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Mémoire de Projet de Fin D’études

Présenté En vue de l’obtention du titre

- Ingénieur d’État -
Par :
AYAT Nabil et ZOUIDI Hamza
Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique
Filière : Génie Electrique et Contrôle des Systèmes Industriels

Projet de construction CHU - Agadir


- Etude et dimensionnement HTA/BT - BIM -
- Budgétisation du lot électricité CFO/CFA Du projet CHU Agadir -
ENGIE Service Maroc - Agadir

Encadré par :
Pr.Rachid lajouad ENSET
M.Ziad Moukasse ENGIE
Mme.Amina Salah ENGIE
Membres du Jury :
Pr.Rachid lajouad ENSET
Pr.Abedelmounime EL MAGRI ENSET
M.Ziad Moukasse ENGIE
Mme.Amina Salah ENGIE

Année universitaire 2020 - 2021


Dédicace
Je dédie mon mémoire de fin d’études à :

A Mon Dieu le tout puissant pour sa bénédiction, il est toujours près de moi.
Ma très chère mère Najat,

En témoignage de ma fidèle affection, mon profond amour et ma


reconnaissance pour ton soutien et tous les sacrifices que tu n’as pas cessé de
déployer afin de rendre ma vie aisée.

Mon cher père AYAT Abdelhak,pour leur sacrifice.

Aucune dédicace ne saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le


respect que j’ai toujours eu pour toi. Rien au monde ne vaut les efforts fournis
jour et nuit pour mon éducation et mon bien être. Ce travail est le fruit de tes
sacrifices que tu as consentis pour mon éducation et ma formation.

À mes sœurs Chaimae, Khouala, et mon frère Youness,


Je souhaite que vous trouviez en ce travail l’expression de mon amour
fraternel. A mes meilleur(e)s ami(e)s pour leur soutien et leur
accompagnement.

A mon binôme ZOUIDI Hamza.

A tous les enseignants et collègues de l’ENSET.


A tous ceux qui, un jour, ont pensé à moi, les plus beaux mots ne sauraient
exprimer ma redevance.

Construction CHU - Agadir AYAT Nabil


ENGIE
Dédicace
Je dédie ce travail :

A Mon Dieu,
le tout puissant pour sa bénédiction, il est toujours près de moi.
A mes chers parents,

Quoique je dise ou fasse, je ne saurai point vous remercier comme il se doit,


pour votre amour sans faille, pour votre soutien et votre présence à mes côtés.
Que ce travail traduit ma gratitude et mon affection.

A mes chers frères MOHAMMED et MEHDI et ma chère sœur


HIBA pour leur sacrifice.

A mes camarades et mes professeurs et à tous ceux qui m’ont dispensé le


savoir,

A mon binôme AYAT Nabil.


A tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de
ce travail.

Construction CHU - Agadir ZOUIDI Hamza


ENGIE
Remerciements

Au terme de ce Projet de Fin d’Etudes, nous tenons à présenter nos sincères


remerciements à tous ceux et celles qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
Nous remercions, en premier lieu, l’organisme d’accueil, à savoir l’entreprise
ENGIE Service Maroc, de nous avoir ouvert ses portes pour passer notre
stage de fin d’études et de nous avoir guidé vers la maı̂trise du métier et en
second lieu, Ecole Normale Supérieure de l’Enseignement Technique de Mo-
hammedia (ENSET-M) qui offre à tous ses élèves ingénieurs, moyennant ce
stage, l’opportunité de parfaire leur formation en cours.
Nous remercions vivement nos encadrants M. ZIAD MOUKASSE, chef
de projet (CHU - Agadir) et Mme SALAH AMINA le résponsable cellule
CFO pour l’intérêt qu’ils ont porté à notre travail en dépit de leurs responsabi-
lités, pour toutes les données et documents qu’ils ont mis à notre disposition,
pour toutes leurs remarques constructives et finalement pour leur sympathie et
amabilité.
Nous tenons à remercier notre encadrant pédagogique, M. LAJOUAD RA-
CHID pour sa disponibilité tout au long de la période du stage et pour ses
remarques et encouragements qui nous ont permis de mener à bien ce travail.
Nous voudrions remercier également tous le personnel du département Tertiaire
pour leur accueil chaleureux et leur complicité.
Nos vifs remerciements vont également à tous nos professeurs à l’ENSET-M
qui œuvrent continuellement pour nous assurer une formation de haut niveau
dans les conditions adéquates.

Construction CHU - Agadir


ENGIE
Résumé

Ce travail de fin d’études réalisé au sein de l’organisme ENGIE SER-


VICES MAROC, consiste à étudier l’installation électrique d’un projet ter-
tiaire à agadir  Centre hospitalier universitaire AGADIR , dans ses différentes
étapes, c’est une étude principalement inhérente à la phase d’exécution du
présent projet.

L’étude du projet comprend trois grands volets :

- Le volet courant fort : Etude de l’éclairage normal et de sécurité, di-


mensionnement des sources d’alimentation, compensation de l’énergie réactive,
dimensionnement des canalisations, et des cheminements de câbles ainsi que le
plan de protection HTA/BT.

- le volet Courant Faible : Etude des Systèmes de sécurité incendie,


vidéosurveillance, contrôle d’accès, Système anti-intrusion ainsi que le pré câblage
informatique et téléphonique.

- le volet budgétaire : Etude financière dans le but d’estimer le coût total


du projet.

- En plus de l’étude technique électrique, et dans le but de favoriser la


synchronisation et la coordination entre les différents lots techniques (électrique,
mécanique, fluide. . . ) et éviter les travaux de correction, nous avons implanté
la technologie BIM (building information modeling).

Construction CHU - Agadir


ENGIE
Table des matières

1 Présentation de l’organisme d’accueil 1


1.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.2 Présentation de l’organisme d’accueil ENGIE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
1.3 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2 Présentation et Gestion du projet 6


2.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2 Présentation du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.1 Intitulé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.2 Description du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
2.2.3 Les intervenants . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.3 l’équipe chargée du projet CHU - Agadir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3.1 Organigramme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3.2 description de lieu et environnement de travail . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.4 Cahier des charges . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.5 Caractéristiques du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5.1 Définition d’ERP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5.2 Classement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.5.3 La prévention de l’ERP . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.6 Planification du projet de fin d’étude . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11
2.7 Conclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11

3 Etude et dimensionnement électrique 13


3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.2 Eclairage Normal . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.2.1 Notions de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 13
3.2.2 Méthodologie suivie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.2.3 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.2.4 Utilisation du logiciel Dialuxevo . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.2.5 Etude de l’eclairage exterieur (Outdoor Parking) . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.2.6 Comparaison des résultats . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.2.7 Implantation du matériel d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3 Eclairage de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3.1 Introduction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3.2 Fonctions de l’éclairage de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3.3 Conception et installation de l’éclairage de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.3.4 Choix de l’éclairage de sécurité en fonction des types et catégories ERP . . . . 32
3.3.5 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 32
3.4 Etude des sources d’alimentation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.4.1 Bilan de puissance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33
3.4.2 Bilan de puissance de notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34

5
ENSET - Mohammedia TABLE DES MATIÈRES
GECSI - 3 TABLE DES MATIÈRES

3.4.3 Dimensionnement du transformateur : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36


3.4.4 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.4.5 Dimensionnement du groupe électrogène . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 38
3.4.6 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.4.7 Choix des ASI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.4.8 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.5 Compensation de l’énergie réactive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.5.1 Méthodologie suivie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.5.2 Calcul de l’énergie réactive requise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.5.3 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.6 Dimensionnement des canalisations BT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.6.1 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.6.2 Liaison Transfo-AGBT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
3.6.3 Liaison AGBT – TGBTN1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3.6.4 Liaison entre TGBTN1 et TSN – P4 – RDJ - 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
3.6.5 Liaison TSN – P4 – RDJ - 1 et Départ éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
3.7 Dimensionnement des dispositifs de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 51
3.7.1 Méthodologie suivie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 53
3.7.2 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
3.7.3 Calculs et dimensionnement (Source Secours) : . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.8 Dimensionnement des cheminements de câbles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.8.1 Méthodologie suivie : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
3.8.2 Liaison entre les transformateurs et l’AGBT (Caniveaux) : . . . . . . . . . . . 58
3.8.3 Liaison entre l’AGBT et TGBTN1, TGBTN2, TGBTS (CDC) : . . . . . . . . 59
3.9 Etude HTA et SLT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
3.9.1 Etude du structure générale des postes HTA/BT . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
3.9.2 Choix de l’architecture pour notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.9.3 Schémas de liaison à la terre (SLT) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.9.4 Le régime du neutre adopté pour notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.10 Dimensionnement des canalisation MT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.10.1 Choix des cellules MT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
3.11 Etude des systèmes Courant faible . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.11.1 Système de sécurité d’incendie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.11.2 Alimentation de sécurité (AES) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 72
3.12 Contrôle d’accès . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.12.1 Principe et conception du système . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.13 Pré câblage informatique et téléphoniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 73
3.13.1 Dimensionnement d’une baie informatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.13.2 Types de câbles de raccordement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
3.13.3 Règles de la mise en service . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75
3.13.4 Fonction de la vidéosurveillance . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

4 Modélisation et coordination(BIM) 78
4.1 Mise en contexte de la problématique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
4.1.1 Introduction à la technologie BIM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
4.1.2 Différences entre CAO et Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 78
4.1.3 Extensions Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
4.2 Modélisation du bâtiment Plateau technique Zone 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
4.2.1 Interfaçage AutoCAD - Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79
4.2.2 Modélisation - Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
4.3 Partage du travail (Work Sharing) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
4.3.1 Création d’un fichier centrale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82

6
Construction CHU - Agadir
ENGIE
4.3.2 Création d’un fichier locale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
4.3.3 Création d’un Workset . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
4.3.4 Autorisation du Workset . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
4.4 Application à notre projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
4.4.1 Le mode interactif de traçage de rayons . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85

5 Budgétisation du lot électricité CFO/CFA du projet 88


5.1 Définitions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 88
5.2 les Démarches de la budgétisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
5.2.1 Quantifier et identifier le matériel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89
5.2.2 Consultation et négociation des meilleures offres . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
5.2.3 Détailler les numéros de prix . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
5.2.4 Calcule du nombre d’heures de montage et traveux . . . . . . . . . . . . . . . . 90
5.2.5 Meilleurs remises des fournisseurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
5.2.6 Optimisation des solutions techniques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
5.2.7 Révision des accessoires et des heures de montage . . . . . . . . . . . . . . . . 91
5.2.8 Renseignement de la feuille de vente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
5.2.9 Définition de la marge et du prix de vente . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91

Annexes 94
Annexe 1 : Listes des luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 94
Annexe 2 : Plan d’estribution d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 95
Annexe 3 : Eclairage de sécurité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 96
Annexe 4 : Coefficient KU et KS selo, la norme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Annexe 5 : Plan de distribution des PC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 97
Annexe 6 : Plan de distribution des ATT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Annexe 7 : Bilan de puissance globale . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 98
Annexe 8 : Choix de Schéma de laison à la terre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Annexe 9 : Choix de Coefficient K . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 99
Annexe 10 : Choix de la section du cable HTA . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 100
Annexe 11 : Caractéristiques des ASIC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Annexe 12 : Caractéristiques des ASIL . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 101
Annexe 13 : Caractéristiques techniques du transformateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . 102
Annexe 14 : Caractéristiques techniques du groupe électrogène . . . . . . . . . . . . . . . . 103
Annexe 15 : Mode de pose . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 104
Annexe 16 : section du conducteur Neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Annexe 17 : section du conducteur de protection PE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 105
Annexe 18 : Tableau récapitulatif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
Annexe 19 : Sénariot . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 106
Annexe 20 : batteries de compensation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 108
Annexe 21 : Note de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 109
Annexe 22 :Valeurs des impédances en % en fonction de la puissance kVA . . . . . . . . . . 109
Table des figures

1.1 Organigramme d’ENGIE Maroc . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4


1.2 Les Départements de l’entreprise . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4

2.1 Les batiments principaux du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7


2.2 Organigramme . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8

3.1 Température de couleur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14


3.2 dimensions d’un local . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.3 Classement photométriques des luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.4 récapitulatif des principales caractéristique des lampes . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
3.5 Emplacement du zone étudié dans le plan architecte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.6 les dimensions de la salle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
3.7 les dimensions de la salle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.8 les coefficients d’utilance pour les luminaires de classe C . . . . . . . . . . . . . . . . . 23
3.9 Résultat de calcul sous DIALUXEVO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.10 Résultat de calcul sous DIALUXEVO . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
3.11 Bur paysager - Commande IRM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.12 Hall - IRM . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.13 Mammographie - Locale technique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.14 Prepa pat - Réunion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 26
3.15 Vue finale du parking . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
3.16 Plan architecturale (Outdoor Parking) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.17 La surface à éclairer . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.18 Produit utilisé (S7120N) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
3.19 Conception sous AutoCad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.20 Execution de la conception sous DiaLux Evo (2D) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.21 Paramétrage des entrées . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
3.22 Note d’eclairement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.23 Vue globale du Parking . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 30
3.24 Extrait du de la réglementation du choix du type de l’éclairage de sécurité . . . . . . 32
3.25 Surface d’un seul Niveau du batiment Plateau technique . . . . . . . . . . . . . . . 34
3.26 illustration du concept . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35
3.27 Extrait de la IRM décrite selon DCE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 36
3.28 Principe de compensation de l’énergie réactive . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3.29 type de compensation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 42
3.30 trajet de calcul . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.31 catalogue du câble (U1000R2V) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
3.32 Choix de la Section des cables . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
3.33 tableau récapitulatif pour le calcul de la chute de tension totale . . . . . . . . . . . . . 51
3.34 Conséquence et moyens de protection des défauts électrique . . . . . . . . . . . . . . . 52
3.35 Établissement du courant de court-circuit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56

8
3.36 Extrait de la nomrme NF C15-520/NF C 15-900 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 58
3.37 Plan d’execution : caniveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 59
3.38 plan d’éxécution sous autocad . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
3.39 Rayon de courbure pour notre cas . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
3.40 Structure générale d’un poste HTA/BT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 62
3.41 Comparaison entre les types de raccordements MT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 63
3.42 schéma synoptique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 64
3.43 Les câbles à dimensionnés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.44 Tableau de choix des fusibles Soléfuse . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
3.45 Choix de la cellule protection en conformité avec la NF C 13-100 et les conditions
d’exploitation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.46 Cellules HTA poste de livraison . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 69
3.47 Architecture générale du SSI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
3.48 Caractéristiques des différents types de détecteurs automatiques . . . . . . . . . . . . . 71
3.49 les composantes d’une baie informatique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 75

4.1 le plateau technique la zone 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79


4.2 interfacage AutoCAD - Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
4.3 Définition des objets . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
4.4 Création des niveaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 80
4.5 Modélisation complète . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
4.6 Démarche de synchronisation des travaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 81
4.7 Etape 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
4.8 Etape 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
4.9 Etape 4 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 82
4.10 Etape 3 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
4.11 Etape 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 83
4.12 Etape 5 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
4.13 liaison Transformateur - AGBT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 84
4.14 Distribution d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
4.15 liaison AGBT - TGBT1 - TGO - B010 -BO12 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 85
4.16 liaison AGBT - TGBT1 - TGO - B010 -BO12 : Iterative Ray Trace Mode . . . . . . . 86

5.1 Quantitatif Prise de courant . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 89


5.2 Quantitatif Prise - RJ45 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
5.3 No. heures U 1000 R2V 3x240 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 90
5.4 Exemple des remises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 91
Liste des tableaux

1.1 Fiche technique - 1 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1


1.2 Fiche technique - 2 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2

2.1 CHU - Agadir . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6


2.2 Les intervenants du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.3 Les intervenants du projet . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.4 Liste des type des ERPs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10

3.1 Quelques grandeurs photométriques de base . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14


3.2 UGR maximal de chaque zone . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.3 Les types de Distributions d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
3.4 Eclairement recommandé en plusieurs zones . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 16
3.5 modes d’éclairage . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
3.6 Facteur de réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.7 Codification des facteurs de réflexion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 18
3.8 Facteur de dépréciation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.9 Détermination du Facteur de dépréciation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
3.10 Les valeurs des distances entre luminaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 20
3.11 Résultat finale pour les chambres témoins étudiées : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 25
3.12 Règles d’implantation des BAES et LSC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
3.13 Résultats du BP global (AGBT) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.14 Paramètres de choix d’un transformateur . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 37
3.15 Résultats du BP global (TGBTS) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 39
3.16 récapitulatif des ASI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 40
3.17 choix de l’équipement de compensation adapté au niveau d’harmonique . . . . . . . . 42
3.18 Puissance des batteries de compensation aux bornes du transformateur en fonction de
la puissance nominale. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
3.19 Courant admissible selon le dispositif de protection . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
3.20 La réactance linéique des conducteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.21 chute de tension relative à ne pas dépasser . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
3.22 Récapitulatif des disjoncteurs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
3.23 Calcul de la largeur développée du CDC . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 60
3.24 Les classifications des tensions des réseaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 61
3.25 Désignation du régime de neutre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
3.26 Caractéristique des différents régimes de neutre. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
3.27 Durée maximale de maintien de la tension alternative de contact présumée dans les
conditions normales. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 66
3.28 Récapitulatif des câbles MT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 68
3.29 Elements passifs et actifs du réseau VDI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 74
3.30 Type de câbles informatiques . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 76

4.1 Extensions Revit . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 79


Liste des abréviations

— BE : Bureau d’études
— CPS : Cahier des Prescriptions Spéciales ERP : Etablissement Recevant du Public LSC :
Luminaire pour
— Source Centralisée
— BAES : Bloc Autonome pour l’Éclairage de Sécurité
— IP : Indice de Protection
— LT : Local Technique
— GE : Groupe Électrogène
— ASI : Alimentation Sans Interruption
— CDC : Chemins De Câbles TE : Tableau Electrique CFA : Courant Faible
— CC : Court-Circuit
— JDB : Jeux De Barres
— DDR : Dispositif Différentiel à courant Résiduel
— GTC : Gestion Technique Centralisée SSI : Système de Sécurité Incendie EA : Equipements
d’Alarme
— SMSI : Système de Mise en Sécurité Incendie
— SDI : Système de Détection Incendie
— ECS : Equipement de Contrôle et de Signalisation CMSI : Centralisateur de Mise en Sécurité
Incendie
— US : Unité de Signalisation
— UGA : Unité de Gestion d’Alarme
— DCM : Dispositif de Commande Manuel
— DM : Détecteur Manuel
— DA : Détecteur Automatique
— EA : Equipement Alarme
— AGS : Alarme Générale Sélective
— VS : Vidéo-Surveillance
— NVR : Network Vidéo Recorder
— Poe : Power Over Ethernet
— CA : Contrôle d’accès
— UCAP : Unité de contrôle d’accès Principale
— TCP : Tableau de calcul des prix
— CC ou DC : Courant continu
— CA ou AC : Courant alternatif
— GSS : Groupe Source Secours
— DCE : Dossier de Consultation des Entreprises

11
Introduction générale

Notre travail de fin d’études s’effectue au sein de l’entreprise Engie Ser-


vices Maroc a pour objectif de réaliser l’étude d’exécution de l’installation
électrique du projet  Centre Hospitalier Universitaire AGADIR , et
ce, conformément au cadre normatif et réglementaire strict gérant ce type
d’établissement recevant du public.
Engie Services Maroc est adjudicataire des lots courant fort et courant
faible de ce projet qui va être construit sur un site de 30 hectare sur lequel est
conçu cinque niveaux, de 125 000 m² planché, présentant ainsi, une grande
capacité d’accueil.
Le présent rapport est le fruit de quatre mois de travail, présente les
différentes phases de l’étude effectuée incluant l’aspect technique, l’aspect fi-
nancier ainsi que l’aspect synchronisation est gestion des travaux.
Le travail présenté dans ce rapport est organisé comme suit :
Le chapitre 1 donne une vision globale sur l’organisme d’accueil ENGIE
SERVICES MAROC.
Dans le chapitre 2, nous allons présenter le contexte du projet et les missions
à réaliser durant le stage.
Une étude et dimensionnement électrique du projet CHU Agadir fera l’ob-
jet du chapitre 3 dans lequel nous verrons l’étude d’éclairage Normal et de
sécurité, dimensionnement du poste HTA/BT, schémas de liaison à la terre et
nous allons effectuer les différentes étapes indispensables aux dimensionnements
des sources d’alimentation, l’étude des batteries de compensation de l’énergie
réactive, le dimensionnement des canalisations et des cheminements de câbles,
le dimensionnement des dispositifs de protection HTA/BT en comparant les
résultats théoriques avec ceux obtenus par les logiciels, l’étude des solutions cou-
rant faible à savoir Système de sécurité d’incendie, Contrôle d’accès, système
anti-intrusion, Vidéosurveillance et finalement le Pré-câblage informatique et
téléphonique.

Construction CHU - Agadir


ENGIE
Le chapitre 4 sera dédié à l’implémentation de la technologie BIM en vue
de favoriser la synchronisation et la coordination entre les différents lots tech-
niques.

Le chapitre 5 s’articulera sur la budgétisation du projet.

Construction CHU - Agadir


ENGIE
- Chapitre 1 -
Présentation de l’organisme d’accueil

Construction CHU - Agadir


ENGIE
Chapitre 1

Présentation de l’organisme d’accueil

1.1 Introduction
Ce chapitre est dédié à la présentation de l’organisme qui nous a accueillis dans le cadre de notre
stage PFE, dans un premier temps on présentera le groupe  ENGIE Service Maroc , et son
secteur d’activités, puis nous finirons par la division tertiaire au sein de laquelle nous avons effectué
notre stage.

1.2 Présentation de l’organisme d’accueil ENGIE


ENGIE est une société multinationale spécialisée dans plusieurs domaines. En particulier, elle est
l’un des leaders dans le domaine d’énergie, électricité industrielle et tertiaire, avec 160000 collabora-
teurs dans 70 pays.
ENGIE propose des services et des solutions techniques performantes qui répondent aux enjeux
actuels et futurs de ses clients, qu’ils soient locaux ou internationaux. Dans cette partie, nous vous
présenterons le groupe ENGIE, le lieu de notre stage et ses différentes activités, Ensuite, nous décrirons
la société d’accueil et son architecture interne.

Fiche technique de la société :

Dénomination : ENGIE Service Maroc


Date d’immatriculation : 10 Juin 1975
Forme juridique : Société Anonyme SA
ICE : 001534967000014
RC : 34017 Casablanca
Directeur général : Mr. Philippe Miquel
Electricité, mécanique, génie climatique,
Secteur d’activités :
et autres services industriels
Capital : 24 602 500 DH

Table 1.1 – Fiche technique - 1

1
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL
GECSI - 3 1.2. PRÉSENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ENGIE

de 500,000,000 à 1000.000.000 Dh
Chiffre d’Affaire :
(en 2008 : 569 354 703,00 DH )
route d’El Jadida, Pk 374 (par Lissasfa) Km 13,5
Siège social : Commune rural Oulad Azzouz.
Province de nouaceur-casablanca
Moyens Humains : 1700 personnes
Certificat : ISO 9001 version 2008
Téléphone : +212 522 659 200
FAX : +212 522 659 303
Site Web : http ://www.engie.com.

