB Physiologie
M. Moussa SEYDI Maladies Infectieuses
*M. Masserigne SOUMARE Maladies Infectieuses
M. Ahmad Iyane SOW Bactériologie-Virologie
+* M. Papa Salif SOW Maladies Infectieuses
M. Mouhamadou Habib SY Orthopédie-Traumatologie
§M. Cheickna SYLLA Urologie
M. Mamadou Habib THIAM Psychiatrie

___________________________________________________________________________
__
+ Disponibilité
* Associé
§ Détachement
MAITRES DE CONFERENCES AGREGES

Mme. Fatou Diallo AGNE Biochimie Médicale


M. Abdoulaye BA Physiologie
Mme. Aïssata LY BA Radiologie
M. EL Hadj Amadou BA Ophtalmologie
M. Momar Codé BA Neurochirurgie
M. Amadou Gabriel CISS Chirurgie Thoracique & Cardio. Vasc.
M. Mamadou CISSE Chirurgie Générale
§ M. Mamadou Lamine CISSE Gynécologie-Obstétrique
M. Mamadou COUME Médecine Interne
M. Daouda DIA Hépatologie / Gastro-Entérologie
M. Djibril DIALLO Gynécologie-Obstétrique
M. Saïdou DIALLO Rhumatologie
§ M. Alassane DIATTA Biochimie Médicale
M. Charles Bertin DIEME Orthopédie-traumatologie
*Mme. Marie Edouard Faye DIEME Gynécologie - Obstétrique
M. Ibrahima Bara DIOP Cardiologie
M. Papa Saloum DIOP Chirurgie Générale
M. Saïd Norou DIOP Médecine Interne II
M. Amadou Lamine FALL Pédiatrie
M. Lamine FALL Pédopsychiatrie
M. Adama FAYE Santé Publique
§ M. Babacar FAYE Parasitologie
§ Mme. Mame Awa FAYE Maladies Infectieuses
M. Oumar FAYE Parasitologie
M. Oumar FAYE Histologie-Embryologie
M. Papa Lamine FAYE Psychiatrie
M. Pape Macoumba GAYE Radiothérapie
M. EL Hadj Fary KA Néphrologie
Mme. Yacine Dia KANE Pneumophtisiologie
M. Abdoulaye LEYE Endocrinologie
M. Alassane MBAYE Cardiologie
Mme. Ndèye. Maïmouna NDOUR MBAYE Médecine Interne
* M. Mouhamadou MBENGUE Hépatologie / Gastro-Entérologie
M. Philipe Marc MOREIRA Gynécologie
Mme. Fatou Samba Diago. NDIAYE Hématologie Clinique
M. Mor NDIAYE Médecine du Travail
Mme. Ndèye Fatou Coulibaly NDIAYE Orthopédie-Traumatologie
+ * M. Papa NDIAYE Médecine Préventive
* M. Souhaïbou NDONGO Médecine Interne
M. Oumar NDOUR Chirurgie Pédiatrique
M. Jean Marc Ndiaga NDOYE Anatomie
Mme. Marie DIOP NDOYE Anesthésie-Réanimation
M. Lamine NIANG Urologie
M. Abdoulaye POUYE CM / Médecine Interne
Mme. Paule Aïda NDOYE ROTH Ophtalmologie
M. André Daniel SANE Orthopédie-Traumatologie
Mme. Anne Aurore SANKALE Chirurgie plastique et reconstructive
Mme. Anna SARR Médecine Interne
* M. Ibrahima SECK Médecine Préventive
M. Mohamed Maniboliot SOUMAH Médecine légale
Mme. Aïda SYLLA Psychiatrie
M. Assane SYLLA Pédiatrie
M. Abdourahmane TALL O.R.L
M. Roger Clément Kouly TINE Parasitologie Médical
Mme. Nafissatou Oumar TOURE Pneumologie

_____________________________________________________________________________
+ Disponibilité
* Associé
§ Détachement
MAITRES-ASSISTANTS

M. Papa Salmane BA Chirurgie Thoracique & Cardio Ŕvasc.


Mme. Marie Louise BASSENE Hépato-gastroentérologie
M. Malick BODIAN Cardiologie
M. El Hadj Souleymane CAMARA Orthopédie-Traumatologie
Mme. Mariama Safiétou KA CISSE Médecine Interne
M. Mouhamadou Moustapha CISSE Néphrologie
M. André Vauvert DANSOKHO Orthopédie-Traumatologie
M. Richard Edouard Alain DEGUENONVO O-R-L
M. Mouhamadou Lamine DIA Bactériologie-Virologie
M. Chérif Mouhamed M. DIAL Anatomie Pathologique
M. Abdoulaye Séga DIALLO Histologie-Embryologie
M. Demba DIEDHIOU Médecine Interne II
M. Pape Adama DIENG Chirurgie Thoracique & Cardio-Vasculaire
* M. Mamadou Moustapha DIENG Cancérologie
Mme. Seynabou FALL DIENG Médecine Interne I
Mme. Evelyne Siga DIOM O.R.L.
Mme. Abibatou SALL FALL Hématologie Biologique
M. Boubacar FALL Urologie
Mme. Mame Coumba GAYE FALL Médecine du Travail
M. Mohamed Lamine FALL Anesthésie-réanimation
* M. Papa Moctar FAYE Pédiatrie
Mme. Louise FORTES Maladies Infectieuses
* M. Abdoul Aziz KASSE Cancérologie
M. Amadou Ndiassé KASSE Orthopédie-Traumatologie
Mme. Aminata DIACK MBAYE Pédiatrie
M. Aïnina NDIAYE Anatomie
M. Maodo NDIAYE Dermatologie
M. Mouhamadou Bamba NDIAYE Cardiologie
M. Papa Ibrahima NDIAYE Anesthésie Réanimation
M. Boucar NDONG Biophysique
Mme. Ndèye Dialé Ndiaye NDONGO Psychiatrie
M. Ndaraw NDOYE Neurochirurgie
Mme. Marguerite Edith D. QUENUM Ophtalmologie
M. Ndéné Gaston SARR Biochimie Médicale
M. Yaya SOW Urologie
M. Alioune Badara THIAM Neurochirurgie
M. Silly TOURE Stomatologie
ASSISTANTS
µ Mme. Nafissatou Ndiaye BA Anatomie Pathologique
µ M. Nfally BADJI Radiologie
µ M. El Hadji Amadou Lamine BATHILY Biophysique
µ Mme. Fatou CISSE Biochimie Médicale
µ M. Boubacar Samba DANKOKO Médecine Préventive
µ M. Sidy Akhmed DIA Médecine du Travail
Mme. Mama SY DIALLO Histologie-embryologie
µ M. Mor DIAW Physiologie
Mme. Marie Joseph DIEME Anatomie Pathologique
µ M. Abdoulaye Dione DIOP Radiologie
µ Mme. Aïssatou Seck DIOP Physiologie
M. Amadou DIOP Bactériologie-Virologie
M. Ndiaga DIOP Histologie- Embryologie et Cytogénétique
µ M. Ousseynou DIOP Biophysique
M. Blaise Félix FAYE Hématologie
M. Abdou Magib GAYE Anatomie Pathologique
µ M. Magaye GAYE Anatomie
µ Melle. Mame Vénus GUEYE Histologie- Embryologie
µ Melle. Salimata Diagne HOUNDJO Physiologie
µ M. Mamadou Makhtar Mbacké LEYE Médecine Préventive
µ M. Magatte NDIAYE Parasitologie Médicale
µ M. El Hadji Oumar NDOYE Médecine Légale
µ M. Khadim NIANG Médecine Préventive
µ M. Abdourahmane SAMBA Biochimie Médicale
M. Moussa SECK Hématologie
Mme. Ndèye Marème SOUGOU Médecine Préventive et Santé publique
µ M. Abdou Khadir SOW Physiologie
µ M. Doudou SOW Parasitologie Médicale
µ M. Khadime SYLLA Parasitologie Médicale
µ M. Ibou THIAM Anatomie Pathologique
Melle Maïmouna TOURE Physiologie
CHEFS DE CLINIQUE-ASSISTANTS
DES SERVICES UNIVERSITAIRES DES HOPITAUX
M. Léra Géraud Cécil Kévin AKPO Radiologie
µ M. Abou BA Pédiatrie
µ Mme. Aïssatou BA Pédiatrie
* M. El Hadji Makhtar BA Psychiatrie
µ M. Idrissa BA Pédopsychiatrie
µ M. Idrissa Demba BA Pédiatrie
µ Mme. Mame Sanou Diouf BA O.R.L.
µ M. Mamadou Diawo BAH Anesthésie-Réanimation
M. Djibril BOIRO Pédiatrie
µ M. Momar CAMARA Psychiatrie
µ Mme. Maïmouna Fafa CISSE Pneumologie
µ M. Abdoulaye DANFA Psychiatrie
M. Hamidou DEME Radiologie
M. Souleymane DIAO Orthopédie-Traumatologie
M. Mohamed Tété Etienne DIADHIOU Gynécologie-Obstétrique
µ M. Jean Pierre DIAGNE Ophtalmologie
µ Mme. Nafissatou DIAGNE Médecine Interne
µ M. Ngor Side DIAGNE Neurologie
Mme. Salamata Diallo DIAGNE Hépatologie / Gastro-Entérologie
M. Moussa DIALLO Gynécologie - Obstétrique
µ Mme. Viviane Marie Pierre CISSE DIALLO Maladies Infectieuses
M. Boubacar Ahy DIATTA Dermatologie
µ M. Souleymane DIATTA Chirurgie Thoracique
Mme Mame Salimata DIENE Neurochirurgie
µ M. Assane DIOP Dermatologie
M. Momar Sokhna dit Sidy Khoya DIOP Chirurgie Thoracique&Cardio-vasculaire
µ M. Rudolph DIOP Stomatologie
µ M. Abdoul Aziz DIOUF Gynécologie-Obstétrique
M. Assane DIOUF Maladies Infectieuses
M. Doudou DIOUF Cancérologie
M. Mamadou Lamine DIOUF Pédopsychiatrie
µ M. Momar DIOUM Cardiologie
M. Boundia DJIBA Médecine Interne
Mme. Anna Modji Basse FAYE Neurologie
µ M. Atoumane FAYE Médecine Interne
µ Mme. Fatou Ly FAYE Pédiatrie
Melle. Maria FAYE Néphrologie
M. Omar GASSAMA Gynécologie-Obstétrique
M. Mamadou Ngoné GUEYE Hépatologie / Gastro-Entérologie
Mme. Mame Diarra Ndiaye GUEYE Gynécologie-Obstétrique
µ M. Mamour GUEYE Gynécologie-Obstétrique
µ M. Modou GUEYE Pédiatrie
µ M. Aly Mbara KA Ophtalmologie
µ M. Daye KA Maladies Infectieuses
µ M. Ibrahima KA Chirurgie Générale
µ M. Sidy KA Cancérologie
M. Baïdy Sy KANE Médecine Interne
µ M. Younoussa KEITA Pédiatrie
µ M. Charles Valérie Alain KINKPE Orthopédie-Traumatologie
µ Melle Ndèye Aïssatou LAKHE Maladies Infectieuses
µ M. Ahmed Tall LEMRABOTT Néphrologie
µ M. Papa Alassane LEYE Anesthésie-réanimation
M. Yakham Mohamed LEYE Médecine Interne
µ Mme. Indou DEME LY Pédiatrie
Mme. Fatimata Binetou Rassoule MBAYE Pneumologie
µ Mme. Khardiata Diallo MBAYE Maladies Infectieuses
µ Mme. Awa Cheikh Ndao MBENGUE Médecine Interne
µ M. Ciré NDIAYE O-R-L
M. Joseph Matar Mass NDIAYE Ophtalmologie
M. Lamine NDIAYE Chirurgie Plastique et Reconstructive
M. Mouhamadou Makhtar NDIAYE Stomatologie & Chirurgie maxillo- faciale
M. Ibrahima NDIAYE Psychiatrie
µ Mme. Maguette Mbaye NDOUR Neurochirurgie
Mme. Ndèye Aby NDOYE Chirurgie Pédiatrique
M. Aliou Alassane NGAIDE Cardiologie
µ M. Babacar NIANG Pédiatrie
* M. Mouhamadou Mansour NIANG Gynécologie-Obstétrique
µ M. Moustapha NIASSE Rhumatologie
µ M. Aloïse SAGNA Chirurgie Pédiatrique
µ Mme. Magatte Gaye SAKHO Neurochirurgie
M. Lamine SARR Orthopédie-Traumatologie
µ Mme. Nafy Ndiaye SARR Médecine Interne
µ M. Simon Antoine SARR Cardiologie
µ M. Mamadou SECK Chirurgie Générale
µ Mme. Sokhna SECK Psychiatrie
Mme. Marième Soda DIOP SENE Neurologie
µ M. Aboubacry Sadikh SOW Ophtalmologie
Melle Adjaratou Dieynabou SOW Neurologie
µ M. Djiby SOW Médecine Interne
µ M. Abou SY Psychiatrie
µ Mme. Khady THIAM Pneumologie
µ M. Mbaye THIOUB Neurochirurgie
µ M. Aliou THIONGANE Pédiatrie
µ M. Alpha Oumar TOURE Chirurgie Générale
M. Mamadou Mour TRAORE Anesthésie-réanimation
M. Cyrille ZE ONDO Urologie

+ Disponibilité
* Associé
§ Détachement
µ Titularisation
II. PHARMACIE
PROFESSEURS TITULAIRES

