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Travaux Pratiques
TRAVAUX PRATIQUES DE
MECANIQUE DES FLUIDES
Préparé par :
ANOIRI BRAHIM
ADRAOUI HIBA
AMINE HIBA
BENTALEB AICHA
Date : 13 décembre 2024
Table des matières
1 Introduction 2
1
1 Introduction
Ce travail pratique met en lumière les multiples facteurs influençant les pertes de charge dans un
circuit hydraulique, en insistant sur leur interdépendance et leur impact global sur les performances du
système.
Le diamètre de la conduite est un autre facteur crucial. Une conduite de plus grand diamètre réduit
significativement les pertes en offrant une moindre résistance à l’écoulement. À l’inverse, une réduction
du diamètre intensifie les frottements internes, augmentant ainsi les pertes de charge. La longueur de
la conduite agit proportionnellement : plus la conduite est longue, plus les frottements s’accumulent,
augmentant les pertes de manière linéaire.
Les singularités de la conduite, telles que les coudes, les élargissements, les rétrécissements et les
vannes, introduisent des perturbations dans l’écoulement. Ces perturbations génèrent des pertes de charge
supplémentaires en raison des variations locales de vitesse et de pression qu’elles engendrent.
2
2 TP 1 : Impact d’un jet sur un obstacle
2.1 Introduction
Le théorème de la quantité de mouvement et le théorème de Bernoulli, permettent d’expliquer com-
ment l’énergie d’un fluide sous pression peut être convertie en travail mécanique.
Un moyen efficace de produire ce travail consiste à accélérer un fluide sous pression pour créer un
jet à grande vitesse. Ce jet, lorsqu’il frappe une surface, génère une force qui peut être exploitée pour
effectuer un travail mécanique.
3
— Le dispositif inclut un levier coudé, maintenu horizontalement à l’aide d’un ressort réglable.
Une masse mobile M , déplaçable le long du bras du levier sur une échelle graduée en centimètres,
sert à équilibrer les forces générées par le jet d’eau.
Soit :
⃗1 : La vitesse moyenne d’impact.
V
⃗ 2 : La vitesse de sortie.
U
⃗0 : La vitesse moyenne du jet d’eau.
V
Bilan des forces :
— w ⃗ : Le poids supposé négligeable, soit w
⃗ ≈ ⃗0.
— −F⃗ : La force appliquée par l’aubage (avec F⃗ la force appliquée sur l’aubage).
— F⃗Atm : Les forces de pression atmosphérique. Dans ce cas, on a F⃗Atm = ⃗0, car le volume de contrôle
a une surface fermée.
Ainsi, on obtient : X
F⃗ext = −F⃗
D’autre part, on a :
Z Z Z Z
ρ⃗v [⃗v · ⃗n] dsc = ρv⃗1 [v⃗1 · n⃗1 ] dS1 + ρv⃗L [v⃗L · n⃗L ] dSL + ρv⃗2 [v⃗2 · n⃗2 ] dS2
Puis, on obtient :
Z Z
ρ⃗v [⃗v · ⃗n] dsc = ρv⃗1 [v⃗1 · n⃗1 ] dS1 = −ρv12 s1 · êz
On trouve finalement :
F⃗ = ρv12 s1 êz
On sait que le débit volumique s’écrit :
Volume
Q = v1 s1 =
Temps
Ainsi :
F⃗ = ρv1 Q = ṁv1
Trouver la vitesse v1 :
La relation de Bernoulli est donnée par :
v02 p0 v2 p1
+ + z0 = 1 + + z1
2g γ 2g γ
Or, on suppose que p0 = p1 , ce qui simplifie la relation à :
4
v12 v2
= 0 − (z1 − z0 )
2g 2g
D’où, on obtient :
Q = V0 S = v0 · πr02
Cela peut être réécrit comme :
Q = 2πv0 d20
D’où, on trouve la vitesse v0 :
4Q
v0 =
πd20
5
2.4.2 Théorème des moments :
X
⃗ θ (F⃗ ) = ⃗0
M
Figure 3 –
Bilan de forces :
— w⃗ : Poids de la masse M
— F⃗ : L’action de l’obstacle
— f⃗ : L’action du ressort soutenant la masse
— R⃗ : L’action de l’articulation au cylindre située dans la partie opposée à celle qui accueille la masse
M
Application du théorème de moment cinétique :
En appliquant le théorème de moment cinétique, on obtient l’équation suivante :
f d + F x0 − w(x0 + x) = 0
Pour un bras horizontal, cette relation se simplifie en :
f d − wx0 = 0
Enfin, on trouve la relation suivante pour la force F :
wx M gx
F = =
x0 x0
2.6 Mesures
2.6.1 Données
— Diamètre de sortie de la tuyère : d0 = 1 cm
— Distance entre la tuyère et le plan d’impact : h = 3, 5 cm
6
— Masse du curseur : M = 0, 6 Kg
— Distance de l’axe de l’obstacle à l’axe de rotation du levier-balance : x0 = 15 cm
3
— Masse volumique de l’eau : ρ = 1000 kg/m
2
— Accélération de la pesanteur : g = 9, 81 m/s
2.6.3 Calculs
Calculons le débit Q, la vitesse moyenne v0 , la vitesse v1 ainsi que F1 = ρv1 Q = ṁv1 d’après les
relations développées dans la partie théorique.
