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Comptabilité de gestion CM

Rattrapage samedi 23 sept : 9h-16h

Objectif du cours= réduction de coûts pour les entreprises, quel que soit leur tailles, elles veulent
ttes être compétitives donc nécessité de réduire les coûts (salariaux et de production)

L’entreprise n’a d’existence que par rapport aux clients et aux concurrents, réduire les coûts permet
de vendre plus, maximiser la rentabilité.
Pour y arriver, elles doivent mettre en place un syst.

Les Principes De Comptabilisation De La


Comptabilité De Gestion
Les procédures d’analyse des coûts
lorsqu’une entreprise met en place syst de calcul de coûts, c’est une manière de gerer son entreprise,
c’est un outils de gestion compétitif.
Prq ? Ce syst lui permet de produire au plus bas coût des biens et des services, et surtt de les placer
les plus favorables par rapport à la concurrence pr en tirer un bénéfice et maximiser si possible ce
profit.
Quelle est l’objet d’une compta de gestion ?
1)Consiste à analyser les charges et les produits.
Ds un entreprise il y a compte de résultat avec charges ( gauche) et produits (droite). Il y a aussi un
bilan avec actif/emploi (gauche) passif/ressources (droite).

À partir de ces 2 doc on peut faire pratiquement ts les calculs qu’on veut.

c’est la comptabilité générale (compta privée) qu’on va extraire les sources d’informations qu’on
va utiliser en compta de gestion
2)permet de calculer des coûts
3)permet d’évaluer les stock

tt cela se fait selon des critères propres à chq entreprise dont :

-taille de l’entreprise
-durée du cycle production
-modalités de vente
-structure d’entreprise (pme, pmi, tpe, transnationales…..)
-mode d’animation Mode d’animation: manière dont l’ent est dirigée (mode directif,
-formation des responsables participatif,…)
-attitude des dirigeants

Ceci dit, il faut souligner que c’est surtt à partir du schéma de processus de fabrication de
l’entreprise que l’on peut créer les centre d’analyse.
Entreprise= centres, chaque centre a un responsable avec un budget

Le schéma décrit toutes les étapes en partant de la matière première en passant par transfo pr arriver
à commercialisation de produit fini ou service.
Comptabilité de gestion CM

l’analyse de ces étapes est + ou- détaillée en fct des besoins.


De la même manière la périodicité et rapidité des info dpd de ce que l’entreprise cherche à
déterminer.
Elle peut être envisager à travers différentes procédures :

par fonction :
la première fct ds une entreprise c’est l’approvisionnement
2, production
3e la distribution
4e l’administration

les activités de l’entreprise vont être subdivisées suivant leur rôle et les charges correspondantes
reparties selon critères identiques.
Type d’entreprise concerné : utilisé pr faire analyse globale du compte de résultat, donc concerne
les PME commerciales

par produit :
Lorsque l’entreprise fabrique plusieurs biens ou plsrs types de biens je répartie alors les charges
entre ces biens, pr essayer de savoir lql de ses produits est le plus rentable lrsq les prix de vente st
fixés par le marché ou bien de fixer le prix de vente lorsque l’entreprise peut fixer elle même ses
prix (si on a un produit qui se distingue des autres), pr cela faut connaître les prix

par commande :
parfois les entreprises travaillent à la commande, ce st en gnrl des produits couteux et particuliers.
Une analyse des charges que va entrainer chq commande est nécessaire. Il faut pouvoir chiffrer
(pour devis par ex)

par centre d’activité :


Surtt ds les grande entreprises se fait en subdivisant l’exploitation en différents services/centre
d’activités.
Quels st-ils ?
-Services techniques : ateliers, bureaux d’études, services d’entretien
-Services commerciaux : services d’achat, direction commerciale, expédition, magasins de vente…
-Services généraux : secrétariat, comptabilité, services financier, direction générale, informatique.

c’est pour mieux maitriser en répartissant .


Il y aura 1 pers responsable pr chq centre, et donc des charges correspondantes.

La compta de gestion analyse et dispatcher les charges (de la compta générale) en divers coûts avec
autant de résultats souhaités (selon procédure).
Tte entreprise doit mettre en place un syst de compta de gestion pour ê compétitif.
À noter : la compta générale est obligatoire mais pas la compta de gestion
Terminologie du PCG

→ Qu’est ce qu’un coût ?


Comptabilité de gestion CM
Les différents couts d’un bien ou service st constitués par un ensemble de charges supportées
par l’entreprise depuis la 1re mise en œuvre de la matière jusqu’à la vente d’un produit fini.

On peut dire que plusieurs coûts st calculés selon les différentes phases de prod du produit..
On peut distinguer 3 grandes phases :
- après approvisionnement → coût d’achat
- après production→ coût de production
- après distribution → coût de distribution

Coût de revient (selon pcg) = somme des éléments de charges soit pr une marchandise soit pr un
bien, ou prestation de services, qui correspond au stade final du produit considéré c’est-à-dire vente
incluse.

Marge= c’est une différence entre une prix de vente et un coût. Je peux faire la diff entre prix de
vente et prix d’achat par ex
différence entre prix de vente et cout de revient → obtient une marge qu’on appelle résultat.
Ce résultat

L’articulation avec la compta G :

les info de la compta de gestion proviennent des comptes de charges et produits de la compta
générale. Il faut veiller à cette articulation. Elle consiste à saisir les flux internes correspondants aux
virements qui permettent de calculer les coûts, couts de revient et résultats.
2 méthodes d’enregistrement de ces flux internes :

- Intégration entre compta de gestion et compta générale : n’existe pratiquement plus.


L’analyse des charges produits se faisait ds le même cadre comptable. Après analyse des cahrges,
les charges directes transférés ds débit de comptes de couts, charges indirect ds des comptes de
centre d’analyse.
Inconvénient : lourd à mettre en place, et faisait disparaitre compte de charge et produits, soldés au
profit de compta de gestion

- Méthode autonome à compte réfléchi :


l’articulation se fait par l’emploi de comptes réfléchis, qui st l’image des comptes de gestion de la
compta g et comptes de stocks
(voir photos)

la somme des résultats unitaire (élémentaires) doit ê égale au résultat global de l’entreprise.
Je dois faire des différences de traitement si choisit des méthodes que l’on justifie économiquement
et on doit retomber dur le résultat de l’entreprise en compta g

det coûts de l’entreprise : doit mettre en place un inventaire permanent des stocks . Elle doit
connaître la valeur de ses stocks à tt moment. Calcul de coût se fait à partir des stocks aussi

L’Inventaire Permanent Des Stocks :


Les Différents Stocks :
Comptabilité de gestion CM
Stocks et production ds l’entreprise regroupent l’ensemble des b ou services qui rentrent ds le cycle
d’exploitation de l’entreprise, pr 2 raisons : soit elles seront vendus en l’état (sans transformation),
ou bien au terme d’un processus de prod à venir ou en cours ; soit ces b et s peuvent ê consommés
au premier usage.

3 phases de classement de stocks :

- Phase d’approvisionnement : les produits achetés (ex : marchandises, mat première, mat et
fournitures consommables, emballages commerciaux...)

- Phase de production : les produits fabriqués.


2 Sortes :→ les produits intermédiaire (ou semi-finis) (ex : portière de voiture, un moteur…)
→ les produits en cours (qui n’a pas achevé la totalité des phases de fabrication)

- Phase de distribution : produits finis (ex : table, chaise, vélo…) ; et produits résiduels : d’une
part les déchets, et d’autre part les rebuts (un produit qui n’a pas la qualité requise pour être vendu
normalement ; emballages commerciaux.

L’Inventaire Permanent :
Lorsque l’entreprise met en place un système de comptabilité de gestion pour calculer le coût de ce
qu’elle produit sur des périodes pouvant être mensuel trimestriel ou juste plus courte que l’année.
Cela passe notamment la tenue d’un inventaire permanent.

Définition (PCG) : = Plan comptable Général


Il s’agit d’une organisation des comptes de stocks, par l’enregistrement des mouvements, grâce à la
tenue systématique des fiches de stocks (plutôt fichiers numérique), ce qui permet à l’entreprise de
connaître à tout moment en cours d’exercice. Il peut donner les existant chiffrés en quantité et en
valeur.
L’IP permet de calculer un stock théorique. À u moment sera comparé au stock réel qui nous est
donné à partir de l’inventaire intermittent. Ce dernier est un inventaire physique réalisé par les
entreprise au moment de la clôture de leur comptes annuels de la comptabilité générale (donc
obligatoire). Permettrait de constater éventuellement un écart, appelé « différence d’inventaire ».
2 situation possible en cas de différence d’inventaire :
→ si le stock réel > stock théorique = Différence d’inventaire favorable
→ si stock réel < stock théorique = différence d’inventaire défavorable (peut venir de la destruction
involontaire de produits, ou de la disparition de produits).

Il faut préciser que dans les comptes de stocks de l’inventaire permanent, on va enregistrer les
entrées dans la colonne de débit et sorties dans colonne de crédit.
Comptabilité de gestion CM

Evaluation des Entrées des Stocks :


quel que soit le produit que l’entreprise vend, considéré par l’empire, il faut toujours reprendre au
débit le compte de stock le stock initial. Ne jamais oublier le stock initial, il provient du stock
réfléchi (de la compta g).
Ce stock initial provient de l’inventaire effectué en compta g à la fin du dernier exercice.

2 situations à envisager :
→ si produit acheté , le compte correspondant de stock sera débité des coûts d’achat calculés.
Comment calculer un coût d’achat ?
Coût d’achat= Prix d’achat + charges directes + charges indirectes d’approvisionnement.

→ si produit fabriqué, les comptes de stocks de produits fabriqués par l’entreprise sont débités des
coûts de production de ces éléments au fur et à mesure qu’ils sont produits. Comment ?
Coût de production= Coût d’achat des matières, fournitures et services consommés + charges
directes (de fabrication) + charges indirectes de production.

Produits → entrée en stock→ vente, donc sortie de stock, qu’il faut évaluer.

Evaluation des Sorties de Stocks :


Il existe plusieurs méthodes, standard, connues, choix dépend du chef d’entreprise, certaines restant
plus recommandées selon situation.
Il y a 5 méthodes pour évaluer les sortie :

1) Méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP)

On peut l’appliquer de 2 manières, en fin de période de référence ou après chaque entrée, préférable
qu’il se fasse ds une période plus courte que l’année.

CMUP = Valeurs Globales / Quantités

Elle est simple et donc couramment utilisée par les entreprise.


Pendant la période choisie l’entreprise enregistre les entrées en quantité et en valeur. Les sorties
sont comptabilisées en sorties seulement. En fin de période l’entreprise calcule le CUMP pondéré
pour valoriser les sorties.

Avantage : Permet un événement des prix, liste les variations des prix surtout lorsque le prix des
matière est fluctuant
Inconvénient : Il faut que l’entreprise soit patiente et doit attendre la fin de la période réf pr pouvoir
évaluer les sorties et donc calculer les coûts de revient.

Mais si on veut pas attendre, on peut remédier à ce problème d’attente en utilisant un coût théorique
pour évaluer les sorties. On peut considérer que ce coût théorique est la valeur du coût moyen de la
période précédente.
Comptabilité de gestion CM
→ CMUP) après chaque entrée :

Entre 2 entrées toutes les sorties seront évaluées au dernier coût moyen calculé.
Avantage : on suit l’évolution des prix et par conséquent, l’évolution des coûts.
Inconvénient : pas facile à mettre en place car faut connaître le coût de chaque lot entrée en stock.

2) Méthode FIFO (First In First Out), PEPS (premier entré premier sorti) :

Cette méthode retient un ordre précis , qui ne correspond pas nécessairement au mouvement réel en
magasin, lorsque le client entre, il choisit lui-même.