M. Emmanuel BASSENE Pharmacognosie et Botanique


M. Cheikh Saad Bouh BOYE Bactériologie-Virologie
M. Aynina CISSE Biochimie Pharmaceutique
Mme. Aïssatou Gaye DIALLO Bactériologie-Virologie
Mme. Aminata SALL DIALLO Physiologie Pharmaceutique
M. Mounibé DIARRA Physique Pharmaceutique
M. Alioune DIEYE Immunologie
* M. Amadou Moctar DIEYE Pharmacologie et Pharmacodynamie
M. Tandakha Ndiaye DIEYE Immunologie
M. Pape Amadou DIOP Biochimie Pharmaceutique
M. Yérim Mbagnick DIOP Chimie Analytique
M. Amadou DIOUF Toxicologie
M. Djibril FALL Pharmacie Chimique & Chimie Orga.
M. Mamadou FALL Toxicologie
M. Bara NDIAYE Chimie Analytique
M. Daouda NDIAYE Parasitologie
Mme. Philomène LOPEZ SALL Biochimie Pharmaceutique
M. Guata yoro SY Pharmacologie et Pharmacodynamie
M. Alassane WELE Chimie Thérapeutique

MAITRES DE CONFERENCES AGREGES

M. Makhtar CAMARA Bactériologie-virologie


Mme. Rokhaya Ndiaye DIALLO Biochimie Pharmaceutique
Melle. Thérèse DIENG Parasitologie
M. Ahmadou Bamba K. FALL Pharmacie Galénique
M. Pape Madièye GUEYE Biochimie Pharmaceutique
M. Modou Oumy KANE Physiologie Pharmaceutique
M. Gora MBAYE Physique Pharmaceutique
M. Augustin NDIAYE Physique Pharmaceutique
* Mme Halimatou Diop NDIAYE Bactériologie Ŕ Virologie
Mme. Maguette D.SYLLA NIANG Immunologie
M. Mamadou SARR Physiologie Pharmaceutique
M. Serigne Omar SARR Chimie Analytique & Bromatologie
M. Oumar THIOUNE Pharmacie Galénique

MAITRE DE CONFERENCES
M. Matar SECK Pharmacie Chimique et Chimie Organique
MAITRES-ASSISTANTS

Melle. Aïda Sadikh BADIANE Parasitologie


M. Amadou DIOP Chimie Analytique
M. Alioune Dior FALL Pharmacognosie
M. Macoura GADJI Hématologie
M. Babacar MBENGUE Immunologie
* M. Mamadou NDIAYE Pharmacologie et Pharmacodynamie
Mme. Mathilde M. P. Cabral NDIOR Toxicologie
M. Abdoulaye SECK Bactériologie ŔVirologie
Mme. Awa Ndiaye SY Pharmacologie
Mme Aminata TOURE Toxicologie

ASSISTANTS
µ Mme Kady Diatta BADJI Botanique
Mme Fatoumata BAH Toxicologie
µ M. Mamadou BALDE Chimie Thérapeutique
* M. Frimin Sylva BARBOZA Pharmacologie
M. Oumar BASSOUM Epidémiologie et Santé publique
µ Mme. Awa Ba DIALLO Bactériologie-Virologie
M. William DIATTA Botanique
µ M. Adama DIEDHIOU Chimie Thérapeutique & Organique
M. Serigne Ibra Mbacké DIENG Pharmacognosie
µ M. Cheikh DIOP Toxicologie
µ M. Moussa DIOP Pharmacie Galénique
µ M. Louis Augustin D. DIOUF Physique Pharmaceutique
M. Alphonse Rodrigue DJIBOUNE Physique Pharmaceutique
* M. Babacar FAYE Biologie Moléculaire et cellulaire
µ M. Djiby FAYE Pharmacie Galénique
µ Melle Rokhaya GUEYE Chimie Analytique & Bromatologie
µ Mme. Rokhaya Sylla GUEYE Pharmacie Chimique et Chimie Organique
* M. Moustapha MBOW Immunologie
M. Youssou NDAO Galénique & Législation
µ Mme Arame NDIAYE Biochimie Médicale
µ M. Mouhamadou NDIAYE Parasitologie
M. El Hadji Malick NDOUR Biochimie Pharmaceutique
M. Idrissa NDOYE Pharmacie Chimique et Chimie Organique
* M. Mame Cheikh SECK Parasitologie
µ M. Mbaye SENE Physiologie Pharmaceutique
µ M. Madièye SENE Pharmacologie
µ M. Papa Mady SY Physique Pharmaceutique
µ Mme. Fatou Guèye TALL Biochimie Pharmaceutique
Melle. Khadidiatou THIAM Chimie Analytique & Bromatologie
µ M. Yoro TINE Chimie Générale
____________________________________________________________________________
+ Disponibilité
* Associé
§ Détachement
µ Titularisation
III. CHIRURGIE DENTAIRE

PROFESSEURS TITULAIRES

M. Henri Michel BENOIST Parodontologie


M. Falou DIAGNE Orthopédie Dento-Faciale
M. Papa Demba DIALLO Parodontologie
M. Papa Ibrahima NGOM Orthopédie Dento-Faciale
M. Babacar TOURE Odontologie Conservatrice Endodontie

MAITRES DE CONFERENCES AGREGES

Mme Khady DIOP BA Orthopédie Dento-Faciale


Mme. Fatou Lèye BENOIST O.C.E.
M. Daouda CISSE Odontologie Prév. et Sociale
Mme. Adam Marie SECK DIALLO Parodontologie
M. Abdoulaye DIOUF Parodontologie
Mme Aïssatou TAMBA FALL Pédodontie-Prévention
M. Babacar FAYE Odontologie Cons. Endodontie
M. Daouda FAYE Odontologie Préventive et Sociale
M. Malick FAYE Pédodontie
M. Cheikh Mouhamadou M. LO Odontologie Prév. Sociale
M. El Hadj Babacar MBODJ Prothèse Dentaire
§ Mme Charlotte FATY NDIAYE Chirurgie Buccale
M. Paul Débé Amadou NIANG Chirurgie Buccale
M. Mouhamed SARR Odontologie Cons. Endodontie
Mme Soukèye DIA TINE Chirurgie Buccale

MAITRES ASSISTANTS

M. Khaly BANE O.C.E.


Mme. Binetou C. GASSAMA BARRY Chirurgie Buccale
* M. Lambane DIENG Prothèse Dentaire
Mme Fatou DIOP Pédodontie-Prévention
M. Joseph Samba DIOUF Orthopédie Dento-Faciale
M. Massamba DIOUF Odontologie Prév. et Sociale
* M. Moctar GUEYE Prothèse Dentaire
M. Cheikh NDIAYE Prothèse Dentaire
Mme Farimata youga DIENG SARR Matières Fondamentales
M. Babacar TAMBA Chirurgie Buccale
ASSISTANTS
µ Mme. Adjaratou Wakha AIDARA O.C.E.
µ M. Abdou BA Chirurgie Buccale
µ M. Alpha BADIANE Orthopédie Dento-Faciale
Mme Khady BADJI Prothèse Dentaire
M. Ahmad Moustapha DIALLO Parodontologie
M. Mamadou Tidiane DIALLO Odontologie Pédiatrique
µ M. Mamadou DIATTA Chirurgie Buccale
* M. Khalifa DIENG Odontologie Légale
Mme. Mbathio DIOP Santé Publique dentaire
µ M. Abdoulaye DIOUF Odontologie Pédiatrique
µ Mme. Ndèye Nguiniane Diouf GAYE Odontologie Pédiatrique
* M. Mouhamadou Lamine GUIRASSY Parodontologie
M. Pape Ibrahima KAMARA Prothèse Dentaire
M. Mouhammad KANE Chirurgie Buccale
µ Mme. Aïda KANOUTE Santé Publique Dentaire
µ M. Alpha KOUNTA Chirurgie Buccale
µ M. Papa Abdou LECOR Anatomo- Physiologie
µ M. Edmond NABHANE Prothèse Dentaire
µ Mme. Diouma NDIAYE Odontologie Conservatrice-Endodontie
µ M. Mamadou Lamine NDIAYE Radiologie Dento maxillo-Faciale
µ M. Seydina Ousmane NIANG Odontologie Conservatrice-Endodontie
µ M. Oumar Harouna SALL Matières Fondamentales
Melle. Anta SECK Odontologie Conservatrice-Endodontie
M. Sankoung SOUMBOUNDOU Odontologie Légale
M. Diabel THIAM Parodontologie
µ Mme. Soukèye Ndoye THIAM Odontologie Pédiatrique
µ Mme. Néné THIOUNE Prothèse Dentaire
µ M. Amadou TOURE Prothèse Dentaire

__________________________________________________
+ Disponibilité
* Associé
§ Détachement
µ Titularisation
DEDICACES
A ALLAH
Le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux
Le Créateur de toute chose, le seul Digne d’être adoré, celui qui nous a donné
l’occasion d’en arriver là, car sans vous rien ne peut se concrétiser.
Puisse le Tout puissant guider notre vie et nous donner la chance de retourner
vers vous avec une montagne de bienfaits et que ta grâce et ta miséricorde nous
couvrent toujours.

A MOUHAMMAD (PSL)
Paix et salut sur vous, mon Homonyme, mon bien aimé, la personne sans
laquelle je serai pas là, car Dieu qu’il soit glorifié nous a créé que, pour votre
amour, tu es la personne que j’aime le plus au monde et le seul digne d’être aimé
plus que toute autre créature
Que la Miséricorde de Dieu soit sur toi et sur tes compagnons et tous ce qui
suivent vos pas jusqu’au jour du jugement.
A MON PERE, FALILOU BA
Je profite de ce jour inoubliable pour vous dire combien je t’aime papa. Tu es et a
toujours été un papa exemplaire, tu m’as toujours soutenu même dans les projets
les plus fous, tu as toujours cru en moi, tu m’as toujours encouragé et tu ne m’as
jamais réprimandé. J’ai la chance d’avoir un papa comme toi car tu ne m’as
jamais insulté, ni levé le petit doigt sur moi. Mon enfance a été marquée par ton
empreinte et quand il m’arrivait de commettre des bêtises liées à mon jeune âge, le
silence assourdissant qui l’accompagnait, éveillait aussitôt en moi une prise de
conscience telle que je me dédouanais aussitôt.
Ta simplicité, ton humilité, ton sens de l’écoute, de partage, et ta capacité à te
sacrifier pour ta famille sont de grandes valeurs humaines qui ont fait de toi un
homme de référence dans notre communauté.
Premier artisan de notre avenir, tu as consenti de lourds sacrifices pour faire de
nous ce que nous sommes aujourd’hui. Aucune formule de remerciement ne nous
suffira pour témoigner notre reconnaissance infinie.
Oh papa que le Tout Puissant t’accorde une longue vie et une santé de fer afin
que tu puisses bénéficier pleinement des fruits de ce travail. Je t’aime papa
A DIARAAMA, A DIARAAMA, A DIARAAMA
A MA MERE, RAMATA CORKÉ DIA « Tanti »
Pour toi je vais citer Camara Laye dans « dans l’enfant noir » : oh maman, toi
qui me portas au dos, toi qui me berças, toi qui me caressas, toi qui guidas mes
premiers pas ; tu es un pion combien essentiel à l’harmonie familiale Oh à toi
ma maman tu es le plus grand trésor de ma vie et j’ai eu cette grande chance de
t’avoir à mes côtés. Confidente, conseillère, tu m’as toujours aidé à faire le bon
choix au moment des prises de décision.
Je me souviens de mon adolescence où j’ai parfois été dure mais tu as toujours
était compréhensive envers moi. Pour jamais au monde je ne voudrais avoir une
autre maman car j’ai la chance d’avoir une maman aussi cool que toi. Tu m’as
toujours laissé libre de mes choix et tu ne m’as jamais posé trop de barrières.
Oh Maman je me souviens 6 ans derrières nous, lorsque les études étaient
tellement dures et que j’endurai des souffrances tu avais tellement pitié de moi
que tu me proposais de changer de filière d’études et tu avais toujours cru qu’un
jour tout irait bien.
Oh ma mère tu es ma lumière, tu es ma force et même s’il arrive parfois que tu
craques sache que moi aussi je crois en toi.
Oh maman tu as toujours été présente à ces moments de joie comme de tristesse et
tu as toujours fait preuves malgré les épreuves très difficiles que tu as traversées.
A moi comme à mes autres frères et sœur, tu nous as toujours enseigné la
patience, l’endurance et le courage.
Tu as toujours été présente tout au long de ces années et tu as toujours été
présente quand j’avais besoin de toi, tu m’as accompagné soutenu et tu as tout
fait pour que je puisse un jour devenir pharmacien. Donc c’est grâce à toi que
tout cela a été possible.
Oh Maman que le bon Dieu t’accorde longue vie et un état de sante durable afin
que tu puisses bénéficier pleinement des fruits de ce travail.
Même si je te dis rarement que je t’aime mais sache que ton fils t’aime
énormément. Et je suis fière de toi maman.
Papa, maman, ceci est le résultat de votre patience et de votre abnégation soyez
donc fiers de votre fils.
A MES GRANDES SŒURS
A Marième Ba « Gnondèle » ma grande sœur que je considère comme, ma seconde
mère, tu as été la première personne qui m’a soutenu et encouragé pour ces
longues études. Tu t’es toujours souciée de l’avenir de tes petits frères et petites
sœurs. Merci Grande sœur, je t’adore
A Délia Ba «Goleré » oh ma sœur je me souviens quand j’avais des difficultés
dans mes études, tu m’as secouru alors que je me croyais perdu, tu as su me
tendre la main alors que je n’allais pas bien, oh ma sœur adorée je n’oublierai
jamais les services que tu m’as rendu, je t’adore

A MES PETITS FRERES


A Idrissa Ba « Yayé » mon petit frère adoré, mon complice mon partenaire, toi
et moi nous avons passé notre enfance ensemble j’aime cette complicité que l’on
entretient et même si aujourd’hui nous n’avons pas la chance de nous voir à
cause de ton voyage mais j’espère que nous nous réunirons bientôt .Laisse-moi te
faire des vœux de santé de paix de longévité. Je t’adore frère

A Imam Aliou Ba « Wadjia »oh mon petit frère adoré que je passe tout mon
temps à taquiner, je me souviens de la pitié que tu éprouvais envers moi durant
ces longues études. Je t’adore frère
A Samba Ba « Imam Chaafi » mon jumeau tu as toujours su être tolérant et
compréhensif envers moi pour tous les services que tu m’a rendus, je te dit
n’importe quoi et tu n’as jamais été déplaisant envers moi, je t’adore mon petit
frère.
A mes grandes sœurs et petits frères, que le bon Dieu puisse vous accorder
longue vie, sante et réussite dans la vie.
A mes grandes mères :
A Adjaratou Maïmouna Ndiath ; c’est grâce à tes enseignements que j’ai pu
parfaire mon éducation, tu m’a beaucoup appris dans la vie, je ne t’oublierai
jamais. Repose en paix.