Table 1.2 – Fiche technique - 2

Historique d’ENGIE Maroc :


Elle a été créée en 1900 sous le nom de la Société Parisienne pour l’Industrie des Chemins de
Fer et des Tramways. En 1946, elle devient la Société Parisienne pour l’Industrie Electrique (SPIE).
En 2003, cette dernière est rachetée à 100% par AMEC pour devenir, sous le nom AMEC SPIE, la
branche  Europe continentale  du groupe britannique.
À partir de 2006 à nos jours AMEC SPIE devient encore une fois SPIE la Société Parisienne pour
l’Industrie Électrique.
Pour l’historique de SPIE au Maroc, les dates ci-dessous représentent des évènements importants
dans notre territoire national :
• 1907 : Construction du port de Casablanca par la future SPIE Batignolles.
• 1942 : Création de SPIE Maroc.
• 1946 : Création de la  Chérifienne d’Entreprises Laurent Bouillet .
• 1968 : SPIE Maroc devient SPIE Batignolles Maroc.
• 1975 : Création d’ELECAM (suite au décret de marocanisation).
• 1999 : Acquisition par le groupe SPIE de la Marocaine d’entreprises Laurent Bouillet.
• 2003 : Les filiales marocaines de SPIE : ELECAM et Melb deviennent filiales d’Amec SPIE.
Ce groupe possède une répartition géographique large notamment en :
— Royaume-Uni
— Europe Continentale et Maroc
• 2018 : Changement de marque vers la marque actuelle ENGIE

Secteurs d’activités :
Dans les Réseaux et Télécom, les activités de ENGIE sont déclinées en 2 offres principales :

∗ Networks,
∗ Télécom Services.

Chacune de ces activités est déterminée par un ensemble d‘offres globales structurées au service
des clients.

2
Construction CHU - Agadir
ENGIE
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL
GECSI - 3 1.2. PRÉSENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL ENGIE

⇒ Lignes et postes :
ENGIE Maroc a pour mission la réalisation clé en main des postes numériques et lignes THT/HT/
MT à travers l‘étude, la fourniture de matériels, les travaux de génie civil, les travaux de montage de
l‘appareillage électrique THT/HT/MT, les essais et mise en service.
Elle met à la disposition de ses clients son expérience de la gestion de projets complexes et des
interventions spécialisées de mise à niveau ou d’extension.
⇒ Fabrication métallique :
Le département fabrication possède des atouts pour garantir au client un niveau de qualité irréprochable
et une capacité de production importante.
Il est dans la mesure d‘assurer un service compétitif à partir de la conception sur mesure, tant en
construction métallique qu’en poteaux armé.
⇒ Maintenance et exploitation :
ENGIE Maroc dispose d’une offre globale de maintenance et de gestion technique de haut ni-
veau de compétences : maintenance corrective, maintenance préventive systématique et condition-
nelle, ingénierie de maintenance, audits et plans de maintenance et d’inspection, interventions sous
astreinte. . .
⇒ Conception et réalisation des installations de génie climatique :
Elle concerne les domaines industriel et tertiaire à savoir la climatisation, ventilation, filtration,
désenfumage, plomberie sanitaire, chauffage et fluides industriels, protection incendie, froid industriel,
isolation thermique, salles propres sous qualification, dépoussiérage industriel. . .
⇒ Electricité industrielle et tertiaire :
Elle contribue à l‘amélioration des performances dans un monde de plus en plus concurrentiel en
matière de courants forts, courants faibles, mise en œuvre de groupes électrogènes, onduleurs, postes de
transformation, armoires électriques automatismes, instrumentation. Implantée à proximité des sites
Industrie, ENGIE Maroc accompagne ses clients tout au long du cycle de vie de leurs investissements
et participe à la baisse de leurs coûts d‘exploitation.
Dans le domaine tertiaire, ENGIE Maroc développe de nombreuses applications associant ses
compétences en électricité, réseaux et génie climatique, et met en œuvre des réponses souples et
adaptées au service du confort et de la sécurité des occupants.

Organigramme d’ENGIE Maroc :


Dans la présente partie, nous allons présenter la filiale marocaine du groupe ENGIE, lieu de notre
stage, et ses diverses activités.
ENGIE est une multinationale spécialisée dans plusieurs domaines, elle est en particulier l’un des
leaders dans le domaine de l’électricité industrielle et tertiaire.
la figure (1.1) décrit d’une sorte l’organigramme de ENGIE Maroc et les postes principaux de la
société : Département électricité industrielle et tertiaire

Département électricité industrielle et tertiaire :


Parmi les départements de ENGIE Maroc, il y’a celui de l’électricité industrielle et tertiaire
(D.I.T) là où nous avons effectué notre stage.
Ce département comporte trois services comme l’explique l’organigramme de la figure (1.2). Notre
projet de fin d’études est effectué au sein du département Tertaire d’ENGIE Service Maroc qui se
considère parmi les bases du succès et les piliers de l’entreprise.

3
Construction CHU - Agadir
ENGIE
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 1. PRÉSENTATION DE L’ORGANISME D’ACCUEIL
GECSI - 3 1.3. CONCLUSION

Figure 1.1 – Organigramme d’ENGIE Maroc

Figure 1.2 – Les Départements de l’entreprise

Les principales missions du Bureau d’Etude sont :


— La détermination et la planification des tâches d’études ;
— L’élaboration des notes de calcul et le choix des équipements nécessaires conformément au
cahier des charges et normes ;
— L’élaboration et la vérification des plans d’exécution ;
— L’assistance technique aux chargés d’affaires et aux chefs des chantiers ;
— Les essais et les mises en service des installations.

1.3 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons présenté l’organisme d’accueil tout en citant ses domaines d’activités
et la division tertiaire au sein de laquelle on a passé notre stage de fin d’études, le chapitre suivant
sera une présentation du projet tout en mettant l’accent sur notre cahier de charge et la planification
de notre projet de fin d’études.

4
Construction CHU - Agadir
ENGIE
- Chapitre 2 -
Présentation et Gestion du projet

Construction CHU - Agadir


ENGIE
Chapitre 2

Présentation et Gestion du projet

2.1 Introduction
L’objectif de ce chapitre est de situer le projet dans son environnement organisationnel et contex-
tuel, il porte sur tois parties, la présentation du projet CHU agadir, la description du cahier de charge
ainsi que la planification du projet de fin d’études.

2.2 Présentation du projet


2.2.1 Intitulé
⇒ Etude et dimensionnement HTA/BT - BIM - budgétisation du lot électricité CFO/CFA du
projet CHU Agadir.

2.2.2 Description du projet


Le projet consiste à la conception technique et la réalisation de l’installation électrique partie
courant fort et courant faible du projet de construction CHU – Agadir Centre Hospitalier Agadir.
Le projet est un Etablissement Recevant du Public (ERP) de type U, de 1ère catégorie
constitué de cinque niveaux :

Rez de jardin (NV : -5)


Rez de chaussée (NV : +4)
Niveau 1 (NV : +8)
Niveau 2 (NV : +12)
Niveau 3 (NV : +16)
Niveau 4 (NV : +20)
Les batiments principaux du projet sont :
Plateau Mère et enfant,
Plateau Technique Zone1 et Zone2,
Hospitalisation Zone1 et Zone2.

Table 2.1 – CHU - Agadir

Ci-après une figure montre la subdivision de ces dernièrs :

6
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 2. PRÉSENTATION ET GESTION DU PROJET
GECSI - 3 2.2. PRÉSENTATION DU PROJET

Figure 2.1 – Les batiments principaux du projet

Présentation du Plateau technique :


Notre travail sera concentré sur une partie intéressante du projet contenant des équipements
électriques et des systèmes médicaux d’où l’étude nécessite une maitrise du métier et demande de
l’ingénierie électrique, appelée plateau technique.
Le Centre Hospitalier Universitaire d’AGADIR dispose d’un plateau médicaux-technique étendu
et sera doté d’équipements modernes de haute technologie pour répondre aux besoins diagnostique
et thérapeutique d’un bassin de population de proximité d’environ 3 millions d’habitants. Ce plateau
comprend :
— Blocs opératoires Chirurgicales
— Bloc d’endoscopie (gastro-entérologie et pneumologie) et d’imagerie
— interventionnelle
— Imagerie médicale
— Laboratoires
— Hémodialyse
— Médecine nucléaire
— Imagerie interventionnelle

2.2.3 Les intervenants

Marché Construction CHU - Agadir


Maitre d’ouvrage Ministre de la santé
Maitre d’ouvrage délégué Ministre de l’équipement
Architecte Mohammed Fikri Benabdallah
Bureau de contrôle SOCOTEC
Bureau d’Etude Technique C.I.D
Entreprise d’installation électrique ENGIE Services Maroc

Table 2.2 – Les intervenants du projet

7
Construction CHU - Agadir
ENGIE
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 2. PRÉSENTATION ET GESTION DU PROJET
GECSI - 3 2.3. L’ÉQUIPE CHARGÉE DU PROJET CHU - AGADIR

2.3 l’équipe chargée du projet CHU - Agadir


2.3.1 Organigramme

Figure 2.2 – Organigramme

2.3.2 description de lieu et environnement de travail


Sur chantier avec une équipe d’ingénieurs installée près du projet CHU dans des bungalows de
chantier.

2.4 Cahier des charges


Dans le cadre du projet de construction du projet CHU - Agadir, l’entreprise d’exécution : ENGIE
Services Maroc est chargé de réaliser ce qui suit :

— Fourniture et mise en œuvre de l’installation électrique HTA/BT.


— Fourniture, installation et mise en service de la partie réseau téléphonique et in-
formatique.
— Fourniture, installation et mise en service des systèmes de sécurité :
— Système de sécurité incendie
— Vidéo-surveillance IP
— Contrôle d’accès
— Système anti-intrusion
— Réalisation d’une interface de supervision (La GTC) pour le contrôle et la com-
mande.

Pour répondre à ces attentes, il nous a été demandé de réaliser les études suivantes :
1. Etude technique – Courant fort :

8
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 2. PRÉSENTATION ET GESTION DU PROJET
GECSI - 3 2.5. CARACTÉRISTIQUES DU PROJET

— Etude d’éclairage Normale et de sécurité


— Implantation des Prises de courant et des attentes
— Bilan de puissance
— Compensation d’énergie réactive
— Dimensionnement des canalisations et protections HTA - BT
— Réalisation des schémas unifilaires
2. Etude technique – Courant faible :
— Réalisation des schémas synoptiques
— Etude du Système IP de vidéosurveillance
— Etude du Système du Contrôle d’accès
— Etude du Système de sécurité incendie
— Etude du Système pré câblage informatique et téléphonique
3. Coordination entre les lots techniques par la technologie BIM
4. Etude et gestion financière du projet.

2.5 Caractéristiques du projet


Le centre hospitalier universitaire est classé comme un Etablissement Recevant de Public (ERP)
de type U catégorie 1.

2.5.1 Définition d’ERP


Les établissements recevant du public, ou ERP, sont définis dans le Code de la construction et de
l’habitation comme étant tous bâtiments, locaux et enceintes dans lesquels des personnes sont admises,
soit librement, soit moyennant une rétribution ou une participation quelconque, ou dans lesquels sont
tenues des réunions ouvertes à tout venant ou sur invitation, payantes ou non.
Sont considérées comme faisant partie du public toutes les personnes admises dans l’établissement
à quelque titre que ce soit en plus du personnel. Sont considérés comme étant des ERP :
— Les locaux collectifs de plus de 50 m2 , des foyers logements, des maisons familiales et de
l’habitat de loisirs à gestion collective
— Les chambres chez l’habitant, dès lors que le nombre de chambres offertes en location à une
clientèle de passage par le même exploitant est supérieur à 5
— Les structures d’accueil de groupes (privées ou publiques), y compris les gı̂tes d’étapes et les
gı̂tes équestres
— Les structures d’hébergement d’enfants, dès lors que les chambres sont aménagées dans des
bâtiments distincts du logement familial ou lorsque le logement familial permet d’accueillir :
— soit plus de sept mineurs
— soit plus de quatre mineurs dans la même chambre
Les locaux ne répondant pas à ces critères sont assujettis au règlement de sécurité contre
l’incendie des bâtiments d’habitation pris par arrêté du 31 janvier 1986.

2.5.2 Classement
Les ERP sont classés en fonction de l’activité exercée (le type) et de l’effectif maximum susceptible
d’être admis (la catégorie). Pour l’application du règlement de sécurité, les établissements sont
également classés en deux groupes (se reporter au tableau ci-dessous).
Ces critères permettent de déterminer la réglementation applicable et ainsi les mesures de prévention
des risques de manière adaptée (le type) et progressive (la catégorie).
Seule la commission de sécurité est compétente pour classer un ERP et l’effectif est déterminé à
partir d’un calcul théorique issu de la réglementation.

9
Construction CHU - Agadir
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 2. PRÉSENTATION ET GESTION DU PROJET
GECSI - 3 2.5. CARACTÉRISTIQUES DU PROJET

La Catégorie :
La capacité, ou  catégorie , est désignée par un chiffre défini par l’article R123-19 du Code
de la construction et de l’habitation :
1ére Catégorie au-dessus de 1 500 personnes
2éme Catégorie de 701 à 1500 personnes
3éme Catégorie de 301 à 700 personnes
4éme Catégorie 300 personnes et au-dessous, à l’exception des
établissements compris
dans la 5e catégorie
5éme Catégorie établissements accueillant un nombre de per-
sonnes inférieur au seuil
dépendant du type d’établissement.

Table 2.3 – Les intervenants du projet

Le Type :
L’activité, ou  type , est désignée par une lettre définie par l’article GN 1 du règlement de
sécurité incendie dans les ERP.

J : Structures d’accueil pour personnes âgées L : Salles d’auditions, de conférences, de


ou personnes handicapées réunions, de spectacles ou à usage multiple
M : Magasins de vente, centres commerciaux N : Restaurants et débits de boisson
O : Hôtels et pensions de famille P : Salles de danse et salles de jeux
R : Établissements d’éveil, d’enseignement,
de formation, centres de vacances, centres de S : Bibliothèques, centres de documentation
loisirs sans hébergement
T : Salles d’exposition à vocation commerciale U : Établissements de soins
V : Établissements de divers cultes W : Administrations, banques, bureaux
X : Établissements sportifs couverts Y : Musées
Établissements spéciaux
PA : Établissements de Plein Air CTS : Chapiteaux, Tentes et Structures toile
SG : Structures Gonflables PS : Parcs de Stationnement couverts
GA : Gares Accessibles au public (chemins de
OA : Hôtels-restaurants d’Altitude
fer, téléphériques, remonte-pentes...)
EF : Établissements flottants (eaux
REF : Refuges de montagne
intérieures)

Table 2.4 – Liste des types des ERPs

Calcul d’effectif pour ERP-U :


L’effectif maximal du public admis est déterminé selon la densité d’occupation suivante :
L’effectif total est défini, à partir de la déclaration justifiée du chef d’établissement et
forfaitairement par la somme des nombres suivants :
1 personne par lit ;

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Construction CHU - Agadir
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 2. PRÉSENTATION ET GESTION DU PROJET
GECSI - 3 2.6. PLANIFICATION DU PROJET DE FIN D’ÉTUDE

1 personne par trois lits au titre du personnel soignant ou non ;


1 personne par lit au titre des visiteurs ;
8 personnes, personnel compris, par poste de consultation ou d’exploration externe.
Pour les établissements de soins psychiatrique, de suite ou de réadaptation, des soins
de longue durée, à des personnes n’ayant pas leur autonomie de vie dont l’état nécessite
une surveillance médicale constante et pour les pouponnières, le calcul se fera sur la base
de :
1 personne par lit ;
1 personne par trois lits au titre du personnel soignant ou non ;
1 personne par deux lits au titre des visiteurs ; 8 personnes, personnel compris,

2.5.3 La prévention de l’ERP


La prévention porte sur l’implantation, la construction, les aménagements intérieurs et les équipements
techniques. Elle veille en outre à s’assurer que les installations et équipements soient entretenus et
maintenus en bon état de fonctionnement.
La réglementation afférant aux ERP s’appuie sur le respect de dix principes fonda-
mentaux :
— des modalités de construction permettant l’évacuation rapide et en bon ordre des occupants
— des façades accessibles
— un nombre de sorties et de dégagements en adéquation avec la population présente
— un comportement au feu des matériaux et des éléments de construction
— l’aménagement des locaux et l’isolement entre eux
— un éclairage assurant le balisage des issues de secours et anti-panique
— l’interdiction des produits dangereux
— des installations techniques sûres (électricité, gaz, ascenseurs, chauffage, ventilation et désenfumage,
etc.)
— des moyens d’alarme et d’alerte des secours
— un entretien et une maintenance des installations correctes

2.6 Planification du projet de fin d’étude


La planification du projet est une étape très importante pour atteindre les objectifs définis et avoir
une vision relative aux différentes parties du projet. En fait, elle permet de gérer le temps dédié à
l’étude du projet afin de mener à bien les missions correspondantes.
L’outil choisi pour la gestion du projet est  MS Project . Le Planning du projet est détaillé
sur l’annexe 1 : dossier tchnique en montrant les tâches avec les durées qui leurs sont dédiées ainsi
que le diagramme de Gantt correspondant.

2.7 Conclusion
Dans ce chapitre nous avons abordé le contexte du projet et les missions à réaliser durant notre
stage de fin d’études, ainsi que la façon à travers laquelle nous avons organisé notre travail, dans le
chapitre suivant nous allons entamer l’étude électrique du projet.

11
Construction CHU - Agadir
ENGIE
- Chapitre 3 -
Etude et dimensionnement électrique

Construction CHU - Agadir


ENGIE
Chapitre 3

Etude et dimensionnement électrique

3.1 Introduction
Ce chapitre a pour objectif de décortiquer l’étude technique de l’installation électrique (CFO/CFA)
Après une lecture détaillée du CPS (cahier des prescriptions spéciales ).

3.2 Eclairage Normal


L‘étude de l’éclairage demande une attention toute particulière afin d‘assurer une ambiance lu-
mineuse adaptée au niveau d‘éclairement demandé et au profil ergonomique de l’activité. Pour cela
l’éclairage doit être conçu et réalisé de manière à :
— Assurer un confort visuel
— Assurer une circulation facile
— Permettre l’évacuation sûre et facile du public
— Effectuer les manœuvres intéressant la sécurité
Pour le présent projet, il s’agit d’un ERP, l’éclairage comprend donc :
— Un éclairage normal obligatoire
— Un éclairage de remplacement éventuel (permettant de poursuivre l’exploitation de l’établissement
en cas de défaillance de l’éclairage normal)
— Un éclairage de sécurité obligatoire (permettant l’évacuation de l’établissement en cas de
défaillance de l’éclairage normal /remplacement)

3.2.1 Notions de base


Permet d’assurer l’exploitation du bâtiment en présence du réseau d’alimentation électrique. Avant
d’entamer tout calcul il parait nécessaire de définir quelques grandeurs photométriques.

Grandeurs photométriques :

La photométrie est l’art de mesurer le rayonnement lumi-


neux tel qu’il est ressenti par la vision humaine, et, par ex-
tension, l’étude quantitative de la transmission de ce rayon-
nement

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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.2. ECLAIRAGE NORMAL

Grandeur Symbole Unité Définition


Flux lumineux ø Lumen la quantité totale de lumière émise
par une source lumineuse dans toutes
les directions de l’espace.
Intensité Lumineuse I Candela Quantité de lumière émise dans une
direction donnée : (Flux lumineux/
angle solide)
Luminance L Cd/m² La ”brillance” d’une surface éclairée
ou d’une source lumineuse telle que
perçue par l’œil humain.
Eclairement E Lux(Lx) Rapport du flux lumineux reçu par
une surface divisé par l’aire de cette
surface.
Eclairement Minimal Emin Lux Le plus faible des éclairements relevé
dans une installation.
Eclairement Moyen initial E0 Lux L”éclairement obtenu à la mise en
service de l’installation, après stabilisation
des lampes.
Eclairement Moyen Emoy Lux La valeur en-dessous de laquelle
l’éclairement ne doit pas baisser dans
la zone de la tâche visuelle.
Efficacité lumineuse η Lm/Watt Quotient du flux lumineux par
la puissance consommée. Elle indique
la rentabilité d’une source lumineuse.
Utilance U - Rapport du flux utile reçu par une
surface, au flux total sortant des
luminaires.

Table 3.1 – Quelques grandeurs photométriques de base

Il convient également de définir quelques termes qu’on va employer par la suite :


ˆ Température de couleur :
La température de couleur d’une source lumineuse est définie comme la couleur de la lumière émise
et donc donne une indication sur l’ambiance lumineuse ainsi créée. Elle s’exprime en Kelvins (K) et
correspond à la température à laquelle on devrait porter un corps noir pour qu’il émette une couleur
identique à celle émise par la source.

Figure 3.1 – Température de couleur

ˆ Eblouissement d’inconfort (facteur UGR) :


Le facteur UGR donne une idée de l’éblouissement d’inconfort dans le champ visuel de l’observateur
par rapport à la luminance de fond (éblouissement provoqué par l’association de plusieurs luminaires
dans un environnement considéré). Ce facteur UGR varie de 10 à 30. Plus la valeur du facteur est
élevée, plus la probabilité d’éblouissement d’inconfort est importante.

14
Construction CHU - Agadir
ENGIE
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.2. ECLAIRAGE NORMAL

La norme EN 12464-1 donne une valeur maximale à ne pas dépasser pour chaque
application.

Zone de circulation 28
Escaliers, ascenseur 25
Espace d’accueil 22
Activités de bureaux 19
Dessins techniques, postes de travail CAD 16

Table 3.2 – UGR maximal de chaque zone

ˆ Distribution lumineuse :
Les luminaires ont pour principale fonction de distribuer dans l’espace la lumière émise par la
source. Cette distribution lumineuse est généralement spécifiée dans les catalogues techniques au moyen
d’un diagramme polaire reprenant les distributions perpendiculaires et parallèles à l’axe principal du
luminaire.
Trois types de distribution sont identifiés comme suit :

Distribution extensive Faisceau lumineux large,


Distribution extensive
donnant un éclairement relativement uniforme.

Faisceau lumineux étroit,donnant un éclairage


Distribution intensive
d’accentuation.

Eclairage des surfaces verticales, comme des


Distribution asymétrique
murs ou des tableaux.

Table 3.3 – Les types de Distributions d’éclairage

ˆ Rendement du luminaire :
La caractéristique optique principale d’un luminaire est son rendement lumineux (LOR – Light
Output Ratio). Celui-ci est défini comme étant le rapport du flux lumineux émis par le luminaire (ø
luminaire) au flux lumineux émis par ses lampes (ø lampe), soit :

øluminaire
Lor = (3.1)
ølampe
ˆ Plan utile :
C‘est la surface de référence constituée par le plan sur lequel s‘effectue normalement le travail. En
éclairage intérieur, ce plan est par définition horizontal et situé à 0,85 m du sol.
ˆ Indice du locale K :
L’indice K du local se déduit des dimensions géométriques, de la hauteur du plan des luminaires
et de la hauteur du plan de travail.
a×b
K= (3.2)
(a + b) × h3

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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.2. ECLAIRAGE NORMAL

Tel que
h3= h-h1-h2 (3.3)
a : longueur du local (m)
b : Largueur du local
h : hauteur du local (m) h1= hauteur du plan utile.
h2 : hauteur de suspension des luminaires
h3 : hauteur du luminaire au-dessus du plan utile.
ˆ Eclairement recommandé :
Les tableaux ci-après définissent les niveaux d’éclairement
recommandés pour les logements d’habitation et les locaux tertiaires.