Inconvénient : elle suppose que le coût de chaque entrée est connu. Ce n’est pas forcement le cas,
c’est une hypothèse théorique, sauf si on devait négliger les frais d’approvisionnement.
Cette méthode valorise la sortie à des coût pouvant être ancien et les stocks finaux à des coûts
récents. Si on est en période d’inflation, le résultat va être surévalué, l’entreprise risque de distribuer
des dividendes fictifs. Autre risque, l’entreprise paiera plus d’impôts.
Conséquences: coûts sous-estimés
Les coûts calculés suivent avec un certain retard les variations des prix.

3) Méthode LIFO (Last In First Out), DEPS :

Méthode symétrique par rapport à FIFO.


Les sorties et coûts sont valorisés à partir des derniers prix.
Avantage : les coûts suivent les variations de prix.
Mais les stocks finaux pourraient être sous-évalués si la monnaie a été dépréciée
Conséquences : on aura un résultat d’entreprise plus faible, on paiera moins d’impôt, l’entreprise va
dégager moins de bénéfices et distribuera moins de dividendes.
Si en période d’inflation, cette méthode permet à l’entreprise d’être vite avertie en cas de
dégradation des coûts.

4) Méthode Du Coût de Remplacement (théorique) :

On ne tient pas compte de la valeur réelles des entrée, si on veut que les coûts suivent rapidement
les fluctuation de prix (pr pvr faire u devis, faut connaître coût de revient).
Elle peut valoriser sortie à une valeur de remplacement théorique pouvant être le NIFO (Next In
First Out).
Si on utilise cette méthode, supposant qu’on est capable de dire quel est le prochain prix, le mois
prochain on va comparer le NIFO avec le prix réel, on peut se tromper, pg , il suffit de faire
apparaître un écart, la différence d’incorporation sur matière.
Comptabilité de gestion CM
5) Méthode des coût préétablis « coûts standards » :

Quelle que soit la méthode utilisée il faut in fine pouvoir retracer cette identité :
Stock initial + Entrées = Sorties + Stock final
Variation de stock = SI – SF = Sorties – Entrée

dernière écriture (plutôt comptable)

Débit stocks Crédit


Stock initial (début de l’écriture) Sortie durant la période
Entrées durant la période Stock final (Fin période)

Ce qu’il faut impérativement vérifier : Total Débit = Total Crédit


Comptabilité de gestion CM
Exercice :

Il s’agit d’une entreprise qui vend et fabrique machine à laver er appareils tv. Elle présente compte
de résultat :
Charges Compte de résultats Produits
Charges d’exploitation :

achats de MP et autres
approvisionnements 3700 €

Variation de stocks 800 €


→ Stock initial 800 €
→ stock final 0€

Autres achats et charges


externes 1200 €

Impôts, taxes et versement


assimilés 200€

Salaires, traitements
(y compris charges scles) 780 €

Dotation aux amortissements


sur immobilisation 650 €

Autres charges 900 €

Charges financières

intérêt et charges fin 30 €

Total 8260 €
Bénéfice 1240 €
Total général 9500 € 9500 €

Rappel : Dotation aux amortissements sur immo= investissements qui au bout de la durée de vie, si
amorti, on peut acheté à nv le bien immo.
Comptabilité de gestion CM

Charges Machines à laver TV


→ Matières utilisées 1500 3000

→ Frais d’approvisionnement 130 370

→ Frais de fabrication 1700 1300

→ Frais de distribution 100 160

Production vendue 2500 7000

(en réalité pas mal de calcul ds frais de fabrication)

Travail à faire :

1) Pour chaque secteur d’activité, calculer :


a- le coût d’achat
b- le coût de production
c- le coût de revient
c-le résultat
2) Comparer les résultat obtenues (compta de gestion) avec la comptabilité générale.

Solution :
1)

Eléments Machine à laver TV


Machines utilisées 1500 3000

frais d’approvisionnement 130 370

Coût d’achats 1630 3370

frais de fabrication 1700 1300

Coût de production 3330 4670

Frais de distribution 100 160

Coût de revient (I) 3430 4830

Pdt vendus (II) 2500 7000


Résultat (II-I) => -930 +2170
Comptabilité de gestion CM
2)
En comparant les résultat obtenus ici à c la compta g, on calcule la somme des 2 :
2170 – 930 = 1240 . Et il s’agit bel et bien du résultat calculé en compta générale.

On remarque l’égalité entre résultat de compta de gestion et de compta générale, égalité qui est
normale ici, puisque toutes les charge sont été incorporées (en réalité on n’incorpore pas ttes les
charges).

En faisant le total des charges : 3430 + 4830 = 8260, pareil en compta g

IL n’y a pas de stock final : veut dire que ts les achats ont été utilisés pour la production, ms aussi
que toute la production a été vendue. Ces deux points constituent un cas d’école.

La compta de gestion a permit de répondre à l’un de ses objectifs, elle a expliqué le résultat en
calculant les coûts de produits pr les comparer aux prix de vente correspondant.
c’est au chef d’entreprise de s’interroger sur les raisons pr lesquelles le secteur machine à laver est
déficitaire, il peut aussi comparer avec périodes intérieures.
s’il décide que l’activité soit quand même maintenu, il faut faire des prévisions pr l’année pro, et
essayer de réduire les coût pr diminuer ce déficit.

On voit ici que la totalité des charges de la compta générale incorporée ds la compta de gestion, en
réalité on n’incorpore pas toutes les charges et on peut même rajouter d’autres charges. c’ets au chef
d’entreprise de choisir ce qui est pertinent ou non.
Comptabilité de gestion CM

Coût complet
Intro :

le fait de connaitre son coût de revient facilite la conduite de l’entreprise via le contrôle de sa
gestion.
Autrement dit si l’entreprise met en place méthode de coûts complets, pr qlls raisons ? Contrôler
son affaire :
→ en élaborant u tarif de commercialisation de ses produits & services
→ Faire des devis ses clients
→ Analyser l’évolution des coûts au différents stades de son exploitation (pr dire qll étape coûte le
plus cher par exemple).
→ Comparer ses coûts à ceux de la concurrence
→ Apprécier la valeur des stocks détenus (trop de stocks, c’est de l’argent qui dort). Bcp
d’entreprise fabrique à la demande pr avoir moins de stocks
→ Mesurer les résultats (analytique) par produit

en gros permet d’apprécier la rentabilité de son exploitation.


La mesure du coût complet reste délicate, car on doit se demander :
-quelles sont les charges qu’on doit incorporer dans les coûts ?
Le PCG suggère que l’entreprise a tt à fait la possibilité d’incorporer en compta de gestion toutes
les charges de la compta générale. En faisant ça on débouche sur un coût complet traditionnel.

Mais il serait préférable pour mieux apprécier son affaire de ne pas ttes les incorporer. On
recommande de faire 3 types de correction, on aboutirait alors à un coût complet économique.

Les corrections suggérées :

- Toutes les charges de la compta g ne seront pas reprises par la compta de gestion : il faudra
distinguer 2 types de charges :
→ Charge non incorporables
→ Charges incorporable (qu’on prend)

- On peut incorporer ds les coûts des éléments qui ne sont pas enregistrer en comptabilité générale.
Ce sont des charges supplétives.

- Parmi les charges incorporables, certaines seraient enregistrées en compta de gestion pour une
valeur différentes de celle enregistrée en compta générale. Ce sont des charges calculées de
substitution (je vais substituer le montant de la charges calculé en compta générale par un autre
calculé autrement).
Comptabilité de gestion CM
Schéma récapitulatif de la démarche de calcul du coût complet :

Infectation
Charges non incorporables
Charges directes
-Achats imputation Coût d’achat
-Charges liées à ‘investissement
-Charges liées à l’activité
Charges incorporables
-Impôts et taxes
-Charges du personnel Coût de production
-Charge de gestion courante
Charges supplétives Charges indirectes
-Charges financières
-Charges exceptionnelles
-Dotations aux amortissements Coût de revient

Réparties ds les centres d’analyses

Les charges non incorporables :


ce sont les charges qui ne relèvent pas de l’exploitation normale et courante d’un exercice, elles st
considérées comme non incorporables au coûts.

Pour le PCG, le chef d’entreprise est libre de choisir ces charges non incorporables,
en principe il est souhaitable d’exclure les charges suivantes :

-Les charges exceptionnelles sur les opérations de gestion et les opérations en capital
ex : l’amortissement des frais d’émission d’obligations (titre de créance pr celui qui l’a
acheté et une dette pr l’entreprise qui l’a émise)

-Les taxes qui ne restent pas définitivement à la charge de l’entreprise


ex : la TVA

-Charges ou dotations qui ne se rapportent pas à la période étudiée.

-Charges constatées durant la périodes ms qui ont déjà été couvertes par des provisions antérieures

-Dotations aux provisions correspondant à des provisions réglementées ou des charges


exceptionnelles

-La participation des salariés et impôt sur le bénéfice.

-Certaines primes d’assurance comme l’assurance vie souscrite au profit de l’entreprise.


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Charges incorporables :
Celles dont le calcul de coût est jugé raisonnable. Toutes les charges ayant un caractère habituel et
qui interviennent utilement lorsque l’on cherche à comparer les éléments de charges d’une période à
l’autre.
On a aussi le droit de refaire le calcul pour certaines charges (calculée en compta générale), On peut
changer leur montant pour se rapprocher de la réalité économique.

En compta générale les charges sont calculées sur une année, hors en compta de gestion la période
est plus courte. Il faut donc faire un abonnement de charges, prendre la partie qui nous intéresse.

Périodicité de calcul des coûts et l’abonnement des charges :


Ce sont les comptes de régularisation qui font le compte entre les 2 années.
Faut trouver une astuce pr calculer sur période plus courte que l’année.
Il y a des charges qui st mensuelles (tva par ex), donc on les connaît au moment de calcu de coût.
Les consommation de matière, les salaires…
Mais d’autres charges ne sont pas connue, elles peuvent être trimestrielle, impôt, amortissement..
dépassent le mois (période généralement considérée).
Il faut exclure la partie des charges enregistrées qui ne concernent pas la période sur laquelle on
travaille, et aussi ajouter des charges qui bien que concernant la période, ne st pas encore
enregistrées.

La technique de l’abonnement des charges ns permet de faire ça :


elle consiste à incorporer au coût calculé périodiquement la quotité, c’est-à-dire la quantité qui
correspond à la période qui ns intéresse.

Exemple :
Une entreprise communique ses charges en indiquant celles pr lesquelles la périodicité n’est pas
mensuelle .

Méthode d’abonnement des charges non mensuelles :

Nature de la charge Périodicité Montant Abonnement pour 1 mois


Loyer Trimestre 2400/3 800

Redevance pour brevets Année 4800/12 400

Prime d’assurance Année 1200/12 100

Intérêts d’emprunt Année 1800/12 150

Doations aux amortissements Année 48000/12 4000

TOTAL : 5450
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Les charges de substitution :


L’entreprise modifie le calcul imposé en compta G→ charges recalculées, qu’on appelle charges de
substitution, dont le montant est considéré plus juste économiquement.

3 types de charges de substitution :

-Les charges d’usage :

Substituées aux charges d’amortissement. Calculées sur la valeur actuelle (et non la valeur d’achat).
Elle seront incorporées aux coûts tant que l’immobilisation reste en service. Il peut décider que la
durée d’amortissement soit différente de celle imposée par la loi. La durée d’usage peut ê différente
de celle prévu ds le Plan.
Le chef d’entreprise peut calculer une :
Annuité pr charge d’usage= Valeur d’usage (de remplacement) de l’immobilisation/ Durée prévue
d’usage

c’est cette annuité qui sera incorporée ds le calcul de coût.

Exemple :
On suppose l’amortissement fiscal d’un outil de production soit de 10 % (durée de vie = 10ans)
prix d’achat 400 000 € (
le chef d’entreprise décide d’une valeur de 450 000 € et d’une durée de 9 ans.
Annuité pour charges d’usages= 50 000 € par an au lieu de 40 000 €

Il peut le faire à condition de noter qu’il a modifié le calcul et qu’il faut faire apparaitre une
différence, la différence d’incorporation sur amortissement= 50 000 – 40 000 = 10 000 €.
Cette différence doit être gardée pour vérifier la concordance après.