A DEBO TALLA : tu as toujours joué ton rôle de protecteur de défenseur tu


nous as toujours appris la patience, l’endurance et tu nous as inculqués des
valeurs afin que nous puissions être unis

A mes oncles paternelles et maternelles :


Vous m’avez, tout au long de cette vie, marquée par votre empreinte d’humilité,
de foi d’altruisme et d’affection. Vos qualités humaines ont été un grand pilier
pour mon accomplissement dans la sociale. Puisse ce travail être le témoignage de
mes sentiments sincères et qu’ALLAH vous accorde longue vie, santé et bonheur.

A mes tantes :
Vous faites partie de ces rares personnes caractérisées par leur gentillesse, leur
tendresse et leurs grands cœurs. Veuillez trouver ici, le témoignage de toute mon
affection et de ma reconnaissance pour votre inlassable soutien. Je vous souhaite
une vie pleine de quiétude, de santé et de bonheur.
Plus particulièrement à ma tante Fatou Ba et Djeynaba Sall

A mes cousins et cousines :


Je tiens à vous exprimer, à travers cette modeste dédicace, toute mon affection et
tout mon respect. Puisse ALLAH, le tout puissant vous donne longue vie et une
sante durable et plus particulièrement :
A Saguinatou Dia, ma cousine qui partage de bonnes relations sociales avec
toute ma famille et qui ne cesse jamais de nous rendre des faveurs depuis son
enfance, je ne saurai jamais te remercier.

A mes Amis
Vous représentez plus que des camarades, je n’oublierai jamais les rudes et
pénibles moments passés ensemble. Vous resterez à jamais graver dans ma
mémoire. Rien n’est plus beau qu’une amitié qui meurt au fond du cœur.
Plus particulièrement :
A Fatoumata Ba :
L’heure est venue pour moi de remercier la créature qui m’a le plus marquée de
ma vie. Tu es plus qu’une amie, tu es une sœur, une confidente, une protectrice et
tu es ma complice.
Durant ses 6 dernières années à la faculté, je n’ai jamais rencontré une personne
aussi formidable que toi. Ta douceur, ta sympathie et ta capacité à oser me dire
la vérité quel que soit la faute commise font de toi la personne la plus adorable
et la plus aimable que j’ai jamais rencontré de ma vie.
Je me souviens des moments les plus délicats que je traversai, j’étais totalement
perdu mais tu as toujours secouru ton ami et ton adorable frère et tout cela sans
intérêt personnel.
Même un livre ne me suffirait pour exprimer toute ma gratitude envers toi, mais
laisse-moi te faire des vœux de bonheur, de santé, de paix et une longévité.
Que le bon DIEU nous épargne du diable et que nous échappions de sa ruse afin
que nous puissions continuer à entretenir et à partager de bonnes relations.
Tu es ma jumelle et je veux que tu saches que tu es et tu seras toujours ma
meilleure amie. Je t’aime je t’adore « Peulh bou rafeite »
A mon ami d’enfance Basile Corréa, vous êtes magnifique
A Pape Kebe mon ami à qui je ne saurais jamais comment vous remercier
Souleymane Dème, mon premier ami universitaire je me souviens de l’accueil
doux que tu m’avais réservé le premier jour de notre rencontre, sache que je ne
t’oublierai jamais

A Lamine Sow, mon brave et courageux compagnon, tu n’a jamais été


désagréable envers moi malgré tous les choses que je te fais endurer et tu ne
cesses jamais de me rendre des services.

A Dianga Ndomo Ba :
Tu as beaucoup participé à la réussite de mes études. Je me souviens de ta
disponibilité envers moi, tu as toujours réservé du temps pour mes caprices et
depuis qu’on sait connu tu n’as jamais était déplaisante envers moi malgré
toutes les choses que je te fait endurer je te remercie au fond du cœur tu es
formidable je t’adorable.
A Mamadou Samb, Pape Touré ,Tidiane Diop, Elhadj Mbaye, Simon Gomis ,
Bissinty lopy, Elhadji Barro, Cheikh Diéye, , Malick Wade, Mouhammadou
Lamine Daffé, Coumba Diatta Seye, Ngagne ndiaye ,Ousmane Ka, Ndeye
Bineta Badiane, Alimatou Sadya Diallo, Momar Talla Mbaye,Idy
ndongo,Babacar gueye, Mouhammed Cherif, Babacar Gueye, Omar Diop,Sokhna
Maï Niang, Mouhammadou Moustapha,diop,Moussa Tine, Ngagne
dème,Moustapha Niang, Mamadou Sow, Samba Gueye,Babacar Thiam, Ndeye
Fatou Kane
A tous ceux qui, de près comme de loin ont marqué ma vie et que j’ai omis de
citer.
REMERCIEMENTS
Nous exprimons nos sincères remerciements et notre gratitude à tous ceux qui ont
contribué de près ou de loin à la réalisation de ce travail. Nos remerciements vont
à l’endroit de :

Pr Matar Seck
Notre Maître et Directeur de thèse
Vous avez su trouver le temps pour nous diriger dans la réalisation de cet
ouvrage. Merci pour votre dévouement et votre grand esprit critique sans
lesquels, cette étude n’aurait pu se faire. A vos côtés, nous avons beaucoup
appris. Recevez nos sincères remerciements. Qu’ALLAH vous accorde longue vie
et répande ses bienfaits sur vous.

Dr Rockhaya Sylla
Notre maître et co-directrice de thèse
Votre modestie, votre humilité m’a marqué depuis le premier jour où vous nous
avez dispensés des cours de chimie minérale. Mais votre sympathie, votre
courtoisie m’a donné l’envie de travailler avec vous.
Vous avez toujours su trouver le temps de nous guider pas à pas dans ce travail,
malgré vos multiples occupations surtout cette année.
Sans votre précieuse collaboration et votre disponibilité que vous nous avez
accordées, il nous serait très contraignant de consolider les bases scientifiques de
cette étude, donc si ce travail a un quelconque mérite, c’est à vous que nous le
devons. Recevez nos sincères remerciements. Qu’ALLAH vous accorde longue
vie et répande ses bienfaits sur vous.
A Dr Aissatou Diagne Ba de la Pharmacie Nimzatt
L’heure est venue pour moi de remercier la personne qui a participé de façon
spectaculaire à tout ce chemin que j’ai parcouru.
On n’a qu’une mère sur terre, je suis bien d’accord mais vous êtes pour moi comme
ma deuxième maman. Vous êtes une personne magique et fantastique à mes
yeux. Vous n’avez jamais caché l’affection que vous avez pour moi et vous avez
toujours eu une attention très particulière à mon égard, vous me considérez
comme votre enfant et nous avons liés une très grande complicité à tel point que
je n’imagine pas un jour te perdre. Tu es mon étoile protectrice, tu as tellement
d’importance à mes yeux que je ne supporterais pas que tu partes de ma vie.
Même si j’ai pas les mots pour te remercier, laisse-moi te souhaiter une longue
vie, une santé de fer et que le bon Dieu répande ses vœux sur vous. Je t’aime ma
seconde maman.
A NOS MAITRES ET
JUGES
A notre Maître et Président du jury, le Pr Djibril FalL
Cher maître,
Nous vous sommes très reconnaissant d’avoir accepté et ce malgré vos
innombrables tâches, de présider ce jury de thèse. Cela nous touche énormément et
humblement nous vous disons merci.
Vous nous avez toujours impressionné par la clarté et l’aisance avec laquelle
vous savez transmettre votre savoir. Votre grande simplicité et votre modestie
font de vous un homme admiré et respecté de tous.
Présider ce jury de thèse est un grand privilège que vous nous faites et nous vous
en sommes reconnaissant.
Trouvez ici, cher maître, notre profond respect et toute notre gratitude. Que Dieu
vous comble de ses bénédictions au-delà de vos attentes.

A nôtre maître et directeur de thèse, le professeur Matar Seck


Cher Maître,
Chère maître, C'est pour nous un grand honneur de vous avoir comme directeur
de thèse. Merci d'avoir accepté de diriger ce travail malgré vos multiples
occupations. Nous avons eu le privilège de bénéficier de vos enseignements
théoriques et de votre encadrement lors de notre formation. Votre abord facile,
votre disponibilité, votre humilité, votre abnégation au travail ; associées à vos
qualités de père et de formateur nous ont beaucoup séduit. Chère maître, c'est
l'opportunité pour nous de vous rendre un hommage mérité et de vous signifier
notre profonde gratitude. Que le seigneur vous bénisse.
A notre Maître et juge, le Professeur Alioune Dior Fall
Cher maître
C’est un grand honneur que vous nous faites en acceptant de juger ce travail.
Vous nous avez appris le sens de la rigueur dans le travail.
Votre grande bonté, votre générosité, votre disponibilité ainsi que vos qualités
intellectuelles nous honorent. Nous vous remercions pour tous vos enseignements.
Recevez cher maître toute notre reconnaissance et notre profond respect.

A notre maître et co-directrice de thèse. Docteur Rokhaya Sylla Gueye


Nous sommes très heureux de l’honneur que vous nous avez fait en nous confiant
ce travail et en acceptant de nous guider dans sa réalisation et ce, malgré vos
multiples occupations surtout en cette année.
Nous avons été impressionnés par votre simplicité, votre sympathie et votre
ardeur au travail. Vous êtes toujours resté ouverte à nos multiples sollicitations
Vos compétences techniques et scientifiques, ainsi que votre rigueur dans le
travail force l’admiration.
Veuillez trouver dans ce travail, l’expression de notre estime et de notre profonde
gratitude.
Qu’Allah le Tout Puissant exauce tous vos vœux.
« Par délibération, la faculté a arrêté que les opinions
émises dans les dissertations qui lui sont présentées,
doivent être considérées comme propre à leurs auteurs et
qu’elle n’entend leur donner aucune approbation, ni
improbation »
LISTE DES ABREVIATIONS
Apo-A : Apoprotéine A
Apo-B : Apoprotéine B
DIU : Dispositif intra Utérin
EE : Ethinyl Estradiol
FNUAP : Fonds des Nations Unies pour la Population
FSH : Hormone Folliculo Stimulante
GnRH : Gonadotropin Releasing Hormone
HDL : High Density Lipoprotein
IVG : Interruption Volontaire de Grossesse
LDL : Low Density Lipoprotein
LH : Hormone Lutéinisante
OMS : Organisation Mondiale de la santé
PF : Planification Familiale
SMI : Santé Maternelle Infantile
USAID : Agence des Etats-Unis pour le Développement
International
VLDL : Very Low density Lipoprotein
LISTE DES FIGURES

Figure 1 : Appareil génital féminin .................................................................... 10


Figure 2 : Cycle menstruel ................................................................................. 13
Figure 3 : Processus de la fécondation ............................................................... 14
Figure 4 : Régulation hormonale de l’appareil génital féminin ......................... 16
Figure 5 : Structure chimique de l’oestradiol..................................................... 18
Figure 6 : Structure chimique de l’éthinyl-oestradiol ........................................ 18
Figure 7 : Structure chimique de la norethisterone ............................................ 19
Figure 8 : Structure chimique de la Lévonorgestrel ........................................... 19
Figure 9 : Structure chimique de l’acétate de cyprotérone ............................... 20
Figure 10 : Pilules .............................................................................................. 22
Figure 11 : Dispositif intra utérine .................................................................... 24
Figure 12 : Patchs dermiques ............................................................................. 25
Figure 13 : Implant ............................................................................................. 26
LISTE DES TABLEAUX

Tableau I : Indice de Pearl et efficacité pratique des contraceptifs ................... 26


Tableau II : Répartition des femmes par tranches d’âge .................................. 38
Tableau III : Répartition des patientes selon le statut matrimoniale ................. 39
Tableau IV : Répartition des patientes selon leur niveau d’étude ..................... 40
Tableau V : Répartition des femmes selon leur connaissances des méthodes
contraceptives ...................................................................................................... 41
Tableau VI : Répartition des patientes selon la méthode contraceptive qu’elles
utilisent ................................................................................................................ 42
Tableau VII : Répartition des femmes enquêtées selon le niveau de
connaissance des avantages liés à l’utilisation des méthodes contraceptives ..... 43
Tableau VIII : Répartition des femmes enquêtées selon la connaissance des
inconvénients des méthodes contraceptives ........................................................ 44
Tableau IX : Répartition du corps médical en fonction de la prescription
d’analyses et d’examens avant l’utilisation de certaines méthodes contraceptives
............................................................................................................................. 45
Tableau X : Répartition du corps médical en fonction de la prescription
d’examens et analyses de contrôle après l’utilisation de certains contraceptifs ....
............................................................................................................................. 46
TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION ............................................................................................... 1

PREMIERE PARTIE : RAPPELS BIBLIOGRAPHIQUES ......................... 4

CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA CONTRACEPTION ......................... 5

