BOUZERZOUR_ABDESLEM_Contribution_à_l’intensification_des_transferts

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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR


ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
UNIVERSITE FRERES MENTOURI CONSTANTINE 1
FACULTE DES SCIENCES EXACTES DEPARTEMENT DE PHYSIQUE

N° de Série :…………
N° d'ordre :……………

THESE
Présentée pour obtenir le diplôme de Doctorat 3éme Cycle en Physique

Spécialité : Energies Renouvelables

THEME

Contribution à l’intensification des transferts thermiques


par un nanofluide dans un échangeur thermique à tube
elliptique coaxial

PAR

BOUZERZOUR Abdeslem
Soutenue le : 20 / 10 / 2020

Devant le jury :

Présidente : Pr. CHAKER Abla Université frères Mentouri Constantine 1

Rapporteur : Pr. DJEZZAR Mahfoud Université frères Mentouri Constantine 1

Examinateurs : Pr. RAHMANI Ahmed Université d’Oum El Bouaghi

Dr. TAYEBI Tahar Université de Bordj Bou Arreridj


Dédicaces

A mes parents qui sont la lumière de ma vie.

A mes chères sœurs Zineb et Nour-el-Houda.

A M. DJEZZAR qui a été un deuxième père pendant toutes ces années.

A tous mes enseignants et mes collègues.

A Oussama, Ismahene, Yousra et Achref.

A tous les membres de ma famille, grands et petits.

A tous mes amis.

i
Remerciements

En premier lieu, je tiens à remercier très chaleureusement et à exprimer toute ma gratitude à


mon directeur de thèse, Monsieur Mahfoud DJEZZAR, Professeur à l’Université frères
Mentouri Constantine 1, pour ses efforts, ses orientations ainsi que la qualité du savoir qu’il
m’a inculqué, sans oublier son temps précieux ainsi que sa disponibilité permanente, sa
contribution primordiale et ses idées originales qui ont servi à enrichir le contenu de cette thèse.
Je tiens à exprimer mes vifs remerciements à Madame Abla CHAKER, Professeur à
l’Université frères Mentouri Constantine 1, qui a bien voulu présider mon jury de thèse, malgré
ses nombreuses occupations.
Je remercie également Monsieur Ahmed RAHMANI, Professeur à l’Université d’Oum El
Bouaghi qui m’a fait l'honneur d'examiner cette thèse et de participer à mon jury de soutenance,
je lui adresse ma sincère gratitude.
Mes remerciements vont aussi à Monsieur Tahar TAYEBI, Maître de Conférences à
l’Université de Bordj Bou Arreridj, pour son aide appréciable, qui m’a permis de faire aboutir
mon projet de thèse et d’avoir accepté de faire partie de mon jury d’examen.
Tous mes remerciements vont également, à toute personne ayant aidé de près ou de loin à
l’achèvement de ce travail.

ii
Nomenclature

a Diffusivité thermique [m2.s-1]


A1 , A2 Grands axes des cylindres elliptiques interne et externe [m]
B1 , B2 Petits axes des cylindres elliptiques interne et externe [m]
cp Chaleur spécifique à pression constante [J.kg-1.K-1]
e1, e2 Excentricités des cylindres elliptiques interne et externe
g Accélération du champ de la pesanteur [m.s− 2]
H Coefficient métrique dimensionnel [m]
Nu Nombre de Nusselt local

Nu Nombre de Nusselt moyen


Pr Nombre de Prandtl
Ra Nombre de Rayleigh
SΩ Terme de source
T Température dimensionnelle [K]
Vx, Vy Composantes de la vitesse suivant x et y [m.s-1]
Vη, Vθ Composantes de la vitesse suivant η, θ [m.s-1]
x, y Coordonnées Cartésiennes [m]
Symboles grecques
α Angle d’inclinaison [°]
 Coefficient de dilatation thermique à pression constante [K-1]
ΓΩ Coefficient adimensionnel de diffusion
η, θ Coordonnées elliptiques
λ Conductivité thermique [W.m-1.K-1]
 Viscosité Dynamique [kg.m-1.s-1]
ν Viscosité cinématique [m2.s-1]
ρ Masse volumique [kg.m-3]
σ Distance focale [m]
τ Tenseur des contraintes visqueuses
 Fraction volumique des nanoparticules
ψ Fonction du courant [m2.s-1]
ω Vorticité [s-1]

iii
Ω Fonction générale
Indices
c Froid
f Fluide
h Chaud
nf Nanofluide
s Nanoparticule solide
1 Interne
2 Externe
Exposant
* Paramètre adimensionnel

iv
Liste des figures

Figure 2.1 Section droite du système ....................................................................................... 10