-Les charges étalées :

Ce sont des charges qui vont être substituée aux charges de provision (on peut constituer une
provision pour créances douteuse en cas de non paiement du client). Elles st calculées selon des
critères économiques définis par le chef d’entreprise.

Exemple :

Le pdg d’une entreprise prévoit une grosse réparation dans 4 ans , qui lui coutera 4 000 000 €. en
compta g il va constituer une charge étalée de 1 000 000 € ( 4 ans → 4 000 000/ 4 = 1 000 00)
les entreprise par moments n’aiment pas afficher des résultats médiocre, elles vont s’arranger pour
embellir le résultat (c’est légal) : au lieu de constituer un provision pour charges étalée de 1 000
000, il va afficher 800 000 € (en compta g). Mais en compta de gestion il conserve le 1 000 000 €. Il
doit faire constater une différence d’incorporation (de 200 000€) qui sera reprise plus tard pou
permettre de retrouver le résultat de la comptabilité générale.
Comptabilité de gestion CM
-Des différence sur matière :

Elle sont substituées à la valeur de sortie des stock des matières consommées . Si on devait retenir
une man de calcul diff de celle suggérée par l’administration.
Pour le calcul des coûts des sorti des mat prem, le chef d’entreprise choisi un cout de érf qui pr lui
sera justifié économiquement et qui remplacera le calcul de coût décidé en compta générale

Synthèse des 3 types de charges :


Il faut calculer des différence d’incorporation pour les 3 :
Charge de substitution – la charge de la comptabilité générale = Différence d’incorporation
(peut ê + ou -)
Dans le compte des différences de traitement comptables (97).

Les charges supplétives :


Correspondent à des consommation de biens ou services non enregistré en comptabilité générale, et
pourtant correspondent à des dépenses (rémunération d’un travail), elle n’ont pas été enregistrée pr
raison juridique fiscal. Ces charges rémunèrent des facteurs nécessaires au bon fonctionnement de
l’entreprise.
Des charges fictives seront retenues ds le calcul de coûts, pour éliminer des diff’ due au statut
juridique de l’entreprise ou à son mode de financement.

Le PCG nous suggère d’en rajouter 2 :

-La rémunération de l’exploitant individuel : le chef d’entrepris n’a pas de salaire, se


rémunère via une partie des bénéfices qu’il réalise. Hors il travaille, contribue à la production donc
économiquement il n’y a pas raisonnable dans ce cas on calcul u salaire fictif qu’on incorpore ds le
calcul des coûts.
Pour cela on va se fonder sur les rémunérations pratiquée dans les entreprise comparables à celle de
l’exploitant individuel.

-La rémunération des fonds propres : va s’ajouter aux frais financiers de l’entreprise
(incorporés au calcul de coûts). Un taux sera appliqué aux capitaux propres, ou ça peut être le taux
moyen de financement (prêts bancaires) de l’entreprise.

Mais si on décide d’incorporer des charges supplétive il faut mettre, constater des différence
d’incorporation pour éléments supplétifs. Ces rémunérations ne sont pas enregistrés en réalité.

(strt enregistrement)

Si Rémunération = 240 000 annuelle


Montant des charges supplétives = 240 000 / 12 = 20 000 € par mois
Comptabilité de gestion CM
Exemple :

Soit société alpha,

Capital : 2 000 000 €


Réserves légales : 400 000 €
Réserves facultatives : 2 200 000 €
Report des bénéfices : 100 000 €
TOTAL : 4 700 000 €

Taux d’intérêts annuels = 10 %


Intérêts = 4 700 000 / 12 = 39 168 € mensuel

Charges Directes Et Indirectes :

Les Charges Directes et leur Affectation


Définition (PCG) : c’est une charge qu’on peut affecter directement, sans avoir à faire un calcul
intermédiaire, au coût auquel elle se rapporte (donc soit au cout d’achat, de production, ou de
distribution).
Ce sont des sommes ou éléments, qui rentrent directement ds le calcul du coût (de revient) d’un seul
produit ou une seule commande.
L’affectation se fera uniquement par le moyen d’une facture ou bon de sortie du magasin.

Facture : 200 €
Bon : 170 € Coût

Exemples de charges directes :

-Les matières et fournitures incorporées à un produits (pommes sucre sirop pates...pour faire une
tarte par ex)
-La main d’oeuvre directe, c’est-à-dire frais de personnel qui concerne le produit ou coût du
service rendu directement.

Ce qui n’est pas le cas des charges indirectes.

Les Charges Indirectes et Leur Imputation


Elles passent d’abord par des centres d’analyse ds lesquelles elles ont été réparties.. (voir schéma).

Définition : elles sont communes à plusieurs produits ou activités, veut dire qu’elles vont concerner
plusieurs coûts. C’est pour cela qu’il est difficile d’identifier leur degré de participation à la
fabrication et vente de tel ou tel produit.
Ces charges font l’objet d’un calcul intermédiaire qui consiste à les repartir ds des centres d’analyse
(ou sections), puis à imputer ses coûts (des centres) aux divers produits.

Exemple :
D’une manière générale, les charges d’administration générale ; consommation globale
d’électricité ; amortissement d’un atelier qui fabrique plusieurs produits.
Les méthodes simples de traitement des charges indirectes :
Comptabilité de gestion CM

Ce sont des méthodes qui ns permettent d’identifier des constantes, qui nous serviront de base au
calcul des coûts

La Méthode des Equivalences :


Elle se base sur l’identification d’un produit, qui va nous servir d’unité de mesure, une sorte
d’étalon de la production.
On va exprimer les aures produits par rapport à ce produit unité de mesure.

Exemple :
soit produits X, Y et Z, le produit X sera l’unité de mesure.
Y= 3X
Z= 0,5 X

Comment répartir les charges indirectes d’une période quelconque.


Pour le mois de sept la production de l’entreprise est de telle :
X= 2000
Y= 1600
Z= 600

L’entreprise a produit donc :

Pourcentages
X= 2000 20 %
Y= 4800 49 %
Z= 3000 31 %

TOTAL = 9800 100

Si charges indirectes sont de 100 000 €.


On va répartir les charges indirectes proportionnellement à la production (X, Y et Z)

Produits Montant des charges indirectes


X 20 000
Y 49000
Z 31000
TOTAL 100 000
Comptabilité de gestion CM

La Méthode des Coefficients Constants :


On répartie la totalité des charges selon un rapport constant

Exemple :
Total des charges = 1 200 000 €
Charges indirecte = 1 000 000 €
Ici le rapport constant est de 1,2 (1 200 000/1 000 000)
pour calculer le coût complet, on multiplie les charges directes du produits par ce coeff constant.

Ces méthodes conviennent aux petite et moyennes entreprises (pme pmi) mais pas aux grandes
entreprises. Pour celles-ci il faut passer par des méthodes plus élaborées, celles qui passent par les
centres d’analyse.

Les Centres d’analyse et les principes de répartition et d’imputation :


L’activité de l’entreprise sera divisée en centres d’analyse dans lesquels on va regrouper les charges
indirectes avant leur répartition, et à ces centres on affecte des responsables qui vont gérer ces
charges.

La théorie : on peut faire découpage en centres d’analyse sans relation avec l’organigramme de
l’entreprise. C’est une division fictive de l’entreprise, mais qui doit qd même correspondre à une
fonction (ex : centre d’an financement, administration, gestion de personnel).

Dans la pratique, il vaut mieux faire de cette division un moyen/élément de contrôle de la gestion en
faisant correspondre une division réelle de l’entreprise liée à l’exercice d’une responsabilité.
(On peut retrouver :Centre de travail, centre de Frais, centre de profit, centre d’investissement)
Ds ce cas la division va correspondre à qlqc de réel, il aura une act précise liée à l’organigramme de
l’entreprise.

Chaque chef de service aura la responsabilité d’un ou plusieurs centre(s) et cela permet un
regroupement des coûts par fonction.
les charges indirectes qu’on regroupe dans un centre doivent être homogènes. (avant ces centres
étaient appelés « sections homogènes »).Il faut qu’on puisse mesurer l’activité avec une unité
physique l’unité d’oeuvre.
Comptabilité de gestion CM
Faut distinguer 2 catégories de centres :
Centres de structure :

Ce sont des centres dont l’activité ne peut pas être mesurée par une unité de mesure physique (ex :
Kg, Km, mètre carré…)..
Exemples : l’Administration générale ; Centre de financement.

Dans ce cas, on peut calculer un taux de frais : va être calculé en fonction d’une assiette
conventionnelle exprimée en euro (en monnaie), ex : 100 € de charges, 1000 €
d’approvisionnement, 1000 € de CA. Se calcule ainsi
Taux de Frais = Coût du centre de structure / assiette de répartition en €.

Exemple :

Une PME qui fabrique un produit P répartie les frais d’approvisionnement et choisie comme unité
une assiette conventionnelle : 1000 € d’approvisionnement.
Le coût du centre de structure de l’entreprise est de 500 000 €
Taux de frais= 500 000 / 1000 = 500.

Centres opérationnels :

Ce sont des centres dont l’activité peut être mesurée par une unité de mesure physique, l’unité
d’oeuvre.
Dans un atelier peu mécanisé je px utiliser l’heure de main d’oeuvre directe. Ds un centre très
mécanisé je peux utiliser l’heure machine.
Si dans un centre qui fabrique des pièces, on peut utiliser le nb de pièces.
Le Coût de l’UO = Coût du centre opérationnel / Nb d’UO du centre d’analyse.

Le Coût à imputer = Coût de l’UO * Nb d’UO utilisées.

Exemple :
Dans une PMI l’atelier de fabrication d’un produit M est un centre opérationnel.
Pour Sept on enregistre les charges suivantes :
-matières premières et fournitures : 400 000 €
-Charges personnelles : 600 000 €
-Autres achats et charges externes : 100 000 €
-Dotations aux amortissements : 40 000 €
TOTAL : 1 140 000 €

Dans cet atelier on identifie l’unité d’oeuvre : la tonne du produit M. Durant la période considérée,
l’atelier a fabriqué 20 000 tonnes.

Coût de l’UO= 1 140 000 / 20 000 = 57 €.


Homogène veut dire que l’unité physique choisi doit ê proportionnelles aux charges du centre, faut
que les charges évoluent de façon « proche » de ?.

Choix de l’UO :
Comptabilité de gestion CM
Lorsqu’une UO choisit pour un centre, faut que les charges de ce centre soient imputées dans les
coûts proportionnellement à cette UO, mais ce calcul n’est valable que si les charges varient elles-
même proportionnellement à l’UO retenue. Si UO est heure de main d’oeuvre, il faut que les
charges varient prop’ au nb d’h de mo du centre.

On peut calculer un coefficient de corrélation (google it :) ). Il faut que ce coefficient soit élevé, le
plus élevé possible.

→ Il faut que les charges du cenre soient homogène par rapport à l’UO qui doit expliquer au mieux
les variation du coût du centre

Les centres opérationnels vont eux-même être subdivisés :

- Les Centres principaux : Ce sont des centres dont les coûts, sont imputés directement au coût des
produit (ex : centre principal d’approvisionnement, la production, la distribution).

- Les Centres auxiliaires : Ce sont des centres dont les coûts vont ê imputés ou cédés à d’autres
centres (ex : un centre A qui fourni à un centre B et ou un centre C...).
Rôle : gérer les facteurs de production, ils rendent service aux autres centres (gestion de matériel va
rendre service à ts les autres centres par exemple). Ils assurent des fonctions d’organisation interne à
l’entreprise.

En réalité 2 types de répartitions, si on ne répartie pas correctement les charges, tout ce qui suit sera
faux.

Répartition Primaire et Répartition Secondaire


Répartition Primaire :
Il s’agit de la répartition des charges indirectes dans les centres principaux auxiliaires. Elle se fait
par affectation à condition que l’entreprise dispose de moyens pour mesurer la consommation de
charges par nature (ex : si on met dans chaque pièces d’un appart partagé, un compteur électrique
on peut savoir combien consomme chaque partie).