1. Historique .......................................................................................................... 5

2. CONTEXTE ET DÉFINITION ....................................................................... 6

2.1. Contraception ................................................................................................. 6

2.2. Planification familiale ................................................................................... 8

3. RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES ................................. 9

3.1. Rappels anatomiques ...................................................................................... 9

3.2. Cycle menstruel de la femme ....................................................................... 11

3.3. Fécondation ................................................................................................. 13

3.4. Régulation hormonale .................................................................................. 15

4. METHODES CONTRACEPTIVES HORMONALES .................................. 17

4.1. Structures chimiques des oestro-progestatifs ............................................... 17

4.1.1. Oestrogènes ............................................................................................... 17

4.1.2. Structure chimiques des progestatifs ........................................................ 18

4.2. Contraception orale ...................................................................................... 20

4.2.1. Contraception oestro-progestative ............................................................ 20

4.2.2. Contraception progestative ........................................................................ 21

4.3. Anneau vaginal ............................................................................................. 22

4.4. Dispositif intra-utérin ................................................................................... 23

4. 5. Les patchs dermiques .................................................................................. 24


4.6. Implant.......................................................................................................... 25

4. 7. Contraception d’urgence ............................................................................ 27

CHAPITRE II : EFFETS METABOLIQUES ET PERTURBATION


ENDOCRINIENNE DES CONTRACEPTIFS HORMONAUX ....................... 28

1. Effets des contraceptifs hormonaux sur le métabolisme lipidique ................. 28

1.1. Effets des œstrogènes ................................................................................... 29

1.2. Effets des progestatifs .................................................................................. 29

2. Effets des contraceptifs hormonaux sur le métabolisme glucidique ............... 29

2. 1. Effets des œstrogènes .................................................................................. 30

2. 2. Effets des progestatifs ................................................................................. 30

DEUXIEME PARTIE : ETUDE PERSONNELLE....................................... 33

CHAPITRE I : MATÉRIEL ET MÉTHODES ................................................... 34

1. Cadre de l’étude............................................................................................... 34

2. Type et période d’étude ................................................................................... 34

3. Population d’étude ........................................................................................... 34

4. Taille de l’échantillon...................................................................................... 35

5. Critères d’inclusion ......................................................................................... 35

6. Critères de non inclusion ................................................................................. 35

7. Outils et collecte des données ......................................................................... 35

8. Considérations éthiques................................................................................... 36

9. Contraintes d’études ........................................................................................ 36

CHAPITRE II : RÉSULTATS ............................................................................ 38

1. Résultat de l’enquête auprès des femmes ........................................................ 38

1.1. Age ............................................................................................................... 38


1.2. Statut matrimonial ........................................................................................ 39

1.3. Niveau d’étude ............................................................................................. 39

1.4. Connaissance des méthodes contraceptives ................................................. 40

1.5. Utilisation des méthodes contraceptives ...................................................... 42

1.6. Connaissance des avantages liés à l’utilisation des méthodes contraceptives


............................................................................................................................. 43

1.7. Connaissance des risques liés à l’utilisation des méthodes contraceptives 43

2. Résultats de l’enquête auprès du corps médical .............................................. 44

2.1. Pratiques et actes du corps médical avant la prescription des contraceptifs 45

2.2. Pratiques et actes du corps médical après la prescription des contraceptifs 45

CHAPITRE III : DISCUSSION .......................................................................... 47

CONCLUSION .................................................................................................. 48

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES ........................................................ 48

WEBOGRAPHIES............................................................................................ 48

ANNEXE
INTRODUCTION

1
L’évolution humaine a résulté dans une situation remarquable parmi les
primates, de la possibilité de la fécondation de la femme à chaque cycle lunaire.
Cette fécondité à périodes rapprochées a, sans doute, permis aux petits groupes
humains préhistoriques de survivre et de prospérer jusqu'à nous. Maintenant, la
situation est renversée grâce aux progrès même de nos connaissances : en
quelques siècles l’humanité a connu par l’hygiène et la médecine une croissance
démographique exponentielle, au point de perdre ses limites biologiques [34].
La régulation de cette surpopulation sans cesse croissante est devenue un défi
majeur. L’évolution des connaissances sur la reproduction, la médecine, la
chimie, la biologie, la pharmacie a permis un essor scientifique qui a rendu la
contraception plus accessible, avec la mise sur le marché de méthodes et de
produits de maniabilité plus ou moins facile.
Au Sénégal, c’est ainsi que la contraception grâce à des programmes nationaux
de planification familiale, est vigoureusement promue et encouragée par des
politiques de santé publique et parmi les méthodes contraceptives, la régulation
hormonale est devenue une méthode de choix en quelques décennies.
Cependant, comme toute intervention médicamenteuse, cette contraception
hormonale présente des risques et des effets secondaires.
Même si certains objectifs de la contraception via les programmes nationaux de
planification familiale sont atteints, des questions ont été tout le temps soulevées
concernant les risques et les dangers liés à certaines méthodes contraceptives.
Parmi ces objectifs, on peut noter : éviter l’IVG, éviter les grossesses
indésirables, limiter les naissances, espacer les naissances, créer un équilibre
entre l’accroissement de la population et le développement socio
démographique.
Ainsi, l’objectif de notre étude a été de mener une enquête dans le but
d’évaluer l’ampleur de l’utilisation de la contraception hormonale et les risques
encourus. Avec d’une part d’évaluer les connaissances et le niveau de prise de
conscience des femmes par rapport aux risques et dangers liés à la contraception

2
D’autre part, de jauger la qualité de l’information sur la contraception donnée
par les différents professionnels de santé amenés à prescrire un contraceptif, et
le respect des bonnes pratiques de prescription afin de permettre aux patientes
de choisir au mieux la contraception la plus adaptée pour elles et la moins
nuisible pour leur santé
Pour ce faire, nous utiliserons le plan suivant :
- Une première partie consacrée à une étude bibliographique sur la contraception.
Nous y ferons un rappel sur les différentes méthodes contraceptives ainsi que les
perturbations métaboliques liées à l’usage des contraceptifs hormonaux,
- Une deuxième partie qui constituera le travail personnel. Ce travail évaluera à
travers une enquête les connaissances des patientes sur la contraception ainsi
que l’application des bonnes pratiques de prescription par le personnel de santé
pour une consultation dédiée à la contraception.

3
PREMIERE PARTIE : RAPPELS
BIBLIOGRAPHIQUES

4
CHAPITRE I : GENERALITES SUR LA CONTRACEPTION
1. Historique
La contraception existe depuis des milliers d’années.
De tout temps, les Hommes ont imaginé diverses recettes assez originales pour
essayer de parer aux conséquences indésirées des rapports amoureux [16].
Donc, les premières traces écrites relatant le désir de contraception remontent
aux sources de la civilisation en Mésopotamie.
A l’époque babylonienne, les femmes introduisaient des pierres ovales dans leur
vagin.
Chez les Romains et d’autres populations, les femmes se protégeaient avec des
boules de persil séché.
Afin de modifier favorablement le pH vaginal, les femmes utilisaient de petites
éponges imprégnées d’eau citronnée ou vinaigrée chez les Arabes, huilée et
citronnée en Extrême Orient. Ces spermicides de fortune tuaient rarement les
spermatozoïdes mais, l’intuition de ces femmes a été confirmé par l’invention
des spermicides à base d’acides citrique, salicylique, tartrique, borique et des
composés plus contemporains de polyéthylène [34].
Sceptique vis-à-vis de la magie et des amulettes, le plus grand gynécologue de
l’antiquité, Soranos d’Ephèse, préconise une série de méthodes contraceptives si
possible à combiner pour plus de sécurité.
Afin d’empêcher la semence masculine de pénétrer dans la matrice de la femme,
il préconisait l’utilisation de différents produits astringents introduits comme
suppositoires vaginaux pour resserrer le col de l’utérus, ainsi que le retrait
partiel pendant l’acte et de vigoureux mouvements tout de suite après (éternuer,
se lever, marcher).
Pour évacuer la semence qui a commencé à se développer durant le mois suivant
la fécondation, il recommandait les sauts, les mouvements brusques, les
secousses. Mais la principale méthode d’avortement précoce est la saignée.
Entre le XIe et le XVe siècle, les Hommes utilisaient d’autres sortes de

5
méthodes tout aussi farfelues. Par exemple, il suffisait d’enflammer un trognon
de chou et l’éteindre dans le sang des règles. Pour ne pas être enceinte pendant
une année, il suffisait aux femmes de cracher trois fois dans la bouche d’une
grenouille ou d’attacher un œil de cerf qui louche avec une racine de marjolaine
et l’arroser le soir avec de l’urine d’un taureau roux [50, 51].
Elles faisaient une ceinture avec les poils des oreilles de mulet, animal stérile,
buvaient son urine, ou encore fabriquaient des talismans avec ses oreilles ou ses
testicules.
Les excréments d’éléphant mélangés au lait de jument étaient portés en talisman
et placés sur la vulve.
On dit que les premiers préservatifs masculins seraient égyptiens, confectionnés
avec des intestins de petits animaux (chats...). Ainsi le préservatif serait né il y a
4000 ans, les soldats égyptiens souhaitant se protéger contre les maladies
vénériennes, utilisaient des boyaux de moutons ou des vessies de porcs. Il aura
fallu attendre le XVIe siècle pour voir apparaître le premier préservatif à base
d'herbes, inventé par Gabriele Falloppio. Il s’agissait d’un fourreau de lin « à la
mesure du gland », imbibé de décoctions d’herbes astringentes [16, 36].
Ce n’est qu’au XIX siècle, que quelques physiologistes se lancent sur la piste
des messagers chimiques du corps humain. Ceux Ŕci n’ont pas encore de nom et
ce n’est qu’en 1905 qu’apparaît le mot hormone. Enfin, la mise au point de la
contraception hormonale a définitivement enterré ces moyens de fortune aussi
improbables, qu’archaïques [34].

2. CONTEXTE ET DÉFINITION
2.1. Contraception
La contraception se définit comme l’ensemble des moyens et techniques
médicaux ou non, mis à la disposition des individus et des couples pour leur
permettre d’assurer leur sexualité de façon responsable et d’éviter les grossesses
non désirées, d’espacer les naissances et d’avoir le nombre d’enfants désirés au

6
moment voulu [21].
Donc, la contraception est l’ensemble des méthodes destinées à la prévention de
la grossesse. Elle doit être temporaire et réversible par opposition à la
stérilisation qui est définitive et irréversible [28]. Ainsi, une femme peut
envisager une grossesse dès l’arrêt du contraceptif, quel que soit la méthode
utilisée.
Souvent considérée comme l’un des plus grands progrès médico-sociaux en
termes de liberté individuelle, la contraception reste un domaine en constante
évolution qui bénéficie d’innovations concernant aussi bien les molécules
utilisées que les voies d’administration.
De nombreux critères entrent en compte lors du choix de la méthode
contraceptive : l’efficacité, les effets secondaires (humeur, nausées, prise de
poids, perturbations menstruelles, douleurs...), le coût, le rôle du partenaire, la
facilité d’usage [4, 33].
Les intentions des scientifiques et des acteurs de santé publique qui ont
contribué à la mise au point de la contraception hormonale ont été très
différentes du retentissement culturel idéologique que la pilule a effectivement
produit.
Elle a constitué une avancée majeure pour les femmes dans leur droit à disposer
d’elles-mêmes pour leur vie affective, sexuelle, professionnelle et leur
autonomie [26].
Au Sénégal dès 1980, le gouvernement sénégalais opte pour le principe de
bien-être familial qui se concrétise par l’intégration de programmes et services
modernes de planification familiale (PF) aux services de santé maternelle et
infantile (SMI). Cette même année, la loi de 1920 interdisant la propagande
anticonceptionnelle et l'usage des contraceptifs est abrogée. Un premier projet
financé par l’USAID (Santé familiale et Population) est lancé en 1981 sur sept
régions du pays. L’année suivante, le Projet Bien-être familial financé par le
FNUAP est créé afin de couvrir les 4 autres régions [1, 17].

7
Cependant les trois objectifs des politiques publiques qui soutiennent la
contraception hormonale se basent sur :
- l’argument démographique, qui suppose qu’une réduction de la fécondité et
un ralentissement de la croissance démographique auront des retombées
positives pour les pays en voie de développement.
- l’argument sanitaire, qui met l’accent sur la réduction des conséquences
néfastes d’une forte fécondité sur les mères et les enfants.
- l’argument des droits de l’homme, qui invoque le droit des couples à
maîtriser les décisions liées à la procréation, incluant la taille de la famille et le
rythme des naissances [17, 43].
Mais d’après l’enquête démographique et de santé (EDS) sénégalaise de 2010Ŕ
2011, 12% seulement des femmes alors mariées pratiquaient une méthode de
contraception moderne, par rapport à 8% en 1997 et 10% en 2005. Cette lenteur
peut être attribuée à la faible demande de contraceptifs, ainsi qu’aux obstacles
opposés du côté de l’offre. En effet, alors que la plupart des pays d’Afrique
proposent la contraception orale et le contraceptif injectable à travers les
programmes de distribution communautaire depuis plusieurs décennies, le
Sénégal n’a effectué d’essai pilote à cet égard qu’en 2012Ŕ2013 ce retard causé
par des restrictions surtout d’ordres culturelles [41, 49].

2.2. Planification familiale


L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) définit la planification familiale
comme étant : « une manière de vivre que des individus et des couples adoptent
de leur propre volonté, en se basant sur des connaissances précises, des attitudes
et des décisions réfléchies afin d’améliorer l’état de santé et le bien-être du
groupe familial et par conséquent, de contribuer efficacement au développement
social du pays. Telle que définie, la planification familiale est un élément
indispensable au développement d’un pays » [6, 20].