Figure 3.2 – dimensions d’un


local
Zone E(Lx) Zone E(Lx)
Circulation Enseignement
ˆ Couloirs 100-300 ˆ salle de classe 300
ˆ Escaliers 150 ˆ Amphithéâtres 300
ˆ Tableaux 500
ˆ Laboratoires 500
ˆ Salle de dessin technique 1000
ˆ Bibliothèque 500
Habitat Magasins
ˆ En général 300 ˆ Textile 500-800
ˆ Cuisine 300 ˆ Boulangerie 300
ˆ Chambre 200 ˆ Bijouterie 500-800
ˆ Salle de bain 300 ˆ Salon de beauté 500-750
Hôtels Salles de spectacle
ˆ Réception, Halls 200 ˆ Salle de cinéma 50
ˆ Salle à manger 200 ˆ Amphithéâtre 100
ˆ Cuisine 300 ˆ Salles des fêtes 300
ˆ Chambres et Annexes 300 ˆ Foyers 150
Bureaux et locaux administratifs Entreposages
ˆ Secrétariat, postes 500 ˆ Stockages 150
informatiques
ˆ Bureaux paysagés 750
ˆ Dessins techniques 950
ˆ Salle de conférence 300

Table 3.4 – Eclairement recommandé en plusieurs zones

ˆ Indice de suspension J Caractérise la suspension des luminaires et


se calcule par :
h2
J= (3.4)
h2 + h3
NB : L’indice K est arrondi aux valeurs suivantes : 0,6 - 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 4 –
5
On ne retient habituellement que 2 valeurs pour l’indice de suspension :
— J = 0 : luminaire contre le plafond

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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.2. ECLAIRAGE NORMAL

— J = 0,33 : luminaire suspendu


ˆ Mode d’éclairage et Classe photométriques des luminaires :
Type Classe pho-
Définition
d’éclairage tométrique
La lumière est projetée directement sur l’élément à éclairer.
Direct De ce fait, les puissances installées nécessaires au confort A à J
visuel sont généralement faibles.
Cet éclairage permet d’éclairer légèrement le plafond, ce qui
Semi-Direct K à N
peut améliorer l’ambiance lumineuse
Ce type d’éclairage réunit les deux types d’éclairage
précédents. L’éclairage direct assure l’éclairement de base,
Mixte O à S
génère le contraste et crée le relief dans le local. L’éclairage
indirect améliore l’uniformité de l’éclairement.
Ce mode d’éclairage permet d’atténuer les ombres, mais il
Semi-indirect T
est peu utilisé.
Cet éclairage consiste à utiliser une surface (le plus sou-
vent le plafond) vers laquelle la lumière est envoyée et
qui va réfléchir cette dernière dans le local. La quantité
Indirect T
d’éclairement obtenue dans le local est toutefois fortement
dépendante du coefficient de réflexion des parois utilisées
comme surfaces de réflexion

Table 3.5 – modes d’éclairage

La figure ci-dessous illustre ce qui précède :

Figure 3.3 – Classement photométriques des luminaires

ˆ Uniformité :
Un éclairement uniforme est nécessaire pour éviter d’incessantes et fatigantes adaptations des yeux
et pour garantir un niveau d’éclairement suffisant quel que soit l’endroit où l’on dispose le poste de
travail.
Elle est définit par le rapport :
Emin
(3.5)
Emoy

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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.2. ECLAIRAGE NORMAL

NB :
- L’uniformité de l’éclairement recommandée dans la zone de travail doit être de 0,5.
ˆ Coefficient de réflexion r (ou réflectance) :
Désigne le pourcentage de renvoi de la lumière au niveau des parois et dépend de la couleur de la
peinture et de la nature du matériau de construction.
Les tableaux ci-dessous expriment la codification des coefficients de réflexion selon les caractéristiques
des parois :

Blanc brillant 80 %
Blanc mat 70 %
Couleurs claires 50 %
Couleurs vives 30 %
Couleurs foncées 10 %
Vitrages sans rideaux 10 %

Table 3.6 – Facteur de réflexion

La codification s’exprime par 3 chiffres correspondant en % aux coloris : plafond, murs, plan utile.
Les parois vitrées ont un rôle négligeable pour la réflexion et ne sont pas prises en compte.

Références habituelles Très clair Moyen Sombre Noir


clair
Plafond 8 7 5 3 0
Murs 7 5 3 1 0
Plan utile 3 3 1 1 0

Table 3.7 – Codification des facteurs de réflexion

NB : En absence de données réelles, on utilise les valeurs suivantes : Plafond : 0,7, Mur : 0,5, Sol :
0,3
ˆ Utilance U :
L’utilance Ui est le rapport du flux utile (reçu par le plan de travail) au flux total sortant des
luminaires.
On détermine l’utilance à l’aide de tableaux définis par 4 variables :
— la valeur de J ;
— la valeur de K ;
— les facteurs de réflexion des parois ;
— la classe du luminaire.
La direction de la lumière émise par le luminaire est très importante. En effet, certains luminaires
émettent une partie (ou la totalité) de la lumière vers le haut. On considère donc séparément le
rendement inférieur et le rendement supérieur d’un luminaire. En effet l’équation photométrique s’écrit
sous la forme suivante :

P H = ηi × X[A...J] + ηs × X[T ] (3.6)

ηi : Rendement de la partie inférieure X [A ... J] : Utilance pour l’éclairage direct


ηs : Rendement de la partie supérieure X[T] : Utilance pour l’éclairage indirect

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Construction CHU - Agadir
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.2. ECLAIRAGE NORMAL

ˆ Facteur de dépréciation d :
Le niveau ’éclairement dans un local n’est pas constant dans le temps. Il diminue progressivement
en raison de différents phénomènes, à savoir : Le vieillissement des lampes, l’empoussièrement ainsi
que l’altération du luminaire. On définit ainsi le facteur de dépréciation par :
1
d= (3.7)
Fe × Fa × Fl
Avec :
Fe : est le facteur d’empoussièrement Fa : est le facteur d’altération du luminaire
Fl : est le facteur de vieillissement des lampes
Le tableau ci-dessous résume les valeurs standards des différents facteurs :

Facteur ooooooooooooo
Faible 0,95 Moyen 0,85 Fort 0,75
d’empoussièrement
Facteur de vieillissement
Incandescent 0,9 Halogène 0,95 Fluorescent 0,85 Décharge 0,9
des lampes
Facteur d’altération du
Luminaire courant 0,85 Luminaire Spécial 0,95
luminaire

Table 3.8 – Facteur de dépréciation

NB : Ce facteur d est estimé en fonction de l’entretien comme l’indique le tableau suivant :

Entretien et nettoyage Facile Douteux Défavorable


d 1.2 1.3 1.5

Table 3.9 – Détermination du Facteur de dépréciation

ˆ Flux lumineux total F :


Le flux lumineux total nécessaire pour éclairer un local est donné par la relation suivante :
E×a×b×d
Φ= (3.8)
U ×η
Avec : E = éclairement demandé en lux η = efficacité lumineuse
ˆ Nombre de luminaires :
Le calcul donne un nombre de luminaires qui sera arrondi par excès à un nombre entier de rangées
et de colonnes. Le nombre obtenu permet de recalculer l’éclairement obtenu en fin de vie des lampes.
F
N= (3.9)
f
Avec :
F = flux lumineux total à produire en lumens f = flux lumineux produit par un appareil.
ˆ Disposition des luminaires :
La répartition des luminaires peut être fonction :
— de l’emplacement des postes de travail ;
— de la constitution du plafond
— de la présence d’obstacle (poutres apparentes, caissons, etc.)
— du nombre de point lumineux.

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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.2. ECLAIRAGE NORMAL

Les valeurs des distances entre luminaires dépendent de la classe des luminaires et de la hauteur
utile h3. Le tableau ci-dessous donne des coefficients de distance maximale entre deux luminaires, en
fonction de la classe du luminaire.

Distance maximale Distance maximale


Classe Classe
entre 2 luminaires entre 2 luminaires
A DM <1xh3 F DM <2xh3
B 1,1xh3 G 2xh3
C 1,3xh3 H 1,9xh3
D 1,6xh3 I 2xh3
E 1,9xh3 J 2,3xh3

Table 3.10 – Les valeurs des distances entre luminaires

b
— le nombre de luminaires dans le sens transversal est : DM
a
— le nombre de luminaires dans le sens longitudinal est : DM

Choix des lampes et des luminaires :


Le choix du luminaire se fait en fonction du type d’éclairage choisi a priori, ce type définissant la
répartition du flux lumineux dans l’espace.
Quelle que soit la volumétrie du local, on devra trouver un compromis entre le nombre de lumi-
naires, leur puissance, leur coût, leur efficacité énergétique. Il devra aussi tenir compte d’un indice de
rendu des couleurs (IRC) à assurer, de la stratégie de maintenance, de la durée de vie des lampes,
leur capacité à dimer leur flux en fonction de l’apport de lumière naturelle et à accepter un nombre
d’allumages/extinctions adapté à l’usage.

Le tableau ci-aprés 3.4 présente des données types sur les sources lumineuses

Remarque :
— Les fabricants de luminaires LED, parlent directement en efficacité finale, c’est-à-dire qu’ils
donnent la quantité finale de lumen par Watt sortant du luminaire LED. Cette efficacité prend
également en compte la consommation du driver.
— L’efficacité ”système lampe et luminaire” (autre que LED) se trouve en prenant en compte
l’efficacité de la lampe, la consommation de son ballast et le rendement du luminaire dans
lequel il se trouve.

3.2.2 Méthodologie suivie


Les formules théoriques rappelées précédemment ne sont appliquées que pour les locaux pa-
rallélépipédiques de longueur a et de largeur b. Il s’agit donc d’une méthode simplifiée appliquée
pour les locaux à dimensions petites et simples.
Pour dimensionner l’éclairage théoriquement, la méthode de calcul est la suivante :
— Déterminer l’éclairement recommandé E
— Calculer le facteur de dépréciation d
— Calculer l’indice du local K
— Déterminer le rapport de suspension J
— Déterminer le facteur de réflexion r
— Déterminer la classe et le rendement du luminaire
— Déterminer le facteur d’utilance U
— Calculer le flux lumineux total

20
Construction CHU - Agadir
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.2. ECLAIRAGE NORMAL

— Calculer le nombre de luminaires N (Disposition de l’implantation)


— vérifier l’éclairement (connaissant le flux unitaire par luminaire)

Figure 3.4 – récapitulatif des principales caractéristique des lampes

3.2.3 Application à notre projet


Par souci d’efficacité, le cahier des charges impose le type de luminaires les plus performants : LED.
Par la suite, nous allons établir un calcul théorique ainsi qu’une vérification par le logiciel DIALUX
EVO en prenant comme échantillon les chambres témoins dans le plateau technique niveau REZ DE
CHAUSSEE.

Méthode théorique :
La figure ci-dessous illustre le positionnement sur le plan global de la zone sur laquelle se position
les chambre témoins, et nous allons effectuer notre calcul :
Les niveaux d’éclairement conformes selon l’établissement de santé :
ˆ Locaux techniques : 300 lux ˆ Laboratoires pharmacie : 500 luxuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
ˆ Magasins / réserves : 250 lux ˆ Locaux de préparation pharmacie : 500 luxuuuuuuuuuuuuu
ˆ archives : 200 lux ˆ Zones Conditionnement médict : 500 luxuuuuuuuuuuuuuuu
ˆ Vestiaires : 200 lux ˆ Réanimation et soins critiques : 1000 lux graduablesuuuuuu
ˆ Laboratoires : 500 lux ˆ Circulation zone protégée réa/SC : 300 lux graduablesuuuu
ˆ Laverie, décontamination : 300 lux ˆ Poste de surveillance réa/ SC : 500 lux graduablesuuuuuuu
ˆ Locaux utilités sales : 200 lux ˆ Nurserie : 500 lux graduablesuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
ˆ Salle de soins : 500 lux ˆ Biberonnerie : 500 luxuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
ˆ Offices et préparation soins : 500 lux ˆ Sanitaires publics et personnels : 200 luxuuuuuuuuuuuuuuu
ˆ Bureaux administratifs : 350 lux ˆ Hall : 100 Luxuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
ˆ Salles de réunion et staff : 350 lux graduables

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Figure 3.5 – Emplacement du zone étudiée dans le plan architecte

listes des luminaires utilisé pour le projet CHU Agadir (voir l’annexe 1)

Exemple de calcul :
ˆ Propriétés du chambre Salle de cours :
- Largeur a : 4.62 m - Hauteur plan utile h1 : 0.5 muuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
- Longueur b : 8.125 m - Hauteur totale h : 4.48 muuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu
- Hauteur de suspension h2 : 3.00 m - Hauteur du luminaire au-dessus du plan utile h3 : 2.44 m
- Eclairement minimal recommandé : 350 Lux (salle de cours)

Figure 3.6 – les dimensions de la salle

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Figure 3.7 – les dimensions de la salle

• Résultat de calcul théorique :


— Indice de local K = (4.62 × 8.125)/(4.62+8.125)' 2.44
— Facteur de dépréciation d= 1,3
— Facteur d’empoussièrement : faible 0 ,95
— Facteur de vieillissement des lampes : LED 0 ,95 (sa durée de vie est plus étendue que les
autres types des luminaires)
— Facteur d’altération du luminaire : Luminaire courant 0,85
— Facteur de suspension J=1/3 (luminaires encastrés au plafond)
— Facteur de réflexion r= 751
— Classe du luminaire : classe C.
— Calcul de l’utilance : en utilisant les Facteurs précédemment calculés, on détermine l’utilance
en se référant au tableau ci-dessous :

Figure 3.8 – les coefficients d’utilance pour les luminaires de classe C

— Flux lumineux totale : F= (350×8.125×4.62×1.3)/0.76 = 22481.4 Lm


— Nombre de luminaires : N= 25930.5/4069 = 5.52
— Le nombre de luminaires à implanter dans la salle de cours : 6

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— Interdistance entre deux luminaires : Vu que les luminaires choisis sont de classe photométrique
C alors : Dm= 1,3 × h3 = 1.3 × 2.44 = 3.172 m
— le nombre de luminaires dans le sens transversal est : b/Dm = 8.125/3.172 ' 3
— le nombre de luminaires dans le sens longitudinal est : a/Dm = 4.62/3.172 ' 2

3.2.4 Utilisation du logiciel Dialuxevo

Figure 3.9 – Résultat de calcul sous DIALUXEVO

Le calcul par DIALux donne 6 luminaires tout en respectant l’éclairement recommandé pour la
salle de cours avec une uniformité de 0.35. Ce qui est conforme au résultat théorique obtenu.

Voilà la modélisation 3D sous dialuxevo pour la salle de cours :

Figure 3.10 – Résultat de calcul sous DIALUXEVO

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Résultat finale pour les chambres témoins étudiées :

Coefficient
Chambres Désignation Lux trouvé (Dialux evo) Lux exigé (CPS)
Uniformité
Room 1 IRM 329 300 0.48
Room2 San pat 110 100 0.48
Room 3 Desh 111 100 0.51
Room 4 Prepa pat 220 200 0.57
Room 5 Intpret 362 350 0.37
Room 6 Attente Couche 205 200 0.72
Room 7 Bur paysager 518 500 0.37
Room 8 Salle de cours 380 350 0.33
Room 9 Bur med 534 500 0.53
Room 10 hall 113 100 0.32
Room 11 attente 127 100 0.35
Room 12 mammographie 325 300 0.33
Room 13 réunion 368 350 0.4
Room 14 Commande IRM 218 200 0.44
Room 15 echographie 320 300 0.53
Room 16 archives 238 200 0.68
Room 17 acceuil 379 350 0.42
Room 18 Repographie 560 500 0.46
Room 19 Decontamination 310 300 0.58
Room 20 Acceuil Attente 526 500 0.55
Room 21 Pano dentaire 527 500 0.56
Room 22 Operation 1049 1000 0.86
Room 23 Poste inf 519 500 0.65
Room 24 Pharmacie 512 500 0.79
Room 25 Locale technique 182 150 0.54

Table 3.11 – Résultat finale pour les chambres témoins étudiées :

Voilà la modélisation 3D sous dialuxevo pour quelques chambres témoins :

Figure 3.11 – Bur paysager - Commande IRM

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Figure 3.12 – Hall - IRM

Figure 3.13 – Mammographie - Locale technique

Figure 3.14 – Prepa pat - Réunion

3.2.5 Etude de l’eclairage exterieur (Outdoor Parking)


L’éclairage d’un parking est complexe et diffère suivant sa taille, son trafic et son environnement.
Nous n’éclairerons pas un parking d’Hypermarché de la même manière qu’un parking de bâtiment
collectif ou de bâtiment industriel.

Les exigences photométriques :


— Parking dense → 20 lux moyen, l’uniformité est de 0.25
— Parking moyen → 10 lux moyen, l’uniformité est de 0.25

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Figure 3.15 – Vue finale du parking

— Parking léger → 5 Lux l’uniformité est de 0.25


Il est toutefois intéressant de prendre en compte dès l’origine de l’étude les points
suivant :
Afin de créer un contraste visuel, l’éclairage doit être renforcé :
— Sur les dispositifs d’accès (porte, sas, portillon etc.).
— Sur la signalétique.
— Sur les parties du cheminement qui peuvent être source de perte d’équilibre pour les personnes
handicapées.
La hauteur des mâts d’éclairage doit toujours être adaptée au projet. Les critères essen-
tiels sont :
— La surface à éclairer.
— Les contraintes d’implantation.
— Les caractéristiques de la source ou du luminaire LED.
— L’environnement.

Application à notre cas :


Pour notre cas un parking dense sera étudié en vue de vérifie la conception pour élaborer les plans
d’exécution, il s’agit d’un espace extérieur de 15510 m2 + 13334 m2 = 28844 m2 (voir la figure
3.16) dont on va subdiviser en sous surfaces pour simplifier les études, puisqu’elles sont identiques,
on se concentrera sur les surfaces utiles.
Ci - après une qu’on va traiter dont les dimensions sont mentionnées comme le montre la figure
3.17.

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Figure 3.16 – Plan architecturale (Outdoor Parking)

Figure 3.17 – La surface à éclairer

Le constructeur utilisé est SIMES, l’article S7120N  LED 4000K 46W 4308lm CRI > 90
(UGR < 19)  les poteaux sont de 5.30m :

Figure 3.18 – Produit utilisé (S7120N)

En respectant la conception, sous DIALUX Evo en introduisant les différentes données (input)
à savoir le type d’application (Heavy Traffic : Outdoor parking), le luminaire utilisé, constructeur,
les distances, les hauteurs des mâts . . . comme le montrent les figures suivantes, on a trouvé les
résultats suivants :

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Figure 3.19 – Conception sous AutoCad

Figure 3.20 – Execution de la conception sous DiaLux Evo (2D)

Figure 3.21 – Paramétrage des entrées

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Figure 3.22 – Note d’eclairement

Figure 3.23 – Vue globale du Parking

3.2.6 Comparaison des résultats


En comparant les deux méthodes, méthode manuelle et à l’aide du logiciel DIALUX, nous consta-
tons que nous aboutissons aux mêmes résultats.

Nous allons donc enchaı̂ner le calcul par le logiciel DIALux et ce pour les raisons
suivantes :

— La possibilité de travailler directement sur le plan architectural du bâtiment ;


— L’efficacité du calcul ;

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— La bonne répartition des luminaires.

3.2.7 Implantation du matériel d’éclairage


Nous procédons à l’implantation des luminaires sur le plan de masse, ce qui va nous permettre de
tracer les circuits d’éclairage.
La norme 15-100 qui régit toute installation BT propose jusqu’à 8 luminaires sur chaque départ
électrique.
Les plans de distribution d’éclairage ont été réalisés sur le logiciel de dessin AutoCAD, le schéma
figurant en Annexe 2 modélise l’exemple de cette implantation sur le plan architecte du plateau
technique.

3.3 Eclairage de sécurité


3.3.1 Introduction
En cas de défaillance de l’éclairage Normal/Remplacement, un éclairage de sécurité doit être prévu
afin de permettre une évacuation sûre et facile des personnes vers l’extérieur. Il ne doit pas être
confondu avec l’éclairage de remplacement qui permet de poursuivre l’exploitation de l’établissement
en cas de défaillance de l’éclairage normal.

3.3.2 Fonctions de l’éclairage de sécurité


L’éclairage de sécurité assure deux fonctions principales :
1. Evacuation : Eclairage qui permet à toute personne d’accéder à l’extérieur, à l’aide des foyers
lumineux assurant notamment la reconnaissance des obstacles et l’indication des changements
de direction.
2. Ambiance ou anti-panique : Eclairage qui assure un éclairement uniforme et une bonne
visibilité afin d’éviter les mouvements de panique.
Le tableau ci-dessous résume des règles d’implantation des BAES et LSC :

Eclairage d’évacuation Eclairage d’ambiance


- La distance entre deux foyers lumi-
neux doit être au plus égale à 4 fois
- Tous les 15m dans les chemine-
la hauteur d’installation. - Chaque
Les règles ments - au-dessus de chaque porte
local doit être éclairé par au moins
de sortie ou de sortie de secours.
2 BAES ou LSC. - Flux lumineux de
5 lm/m² de surface de sol.
Salles et locaux - Effectif : yy 50 personnes - Super- - Effectif : o p 100 personnes en
concernés dans les ficie : o p 300 m² en étage ou RDC étage ou RDC o p 50 personnes en
ERP o p 100 m² en sous-sol. sous-sol.

Table 3.12 – Règles d’implantation des BAES et LSC

3.3.3 Conception et installation de l’éclairage de sécurité


L’éclairage de sécurité peut être assuré :
ˆ Soit à partir d’une source centralisée constituée d’une batterie d’accumulateurs alimentant des
luminaires.
ˆ Soit à partir de blocs autonomes d’éclairage de sécurité (BAES).

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3.3.4 Choix de l’éclairage de sécurité en fonction des types et catégories ERP


Le choix du type de l’éclairage de sécurité dépend principalement du type de l’établissement (ERP,
ERT, IGH,..).
Le Tableau ci-dessous présente quelques types des ERPs et le type de l’éclairage de sécurité conve-
nable pour chaque catégorie.

Figure 3.24 – Extrait de la réglementation du choix du type de l’éclairage de sécurité

3.3.5 Application à notre projet


Pour l’éclairage de sécurité, la méthode de calcul n’est autre que l’application ponctuelle et littérale
des Articles et des Arrêtés du Règlement de Sécurité.
Pour le présent projet, il s’agit d’un centre hospitalier unive‘rsitaire ayant une capacité de recevoir
plus de 1500 personnes. On parle ainsi d’un ERP de type U et de catégorie 1.
Pour notre cas nous avons opté pour les BAES pour l’éclairage d’évacuation et celui de l’ambiance.
Pour l’éclairage d’évacuation, le calcul prend en compte ce qui suit :
- Les blocs d’évacuation doivent avoir un flux lumineux assigné d’au moins 45 lumens. Les blocs sont
installés dans :

— Les couloirs et les dégagements avec un maximum de 15 m entre chaque bloc.