Par répartition si l’entreprise se retrouve ds l’obligation d’utiliser des clés de répartition. Une clé
n’est pas forcement équitable. (ex on répartie la conso de l’électricité prop au nb d’ampoules, ou en
fonction de la surface. Faut faire des hypothèses sur l’existence d’une proportionnalité entre service
rendu et coût (plus surface grande plus nécessité de consommer).

Répartition Secondaire :
C’est lorsque les centres se rendent service mutuellement, cession des œuvres des centres auxiliaires
aux centres principaux, les centre aux’ rendent service aux centres principaux.
Par ailleurs, elle peut aussi concerner d’autres centre auxiliaires, ils peuvent se rendre service entre
eux. C’est la cession interne des centres auxiliaires.

2 situations :

→ 1re possibilité : Transfert en escalier : lorsque le coût constaté de chaque centre, est transféré
aux autres centres sans réciprocité.
Comptabilité de gestion CM

→ 2e possibilité : Transferts réciproques : les centres se fournissent réciproquement.

Exemple :(transfert escalier)

Dans une entreprise3 centres auxiliaires et nous disposons de leurs totaux après répartition primaire
Centre A, gestion de personnel : 40 000
Centre B,Gestion des bâtiments et matériel: 150 000
Centre C, Prestations connexes : 60 000

Le centre A fourni 1/10 de son activité au centre B, et 2/10 au centre C.


Le centre B fourni 1/11 au centre C.

Centres auxiliaires
A B C À répartir
Totaux après répartition primaire 40 000 150 000 60 000
-40 000

Répartition secondaire (1/10) 4 000 (2/10) 8 000 28 000

(somme) 154 000


-154 000 14 000 140 000

82 000
-82 000 82 000
0 0 0
(voir photo)

Exemple : (transfert réciproque)

Centres auxiliaires
Entretien (X) Energie(Y)
Répartition Primaire 6000 18 000
Entretien - 10 %
Energie 40 % -
Totaux à répartir

Faut poser le pb en système à 2 inconnues :


Comptabilité de gestion CM
Résolution :

Total à répartir du centre entretien (X) = Total du centre entretien après répartition primaire (6000)
+ 40 % du total à répartir du centre énergie (Y)

Total à répartir du centre énergie (Y) = Total du centre énergie après répartition primaire (18000)
+ 10 % du total à répartir du centre entretien (X)

X= 6000 + 0,4Y
Y = 18 000 + 0,1X

X = 6000 + 4 (18 000 + X/10) / 10 <=> X- X/100 = 6000 + 7200


<=> 99X/100 = 13200
<=> X= 13200 * 99 / 100

Y = 18 000 + 0,1 (6 000 + 0,4 Y)


= 18 000 + 600 + 0,04 Y
Y – 0,04 Y = 18 000 + 600
0,96 Y = 18600
Y = 18 600 / 0,96
Y = 19375

X = 6 000 + 0,4 (19 375)


X = 13 750

Attention : Les transferts réciproques peuvent concerner plus de 2 centres et donc le système doit
comprendre autant d’équations que de centres qui se fournissent les prestations.
Lorsque transferts en escaliers, positionner les centre ds un seul sens, celui du transfert.

Faut définir coût complet, savoir comment calculer coût d’achat coût de production et résultat.
Comptabilité de gestion CM

La Détermination des Coûts


I. Le Coût d’Achat :
C’est un coût ds lequel l’entreprise va regrouper les charges relatives à la première phase du cycle
d’exploitation de l’entreprise, va concerner la fonction d’approvisionnement.

Les matières première constituent toujours des charges directes.


Les matières et les fournitures sont souvent considérées comme charges indirectes, veut dire
qu’elles sont répartie ou affectées aux différents centres.

Composition du coût d’achat :


Il rpz pour les marchandises et les matières achetés, tout ce qu’elles ont coûté jusqu’à leur mise en
stock.
Précisément :
Coût d’achat
=
+
Charges directes Charges indirectes

on y trouve : Regroupées dans un ou plusieurs centres, appelés


prix d’achat hors Taxes, Centre des Approvisionnement, selon l’unité
(-) Duquel on déduit les réductions d’oeuvre choisie pour chaque type
commerciale s’il y en a. d’approvisionnement, et vont concerner la mise
(+) On y ajoute les frais accessoires (frais de en stock des marchandise matières et fournitures.
transport, commissions, courtage)
(+) Plus la main d’oeuvre directe

prix d’achat HT – Réductions com’ +Frais


accessoires + M d’O directe
=
Coût d’achat des entrées ds le stock permanent (= stock théorique)

Calcul du coût d’achat :


Coût d’achat des…. X
Achats réfléchis x
Charges réfléchies x
Centre d’approvisionnement x

Calcul entrée en stock :


Stock permanent X
Coût d’achat des... x
Comptabilité de gestion CM

II. Les Coûts de Production : Produits finis et en-cours


A. Le coût de production :
Il ne va concerner que les entreprises qui font de la transformation, celles qu’on qualifie
d’industrielles.

Ce coût de prod va intégrer en plus de la consommation des matières premières, les charges de
production relatives au produit.
C’est un peu plus élaboré car → le nombre de coûts qu’on peut calculer va dépendre de la
complexité du processus de fabrication (de production) de l’entreprise, mais aussi de la nature des
produits qui naissent au court du cycle de fabrication (production).

Ces différents coûts de production seront calculés en fonction de 2 éléments :


- Stade d’élaboration du produit
- Types de production

Stade d’élaboration du produit :

Si le produit fabriqué doit passer par plusieurs stades de fabrication, on calculera alors le coût à
chaque stade (2 stade= 2 coûts, 3 stades= 3 coûts…..).
On distingue 3 stades :

1 → Stade de produit intermédiaire/produit semi-fini :


Un produit semi-fini a terminé certaines phases du processus de fabrication mais il n’a pas
encore effectuée la totalité du cycle de fabrication. Veut dire que ce produit peut être stocké ou livré
en directe à un autre atelier. ex : un bloc moteur, une portière, une aile…
Il fait l’objet d’un calcul de coût mais aussi on en tient une fiche de stock.

2 → Les encours de production (Stade de produit en cours) :


Un produit qui n’a pas terminé une phase du cycle de production. Il est encore en atelier et
donc chaque cycle devrait ou pourrait contenir des encours.
Les encours font l’objet d’un calcul de coût et affecte le coût des produits achevés.

3 → Les Produits Finis :


Un produit qui a subit les dernières transformations, toutes les transformations.

Types de production :

1- Des produits semblables, les produits sont très proches les uns des autres, à peu près identiques.
Dans ce cas de figure on peut calculer un coût global par type de produit et ensuite un coût
unitaire (par unité, par produit).

Coût unitaire = Coût global / Nb de pdts fabriqués.

2- Des produits qui ne se ressemblent pas→ production à la commande. Si l’exploitation porte sur
produits très différents on calcule un coût par commande.
Comptabilité de gestion CM

B. Composition du coût de production :


Coût de productionStade
=
+
Charges directes Charges Indirectes

Les matières premières et matières Charges des centres de production (usinage,


consommables utilisées directement, évaluées montage, finition) répartis entres les coûts de
par l’une des méthodes des sorties de stock ou production selon la nature et le nb d’unités
au coût d’achat pour les articles non stockés d’oeuvre qui leur sont affectées.
(+) Les produits intermédiaires
(+) Les emballages commerciaux
(+) La m d’o directes
=
Coût de production des entrée dans le stock permanent

Les encours von impacter le coût de production des produits finis.

C. Les Encours de Production :


Le calcul des coûts en comptabilité de gestion se fait par période (semaine mois trimestre….), il est
périodique. Mais en fin de période, on a pas utilisé tt le stock, une partie n’est pas achevée en fin de
période, il reste des encours.
En fin de période la totalité de production n’est pas terminée, veut dire qu’une partie des charges de
la période il restera des matières premières fournitures…
Une partie des charges de la période va concerner une fraction des produits en cours de fabrication.
La production réelle doit être ajustée par les encours de début et de fin de période, il y aura tjrs (on
suppose) (des produits de fin de période, qui vont constituer les encours de début de la prochaine
période) afin de déterminer le coût des produits finis.

(schéma photo)

Période N

Période N-1 Charges de la période N Période N+1

Encours Encours
initiaux Fin de période (N)

(Fin de période
N-1)

Coût de production des prdts


terminés en période N
Comptabilité de gestion CM
Coût de production des produits fabriqués pendant a période N = Coût de production des
encours initiaux (N -1) + Charge de la période (N) – Coût de production des encours de fin de
période (N)

D. Evaluation des encours en fin de période :


A chaque fin de période, on doit évaluer les encours de production qu’il reste dans les ateliers de
fabrication.
On peut l’imaginer selon 3 méthodes :
- Forfaitairement
- Réellement
- Sur la base de coûts préétablis

1→Forfaitairement :
On peut comptabiliser approximativement pour chaque composante de coût ce qui a été
consommé pour les produits en cours.

2→Réellement :
On tient une fiche de coûts par commande ou par produit, sur laquelle on va enregistrer les
éléments utilisés.
→ Une fiche ds lql on calcule coût des matières d’après ls bons de sorties.
→ On peut calculer aussi le coût de la m d’o à partir des bon de travail.
→ Les coûts des charges de centres, on va relever le nombre d’unités d’oeuvre.

3→Sur la base de coûts préétablis :


Coût préétabli= coût prévisionnel
Si l’entreprise a pu mettre en place un système de coûts préétablis, les encours seront
évalués selon ce système.

Calcul du coût de production :


D C
Coût de production X
Production de bien en cours (fin) X
Stocks de MP X
Charges réfléchies X
Centre de production X
Production de bien en cours (début) X

Entrée en stock permanent :


D C
Stock permanent X
Coût de production X
Comptabilité de gestion CM

Produits dérivés (produits secondaires) :


Définition :
Au cours du processus de fabrication d’un produit principal, il arrive que naisse (pdt) des produits
dérivées. -₋- best definition ever.
C’est la cause des conditions techniques

Selon sa valeur on l’appelle :

→ Produit résiduel : Ce sont soit des :

-Déchets : résidus de fabrication et matière premières qui se dégagent

-Rebuts : des produits finis qui sont impropres à l’usage prévus (petite tâche sur un pantalon par
ex). Produits qui n’ont pas la qualité requise.

Ces produits résiduels peuvent être soit utilisables soit inutilisables. Mais leur présence dans un
cycle de fabrication peut :
-être neutre pour les coûts
-augmenter les coûts, si leur élimination génère une charge supplémentaire
-diminuer les coûts si ces résidus sont vendus

• Produits résiduels inutilisables :


Dans ce cas déchets et rebuts n’ont pas de valeur puisque ne seront pas vendus,il est alors
inutile d’en calculer le coût ou en tenir un compte de stock Mais si leur évacuation entraîne des
frais, ces charges seront incorporées au coût de production des produits finis (produit principal).

• Produits résiduels utilisables :


On peut soit les vendre en l’état ou après transformation. On pourrait aussi les recycler
(réutiliser).

→ Vendus : 2 façons de les comptabiliser :

1)Prix de vente soustrait du coût de production. Le prix de vente des


déchets/rebuts qui va résulter d’un fabrication, sera déduit pour réduire de tant le
coût de production du produit fini correspondant.

Exemple :
Un produit A a nécessité :
800 Kg MP → 53€
1500 h MOD → 48 €
Charges indirectes : 10 640 €
→ a généré 120 Kg déchets vendus à 4,5€ le Kg → 3 % du prix de vente
Q° : Calculer le coût de production net du produit A ?
Solution :
MP → 800 x 53 = 42 400
→ 1500 x 48 = 72 000
Charges indirectes → 10 640 / 125 040
Vente de déchets : 120 x 4,5 = 540 → moins 3 % → 523,8
Le coût de production net : 125 040 – 523,8 = 124 516,20
2) on le considère comme un bénéfice : soit on le rajoute au résultat global analytique
soit on les additionne.
Comptabilité de gestion CM

→ Recyclés : Dans ce cas leur valeur (des prdt réutilisés) est déterminée soit au prix du
marché (s’il en existe) soit à un prix forfaitaire et en déduisant ds les 2 cas les frais de
distribution.