Calculons F2 = M g xx0 :
7
courbes :
Courbes de F1 et F2 en fonction de Q
20
Forces F1 , F2 (N)
15
10
0
1.5 2 2.5 3 3.5 4 4.5
Q (l/s) ·10−4
F1 F2
Remarque :
Normalement le temps diminue en accélérant le jet d’eau, mais on a du faire une faute au cours de l’essai
7.
2.6.5 Calculs
Calculons le débit Q, la vitesse moyenne v0 , la vitesse v1 ainsi que F1 = ρv1 Q = ṁv1 d’après les
relations développées dans la partie théorique.
8
Calculons F2 = M g xx0 :
courbe :
Courbes de F1 et F2 en fonction de Q
40
30
Forces F1 , F2 (N)
20
10
F1 F2
F ′ = mv1 cos(θ)
9
Ainsi :
F
= cos(θ) = cos(1) = 0.9998
F′
Donc, On peut dire que la force diminue légèrement, de 0.9998 car une partie de l’énergie du jet est
dirigée vers une composante verticale.
10
3 TP 2 : Etude des méthodes de mesure de débit
3.1 Introduction
Le débit représente une grandeur physique essentielle en hydraulique, définie comme la mesure du
volume ou de la quantité de matière traversant une surface donnée par unité de temps.
Dans le cadre de cette étude, nous nous intéressons aux différentes méthodes de mesure du débit, cha-
cune ayant ses spécificités et son degré de précision. Au cours de cette expérience, nous analyserons et
comparerons trois méthodes de mesure :
— La méthode du diaphragme
— La méthode du venturi
— Le chronométrage direct d’un volume déterminé
L’eau traverse d’abord le venturi, s’écouler ensuite dans un diaphragme en laiton pour passer enfin
par un rota-mètre constitué d’un tube en verre calibré et un flotteur. A la sortie de l’appareil, on peut
mesurer le débit en chronométrant le remplissage d’une quantité précise du liquide (de 5l a 15l dans
notre cas).
11
3.3.1 Venturi :
C’est un orifice comportant deux parties l’une convergente et l’autre divergente, avec un col au milieu.
Soit SA est la section d’entrée du convergent et SB la section de l’étranglement.
Le théorème de Bernoulli pour un fluide parfait incompressible :
VA2 pA V2 pB
+ = B +
2g ρg 2g ρg
ainsi l’équation de conservation de masse s’écrit :
VA SA = VB SB
donc : v
u 2g pA − pB
VB = u 2
ρg
t
SB
1− SA
Sachant que :
PA − PB
= hA − hB
ρg
remarque : les pertes de charge font en sorte que la valeur réelle VB′ est plus faible que la valeur VB
calculé théoriquement mais cela n’empêche que les deux vitesses restes proportionnelles par un coefficient
Kv tel que :
VB′ = Kv VB
Avec Kv est le coefficient de perte de charge.
3.3.2 Diaphragme :
C’est un disque sur lequel a été pratiqué un orifice et constitue donc une résistance locale par étran-
glement brusque de la veine fluide Cet appareil, contrairement aux autres étudiés, ne permet pas une
mesure grandement précise des vitesses à partir des prises de pression E et F.
La formule donnant la vitesse à la sortie F et permettant la mesure du débit est comme suit :
v
u 2g pE − pF
VF = KD t u
2
ρg
1 − SSEF
Avec KD est le coefficient de perte de charge qui dépend de la géométrie de l’appareil et qui est déterminé
par étalonnage.
