Ue Si en Psychiatrie Ide3 Ok Ok (1)
Ue Si en Psychiatrie Ide3 Ok Ok (1)
Ue Si en Psychiatrie Ide3 Ok Ok (1)
Par SALIFOU K.
Doctorant /PhD Epidemiology
Mental health specialist
ANNEE ACADEMIQUE
20 2
0/2020
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PROGRAMME D’ENSEIGNEMENT
1
SEMIOLOGIE : tristesse, dégoût de la vie, anxiété, souffrance morale,
asthénie, inhibition psychique et motrice, instabilité, les idées suicidaires.
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CONTENU DU COURS
I- OBJECTIFS DU COURS
RESUME
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Le problème de l’étiologie en santé mentale reste à élucider. A défaut des
facteurs étiologiques, on se contente des facteurs favorisants qui peuvent être :
génétique, organique, psychologique et social. Chacun de ces quatre facteurs
contribue au faisceau étiologique qui va déclencher la maladie mentale sur des
personnalités prédisposées. Il appartient aux professionnels de la santé en
général et aux étudiants en 3eme année IDE en particulier de s’approprier
véritablement l’outil de soins infirmiers en PSYCHIATRIE dans le cadre de la
prise en charge globale des sujets malades ou prédisposés.
D’ou la maitrise des pathologies mentales courantes en l’occurrence les
Névroses et Psychoses qui se singularisent à travers leurs manifestations et leurs
évolution.
Mots clés
- Autisme, état limite, psychose bipolaire , hystérie , addiction ,personnalité
limite ,schizophrénie
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Introduction
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CHAPITRE I : LES NEVROSES
Objectifs Généraux
-Reconnaitre les manifestations cliniques communes à toutes les névroses
- Ressortir la différence entre les névroses en insistant sur les
caractéristiques de chacune
Objectifs Spécifiques
-Définir névrose, anxiété, angoisse, phobie, obsession, zoophobie,
claustrophobie.
-Donner la classification des névroses en insistant sur la spécificité de chacune
d’elles. Développer les attitudes d’approches positives dans la considération
première de l’entité « névrose ».
- développer des aptitudes dans la compréhension des notions de conflits intra
– psychiques attachés à chaque type de névrose.
- Dénoncer à chaque cas, les différentes approches de défense du moi afin de
comprendre les signes et symptômes propre à chaque type de névrose développé
par un patient.
I- Généralités
Les névroses sont les troubles de type anxieux. Elles sont les plus fréquentes
dans les populations en général. Ces troubles sont caractérisés par une réponse
émotionnelle et pathologique qui : « oscille entre les préoccupations excessives
pouvant avoir trait au travail, à des relations ou à la situation financière » les
névroses et psychoses se singularisent en premier lieu, au premier contact par la
différence de leur symptomatologie.
Celle de la névrose s’accompagne d’un grand nombre de manifestations
cognitives, comportements mentaux et physiologie.
Celle des psychoses est dominée par le délire éventuellement associé à des
troubles perceptifs, subjectifs.
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La névrose n’est pas dépersonnalisante, mais peut cependant l’être quand
elle ouvre la porte à une psychose.
Les névroses désignent le nom générique d’un groupe d’affections dont
les symptômes indiquent un trouble dans le fonctionnement nerveux, sans que
l’examen anatomique revête des lésions appréciables des éléments de ce système
et sans qu’il existe une altération de la personne.
A- SEMIOLOGIE
Anxiété et Angoisse : ces deux symptômes se trouvent à l’origine de toutes les
névroses maladies, ainsi que les perturbations psychologiques entraînant des
affections psychiatriques. Ce ne sont ni vraiment des sentiments ni des
émotions, c’est un affect pénible, désagréable, douloureux, gênant que l’on
voudrait faire disparaître, dont on voudrait se protéger.
a) Anxiété : elle comporte deux aspects
- un versant interne : c’est la sensation interne, psychologique faite
d’appréhension, d’inquiétude de doute.
- Un versant externe : il désigne précisément l’angoisse ; il est le vécu corporel
de l’anxiété.
b) L’angoisse : elle est l’expression somatique de l’anxiété.