Il faut distinguer 2 étapes :

1) Lors de leur production : leur valeur est soustraite du coût de production du


produit fini dont ils proviennent.

2) Lors de leur emploi : leur valeur est ajoutée au coût de production du produit fini
dans la fabrication où sont utilisés ces déchets ou rebuts

→ Sous-produit : c’est un produit secondaire obtenu au court de la fabrication d’un produit


principal (objet essentiel de l’exploitation).
Ex : dans l’industrie de la chimie, on peut en trouver de nombreux exemples.
Industrie du pétrole, viande…

Le sous-produit se distingue du déchet par son importance et pcq’il se pourrait qu’on ait
besoin d’une exploitation pour le fabriquer, sa fabrication aura alors pour objectif sa transformation.
Il faudra donc comptabiliser son coût. Comment ? Selon l’importance du sous-produit. On va
envisager 2 cas de figures, on peut les assimiler à des :

-Déchets : Il subira un traitement identique, et on appliquera l’une des méthodes vues


précédemment.

-Produits finis : Il faudra déterminer le coût de production et le résultat.

* Les charges effarantes aux sous-produit sont souvent difficilement séparables de l’ensemble des
charges.
Comment , ds ces conditions, l’entreprise va répartir les coûts conjoints aux produit principal et
sous-produit, pour calculer le coût du sous-produit.. Il fait accourir à des méthodes plus ou moins
arbitraires. Plusieurs méthodes d’évaluation :

• Evaluation du coût forfaitaire à partir du prix de vente :


On part du prix de vente pour déterminer le coût initial du sous-produit.

Prix de vente
- Bénéfice (estimé)
- Coût de distribution
- Coût des traitements complémentaires (mod, charges individuelles…)
= Coût initial du sous-produit

Coût total de la production


- Coût initial du ss-pdt
= Coût du produit principal

Exemple :

La production d’un produit M va donner naissance à un sous-produit P.


Charges total de tte la production :
Comptabilité de gestion CM
MP = 685 400 €
MOD = 180 000 €
Charges indirectes = 500 000 €

Le sous-produit a subit un traitement complémentaire, dont les charges sont :


Charges indirectes = 3 850 €
MOD = 27 000 €

Au cours du mois de septembre, on a fabriqué : 5 000 de M, et 6 200 de P

Le prix de vente de P = 25 € pièce


Bénéfice et coût de distribution représente 30 % du prix de vente.

Q° : Coût de production de M et de P ?
Solution :

Prix de vente : 6 200 x 24 = 148 800


Bénéfice et coût de production : 148 800 x 30 % = - 44 640
Coût complémentaire : 3 850 + 27 000 = 30 850
Coût initial de P = 73 310

Coût total de la production = 685 400 + 180 000 + 500 000 = 1 365 400
Coût de production du produit M = 1 365 400 – 73 310 = 1 292 090

Coût unitaire :
→ Pdt M = 1 292 090 / 5 000 = 258,418 €
→ Pdt P = 73 210 / 6 200 = 11,824 €

• Evaluation par partage de l’ensemble des charges réelles de production :


Produit et sous-produit sont obtenus simultanément au court d’un processus de fabrication. Le
partage du coût de production peut être envisagé selon au moins 2 méthodes :

→ Méthode du coût unitaire moyen : les charges totales (conjointes) seront réparties
proportionnellement soit :

1) à une unité de mesure physique (unités d’oeuvre) : Dans le cas où les produits
s’expriment avec une unité de mesure physique semblable, lorsqu’ils ont une valeur
égale. On peut alors calculer le coût Unitaire moyen ainsi :
CUM = Coût global / Total des unités produites
Coût de chaque produit = CUM x Nb d’unités physiques de chaque produit

2) au chiffre d’affaire (CA) : (le plus souvent choisi lrsq’on ne sait pas quoi choisir)
Si les produits ont une valeur très différente. On procède ainsi :
Coût pour 1€ de vente = Coût Global / CA total des produits
Coût de chaque produit = CA de chaque produit x Coût pour 1€ de vente
Comptabilité de gestion CM
Lorsque les produits sont de valeur très largement différentes, l’entreprise va admettre (supposer)
que le coût du produit le plus cher doit être plus élevé . L’entreprise répartira alors le coût total de
fabrication entre les produits proportionnellement à la valeur de chaque production calculé au prix
de vente.

L’entreprise a aussi prévu des coûts en dehors de la production : les coûts Hors Production

III. Les Coûts Hors Production :


Ce sont des coûts qui ne peuvent être imputés qu’au coût de reviens des produits vendus.. Ils ne
modifient en rien la valeur des stocks. On les retrouve en fin de cycle d’exploitation.

Chp = Coût de distribution + Autres coûts hp

??Le coût de distribution


Concerne la totalité des opérations de distribution.
Composé de charges directes et de charges indirectes.

Charges directes : frais personnels, frais de publicité, frais des emballages de conditionnement s’ils
n’ont pas déjà été intégrés dans els charges indirectes

Charges indirectes : on trouve le coût des centres de distribution (centre magasinage, centre étude
de marché, centre après vente…)

Le coût de distribution se calcule selon différentes façon :

- En agrégeant les….

-Mais l’entreprise peut avoir intérêt de calculer le coût par phase de distribution : avant
distribution, pendant, et après vente.

- Par structure géographique : pour savoir ql centre coûte le plus, Paris, Marseille.. ;

-Par canal de distribution : directe, par poste, par drone…

-Par commande ou par produit

l’objectif reste de réduire les coûts.


Comptabilité de gestion CM
En l’absence d’unités d’oeuvres, l’imputation se fera de diverses manières, par ex
Proportionnellement :
-au coût de production
- au nb de produits vendus
- au montant des ventes
- au nb de visites des représentants.
- au nb de commandes

Autres Coûts Hors Production :


Pour ne pas inclure dans la valeur des stocks des charges à caractère trop général (fct communes à
plusieurs activité), le PCG suggère e les regrouper dans des centres de structure et de les imputer au
coût de reviens des produits au prorata (par rapport à) d’une assiette de répartition à l’aide d’un taux
de frais.

Ces charges peuvent être placées (répertoriées) dans plusieurs Centres d’analyse (structure) par ex :

-Administration générale : on trouve des charges communes l’ensemble de l’entreprise.


Ex : secrétariat de l’entreprise, comptabilité, contrôle de gestion, service informatique…

-Gestion financière : charges personnelles, charges de fonctionnement comme service de gestion de


la trésorerie, charges liée à la recherche de capitaux propres ou empruntés.

-Les autres frais à couvrir : charges incorporables qui ne sont pas prises en compte dans d’autres
centres (prévisions pour dépréciation, amortissements de frais d’établissement).

Le Coût de Revient et les résultats :


Le Coût de Revient :
Définition : Le coût de revient d’un produit, service, ou marchandise, est constitué par la somme
des coûts supportés durant le cycle d’exploitation jusqu’au stade final, distribution incluse. Il ne
concerne que ce qui est vendu.

Composition du coût de revient :


2 situations à distinguer :

- Entreprise commerciale :

Coût de revient = Coût d’achat es marchandises vendues (sortie de stocks) + Coût hors
production.

- Entreprise industrielle :

Coût de revient = Coût de production des produits finis vendus + Coût hors production.
Comptabilité de gestion CM
Le coût de revient permet à l’entreprise de fixer ses prix de vente et déterminer les résultats
analytiques (=résultat élémentaire analytique).

D C
Coût de revient X
Stocks des produits finis X
Coût hors production X

Composition des résultats :


2 types de résultats :

-Résultats Analytique Elémentaire d’Exploitation (RAEE, ou simplement résultat


analytique), C’est un résultat par produit ou par commande, aussi un résultat de la comptabilité de
gestion (analytique) :
RAEE = Prix de vente d’un produit – coût de revient du produit.

-Résultat Global, qui va correspondre au résultat de toute l’entreprise, il s’agit de la somme


algébrique des RAEE, de tt ce qui est fabriqué au sein de l’entreprise. C’est ce résultat qu’il faudra
comparer au résultat obtenu en comptabilité générale

Rapprochement entre le résultat analytique et le résultat


Le principe du rapprochement

On souhaite vérifier l’exactitude des données de la comptabilité de gestion, il est nécessaire de faire
un contrôle périodique de la concordance entre le RAEE et le résultat de la compta générale.
Le résultat global analytique doit être corrigé des différences de traitement comptable pour pouvoir
vérifier son égalité avec le résultat de la comptabilité générale.

Le rapprochement entre les 2 comptabilités (de gestion et gnrle) va consister à regrouper toutes les
différences d’incorporation de cession et d’imputation, dans le compte « différence de traitement
comptable ».
Résultat global analytique ± Différences de traitement comptable = Résultat de la
comptabilité générale

Différences de Traitement Comptables : susceptibles d’être rencontrés, tout dépend de la


situation de l’entreprise

-Différence d’incorporation sur matière


-Différence d’incorporation sur amortissement et provision
-Différence d’incorporation pour éléments supplétifs
-Différence d’incorporation sur autres charges de la comptabilité générale
-Différence d’incorporation sur produits de la comptabilité générale
-Différence d’inventaire constatée (favorable ou défavorable)
-Différence sur coût et taux de cession
Calcul Direct (Rapprochement) :
Comptabilité de gestion CM
Retrouver le résultat de la compta G en partant du résultat analytique
Eléments + - Effet sur RAE Conséquences
Résultat Global Analytique Bénéfice ou Perte (à
positionner)
Charges Non Incorporées Faut la Soustraire
Augmente le RAE (pour retomber sur le
X résultat de la
comptabilité générale)

Charges Supplétives X Baisse le RAE Faut l’Ajouter


Différences d’inventaire:
-Stock réel < stock théorique X Augmente Soustraire
-Stock réel > stock théorique X Baisse Ajouter
Différences sur coût et taux de cession :
-arrondis par défaut X Augmente Soustraire
-arrondis par excès X Baisse
Ajouter
Produits non incorporés X BaisseAjouter
Totaux (des traitements qu’on rajoute, qu’on
retranche, puis synthèse des 2)

Exemple :
Une entreprise fournis les données suivantes :

-Résultat net comptable 140 152


-Résultat analytique sur produit A, bénéfice de 136 000
-Résultat analytique sur produit B, perte de 14 800
-Charges supplétives 25 000
-Dotations non incorporables 12 000
-Différence d’inventaire :
→MP :
→Stock réel 4 700
→Stock théorique 5 000
→Produits finis :
→Stock réel 15 600
→Stock théorique 15 000
-Produits exceptionnels 6 000
-Différence d’arrondis par défaut 348

→ vérifier la concordance entre résultat de la comptabilité de gestion et la comptabilité générale.


Comptabilité de gestion CM
Eléments + -
Résultat global Analytique (positif ici : A-B) 121 200
Dotations non incorporables 12 000
Charges supplétives 25 000
Différence d’inventaire :
-MP 300
-Produits finis 600
Produits exceptionnels 6 000
Différence d’arrondis par défaut 348
Totaux 152 800 12 648
Résultat de la comptabilité générale 140 152

Chapitre 2 ?
Comptabilité de gestion CM

Les Coûts Partiels


La variabilité des Charges :
Structure de production et Charges :

Dans une structure donnée (un ensemble de moyens matériels et humains permanent mis en œuvre
pour la production, =équipement + encadrement) on constate que certaines charges de l’entreprise
varient selon la production ou activité, et que certaines en sont indépendantes.
Par conséquent on distingue généralement 3 types de charges :

- Charges Fixes ou de structure :

Elles sont indépendantes du niveau d’activité, tant que la structure de l’entreprise ne change pas.
Elles varient par palier.
(schéma en photo)
Ex : les loyers, les assurances, cotisations sociales..etc
Comptabilité de gestion CM
- Charges Variables ou Opérationnelles :

Elles sont souvent proportionnelles à l’activité ou à la production.