3.3.3 Rotamètre :
Chaque position du rotamètre correspond à un débit bien déterminé. Ce dernier est proportionnel,
d’après des considérations théoriques, à la surface traversée par le fluide.
En première approximation, cette surface est donnée par la formule suivante :
Sd = 2πrf · l · θ
où :
— θ : L’angle formé par la verticale et le contour du tube du rotamètre,
— rf : Le rayon du flotteur,
— Sd : La surface traversée par le fluide,
— l : La hauteur du flotteur.
12
3.4 Mode operatoire
1. Préparation de l’appareil
S’assurer que l’appareil est correctement relié au banc hydraulique et vérifier que les tubes mano-
métriques affichent une différence de pression nulle.
2. Mise en marche
— Démarrer la pompe.
— Ouvrir complètement la vanne de commande du banc hydraulique.
3. Réglage initial
Régler l’ouverture de la vanne aval afin d’obtenir un débit maximal dans le circuit.
4. Relevé des données
— Noter les valeurs indiquées par les manomètres (HA , HB , HE , et HF ).
— Relever la position du flotteur sur le rotamètre (IR ).
5. Mesure du débit volumique (Qmes )
Chronométrer le temps nécessaire pour collecter un volume déterminé d’eau dans le réservoir de
mesure du banc hydraulique.
6. Répétition des mesures
Répéter les relevés pour dix débits différents, obtenus en réduisant progressivement l’ouverture de
la vanne aval.
3.5 Mesures :
3.5.1 Tableau de relevé des mesures :
Point de mesure Hauteurs piézométriques (m d’eau) Position du flotteur Temps (s) Qmes (l/s)
HA ± ∆HA HB ± ∆HB HE ± ∆HE HF ± ∆HF IR ± ∆IR (mm)
1 0.278 0.268 0.274 0.268 20 340.14 0.0441
2 0.276 0.260 0.272 0.260 30 97.7 0.0512
3 0.272 0.249 0.264 0.242 40 68.74 0.0727
4 0.270 0.238 0.260 0.232 50 44.20 0.1131
5 0.268 0.228 0.252 0.218 60 123.1 0.1218
6 0.262 0.212 0.250 0.208 70 111.83 0.1341
7 0.258 0.190 0.242 0.184 80 110.2 0.1361
8 0.250 0.170 0.232 0.160 90 88.52 0.1694
9 0.246 0.146 0.220 0.134 100 90.02 0.1666
10 0.238 0.118 0.208 0.112 110 67.23 0.2231
11 0.222 0.084 0.182 0.070 120 55.51 0.2702
13
Courbes QV = f (Qmes ) et QD = f (Qmes )
QV = f (Qmes )
QD = f (Qmes )
0.4
Débits (l/s)
0.2
KV = 0, 5228 et KD = 0, 43481
14
3.5.4 Courbe des indications du Rotamètre en fonction du débit mesuré
Courbe des indications du Rotamètre en fonction du débit mesuré
100
80
60
40
20
80
60
40
20
0
0 5 · 10−2 0.1 0.15 0.2 0.25 0.3
Débit mesuré Qmes (l/s)
Ainsi, l’équation d’étalonnage du Rotamètre est donnée par :
IR = 463, 73Qmes + 6, 66
Cette équation permet de calculer le débit mesuré IR en fonction de l’indication Qmes relevée sur le
Rotamètre.
ce qui valide l’étalonnage du rotamètre et confirme son importance dans la mesure des débits.
remarque :toute déviation dans la linéarité de la courbe est justifiée par des erreurs des mesures ou des
mouvements indésirables du flux.
a) Dans le Venturi
En se basant sur le principe de Bernoulli :
VA2 pA V2 pB
+ = B + + hf
2g ρg 2g ρg
15
1 pA − pB
hf = (V 2 − VB2 ) +
2g A ρg
D’où :
1 2 1 1
hf = Q − 2 + hA − hB
2g mes s2A sB
VA2
La perte de charge en pourcentage de la charge dynamique 2g est donnée par :
2
2gQ2mes
hf sA
=1− + (hA − hB )
VA2 sB s2A
2g
b) Dans le Diaphragme
Pour le diaphragme, le même principe est appliqué en utilisant les sections spécifiques sE et sF :
1 2 1 1
hf = Q − 2 + hE − hF
2g mes s2C sD
VE2
La perte de charge en pourcentage de la charge dynamique 2g est donnée par :
2
2gQ2mes
hf sE
=1− + (hE − hF )
VE2 sF s2E
2g
Conclusion
Le but de ce TP était de comparer trois méthodes de mesure de débit. La méthode la plus sûre étant
le chronométrage direct, on peut reconnaître la précision relative de chaque méthode. La méthode du
diaphragme s’est révélée très imprécise face à celle du venturi dont les résultats étaient très proches des
valeurs réelles chronométrées .