8
Il semblerait que la contraception hormonale a été conçue pour répondre au
problème de la planification familiale aux Etats-Unis et dans les pays en voie de
développement, afin de mieux réguler les risques de surpopulation [15, 25].
Mais au Sénégal, l’introduction des services de planification familiale remonte
au début des années 1960, à la clinique de la Croix Bleue un établissement
privé de Dakar. Il a fallu cependant attendre jusqu’en 1981 pour que l’état du
Sénégal mette au point une structure administrative capable de diriger un
programme national et commence à soutenir l’information, la sensibilisation et
le conseil, ainsi que les services de planification familiale. Car avant cette date
l’offre élargie de services de planification familiale était interdite, en vertu d’une
loi adoptée durant les années 1920 sous l’autorité coloniale française et
révoquée en 1980 seulement [18, 42, 44].

3. RAPPELS ANATOMIQUES ET PHYSIOLOGIQUES


Afin de comprendre les mécanismes d’action des différentes méthodes de
contraception, il est nécessaire de faire quelques rappels anatomiques et
physiologiques. Tous les mois, de la puberté à la ménopause, le corps féminin se
prépare à la possibilité d’une grossesse. Lors du cycle menstruel, il se produit
une variation du taux d’hormones, cette dernière est responsable de l’ovulation
d’une part et de la modification de l’endomètre d’autre part, pour recevoir
l’ovule fécondé. Si la fécondation n’a pas lieu, il se produit un flux menstruel
qui est fait de sécrétions des glandes endométriales, de sang venant des
capillaires rompus, et de l’ovule non fertilisé [9, 14].

3.1. Rappels anatomiques


Le système reproducteur féminin est constitué d’organes ainsi que d’hormones
qui régissent le cycle menstruel et influent sur le corps. Les organes
reproducteurs de la femme sont logés à l’intérieur du bassin ou de la cavité
pelvienne et sont protégés par des os et des muscles. Il s’agit de l’utérus, des

9
trompes de Fallope, des ovaires et du vagin [27].

Figure 1 : Appareil génital féminin [52]


http://sciences-et-cetera.fr/le-fonctionnement-des-appareils-reproducteurs/

L’utérus est un organe musculaire en forme de poire destiné à accueillir et à


nourrir l’ovule fécondé. Il mesure environ 8 cm de long et 5 cm de large et il est
généralement fléchi vers l’avant. Le col de l’utérus, situé à l’extrémité du vagin,
contient des glandes cervicales qui sécrètent la glaire cervicale (aussi appelé
mucus) qui empêche les bactéries présentes dans le vagin de monter jusqu’à
l’utérus. La glaire cervicale bloque également l’entrée des spermatozoïdes dans
l’utérus, sauf au moment de l’ovulation où sa consistance devient plus
visqueuse, glissante et claire afin de faciliter leur passage.
L’endomètre est une muqueuse qui recouvre la paroi interne de l’utérus. À
chaque cycle menstruel, il subit des modifications en réponse aux hormones.
L’endomètre s’épaissit afin d’assurer un milieu riche et nourrissant pour l’ovule
fécondé qui viendra s’y implanter. S’il n’y a pas de fécondation, l’endomètre se

10
détache de l’utérus, ce qui constitue les menstruations [46].
Les trompes de Fallope, situées de chaque côté de l’utérus, mesurent environ 10
cm de long et relient les ovaires à l’utérus. Leur fonction est de capter l’ovule
libéré par l’ovaire lors de l’ovulation et de le pousser, grâce aux cils qui
recouvrent l’intérieur des trompes, vers l’utérus. Les trompes de Fallope
constituent le siège de la fécondation, c’est là où le spermatozoïde rencontrera
l’ovule et pourra le féconder.
Les ovaires sont deux glandes en forme d’amande situés à l’extrémité des
trompes de Fallope dont les deux fonctions sont la production d’ovules et la
sécrétion des hormones sexuelles, les œstrogènes et la progestérone. Dès la
naissance, chaque ovaire possède des milliers d’ovules immatures, les ovocytes,
qui sont contenus dans de petites structures appelées les follicules. À la puberté,
les ovaires entrent en action et se mettent à produire de l’œstrogène et de la
progestérone. Chaque mois, un des follicules parvenu à maturité libère un ovule
et l’éjecte de l’ovaire : c’est l’ovulation.
Enfin, le vagin est un canal à paroi mince de 8 à 10 cm de long qui va du col de
l’utérus jusqu’à l’extérieur du corps, au niveau de la vulve. Il est formé de
replis élastiques délicats. Lors de la stimulation sexuelle, le vagin s’élargit et sa
muqueuse se lubrifie [16, 47].

3.2. Cycle menstruel de la femme


Le cycle menstruel est l’ensemble des modifications anatomiques et biologiques
se produisant de façon cyclique ou périodique chez la femme de la puberté à la
ménopause. C’est un temps qui s’étend du premier jour des règles au premier
jour des règles suivantes. A chaque cycle les hormones, messagers chimiques de
l’organisme stimulent différentes parties du corps entrainant ainsi des
changements qui s’accumulent petit à petit jusqu’à la maturation de l’ovule
nécessaire à la fécondation. La muqueuse utérine devient riche et abondante en
éléments nutritifs dans l’attente d’une grossesse éventuelle. Si un spermatozoïde

11
féconde l’ovule pendant le cycle, une grossesse se produit. Dans le cas contraire,
la muqueuse de l’utérus, alors abondante en éléments nutritifs desquame et le
cycle recommence [5].
La durée du cycle est en moyenne de 28 jours (cf. figure 2) mais peut varier
d’un cycle à l’autre chez la même femme ou d’une femme à une autre. Nous
admettons comme cycle normal, celui dont la durée se situe dans l’intervalle 28
± 5 jours. Les cycles courts sont de 21 jours et les longs de 35 à 45 jours.
Sous la commande des hormones hypothalamo-hypophysaires, le cycle
menstruel va se dérouler en deux phases : une phase folliculaire et une phase
lutéale qui sont séparées par la ponte ovulaire ou ovulation.
La maîtrise des phases de ce cycle est très importante pour une bonne
prescription de la contraception [6].

12
Figure 2 : Cycle menstruel [53]
http://stnl.tk/duqeg/niveaux-hormonaux-pendant-le-cycle-menstruel-wa.php

3.3. Fécondation
Au cours du rapport sexuel, le vagin recueille des millions de spermatozoïdes.
Constitués d’une tête et d’une flagelle, ils vont tenter de remonter l’appareil
génital de la femme jusqu’à l’ovule pour le féconder (cf. figure 3). Au niveau du
col de l’utérus, ils doivent franchir la glaire cervicale : à ce niveau 50% des
spermatozoïdes sont déjà éliminés, et seulement une centaine parviendra à
approcher l’ovule au niveau de l’une des trompes de Fallope. Au final, un seul
spermatozoïde réussira à traverser l’enveloppe protégeant l’ovule.

13
La fécondation a lieu dans le tiers distal de la trompe. Pendant qu’il migre vers
l’utérus, l’ovocyte fécondé commence sa division cellulaire. Il ne se fixera à
ème
l’endomètre qu’au 7 jour : c’est la nidation.

Figure 3 : Processus de la fécondation [54]


http://sciences-et-cetera.fr/de-la-fecondation-a-laccouchement/

ème ème
A partir du 10 jour et jusqu’à la 9 semaine, l’embryon produit
l’hormone gonadotrope chorionique (HCG). C’est elle qui permet au corps jaune
de se maintenir et de continuer à sécréter les œstrogènes et la progestérone. En
plus d’entretenir l’endomètre et de bloquer le cycle menstruel, ces hormones
stimulent le développement des glandes mammaires. La durée de vie d’un
spermatozoïde est de 3 à 5 jours, celle de l’ovule est de 12 à 24 heures. Ainsi, la
période de fertilité de la femme peut s’étendre jusqu’à 5 jours : de 4 jours avant
l’ovulation à 24 heures après celle-ci [11, 16].

14
3.4. Régulation hormonale
L'hypophyse, par l'intermédiaire des gonadotrophines qu'elle sécrète, contrôle le
déroulement du cycle ovarien (cf. figure 4). Mais son activité n'est pas
autonome. Elle agit plutôt comme un centre intégrateur complexe. Elle ne peut
fonctionner qu'en présence d'un signal hypothalamique adéquat. Les stéroïdes
sécrétés par l'ovaire ont une action en retour et influencent directement la
sécrétion de gonadotrophines par l'hypophyse. Ceci est appelé rétrocontrôle ou
feed-back. Le degré de sensibilisation hypophysaire est proportionnel à la durée
d'imprégnation et à la sérique de l'oestradiol [28, 29].

15
Figure 4 : Régulation hormonale de l’appareil génital féminin [55]
http://aumvegetalis.be/la-femme-et-la-pratique-du-yoga/

16
4. METHODES CONTRACEPTIVES HORMONALES
Les contraceptifs peuvent agir à trois endroits, soit en bloquant l’ovulation, soit
en empêchant la rencontre spermatozoïdes ovules, soit enfin en évitant
l’implantation de l’œuf [14].
L’efficacité d’une méthode contraceptive est évaluée par l’Indice de Pearl, Il est
défini par le rapport du nombre de grossesses accidentelles sur le nombre total
de cycles observés par l’ensemble des femmes étudiées rapporté à 1 an. Le
résultat est exprimé en grossesses pour 100 femmes par an. Ce résultat est
compris entre 0 (il n’y a pas eu de grossesses) et 1200 [13].
Différentes méthodes de contraceptives hormonaux existent parmi lesquels nous
pouvons citer : les contraceptifs oraux ou pilules, l’anneau vaginal, dispositif
intra-utérin, le patch dermique et l’implant [26].

4.1. Structures chimiques des oestro-progestatifs


Les oestro-progestatifs appartiennent à la famille des stéroïdes. Ils dérivent de
deux hormones que sont les oestrogènes et les progestatifs.

4.1.1. Oestrogènes
L’œstrogène le plus utilisé en contraception est l'éthinyl-oestradiol (E.E.),
Rappelons que l’œstradiol, plus couramment nommé « 17-B Ŕœstradiol », est
l’estrogène le plus puissant qui stimule la multiplication cellulaire. Cet estrogène
de référence est secrété essentiellement par l’ovaire.
Tandis que l’éthinyl-œstradiol est un dérivé de l’œstradiol auquel un radical
« éthinyl » a été ajouté sur le 17ème carbone de l’œstradiol (Cf. figure 6) et ce
qui permettrait à la pilule de passer sans encombrement l’estomac et le reste de
l’intestin grêle pour parvenir au foie et le traverser sans se faire détruire [34, 47]

17
Figure 5 : Structure chimique de l’oestradiol [56]
http://www.cyberlipid.org/simple/simple0008.htm

Figure 6 : Structure chimique de l’éthinyl-oestradiol [57]


http://usdrugbase.com/drug/3380.html

4.1.2. Structure chimiques des progestatifs


Ce sont des progestatifs de synthèse, dérivés de la nortestostérone ou de la 17-
hydroxyprogestérone. Ils sont dotés d'une activité antigonadotrope.
* Dérivés de la nortestosterone
Ils sont les plus nombreux et se comportent comme des androgènes faibles avec
une activité androgénique qui participe aux effets secondaires de la
contraception orale.
Parmi les dérivés de la nortestosterone on distingue ;
- La norethisterone : qui est un progestatif de synthèse utilisé dans certaines
pilules combinées et certaines pilules progestatives et dans certains cas pour
retarder les menstruations.

18
- La levonorgestrel : est un progestatif de synthèse ayant un effet contraceptif par
blocage de l’ovulation elle est aussi appelée contraception d’urgence.
- La cyprostérone : est un dérivé de la 17-alpha-hydroxyprogesterone (Cf.
figure 9) c’est un stéroïde anti androgène et anti gonadotrope [12].

Figure 7 : Structure chimique de la norethisterone [58]


www.wikiwand.fr/Norethisterone/Levonorgestrel

Figure 8 : Structure chimique de la Lévonorgestrel [59]


www.wikiwand.fr/Norethisterone/Levonorgestrel

19
Figure 9 : Structure chimique de l’acétate de cyprotérone [60]
https://wiki2.org/en/Cyproterone_acetate

4.2. Contraception orale


La pilule contraceptive est une méthode contraceptive médicale réversible et
transitoire visant à éviter une grossesse. Il existe 2 types de
contraceptions orales :
- La contraception oestro-progestative,
- La contraception progestative.

4.2.1. Contraception oestro-progestative


La contraception oestroprogestative est aussi appelée contraception combinée.
Elle contient par exemple un estrogène de synthèse, l’ethinyloestradiol et un
progestatif de synthèse qui diffère selon les pilules. L’ensemble des pilules peut
être classé de différentes façons :
- en fonction du progestatif de 1ère, 2ème, 3ème et 4ème génération ;
- en fonction du dosage en estrogène en mini ou normo dose ;
- en fonction de la variation des doses d’hormones au cours de la plaquette en
mono, bi ou tri-phasiques.

20
Les pilules dites « nouvelles générations » contiennent un oestrogène naturel.
L’efficacité de la pilule est obtenue grâce à 3 actions :
- blocage de l’ovulation,
- modification de la glaire cervicale pour la rendre moins perméable aux
spermatozoïdes,
- atrophie de la muqueuse utérine empêchant la nidation.
Lors de l’initiation, il est recommandé que le premier comprimé soit pris le 1er
jour des règles, ce qui permet une protection immédiate
Elle peut être débutée à n’importe quel moment du cycle mais, il faut utiliser
simultanément les préservatifs pendant 7 jours (méthodes de Quick Start).
Pour les pilules à 21 comprimés, il faut prendre 1 comprimé par jour à heure
régulière pendant 21 jours.
Puis, il faut respecter un arrêt de 7 jours maximum et ensuite recommencer une
nouvelle plaquette. Pour les pilules à 28 comprimés, il faut prendre un
comprimé par jour à heure régulière en continu, sans intervalle entre les
plaquettes. Ceci afin de réduire les risques d’oubli. Les derniers comprimés de la
plaquette sont des comprimés inactifs (placebo) Leur nombre varie entre 4 et 7
en fonction des pilules [12, 45].