Lorsque l’angoisse est intense et/ou prolongée, le Moi va s’efforcer de s’en
débarrasser en utilisant des moyens divers : les mécanismes de défense, ceux-ci
ne sont pas les mêmes dans les névroses que dans les psychoses. Ils sont
différents suivant les névroses.
Le choix des mécanismes de défense est inconscient et vient de fixation
de la personnalité en cours de son évolution.
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L’angoisse est l’un des facteurs de régression avec tendance à
l’aggravation de la maladie ou des difficultés de fonctionnement.
Phobie : c’est une crainte angoissante, excessive et non justifiée, déclenchée par
certaines situations, objets ou personnes ; la personne a conscience du trouble.
Exemple de phobie
Zoophobie : la peur des animaux
Claustrophobie : la peur des espaces clos
Acrophobie : la peur des lieux élevés
Phobie d’un moyen de transport : le handicape est variable selon le cas.
Obsessions : ce sont des idées, des pensées ou des impulsions qui s’imposent à
l’esprit de façon persistante et récurrente entraînant une anxiété ou un sentiment
de détresse.
Rites : ce sont les comportements obsessionnels destinées à lutter contre
l’anxiété et l’envahissement obsédant. Mais ils prennent la totalité compulsive
contraignante et récurrente.
Exemples de rites :
- rite de lavage des mains, vêtements…
- rite de vérification (le sujet s’assure par exemple s’il a fermé les portes,
fenêtre, gaz…)
Inquiétude : c’est un trouble de l’adaptation survenu chez un individu suite à un
évènement stressant, une situation traumatisante, une crise existentielle.
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- la boulimie : qui se caractérise par des épisodes d’ingestion impulsive et
incohérente des quantités importantes de nourriture, suivie de vomissement
provoqué, d’une prise de laxative ou de diurétique ou de la pratique d’exercices
physique et sportif intenses pour éviter la prise de poids
- l’anorexie mentale : refus de maintenir le poids corporel à une valeur
minimale normale, la perte de poids par l’exclusion des aliments considérés
comme très calorique.
- Règles des 3A : Anorexie – Amaigrissement – Aménorrhée.
Troubles du Sommeils : ce sont des manifestations neurovégétatives observés
généralement chez des patients psychiatriques. L’insomnie est el symptôme le
plus visible.
Troubles de la sexualité : frigidité, dyspareunie, vaginisme, impuissance…
Troubles du comportement : Agitations psychomotrices, délire hallucinations
(visuelles, auditives…), agressivité (verbale, physique).
Signe de conversion : - ataxie –abasie : incapacité de maintenir la position
débout alors que les mouvements des jambes sont possibles.
- contractions musculaires de toutes sortes et des mouvements anormaux,
crampes, torticolis, dyskinésie faciale…
- troubles de la sensibilité et de la sensorialité (anesthésie cutanées de territoire
variable, hyperesthésies, trouble visuels : vision floue, cécité, rétrécissement du
champ oculaire, diplopie…
- céphalées, cervicalgie, lombalgie, douleurs pelviennes…
B- PATHOLOGIE
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I - NEVROSE D’ANGOISSE
Objectifs généraux
-Ressortir les éléments de prise en soin d’un patient souffrant d’une névrose
d’angoisse
– Argumenter les méthodes diagnostiques en vue d’élaborer un protocole
de soin approprié.
Objectifs spécifiques
- Définir Le Concept Névrose D’angoisse ;
- Décrire Les Manifestations Cliniques ;
- Donner Les Grandes Lignes Du Traitement De La Maladie ;
- Développer Les Soins Spécialisés Propres Aux Névroses ;
1- Définition : la névrose d’angoisse est un état émotionnel ou trouble
mental n’atteignant pas les fonctions essentielles de la personnalité et dont le
sujet est douloureusement conscient, se déployant sur 3 plans : subjectif,
comportemental et neuro – végétatif.
2- Clinique : on distingue la névrose d’angoisse simple et le trouble panique.
a) La névrose d’angoisse simple : c’est un état émotionnel se
développant sur 3 plans :
- subjectif : affect douloureux qui va de l’inquiétude à la panique, sentiment
de menace ou de danger vécu comme imminent.
- Comportemental : hyper vigilance, exploration de l’environnement et de
son propre corps, tension psychomotrice avec agitation ou inhibition.