— Au-dessus de chaque porte de sortie ou de sortie de secours.
— Au-dessus de chaque obstacle.
— À chaque changement de direction du chemin d’évacuation. Pour l’éclairage d’Ambiance, le
calcul prend en compte les éléments suivants :
— Flux lumineux minimal 5lm/m2 de surface au sol.
— La distance (D) entre 2 blocs ou 2 luminaires doit être inférieure ou égale à 4 fois leur hauteur
(H) au-dessus du sol (D≤ 4h).

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— Chaque local doit être éclairé par au moins 2 blocs ou luminaires.


Implantation des BAES :
Nous avons implanté les BAES dans les plans d’éclairage du projet selon les règles de la norme et
les exigences du cahier des charges.Voir Annexe 3

3.4 Etude des sources d’alimentation


Le dimensionnement des sources d’alimentation est basé sur la puissance demandée par les différentes
charges de l’installation. Ainsi, on dresse le schéma synoptique de distribution des tableaux électriques
à alimenter, on fait ensuite un inventaire des équipements pour chaque tableau afin de déduire le bilan
de puissance total de l’installation et déterminer finalement les puissances apparentes des différentes
sources.
Il existe 3 principaux types de sources d’alimentation selon leur utilisation
1. Source normale : source constituée généralement par un raccordement au réseau électrique
de distribution publique moyenne tension ou basse tension.
2. Source de remplacement : source délivrant l’énergie électrique permettant de poursuivre
tout ou partie de l’exploitation du bâtiment ou de l’établissement en cas de défaillance de la
source normale. Cet ensemble est appelé  source Normal / Remplacement .
3. Source de sécurité : source délivrant l’énergie électrique à partir d’une réserve d’énergie
maintenue en permanence à un niveau suffisant pour garantir la mise en sécurité du bâtiment
ou de l’établissement, en cas de défaillance de la source Normal-Remplacement.
Afin de faciliter le recueil des différentes puissances des récepteurs (éclairage, ascenseur, prises de
courant. . . ) et l’estimation de la puissance installée, on présente dans ce paragraphe l’ensemble des
tableaux électriques et les grands consommateurs de l’énergie sous forme d’un schéma synoptique de
distribution des armoires. Voir Annexe 5

3.4.1 Bilan de puissance


Toute installation basse tension doit faire l’objet d’une évaluation de puissance mise en jeu, qui
permettra de déterminer la puissance des sources d’alimentation, en tenant compte de la possibilité
de l’extension de l’installation.
Le régime de fonctionnement d’un récepteur peut être tel que la puissance utile soit inférieure à la
puissance nominale installée, d’où la notion de facteur d’utilisation est affectée à chaque récepteur, et
puisque les récepteurs ne fonctionnent pas en même temps, on applique un facteur de simultanéité.
Une fois la puissance totale absorbée de chaque circuit est calculée, on applique un coefficient de
foisonnement pour trouver la puissance absorbée par chaque tableau.

Puissance d’une installation électrique


Puissance installée (kW) : La puissance installée (kW) est la somme des puissances nominales
de tous les récepteurs de l’installation.
Puissance absorbée Sa (kVA) : obtenue à partir de sa puissance nominale, de rendement
unitaire et du facteur de puissance.
Puissance d’utilisation Pu (kVA) : Les récepteurs ne fonctionnent pas tous ni en même temps
ni à pleine charge : des facteurs de simultanéité (ks) et d’utilisation (ku) permettent de calculer la
puissance d’utilisation (kVA). La puissance d’utilisation sert à dimensionner l’installation pour la
souscription du contrat de fourniture d’énergie électrique.

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Facteur d’utilisation maximale (ku)


— Le facteur d’utilisation s’applique individuellement à chaque récepteur.
— Dans une installation industrielle, ce facteur peut être estimé en moyenne à 0,75 pour les
moteurs.
— Pour l’éclairage et le chauffage, il sera toujours égal à 1. Pour les prises de courant, tout dépend
de leur destination (pratiquement de 0,1 à 0,8).

Facteur de simultanéité (ks)


Facteur de simultanéité : rapport, exprimé en valeur numérique ou en %, de la puissance maxi-
male appelée par un ensemble de clients ou un groupe d’appareils électriques, au cours d’une période
déterminée, à la somme des puissances maximales individuelles appelées pendant la même période.
Conformément à cette définition, la valeur est toujours ≤ 1 et peut être exprimée en pourcentage.

⇒ l’annexe 4 detaille les valeur de Ku et Ks definis par la norme NFC 15-100

3.4.2 Bilan de puissance de notre projet


Après une analyse et étude de conception qui se basent sur la surface et la gamme du projet pour
déterminer d’une manière estimative le nombre et l’emplacement des transformateurs, on est arrivé à
fixer ces deux enjeux, ci – après une aperçue :

Figure 3.25 – Surface d’un seul Niveau du batiment Plateau technique

Comme vous voyez ci-dessus en utilisant la commande AA sous AutoCad on peut calculer
la surface de notre zone étudiée qui occupe une surface 10000 m2 qui va être multiplier par 5
puisqu’on est en présence de 5 niveaux, vaux donc 50000 m2 , il s’agit d’une application nécessite un
taux d’éclairage considérable et présente des équipements médicaux qui consomme de l’énergie sans
oublier les systèmes de traitement d’aire et la climatisation..., donc pour asservir tout ce qu’on a cité
auparavant un seul transformateur reste incapable, d’où un deuxième sera installé pour satisfaire ces
besoins, nous citons quelque d’autre raisons techniques justifiant le nomber de transformateurs :
— Pour optimiser les sections des câbles également les cheminements

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— Eviter les problèmes de chute de tension


— Fiabilisez l’alimentation en divisant le bâtiment en deux zones chacune est asservie séparément
Pour l’emplacement, il faut également satisfaire quelques conditions techniques et d’autre imposées
par le fournisseur d’énergie (ONEE) qui peuvent se représenter comme suit :
— Techniquement :
• Il faut que l’emplacement des postes soit loin le maximum possible du l’eau
• Il faut que l’emplacement soit optimal en terme de distance pour minimiser les chutes de
tension
— Fournisseur exige :
• Que l’emplacement ne soit pas accessible que pour les gens qualifiés
• Que l’emplacement soit disponible immédiatement pour effectuer les interventions soit par
l’exploitant ou bien par le fournisseur pour effectuer les opérations de contrôle

Conception du bilan :
Lors de la conception de notre bilan de puissance on a classifié les charges selon la source qu’elle
alimente dont l’objectif est de dimensionner les trois types d’alimentation à savoir Source Normale
(Transformateur), secours (Groupe électrogène) et Ondulée (Alimentation sans interrup-
tion), on a opté également les désignations suivantes :
— TSN : Tableau alimenté par la source Normale
— TSS : Tableau alimenté par la source Secours
— TSO : Tableau alimenté par la source ondulée
La figure suivante montre schématiquement ce qui précède :

Figure 3.26 – illustration du concept

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Distribution des Prises de courant et des attentes :


On se basant sur le plan DCE (dossier de consultation des entreprises) qui décrit minutieuse-
ment la conception architecturale et technique du projet on peut élaborer les plans d’implantation et
d’exécution pour les alimentations électriques et les prises de courant, ci – après un exemple d’une
salle fait partie du secteur imagerie de coupe appelée IRM qu’on a étudié.

Figure 3.27 – Extrait de la IRM décrite selon DCE

⇒ un extrait du plan d’implatation des PC et des Attentes est présenté dans l’annexe
5

En appliquant les facteurs de correction qu’on a cité précédemment et en tenant compte des
puissances absorbées par les équipements du projet, on a pu réaliser les bilans de puissance de chaque
armoire afin de déduire le bilan de puissance global du projet où on présente :
- La puissance absorbée par chaque circuit ;
- Les facteurs de correction relatifs à chaque circuit ;
- La puissance foisonnée de chaque circuit (après l’application des facteurs) ;
- La puissance avant foisonnement de l’armoire ;
- La puissance finale installée (puissance après foisonnement) ;

⇒ La figure présentée dans Annexe 7 décrit le bilan de puissance globale de l’AGBT,


TGBTN-1, TGBTN-2 et TGBT-S du présent projet.

3.4.3 Dimensionnement du transformateur :


En général, pour déterminer la puissance optimale du transformateur, il faut, tout d’abord établir
le bilan de puissance basé sur le recensement détaillé des récepteurs, la démarche est la suivante :

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— Déterminer la puissance active absorbée Pa(Kw) de chaque récepteur (à partir de la puissance
nominale Pn(Kw) et du rendement η) :

Pn
Pa = (3.10)
η

— - Déterminer la puissance réactive (KVAR) de chaque récepteur connaissant le facteur de puis-


sance
Q = P a · tan ϕ (3.11)
— Déterminer la puissance active d’utilisation (KW) de chaque récepteur en utilisant le coefficient
d’utilisation Ku et de simultanéité
P u = P a · Ku (3.12)
— Déterminer la puissance active foisonnée (KW) au niveau de chaque tableau en multipliant par
le coefficient de simultanéité correspondant selon le nombre de départs :
X
Ptableau = Ks · P urecepteur (3.13)

— Déterminer la puissance réactive (KVAR) au niveau du tableau en sommant celles des récepteurs :
X
Qtableau = Ks · Qrecepteur (3.14)

— Déterminer la puissance apparente (KVA) du tableau :


p
S = Qtableau + Ptableau (3.15)

3.4.4 Application à notre projet


En suivant la méthode montrée dans le paragraphe précédent, on peut déduire la puissance du
transformateur dont on a besoin et qui n’est autre que la puissance normalisée juste supérieure à celle
déterminée par le bilan de puissance de l’AGBT.
— Le tableau ci-dessous présente les résultats qu’on a trouvés :

Total Tableau-AGBTN (Kva) 1272.12


Facteur de foisonnement K 0.90
Puissance foisonnée (Kva) 1144.91
Puissance normalisée (Kva) 1250
Réserve (%) 8.41

Table 3.13 – Résultats du BP global (AGBT)

Après avoir déterminé la puissance du transformateur à installer, il nous reste de bien choisir le
type adéquat à notre cas, on présente ainsi les critères de choix d’un transformateur :

La puissance assignée Pn, La fréquence


Paramètres électriques Les tensions assignées primaire et secondaire
Le niveau d’isolement, Les couplages
Installation intérieurs ou extérieur
Paramètres liés aux conditions d’utilisation
L’altitude, La température
Paramètres technologiques Transformateur de type immergé , sec
Paramètres économiques Prix d’achat, Prix de maintenance

Table 3.14 – Paramètres de choix d’un transformateur

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Choix du transformateur :
Nous optons conformément au Règlement de sécurité et aux paramètres précités au choix de
Transformateur de marque TRANSFOMARY.
Afin d’assurer le besoin de puissance (1250 KVA) on a choisi de mettre en parallèle deux trans-
formateurs redondants de 1250 KVA chacun pour assurer une continuité de service.

Les deux transformateurs ont les caractéristiques suivantes (voir annexe 13)

3.4.5 Dimensionnement du groupe électrogène


Le groupe électrogène utilisé dans le présent projet est à la fois une source de secours en cas de
défaillance de la source normale et une source de sécurité alimentant les alimentations électriques de
sécurité en cas de sinistre afin d’assurer la sécurité des personnes et de faciliter leur évacuation.
Parmi les installations alimentées par ce groupe :
— Les ascenseurs
— Le désenfumage, portes coupe-feu, clapets coupe-feu
— Les pompes d’exhaure
— Les ventilations des locaux de transformation
— Les secours en eau
— Les installations de système de sécurité d’incendie
Il existe trois types de Groupe électrogène dont le rôle est de produire l’énergie, nous avons les
groupes électrogènes diesel, groupes électrogènes à essence et les groupes électrogènes inso-
norisés.

Groupe électrogène  Stand By  et  Prime Power  :


La différence entre Stand By et Prime Power dépend du type d’utilisation que vous souhaitez
donner à votre groupe électrogène, si votre équipement sera destiné à fournir de l’énergie d’urgence
(c.-à-d. Pendant les pannes dans le réseau commercial), nous parlerons de la puissance Stand By.
Si votre équipement sera destiné à fonctionner de manière ininterrompue sans limite d’heures de
fonctionnement annuelles (c.-à-d. Au lieu du réseau commercial), nous parlerons de Prime Power.

Pour notre cas, bien sûr on aura besoin d’un groupe électrogène fonctionnant en mode Stand By
puisque il s’agit d’un grand projet alimenté par le réseau publique.

Méthodologie suivie :
Le dimensionnement du GSS doit s’effectuer comme suit :
— Recenser les charges prioritaires (installations de sécurité et les autres installations alimentées
en mode remplacement)
— Déterminer la puissance d’utilisation (KW) lors de la connexion des charges électriques en
multipliant la puissance appelée (KW) par les coefficients d’utilisation Ke et de simultanéité
Ks définis selon la connaissance exacte des conditions d’exploitation.
— Déterminer la puissance requise (KW) du GSS.
— Déterminer la puissance apparente (KVA) du GSS en utilisant un facteur de puissance généralement
de 0,8.
— Un facteur d’extension de 1,2 peut être appliqué si une extension est prévue.
— Choisir la puissance normalisée (KVA) directement supérieure.

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3.4.6 Application à notre projet


En suivant la méthodologie citée précédemment, on a déterminé la puissance du groupe électrogène
à installer afin d’assurer l’alimentation des équipements de secours ainsi que ceux de sécurité.
Le tableau ci-dessous présente les résultats qu’on a trouvés à travers le bilan de puissance du
tableau TGBTS

Total Tableau-AGBTN (Kva) 241.64


Facteur de foisonnement K 0.6
Puissance foisonnée (Kva) 144.98
Puissance installé (Kva) 181.23
Réserve (%) 25

Table 3.15 – Résultats du BP global (TGBTS)

Le choix du GSS doit être effectué conformément au Règlement de sécurité et aux normes en
vigueur :
— La source de sécurité doit être choisie de façon à assurer l’autonomie appropriée.
— La source doit être installée à poste fixe de telle manière qu’elle ne soit pas affectée par la
défaillance de la source normale.
— La puissance du GSS doit être suffisante pour assurer le démarrage et le fonctionnement de
tous les équipements de sécurité.
— Le GSS doit fournir la puissance demandée par les installations de sécurité en puissance continue
(COP) ou puissance principale (PRP).
En respectant les conditions précitées et en se référant aux exigences du cahier des charges, on a
fixé le choix sur un groupe électrogène de la marque PRAMAC de 1271 kVA en PRP et 1399 kVA
puissance de secours, le moteur est de marque Baudouin et l’alternateur de marque Leroy Somer,
les détails du choix sont précisés dans la fiche en Annexe 14.

3.4.7 Choix des ASI


Rappel :
Pour les charges sensibles, dites aussi critiques, une perturbation de quelques millisecondes dans
leur alimentation électrique peut entraı̂ner des conséquences dangereuses et coûteuses, par conséquent,
les ASI (Alimentations Sans Interruption) forment la source d’alimentation par excellence de toutes
les applications sensibles (telles que les systèmes informatiques, systèmes de contrôle-commande. . . )
auxquelles elles apportent une énergie fiabilisée quel que soit l’état du réseau, une ASI est constituée
principalement des éléments suivants :
• Redresseur-chargeur, transforme une tension alternative en une tension continue qui charge
une batterie et alimente un onduleur.
• Onduleur, produit un courant alternatif à fréquence fixe.
• Batterie, maintenue chargée et qui lors d’une coupure du secteur, fournit l’énergie nécessaire
à l’alimentation de la charge par l’onduleur.
• Contacteur statique, qui, lors de surcharge, permet d’alimenter la charge directement à partir
du réseau à travers le contacteur statique, dès que la surcharge disparaı̂t, le régime normal est
retrouvé.
• By-pass manuel, permet la maintenance sans arrêt de l’exploitation : la charge est alimentée
par le réseau via le by-pass de maintenance ; le redresseur-chargeur et l’onduleur sont à l’arrêt,
isolés des sources de tension.
• Filtre, réduit les harmoniques, la norme parle de  dispositifs additionnels de conditionnement
.

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GECSI - 3 3.5. COMPENSATION DE L’ÉNERGIE RÉACTIVE

Caractéristiques de choix :
Parmi les caractéristiques qui permettent d’effectuer le choix de l’ASI :
- Tension d’entrée et de sortie - Fréquence d’entréeooooo
- Nombre de phases d’entrée : Monophasé/ triphasé - Fréquence de sortieooooo
- Nombre de phases de sortie : Monophasé/ triphasé - Autonomie de la batterie
- Type de la batterie : ouverte ou étanche / au plomb ou au Nickel-Cadmium.
- Puissance assigné de l’ASI (KVA) : déterminée selon le guide UTE C15-402 en fonction de :
— La puissance active totale absorbée par l’utilisation, en régime permanent.
— La puissance absorbée en régime transitoire (surcharges, démarrages ...),
— La puissance des matériels de l’utilisation constituant des charges déformantes, et du niveau
de distorsion admissible aux bornes de sortie de l’ASI.

⇒ Voire l’Annexe 11, 12 pour plus de detail sur les ASI.

3.4.8 Application à notre projet


Dans le présent projet pour la partie qu’on va étudier, on aura besion de 4 ASI centralisées avec
une autonomie de 30 min et 24 locale avec une autonomie de 15 min . En spécifiant les caractéristiques
précitées, nous obtenons les résultats suivants :

Centrale Locale
Puissance (kVA) 40 60 120 15
Nombre 1 2 1 24
Autonomie (min) 15 15 15 30

Table 3.16 – récapitulatif des ASI

3.5 Compensation de l’énergie réactive


Beaucoup de machines industrielles fonctionnent grâce à la présence d’un champ magnétique in-
terne, La création et l’entretien de ce champ magnétique réclame de l’énergie réactive.
On rappelle que seule la puissance active est utilisable. L’énergie réactive est indispensable au
fonctionnement des machines mais n’apporte aucune valeur ajoutée à l’entreprise.
L’accroissement de l’intensité consécutive à la présence de puissance réactive a pour conséquences :
— Accroissement de la chute de tension dans les câbles ;
— Augmentation des pertes Joule dans les câbles ;
— Augmentation de la facture et soumission à des pénalités ;
— Surdimensionnement des installations ;
— Usure prématurée de l’appareillage.
On vise ainsi à améliorer le facteur de puissance de l’installation de telle sorte qu’il devienne
supérieur à la valeur minimale exigée par la ONEE.

3.5.1 Méthodologie suivie


La méthode de détermination de la compensation requise s’effectue selon les étapes suivantes :
— Calcul de l’énergie réactive requise Qc.
— Choix du mode de compensation :
• Centrale ou globale

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• Partielle
• Individuelle
— Choix du type et de l’équipement de compensation (S, SAH, ..) :
• Fixe : Connectant des batteries de condensateurs à valeur fixe
• Automatique : Des batteries de condensateurs à régulation automatique

3.5.2 Calcul de l’énergie réactive requise


La figure 3.29 représente le diagramme des puissances telles que : vspace0.2cm
— S’ = Puissance apparente après compensation (VA)
— S = Puissance apparente avant compensation (VA)
— Q’ = Puissance réactive après compensation (VAR)
— Q = Puissance réactive avant compensation (VAR)
— P = Puissance active (W)

Figure 3.28 – Principe de compensation de l’énergie réactive

Ainsi, afin de réduire la puissance apparente du réseau de S à S’, il faut connecter des condensateurs
fournissant l’énergie réactive Qc telle que :
Qc = Q − Q0
Donc :
Qc=P ( tan ø - tan ø’)

Choix du mode de compensation :


C’est la localisation des batteries de compensation dans l’installation. Ce choix est, en fait, gouverné
par des facteurs technico-économiques.
Il existe trois principaux modes de compensation que nous résumons dans le tableau suivant :

41
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Choix du type de compensation :


On distingue deux principaux types de compensation :
- Compensation fixe : réalisée par des condensateurs fixes qui ont une puissance unitaire constante
et leur mise en en œuvre est soit :
— Manuelle : commande par disjoncteur ou interrupteur,
— Semi-automatique : commande par contacteur,
— Directe : asservie aux bornes d’un récepteur.
- Compensation automatique : réalisée par une batterie de condensateurs à régulation automatique
divisée en gradins. Chaque gradin est commandé par un contacteur.
La figure ci-dessous représente la méthode de détermination du type de compensation :

Figure 3.29 – type de compensation

Choix de l’équipement de compensation :


Dans cette étape, on vise à déterminer le type de l’équipement de compensation adapté au niveau
de pollution harmonique du réseau, vu que la présence d’harmoniques surcharge les condensateurs.
Ceci est illustré dans le tableau ci-après :

Gh ≤ 0.15 Sn 0.15 Sn <Gh ≤ 0.25 Sn 0.25 Sn <Gh ≤ 0.60 Sn Gh >0.60 Sn


 Classic  Type standard  Comfort  Type H  Harmony  Type SAH Filtres

Table 3.17 – choix de l’équipement de compensation adapté au niveau d’harmonique

Avec : Gh : Somme des puissances des générateurs d’harmoniques (kVA).

Compensation aux bornes du transformateur :


Dans certains cas, le remplacement d’un transformateur par un nouveau plus puissant pour pouvoir
alimenter une augmentation de la charge, peut être évité en améliorant le facteur de puissance.
En fait, la puissance réactive absorbée par un transformateur ne peut pas être négligée et peut être
estimée à (environ) 5% de la puissance du transformateur quand celui-ci fonctionne à pleine charge.
Le tableau ci- dessous donne la valeur de la batterie fixe à installer en fonction des puissances et
charges du transformateur

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Puissance KVAR à prévoir pour la consommation interne du transformateur


Puissance nominale
A vide A 75% en charge En plein charge
transformateur (kVA)
630 12 30 40
800 20 40 55
1000 25 50 70
1250 30 70 90

Table 3.18 – Puissance des batteries de compensation aux bornes du transformateur en fonction de
la puissance nominale.

NB : l’origine des résultats du tableau ci-dessus sont extrait des formules suivantes : Compensation
à vide : Qc0 = I0 × Sn Compensation en charge : Qc1= Ucc% × Pc × Sn

— Pc : S (charge relative) / Sn = (75% ou 100%)


— Qc0 : Compensation transformateur à vide.
— Qc1 : Compensation transformateur en charge.
— I0 : Courant à vide en %.
— Sn : Puissance apparente du transfo
— Ucc : Chute de tension en valeur réduite %.

3.5.3 Application à notre projet


Pour le présent projet on désire effectuer une compensation de l’énergie réactive et une compen-
sation à vide aux bornes de chaque transformateur.