4.2.2. Contraception progestative


Cette pilule ne contient pas d’estrogène, elle est constituée uniquement d’un
progestatif de synthèse. Elle agit de la même façon que la pilule
oestroprogestative sauf que le blocage de l’ovulation n’est pas systématique.
Lors de l’initiation, le premier comprimé est à prendre le 1èr jour des règles.
Elle peut être débutée entre le 2ème et le 5ème jour des règles mais, il faut utiliser
des préservatifs pendant les 7 premiers jours.
Il faut prendre un comprimé par jour à heure régulière en prise continue tous les
jours. Pour le levonorgestrel, il faut prendre le comprimé à heure fixe. Dans
tous les cas, avant l’initiation d’une pilule, il convient de s’assurer de l’absence

21
d’une grossesse [35].

Figure 10 : Pilules contraceptives [61]


http://www.julienvenesson.fr/les-dangers-caches-et-les-mensonges-de-la-pilule-
contraceptive/
4.3. Anneau vaginal
Il s’agit d’un anneau souple de 5,4 cm de diamètre en plastique flexible à placer
soi-même dans le vagin qui libère une association oestroprogestative au contact
de la muqueuse vaginale.
Il est laissé en place pendant 3 semaines et est retiré au début de la 4ème
semaine.
Après 7 jours sans anneau, durant lesquels surviennent les règles, la femme
replace un nouvel anneau.
En cas de retrait accidentel ou d’expulsion pendant plus de 3h, il faut utiliser un
préservatif à chaque rapport pendant 7 jours. Son indice de Pearl est de 0,64 [32,
38].

22
Figure 11 : Anneau vaginal [62]
http://www.macontraception.fr/types/anneau-vaginal

4.4. Dispositif intra-utérin


Il existe deux types de DIU : les DIU au cuivre et le DIU hormonal au
lévonorgestrel. Le DIU est aussi appelé « stérilet » mais c’est un terme impropre
qui devrait être abandonné car il ne rend pas stérile. C’est une méthode très
employée dans le monde, et probablement l’une des plus sûres, mais en Afrique
elle reste l’une des moins employée après la pilule et le préservatif. Ce paradoxe
est dû principalement à l’ignorance et aux préjugés, fréquents dans le public.
C’est une contraception réversible, qui nécessite une prescription médicale [14].
Aux dispositifs intra-utérines inertes ont été ajoutées des substances bioactives
comme le cuivre ou l’argent. Ceci a permis de diminuer la taille et d’augmenter
l’efficacité de cette méthode.
La structure générale est une forme de T qui a deux bras flexibles
Le fil de cuivre s’enroule autour de l’axe vertical et un fil de nylon est relié á la
23
base. Le fil de cuivre est parfois renforcé par un noyau d’argent. La surface de
cuivre varie de 220 à 375 mm2 . Les fils de retrait sont en nylon [48].

Figure 11 : Dispositif intra utérin [63]


http://www.mypa.fr/mypa/Femmes/contraception/diu

4. 5. Les patchs dermiques


ll s’agit d’une contraception hormonale oestroprogestative non orale. Ils
contiennent 600 microgrammes d’éthinylestradiol (EE) et 6 mg de
norelgestromine. Ils délivrent quotidiennement 150 μg de norelgestromine et 20
μg d’EE. Ils agissent en inhibant l’ovulation et en altérant la glaire cervicale et
l’endomètre.
Ils sont généralement appliqués sur les fesses, l’abdomen, la face externe des
bras et la partie supérieure du torse et jamais sur le sein.
Ils sont mis en place pour une semaine et ce, trois semaines consécutives sur
quatre. Pour la première utilisation : un patch par semaine en commençant le
er ème ème
premier jour des règles, ainsi les jours d’application sont le : 1 , 8 , 15
ème ème
jour du cycle et une semaine libre (22 jour au 28 jour) [6].

24
Figure 12 : Patchs dermiques [64]
http://www.gynecologue-vaud.ch/index.php/fr/infos-
medicales/endocrinologie?id=120
4.6. Implant
C’est un bâtonnet de 4 cm de long et 2 mm de diamètre, composé d’un noyau et
d’une membrane. Le noyau contient des cristaux d’etonogestrel disperses dans
une matrice de copolymère inerte : l’ethynylène d’acetate de vinyle.
La membrane est formée d’éthylène acetate de vinyl permettant la libération
contrôlée des 68 mg d’éthonogestrel. L’etonogestrel est en réalité le 3-
cetogestrel : le métabolite actif du desogestrel, dérivé ethinylé de la testosterone
déjà utilisé dans la contraception micro-progestative per os.
La libération du principe actif après cinq à six semaines est de 60 à 70
microgrammes par jour, puis de 35 à 45 microgrammes par jour à la fin de la
première année, 30 à 40 microgrammes par jour à la fin de la deuxième année et
enfin 25 à 30 microgrammes par jour à la fin de la troisième année [48].

25
Figure 13 : Implant [65]
http://www.cleveland.com/nation/index.ssf/2012/09/gynecologists_group_recm
mmends.html

Tableau I : Indice de Pearl et efficacité pratique des contraceptifs

Efficacité comparative des principales méthodes contraceptives

Méthode Efficacité pratique


Indice de Pearl
Œstro-progestatifs (pilule) 0,1 6à8
Progestatifs (pilule) 0,5 6à8
Dispositif intra-utérin 0,6 0,8
Préservatifs masculins 3 14
Spermicides 6 26
Diaphragme et spermicides 6 20
Cape cervicale 9 à 26 20 à 40
Méthodes naturelles 1à9 20
Implants 0,1 0,1

26
A titre d’exemple, indice de Pearl = 3. Cela signifie que 3 femmes sur 100
utilisant la méthode contraceptive analysée pendant 1 an ont été enceintes dans
l’année [14].

4. 7. Contraception d’urgence
La contraception d’urgence ou contraception post-coïtale est une méthode de
rattrapage, utilisée après un rapport sexuel non ou mal protégé. Elle s’apparente
à une forme de prévention secondaire et permet d’éviter le recours éventuel à
l’IVG. Elle ne peut constituer en aucun cas une méthode de contraception
régulière, elle vise à éviter l’ovulation ou l’implantation de l’œuf fécondé. Elle
doit être prise le plus tôt possible pour une efficacité optimale. Il existe plusieurs
méthodes : le dispositif intra-utérin ainsi que la « pilule du lendemain » [38].
En fonction de la période d’utilisation elle peut être appelée contragestion au
lieu de contraception, car la contragestion se distingue de la contraception au
niveau de la période d'intervention, c'est-à-dire que son action intervient après la
conception, à un moment où la division cellulaire de l'œuf s'est déjà faite, la
contragestion empêche la nidation de cet œuf [30].

27
CHAPITRE II : EFFETS METABOLIQUES ET PERTURBATION
ENDOCRINIENNE DES CONTRACEPTIFS HORMONAUX
Même, si les objectifs de la contraception hormonale ont été atteints, limiter les
naissances espacer les naissances et créer un équilibre entre l’accroissement de
la population et le développement sociodémographique, des questions ont été
tout le temps soulevées concernant les risques et les dangers liés à la contra-
ception hormonale. La première évoquée par les chercheurs de la santé publique
et des droits des femmes, s’est portée sur les technologies de contraception et la
seconde dénonce plutôt des perturbations métaboliques et endocriniennes [24].

1. Effets des contraceptifs hormonaux sur le métabolisme lipidique


Rappelons que les lipides digérés et absorbés quittent la cellule intestinale et
vont passer dans la circulation générale qui va les transporter jusqu’au foie.
A ce niveau, ils vont se lier à des protéines et former des complexes appelés
lipoprotéines qui comprennent :
- Les chilomycrons ;
-Les VLDL (Very Low Density Lipoprotein) ;
-Les LDL (Low Density Lipoprotein) ;
- Les HDL (High Density Lipoprotein).
Les chylomicrons et les VLDL assurent en période postprandiale et
interprandiale, le transfert des triglycérides exogènes vers les tissus.
Les LDL sont riches en cholestérol qu’elles apportent aux tissus. Elles sont
dites athérogènes, leur principale protéine est l’apoprotéine B (Apo-B).
Les HDL enlèvent le cholestérol des tissus et sont dits antiathérogènes, leur
principale protéine est l’apoprotéine A (Apo-A).
Même si l’hypercholestérolémie et les troubles lipidiques sont assez rares chez
les jeunes, il faut noter que les contraceptifs hormonaux contiennent des
œstrogènes et des progestatifs, or ces derniers font partie du groupe des
hormones stéroïdiens et contiennent rappelons-le, le noyau du cholestérol. Donc

28
les contraceptifs hormonaux, ont un effet sur le métabolisme lipidique et
peuvent entrainer une augmentation du cholestérol, des triglycérides et des
lipoprotéines et il est évident que ces perturbations soient vraiment un facteur
de risque cardiovasculaire et que les accidents survenant pendant leurs prises
sont liées á un abaissement du HDL-Cholestérol, à une augmentation du LDL
cholestérol et des chylomicrons dû à ces contraceptifs

1.1. Effets des œstrogènes


Il est noté que les contraceptifs hormonaux grâce aux œstrogènes qu’elles
contiennent entrainent :
- Une augmentation des triglycérides par augmentation de synthèse des
particules VLDL et une diminution de l’activité de lipoprotéine lipase,
- Une diminution du HDL-Cholestérol et une augmentation du LDL-
Cholestérol.

1.2. Effets des progestatifs


Leurs effets sur les paramètres lipidiques sont proportionnels à leur pouvoir
androgénique et sont opposés aux effets des œstrogènes.
En particulier, ils abaissent le HDL-Cholestérol et les triglycérides par
diminution des VLDL.

2. Effets des contraceptifs hormonaux sur le métabolisme glucidique


Ils sont très variables et dépendent de nombreux facteurs pharmacologiques et
individuels. Les effets métaboliques sont fonction des molécules et des doses
utilisées.
Le métabolisme glucidique concourt au stockage et à l’utilisation des sucres,
dont le taux sanguin est exprimé par la glycémie.

29
Chez le sujet bien portant et à jeun, celui-ci se maintient dans l’étroite limite
grâce à l’équilibre entre les apports et l’utilisation. Cet équilibre est géré par
deux mécanismes régulateurs :
Un mécanisme physico-chimique et un mécanisme neuro-hormonal comprenant
deux systèmes :
- Un système hypoglycémique représenté par l’insuline ;
- Un système hyperglycémique représenté par le glucagon, le cortisol, la
thyroxine, les catécholamines.

2. 1. Effets des œstrogènes


L’ éthinyloestradiol, seul a des effets modérés mais potentialise les effets
diabétogènes des progestatifs. Il modifie discrètement l’insulino-secretion et la
tolérance au glucose.
Cependant, l’hyperinsulinisme induit par les œstrogènes de synthèse pourrait
être secondaire à l’augmentation du rapport Insuline /Glucagon dans la veine
porte, à la diminution de la néoglucogenèse et de la glycogénolyse et donc à
l’augmentation hépatique du glycogène.

2. 2. Effets des progestatifs


Les études avec les progestatifs ont montré une baisse de la tolérance orale au
glucose et l'existence d'un hyperinsulinisme avec insulino-résistance. Une
diminution du nombre et de l'affinité des récepteurs à l'insuline au niveau des
hépatocytes, expliquant une diminution de l'efficacité insulinique au niveau du
foie, a été décrite, ainsi qu'une diminution du nombre et de l'affinité des
récepteurs sur les tissus périphériques (adipeux et musculaires). Ces
modifications apparaissent avec les progestatifs utilisés à fortes doses. Il n'est
pas certain qu'aux doses contenues dans les associations oestro-progestatives,
ces effets puissent être impliqués dans les modifications de la tolérance
glucidique [28, 37].

30
Malheureusement, les doses d’œstrogènes et de progestatifs apportées par les
contraceptifs hormonaux dépassent largement ceux produites par l’organisme
car les taux normaux des estrogènes dans le sang au cours du cycle féminin,
varient entre 4.10-5 à 3,6. 10-4 microgrammes par millilitre de sang. Or la
dilution dans le sang de l’èthinylestradiol d’un seul comprimé de pilule
correspond à 10 microgrammes par 5 millilitre de sang. Donc comparé aux taux
normal d’estrogène dans le sang féminin au cours d’un cycle, l’apport
d’estrogènes synthétiques par millilitre de sang d’un seul comprimé de pilule
très minidosée à 10 microgrammes est donc 10 à 50 fois plus élevé. Or la femme
en consomme en moyenne 20 jours par mois.
Pour les progestatifs, le calcul est similaire car les taux normaux de progestérone
varient entre 10-3 à 10-2 microgrammes par millilitre de sang. La dilution dans
le sang du progestérone d’un seul comprimé de pilule correspond à 0,1
microgramme par millilitre. La comparaison entre l’apport par millilitre de sang
d’un seul comprimé de pilule très minidosée à 0,50 mg de progestérone et les
taux de progestérone dans le sang féminin au cours du cycle, montre que 10 à
100 fois de plus de progestérone sont introduits artificiellement dans le sang que
les taux normaux. Or la femme en consomme en moyenne 20 jours par semaine.
Ainsi, vu les fortes doses ingérées une longue prise de contraception hormonale
peut mettre longuement les ovaires au repos parce que les hormones qui
devaient être produites par les ovaires sont apportées de façon exogènes et en
quantités suffisantes par les pilules. Et le retour aux doses physiologiques pour
une nouvelle grossesse, ils ne répondent pas aux stimulations normales
provenant de l’organisme la grossesse devient alors impossible et la stérilité
commence à s’installer.
Il peut falloir des stimulations hormonales pour déclencher les ovaires et
malheureusement dans certains cas la stimulation des ovaires peut déclencher
plusieurs ovocytes en même temps et c’est ce qui est des fois à l’origine des
grossesses multiples, des grossesses à 2, 3 , 4 jusqu’a 6 embryons. Le retour aux

31
doses physiologiques peut être insuffisant pour stimuler les ovaires [8, 34].