Forme : Y = ax (y:charges, x:achat (production))
ex : les achats consommés, les transports sur les ventes, les dépenses du petits outillages...etc

- Charges Semi-variables et Mixtes :

Elles sont composées d’une partie fixe et d’une partie variable, donc varient non
proportionnellement à l’activité ou à la production et doivent être réparties en charges fixes et en
charges variables
Forme : Y = ax + b
ex : salaires des commerciaux, commissions sur le CA, dépenses de téléphone, dépenses de gaz, en
eau...etc

* Comment scinder la partie fixe de la partie variable ?


Les charges variables sont proportionnelles à ‘activité mais comment exprimer cela ?
Cela va dépendre du type de regroupement des charges que l’entreprise analyse.
2 type de regroupement :
-en unité physique si l’activité est homogène
-en unité monétaire si l’activité est hétérogène
Comptabilité de gestion CM
19/10

Unité physique... homogène :


Pour un coût de production, c’est le nb d’unités fabriquées.
Pour un centre d’analyse opérationnel, c’est le nb d’unité d’oeuvre correspondants.
Ex : Nb d’unités vendues

Unité monétaire..hétérogène :
Le CA en € ou en $

Il faut préciser que le chiffre d’affaire reste l’unité de mesure la plus souvent utilisée pour évaluer
l’ensembles des charges de l’entreprise.

Analyse du comportement des charges :


On cherche à comprendre comment l’entreprise déterminera-t-elle pour chaque charge si elle est
fixe ou variable et comment scinder la charge semi-variable en partie fixe et en partie variable ?

Pour cela l’entreprise pourrait recourir à 2 méthodes :

→ Méthode Graphique :

Exemple :
Une entreprise nous communique les données suivantes, et nous demande de déterminer la partie
fixe et la partie variable d’une charge de manutention :

Mois Charge Manutention Production (en millier d’unités)


Janvier 144 000 21 000

Février 146 000 23 000

Mars 152 000 28 000

Avril 149 000 24 000

Mai 151 000 25 000

Juin 148 000 22 000

Juillet 145 000 20 000

Aout 152 000 26 000

Septembre 152 000 26 000

Octobre 155 000 30 000

Novembre 153 000 27 000


Comptabilité de gestion CM
Décembre 154 000 28 000
Rpz° sur papier millimétré : on prend le pt le plus bas () et le plus élevé (oct)
Charge y

125 000 Montant de la charge fixe

(photo)
En traçant l droite on peut lire b=125 000, c’est le montant de la charge fixe

→ Méthode des moindres carrés ordinaire (MCO) (voir cours de stat régression des MCO)

Y= ax + b
avec :

a= 1/n (sigma (nyi – x(bar)y(bar))) / 1/n (sigma (xi2 – x(bar)2)

b = y(bar) – ax(bar)

Incidence du niveau d’activité sur les coûts :


L’analyse de la variabilité des charges nous permet de déterminer pour chaque charge par nature un
montant de charge fixe et des charges variable. Ensuite, les charges seront affectées à des coûts
complets qui peuvent être chacun décomposés en un coût fixe et un coût variable.

Le coût complet totale :

On peut le rpz à l’aide d’une fonction du type: f(x)= ax + b


avec : a=coût variable unitaire
x= mesure de l’activité
b= coût fixe (ou charge fixe)

Coût complet total = Coût variable X unités vendues + coût fixe

Ou (pareil) :

Coût complet total = Coût variable X CA + coût fixe


Comptabilité de gestion CM
Exemple : Soit le coût global d’une entreprise se décompose en :

charges fixes de 250 000 €


charge variable de 400 000 €
Ces charges ont été constaté pour 100 000 unités vendues, c’est-à-dire pour un CA de 500 000 €.

On peut utiliser les 2 formules pour calculer le coût complet.


Faut déterminer le
→ coût variable unitaire par unité vendue : 400 000 / 100 000 = 4 €
ou
→ Coût variable unitaire pour 1 € de CA : 400 000 / 500 000 = 0,80 €

(on peut choisir sa formule ms faudra la conserver ensuite pour le calcul du coût complet)

1re formule :
Coût complet total = 4 X 100 000 + 250 000 = 650 000
Coût complet total = 0,8 X 500 000 + 250 000 = 650 000

Le coût complet unitaire :

Coût complet unitaire = Coût total / Mesure de l’activité


= f(x) / x = (ax + b) / x = a + b/x

Coût complet unitaire = Coût variable unitaire + Coût fixe / unités vendues (ou CA)
= 0,80 + 250 000 / 500 000 = 1,30 €

Si je fait varier mon niveau d’act vers le haut et vers le bas faut utiliser cette façon de calculer le
coût unitaire.
On peut se demander si, en variant l’act, le coût complet est > ou < à 1,3

Les précisions des coûts :


ax + b et a + b/x (les 2 fct nous permettre de prévoir coût complet total et coût
unitaire pour une act donnée)

On reprend l’exemple précédent et formulons 2 hypothèses :


H1 : Hausse du CA, passant à 600 000 €
H2 : Baisse de CA, passant à 250 000 €

Pour H1 : CA= 600 000 a x b


Coût complet total = 0,8 x 600 000 + 250 000 = 730 000 (hausse)
Coût complet unitaire = 0,8 + 250 000 / 600 000 = 1,22 (<1,3)
Donc l’augmentation du CA conduirait à une baisse du coût complet unitaire.

Pour H2 : CA = 250 000


Coût complet total = 0,8 x 250 000 + 250 000 = 450 000 (baisse)
Coût complet unitaire = 0,8 + 250 000 / 250 000 = 1,8 (>1,3)
→ On constate donc que l’augmentation de l’activité a pour incidence, l’augmentation du coût total
complet Par contre se traduit par une baisse du coût unitaire.
Baisse de l’activité entraine une baisse du coût complet total, mais se traduit par une hausse du prix
unitaire.
Comptabilité de gestion CM
Ces conséquences sont dues à une + ou – grande absorption des charges fixes. Plus la production
augmente plus les charges fixes sont absorbées. Ce qui est gênant car non neutre pour l’incidence
sur les coût.
Si on veut éliminer l’influence de l’absorption des charges fixes, l’entreprise pourrait utiliser
l’imputation rationnelle.

L’imputation rationnelle des Charges Fixes :


Le niveau d’activité et le coût constaté :

Le coût complet constaté absorbe toutes les charges de l’entreprise quelque soit le niveau d’activité.
Lorsqu’il augmente, les coût unitaire tendent à diminuer puisque les charges fixes restant constantes
se répartissent sur un plus grand nombre de niveau d’unité de mesure de l’activité. En revanche la
diminution de l’activité conduit à une hausse des coût unitaires.

Donc l’entreprise veut éliminer, pour permettre une comparaison significative des coûts d’une
période à l’autre, et pour mettre en évidence les variations du coût unitaire dues aux charges var, Ils
devient nécessaire pour l’entreprise de corriger les charges fixes.
C’est-à-dire que l’entreprise, pour raisonner à volume constant d’activité, doit pouvoir neutraliser
les charges fixes. Les coûts ne seraient plus influencés par les variations du volume d’activité.

Principe de la Mutation Rationnelle :

Nous savons que toute entreprise, ou partie, a théoriquement été conçue pour supporter un certain
niveau d’activité, qualifié d’activité normale (on peut faire moins ou plus).

Rapport = Activité réelle / Activité Normale = CIR (coef d’imputation rationnelle)


Ex : CIR= 90/100 = 0,9 ; CIR = 102/100 = 0,2

Le CIR aussi appelé Taux d’Activité.


Ce CIR sera désormais utilisé comme coef de pondération pour imputer les charges fixes observées.
→ Si on impute les charges fixes selon ce coef, les coûts unitaires deviennent indépendant du degré
d’activité, et l’incidence de la variation de l’activité sur le résultat apparaitra distinctement, donc
calcul plus biaisé.

Activité Normale est qualifiée de:


- Théorique : déterminée par la capacité de production, ce sont les ingénieurs qui l’ont fixé
théoriquement à la construction de l’entreprise.
- Réelle : calculée par la moyenne mensuelle de l’activité réelle de l’année précédente. On observe
l’activité réelle de l’année passée, on fait une moyenne et on considère qu’elle correspond à celle de
cette année.

Charges fixes imputées = charges fixes constatées x CIR

→ Coût d’imputation rationnel global =Charges Variables constatées+ Charges fixes imputées

Mais il faut donc distinguer une différence d’incorporation (puisque 2 charges fixes) !
Comptabilité de gestion CM
Les charges fixes imputées et constatées constituent une différence d’Imputation (ou
d’incorporation).
Elle sera soit positive soit négative :

→ Positive : Si les charges fixes constatées > charges fixes imputées Donc : CIR < 1.
Une part des charges fixes non imputées.
Economiquement : cela rpz un coût de sous-activité, ou un coût de chômage. Veut dire que
l’entreprise est en train de supporter des coûts fixes qui ne servent pas.

→ Négative : Si les charges fixes constatées < charges fixes imputées. Donc : CIR > 1
Une part des charges fixes sur-imputées.
Economiquement : cela rpz un boni de suractivité. Veut dire que l’entreprise impute au coûts des
charges fixes fictives.

(CIR=1 assez rare statistiquement que les usines tournent à pleine capacité)

Exemple :
Une entreprise fabrique un produit A. Fournit les charges pour le premier trimestre de l’année.
La production normale de l’entreprise : 1 500 unités/mois.
Janvier Février Mars
Production (unités) 1 500 1 350 1 800
Charges Variables
→MP 60 000 52 000 71 700
→MO 120 000 107 600 150 000
∑= 180 000 ∑=159 600 ∑= 221 700
Charges fixes 37 500 37 500 37 500

° Calculer le coût de production d’un produit avec méthode d’imputation rationnelle et le


décomposer en partie variable et partie fixe. Et calculer la différence d’incorporation.

Rappel : CIR= AR/AN 1500/1500 = 1 1350/1500 = 0,9 1800/1500 = 1,2


Charges fixes imputées 37 500 33 750 45 000
Coût total 217 500 193 350 266 700
Coût d’1 produit 145 143,22 148,17
Décomposition
variable 120 118,22 123,12
fixe 25 25 25
Différence _ +3750 7500
d’incorporation

Pour janvier :
Coût total = 180 000 x 1500 + 37 500 =
Coût d’un produit =
Comptabilité de gestion CM

Variable =
Fixe =

Pour Février :
Coût total =
Coût d’un produit =

Variable =
Fixe =

Pour Mars :
Coût total =
Coût d’un produit =
Variable =
Fixe =
Comptabilité de gestion CM
10/11
Domaines d’application de la méthode :

Peu d’entreprises la pratique Elle est plutôt utilisée dans les firmes qui ont une activité saisonnière,
car elle leur éviter les variation de coûts de revient.

La méthode d’imputation rationnelle permet :


-fixation des prix de vente
-élimine incidence des variations des act sur les coûts et peut donc sembler plus pertinente que la
méthode des coûts complets
-Imputation rationnelle et évaluation des stocks : surtt en période de sous-activité une valorisation
sur la base des coûts complets implique qu’une partie des coûts de chômage soit prise en compte ds
la valeur des prix stockés, or pas pertinent, PCG pas d’accord et recommande de valoriser les
produits stockés sur la base de l’imputation rationnelle. PCG estime que le coût de chômage doit e
absorbé par recettes de la période.
-Imputation rationnelle et jugement sur la gestion : (cf ex) cette méthode va obliger l’E pr chaque
centre d’analyse à faire une décomposition entre charges variables et charges fixes. l’intérêt est qu’à
partir de là il devient possible de juger de l’efficacité de la gestion d’un certain nb de centre de frais.
Pcq les diff’ d’imputation rationnelles peuvent ê considérées comme des écarts sur lesquelles on
peut fonder un jugement. Ces diff’ expriment la capacité du responsable du centre à gérer son centre
de responsabilités dès lors qu’il possède une certaine autonomie pour fixer le niveau d’activité.