Calcul à partir des données de l’installation :


On a : Qc = P ( tan ø - tan ø’) Pour notre ca on a un facteur de puissance sans compensation
cosø=0.86 et une puissance active S=1250 KVA, Le client exige une compensation de l’énergie
réactive afin d’atteindre un cosø de l’ordre de 0,96. C.-à-d. que P = S × cosø = 1075 KW, Donc on
trouve : Qc= 324.32 KVAR

Emplacement des batteries de compensation :

On désir installer des batteries de compensation juste au niveau du TGBT1 et TGBT2 puis-
qu’ils sont alimenté en mode normale, pour le TGBTS alimentés en mode normale-secours sera
exempté de la compensation puisqu’il s’agit d’une source propre au client (non contrôlée) mais
on doit surdimensionné la partie secourue.

type et choix de l’équipement de compensation :


en calculant le ratio Qc/ST on trouve 25% donc il s’agit d’une compensation automatique. pour
le choix de l’équipement de compensation il faut calculer GH
ΣPN onlineaire (24 × 10) + (60 × 2) + 40 + 120
GH = = = 0.416 (3.16)
ST 1250
Donc il faut choisir des batteries de compensation de type SAH (anti harmonique), pour plus des
caractéristiques téchniques sur les batteries de compensation voir l’annexe 20.
pour les transformateur il faut installer des batteries de compensation à vide de
30kVAR.

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3.6 Dimensionnement des canalisations BT


Méthode de calcul :
Afin de déterminer les sections finales des câbles, un enchaı̂nement d’étapes bien déterminé est à
suivre. Conformément à la norme NF C 15-100, les étapes de détermination de la section finale des
câbles sont :
— Calculer le courant d’emploi à partir de la puissance d’utilisation et en déduire le courant de
réglage (disjoncteurs utilisés industriels) et le calibre des dispositifs de protection.
— Déterminer le courant admissible.
— Connaissant les conditions de passage des câbles, déterminer les facteurs de corrections.
— Calculer le courant admissible corrigé.
— Déterminer la section minimale des câbles.
— Vérifier les chutes de tension.
— Vérifier les longueurs maximales des câbles relatives à la protection des personnes contre les
contacts indirects (pour les SLT TN et IT).
— Déterminer la section finale des câbles.

Calcul du courant d’emploi :


Le courant d’emploi est le courant correspondant à la plus grande puissance transportée par le
circuit en service normal. Il est calculé par les formules :
• En triphasé :
S
Ib = √ (3.17)
3×U
• En Monophasé :
S
Ib = (3.18)
V

Détermination du calibre du dispositif de protection :


Le calibre du dispositif de protection, ou encore courant assigné, prend une valeur normalisée égale
ou juste supérieure à l’intensité du courant d’emploi (In ≥ IB).

Détermination du courant admissible :


Le courant admissible Iz est le courant maximal que peut supporter un conducteur sans un
échauffement destructif. Au-delà de cette valeur, l’isolant se détériore et cela peut entraı̂ner des risques
d’incendie, de contacts avec l’âme conductrice (Iz ≥ In ).

Dispositif de protection Fusible Disjoncteur


Iz = K × In
Courant admissible K=1,31 si In ≤ 10 A K=1,21 si < 10 A In ≤ 25 A Iz = In
K=1,10 si In > 25 A

Table 3.19 – Courant admissible selon le dispositif de protection

Détermination des facteurs de correction :


Pour obtenir la section des conducteurs de phases, il faut :
— déterminer une lettre de sélection qui dépend du conducteur utilisé et du mode de pose.
— déterminer un coefficient K qui caractérise l’influence des différentes conditions d’installation.

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Ce coefficient K s’obtient en multipliant les facteurs de correction principaux K1, K2 et K3 pour les
canalisations non enterrées ou K4, K5, K6, K7 pour les canalisations enterrées (Voir Annexe 15). Il
est possible de tenir compte aussi d’autres facteurs (facteur de symétrie Ks et si le neutre est chargé
ou non Kn)

Détermination du courant admissible corrigé :


C’est le courant admissible dans la canalisation en fonction des influences extérieures. On l’appelle
le courant fictif.
0
On le détermine en effectuant le calcul Iz = QIzK où K est la multiplication de tous les facteurs
Q
de correction vus précédemment.

Détermination de la section du conducteur de phase :


Une fois le courant admissible corrigé calculé, la section est déterminée à partir des tableaux de la
norme NF C 15-100. On prend le courant admissible immédiatement supérieur ou égal à celui calculé.
À noter que cette section n’est pas finale et doit être validée ou non après vérification de la chute
de tension et des longueurs maximales protégées.

Détermination de la section du conducteur neutre :


La section du conducteur neutre est déterminée suivant la section du conducteur de phase, le type
du circuit, le type du câble, le taux d’harmoniques dans l’installation comme le montre le tableau 1
dans l’Annexe 16.

Détermination de la section du conducteur de protection (PE) :


 La section du conducteur de protection doit être apte à supporter les courants présumés de

défaut.  Selon la NF C 15-100. Voir annexe 17.

Vérification de la chute de tension :


Le guide UTE C15-105 présente la formule de calcul de la chute de tension suivante :

∆U = b(ρ cos φ + λL sin φ)IB (3.19)


Avec :
— U : Chute de tension, en (V).
— L : La longueur de la canalisation en (m).
— S : Section du conducteur en (mm2 ).
— IB : Courant d’emploi en (A).
— b : Un coefficient égal à 1 pour les circuits triphasés, et égal à 2 pour les circuits monophasés.
— ρ : La résistivité des conducteurs en service normal.
— $phi : Le facteur de puissance
— λ : La réactance linéique des conducteurs (mΩ/m).
(Voir le tableau ci-dessous)
La chute de tension relative (%) est calculée comme suit :

∆U
∆U (%) = × 100 (3.20)
Ureseau
La chute de tension relative doit être inférieure aux valeurs limites imposées par la norme à savoir :

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λ (mΩ/m)
Cables multiconducteurs ou
0,08
monoconducteurs en trèfle
Cables monoconducteurs jointifs en nappe 0,09
Cables monoconducteurs espacés 0,13

Table 3.20 – La réactance linéique des conducteurs

Eclairage Autres usages


Alimentation par réseau BT public 3% 5%
Alimentation par poste HT/BT privé 6% 8%

Table 3.21 – chute de tension relative à ne pas dépasser

N.B : Si on trouve que ces valeurs de chute de tension ont été dépassées, il est
obligatoire d’augmenter la section des conducteurs jusqu’à ce que la chute de tension
devienne inférieure aux valeurs prescrites.
Lorsque les chutes de tensions et les longueurs protégées sont vérifiées. La section finale du conduc-
teur de phase est, alors, déterminée. Les sections du neutre et du PE sont aussi déterminées.

3.6.1 Application à notre projet


Dans cette partie, nous allons appliquer le calcul sur une liaison du transformateur jusqu’au départ
d’éclairage du tableau comme le montre la figure suivante :

Figure 3.30 – trajet de calcul

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3.6.2 Liaison Transfo-AGBT


• Données du circuit :
— Régime du neutre : TT
— Âme du câble : cuivre
— Nature d’isolant : PR
— Caniveaux ouverts ou ventilés
— Puissance du circuit : Sn= 1250 KVA
— Courant d’emploi :
Sn 1250 × 1000
Ib = √ = √ = 1804.21 A (3.21)
3 × 400 3 × 400
— Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 2000 A.
• Les valeurs des facteurs de correction :
— Mode de pose dans Caniveaux ouverts ou ventilés (Lettre /Num) B/43 (câbles mono-
conducteurs) : ⇒ f0 = 0.9
— Température ambiante 35°C ⇒ f1= 0,96
— les câbles Uni tréflés espacés de 2 × diamètre du câble donc ⇒ f4 =1
— Le courant admissible corrigé est
Iz 2000
IZ 0 = = = 2314.81 A (3.22)
K 0, 96×, 9
Avec
f = f0 × f1 × f4 × fs × fn
La valeur de IZ’ étant très importante, on prend 4 conducteurs par phase, on obtient une section
Sphase = 4 × 300mm².
En se référant au l’annexe 16 on déduit la section du neutre : Sneutre = 150 mm²

Donc : S = 4 × 3 × (1 × 300) + 4 × (1 × 150)mm

NB : En réalité on a choisi des conducteurs de section 4× (1×240) mm² même pour le neutre
conformément au CPS.
Il reste à vérifier si cette section est valide, pour ceci on vérifie la chute de tension :
• Vérification de la chute de tension :
Pour une longueur L = 40 m et une section S= 4 × 3 × (1×240) mm², en appliquant la relation
suivante en se basant sur le catalogue du câble (U1000R2V) présenté ci-après on va trouver :

Ib
4U = × L × 10−3 × K (3.23)
n

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Figure 3.31 – catalogue du câble (U1000R2V)

AN :
1804.21
4U = × 40 × 10−3 .22 = 3.96V
4
4U
4U (%) = × 100 = 0.992%
U
Ce qui donne une section finale de la liaison Transfo-AGBT : S = 4 × 3 × (1× 240) +4× (1×
240).

3.6.3 Liaison AGBT – TGBTN1


• Données du circuit :
— Régime du neutre : TT
— Âme du câble : cuivre
— Nature d’isolant : PR
— Chemin de câbles perforé
— Puissance du circuit : Sn= 712 KVA
— Courant d’emploi :
Sn 712 × 1000
Ib = √ = √ = 1027.68 A (3.24)
3 × 400 3 × 400
— Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 1250 A.
• Les valeurs des facteurs de correction :
— Mode de pose sur chemin de câble perforé (Lettre /Num) E-F/13 (câbles mono-conducteurs)
⇒ f0 = 1
— Température ambiante 35°C ⇒ f1= 0,96
— les câbles sont uni en tréfle.
— Symétrie non respectée et neutre non chargé ⇒ fs = 0.8 et fn = 1

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— Un circuit disposé en une seule couche ⇒ F5= 1


— Le courant admissible corrigé est
Iz 1250
IZ 0 = = = 1627.6 A (3.25)
K 0, 96 × 0.8

Figure 3.32 – Choix de la Section des cables

La valeur de IZ’ est très importante, on, prend 3 conducteurs par phase, le tableau ci - dessus Donne
une section Sphase = 3 × (1× 240)mm².

Calcul de la section du neutre et le conducteur de protection :


En se référant au tableau... on déduit la section du neutre : Sneutre = 3× (1× 120).
En se référant au tableau... si (Sph > 35 mm² avec régime de neutre TT) on déduit la section du
conducteur de protection : Spe = 35 mm².
on choisit des conducteurs de section Sphase = 3× (1× 240) mm² , Sneutre = 3× (1× 240)
mm² et (1 × 240 mm²) pour PE conformément au CPS.
• Vérification de la chute de tension :
En appliquant la formule de la chute de tension on trouve que :
1027.68
4U = × 10 × 10−3 × 0.22 = 0.753V (3.26)
3
4U
4U (%) = × 100 = 0.19% ⇒ 4U (%)totale = 0.992 + 0.19 = 1.182% (3.27)
U
Ce qui donne une section finale de la liaison AGBT – TGBTN1 : S = 3 × 3 × (1× 240) +3× (1×
240) + 1× 240.

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3.6.4 Liaison entre TGBTN1 et TSN – P4 – RDJ - 1


• Données du circuit :
— Régime du neutre : TT
— Âme du câble : cuivre
— Nature d’isolant : PR
— Chemin de câbles perforé
— Puissance du circuit : Sn= 9.34 kVA
— Courant d’emploi :
Sn 9.34 × 1000
Ib = √ = √ = 13,5A (3.28)
3 × 400 3 × 400
— Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 40 A pour prévenir
les problèmes de la sélectivité
• Les valeurs des facteurs de correction :
— Mode de pose sur chemin de câble perforé (Lettre /Num) E-F/13 (Multiconduteur)⇒ f0 =
1
— Température ambiante 35°C ⇒ f1= 0,96
— Plus de 9 circuits ⇒ f4= 0,72
— Symétrie respectée et neutre non chargé ⇒ fs = 1 et fn = 1
— Le courant admissible corrigé est
Iz 40
IZ 0 = = = 57 .97A (3.29)
K 0, 69 × 0.72 × 0.8

En se référant au tableau on trouve : Sphase =10 mm²

Calcul de la section du neutre et le conducteur de protection :


En se référant aux tableaux... (Sph <= 16 mm2) : Sneutre = Spe = Sphase = 10 mm²
• Vérification de la chute de tension :
En appliquant la formule de la chute de tension on trouve que :

4U = 13, 5 × 20 × 10−3 × 3.7 = 1.001V (3.30)

4U
4U (%) = × 100 = 0.25% ⇒ 4U (%)totale = 1.172 + 0.25 = 1.422% (3.31)
U
Donc la section finale de câble de la liaison TGBT-Non-sec1 et TSN – P4 – RDJ - 1 est : 5G10 mm²

3.6.5 Liaison TSN – P4 – RDJ - 1 et Départ éclairage


• Données du circuit :
— Régime du neutre : TT
— Âme du câble : cuivre
— Nature d’isolant : PR
— Chemin de câbles perforé
— Puissance du circuit : Sn= 400 VA (20 LED – 16 W)
— Courant d’emploi :
Sn 400
Ib = = = 1,81 A (3.32)
220 220
— Calibre de la protection : le câble est protégé par un disjoncteur donc In= 10 A.
• Section de câble :
Le facteur de correction k=0.69, donc le courant admissible dans les canalisations Iz’=14.5A donc à
partir du tableau la section : S=3G1.5 mm²
• Vérification de la chute de tension :

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GECSI - 3 3.7. DIMENSIONNEMENT DES DISPOSITIFS DE PROTECTION

En appliquant la formule de la chute de tension on trouve que :

4U = 1.81 × 10−3 × 24.8 = 3.321V (3.33)

4U
4U (%) = × 100 = 1.51% ⇒ 4U (%)totale = 1.51% + 1.251% = 2.76% (3.34)
U
Donc la section finale de câble de la liaison TSN – P4 – RDJ - 1 et Départ éclairage est de : 3G1.5
mm²

Tableau récapitulatif :

Figure 3.33 – tableau récapitulatif pour le calcul de la chute de tension totale

— La chute de tension aux bornes d’un récepteur final est égale à la somme des chutes de tension
depuis la source de l’alimentation jusqu’au récepteur final.
— 4Utotale = 2.76 < 6% ce qui est bien conforme avec la norme.

Calcul par Caneco BT :


Le logiciel CANECO BT permet de calculer les sections des câbles conformément à la norme NF
C15-100. Une fois le schéma de l’installation est tracé et les données de chaque circuit correctement
remplies, CANECO BT peut calculer les sections des câbles suivant les critères de surcharges, de chute
de tension, de contrainte thermique et de contacts indirects (Longueur maximale protégée). Il calcul,
également, les courants de court-circuit et donne des propositions de choix et de réglage des dispositifs
de protection. Vu l’optimisation de calcul qu’il présente, nous avons effectué le calcul du reste des
circuits par le logiciel.
Un extrait de la note de calcul sur Caneco BT est présenté sur l’annexe 21 Les deux méthodes de
calcul (manuel / avec logiciel) ont donné les mêmes résultats, sauf qu’avec Caneco nous avons plus
d’efficacité au niveau du calcul (section de câbles, chute de tension).

3.7 Dimensionnement des dispositifs de protection


Une augmentation ou une diminution anormale des grandeurs électriques dans un circuit constitue
un défaut ou une perturbation. Ce sont le plus souvent les variations anormales de la tension, de
l’intensité et de la fréquence qui sont à l’origine de ces perturbations.
Les défauts les plus courants sont :
— Surintensité par surcharge ou court-circuit.
— Surtension.
— Baisse ou manque de tension.
— Défaut d’isolement.

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GECSI - 3 3.7. DIMENSIONNEMENT DES DISPOSITIFS DE PROTECTION

Figure 3.34 – Conséquence et moyens de protection des défauts électrique

Critères de choix - Disjoncteur :


Afin de protéger les personnes ainsi que les installations électriques, certaines normes et choix
techniques sont à prendre en considération :
— Nombre de pôle (unipolaire, bipolaire, tripolaire, tétrapolaire).
— Tension d’emploi (tension assignée).
— Courant de court-circuit : ICC3.
— Pouvoir de coupure : PdC > Icc3.
— Ib ≤ In ≤ Iz
— Plage de réglage et Type de déclencheur : magnétothermique, magnétique, électronique, différentiel.

Critères de choix - DDR :


Ce disjoncteur est équipé d’un déclencheur DDR : il comporte un circuit magnétique en forme
de tore sur lequel sont bobinés le ou les circuits des phases et celui du neutre. Rôle : protection des
personnes contre les défauts d’isolement
Le choix d’un dispositif de protection différentiel, s’effectue en fonction des paramètres
suivants :
— fonction assurée (interrupteur, disjoncteur)
— intensité nominale du circuit à protéger
— tension du réseau et nombre de phase
— tension limite de sécurité : 12, 25 ou 50 V suivant les locaux (voir cours protection des personnes)

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GECSI - 3 3.7. DIMENSIONNEMENT DES DISPOSITIFS DE PROTECTION

— valeur de la résistance de terre des masses métalliques A l’aide de ces deux dernières valeurs,
on peut calculer la sensibilité du dispositif différentiel résiduel (DDR), avec la relation :

UL
I4n = (3.35)
Ra
I4n : sensibilité du DDR en mA,
Ra : résistance de la prise de terre des masses en ohms
UL : tension limite de sécurité en volts :
— 12V en milieu immergé.
— 5V en milieu mouillé.
— 50V en milieu sec.

Critères de choix - fusibles :


— Classe gG : Pour protéger les circuits contre les faibles et les fortes surcharges et également
contre les courts-circuits.
— Classe aM : Accompagnement moteur doivent être associés à déclencheur thermique. -
— Gl : Temporisé.
— Le choix d’un fusible :Ib ≤ In ≤ Iz/k3, PdC ≥ ICC tri.

K=1,31 si In ≤ 10 A, K=1,21 si < 10 A In ≤ 25 A


K=1,10 si In > 25 A

Interrupteurs :
Cet appareil est généralement commandé manuellement (mais il peut être équipé d’une commande
électrique pour le confort d’utilisation). C’est un appareil non automatique à deux positions (ou-
vert/fermé). L’interrupteur doit être capable d’établir, de supporter et d’interrompre des courants
dans les conditions normales du circuit.

Sectionneur :
C’est un appareil de connexion à commande manuelle et à deux positions stables (ouvert/fermé)
qui assure la fonction de sectionnement. Un sectionneur n’est pas conçu pour fermer et couper un
courant de charge, il doit cependant être apte à supporter le passage de courants de court-circuit

3.7.1 Méthodologie suivie


Dimensionner une protection, c’est déterminer trois caractéristiques de base :

1. In= Le calibre du dispositif de protection (A)


2. Icu=Le pouvoir de coupure ultime : la plus grande intensité de courant de court–circuit
3. (Courant présumé) qu’un dispositif peut interrompre sous une tension donnée. Il s’exprime en
général en kA.
4. La sensibilité au cas d’un Déclencheur résiduel résistants (DDR).
5. Les seuils de réglage thermiques et magnétique
Le calcul du courant de court-circuit maximal nous permet de définir le pouvoir de
coupure des dispositifs de protection. Il existe plusieurs méthodes de calcul des courants
de court-circuit triphasés Icc3. Parmi ces méthodes :

1. La méthode des impédances. (La plus exacte entre les trois méthodes)

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2. La méthode de composition.
3. La méthode conventionnelle.
On présente donc la méthode des impédances que nous allons appliquer au projet.

Méthode des impédances :


En utilisant cette méthode, il est possible de déterminer la valeur d’un court-circuit en un point
quelconque de l’installation en totalisant les résistances et réactances de boucle de défaut depuis la
source jusqu’au point considéré et en calculant l’impédance équivalente.
Les valeurs de court-circuit sont alors calculées par application de la loi d’Ohm (formule générale) :

c × m × U0
Icc = pP (3.36)
R2 + X 2
P

Avec :
— Icc : courant de court-circuit triphasé (en kA)
— U0 : Tension nominale entre phase et neutre (en volts)
— R : Résistance totale par phase en amont du défaut.
— X : Réactance totale par phase en amont du défaut.
— m : facteur de charge pris égal à 1,05 quelle que soit la source.
— c = 1,05 pour les courants maximaux ou 0,95 pour les courants minimaux.
Un tableau illustre les différentes expressions des résistances et des réactances de
chaque partie de l’installation (Voire l’annexe 18)

3.7.2 Application à notre projet


Nous allons travailler sur la même liaison (Transformateur jusqu’au départ éclairage). Prenons
l’exemple de la liaison Transfo-AGBT :

NB : puisque la distance entre le Locale transformateur et AGBT est de 40 m donc on doit calculer
le Icc au niveau du transformateur puisqu’il sera protégé localement par des cellules disjoncteurs
et Icc au niveau AGBT

Au niveau du Transformateur :
Pour le calcul du courant de court-circuit on peut utiliser la relation suivante en supposant que
le réseau amont a une puissance infinie, malgré qu’elle n’est pas précise mais elle nous permet de
traiter le cas le plus défavorable.

In 1804A
Icc = = = 30062.5A = 30.062KA (3.37)
U% 6%
Donc le pouvoire de coupure min égale à 30.062KA

Au niveau AGBT :
le tableau ci-dessous résume les résistances et réactances de tous les éléments de cette liaison.
• Réseau amont
— Données : Scc = 500 MVA , Un=410 V
— Résistance : Ra = 0,035 mΩ
— Réactance : Xa = 0.352 mΩ
• Transformateur

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— Données : S = 1250 kVA


Tension réduite de court-circuit : UCC = 6%
Tension secondaire à vide : 410V
Pertes en charge : 9850 W
— Résistance : Rtr = 1 mΩ
— Réactance : On calcule Ztr = 8.46mΩ
D’où Xtr = 8.4 mΩ
• Câble cuivre
— Données : L = 40 m
Section : S = 4*240 mm2 Résistivité du cuivre : ρ = 22,5 mΩ. mm2 . m−1
Réactance linéique : 0,13 mΩ.m−1
— Résistance : Rc = ρ × L S donc Rc = 0,937 mΩ
— Réactance : Xc = 0.13 × L4 , Xc = 1.3 mΩ
En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.
m×c×U
Icc = √ p (3.38)
3 × (1.972 + 10.052 )

On trouve que : Icc = 25.48kA

Au niveau du TGBT : (dis : 10m)


— R = ρ× L 10
S = 22.5 × 3×240 = 0.31 mΩ
— X = 0.08× 10
3 =0.26 mΩ (Cables multiconducteurs ou monoconducteurs en trèfle)
En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.
m×c×U
Icc = √ p (3.39)
3 × ((1.97 + 0.31)2 + (0.26 + 10.05)2 )

On trouve que : Icc = 24.11kA

Au niveau du TSN – P4 – RDJ1 : (dis : 20m)


— R = ρ× L 20
S = 22.5 × 10 = 45 mΩ
— X = 0.08×20 =1.6 mΩ
En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.
m×c×U
Icc = √ p (3.40)
3 × ((1.97 + 0.31 + 45)2 + (0.26 + 10.05 + 1.6)2 )

On trouve que : Icc = 5.5kA

Au niveau du luminaire : (dis : 74m)


— R = ρ× L 74
S = 22.5 × 1.5 = 1110 mΩ
— X = 0.08×74 =5.92 mΩ
En appliquant la formule de calcul de courant de court-circuit.
m×c×U
Icc = √ p (3.41)
3 × ((1.97 + 0.31 + 45 + 1110)2 + (0.26 + 10.05 + 1.6 + 5.92)2 )

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On trouve que : Icc = 0.123kA

En se basant sur les résultats calculés, critères, caractéristiques précités et le construc-


teur on choisit les disjoncteurs suivants :

Tableau In(A) Icc(KA) Disjoncteur


AGBT 2000 25.5 DMX²3 2500 50KA
TGBT 1250 24.11 DPX³ 1600 36kA Magnéto-Therm. 1250A 4P4D
TSN 40 5.5 DX³ 25kA 40A 4P4D
Ciruit d’eclairage 10 0.123 DX³ 10kA 10A 2P1D

Table 3.22 – Récapitulatif des disjoncteurs

3.7.3 Calculs et dimensionnement (Source Secours) :


Puisque la source secours (Groupe Electrogène) est de même taille que la source normale
(Transformateur) donc les courants Ib, In, Iz, restent les mêmes, egalement la section du câble et
le calibre du disjoncteur, le seul changement se représente au niveau de la valeur du courant de court-
circuit qui sera relativement inférieure à celle de la source normale. Le groupe électrogène passe par 3
phase lors de l’apparition du courant de court-circuit, la figure 3.34 décrit ces différentes phases.
Comme vous le voyez à chaque Régime présente une impédance bien déterminée, mais pour le
calcul on se base toujours sur celle qui nous permet de traiter le cas le plus défavorable (le courant
de court-circuit max) qui représente le régime subtransitoire, dans notre cas X”d = 10.5%

Figure 3.35 – Établissement du courant de court-circuit

Donc le courant de court-circuit peut être calculé comme suit en se basant sur l’annexe 22 :
In 1804A
Icc = = = 17.18kA (3.42)
X”d % 10.5%

Donc le PDC du disjoncteur va être inférieur de celui utilisé pour la protection de la source
normale.