32
DEUXIEME PARTIE : ETUDE
PERSONNELLE

33
CHAPITRE I : MATÉRIEL ET MÉTHODES
1. Cadre de l’étude
Notre étude a été réalisée au niveau des hôpitaux de Fann, Aristite le Dantéc,
Principal, Abass Ndao, Roi Baudouin et certains maternités et districts
sanitaires de la région de Dakar.
Capitale politique et administrative du Sénégal, la région de Dakar a une
superficie de 547 Km2. La région de Dakar est la capitale de la république du
Sénégal.
C’est une région cosmopolite en plein essor avec une population de 3137196
habitants en 2013 [2].
Les structures de la santé au niveau de la région de Dakar sont reparties en 6
groupes :
- Les Hôpitaux ;
- Les Dispensaires ;
- Les Centres de santé ;
- Les Comités de santé ;
- Les Postes de santé ;
- Les Cliniques.

2. Type et période d’étude


Il s’agit d’une étude transversale à visée descriptive auprès des patientes et le
personnel du corps médical
Elle a été menée au cours de la période allant du 1er Janvier au 25 Mai 2017.

3. Population d’étude
La population d’étude a été constituée d’une part par les femmes âgées entre 15
et 39 ans et d’autre part le corps médical à savoir les médecins, les
gynécologues, les sages-femmes et les infirmiers.

34
4. Taille de l’échantillon
La taille estimée de l’échantillon a été de 458 personnes réparties ainsi :
- 200 pour le corps médical,
- 258 pour les patientes.

5. Critères d’inclusion
- les filles célibataires âgées d’au moins 15 ans ;
- les femmes mariées ;
- les femmes divorcées ;
- les femmes veuves ;
- les médecins généralistes ;
- les gynécologues ;
- les sages-femmes ;
- les infirmiers.

6. Critères de non inclusion


- Toute femme ne souhaitant pas participer à l’enquête.
- Toute femme n’utilisant pas de méthodes contraceptives.
- Toute femme ne résidant pas dans la région de Dakar depuis au moins 3 mois.

7. Outils et collecte des données


La collecte des données a débuté après une autorisation d’enquête obtenue
auprès des chefs-majors des structures de santé concernées. Elle a été effectuée
entre le 01 Janvier et le 25 Mai 2017.
Les données ont été collectées à l’aide des questionnaires (cf. annexe) écrits et
anonymes après un pré-test effectué sur 20 étudiants en pharmacie.
Ce test a permis de révéler d’autres questions qui n’étaient pas prévues lors de la
confection.

35
Les questionnaires ont porté sur : les caractéristiques socio-individuelles des
enquêtés, les connaissances et l’utilisation des méthodes contraceptives, les
obstacles à l’utilisation de la contraception, le niveau de prise de conscience des
femmes sur les dangers et risques liés à la contraception hormonale, les bonnes
pratiques et attitudes lors de la prescription de la contraception et les suggestions
pour faciliter l’accès à une meilleure méthode de contraception.
Pour ne pas influencer les patientes, les questionnaires ont été distribués en
salle d’attente juste avant la consultation. Ce moment a semblé plus propice que
lors de l’entretien médical, de par une plus grande liberté de réponse en
l’absence de jugement médical (notamment de culpabilité).

8. Considérations éthiques
Notre étude a porté sur des femmes utilisatrices ainsi que le personnel médical
habilité à délivrer des contraceptifs.
De ce fait, les conditions de recueil et de conservation de l’information
exigeaient le respect des principes fondamentaux des droits humains.
Il est aussi important de noter que l’administration des questionnaires conçus
dans le cadre de l’étude n’a été effectuée qu’avec le consentement des
enquêtés.
Les femmes ont été bien informées de l’objectif de l’étude et leur consentement
éclairé a été obtenu. L’anonymat du questionnaire et la confidentialité des
données recueillies ont été garantis.
Au cours de l’étude, nous avons effectué une enquête auprès des 408 personnes.

9. Contraintes d’études
Au cours de l’étude, quelques difficultés, ont été enregistrées. La difficulté
majeure se trouvait non seulement au niveau du personnel médical mais aussi au
niveau des patientes.
En effet, après avoir ciblé les hôpitaux, les maternités, les postes et districts de

36
santé, il fallait se procurer les emplois du temps des gynécologues, des médecins
généralistes des sages-femmes et des infirmiers selon leurs disponibilités.
Les emplois du temps qu’ils nous réservaient durant l’étude étaient pour la
plupart hebdomadaires et malheureusement les gynécologues n’étaient pas aussi
coopératifs et se plaignaient du manque de temps pour le remplissage des
questionnaires. De plus les lieux de rencontre n’étaient pas fixes du fait qu’ils
intervenaient également dans le privé.
Par contre pour les patientes, la prise de contact n’était pas tout le temps facile.
Certaines questions qui portaient sur le comportement sexuel, n’étaient pas
répondues par certaines patientes, car elles jugeaient que ses questions étaient
plutôt d’ordre intime et confidentiel.

37
CHAPITRE II : RÉSULTATS
1. Résultat de l’enquête auprès des femmes
1.1. Age
Les 258 femmes ont précisé leur âge, lors de l’étude.
L’âge moyen a été de 23,5 ± 4,9 avec des extrêmes de18 et 39 ans.
Les femmes les plus âgées sont pour la plupart des fonctionnaires, tandis que la
majeure partie des jeunes femmes et des jeunes filles sont des femmes au foyer.
Le Tableau II donne la répartition par tranche d’âge

Tableau II : Répartition des femmes par tranches d’âge (n=408)


Tranche d’âge (ans) Effectif Pourcentage (%)

15-19 09 3,48

20-24 137 53,10

25-29 101 39,4

30-34 07 2,7

35-39 04 1,55

Total 258 100

La tranche d’âge de 20 à 24 ans est la tranche d’âge la plus représentée dans


l’utilisation de la contraception avec un taux de 53,10%

38
1.2. Statut matrimonial
Lors de l’étude, les femmes ont été reparties selon leur situation matrimoniale
en :
- Célibataire,
- Mariée,.
- Divorcée
Le tableau III donne la répartition selon le statut matrimonial.

Tableau III : Répartition des patientes selon le statut matrimonial.


(n = 258)
Statut matrimonial Effectif Pourcentage (%)

Célibataire 37 14,4
Mariée 213 82,5
Divorcée 08 3,10

Veuve 0 0
Total 258 100

Les mariées représentent 82,5 % de notre échantillon d’étude.

1.3. Niveau d’étude


Les femmes ont été reparties selon leur niveau d’étude afin de voir si le niveau
d’alphabétisation pouvait impacter non seulement sur la pratique contraceptive
mais aussi sur le choix d’une méthode contraceptive par rapport à une autre.
Le tableau IV donne la répartition selon le niveau d’étude.

39
Tableau IV : Répartition des patientes selon leur niveau d’étude

Niveau d’étude Effectif Pourcentage (%)

Sans niveau 130 50,40

Primaire 64 24,80

Secondaire 45 17,44

Universitaire 19 7,36

Total 258 100

Les femmes sans niveau d’étude représentent 50,40% et constituent le plus fort
taux de l’étude.

1.4. Connaissance des méthodes contraceptives


Parmi les 258 femmes, ayant répondu à la question relative à leur niveau de
connaissance en matière de contraception, 234 ont donné une réponse
affirmative pour le préservatif.
Le tableau V illustre la répartition des filles et femmes en fonction de leur
connaissance des différentes méthodes contraceptives

40
Tableau V : Répartition des femmes selon leur connaissance des méthodes
contraceptives
Méthodes contraceptives Effectif Pourcentage (%)

Préservatifs 234 90,7

Contraceptifs oraux 178 80,6


DIU 39 15,11
Implants 13 5,04

Anneau vaginal 09 3,48

Contraceptifs injectables 08 3,11

Autres 08 3,11
Méthodes naturelles 07 2,71

*DIU : dispositif intra-utérin


Certaines des enquêtées ont cité plusieurs méthodes à la fois.
Le préservatif est connu dans 90,8% parmi les méthodes de contraception
suivie des pilules avec 80,6% pour les contraceptifs oraux
Seules 08 femmes parmi les 258 enquêtées soit 3,6% (cf tableau V) ont cité
d’autres méthodes telles que :
- le coït interrompu
- la méthode de la glaire cervicale
- la méthode du calendrier
- la méthode du collier
Les autres méthodes citées par les femmes enquêtées sont :
- la ligature des trompes -l’ovariectomie
- le diaphragme -les spermicides

41
1.5. Utilisation des méthodes contraceptives
La répartition des femmes enquêtées selon les méthodes contraceptives utilisées
est illustrée dans le tableau VI ci-dessous

Tableau VI : Répartition des patientes selon la méthode contraceptive qu’elles


utilisent
Méthodes Effectif Pourcentage (%)
Contraception orale 216 83,76

DIU (stérilet) 19 7,36


Implants 09 3,48
Contraception d’urgence 06 2,32

Contraception injectable 05 1,93


Préservatifs 03 1,16

La contraception orale a été largement utilisée par les femmes car les 216
enquêtés parmi les 258 ont eu recours à ce type de contraception soit un taux
83,72%.

42
1.6. Connaissance des avantages liés à l’utilisation des méthodes
contraceptives

La connaissance des avantages liés à l’utilisation des méthodes est illustrée dans
le tableau VII ci-dessous.

Tableau VII : Répartition des femmes enquêtées selon le niveau de


connaissance des avantages liés à l’utilisation des méthodes contraceptives
Avantage Effectif Pourcentage(%)

Eviter les grossesses non désirées 186 72,2

Eviter les IST/VIH 167 65,1


Espacer les naissances 52 20,3
Limiter les naissances 51 19,8
Eviter la maternité précoce 12 4,7

Sur les 258 femmes enquêtées, 70,8% ont pu citer au moins deux avantages des
méthodes contraceptives.
La protection contre les IST a été évoquée par 65,1 % des femmes enquêtées,
éviter les grossesses non-désirées par 72,2% et éviter la maternité précoce par
4,7% (Cf. tableau VI)

1.7. Connaissance des risques liés à l’utilisation des méthodes


contraceptives
La connaissance des risques, liées à l’utilisation des méthodes contraceptives est
illustrée dans le tableau VIII.

43
Tableau VIII : Répartition des femmes enquêtées selon la connaissance des
inconvénients des méthodes contraceptives
Inconvénients Effectif Pourcentage (%)
Stérilité 26 10,07

prise de poids 19 7,36

Cancer 7 2,7
Trouble du cycle 5 2,32

Autres 4 1,55

Plusieurs inconvénients ont été évoqués et les plus cités sont :


- stérilité
- prise de poids
- cancer.
D’autres inconvénients ont été cités (Cf. tableau VII), parmi les femmes
enquêtées certaines avançaient des hypothèses telles que l’usage des méthodes
contraceptives pouvait inciter à :
- l’infidélité
- précocité des rapports sexuels
- vagabondage sexuel

2. Résultats de l’enquête auprès du corps médical


Un échantillon de 200 personnes constituées de gynécologues, médecins, sages-
femmes et infirmiers a répondu à plusieurs questions visant à évaluer les bonnes
pratiques de prescription d’une méthode contraceptive.

44
2.1. Pratiques et actes du corps médical avant la prescription des
contraceptifs
Des examens et analyses sanguins sont souvent recommandés avant la
prescription de certains contraceptifs afin d’évaluer certains paramètres. Auprès
de la population enquêtée, les résultats suivants ont été obtenus (Tableau XI).

Tableau IX : Répartition du corps médical en fonction de la prescription


d’analyses et d’examens avant l’utilisation de certaines méthodes contraceptives
(n = 200)
Corps médical Effectif Examen(s) et/ou analyse(s) Pourcentage(%)
Gynécologue 40 38 95

Médecin 50 17 34

Sage-femme 70 11 27,1
Infirmier 40 1 2,5

Ces examens et analyses ont consisté à évaluer :


la glycémie, les pressions sanguines, les taux sanguins de HDL, LDL
cholestérol, triglycérides.

2.2. Pratiques et actes du corps médical après la prescription des


contraceptifs
Après la prescription de certains contraceptifs, des examens sont souvent
recommandés afin de surveiller certains indicateurs et paramètres
physiologiques et sont illustrés dans le tableau X ci-dessous.