Figure 2.2 Les différents cas de chauffage partiel de la paroi interne ..................................... 10
Figure 2.3 Schéma des coordonnées elliptiques (η,θ) .............................................................. 15
Figure 3.1 Représentation du domaine physique et du domaine de calcul .............................. 20
Figure 3.2 Volume de contrôle typique .................................................................................... 21
Figure 4.1 Comparaison d’isothermes et de lignes de courant pour e1=0.8, e2=0.6 et
Ra=105 entre Réf. [49] (a) et nos résultats (b).......................................................................... 37
Figure 4.2 Comparaison des variations des nombres de Nusselt moyen de la paroi interne en
fonction du nombre de Rayleigh entre Réf. [49] et nos résultats ............................................. 37
Figure 4.3 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques
- 1er cas de chauffage [65] ......................................................................................................... 40
Figure 4.4 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - 1er cas de chauffage [65] ..................................................................................... 41
Figure 4.5 Variation des nombres de Nusselt locaux sur la paroi interne pour différents nombres
de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 1er cas de chauffage ................................... 42
Figure 4.6 Variation du nombre de Nusselt moyen en fonction du nombre de Rayleigh pour
différentes fractions volumiques - 1er cas de chauffage [65] .................................................... 42
Figure 4.7 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques
- 2ème cas de chauffage [65] ...................................................................................................... 45
Figure 4.8 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques pour - 2ème cas de chauffage [65] .......................................................................... 46
Figure 4.9 Variation des nombres de Nusselt locaux sur la paroi interne pour différents nombres
de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 2ème cas de chauffage ................................. 47
Figure 4.10 Variation du nombre de Nusselt moyen sur en fonction du nombre de Rayleigh pour
différentes fractions volumiques - 2ème cas de chauffage [65].................................................. 47
Figure 4.11 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques
- 3ème cas de chauffage [65] ...................................................................................................... 50
Figure 4.12 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - 3ème cas de chauffage [65] ................................................................................... 51
Figure 4.13 Variation des nombres de Nusselt locaux sur la paroi interne pour différents
nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 3ème cas de chauffage .................. 52
Figure 4.14 Variation du nombre de Nusselt moyen en fonction du nombre de Rayleigh pour
différentes fractions volumiques - 3ème cas de chauffage [65].................................................. 52

v
Figure 4.15 Comparaison des nombres de Nusselt moyens sur la paroi interne pour les trois cas
de chauffage partiel considérés ................................................................................................ 53
Figure 4.16 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques
- α = 0°...................................................................................................................................... 55
Figure 4.17 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - α = 0° .................................................................................................................. 56
Figure 4.18 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques
- α = 10°.................................................................................................................................... 58
Figure 4.19 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - α = 10° ................................................................................................................ 59
Figure 4.20 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques
- α = 45°.................................................................................................................................... 60
Figure 4.21 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - α = 45° ................................................................................................................ 61
Figure 4.22 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques
- α = 60°.................................................................................................................................... 62
Figure 4.23 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - α = 60° ................................................................................................................ 63
Figure 4.24 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques
- α = 90°.................................................................................................................................... 64
Figure 4.25 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - α = 90° ................................................................................................................ 65
Figure 4.26 Comparaison des variations des nombres de Nusselt locaux pour différents angles
d’inclinaison ............................................................................................................................. 66
Figure 4.27 Variation du nombre de Nusselt moyen en fonction de l’angle de l’inclinaison pour
différents nombre de Rayleigh et différentes fractions volumiques ......................................... 67
Figure 4.28 Isothermes et lignes de courant pour différents nanofluides utilisés pour α=90°,
Ra=105 et =0.08 ...................................................................................................................... 68
Figure 4.29 Variations du nombre du Nusselt moyen pour différents nanofluides utilisés ..... 68

vi
Liste des tableaux

Tableau 3.1 les coefficients diffusifs et les termes sources correspondant aux variables Ω .... 25
Tableau 4.1 Propriétés physiques des différentes nanoparticules utilisées…………………...35
Tableau 4.2 Variation du nombre de Nusselt moyen de la paroi interne, en fonction du nombre
de nœuds……………………………………………………………………………………... 36
Tableau 4.3 Comparaison du nombre de Nusselt moyen des références [2] et [11] avec nos
résultats………………………………………………………………………………………. 36