Les Méthodes de Coûts Partiels :


La méthode de seuil de rentabilité (voir après) est basée sur la distinction entre charges variables et
charges fixes. Les charges var dépendent des quantité vendues et les charges fixes vont dépendre du
temps (et non des qtt). Pour une période donnée, la répartition des charges fixes ou de structure dans
le coûts d’un produit, implique nécessairement de faire une hypothèse sur les qtt, ce qui constitue un
inconvénient (faut faire sur qtt).

Le calcul des coûts de revient par méthode du coût complet repose sur l’hypothèse de séparation
entre charges directes et indirectes, cette séparation implique des choix qui sont contestables. Elle
présente donc aussi un inconvénient.

Etant donnée l’imperfection des deux méthodes, certains gestionnaires vont éviter de pratiquer toute
répartition entre charges var et fixes, directes et indirectes, et vont plutôt privilégier une approche
de coûts partiels.
Da,s cette optique, la performance de chaque produit sera analysée par la marge qu’il dégage et qui
contribue à la couverture des charges non réparties.

Donc méthodes de coûts partiels adoptent toutes la même démarche c’est-à-dire n’intégrer au coûts
que la partie jugée pertinente des charges d’entreprise.
L’ensembles des charges incorporables peuvent être rpz par le schéma suivant :

Charges Variables Charges Fixes


Charges Directes 1 3
Charges Indirectes 2 4
Les méthode couts partiel vont privilégié l’une ou l’autre des deux classifications.
1/ Méthode des Coûts Variables :
Comptabilité de gestion CM
Méthode basée sur distinction entre charges variables et charges fixes. ; Mais elle ne retient que les
charges variables qu’elles soient directes ou indirectes, donc que les zones 1 et 2.
On l’appelle aussi Direct Costing (en anglais) ou enore la Méthode des Coûts Proportionnels.

Définition et principes :
un coût variable ets constitué uniquement par les charges qui varient avec le volume d’activité Ces
charges var sont aussi appelées frais opérationnels. Ils concernent surtt les centres opérationnels
principaux et certains centres opérationnels auxiliaires .
Ces charges sont réparties entre les produits pour calculer le coût variable de chaque produit.
La diff’ entre le total des charges et les charges variables, rpz les charges fixesqui sont supportées
par l’entreprise quel que soit le volume des ventes réalisées dans une structure donnée.

Les coûts variable font apparaître une large sur coût variable par produit ou par activité.
Prix de vente Coût variable 5 Charges variabilité
Coûts fixes 3
Marges sur coût variable (MCV) 5 +Résultat 2

Marge sur coût variable =Prix de vente – Coût Variable


5 10 5

Résultat de l’entreprise = ∑ des MCV – Coûts fixes globaux

La marge (MCV) est un indicateurs de gestion qui mesure la performance d’un produit. Elle permet
à l’entreprise de répondre aux questions suivantes :
- Quel est la contribution du produit à l’absorption des charges fixes (de structure) ?
- Ce produit est-il rentable ?
- L’entreprise a-telle intérêt à développer la production du produit ou supprimer ?

Calcul du coût variable par un compte de résultats différentiels.


Comptabilité de gestion CM
La méthode de calcul du coût variable :
Tableau:compte de résultat différentiels

Par Produit Par activité Pour l’entreprise


1 Prix de vente (pdt la période) X
2 Charges var de production X
3 Charges var de distribution X
4 Coût variable (2+3) X
5 MCV n°1 (1-4)
6 Ensemble MCV n°1 de tous les produits X
7 Coûts fixes des centres opérationnels de
l’activité X
8 Coûts de centre de structure de l’activité X
9 Coûts fixes (7+8) X
10 Marges n°2 (6-9) X
11 Ensemble des MCVn°2 de toutes les activités X
12 Coûts des centres de structure d’entreprise X
13 Marges n°3 (11-12), résultat d’exploitation de
l’entreprise X

Les calculs de coûts variables et de marges, ne concernent que les quantités vendues (et non des
quantités produites).

2/ La Méthodes des Coûts Directs :


Dans cette méthodes les zones choisies : 1 et 3. Elle retient uniquement les charges affectables sans
ambiguïté au produit, que ces charges soient fixes ou variables.. Cette méthode n’analyse pas les
charges indirectes, elles sont imputées globalement sur la somme des marges sur coût direct généré
par chaque produit.
Elle permet de calculer des marges sur coûts directs.

Prix Coût direct Charges var et fixes affectables ou imputables


de sans ambiguïté
vente Marge sur coût direct Autres charges var ou fixes + Résultat

Marge sur coût direct =

faut qu’elle soit le plus élevée possible pour dégager un résultat positif.

Elle est peut utilisée sous cette fore car les entreprise préfèrent utiliser plutôt une approche mixte,
qui va combiner les deux méthodes précédentes (des coûts var et des coût directs).
Elle nous fait aboutir à la méthode des coûts spécifiques.
Comptabilité de gestion CM

3/ La Méthode des coûts spécifiques :


(= Coût direct mixte ou coût variable évolué)

Dans cette méthode on combine méthode de coût var et méthode de coût direct.
Préférée pcq on considère que le coût variable est insuffisant pour comparer le coût des produits
pcq dans certaines entreprise, une part importante des charges fixes peut ê liée à la fabrication des
produits.

Cette combinaison intègre pour chaque produit ou activité les zones 1, 2 et 3.


La zone 4= Charges fixes indirectes Communes. Ces charges ne sont pas réparties, elles constituent
ce qu’on appelle les coûts fixes communs.

Marge sur coûts spécifiques = Marge sur coûts variables – Coûts fixes directs (zone 3)

Résultat = Marges sur Coûts Spécifiques – Coûts Fixes Communs (zone 4)

La marge sur coûts spécifiques doit être suffisamment élevé pr permettre la couverture des charges
fixes indirectes.

La Méthode du Seuil de Rentabilité :


Définition :
Basée sur distinction entre charges variables et charges fixes.
Pour une structure donnée, on considère que les charges fixes sont supportées en totalité par
l’exploitation et ce quel que soit le niveau d’activité.
Dans ce cas il faudrait que les ventes atteignent un certain montant (seuil) pour pouvoir couvrir les
charges fixes.
Le seuil de rentabilité d’une entreprise est le chiffre d’affaire pour lequel l’entreprise couvre la
totalité de ses charges et donc dégager un résultat nul.

1) Calcul du seuil de rentabilité :


S’effectue à partir des éléments du compte de résultats différentiels.

Résultat = MCV – Coûts fixes

Résultat = 0 <=> MCV = Coûts Fixes.


→ c’est le point mort, le CA critique, en-dessous duquel l’entreprise perdra de l’argent
Comptabilité de gestion CM
Compte de résultats différentiels

Application :

Une entreprise fourni ces informations :

Valeur
HA de MP 430 000 Conso MP= 430 000–Varia° de stock
Stock initial de MP 125 000 Varia° de stock de MP= 135000- 125
Stock Final de MP 135 000 =10 000
Stock initial de produits finis (encours) 141 425
Stock Final de produits finis (encours) 150 000 Varia° de stock de pdts finis = 141
Charges variables d’approvisionnent 118 300
Charges variables de production 275 500
Charges variables de distribution 78 205
Charges fixes 260 000
Chiffre d’affaires 1 217 000

- Dresser le tableau du compte de résultats différentiels.


Etapes : déterminer MCV d’achat, MCV de production puis MCV totale, et résultat différentiel.

Par Par Pour (%)


Produit activité l’entreprise
Chiffre d’affaire 1 217 000 100
Coût variable d’achat 538 300 - 538 300
• Consommation de MP 420 000
-Achat
-Stock initial
-Stock final
• Charges variables d’approvisionnement 118 300
Marge/coût variable d’achat 678 700 55,80
Coût variable de production 284 075 -284 075
• Variation de stock de production finies 8 575
-Stock initial
-Stock final
• Charges variables de production 275 500
Marge/coût variable de production 394 625 32,42
Coût variable de distribution 78 205 -78 205
• Charges variables de distribution 78 205
Total des charges variables 900 580 74 %
MCV 316 420 26 %
Charges fixes -260 000
Résultat différentiel 56 420 4,63

Intérêt : dégager à chaque une marge. C’est de disséquer les coûts .


Par exemple la marge dégagée des coûts d’achat est de plus de la moitié du CA…
Comptabilité de gestion CM
C : coût total globale
V : coût variable unitaires
CF : charges fixes globales
P : prix de vente unitaire
Q : Les quantités produites et vendues

Avec C = VQ + CF (1)

Au point mort → Coût global = Chiffre d’affaire


Et Chiffre d’Affaire = PQ (2)

(1) = (2) => C= PQ C= VQ + CF


VQ + CF = PQ => PQ – VQ = CF => Q (P-V) = CF

Q= CF / (P-V)
Donc le point mort en volume ( seuil de rentabilité en volume) est égal aux
charges fixes globale divisées par la marge sur coût variable unitaire.

2) Point Mort en Valeur → Seuil de rentabilité (S) ou Chiffre d’affaire


critique
S => MCV = Charges Fixes

Taux de MCV = (MCV / CA) x 100

S = Charges Fixes / Tx de MCV S= (CA x CF) / MCV

→ Calcul du seuil de rentabilité en valeur de l’exemple précédent :

On sait que pour CA= 1 217 000 l’entreprise dégage une MCV de 316 420
Quel est le seuil, CA critique permettant à l’entreprise de gagner de l’argent ?

S= 1 217 000 x 260 000 / 316 420 = 1 000 000 €

3) Calcul algébrique et représentation graphique du seuil :


Relation #1 → S => CA = CV + CF ou CA = CT (coût total)
Coûts Y CA=> Y1 = x
en K € Zone CT => Y2 = 0,74x + 260 000
de
gain
S

Zone de
perte

x CA en K €
R => Y = 0,26 x – 260 000
MCV - CF
Comptabilité de gestion CM
Y

Zone de
S Gain x
Zone de
perte

Relation → MCV = CF
CF => Y1 = 260 000
MCV => Y2 = 0,26 x
Y

Y2

S Zone de
Gain Y1
Zone de
perte x

Indicateurs de rentabilité et de sécurité :


1) Date du Seuil de rentabilité
Hypothèse à admettre pour déterminer la date à laquelle le seuil de rentabilité sera atteint : accepter
l’idée selon laquelle la réalisation du CA est régulière.

Exemple (précédent) : Pour un CA de 1 217 000 → 12 mois


Pour un seuil de 1 000 000 € → x mois

1 217 000 x = 1 000 000 x 12

Date = Seuil / CA x 12 = 1 000 000 / 1 217 000 x 12 = 9,86 mois


soit : 9 mois et 26 jours approximativement

Donc plus un seuil de rentabilité est atteint tôt dans l’année civile plus l’entreprise sera à l’abri d’un
retournement de tendance qui pourrait faire baisser ses ventes, chuter son CA.
La date du point mort est un premier indice de sécurité.
Comptabilité de gestion CM

2) Marge de sécurité :
C’est la différence entre CA réalisé à un moment donné et le CA critique (seuil de rentabilité).

MS =CA réalisé – Seuil de rentabilité

La MS représente pour l’entreprise le montant de CA pouvant être supprimé par une conjoncture
défavorable sans entrainer de pertes pour l’entreprise.
Cette MS est souvent rapporté au CA annuel, alors on parle de l’indice de sécurité (IS).

IS = MS / CA annuel x 100

MS et IS reflètent le CA générateur de bénéfices.

3) Indice de prélèvement :
IP = CF / CA x 100

C’est le pourcentage du CA qui va servir dans la couverture des charges fixes.


→ Plus sa valeur est faible et plus l’entreprise pourra facilement atteindre son seuil de rentabilité.

4) Le levier opérationnel (Coefficient de volatilité) :


Si le CA devrait augmenter de x % de combien augmenterait le résultat ?
LO : exprime le % de variation de résultat obtenu suite à une variation en % du CA.

eR/CA = (∆R / R) / (∆CA / CA) : élasticité du résultat par rapport au CA.

Exemple : si LO = +2
et variation de CA de +10 %
→ Quel sera la variation du résultat ? 20 %

Si LO est de +1 et Variation de CA de +5% alors variation du résultat de 5 % aussi.