- Neuro-végétatif : réaction de stress traduisant l’activation du système
nerveux autonome avec pâleur, sueur, tachycardie, polypnée, mydriase, hypo
salivation, tremblement, spasmes divers.
b) le trouble panique : le maître symptôme est « l’attaque panique » : c’est
la crise d’angoisse de profondeur avec appréhension, crainte, terreur intense,
sentiment de catastrophe imminente, la survenue est brutale et imprévisible, elle
dure de quelques minutes à quelques heures.
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Le fait essentiel est la récurrence du trouble suivant une certaine
périodicité : une attaque par semaine ou une attaque suivie d’une anxiété
anticipatoire d’au moins un mois.
3) Evolution : il y a des remissions, le trouble étant récurrent. Pendant les
remissions, il persiste une anxiété anticipatoire plus ou moins intense évoluant
sur un mode chronique. L’anxiété anticipatoire expliquerait la fréquence de
l’agoraphobie liée au trouble de panique. Le comportement d’évitement se
développe et entraîne une restriction d’évitement se développe et entraîne une
restriction de déplacement, le besoin d’être accompagné, l’éviction des foules,
les transports en commun.
4) complication : la complication la plus fréquente est d’usage abusif
d’anxiolytiques et/ou d’alcool à visée anxiolytique.
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- soit réellement, évitant d’être confronte physiquement à cet objet : réaction de
fuite.
- Soit magiquement, à l’aide d’un objet ou d’une personne jouant un rôle contra
phobique ayant une valeur conjuratoire. L’angoisse est ainsi maintenue à
distance.
- soit paradoxalement : « fuite en avant » par défi ou par bravade : le sujet
affronte délibérément l’objet phobogène.
3) clinique
- Agoraphobie : c’est la peur de se retrouver dans un endroit découvert d’où il
serait difficile de s’échapper ou d’être secouru en cas de malaise.
- La phobie sociale : c’est la peur reconnue comme non justifiée du regard de
l’autre dans une situation sociale où le sujet se sent exposé et se trouve humilié
ou embarrassé : les comportements d’évitement sont réguliers et constants ;
l’angoisse anticipatoire intervient quand l’évènement est impossible à éviter.
Les principales formes de phobies sociales sont : la peur de parler en
public ou de s’y produire. (La phobie des examens) ; la peur de manger, boire ou
écrire devant les autres ; peur d’utiliser les toilettes publics lorsque cela est su
des autres personnes ; érythrophobie qui est la peur de rougir en public ;
angoisse de performance qui est la peur de rater une épreuve ou un acte à cause
du regard de l’autre dans le domaine sexuel, sportif ou professionnel.
- La phobie spécifique : c’est la crainte anxieuse déclenchée par un objet ou
une situation spécifique :
❖ zoophobie : la peur des animaux
❖ Claustrophobie : la peur des espaces clos
❖ Acrophobie : la peur des lieux élevés
4) Soins spécialisés et traitement
- Chimiothérapie : antidépresseurs tricycliques : clomipramine (Anafranie),
Amitryptiline (Laroxyl).
Antidépresseurs sédatifs : les IMAO : Marsilid,
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IRSS : Amineptine (survector 100mg), fluvoxamine les Benzodiazepines :
Alprozolam (Xanas 0,25 ; 0,50 mg) à donner surtout le soir.
Clonazopam= Rivotril (comp de 1 à 4 mg).
- La psychothérapie : les névroses phobiques classiques sont d’une indication
d’une psychanalyse. Elles sont surtout d’actualité, une indication des thérapies
cognitivo comportementales donne des résultats brillants sur les comportements
phobiques.
Les méthodes utilisés sont : la désensibilisation spécifique associée à la
relaxation ; l’exposition invivo lorsque les conduites d’évitement ne sont pas
absolues.
Objectifs généraux
Ressortir les éléments de prise en soin d’un patient souffrant d’une névrose
obsessionnelle.
– Argumenter les méthodes diagnostiques en vue d’élaborer un protocole
de soin approprié.
Objectifs spécifiques
- En décrire les manifestations cliniques ;
- Décrire le traitement dans ses grandes lignes ;
- Développer les soins spécialisés.
1) Définition : les obsessions sont des idées, des pensées ou des impulsions qui
s’imposent à l’esprit de façon persistante et récurrente entraînant une anxiété ou
un sentiment de détresse.