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3.8 Dimensionnement des cheminements de câbles


Les chemins de câbles sont des composants essentiels dans les installations électriques permettant
de cheminer les câbles sur des supports depuis le tenant jusqu’à l’aboutissant. Ils sont très utilisés dans
le tertiaire et l’industrie. Ils peuvent améliorer l’immunisation des câbles aux perturbations
électromagnétiques à condition d’être reliés à la terre. Il existe principalement 2 types de chemin
de câbles métalliques :

Le chemin de câbles en tôle non perforé : C’est le produit de base par excellence, simple,
rigide et universel. En contrepartie, il ne permet pas une ventilation efficace des câbles, ne propose pas
de moyens de les attacher. Utilise avec un couvercle, sa rigidité est améliorée. La protection contre les
chutes d’eau et poussières est généralement assurée. En termes de résistance au feu, il peut présenter
l’avantage du confinement mais en même temps constituer des cheminées en parcours vertical.
Le chemin de câbles en tôle perforé Aussi rigide que le modèle non perfore mais plus léger,
il permet la fixation aisée des câbles par des colliers. Les perforations participent à la ventilation et
évitent la stagnation de l’eau.
Le chemin de câbles en fil C’est un moyen de cheminement qui n’apporte pas, à proprement
parler, de protection supplémentaire contre les influences externes. Facile et rapide à mettre en œuvre
tout en apportant un excellent maintien mécanique. Son élasticité élevée permet des utilisations dans
des environnements instables ou soumis à vibrations d’autant que la fixation individuelle des câbles
est très aisée.

3.8.1 Méthodologie suivie :


Ayant déjà tracé les parcours préliminaires des câbles, défini les parcours pour repérer le câble
par tronçon de chemin de câbles et calculé les sections des câbles à supporter, l’étape qui suit est
le dimensionnement des chemins de câbles. La détermination de leur longueur, largeur et hauteur de
l’aile et ce par tronçon afin d’élaborer le carnet des CDC. La méthode de dimensionnement est la
suivante :
1. Recensement des câbles qui vont passer par la dalle (Type de câble, longueur, diamètre extérieur
(mm), nombre de câbles par circuit, etc.)
2. Calculer la somme des diamètres extérieurs des câbles (mm).
3. Multiplier la somme par le coefficient de type de pose de l’ordre de 0,67 si les câbles sont
unipolaires disposés en trèfle ou de 1,00 si les câbles sont jointifs ou en nappe.
4. Calculer la largeur développée (mm) du tronçon du CDC en sommant les largeurs développées
des circuits qu’il transporte.

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5. Calculer la largeur développée du tronçon en appliquant une réserve de 20%


6. Déterminer les dimensions du CDC de la forme Largeur x Hauteur) selon les catalogues dispo-
nibles.
7. Si la largeur développée calculée est supérieure à celle disponible dans le marché, nous calculons
le nombre de dalles selon la largeur développée maximale disponible :

Nbr de dalles = E ( Ll ) + 1

— l : largeur développée calculée


— L : Largeur développée maximale disponible

Implantation des chemins de câbles :


Pour définir les itinéraires des cheminements de câbles il faut respecter certain critère :
— Permettre de véhiculer un nombre maximum de câbles au plus près d’un nombre maximum de
consommateur
— Cheminement dans des parties facilement accessibles tél que les couloirs et locaux techniques.
— Eviter le chevauchement avec les autres installations par exemple les gaines désenfumages. . .
— Respecter des règles de sécurité exemple : poser le CDC au-dessus des canalisations d’eau et
éloignement par raport aux installations de Gaz.

Application à notre projet


3.8.2 Liaison entre les transformateurs et l’AGBT (Caniveaux) :
Le chemin qui véhiculera les câbles va être soumis à des contraintes mécaniques (Tranchée tra-
versée) chose qui fait appel à des caniveaux en béton, ce qui est exigé également par le maitre
d’ouvrages
Le dimensionnement des tranchées est défini par La norme française NF C 15-900 et NF C15-
520, les largeurs sont déterminées par le nombre, les sections des câbles qui seront enveloppés par le
même caniveau et les recommandations de la norme.

Figure 3.36 – Extrait de la nomrme NF C15-520/NF C 15-900

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Puisqu’il s’agit d’une traversée soumise à des contraintes mécaniques alors la profondeur minimale
est de 800mm
Le poste 4 présente deux transformateurs Chacun distribue un système de 4×3×(1×240) +4×(1×240)
posés en trèfle espacés de 2(Max(D)) pour atténuer l’effet de proximité et optimiser les sections
egalement, donc on se retrouve avec une largeur déterminée comme suit :
• On a :
— 4×3×(1×240) par transfomateur, En se référant au catalogue câble U1000R2V(Cuivre
PR) , le diamètre extérieur est de 28.5 mm
• on a donc
— 16 × 2 × 28.5 × 0.67 = 611.04 mm
• En ajoutant un espace de 2×D entre liaison et un autre de D entre les câbles entraimes et les
deux parois gauche et droit du caniveau :
— 611.04 + (4 × 28.5) = 725.05 mm

Donc la largeur minimale du caniveau est de 725.05 mm en se référant au CPS on a


choisi les dimensions suivant (1000 mm×800 mm)

dessin et conception sous AutoCAD :


La phase d’exécution sur tout pour les cheminements (CDC, Caniveau, conduits,) nécessite une
connaissance et maitrise du métier d’où l’intérêt d’élaborer des plans d’exécution décrivant comment
les études vont se réaliser sur chantier, on vous présente ci-après une partie du travail qu’on a élaboré
dans ce sens, pour les caniveaux et CDC, Ci-après une, relative aux caniveaux

Figure 3.37 – Plan d’execution : caniveaux

3.8.3 Liaison entre l’AGBT et TGBTN1, TGBTN2, TGBTS (CDC) :


En Commençant par le Recensement des câbles qui vont passer par la dalle
— Type de câble : U1000R2V
— Longueur : 10m
— Diamètres extérieurs : 31mm (300mm²), 19mm (95mm²), 28.5mm (240mm²)

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— Nombre de câbles par circuit :


— Circuit 1 TGBT4-TGBT4-SEC : 5 câbles
— Circuit 2 TGBT4-TGBT4-NON-SEC 1 : 13 câbles
— Circuit 3 TGBT4-TGBT4-NON-SEC 2 : 13 câbles
En suite on va Calculer la somme des diamètres extérieurs des câbles (mm).

Dtotale = 13 × 2 × 28.5 + 4 × 31 + 19 = 884mm

En Multipliant la somme par le coefficient de 0,67 puisque les câbles sont unipolaires disposés en
trèfle. 884 × 0.67 = 592.28mm Il faut maintenant Calculer la largeur développée (mm) du tronçon du
CDC en sommant les largeurs développées des circuits qu’il transporte. Df inale = 592.28mm .
Il nous reste que déterminer les dimensions du CDC de la forme ( Largeur × Hauteur) selon le
CPS et les catalogues disponibles.
Voici un tableau qui illustre les dimensions de CDC pour notre cas avec une récapitulation.

N° Longueur Diam ext Nbr de Type de Coef de Largeur


Tenant Aboutissant
Circuit (m) (mm) câbles pose pose développée
1 SEC TGBT4 15 31+19 5 Trèfle 0,67 95.81
2 NSEC1 TGBT4 10 28.5 13 Trèfle 0,67 248.23
3 NSEC2 TGBT4 15 28.5 13 Trèfle 0.67 248.23
592.28
Pas de réserve
600 x 60
1

Table 3.23 – Calcul de la largeur développée du CDC

Figure 3.38 – plan d’éxécution sous autocad

Rayon de courbure : Typiquement, le rayon de courbure est exprimé en un multiple du diamètre


extérieur du câble (par exemple 4 × D ou 12 × D où D est le diamètre extérieur du câble). Le rayon
de courbure varie en fonction du type de câble et de la section.
Pour notre cas on a multiplié le diamètre extérieur supérieur par 6 : R = 6× D = 6× 31 =
186mm, ci - après le dessin sous AutoCAD.

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GECSI - 3 3.9. ETUDE HTA ET SLT

Figure 3.39 – Rayon de courbure pour notre cas

3.9 Etude HTA et SLT


Dans ce chapitre nous allons décortiquer la phylosophie de la connexion du Centre Hospitalier
Universitaire AGADIR, objet de notre étude, au réseau de distribution (ONE) jusqu’à nos sources
d’alimentation (Transfo, GE). Ensuite, nous allons préciser le type du régime du neutre opté dans le
projet.

3.9.1 Etude du structure générale des postes HTA/BT


Les tensions des réseaux :
L’électricité produite par les centrales est d’abord acheminée sur de longues distances dans des
lignes à haute tension (HTB),elle est ensuite transformée à la tension HTA pour pouvoir être acheminée
par le réseau de distribution, cette transformation intervient dans les postes sources, une fois sur le
réseau de distribution, l’électricité haute tension HTA alimente directement les clients industriels, pour
les autres clients (particuliers, commerçants, artisans..), elle est convertie en basse tension (BT) par
des postes de transformation avant d’être livrée.

Domaine TBT (très basse tension) BT (Basse tension)


Tension (En alternatif ) U ≤ 50V 50V < U ≤ 1KV
Type d’usage Tension de sécurité Habitation, Petit commerces,
petits projet tertiaire
HTA (Haute tension A) HTB (Haute tension B)
1kV < U ≤ 50KV U > 50KV
Industrie, Hôpitaux, grand projet tertiaire Transport de l’énergie

Table 3.24 – Les classifications des tensions des réseaux

Postes de transformation HTA/BT :


L’alimentation d’une installation électrique est effectuée avec un poste de transformation HTA/BT
dont l’emplacement est à valider avec le gestionnaire de réseau avant construction (il faut qu’il soit
facilement accessible, qu’il respecte les conditions d’aération, . . . ). L’abonné livré en énergie électrique

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GECSI - 3 3.9. ETUDE HTA ET SLT

HTA (de 5 à 30 kV) peut choisir son schéma de liaison du neutre. Le poste de transformation HTA/BT
s’appelle aussi poste de livraison.

Les différents types de postes de transformation :


On peut classer les postes HTA/BT selon plu-
sieurs critères :

Selon leur implantation :


• Poste sur poteau : puissances 25 – 50 – 100 kVA.
• Postes préfabriqués :
— en bas de poteau : de 100 à 250 kVA ;
— poste compact : de 160 à 1 250 kVA.
• Poste maçonné traditionnel
• Postes en cellules préfabriquées métalliques.

Selon le mode de raccordement :


• En simple dérivation
• En double dérivation
• En coupure d’artère (boucle)

Structure générale d’un poste de transfor-


mation :
Le poste de livraison comporte essentiellement
de l’appareillage et un ou plusieurs transformateurs
afin d’assurer les fonctions suivantes : Figure 3.40 – Structure générale d’un poste
- dérivation du courant sur le réseau ; HTA/BT
- protection du transformateur côté HT ;
- transformation HTA/BT ;
- protection du transformateur côté BT ;
- comptage d’énergie.

Toutes les masses métalliques du poste sont reliées à la terre. Pour l’intervention dans le poste, les
arrivées doivent être sectionnées et les câbles reliés entre eux mis à la terre.

Modes de raccordement d’un poste de transformation :


Différentes structures de réseau sont possibles , voici les plus courantes :
- Le raccordement en antenne ou simple dérivation : le poste HTA/BT est raccordé au
réseau HTA au moyen d’une seule canalisation.
Il est principalement utilisé dans les zones rurales, en réseau aérien.
En cas de défaut sur un tronçon de câble ou dans un poste, les utilisateurs sont privés d’alimentation
le temps de la réparation.
- Le raccordement en coupure d’artère ou Boucle (zones périurbaines et urbaines) : le poste
de livraison est inséré en série sur un départ HTA.
En cas de défaut sur un tronçon de câble ou dans un poste, on isole le tronçon en défaut par l’ouverture
des 2 appareils de protection ou de sectionnement qui l’encadrent et on ré-alimente la boucle en
refermant le disjoncteur.
- Le raccordement en double dérivation (Il est utilisé pour assurer une continuité de service
optimale.) :

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GECSI - 3 3.9. ETUDE HTA ET SLT

Le poste de livraison est desservi par deux câbles posés en parallèle, l’un de travail et l’autre de
secours, chacun de ces câbles est en dérivation sur l’artère qui l’alimente.
En cas de défaut sur l’une des lignes, l’alimentation de l’abonné est permutée sur la seconde. Les
deux arrivées sont différentes mais peuvent être issues du même poste source. On ne peut se connecter
sur les deux arrivées en même temps grâce au verrouillage mécanique présent entre les disjoncteurs.
Il est possible que la seconde arrivée (ou la troisième) soit un groupe électrogène (diesel, gaz, autre).

La détermination du type de raccordement de poste HTA/BT se fait en fonction de


trois critères :
ˆ Sn (puissance nominale du transformateur HTA/BT)
ˆ Le type de réseau disponible dans la zone où se situe le projet
ˆ Lr (longueur de raccordement au réseau HTA, techniquement et administrativement réalisable)
Le tableau ci-dessous représente une comparaison entre les différents types de raccordement MT :

Figure 3.41 – Comparaison entre les types de raccordements MT

Cellules d’un poste HTA :


L’appareillage électrique à haute tension (interrupteurs, disjoncteur, sectionneurs, etc.) est en
général installé dans des cellules, armoires métalliques qu’on assemble et relie entre elles. Il existe une
multitude de cellules différentes :
o cellules d’arrivée et départ ;
o cellule de comptage pour les postes à comptage MT
o cellules de protection MT ;
o cellules de protection BT (fusible + interrupteur ou disjoncteur)

Comptage et Normalisation :
Le comptage de l’énergie s’effectue :
ˆ Côté HTA si l’installation électrique est raccordée à un réseau de distribution publique sous
une tension nominale comprise entre 1 et 33kV comprenant généralement un seul transformateur
HTA/BT de puissance supérieure à 1250kVA (I > 2000 A) ou plusieurs transformateurs.

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ˆ Côté BT si l’installation électrique est raccordée à un réseau de distribution publique sous


une tension comprise entre 1 et 33kV comprenant un seul transformateur HTA/BT dont le courant
secondaire assigné est au plus égal à 2000A, ce qui correspond à Pmax ≤ 1250kVA pour un
transformateur 20kV / 400V.

3.9.2 Choix de l’architecture pour notre projet


Après avoir détaillé les caractéristiques de chaque type de raccordement au réseau, nous avons
conçu une architecture convenable répondant aux exigences de sécurité et de consommation assez
importante, de ce fait la création d’une boucle MT interne secourue alimentant les cinq postes de
transformation en coupure d’artère puisque la puissance de chacun ne dépasse pas 2500 kVA reste
la solution la plus efficace et adéquate.
le poste de livraison est raccordé normalement en double dérivation puisque la puissance totale
de l’installation dépasse les 2500kVA mais le maitre d’ouvrage s’est contentée de se raccorder en
boucle pour minimiser le coût d’installation, voir la figure suivante.
Le raccordement contient :
— Une cellule arrivée
— Une cellule départ
— Une cellule comptage MT
— Une cellule de protection générale
— Une cellule de protection de transformateurs

Figure 3.42 – schéma synoptique

NB : Notre projet nécessite un comptage MT vu que la puissance est très imporatnte et dépasse
les 1250 kVA .

3.9.3 Schémas de liaison à la terre (SLT)


Une installation électrique de qualité est celle qui procure sécurité de personnes et aisance d’ex-
ploitation c’est, en effet, l’intérêt des régimes de neutre, nouvellement appelés  Schémas de liaison
à la terre (SLT)  qui ont une influence majeure sur la qualité de l’installation. La mise à la terre
est nécessaire et obligatoire, exclusivement pour des raisons de sécurité des personnes contre les chocs
électriques.

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Cette prise de terre peut être réalisée par plusieurs méthodes, à savoir :
— Feuillard ou câble noyé dans le béton de propreté ;
— Plaques ;
— En boucle à fond de fouille
— Piquets ou tubes ;
— Rubans ou fils.
Le choix du régime du neutre, tant en basse tension qu’en haute tension, dépend à la fois de la na-
ture de l’installation et de celle du réseau. Il est également influencé par la nature des récepteurs, la re-
cherche de la continuité de service et la limitation du niveau de perturbation imposée aux équipements
sensibles.

Schémas de raccordement à la terre :


Les schémas des liaisons à la terre sont désignés par deux lettres et une troisième lettre facultative :

Première lettre (le point Deuxième lettre (Masses Troisième lettre (faculta-
neutre du transformateur) électriques des récepteurs tive) :
I : isolé de la terre. T : reliées à la terre. C : N et PE confondus (PEN)
N : reliées au conducteur
T : relié à la terre. S : N et PE ”Séparés”.
neutre

Table 3.25 – Désignation du régime de neutre

Il existe alors, pour les installations BT, trois types de schémas de liaison à la terre :

— Régime du neutre TT.


— Régime du neutre IT.
— Régime du neutre TN.

Comparaison entre les différents régimes de neutre :


Le Tableau ci-aprés résume les caractéristiques de chaque régime de neutre.

Schéma TT - Coupure en premier défaut d’isolement.


- La protection des personnes est assurée par les DDRs.
- Solution la plus simple à l’étude et à l’installation.
- Nécessite deux prises de terres distinctes.
Schéma IT - Coupure si deux défauts d’isolement simultanés sur différentes phase.
- La tension de défaut est très faible au 1er défaut et très élevé en 2éme.
- un service d’entretien électrique compétent est présent pour la recherche du
premier défaut.
- Continuité de service assurée.
Schéma TN - Coupure au premier défaut d’isolement
- Nécessite un personnel d’entretien très compétent
- Nécessité des prises de terre uniformément réparties dans toute l’installation.
- Accentue les risques d’incendie du fait des forts courants de défaut. .

Table 3.26 – Caractéristique des différents régimes de neutre.

Temps de coupure maximal :


La norme CEI 60364-4-41 impose pour chaque SLT et en fonction de la tension du réseau des
temps de coupure maximaux dans les conditions suivantes :

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GECSI - 3 3.10. DIMENSIONNEMENT DES CANALISATION MT

⇒ Pour les circuits terminaux, les temps de coupure sont en fonction du schéma des liaisons à la terre
de l’installation. Ils ne doivent pas dépasser ceux du tableau.
⇒ Pour les circuits de distribution, dans tous les cas les temps de coupure doivent être inférieurs à 5
s.
U (V) 50 < U ≤120 50 ≤ U < 120 50 < U ≤ 120 U>400
TN ou IT 0,8 0,4 0,2 0,1
TT 0,3 0,2 0,07 0,04

Table 3.27 – Durée maximale de maintien de la tension alternative de contact présumée dans les
conditions normales.

3.9.4 Le régime du neutre adopté pour notre projet


Pour le présent projet, en se basant sur les caractéristiques des trois types de régimes de neutre
et aux exigences du cahier des charges, nous optons pour le choix du régime TT dans la globalité du
projet.
Ce choix est justifié par plusieurs raisons à savoir :
- En se réferant à la norme NFC 15 - 100 voir l’annexe 8. Le TT reste le plus préféré puisque la
sélectivité au déclenchement est plus facile à mettre en œuvre.
- Un régime de sécurité puisque tout défaut d’isolement entraı̂ne un déclenchement par DDR.
Pour les équipements de sécurité notamment ceux de désenfumage et les blocs opératoires, il
s’est avéré nécessaire de choisir un régime de neutre IT à travers des transformateurs d’isolement
BT/BT vue que ce type de liaison à la terre assure un degré de continuité de service considérable.

3.10 Dimensionnement des canalisation MT


Nous allons effectuer nos calculs (S1 : tenant compte du Ib , S2 tenant en compte du Icc ) sur la
boucle interne et le poste 4 pour dimensionner les câbles et les cellules HTA comme le montre la
figure ci – après :

Figure 3.43 – Les câbles à dimensionnés

la puissance Max du réseau amont est de 500 MVA, donc un courant de court - circuit peut circuler
dans la boucle est calculé à l’aide de la formule suivante :
500 × 106
Icc = √ = 13.12kA (3.43)
3 × 22 × 103
La puissance totale est de :

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GECSI - 3 3.10. DIMENSIONNEMENT DES CANALISATION MT

P
⇒ ST otale = Si , i ∈ (1, ..., 7) ST otale = 1250 + 3× 1000 + 3× 1600 = 9050 kVA

S1(boucle) :

9050
Ib = √ = 237.5A (3.44)
3 × 22
Les conditions :
— Mode de pose : enterré avec protection mécanique donc f1 = 1
— Température ambiante : 35C f2 = 0.96 (Aluminium XLPE)
— Nature du sol : Sec f3 = 1
Ib
Iz = = 247.4A (3.45)
f1 × f2 × f3

En se référant au tableau présenté dans l’annexe 10 on trouve une section (S1) de


240mm² vehiculant un courant de 272 A .

S1(Transfo Poste 4) :

1250
Ib = √ = 32.8A (3.46)
3 × 22
Les conditions :
— Mode de pose : Caniveaux donc f1 = 0.9
— Température ambiante : 35C f2 = 0.96 (Aluminium XLPE)
Ib
Iz = = 37.96A (3.47)
f1 × f2

En se référant au tableau présenté dans l’annexe 10, on trouve une section (S1) de 10
mm² vehiculant un courant de 47 A .