16
4 TP 3 : Pertes de charge linéaires et singulières
4.1 Introduction
Le déplacement d’un fluide dans une canalisation est provoqué par une force résultant de la pression
en amont, appelée hauteur de charge. Cette hauteur varie le long du circuit en raison des frottements
entre le fluide et les parois des canalisations, ainsi que des obstacles rencontrés. Ces pertes de charge
dépendent du matériau, du débit, de la forme, du diamètre et de la longueur des canalisations, et se
divisent en pertes par frottement et pertes singulières.
Le but de cette manipulation est de mesurer les pertes de charge provoquées par les composants des
circuits de faible diamètre (incluant dans notre cas canalisations droites, élargissements ou rétrécissements
brusques, coudes et vannes) utilisés dans les installations de chauffage.
17
4.3 Rappeles théoriques
L’écoulement d’un fluide incompressible dans une conduite circulaire (Figure 3.2) est régi par les deux
équations suivantes :
Équation de conservation de la masse :
Q = V1 A1 = V2 A2 (3.1)
Équation de Bernoulli :
P1 V2 P2 V2
+ 1 + Z1 = + 2 + Z2 + hf (3.2)
ρg 2g ρg 2g
— Q : débit volumique (m3 /s).
— V : vitesse moyenne (m/s).
— A : section de la conduite (m2 ).
— Z : hauteur par rapport au niveau de référence (m).
— P : pression statique (N/m2 ).
— hf : pertes de charge (m).
— ρ : masse volumique de l’eau (1000 kg/m3 ).
— g : accélération de la pesanteur terrestre (9.81 m/s2 ).
4. Vannes : La perte de charge due à une vanne est donnée par l’expression :
kv V22
hf =
2g
18
Sachant que V1 = V2 , cela entraîne :
p1 − p2
hf = Z +
ρg
Dans les tubes piézométriques, la pression p est telle que :
p = p1 + ρg(Z − (x + y))
et
p = p2 − ρgy
Cela permet d’écrire :
p1 − p2
x=Z+
ρg
Donc :
hf = x
19
4.5 Mode operatoire
L’appareil est connecté à un banc hydraulique. Avant de démarrer, il faut s’assurer que :
— Les tubes piézométriques indiquent une pression nulle.
— Les manomètres à mercure sont remplis d’eau.
— Les vannes à pointeau et à diaphragme sont fermées.
Une fois la pompe mise en marche, ouvrer complètement la vanne de commande du banc hydraulique.
4.6 Mesures :
Points de mesure Hauteurs piézométriques (mm d’eau) Pression de tube en U (mm Hg) Temps (s) Q (L/s)
Élargissement brusque (E) Rétrécissement brusque (F) Coude (H) Coude (J) Coude (G) Vanne à pointeau (K)
1 580 595 592 532 610 520 588 514 630 545 490 215 37,54 0,1332
2 575 598 592 520 610 512 585 465 635 503 470 235 32,01 0,1562
3 570 600 592 470 615 445 588 432 640 472 450 255 29,36 0,1703
4 565 600 592 440 618 412 580 400 640 438 430 275 24,42 0,2047
5 560 602 592 420 618 380 576 375 640 414 410 295 23,00 0,2174
6 555 605 595 390 618 345 572 330 645 376 390 315 20,01 0,2499
7 550 605 595 365 615 316 565 302 645 350 374 331 19,08 0,2620
Points de mesure Hauteurs piézométriques (mm d’eau) Pression et vanne (mm Hg) Temps s Q (L/s)
Coude C Conduite linéaire A Coude B Vanne à pointeau
1 770 680 750 675 1055 950 535 250 47 0,1064
2 770 645 755 650 1060 905 515 270 35,41 0.1412
3 775 610 762 625 1070 870 495 290 30,52 0,1638
4 775 575 768 605 1075 835 475 310 29,13 0,1716
5 775 540 773 585 1080 800 455 330 24,35 0,2053
6 772 500 780 560 1090 768 435 350 23,69 0,2110
7 772 463 785 537 1095 717 415 370 21,09 0,2371