Ces idées, ces pensées, ces impulsions sont « égodysthymiques » perturbant la
concentration du Moi (le malade reconnaît qu’elles émanent de lui et qu’elles
sont étrangères à sa volonté, mais n’a pas la capacité de contrôle ou
d’autocontrôle.)
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2) Description des obsessions
- Les obsessions idéatives : ce sont des intuitions de mots, d’idées.
❖ Intuitions d’images généralement obscènes, répugnantes et absurdes.
❖ Des pensées du caractère interrogatif, une véritable folie du doute.
❖ L’élimination interminable à thème religieux, métaphysique ou moraux ou
à thème d’ordre, de symétrie, de précision, de complétude.
- Les obsessions phobiques
❖ pensées récurrentes d’un objet absent, irréelles déclanchant l’angoisse.
❖ Thème de propreté, de maladie, de contamination, de souillure de contact
(une vraie folie du toucher).
Toute chose dont la seule évolution déclenche l’angoisse.
- les obsessions impulsives : Ce sont des craintes irraisonnées de commettre de
manière irrésistible un acte immoral et absurde, agressif, obscène.
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5) traitement et soins spéciaux : Cf. névrose d’angoisse.
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- Manifestation neurovégétative (asthénie, trouble du sommeil, difficulté de
concentration).
4) Traitement et soins spécialisés
a) Chimiothérapie : elle visera les symptômes cibles : angoisse, insomnie,
dépression associée.
b) Psychothérapie : agir précocement avant que la névrose ne s’enkyste ; les
psychothérapies vont permettre de verbaliser l’évènement visant à l’abréaction
du traumatisme.
V- NEVROSE HYSTERIQUE
Objectifs généraux
Ressortir les éléments de prise en soin d’un patient souffrant d’une névrose
traumatique.
– Argumenter les méthodes diagnostiques en vue d’élaborer un protocole
de soin approprié.
Objectifs spécifiques
-Définir névrosé, névrose hystérique
-Donner les différentes manifestations cliniques de ce type de névrose ainsi
que son caractère.
-Determiner les traits essentiels du caractère de la névrose hystérique
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- Qui sont sous tendus par un moyen de défense particulier contre l’anxiété, la
conversion somatique, qui est un mode particulier de déplacement de
l’angoisse.
- Psycho sexuels (règles irrégulières, anomalie de l’érection)
3) caractère : la névrose hystérique a un caractère particulier, le caractère
hystérique que partage également la névrose phobique ou hystérique d’angoisse.
Ces deux affections sont parfois de ce fait considérées comme une seule
organisation névrotique, la névrose hystéro phobique, intermédiaire entre la
névrose d’angoisse et la névrose obsessionnelle.
Les traits essentiels du caractère hystérique sont :
Psychoplasticité, suggestibilité, théâtralisme et mythomanie témoignent du désir
de l’hystérique de capter le désir de l’autre.
La position particulière de l’hystérique dans le champ des névroses et
l’originalité de son expression reposent sur la nature du conflit au regard de
l’organisation dynamique de la personnalité et sur les mécanismes de défense
utilisés.
4) Diagnostic : les problèmes diagnostiques de l’hystérie se posent dans trois
directions :
- L’organicité : lorsqu’un patient se plaint d’un symptôme somatique, on peu
rapidement orienter vers le diagnostic de névrose de conversion en raison :
❖ De l’aspect du symptôme : les paralysies et les anesthésies hystériques,
par exemples, ne revêtent pas le caractère systématique et topographique que
leur attribue la clinique neurologique.
❖ De la personnalité du sujet : anxieux, théâtral, mythomane, enjoliveur, ce
patient n’apparaît pas comme un vrai malade somatique.
- les autres névroses :
❖ la névrose d’angoisse et la névrose obsessionnelle ne posent
habituellement que peu de problèmes. La première n’est pas assez structurée. La
seconde est trop structurée et le contact du malade est tout en retrait.
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❖ Au contraire, la névrose phobique est souvent difficile à éliminer d’autant
plus que les deux affections peuvent être associées. Cependant, le phobique ne
vient pas se plaindre de son corps mais de ses craints qui limitent sa liberté
d’action.
❖ La Schizophrénie, certes, dans les formes typiques, le diagnostic
différentiel se fait facilement. Notons cependant le théâtralisme et la
revendication affective massive de certains jeunes Schizophrènes.