S2(boucle) :
Pour le calcul de la section tenant en compte les contraintes thermiques en cas de court-circuit on
va appliquer la formule précitée, le coefficient K est détaillé dans l’annexe 9 :
S×K
Icc = √ (3.48)
t
240 × 0.094
Icc = = 22.6 KA > 13.12kA (3.49)
1
⇒ Donc la section S1 est suffisante

S2(transfo) :
Pour le calcul de la section tenant en compte les contraintes thermiques en cas de court-circuit on
va appliquer la formule précitée :
10 × 0.094
S= = 0.94 KA < 13.12kA (3.50)
1
⇒ Donc la section S1 n’est pas suffisante, une augmentation de la section sera obli-
gatoire pour répondre aux contraintes de Icc , d’où la section exacte est calculée comme
suit

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GECSI - 3 3.10. DIMENSIONNEMENT DES CANALISATION MT

√ √
Icc × t 13.12 × 1
S= = = 139.57mm2 (3.51)
K 0.094
Donc on va allez jusqu’à 150mm²

liaison Désignation câble


Boucle 3 × (1 × 240 mm2 ) Alu/XLPE/PR - 18/30 kV
Transformateur 3 × (1 × 150mm2 ) Alu/XLPE/PR - 18/30 kV

Table 3.28 – Récapitulatif des câbles MT

3.10.1 Choix des cellules MT


Les règles de l’art imposent que le transformateur soit protégé contre :
— les courts-circuits jusqu’au TGBT
— les risques d’incendie dus au diélectrique liquide
— les surcharges
— les défauts internes
— les défauts à la terre
— le retour de courant d’une source autonome
— les courts-circuits à l’aval du TGBT.
Deux types de cellules sont disponibles :
— DM1 : disjoncteur.
— QM : combiné interrupteur-fusible avec percuteurs (pour donner l’ordre de déclenchement aux
trois phases).
Sept paramètres vont influer sur le choix :
— la valeur du courant primaire,
— le type d’isolant du transformateur,
— l’installation du poste par rapport au local principal,
— la position du poste par rapport aux charges,
— la puissance en kVA du transformateur,
— la distance des cellules au transformateur,
— l’utilisation de relais de protection séparés (par opposition à relais directs à bobine agissant
directement sur le déclencheur).
Le calibre des fusibles à installer dans les cellules de protection type QM est fonction de la tension
et de la puissance du transformateur. La norme NF C 13-100 impose l’utilisation de fusibles conformes
à la norme UTE NF C 64-210.

Figure 3.44 – Tableau de choix des fusibles Soléfuse

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GECSI - 3 3.10. DIMENSIONNEMENT DES CANALISATION MT

Attention : la CEI 282 recommande de remplacer les 3 fusibles après la fusion de l’un
d’entre eux.
Si une source autonome d’énergie électrique peut fonctionner en parallèle avec le
réseau du distributeur il faut opter pour une protection par disjoncteur.

Choix de la cellule protection selon la norme NFC 13 - 100 :

Figure 3.45 – Choix de la cellule protection en conformité avec la NF C 13-100 et les conditions
d’exploitation

Le présent projet dispose 5 postes de puissance différente varie entre 1000 kVA et 1600 kVA, donc
selon la norme les postes ayant une puissance inferieure à 1250 vont être protégés par des cellules
QM et les autres vont se protéger par des cellules DM, or la norme exige la protection par cellule
disjoncteur si une source autonome d’énergie électrique peut fonctionner en parallèle avec le réseau
du distributeur, c’est le cas pour le projet en question.

Figure 3.46 – Cellules HTA poste de livraison

La nomenclature des Equipements HTA est présentée en détail dans le dossier tech-
nique qui sera déposé avec le rapport.

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GECSI - 3 3.11. ETUDE DES SYSTÈMES COURANT FAIBLE

3.11 Etude des systèmes Courant faible


3.11.1 Système de sécurité d’incendie
Les systèmes de sécurité incendie (SSI) ont pour but d’assurer la sécurité des personnes, de faciliter
l’intervention et l’action des pompiers, et de limiter la propagation du feu.
Selon l’article MS 53 du règlement de sécurité contre les risques d’incendie et de panique  Le
système de sécurité incendie d’un établissement est constitué de l’ensemble des matériels servant à
collecter toutes les informations ou ordres liés à la seule sécurité incendie, à les traiter et à effectuer
les fonctions nécessaires à la mise en sécurité de l’établissement .

Principe et Conception du SSI :


Le principe du Système de sécurité d’incendie (SSI) a pour but de détecter et de signaler l’incendie
pour commander les organes de sécurité afin de :
- Evacuer le public (Alarme, Gestion des issues)
- Empêcher la propagation (Compartimentage, Désenfumage).
- Le type de l’Equipement d’alarme (E.A) (1, 2a, 2b, 3,4).
- La catégorie du SSI : elles sont classées en cinq catégories par ordre de sévérité décroissante (A,
B, C, D et E)
Le Système de Sécurité d’Incendie (SSI) est composé de deux sous-systèmes :
 SDI (Système de Détection d’Incendie) : qui permet d’acquérir les informations provenant des
DAI (Détecteurs automatique) et DM (Déclencheurs Manuels) pour les transmettre à l’équipement
de contrôle et de signalisation (ECS) qui s’occupe de la signalisation sonore et visuelle des alarmes
et défauts , il donne les informations pour la mise en sécurité incendie effectuée par le sous-système
SMSI ;
 SMSI (Système de Mise en Sécurité d’Incendie) : a pour but de traiter les informa-
tions du SDI ou de commandes manuelles et effectuer les opérations de mise en sécurité.
Il peut se composer de plusieurs unités (CMSI : Centralisateur de Mise en Sécurité Incendie) pour
traiter :
ˆ US : Unité de signalisation
ˆ UGA : Unité de Gestion de l ’Alarme
ˆ UGIS : Unité de Gestion des Issus de Secours
ˆ UCMC : Unité de Commande Manuelle Centralisée

Figure 3.47 – Architecture générale du SSI

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GECSI - 3 3.11. ETUDE DES SYSTÈMES COURANT FAIBLE

La détection incendie :
Principaux détecteurs automatiques :

Figure 3.48 – Caractéristiques des différents types de détecteurs automatiques

Déclencheurs manuels :
Le déclencheur manuel permet de déclencher l’alarme en pressant sur une membrane déformante
ou en brisant la vitre protectrice. Il doit être placé à 1,30 m du sol, à proximité de chaque issue et des
escaliers, au rez-de-chaussée et à chaque étage dans les espaces de circulation.

La mise en sécurité incendie :


Pour effectuer les mises en sécurité, on trouve :
ˆ des DAC : Dispositifs Adaptateur de Commande (Ils transforment par exemple une impulsion
électrique en énergie pneumatique).

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GECSI - 3 3.11. ETUDE DES SYSTÈMES COURANT FAIBLE

ˆ des DAS : Dispositifs Actionnés de Sécurité (Clapets, volets. . . ) : de type à rupture ou à émission
de courant, ils permettent de maintien en position ouverte ou fermée les actionneurs de de sécurité
(volet, clapet. . . ).
ˆ des DS : Diffuseurs sonores.
La fonction de mise en sécurité incendie se fait à travers :
 Evacuation (Diffusion d’alarme) : L’alarme sonore doit être audible par tous afin de prévenir
les occupants d’évacuer les lieux. Le matériel utilisé peut-être :
ˆ Diffuseurs Sonores (DS)
ˆ Un Bloc Autonome d’Alarme Sonore (BAAS)
ˆ Un diffuseur d’Alarme Générale Sélective (AGS)
 Compartimentage : Le Compartimentage permet de limiter la propagation du feu et des fumées
par les commandes suivantes :
ˆ Commande des portes à fermeture automatique.
ˆ Commande des clapets coupe-feu de ventilation.
ˆ Commande du non-arrêt ascenseur.
 Désenfumage : Le désenfumage a pour objet d’extraire, en début d’incendie, une partie des fumées
et des gaz de combustion afin de maintenir praticables les cheminements destinés à l’évacuation du
public et de faciliter l’intervention des secours.
ˆ Commande des volets de désenfumage.
ˆ Commande des volets d’amenée d’air.
ˆ Commande du coffret de relayage de l’extracteur de désenfumage.
ˆ Arrêt de la ventilation mécanique.
 Arrêt d’installations techniques (Non-stop ascenseurs, Arrêt climatisation).

3.11.2 Alimentation de sécurité (AES)


La source principale doit être réalisée au moyen d’une dérivation issue directement d’un départ
sélectivement protégé du tableau général de l’établissement. Ce qui bien conforme avec notre cas.
L’énergie nécessaire au fonctionnement du système de détection incendie (SDI) doit être fournie par
un matériel conforme ASI avec une autonomie de 12 h en condition de veille suivie d’une période
minimale de 10 min en alarme feu.

Nature de liaison :
Différentes catégories de câbles sont admissibles :
— C2 non propagateur de la flamme : si enflammé, il ne propage pas la flamme et s’éteint de lui-
même.
— C1 non propagateur de l’incendie : si enflammé, il ne dégage pas de produits volatiles inflam-
mables.
— CR1 résistant au feu : placé dans un foyer d’incendie, il continue d’assurer son service pendant
un temps limité (résistant au feu : 900 °C pendant 15 minutes). Les détecteurs automatiques
et les déclencheurs manuels d’une même zone sont toujours raccordés en série dans une boucle.
Ces circuits sont dits ”rebouclés” car ils partent de l’équipement central et y retournent après
le dernier élément installé, Les câbles utilisés sont non propagateurs de la flamme C2, or la
liaison directe entre ECS et et les deux premiers détecteurs (sur l’allez et le retour) est assuré
par un câble résistant au feu CR1.
— Pour les locaux non surveillé le raccordement est réalisé en câble de catégorie CR1.
— l’ensemble des liaisons de commande sont réalisé par le câble de CR1, même pour ceux corres-
ponds aux non arrêt des équipements techniques.
— la liaison de l’alimentation entre AES et CMSI est réalisée par un câble de catégorie C2

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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.12. CONTRÔLE D’ACCÈS

3.12 Contrôle d’accès


3.12.1 Principe et conception du système
Il y’a trois façons de prouver l’identité face à un système de contrôle d’accès :
— de montrer ce que l’on sait (un mot de passe ou code).
— de montrer ce que l’on possède (un objet, telle une carte à puce, un badge).
— de prouver qui l’on est grâce à une caractéristique physique propre (biométrie).
L’identification est la première fonction primaire intervenant dans la configuration d’un système
de contrôle d’accès. Elle permet de déterminer avec beaucoup de précision, quel est l’usager qui se
présente à l’accès pour lui donner une autorisation de passage ou un refus. Le système est constitué
de :
— Lecteurs :
Il existe différents types de lecteurs qui dépendent des technologies des identifiants sélectionnés.
On peut distinguer trois familles principales d’identifiants :
— A codes mnémoniques
— A badges ou implants (les implants peuvent être utilisés sur différents supports comme des clés
par exemple)
— Biométriques
— Unité de contrôle :
Les UCA seront raccordées directement sur le réseau informatique Ethernet (sans convertisseur
intermédiaire). Elles assureront une mémorisation locale de la liste des badges autorisés, des plages
horaires et des historiques et une gestion autonome des accès - même en cas de déconnexion du réseau
Ethernet. Lors de la reconnexion du réseau, les informations seront restituées automatiquement au
PC serveur. Les UCA devront dialoguer avec le PC serveur mais aussi entre elles pour assurer les
interactions, asservissements ou fonctions réparties sur plusieurs UCA leurs dialogues, et les données
échangées seront sécurisées par un cryptage de données.
— Ventouse électromagnétique :
Le maintien de la pièce ferromagnétique (la porte) sur la face d’attraction de la ventouse est obtenu
en alimentant la bobine. Ensuite en l’absence d’alimentation de la ventouse (identification de l’usager),
la force électromagnétique est annulée et la pièce ferromagnétique se décolle (ouverture de la porte).
— Ventouse électromagnétique :
Partie d’un équipement de gestion de contrôle d’accès qui fournit l’énergie pour assurer le fonction-
nement du système ou une partie de celui-ci. Concernant la partie branchement électrique, la plupart
des systèmes de contrôle d’accès possèdent un transformateur 220V vers du 12V ou 24V qui alimente
l’unité de contrôle d’accès.

3.13 Pré câblage informatique et téléphoniques


Termes et définitions :
Derrière le terme ”Pré câblage informatique et téléphonique” ou bien  Câblage VDI se cache
un concept que ’on peut définir de la manière suivante :
Tous les points d’utilisation (terminal informatique, téléphone, etc.) sont ramenés à l’armoire de
brassage par un câble dont les 2 extrémités sont des connecteurs de type RJ45 femelle.
L’ensemble du câblage VDI (Câble réseau, cordon de descente, cordon de brassage) est réalisé avec
du câble 4 paires torsadées (4 paires = 8 conducteurs)

73
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.13. PRÉ CÂBLAGE INFORMATIQUE ET TÉLÉPHONIQUES

Eléments Données informatiques Voix/Téléphonie


Le switch, Borne wi-fi ou
commutateur se charge L’autocommutateur se charge
Actifs
d’interconnecter les postes d’interconnecter les postes téléphoniques.
informatiques et de diriger les données.
Le répartiteur permet l’interconnexion
Passif entre le switch (ou autocommutateur) et les
postes utilisateurs (informatique, vidéo ou téléphonie).
Panneau d’alimentation composée de
Alimentation prises de courants alimentant
le switch et l’autocommutateur.

Table 3.29 – Elements passifs et actifs du réseau VDI

Voici quelques termes utiles qu’on a besoin avant de passer au dimensionnement :


Tiroir optique : Les tiroirs pour fibre optique servent au rangement des différents composants
permettant la liaison optique (exemple de liaison entre deux baies).
Routeurs : Ces éléments permettent d’étendre le réseau local à d’autres réseaux locaux, proches
ou distants, de même nature ou hétérogène.
Switch : Un commutateur réseau (ou switch, de l’anglais) est un équipement qui relie plusieurs
segments (câbles ou fibres) dans un réseau informatique. Il s’agit le plus souvent d’un boı̂tier disposant
de plusieurs (entre 4 et 100) ports Ethernet. Il a donc la même apparence qu’un concentrateur (hub).
Switch Poe : Un commutateur Poe est un commutateur réseau doté d’une injection Power over
Ethernet intégrée. En connectant les périphériques réseau au commutateur comme à l’habitude, et
celui-ci détectera s’ils sont compatibles POE et activera automatiquement l’alimentation. Les commu-
tateurs POE sont disponibles pour toutes les applications (Vidéosurveillance, Bornes Wi-Fi, Téléphone
IP).
Autocommutateur : Il s’agit d’un équipement téléphonique qui est installé par des entreprises
qui souhaitent avoir leur propre réseau téléphonique en interne. Tout le système téléphonique est alors
géré au sein même de l’entreprise. Lorsqu’un appel est émis, il passe par l’autocommutateur qui le
redirige ensuite vers le bon poste.
C’est ce que l’on appelle la commutation téléphonique. Plusieurs lignes peuvent donc être reliées et
il n’est pas nécessaire de passer par le réseau téléphonique public pour les appels internes. Venons-en
maintenant aux différents types d’autocommutateurs qu’il est possible de se procurer :
— L’autocommutateur PABX (Private Automatic Branch eXchange) qui fonctionne grâce au
réseau téléphonique classique ;
— L’autocommutateur IPBX, aussi appelé autocom IP, qui quant à lui est relié au réseau internet.
Baie informatique : Une baie de brassage ou armoire de brassage ou armoire réseau est une
armoire technique qui centralise des éléments de réseaux informatiques et de téléphonie comme le
montre dans la figure (3.49).

3.13.1 Dimensionnement d’une baie informatique


Pour le dimensionnement d’une baie informatique, on suit la méthodologie suivante :
— On comptabilise le nombre des prises RJ45 pour la téléphonie et les données informatiques
ainsi que pour les autres applications (Vidéosurveillance, contrôle d’accès...).
— On implante dans chaque zone une baie en spécifiant la baie centrale qui va contient le switch
fédérateur pour s’occuper de la gestion des autres baies.

74
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.13. PRÉ CÂBLAGE INFORMATIQUE ET TÉLÉPHONIQUES

— On détermine le nombre de ports des répartiteurs et des switches de chaque baie en fonction
du nombre de prises informatiques à proximités et en prenant en considération la réserve dont
on aura besoin en cas d’extension.
— On détermine ensuite la hauteur de la baie (Nombre d’unités) en fonction du nombre de com-
posantes et leurs types et en prenant en compte la réserve.
— Pour la phase finale du brassage on définit les câbles de raccordement entre les différentes unités
de la baie selon les contraintes de la zone et en respectant la longueur maximale d’une liaison
fixe de brassage (liaison permanente).

Figure 3.49 – les composantes d’une baie informatique

3.13.2 Types de câbles de raccordement


Dans le cas d’une liaison entre deux zones : la fibre optique sera préférable, Ce choix sera justifié par
l’importance de l’infrastructure (distance à couvrir) et les possibilités d’évolution du système (vitesse
de transmission, augmentation du nombre d’utilisateurs).
Dans le cas d’une liaison qui relie le tableau de brassage VDI aux différentes prises RJ45 : ce type
de câblage est réalisé par un câble 4 paires torsadées (4 paires = 8 conducteurs), Le choix du câble
dépend de la protection que l’on désire assurer contre les perturbations Electromagnétiques (voir
tableau 3.30).

3.13.3 Règles de la mise en service


— La distance entre le Switch et un poste informatique doit être comprise entre 0,6 mètre et 100
mètres (cordons de brassage et de liaison compris).
— Le rayon de courbure doit être le plus grand possible et systématiquement supérieur à huit fois
le diamètre extérieur du câble.
— Si le cheminement du câble VDI (courant faible) doit couper une canalisation d’une autre
nature (courant fort), ce croisement devra se faire avec un angle de 90°.

75
Construction CHU - Agadir
ENGIE
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 3. ETUDE ET DIMENSIONNEMENT ÉLECTRIQUE
GECSI - 3 3.13. PRÉ CÂBLAGE INFORMATIQUE ET TÉLÉPHONIQUES

— Les circuits alimentation (courant fort) et informatique (courant faible) doivent être séparés
d’au moins 30cm si la cohabitation est verticale, et d’au moins 5cm pour un passage horizontale
sur chemin de câbles. Si le passage horizontal est fait sur goulottes, les deux circuits doivent
passer dans deux goulottes séparées.

câble en paires torsadées non blindées, non écrantées) est le câble le plus
Le câble UTP standard ;Economique, facile à installer, il sera choisi pour un milieu
nonperturbé.
câble en paires torsadés écrantées) dispose d’un écran de protection
Le câble FTP
permettant d’atténuer les perturbations
câble dont chacune des prises est blindée (tresse) et écrantée (feuillard
Le câble SFTP ou écran)) est un câble blindée qui assure un très bon niveau de
protectioncontre les perturbations électromagnétiques.
blindé paire par paire. C’est le câble privilégié pour les très hauts
Le câble SSTP
débits.

Table 3.30 – Type de câbles informatiques

3.13.4 Fonction de la vidéosurveillance


Il existe différents systèmes de vidéosurveillance :
— numérique (IP) ou analogique ;
— filaire ou sans fil ;
— via Internet.
Généralement tout système de vidéosurveillance est composé de trois équipements
principaux :
Les équipements de réception :L’élément fondamental qui assure la réception dans un
système de vidéosurveillance, c’est la caméra. En fonction de l’environnement, du besoin de
l’utilisateur et du budget alloué à ce système, on doit choisir les caméras adéquates pour bien
filmer les zones à surveillées
— Des caméras couleur ou noir et blanc,
— Des caméras haute définition,
— Des caméras couleur commutable noir et blanc,
— Des caméras fixes, mobiles, discrètes,
— Des caméras intérieures ou extérieures.
Les équipements de gestion : Pour la gestion du système de vidéosurveillance et l’exploita-
tion des images filmées, il y a plusieurs équipements (DVR, NVR, serveurs, logiciels. . . ). Mais
pratiquement, on doit choisir les équipements de gestion nécessaires en fonction des besoins
exprimés par le client dans le cahier des charges.
Les équipements de visualisation : L’équipement de base qui assure la visualisation des
images filmées en directe par les caméras ou enregistrées dans un système de vidéosurveillance,
c’est le moniteur  écran . Mais actuellement le client a plus de choix entre une visualisation
fixe au bureau sur un téléviseur ou sur un PC et une visualisation mobile et même à distance
par internet via un PC, tablette ou smartphone. Suivant le besoin de l’utilisateur, on doit
choisir les dimensions et la technologie de ce dernier.

Le dossier technique rassemble tous les schémas synoptique CFA pour notre projet.

76
Construction CHU - Agadir
ENGIE
- Chapitre 4 -
Modélisation du projet et coordination par la technologie
BIM

Construction CHU - Agadir


ENGIE
Chapitre 4

Modélisation et coordination(BIM)

4.1 Mise en contexte de la problématique


Chaque projet passe par un ensemble des phases pour qu’il soit valable à réaliser (permis de
construction). La phase d’étude est la plus influente qui peu impacter la durée de construction
également la date échéante de réception.
Cette phase dépend également de tout corps d’état (Electricité, Fluide, Civil et Mécanique
. . . ) chose qui fait appel à la coordination, d’où l’intérêt d’investir dans cette étape pour éviter les
travaux de correction également éviter le prolongement de la durée totale du projet, Pour cela on est
amené à consacrer une partie de notre PFE pour la recherche et l’implémentation de la technologie
BIM favorisant la coordination entre les lots techniques.

4.1.1 Introduction à la technologie BIM


Le BIM, Building information modelling, est une nouvelle technique qui permet aux ingénieurs de
modéliser n’importe quel bâtiment avec toutes les données et d’aider les ingénieurs à créer facilement
des analyses et des coordinations.
Les processus de modélisation des informations du bâtiment (BIM) ont aidé d’innombrables en-
treprises de divers secteurs à fonctionner productive, à produire un travail de meilleure qualité, à
attirer plus de talents et à gagner de nouveaux marchés. Avec un nombre croissant de d’organisations
gouvernementales et commerciales imposant la BIM, il est temps d’envisager de mettre en œuvre la
BIM dans votre entreprise.

bbbLa technologie BIM dispose d’un groupe de logiciels qui utilisent cette technique,
Revit est l’un de ces logiciels. Revit, logiciel d’inversion instantanée, ce qui signifie
que tout changement dans n’importe quelle vue ou section sera automatiquement
inversé sur toutes les vues et rapports.

4.1.2 Différences entre CAO et Revit

Article CAD Revit


Technique de dessin Lignes simples Familles
Conception de projets Aucun outil de conception outil de conception
Détection des collisions Manuel Automatique
Création de sections Manuel Automatique
Décollage des travaux Manuel Automatique
Mode réseau Fichier non multiple Dossier central

78
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET COORDINATION(BIM)
GECSI - 3 4.2. MODÉLISATION DU BÂTIMENT PLATEAU TECHNIQUE ZONE 1

4.1.3 Extensions Revit

Extension de fichier Déscription


.rvt Fichier Revit
.rfa Famille Revit
.rte Modèle Revit
.rft Modèle de famille Revit
.odsk Extension de bureau automatique

Table 4.1 – Extensions Revit

4.2 Modélisation du bâtiment Plateau technique Zone 1


La modélisation sera appliquée sur la partie qu’on a étudié du projet, à savoir le plateau technique
et plus précisément la zone 1 encolérée en bleu sur la figure ci-dessous.