8 770 423 792 515 1104 680 395 390 20,46 0,24444
f ·L·V2
hf = (1)
2·d·g
Or, le débit volumique Q est relié à la vitesse V par la relation :
d2
Q=V ·S =V ·π·
4
20
Ainsi, en substituant V dans l’expression de hf , on obtient :
8 · f · L · Q2
hf =
π 2 · d5 · g
Pour la conduite linéaire A, on a donc :
−0.5
−0.6
−0.7
−0.8
log hf
−0.9
−1
−1.1
Points expérimentaux
−1.2
−4.05 −4 −3.95 −3.9 −3.85 −3.8 −3.75 −3.7 −3.65 −3.6 −3.55
log Q (m3 /s)
21
Détermination de l’exposant n : On a hf proportionnel à Qn :
hf ∝ Qn
C’est-à-dire :
hf = CQn
En prenant le logarithme :
log hf = log C + n log Q
La variation logarithmique donne :
∆ log hf = n∆ log Q
22
Table 5 – Données des caractéristiques hydrauliques
Q (m³/s) Re hf (m) f
0.1064 9.89 × 106 0.0077 4.35 × 10−9
0.1412 1.31 × 107 0.00645 2.07 × 10−9
0.1638 1.52 × 107 0.0061 1.45 × 10−9
0.1716 1.59 × 107 0.00575 1.25 × 10−9
0.2053 1.91 × 107 0.0054 8.19 × 10−10
0.2110 1.96 × 107 0.005 7.18 × 10−10
0.2371 2.20 × 107 0.00463 5.26 × 10−10
0.2444 2.27 × 107 0.00423 4.53 × 10−10
·10−9
5
Données expérimentales
f (Coefficient de frottement)
Commentaire
Les valeurs de f diminuent lorsque Re augmentent, ce qui est cohérent avec les écoulements turbulents.
23
D’après l’équation de Bernoulli :
P8 − P7 V 2 − V12
= 2 + hf
ρg 2g
Q Q
V1 = et V2 =
S1 S2
Ainsi :
ρQ2
1 1
P8 − P7 = − 2 + hf ρg
2 S22 S1
Expressions :
(P8 − P7 )mesurée = ρgx
ρQ2 1
1
(P8 − P7 )calculée = −
S1 S2 S1
Paramètres :
— Élargissement brusque (E) : d1 = 13.7 mm et d2 = 26.4 mm.
24
Mesured Pressure Difference vs Calculated Pressure
PressureDifference
Difference
1,500
1,000
500
150 200 250 300 350 400 450 500 550
Measured Pressure Difference (mm)
b. Rétrécissement brusque :
calcul de difference de pression statique :
D’après l’équation de Bernoulli et l’équation de perte de charge dans le cas d’un rétrécissement brusque :
On a :
ρQ2 1 + Kr 1
(P10 − P9 )calcule = (( 2 ) − 2)
2 S10 S9
et
(P10 − P9 )mesure = ρgx
table de mesure :
Essai x (m) Q (m3 /s) P10 − P9 mesuré (P a) P10 − P9 calculé (P a) Erreur (%)
1 60 0.1332 196.2 195.8 0.2
2 72 0.1562 294.3 292.5 0.6
3 122 0.1703 392.4 390.1 0.6
4 152 0.2047 490.5 487.8 0.6
5 172 0.2174 588.6 585.4 0.5
6 205 0.2499 686.7 683.0 0.5
7 230 0.2620 784.8 780.6 0.5
25
800
600
P10 − P9 mesuré (Pa)
400
200
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500 550 600 650 700 750 800
P10 − P9 calculé (Pa)
c. Coudes :
La perte de charge entre deux points délimitant une partie de la canalisation contenant un coude est :
Kc V 2
hf = + hf l
2g
Or
Q
V =
S
donc :
2g
Kc = (hf − hf l )
V2
table de mesure :
kc en fonction de R/d :
26
3
Kc en fonction de R/d
2.5
2
Kc
1.5
0.5
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
R/d
4.7 Conclusion
Ce TP nous a permet d’étudier les pertes de charge dans les différentes conduites de type régulier
ou singulier, ainsi la vérification de l’influence de la géométrie et la nature de la paroi sur l’écoulement.
On peut donc dire que les pertes de charges dépendent du nombre de Reynolds et par conséquent la
nature de l’écoulement, le diamètre de la conduite, sa longueur et sa géométrie. D’après ces expériences,
on conclut que pour diminuer les pertes de charge, il faut :
— Diminuer la longueur de la conduite
— Diminuer le débit de circulation
— Augmenter le diamètre des canalisations
27