5) Thérapeutique : le traitement est essentiellement psychothérapique, mais la
psychothérapie n’est pas toujours possible.
Traitement symptomatique : tranquillisants sédatifs (Equanil, Valium). Les
anxiolytiques : LITHIUM.
Le traitement de fond est uniquement psychothérapique.
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-Donner la classification des psychoses
- Déterminer les facteurs favorisant le développement de la psychose
2) personnalité psychotique
La perspective de plusieurs points de vue concordants apporte un
éclairage à la compréhension de personnalité psychopathique, à sa genèse et à
son évolution possible vers la maladie.
Naturellement, la personnalité psychotique est à la fois :
- fragile c'est-à-dire qu’elle supporte avec peine les frustrations et peu apte à
obtenir des satisfactions gratifiantes.
- Rigide c'est-à-dire qu’elle mobilise toujours des quantités massives
d’énergies qu’il faut faire un effort pour les maîtriser et les remettre en équilibre.
Les fixations primordiales du psychotique sont massivement prégénitales :
- dans la dynamique freudienne, les premières altérations significatives de la
personnalité se situent avant la période orale. C'est-à-dire dans le temps de
l’autoérotisme primitif et du narcissisme.
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- Dans la perspective de M.NKLEIN (psychologue), les altérations essentielles
se situent durant la phase Schizoparanoide.
- Dans la perspective de Margaret Malher, les anomalies premières surviennent
durant la période de symbiose qui suit les quelques premières semaines de
narcissisme presque complet.
En général, les fixations s’opèrent dans le fonctionnement de la libido et
du Moi au lieu même où s’est constituée une altération de la maturation
psychologique.
A la période précoce (avant 6 mois), s’établissent les fixations essentielles
de la structure psychotique, le mode de fonctionnement caractéristique et la
synergie introjection – projection.
La personnalité psychotique utilise de manière excessive sous la pression
inexorable de conflit anxiogènes des moyens de fonctionnement défensifs tels
que la projection, l’identification projective, le clivage, le déni et un grand
nombre de moyens de défense de type névrotique en particulier obsessionnel
comme l’isolation, l’annulation … qui normalement ne sont employés qu’au
minimum.
A- SEMIOLOGIE
1) Hallucination : c’est une perception sans objet en d’autres termes
l’hallucination est perception intérieur sans objet extérieur.
2) La Mélancolie : état persistant de tristesse et douleur morale pouvant
entraîner la dépression.
3) L’excitation maniaque : c’est un état d’excitation psychomotrice avec
exaltation de l’humeur et accélération des fonctions psychiques.
4) Délire paranoïde : c’est une forme de délire aux caractéristiques cohérents
avec la dissociation psychique floues, mal structurées pauvres, stéréotypés avec
une participation affective souvent médiocre.
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B- PATHOLOGIE
1- LES BOUFFEES DELIRANTES
Objectifs généraux
– Ressortir les éléments de prise en soin d’une bouffée délirante aigue
-Etablir la différence entre hallucination et illusion
Objectifs spécifiques
-Définir Bouffée délirante aigue
-Donner les signes cliniques de cette maladie
- Déterminer les différents thèmes et mécanismes développés par le
psychotique.
1-1) Définition : ce sont des états psychotique d’installation brutale caractérisés
par un délire riche dans ses thèmes et ses mécanisme.
1-2) Clinique
- La présentation du malade : le sujet déambulé est très agité, logorrhéique. Le
malade atteint d’amblée la période d’état. Elle disparaît aussi brusquement
qu’elle est apparue.
- le début est brutal, survient après une phase prodromique de quelques jours : le
malade est inquiet, insomniaque, triste ou euphorique, puis après quelques
heures, le délire explose.
- la période d’état est caractérisée par l’apparition du délire polymorphe dans
ses mécanismes et ses thèmes.
Les mécanismes ce sont :
- Des illusions perceptives
- Les instruisions brutales
- L’interprétation
- La projection
- Des hallucinations à prédominance auditives générant un syndrome
d’automatisme mental.
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Les thèmes :
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• Les neuroleptiques par voie parentérale, ici on doit associé les incisifs
aux sédatifs.
Exemple : LARGACTIL+ NOSINAN.