Autre définition : LO = MCV / R


Mais n’est possible que sous réserve de 2 hypothèses :
- Le prix de vente reste constant
- Les conditions d’exploitation resteront identiques tant pour les charges variable unitaires que pour
les charges fixes globales. Variation du chiffre d’affaire envisagée ici ne peut provenir que d’une
variation des quantités.
Comptabilité de gestion CM

Seuil de rentabilité dans le cas particulier des entreprises


saisonnières :
Les entreprises saisonnières réalisent leur CA de façon plutôt irrégulière au cours de l’année.
On ne peut donc pas considérer les mois comme étant identiques.
Ces variation saisonnières (chocolats, foi gras, huitre, sapin) n’ont pas d’incidence sur les
conditions d’exploitation de l’entreprise, n’influence pas donc la valeur du CA critique.
Mais la date à laquelle le seuil de rentabilité sera atteint change.

Exemple : exercice précédent


Supposant que seuil de rentabilité de 1 000 000 €
Impossible d’utiliser la proportionnalité entre le temps et le CA pour déterminer la date à laquelle il
sera atteint.
Supposons que cette entreprise ait une activité saisonnière répartie ainsi en % du CA annuel :

Mois Pourcentage du CA Mois Pourcentage du CA


Janvier 5 Juillet 16
Février 5 Août 0 (entreprise fermée)
Mars 10 Septembre 10
Avril 10 Octobre 4
Mai 16 Novembre 4
Juin 16 Décembre 4

Mois du CA En % CA Mensuel CA en Cumul


J 5 60 850 60 850
F 5 60 850 121 700
M 10 121 700 243 400
A 10 121 700 365 100
M 16 194 720 559 820
J 16 194 720 754 540
J 16 194 720 949 260
A - - 949 260
S 10 121 700 1 070 960
O 4 48 680 1 119 640
N 4 48 680 1 168 320
S 4 48 680 1 217 000
Comptabilité de gestion CM
Début Sept = 949 260
Fin = 1 070 960 = 121 700 € en 30 jours (entre Septembre et Octobre)
1 000 000 – 949 260 = 50 740 €

30 jours → 121 700


x? → 50 740

En combien de temps j’arrive au seuil de 1 000 000 ?


50 740 / 12 740 x 30 = 13 jours => on atteint le seuil le 13 septembre
Comptabilité de gestion CM
24/11
La loi Normale :
Une var X obéit à la loi normale m
fonction de densité : f(X)= 1/ (σ.√(2.∏)) . e -1/2 ( (X-m)/σ) = α

∫ f(X) dX = ∫ α.dx = 1

La probabilité que la var X ait une valeur inf à x est donnée par la fonction de répartition :
F(x)= P { X<x} = ∫ α.dx

→ On va plutôt utilisé la loi normale centrée réduite dont le domaine de déf est plus réduit
(contrairement à l’infini pour la loi normale).

Loi Normale Centrée Réduite (rappel) :


T obtenu par changement de variables
T→ X T = (X-m) / σ

T est dite normée et possède les propriétés suivantes :


-Sa moyenne = 0 E(T) = 0 → centrée
-écart type = 1 σ(T) = 1 → réduite

Loi de T : T→ notée N(0,1).

Elle admet une fonction de densité définie par t => f(t) = 1/ (√(2.∏)) . e-t2/2

Fonction de répartition : F(T) = pi (t) = P { T < t } = ∫ t-inf (1 / (√(2.∏)) . e-t2/2 dt

5) Valeurs tabulées et propriétés des fonctions :


f(t) et ∏(t) →

La détermination des valeurs pour t<0 il faudra utiliser les propriétés suivantes :
- la fonction f(t) est paire : f(-t0) = f (t0)
- la fonction intégrale ∏(t) est symétrique par rapport à la droite t = 0 : ∏(-t0) = 1 - ∏(t0)

P{ t1 < T < t2} = ∏(t2) - ∏(t1)

Lorsqu’on résonne en incertitude on ne peut utiliser que les probabilités.


Même si le « main stream », le courant qui s’impose admet la certitude.

Lorsqu’on résonne en envi incertain on doit émettre des hypothèses : moyenne, pessimiste ou
pessimistes. On va affecter des probabilités d’apparition à ces hypothèses.
La demande adressée à l’entreprise est incertaine. On cherchera à calculer la probabilité pour que le
seuil de rentabilité soit atteint ou dépassé. Le plus souvent on utilise la loi normale centrée réduite à
la place de la loi normale car plus pratique.
On va supposer la demande adressée à une entreprise suit une loi normale.

Exemple :
Comptabilité de gestion CM
On suppose la demande exprimée en prix suit :
m= 5 000
σ = 1 000

prix de vente = 2 200 €

Charges variables unitaires = 2 100 €


Charges Fixes = 430 000 €

→ MCV = 2 200 – 2 100 = 100 €


→ Seuil en volume = Charges Fixes / MCV = 430 000 / 100 = 4 300 Unités.

Hors en avenir incertain ! → quelle est la probabilité d’atteindre ce seuil ?

Q° : quelle est la probabilité que les quantités vendues soient inférieures à 4 300 ? C’est-à-dire de
ne pas atteindre le sueil de rentabilité ?

X → N ( m,σ )
→ T = X-m) / σ

t une var aléatoire qui suit une loi normale centrée réduite. Donc :
Probabilité { X< 4 300 } = Probabilité { T < (4 300 -(m)) / (T .1 000)

∏ (-0,7) = 1- 0,7580 = 0,242 = 24,2 % (le -0,7 est tabulé)

Donc 24,2 % de chance de ne pas atteindre le seuil et 75,8 % de chance de l’atteindre.

Méthode du coût marginal (microéconomie) :


→ La réaction suite à la dernière unité ajoutée (unité marginale), lorsqu’on ajoute une unité
supplémentaire qui sature, qui n’apporte rien (exemple des verres d’eau). On va produire une unité
supplémentaire et on regarde la réaction des coûts.

Son utilisation permet aux entreprises d’étudier les variations de charges de toute nature en fonction
des fluctuation d’activité afin d’en apprécier l’incidence sur le profit global.

Définition :
Selon le PCG le cout marginal est la différence entre l’ensemble des charges courantes nécessaires
à une production donnée et l’ensemble de celle qui son nécessaires à cette même production
majorée ou minorée d’une unité.

On peut dire que le coût marginal est la variation du coût total dû à une augmentation ou diminution
de la production ou du niveau d’activité.
Comptabilité de gestion CM
Exemple :
Une entreprise fabrique 2 000 articles d’un produit M pour un coût total de 200 000€
Un client passe une commande de 100 articles supplémentaires.
Coût totale des 2000 + 100 → 220 000 €

Q° : quel est le coût marginal des 100 articles supplémentaires ?


Coût marginal des 100 articles supplémentaires = 220 000 – 200 000 = 20 000 €
Coût marginal unitaire = 20 000 / 100 = 200 €

Quel est l’intérêt ?


→ le calcul du coût marginal pour une entreprise permet ponctuellement de répondre à certains
problèmes de gestion :
- est-il rentable pour l’entreprise d’augmenter la production ? (intérêt à accroître de 100?)
- est-il rentable d’accepter une commande supplémentaire ?
- est-il rentable de diminuer le niveau d’activité de l’entreprise ?

Le coût marginal n’est pas une méthode de la comptabilité de gestion proprement dite, c’est un coût
estimé et conçu dans le cadre de la théorie microéconomique classique.

Composantes du coût marginal :


Le coût de la dernière unité produite se compose comme tous les coûts de charges de nature
différente :
→ charges variable qu’entraine sa réalisation
→ charges fixes nécessaire à sa production, si un changement de structure se révèle indispensable

On peut dire que le coût marginal est égal aux charges variables unitaire mais sous conditions :
- la structure de l’entreprise reste inchangée, pas ed modification des coûts fixes
- les charges variables sont strictement proportionnelles aux quantités.

Le coût marginal renvoie aussi à deux autres fonction : coût total et coût moyen.

Dans le cas où :
- la fonction du coût total peut être représenté pas une courbe ayant la forme d’un S→ alors le
coût marginal sera représenté par une courbe en U.

Unités monétaires

1 2 3 Zone 1 : rendements croissants


Zone 2 : rendements constants
Zone 3 : rendements décroissants

qtt
Comptabilité de gestion CM
Fonction du coût marginal :

Unités Monétaires

1 2 3 Zone 1 :rendements croissants


Zone 2 :rendements constants
Zone 3 :rendements décroissants

qtt

Zone 1 : l’entreprise a besoin d’utiliser moins de facteurs de production pour fabriquer un produit.
Veut dire que le coût marginal est décroissant.

Zone 2 : On utilise le même nombre de produits. Coût marginal constant.

Zone 3 : L’entreprise a besoin de plus de facteurs de production pour fabriquer un produit. Le coût
marginal est croissant.

Les relations mathématiques du coût marginal :


Il y en a 3 :
- La relation du coût marginal avec coût total
- La relation du coût marginal avec coût moyen
- La relation du coût marginal avec le profit

→ coût marginal et coût total :

CT : coût total
→ CT= f(Q)
Q : quantité vendue

∆Q: variation des qtt produites


∆CT: variation du coût total.
Cm : coût marginal

Si ∆Q infiniment petit (tend vers 0) et f(Q) dérivable→ Cm = ∆CT / ∆Q = CT’ = f’(Q)


Comptabilité de gestion CM
→ coût marginal et coût moyen :

Pour une structure donnée, l’entreprise a besoin de connaître la quantité de produits pour laquelle le
coût moyen est minimum puisque cette quantité lui permet d’avoir une production au moindre coût.

Coût Moyen = CT / Q = f(Q) / Q = CM

Ce qui nous intéresse c’est le coût moyen à son minimum→ comparaison entre coût marginal et
coût moyen.
Pour cela comparons coût moyen unitaire et coût marginal unitaire.

Lorsque les valeurs des niveaux d’activité augmentent les coût moyen décroit, baisse, puis passe par
un minimum pour enfin croitre.

Il y a diminution du coût moyen si le coût marginal est inférieur au coût moyen.


Il y a augmentation du coût moyen si le coût marginal est supérieur au coût moyen.
→ Mais à quel moment le coût moyen sera à son minimum ? Lorsqu’il y aura égalité entre coût
moyen et coût marginal. Et c’est ce qui intéresse l’entreprise : CM =Cm => CM à son minimum.

CM = f(Q) / Q
Optimum: minimum ou maximum
→ min : faut que fonction soit dérivable : f’ = 0 et que f’’> 0
→ max <0

CM’ = ( f’(Q) . Q - 1.f(Q) ) / Q2 = O <=> f’(Q) . Q - f(Q) = 0


<=> f’(Q) = f(Q) / Q
<=> Cm = CM
Egalité donc l’entreprise produit au coût le plus bas. Cqfd

Unités Monétaire
Coût marginal Coût moyen

Min du
coût moyen

Q* Qtt

Q* : la combinaison productive la plus productive, nous avons un coût unitaire minimum.

→ coût marginal avec le profit


Comptabilité de gestion CM
Recette totale : RT = Pq.Q
Pq : prix d’une quantités
Q : qunatité

Recette moyenne : RM = RT / Q
Rectte marginale : Rm = RT’

Profit : RT – CT
On cherche à quel moment le profit est maximum → lorsque la f’=0 et f’’ < 0
On admettant que la f’’ est bien < 0

soit le maximum ∏ :
∏’ = 0 => RT’ - CT’ = 0 => RT’ = CT’

Donc ∏ maximum lorsque → Rm= Cm

C’est ce qu’on appelle l’optimum économique, le niveau de production qui permet de dégager le
plus grand profit total.
Cet outil de gestion permet à l’entreprise de choisir un niveau de production pour une production
vendue au même prix.

Détermination des résultats et budgets prévisionnels :


méthode de prix pré-établie pour prévoir le turfu.

La gestion par les coûts préétablis (standards) :

Une étude faite par des ingénieurs qui vont dire que pr fabriquer cette table il faut tel et tel matériel
et tel temps pour la monter (pour l’ouvrier)

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