Figure 4.1 – le plateau technique la zone 1

4.2.1 Interfaçage AutoCAD - Revit


Pour modéliser notre bâtiment nous allons nous baser sur le plan architectural, de ce fait un
interfaçage sera primordiale pour simplifier la tâche, se fait par l’importation des documents DWG
(extension CAD) a l’environnement Revit comme le montre la figure 4.2.
Nous procédons à subdiviser et créer les différentes parties du bâtiment (salles, bureaux, couloires,
portes, fenêtres, ...), puisqu’on traite un bâtiment de 5 niveaux on doit définir ces derniers comme
l’expliquent les figures 4.3, 4.4.

79
Construction CHU - Agadir
ENGIE
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET COORDINATION(BIM)
GECSI - 3 4.2. MODÉLISATION DU BÂTIMENT PLATEAU TECHNIQUE ZONE 1

Figure 4.2 – interfacage AutoCAD - Revit

Figure 4.3 – Définition des objets

Figure 4.4 – Création des niveaux

80
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET COORDINATION(BIM)
GECSI - 3 4.3. PARTAGE DU TRAVAIL (WORK SHARING)

4.2.2 Modélisation - Revit

Après avoir terminé notre bâtiment on va modéliser le poste de transformation en suivant les mêmes
étapes, ci - après la vue en 3D de notre projet.

Figure 4.5 – Modélisation complète

4.3 Partage du travail (Work Sharing)

Figure 4.6 – Démarche de synchronisation des travaux

81
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET COORDINATION(BIM)
GECSI - 3 4.3. PARTAGE DU TRAVAIL (WORK SHARING)

4.3.1 Création d’un fichier centrale


En Cliquant sur collaborate en suite sur Workset.

Figure 4.7 – Etape 1

Une fenêtre apparue qui décrit le workset. Chaque workset a un utilisateur unique qui peut
soit autoriser l’accès aux autres utilisateurs soit Verrouiller ces données.

Figure 4.8 – Etape 2

4.3.2 Création d’un fichier locale


1. En créant un fichier local À partir de fichier centrale voir la figure 4.10.
2. Après cette étape n’importe qu’il modification sur le fichier local va apparaı̂tre sur le fichier
centrale en cliquant sur Synchronize now voir la figure 4.9.
3. En cliquant sur reload latest Pour arriver à lire les ajouts des autres utilisateurs .

Figure 4.9 – Etape 4

82
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET COORDINATION(BIM)
GECSI - 3 4.3. PARTAGE DU TRAVAIL (WORK SHARING)

Figure 4.10 – Etape 3

4.3.3 Création d’un Workset


Après la création d’un workset il faut bien vérifier le workset choisit.

Figure 4.11 – Etape 5

83
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET COORDINATION(BIM)
GECSI - 3 4.4. APPLICATION À NOTRE PROJET

4.3.4 Autorisation du Workset


la case Editable permet d’autoriser aux autres clients de manipuler sur le workset.

Figure 4.12 – Etape 5

4.4 Application à notre projet


En suivant les mêmes étapes précitées avec les outils qui dispose l’environnement Revit (Hide
element, Section,...) simplifiant la tache on a pu synchroniser les études d’exécutions en prenant les
deux parties à savoir distribution d’éclairage, distribution des chemins de câbles, ci – après quelque
figures relatives à cette partie (coordination entre la distribution d’éclairage et l’autre des
chemins de câbles)

Figure 4.13 – liaison Transformateur - AGBT

84
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET COORDINATION(BIM)
GECSI - 3 4.4. APPLICATION À NOTRE PROJET

Figure 4.14 – Distribution d’éclairage

Figure 4.15 – liaison AGBT - TGBT1 - TGO - B010 -BO12

4.4.1 Le mode interactif de traçage de rayons


Le mode interactif de traçage de rayons fournit une vue plus réaliste du modèle, y compris les
ombres, les matériaux, les réflexions, l’éclairage et l’entourage.le rendu du modèle commence à une
faible résolution, mais augmente rapidement La fidélité pour apparaı̂tre plus photoréaliste. Vous avez
la possibilité de définir l’éclairage, l’exposition photographique et l’arrière-plan, à partir de la boı̂te
de dialogue Options d’affichage graphique pendant ou avant l’entrée en mode Ray Trace

Ci - après le mode interactif de traçage de rayons pour notre projet

85
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 4. MODÉLISATION ET COORDINATION(BIM)
GECSI - 3 4.4. APPLICATION À NOTRE PROJET

Figure 4.16 – liaison AGBT - TGBT1 - TGO - B010 -BO12 : Iterative Ray Trace Mode

86
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- Chapitre 5 -
Budgétisation du lot électricité CFO/CFA du projet
CHU Agadir

Construction CHU - Agadir


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Chapitre 5

Budgétisation du lot électricité


CFO/CFA du projet

5.1 Définitions
Pour la santé financière des projets, voire de l’entreprise, et dans l’objectif de bien maitriser ses
charges et ses recettes, l’entreprise a mis en place des outils de gestion financière pour le calcul et
le suivi des prix de revient, de vente et des marges réalisées, Parmi ces outils, on cite le Tableau de
Calcul des Prix (TCP) et la Situation Financière Actualisée (SFA).
Le but de notre étude financière est de donner une estimation des différentes dépenses afin de
déterminer le coût total du projet.
Pour ce faire, il est indispensable dans un premier temps de définir quelques termes
financiers.
Avant d’établir le coût du système de la vidéosurveillance, il est indispensable de définir les notions
suivantes :
- Tableau de calcul des prix (TCP) : Pour une marge à réaliser, Il permet de calculer le prix de
vente (PV) à partir de prix de revient (PR).
- Situation Financière Actualisée (SFA) : Permet de suivre l’évolution des principaux indicateurs
financiers du projet à savoir le prix de revient, le prix de vente et la marge.
- Tableau comparatif des offres (TCO) : Il permet de faire une comparaison financière entre
les différentes offres reçus des fournisseurs pour l’achat d’un bien ou d’un service entrant dans la
réalisation du projet.
- Coûts directs :
— Les salaires des ressources humaines internes (en fonction des heures prévus de travail)
— Le coût des ressources humaines externes (Consultant, sous-traitant) ;
— Le coût d’achat et/ou de location de matériels (logiciels, matériaux de construction, outils. . . ) ;
— Les éventuels frais de déplacement.
- Coûts indirects :
— Les frais généraux : tous les coûts du projet autres que les coûts de la main d’œuvre et des
matériaux directs (frais de logement, communication, . . . )
— Les frais de gestion tels que les salaires des services transversaux de l’entreprise.
- Prix de revient : Le coût de revient, souvent appelé prix de revient ou parfois prix naturel,
représente la somme des coûts supportés pour la production et la distribution d’un bien ou d’un
service. La détermination d’un coût de revient est primordiale, d’abord pour éviter de vendre à perte,
ensuite pour adapter la stratégie marketing aux clients ciblés.

88
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 5. BUDGÉTISATION DU LOT ÉLECTRICITÉ CFO/CFA DU PROJET
GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

- Prix de Vente : C’est le prix proposé par un vendeur à un acheteur. Lors d’une transaction
commerciale le prix de vente est toujours aussi un prix d’achat, chaque concept étant relatif aux
acteurs de l’échange.
Prix de vente HT : prix de revient + marge
Prix de vente TTC : Prix de vente HT + montant de la TVA.
- Marge brute : La marge brute représente la différence hors taxes (HT) entre le prix de vente et le
prix de revient : M arge1Brute = P V − P R
- Taux de marge : Le calcul de la marge permet de déterminer le profit généré par une vente. Pour
une entreprise, c’est un indicateur financier déterminant.
Par ce taux de marge on détermine le prix de vente proposé aux clients, par la formule suivante :
P rix1de1Revient
P rix1de1vente = (5.1)
1 − T aux1de1M arge
- Bordereau des prix : C’est un document principalement utilisé dans les marchés à bons de
commande, listant les prix de vente relatifs à chaque produit et le prix de vente total de l’affaire.

5.2 les Démarches de la budgétisation


Le chiffrage de l’affaire permet d’évaluer le prix global de vente proposé au client, ce prix est fixé
en fonction du prix d’achat (Fourniture), du matériel et des diverses dépenses (Sous-traitance interne
et externe, Main d’œuvre, déplacement...) ainsi que le taux de marge fixé par l’entreprise.

5.2.1 Quantifier et identifier le matériel


Cette étape est primordiale dans le processus de budgétisation, il s’agit d’une étape dans laquelle
nous allons quantifier et identifier le matériel correspondant à chaque numéro de prix. C’est une action
prise en charge par l’étude et équipe projet.
ci-après deux tableaux extraits du DCE (Dossier de Consultation des Entreprises) représentant
les quantités CFA - CFO qu’on a fait.

Figure 5.1 – Quantitatif Prise de courant

89
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ENSET - Mohammedia CHAPITRE 5. BUDGÉTISATION DU LOT ÉLECTRICITÉ CFO/CFA DU PROJET
GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

Figure 5.2 – Quantitatif Prise - RJ45

5.2.2 Consultation et négociation des meilleures offres


C’est la partie qui fait la différence et qui peut démarquer les participants. La négociation d’achat
permet d’adapter les offres à la demande. Au terme de la négociation d’achat, l’acheteur public
détermine l’offre présentant le meilleur rapport qualité/prix, c’est-à-dire la meilleure offre en fonc-
tion des capacités économiques et techniques des opérateurs économiques et tout ça pour sélectionner
les offres mieux distantes.

5.2.3 Détailler les numéros de prix


Il s’agit de décortiquer chaque numéro de prix afin d’extraire les annexes, ci - après l’exemple
accesoires ”cables HTA”
— Manchons
— Cosses
— Brides d’amarrage : Les brides d’amarrage évitent le glissement des câbles posés en déclivité et
contiennent la poussée due à la dilatation dans les tubes ou caniveaux.

5.2.4 Calcule du nombre d’heures de montage et traveux


Dans cette étape on essaye de calculer le nombre d’heures de montage et travaux pour l’estimation
initiale de la durée d’installation pour chaque numéro de prix, ci - apés un exemple pour un Câble U
1000 R2V 3x240mm2 :

Figure 5.3 – No. heures U 1000 R2V 3x240

5.2.5 Meilleurs remises des fournisseurs


Après avoir finalisé les étapes précédentes nous essayons de trouver les meilleures remises des
fournisseurs après plusieurs rounds de négociation, c’est une étape nécessite vraiment la recherche, un
exemple des remises est présenté dans la figure 5.4.

5.2.6 Optimisation des solutions techniques


Cette étape nécessite des compétences techniques et de l’expérience. afin d’optimiser surtout, au
niveau du câble qui est la source la plus impactante sur le budget du projet. Par exemple, au niveau
de l’éclairage extérieur on a choisi d’utiliser l’aluminium au lieu d’utiliser le cuivre puisque le câble
est sujet au vol.

90
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GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

Figure 5.4 – Exemple des remises

5.2.7 Révision des accessoires et des heures de montage


Avant de Renseigner la feuille de vente il faut faire une révision des accessoires et des heures de
montage pour les rectifier s’il y’a des modifications.

5.2.8 Renseignement de la feuille de vente


5.2.9 Définition de la marge et du prix de vente
C’est une étape élaborée par équipe projet et management dans le but de définir les deux fameux
objectifs à savoir la marge et le prix de vente. en optant toujours le meilleur prix de vente
(compétitif ), pour la marge brut maximal il est validé par le management.

L’exercice sera détaillé lors de la présentation pour deux raisons :


1. C’est un exercice de masse qui va gonfler le rapport puisqu’on est dans les limites
de nombre des pages autorisées.
2. pour des raisons de confidentialité.

91
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Conclusion générale

A l’issue de ces 4 mois de travail, il nous a été confié d’élaborer les différentes étapes de l’étude
d’exécution de l’installation électrique du projet  Centre hospitalier universitaire , au sein
de Engie Services v. Ceci partant du bureau d’étude, passant par l’organisation du projet, puis le
chiffrage.
Notre travail s’est articulé sur trois axes :
Etude technique (Courant Fort/Courant Faible) : Nous avons commencé par l’étude de l’éclairage,
en utilisant le logiciel DIALuxevo, afin d’assurer l’éclairement appropriée pour chaque local. Ensuite,
on s’est focalisé sur le raccordement de l’installation électrique du projet au réseau de distribution
et sur le choix du régime de neutre adéquat à l’installation. Nous avons également élaboré un bi-
lan de puissance, dans le but de dimensionner les sources d’alimentation du projet (transformateurs,
groupe électrogène et ASI). Par la suite, nous avons étudié le système de compensation de l’énergie
réactive fixe pour le transformateur, et la compensation automatique à installer dans le TGBT Normal.
L’étape suivante s’est portée sur l’étude des canalisations électriques, la protection des équipements
et le dimensionnement des chemins de câble, étude dans laquelle on a utilisé comme outil, le logiciel
Caneco BT, générant la note de calcul ainsi que le schéma unifilaire du projet, pour finaliser l’étude
courant fort nous avons dimensionné l’installation HTA, commençons par les canalisations jusqu’aux
cellules. Une deuxième partie de l’étude technique a été dédiée aux systèmes du courant faible : Nous
avons traité le système de sécurité d’incendie, de la vidéosurveillance, du contrôle d’accès, ainsi que le
pré-câblage informatique et téléphonique. Les schémas unifilaires de tous les systèmes étudiés ont été
dessinés par le logiciel AutoCAD, l’outil informatique conçu pour la conception et le dessin électrique.

Modélisation par la technologie BIM : Dans cette partie nous avons implanté la technologie
BIM sur la partie plateau technique zone 1 en utilisant la coordination entre les travaux chemin de
câble et distribution d’éclairage sous le logiciel Revit.
Etude financière : Dans cette partie, nous avons évalué le coût global du projet (prix de vente
du projet). Dans notre rapport, nous avons détaillé la démarche de la budgétisation.
Vu la complexité du projet, il nous fallut de faire face à plusieurs contraintes et complications
telles :
— La conformité aux exigences du CPS : Compromis entre coût, qualité et délai d’exécution.
— Respect des normes et des règlements de sécurité exigés pour les ERPs,
— Prêter l’attention au caractère esthétique du projet
— Contrainte des délais
— Confidentialité des données de l’entreprise (coût budgétaire du matériel. . . )
— Modifications techniques du maitre d’ouvrage durant l’exécution.
Enfin, nous proposons comme suite à ce travail, l’étude de la Gestion Technique Centralisée (GTC),
afin de surveiller et d’améliorer le confort au sein de l’établissement ainsi que de gérer les différents
lots techniques du projet (Eclairage, chauffage, climatisation. . . ).Nous proposons également comme
perspective future de notre travail l’application de la technologie BIM sur tous les projets tertiaire.

92
Références bibliographiques

— Cahier des charges (CPS).


— Les guides techniques de Merlin Gerin (Schneider Electric).
— La norme NFC 15-105 : GUIDE PRATIQUE Détermination des sections de conducteurs et
choix des dispositifs de protection.
— La norme NFC13-100 : poste de livraison
— La norme NFC15-900, NFC15-520 : norme cohabitation CFO CFA.
— La norme NFC 15-100 : Installations électriques à basse tension.
— La réglementation Eclairage de sécurité.
— Guide Schneider : Les architectures réseaux.
— Guide technique de la compensation de l’énergie réactive et du filtrage des harmo-
niques
— Règlementation R7 de l’installation des systèmes de sécurité d’incendie.
— Guide des systèmes de sécurité d’incendie de  CHUBB SECURITE 
— Guide de référence de Caneco BT
— Guide de Legrand : Le transport et la distribution dans une installation
— La norme NFC15-211 : norme applicable aux installations électriques dans les locaux à
usage médicale.

Webographie
— http ://www.sitesecurite.com/ qui présente les Articles du Règlement de sécurité contre
l’incendie relatif aux établissements recevant du public.
— http ://www.tdsi-france.com/ site du fournisseur de la solution appliquée pour le contrôle
d’accès.
— https ://www.abcclim.net/desenfumage-clapet-volet-ventilateur.html : Cours sur le désenfumage
et compartimentage
— https ://electrotoile.eu/vdi.php : cours Réseau Voix Données Images (VDI).
— https ://www.installation-renovation-electrique.com/ : forum des cours de génie électrique.
— https ://fr.electrical-installation.org/frwiki : site web WIKI installations électriques.

93
Annexes

Annexe 1 : Listes des luminaires

94
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 5. BUDGÉTISATION DU LOT ÉLECTRICITÉ CFO/CFA DU PROJET
GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

Annexe 2 : Plan d’estribution d’éclairage

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
san pat NF

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
lave-mains
médical PP 90 1.4 san pat
2.25 m2
table d'instrumentation

1.2 bur
3.45 m2
(0) paysager
echographie 1.11 (4)
2 PP 90
1.5 PP 90
1.1 22.56 m2
PP 90 desh
négatoscope

3.13 m2 (24)
guéridon

17.05 m2 PP 90

(18) (3) san pat HSP


3.45 m2 4.21

PP 90
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
divan
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
d'examen HSFP
circ (4) 3.00
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
1.6

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
san pe
échographe

36.95 m2 chariot PP 120


1.8 circ 2.14 m2 PP 90

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
poubelle

(0)
(3) 1.12
63.50 m2 1.3
échographe

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
chariot
PP 120 PP 90

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
poubelle

(0) san pe (0)


echographie 2.14 m2PP 90
circ PP 90

3
divan (3)
d'examen
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
17.00 m2 desh PP 90 55.47 m2
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
négatoscope

3.08 m2
guéridon

(18) attente (0)


salle de cours

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
PP 90
(3)
22.93 m2
table d'instrumentation

38.47 m2
san pat (24)
PP 90 2.13 m2 (40)
lave-mains
médical PP 90 (0)
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
lave-mains sanHSPpat
table d'instrumentation

médical PP 90
4.21m2
2.32
HSFP
-
(0)
Attente
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
20.00 m2 echographie 1.10 desh PP 90
PP 90
4
négatoscope
guéridon

3.16 m2
16.41 m2
(3)
(18)
PP 90

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
divan
PP 50

ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
d'examen
HSP
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
4.21
HSFP
PPF1/2H
échographe

3.00
NO chariot PP 120
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
FP poubelle
1.9
1.13

PO 90 PP 90
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
PPF1/2H PP 90

FP san pat
4.00m2
PO 90 NF
PCF1/2H
FP 1.14
PP 90

PP 90

commande
PP 90

PP 90
PP 120

3.27 m2 desh desh commande


2.30 m2 3.53 m2 bur
échets (4) 2.14 m2
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
(3) (4) méd
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
.0 m² (3)
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
32.77 m2
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
(6)
PV 90

PP 90

PP 90

PV 90

PP 90 (27)
1.16 1.15
PO 90

PP 50

mammographie mammographie
PP 50

én 18.39 m2 19.99 m2 PPF1/2H


PO 90

6 m2 PPF1/2H (16) (16) FP


) FP NF
PP 120

NF
PCF1/2H

95
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GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

Annexe 3 : Eclairage de sécurité

96
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GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

Annexe 4 : Coefficient KU et KS selo, la norme

Annexe 5 : Plan de distribution des PC

97
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GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

Annexe 6 : Plan de distribution des ATT

NF chariot
ETANCHE chariot
préparation
amagnétique
anesthésie
amagnétique poubelle amagnétique

IS 2UP respirateur
réanimation amagnétique

IRM

FM
commande 1 Éclairage operatoire
200 W
FAUX-PLANCHER poste de
+17.92TECHNIQUE commande
FAUX-PLANCHER
TECHNIQUE
7.79 98.92
m2 54.96 m2
NGM châssis Type1
(8) sur allège
(45)

CAGE DE FARADAY
vitrage plombé

am
HSP br agn
injecteur produit
an ét
4.21 ca iqu
rd e Bras anesthesiste AS
PP 110 HSFP 500 W
-

Porte pleine
plombée HSP
4.21
PP 110 HSFP
3.00
pupitre injecteur
lave-mains
médical
pour IRM

LT IRM
circ PP 90
19.75 m2
85.19 m2 FAUX-PLANCHER (30)
TECHNIQUE
(0)
Arrivée TS-P4-RDC-RM2 TS-P4-RDC-RM1
d'eau
glacé+eau de 80KW 80KW
PCF1/2H secours
TS-P4-RDC-RM2
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
ELÉCTRICO]
[DEP.
INGENIEROS
JG
TS-P4-RDC-RM1
FP
lave-mains
médical pupitre injecteur
pour IRM
IRM
PP 110 2
Annexe 7 : Bilan de puissance globale
PCF1/2H 60.86 m2
FP Porte pleine
plombée
am (45)
br agn
an ét
ca iqu
rd e

PP 110
CAGE DE FARADAY

PCF1/2H injecteur produit

FP
PP 90

poste de
commande
commande
7.94 m2
FM

(8)
PCF1/2H
PO 90

FP châssis Type1
réanimation amagnétique
respirateur
sur allège
amagnétique
vitrage plombé préparation amagnétique poubelle amagnétique
chariot anesthésie
chariot

PCF1/2H
NO FP PP 90
LT SCANNERS

15.95 m2
(16)
pupitre injecteur
patères
PP 80

injecteur produit

scanner
PP 80 1
22
lit re 0x101
chariot anim
ation
poubelle
38.69 m2
(40)
(8) Oxygène

châssis Type1
6.63
PCF1/2H m2 sur allège
vitrage plombé

FP commande réanimation lourd


respirateur
55x75

PP 90 chariot
médical chariot
aspi. mobilier info. table d'instrumentation anesthésie
soins

patères pupitre injecteur


PP 80
98
Construction CHU - Agadir injecteur produit

scanner
ENGIE NO PP 80 2
22
lit re 0x101
anim
ation

chariot
39.17 m2
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GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

Annexe 8 : Choix de Schéma de laison à la terre

Annexe 9 : Choix de Coefficient K

99
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GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

Annexe 10 : Choix de la section du cable HTA

100
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Annexe 11 : Caractéristiques des ASIC

Annexe 12 : Caractéristiques des ASIL

101
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Annexe 13 : Caractéristiques techniques du transformateur

102
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Annexe 14 : Caractéristiques techniques du groupe électrogène

103
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Annexe 15 : Mode de pose

104
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Annexe 16 : section du conducteur Neutre

Annexe 17 : section du conducteur de protection PE

105
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Annexe 18 : Tableau récapitulatif

Annexe 19 : Sénariot

1-Période d’exploitation de l’établissement 2-Fin de l’exploitation de l’établissement. Ab-


(Éclairage normal allumé - BAES en veille) sence du public (éclairage normal allumé -BAES
en veille)

106
Construction CHU - Agadir
ENGIE
ENSET - Mohammedia CHAPITRE 5. BUDGÉTISATION DU LOT ÉLECTRICITÉ CFO/CFA DU PROJET
GECSI - 3 5.2. LES DÉMARCHES DE LA BUDGÉTISATION

1-Période d’exploitation de l’établissement 2-Fin de l’exploitation de l’établissement. Ab-


(Éclairage normal allumé - BAES en veille) sence du public (éclairage normal allumé -BAES
en veille)

1-Période d’exploitation de l’établissement (Éclairage normal allumé - BAES en veille)

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Annexe 20 : batteries de compensation

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Annexe 21 : Note de calcul

Annexe 22 :Valeurs des impédances en % en fonction de la puissance


kVA

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