Ne pas oublier les correcteurs : Artane, Aquineton…….
• La réhydratation 2 à 3 l / jour sous forme d’eau, de jus de fruit……
• La surveillance se basera sur :
- Le comportement du malade
- La conscience
- Le pouls
- La TA
- La Tension
- L’état de la langue
- Le degré d’hydratation.
2- L’ACCES MANIAQUE
Objectifs généraux
– Ressortir les éléments de prise en soin d’un accès maniaque
-Pouvoir argumenter les formes clinique de l’accès maniaque
Objectifs spécifiques
- Définir accès maniaque
-Donner les manifestations de cette maladie
-Expliquer les éléments de traitement de l’accès maniaque
2-1) Définition
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C’est un état d’excitation psychomotrice avec exaltation de l’humeur et
accélération des fonctions psychiques.
2-2) Epidémiologie.
- Age : entre 20 à 50 ans apparition de quelques cas, soit avant soit après cette
limite.
- Fréquence : la maladie est fréquente chez les sujets de type psychique ; les
sujets des types leptosomes avec évolution possible vers la schizophrénie.
2-3) Clinique.
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2-4) Evolution
Sans traitement, le syndrome dure 4 à 5 mois et le malade meurt.
Avec traitement guérison en quelques jours ou quelques semaines.
- Les hypomanies
- Accès maniaques toxiques
- Accès maniaques traumatiques
- Accès maniaques endocriniens
- Accès maniaques puerpérales
- Accès maniaque par atteinte des organes de la base du cerveau.
2-6) Traitement
3- LA SCHIZOPHRENIE
Objectifs généraux
– Ressortir les éléments de prise en soin d’un schizophrène
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-Pouvoir argumenter la notion de syndrome dissociatif et de trepied
diagnostic.
Objectifs specifiques
- Définir Schizophrénie
- Citer 4signes cliniques de cette maladie
-Donner ses complications et son évolution
3-1) Définition
C’est un trouble psychotique chronique caractérisé par un trépied diagnostic :
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NB : Aucun de ces deux cortèges symptomatiques n’est spécifique de la
schizophrénie. C’est leur association sur un mode chronique qui doit faire
évoquer le diagnostic.
27
3-4 Evolution – pronostic
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La confiance au traitement est donc un élément capital de pronostic.
3-5 Traitement
4- ACCES MELANCOLIQUE
Objectifs généraux
– Ressortir les éléments de prise en soin d’un accès melancolique
-Pouvoir argumenter les formes clinique de l’accès melancolique
Objectifs specifiques
-Définir accès mélancolique, mutisme, dépression
-Expliquer sa clinique et son évolution
- Déterminer les éléments de différenciation entre l’accès maniaque et
l’accès mélancolique
4-2) Clinique
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- le début : progressif, parfois brusque. Apparition entre 20 et 50 ans sur des
personnalités pycniques.
- période d’état : c’est l’accès mélancolique.
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- La chimiothérapie : c’est essentiellement les anti-dépresseurs. Ce sont
les tricycliques : Anafranil, Tofranil, Laroxyl ; les IMAO : Marsilid,
Iproniazide. En dehors des anti D, il y a les anxiolytiques surtout le soir au
coucher, les hypnotiques selon le degré d’insomnie.
- Electro convulsivo thérapie ou sismothérapie.
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présent au monde, il répond facilement aux questions, mais son attention est
habile
5-6 Diagnostic
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5-4-2 Diagnostic différentiel
La confusion mentale dans sa forme typique, habituelle ou dans ses formes
stuporeuses ou hallucinatoires ne pas être confondue avec :
- La mélancolie stuporeuse qui comporte parfois une note confusionnelle
surajoutée en particulier chez les sujets âgés.
- La bouffée délirante polymorphe surtout dans sa forme oniroïde.
- L’état démentiel
5-5 Traitement
Tout état confusionnel doit être hospitalisé :
- dans un service de médecine interne ou spécialisée, lorsque la confusion
n’es qu’un symptôme, ou plus souvent la complication d’une maladie organique
connue ou reconnu.
- Dans un service de psychiatrie, lorsque la confusion mentale est au
premier plan du tableau clinique.