45
Tableau X : Répartition du corps médical en fonction de la prescription
d’examens et analyses de contrôle après l’utilisation de certains contraceptifs
(n = 200)
Corps médical Effectif Examen et analyses %

Gynécologue 40 21 52,5
Médecin 50 08 16

Sage-femme 70 02 7,14

Infirmier 40 00 0

Ces examens et analyses ont consisté à évaluer : la glycémie, les pressions


sanguines, les taux sanguins de HDL, LDL cholestérol, triglycérides et cette fois
ci l’hémostase pour voir si le contraceptif est bien tolère

46
CHAPITRE III : DISCUSSION
La majorité des femmes enquêtées sont âgées entre 20 et 24 ans soit 53,1%
de l’échantillon. L’âge moyen est de 23,5 ± 4,9 avec des extrêmes de 18 et 39
ans. Ces chiffres sont largement au-dessus de ceux retrouvés dans une étude
réalisée par Alima où l’âge moyen a été de 19,4 et 17,6 chez Miller [10, 39].
La première méthode contraceptive connue par les patientes est le préservatif
(90,8%). Cette fréquence est proche d’une étude menée au Nigéria qui a trouvé
dans son étude 93% [3]. Ce résultat est cependant supérieur à celui de Simbar
qui a obtenu un taux de 72%. Cette différence pourrait s’expliquer par le fait
qu’au Sénégal, une politique de santé sur la prévention et la lutte contre
VIH/SIDA a était mise en place pour éviter une pandémie qui est assez
fréquente dans la sous-région. Ainsi, de vastes campagnes de sensibilisation ont
été entreprises et le préservatif a été mis au centre des moyens de prévention.
En outre, le double avantage de protection procuré, tel que affirmé par Forrest et
Free, protection contre les grossesses non désirées et les IST/VIH/SIDA, fait du
préservatif une méthode populaire [19, 22]. Les contraceptifs oraux sont connus
des femmes enquêtées dans 80,6% des cas. Ce pourcentage est similaire à celui
d’une étude menée à Barbour et Simbar au Liban qui ont trouvé respectivement
82,8% et 82% [7]. Ainsi, la connaissance des contraceptifs oraux vient en
seconde position après le préservatif.
Dans notre population d’étude une nette prédominance d’utilisation de la
contraception orale est notée, puisqu’elle est utilisée par 83,7% des femmes
enquêtées suivies du dispositif intra-utérin avec un taux d’utilisation de 7,36
Cette fréquence d’utilisation de la contraception orale est presque similaire à
une étude réalisée en France d’après le Baromètre de santé de 2005 qui montre
que 80,8% des femmes avaient recours à la contraception orale [31].
Par contre, toujours selon cette étude le taux d’utilisation du DIU est nettement
inférieur, 7,36% aux résultats publiés par le Baromètre de santé en France qui
montre 15,2% des françaises utilisatrices de la contraception avaient recours aux
47
DIU [31]. Cette grande différence pourrait s’expliquer par le fait que les
contraceptifs oraux font partie des méthodes dont l’usage ne nécessite pas un
personnel qualifié, contrairement aux dispositifs intra-utérins. En plus, ils sont
faciles d’accès, disponibles dans les centres de Santé Maternelle et Infantile
(SMI), les pharmacies et semblent être la méthode proposée en première
intention aux jeunes filles et aux femmes mariées.
Dans cette étude, 24% seulement des femmes ont semblé connaître des
inconvénients liés à l’utilisation des contraceptifs
Ainsi, le faible niveau de connaissance des femmes enquêtées sur les risques
liés à la contraception pourrait trouver son explication dans la stratégie de
communication en matière de planification, axée spécifiquement sur les
avantages [40]. Il semble nécessaire de renforcer la communication prenant en
compte tous les aspects y compris les inconvénients des méthodes
contraceptives afin de favoriser une meilleure connaissance.
La survenue du cancer n’a été évoquée que par 6 patientes soit 2,3 %. Même
s’il a été établi que le risque de survenue du cancer du col de l’utérus croît avec
l’usage des contraceptifs oraux combinés et que ce risque décroît à l’arrêt [23].
Cette donnée à elle seule ne saurait justifier la crainte des femmes enquêtées car
ce risque est de 4,8 pour mille femmes pour une utilisation de plus de 20 ans
[45]. Selon nos résultats, 95% des gynécologues ont effectué des examens et
analyses à leurs patientes avant la prescription d’une méthode contraceptive et
52,5% de ces gynécologues ont eu recours à des examens et analyses des
patientes après la prescription de certaines méthodes contraceptives. Ils sont
suivis des médecins dont 34% parmi eux ont effectué des examens des patientes
avant la prescription de certaines méthodes contraceptives et seulement 16% des
médecins ont eu recours à des examens et analyses après la prescription de
certaines méthodes contraceptives.
Par contre, sur les 110 sages-femmes et infirmiers, seuls 8 d’entre eux c’est à
dire 3,8% ont réalisé des examens et analyses des patientes avant et après la

48
prescription de certaines méthodes contraceptives. Donc, si l’on compare la
qualité des prescriptions du personnel médical en nous axant sur les 4
prescripteurs que sont les gynécologues, les médecins généralistes, les sages-
femmes et les infirmiers (Cf. Tableau IX et X), il semblerait que les
gynécologues ont plus recours sur les examens et analyses lors d’une
consultation dédiée à la contraception suivis des médecins généralistes.
Il serait beaucoup plus avantageux et prudent de pratiquer et de veiller sur les
bonnes pratiques de prescription afin de pouvoir choisir pour ses patientes la
méthode contraceptive la mieux adaptée et la moins nuisible à leur santé.

49
CONCLUSION

50
Cette étude a été menée dans des centres de santé de la région de Dakar dans le
but d’évaluer le niveau de connaissance des femmes en matière de
contraception, d’apprécier le taux d’utilisation et d’analyser leur comportement.
Elle a aussi permis de veiller sur le respect des bonnes pratiques de prescription
lors de consultations « relatives à la contraception »
Ainsi, une enquête auprès de 258 femmes d’une part et 200 membres du
personnel médical d’autres parts ont été effectués.
L’âge moyen des femmes enquêtées a été de 23,5 ± 4,9 avec des extrêmes de 18
et 39 ans. Elles sont constituées en grande majorité de femmes mariées avec un
pourcentage de l’ordre de 82,5%. Pour la plupart (50,40%), d’elles sont sans
niveau d’étude.
Ces femmes de la région de Dakar ont eu une assez bonne connaissance des
méthodes contraceptives : 90,75% parmi elles connaissent le préservatif, 80,6%
connaissent les contraceptifs oraux et 15,11% d’entre elles connaissent
l’existence des dispositifs intra-utérins. Mais, la majorité d’entre elles a déclaré
avoir utilisé la contraception orale avec un pourcentage de l’ordre de 83,76%
suivi du dispositif intra-utérin avec 7,36%.
Cependant, plusieurs avantages de la contraception ont été cités : 72,2% ont
évoquées l’aspect de limiter les naissances tandis qu’éviter les infections
sexuellement transmissibles n’a été rapportées que par 65,1%. Par contre
10,70% ont insistées sur la stérilité comme inconvénient majeur tandis que
7.36% ont citées la prise de poids.
Les membres du personnel médical des structures de santé de la région de Dakar
ont eu à réaliser certains examens et analyses à leurs patientes avant et après la
prescription de certains contraceptifs.
La majorité des gynécologues a affirmé avoir réalisé des examens et analyses
avant la prescription de certaines méthodes contraceptives avec un pourcentage
95%, 34% des médecins généralistes et 27,1 % des sages-femmes. Par contre
52,5% parmi les gynécologues et 16% des médecins généralistes contre 7,14%

51
seulement des sages-femmes ont pu faire un suivi à leurs patientes après la
prescription de certaines méthodes contraceptives en réalisant des examens et
analyses dans le but de veiller sur certains paramètres.
De nombreux obstacles relatifs d’une part à des facteurs psychosociaux tel
qu’une faible connaissance des inconvénients avec un taux de 24% seulement
chez les femmes enquêtées et d’autre part à des facteurs comportementaux liés à
la prescription de certaines méthodes contraceptives par les membres du
personnel médical ont été constatés. Devant la nécessité d’améliorer la santé
maternelle et infantile, la correction de ces facteurs pourrait aider à améliorer
cette situation, d’où une analyse prenant en compte tous les aspects de ces
obstacles serait souhaitable
Même si le faible niveau de connaissance des inconvénients liés à la
contraception hormonale est peu connu et qu’une une stratégie en matière de
planification familiale axée principalement sur les avantages est souvent
indexés. Aujourd’hui, il est grand temps de renforcer la prévention et la
communication, car il semblerait que les femmes soient mal informées voire
non informées sur leur fécondité, sur leur capacité à transmettre et à donner des
vies lorsqu’elles le souhaitent et quand elles le veulent car elles ont toutes une
seule semaine de fécondité par cycle menstruelle, 3 jours avant ovulation et 3
jours après ovulation.
De ce fait, il faut essayer de trouver et d’encourager peut être d’autres
alternatives, par exemple , aider les femmes à pouvoir identifier de façon très
précise et très fiable, leurs jours de fécondité afin que la fertilité des couples soit
gérée dans l’intimité c’est à dire avoir des enfants ou ne pas avoir des enfants
sans pour autant prendre des substances chimiques, des hormones synthétiques
qui sont 10 à 50 fois plus dosées que ceux produites par l’organisme et qui vont
inonder d’hormones l’organisme de la femme.

52
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62
ANNEXE
ANNEXE 1 : Evaluation des connaissances des femmes sur la contraception
Comment avez –vous appris la - Par les medias
contraception ? - A l’école
- Par un parent
- Autres
Que savez –vous de la contraception - Arrêter les naissances
- Espacer les naissances
- Eviter les grossesses indésirables
- Eviter les grossesses à risque
- Eviter les grossesses rapprochées
- Autres
Connaissez –vous certains avantages liés à - Arrêter les naissances
la contraception si oui lesquels ? - Espacer les naissances
- Eviter les grossesses indésirables
- Eviter les maladies sexuellement
transmissibles
- Eviter l’ovari-ectomie dans le cas
des grossesses à risque
Statut matrimonial - Célibataire
- Divorcée
- Mariée
- Veuve
Quel âge avez-vous - ans
Combien d’enfants avez-vous ?
Quel est votre niveau d’étude ? - Sans niveau
- Primaire
- Secondaire
- Universitaire
Quelles méthodes de contraception - Préservatif
connaissez-vous - Stérilet
- Pilule
- Implant
- Patch
- Spermicide
- Contraceptifs injectables
- Méthode naturelle
Utilisez-vous la contraception ? Oui Non
Quelle méthode de contraception utilisez- - Préservatif
vous - Stérilet
- Pilule
- Implant
- Patch
- Spermicide
- Contraceptifs injectables
- Méthode naturelle
Pourquoi utilisez- vous la contraception ? - Arrêter les naissances
- Espacer les naissances
- Eviter les grossesses indésirables
- Eviter les maladies sexuellement
transmissibles
- Eviter l’ovari-ectomie dans le cas
des grossesses à risque
Connaissez-vous certains inconvénients - Surpoids - stérilité
ou dangers liés à la contraception si oui - Vertiges- acné
lesquels ? - Thrombose-migraines
- Nausées –douleurs abdominales
- Douleurs au sein
- Sensibilité
Maitrisez- vous réellement votre cycle - Oui Non
menstruel ?
Vous est-il arrivé de tomber enceinte - Oui Non
malgré la contraception

Remercîment
Etat civil -Médecin - gynécologue
- Infirmier -Sage- femme
Vous arrive t-il de prescrire des -pilule
contraceptions ? -Implants
Si oui lesquels 2 -Stérilets
-Patchs
-Spermicides
-Préservatifs
Quelles questions leur posez-vous avant la -Recherche d’antécédents familiaux
prescription ? -Parent ou grands partent victime d’AVC
- Membre proche de la famille victime de
cancer du sein
-Membre proche de la famille victime d’un
arrêt
Cardiaque
-Présence de saignement vaginal
inexpliquée
- Patient drépanocytaire
- Enceinte
-Fumeuses
-Migraines
-Présence des troubles liées à la présence
de la circulation sanguine

Quels sont les examens ou analyses que -Numération formule sanguine NFS
vous demandez à réaliser avant la -HTA
prescription des contraceptifs -Glycémies
-IMC
-Mammographie
-Exploration de l’hémostase
-HDL
-LDL
-Cholestérol sanguin
-Triglycérides
-Autres
Quels sont les examens ou analyse que -Numération formule sanguine NFS
vous demandez à réalisez à vos patients -HTA
après la prescription des contraceptifs -Glycémies
-IMC
-Mammographie
Exploration de l’hémostase
-HDL
-LDL
-Cholestérol sanguin
-Triglycérides
-exploration de l’hémostase
-Autres
Quelle méthode de contraception -Pilule
prescrivez-vous le plus ? -Implant
-Patch
-Stérilet
-Spermicide
-Préservatif
-Contraceptifs injectables
Selon vous quelle est la méthode de -Pilule
contraception la plus utilisée ? -Implant
-Patch
-Stérilet
-Spermicide
-Préservatif
-Contraceptifs injectables
Selon vous quelle est la méthode la plus -Pilule
adaptée aux femmes au Sénégal ? -Implant
-Patch
-Stérilet
-Spermicide
-Préservatif
-Contraceptifs injectables
-Méthode naturelle

Remercîment
SERMENT DE GALIEN

Je jure, en présence des Maîtres de la Faculté, des


Conseillers de l’Ordre des pharmaciens et de mes
Condisciples.

D’honorer ceux qui m’ont instruite dans les


préceptes de mon art et de leur témoigner ma
reconnaissance en restant fidèle à leur enseignement.

D’exercer, dans l’intérêt de la Santé Publique, ma


profession avec conscience et de respecter non seulement la
législation en vigueur, mais aussi les règles de l’Honneur, de
la Probité et du Désintéressement.

De ne jamais oublier ma responsabilité et mes


devoirs envers le malade et sa dignité humaine.

En aucun cas, je ne consentirai à utiliser mes


connaissances et mon état pour corrompre les mœurs et
favoriser des actes criminels.

Que les hommes m’accordent leur estime si je suis


fidèle à mes promesses.

Que je sois couvert d’opprobre et méprisé de mes


confrères si j’y manque.
PERMIS D’IMPRIMER

Vu : Vu :
Le président du jury Le Doyen……

Vu et Permis d’imprimer
Pour le recteur, le Président de l’assemblée d’Université Cheikh Anta Diop de Dakar et par
délégation

Le Doyen

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