6- PSYCHOSE PUERPERALES
Objectifs généraux
– Ressortir les éléments de prise en soin d’une psychose puerpérale
-Pouvoir argumenter les formes clinique de la psychose puerpérale
Objectifs spécifiques :
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- Définir Psychose puerpérale, Syndrome du 3e jour
- Donner les manifestations cliniques de la psychose puerpérale ainsi que son
etiologie
-D’âpres vos connaissances, comment évolue ce type de psychose ?
6-1 Définition : c’est l’ensemble des troubles psychiques liés à la grossesse,
à l’accouchement et au post- partum.
Elles se situent entre l’accouchement et le 8e mois après celui-ci.
Au Cameroun, la majorité de cas ce situe entre l’accouchement et le 25 e
jour.
6-3 Clinique
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6-4-1 Durant la grossesse : il y a prédominance des troubles névrotiques,
les manifestations psychotiques étant exceptionnelles. C’est ainsi
qu’on peut avoir :
NB : toute femme enceinte est une malade mentale potentielle car la grossesse
amène non seulement un remaniement somatique, mais aussi psychotique.
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- du post- partum blues. Plus de la moitié des jeunes accouchées,
présenteraient le syndrome du 3e jour qui dure moins, d’une semaine. Il s’agit
d’un état transitoire au cours duquel la jeune mère se sent fatiguée, anxieuse,
dépressive et rumine des pensées pessimistes l’intégrité physique et l’avenir du
nouveau-né qu’elle se sent incapable d’élever.
Elle a de fréquentes crises de larmes et manifeste de son conjoint ou de son
entourage familial.
Une ambition sécurisante de propos rassurants sur ses capacités de mère, des
informations objectives sur les soins de nouveau-né, la présence chaleureuse et
compréhensive va contribuer à l’amélioration rapide de l’humeur de la jeune
accouchée.
- Délire, hallucination, onirisme, désorientation temporo- spatiale, ce sont
alors des états confusionnels. Le délire est riche : négation de la grossesse et de
l’enfant, enfant mal formé, volé, remplacé….
- Les autres psychoses peuvent servir de manifestation : la schizophrénie
avec dédoublement de la personnalité, transformation corporelle, impénétrabilité
du discours, indifférence, bizarrerie comportementale. Il y a aussi les états
mélancoliques (délire de culpabilité avec risque de suicide)
6-5 Traitement
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6-5.1 Curatif : il est fonction de l’étiologie prédominante ou du facteur
déclenchant de la maladie.
6-5.2 Préventif : pour les dépressions du post- partum, dans les premières
semaines après l’accouchement, il est important d’en repérer les signes, la durée
et l’intensité des symptômes permettant de différencier les syndromes du 3e jour
des véritables états dépressifs. Il faut rassure la jeune primipare qui se sent
dépassée par les évènements, l’aider à verbaliser se angoisses et à les relativiser.
Objectifs généraux
L’IDE3 doit :
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- Etre capable d’assurer les soins infirmiers psychiatriques au sein d’une
équipe de santé mentale.
Objectifs spécifiques
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connaître avec son milieu familial par exemple.
Enfin, il est nécessaire de faire alliance avec la famille qui doit être au courant
du projet de soins et partie prenante. L'équipe soignante joue un rôle très
important de médiateur entre le patient et sa famille. La famille doit être
accompagnée jusqu'au bout.
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Température corporelle : Les antipsychotiques par exemple, peut empêcher le
corps de contrôler sa propre température. Les exercices vigoureux, une extrême
chaleur, la déshydratation ou la prise de médicaments anti cholinergiques (par
ex. la benztropine, l'oxybutynine) sont des facteurs importants de ce risque. Si
vous avez très chaud et que vous ne réussissez pas à vous rafraîchir pendant que
vous prenez ce médicament, communiquez dès que possible avec votre médecin.
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vous lentement après avoir été longtemps en position assise ou couchée pendant
que vous prenez ce médicament.
Dyskinésie tardive (DT) : la DT, qui est un syndrome caractérisé par des
mouvements involontaires répétitifs et possiblement irréversibles des muscles du
visage et de la langue, peut toucher les personnes qui prennent certains
médicaments antipsychotiques, notamment l’ halopéridol. Bien que la DT frappe
plus fréquemment les personnes âgées, et surtout les femmes, il est impossible
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de prédire qui en sera atteint. Le risque de DT augmente en fonction des doses et
de la durée du traitement. Si vous constatez des mouvements brefs et saccadés
ou d'autres mouvements anormaux des muscles du visage ou de la langue, faire
appel au médecin psychiatre ou à l’infirmier psychiatrique dès que possible.
LES ANTIDEPRESSEURS
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transmetteurs monoaminergiques, soit directement soit indirectement; ceux qui
agissent directement n'interfèrent pas sur les mono-amines de la même manière.
Effets secondaires
Les effets secondaires induits par les antidépresseurs varient selon les individus.
Ces variations seraient plus importantes d'un individu à l'autre que d'une
molécule à l'autre8. Les antidépresseurs peuvent avoir des effets secondaires15 et
c'est la principale cause d'interruption du traitement par le patient.[réf. nécessaire] De
plus, il arrive que certains patients ne répondent pas aux antidépresseurs.
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antidépresseurs inhibiteurs de la recapture sélective de sérotonine, IMAO,
tricycliques. D'après certains auteurs, les cas de syndrome sérotoninergique sont
largement sous estimés.
Effets indésirables
LES NEUROLEPTIQUES
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Une première génération de neuroleptiques connue sous le nom de
neuroleptiques classiques ou typiques a été découverte dans les années 1950. La
plupart des médicaments de seconde génération, connues sous le nom de
neuroleptiques atypiques ont été développés récemment sauf la clozapine qui a
été découverte en 1950 et testé en clinique dès 1970.
Ils sont aussi plus largement utilisé pour des usages hors autorisation de mise sur
le marché1 comme la lutte contre l'insomnie, l'anxiété ou syndrome de stress
post-traumatique2 du fait notamment de leur propriétés anxiolytiques3.
Principaux neuroleptiques
• Neuroleptiques typiques
o Les phénothiazines
▪ chlorpromazine (Largactil®)
o Les butyrophénones
▪ l'halopéridol (Haldol®) et sa forme avec décanoate (action prolongée)
o diphenylbutylpiperidine
▪ pimozide (Orap®)
o Les benzamides
▪ tiapride
o Les thioxanthènes :
▪ zuclopenthixol (Clopixol®)
▪ Flupentixol (Fluanxol®)
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• Neuroleptiques atypiques
o clozapine (Leponex®)
o olanzapine (Zyprexa®)
o rispéridone (Risperdal®)
o quétiapine (Seroquel® en Belgique, au Canada et en Suisse
(Sequase® également), Xeroquel® en France)
o ziprasidone
o Amisulpride (Solian®)
o Agonistes partiels de la dopamine
▪ aripiprazole (Abilify®)
Mécanismes d'action
Les neuroleptiques agissent sur les neurones, plus spécifiquement sur les
récepteurs des neurotransmetteurs. Les neurotransmetteurs permettant aux
neurones de communiquer. Le neurotransmetteur le plus particulièrement visé
est la dopamine. Les neuroleptiques atypiques agissent principalement par
antagonisme (blocage) des récepteurs dopaminergiques. Une grande partie
d'entre elles (phénothiazines, clozapine, olanzapine), ont également un effet
anticholinergique (action sur les récepteurs muscariniques), ce qui contribue à
diminuer - ou tout du moins à masquer - leurs effets secondaires
extrapyramidaux (ou pseudo-parkinsoniens).
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Indications
Contre-indications
La contre indication absolue aux neuroleptiques est l'hyperthermie. Dans ces cas
de fièvre, même légère (38°), les neuroleptiques peuvent causer un syndrome
malin et entrainer le décès du patient. Lorsque ce dernier est déjà sous
neuroleptiques et qu'une hyperthermie est remarquée, le traitement est
immédiatement arreté.
• syndrome de QT long
• une allergie à ce neuroleptique
• un antécédent de syndrome malin des neuroleptiques avec ce
neuroleptique
• une pathologie neurologique évolutive notamment une maladie de
Parkinson (sauf la clozapine)
Efficacité
Tous les antipsychotiques sont d'efficacité équivalente, seuls changent les effets
secondaires. Seule la clozapine semble avoir une efficacité supérieure. Elle est
recommandée en cas d'échec de deux traitements neuroleptiques bien conduits.
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Effets secondaires
- Agitations psychomotrices
-Mutisme
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