vii
Table des matières
Dédicaces .................................................................................................................................... i
Remerciements ........................................................................................................................... ii
Nomenclature ............................................................................................................................ iii
Liste des figures ......................................................................................................................... v
Liste des tableaux ..................................................................................................................... vii
Introduction Générale ................................................................................................................. 1
Chapitre 1 Recherche bibliographique ....................................................................................... 2
Chapitre 2 Analyse théorique ..................................................................................................... 9
1. Description du problème ................................................................................................... 10
2. Les propriétés thermo-physiques du nanofluide ............................................................... 11
3. Hypothèses simplificatrices .............................................................................................. 11
4. Equations relatives à l'écoulement .................................................................................... 12
Formulation vectorielle.............................................................................................. 12
Formulation en coordonnées cartésiennes ................................................................. 13
Elimination du terme de pression de l’équation de quantité de mouvement ............. 14
Introduction des coordonnées elliptiques .................................................................. 15
Adimensionalisation .................................................................................................. 17
4.5.1. Equations adimensionnelles ............................................................................... 17
4.5.2. Formulation des conditions aux limites adimensionnelles ................................. 18
Coefficients d’échange de chaleur ............................................................................. 18
4.6.1. Nombre de Nusselt local .................................................................................... 18
4.6.2. Nombre de Nusselt moyen ................................................................................. 18
Chapitre 3 Formulation numérique .......................................................................................... 19
1. Introduction ....................................................................................................................... 20
2. Méthode de résolution numérique .................................................................................... 20
3. Volume élémentaire d'intégration ..................................................................................... 20
4. Discrétisation de l’équation générale de transfert d’une variable Ω dans le volume de
contrôle.............................................................................................................................. 21
5. Discrétisation de l'équation de vorticité ............................................................................ 25
Discrétisation des conditions aux limites de vorticité ............................................... 28
6. Discrétisation de l'équation d’énergie ............................................................................... 29
Discrétisation des conditions aux limites de la température...................................... 30
7. Discrétisation de l’équation de la fonction de courant ...................................................... 30
Discrétisation des Conditions aux limites de la fonction de courant ......................... 31
8. Discrétisation des composantes de la vitesse .................................................................... 31
9. Processus de calcul ........................................................................................................... 31
Chapitre 4 Résultats et discussions .......................................................................................... 34
1. Introduction ....................................................................................................................... 35
2. Etude de maillage .............................................................................................................. 35
3. Validation numérique........................................................................................................ 36
4. Résultats et discussions ..................................................................................................... 38
Première partie : paroi interne chauffée partiellement .............................................. 38
4.1.1. 1er cas : chauffage partiel du haut et du bas de la paroi interne .......................... 38
4.1.2. 2ème cas : chauffage partiel du côté gauche et du côté droit de la paroi interne . 43
4.1.3. 3ème cas : chauffage partiel sur le quart haut droit et le quart bas gauche de la paroi
interne ................................................................................................................. 48
4.1.4. Comparaison entre les trois cas de chauffage .................................................... 53
Deuxième partie : Effet de la variation de l'angle d'inclinaison α ............................. 54
Troisième partie : comparaison entre les différents types de nanofluide .................. 67
Conclusion générale ................................................................................................................. 69
Références bibliographiques .................................................................................................... 70
Introduction Générale

L’émergence des nanofluides comme un alternatif aux fluides de base, vu leurs capacités à
améliorer les transferts de chaleur, a pris une grande importance avec une croissance
exponentielle de travaux sur ce sujet ces dernières années. Plusieurs paramètres ont été mis en
évidence afin d’évaluer les performances thermiques ainsi que les propriétés thermo-physiques
des nanofluides injectés dans divers types de cavités fermées ainsi que dans les espaces
annulaires, ces derniers qui ont une large présence dans les domaines d’engineering tels que les
échangeurs de chaleur, les installations solaires thermiques ou encore l’industrie nucléaire.
Dans ce travail de thèse on s’intéresse aux performances thermo-hydrauliques d’un nanofluide
au sein d’un échangeur thermique coaxial elliptique où se produit une convection naturelle.
Cette étude est réalisée à l’aide d’un code de calcul aux volumes finis, développé afin de
déterminer l’effet des différents paramètres sur la structure de l’écoulement, les distributions
de la température et sur le taux de transfert de chaleur, qui est représenté par les profils des
nombres de Nusselt locaux et moyens.
Le manuscrit de cette thèse est composé de quatre chapitres. Dans le premier chapitre, nous
avons présenté une revue des travaux antérieurs qui ont traité la convection naturelle dans les
espaces annulaires elliptiques remplis par des fluides basiques puis ceux qui traitent la
convection entrainée par des nanofluides au seins de différentes formes d’enceintes en arrivant
aux études qui ont traité la convection naturelle dans les espaces partiellement chauffés en
présence des nanofluides. Cette étude bibliographique, nous a permis de situer notre travail et
de dégager la problématique à laquelle nous nous intéressons.
Le deuxième chapitre est dédié au modèle physique, on y présente les hypothèses
simplificatrices, les équations en coordonnées cartésiennes, leurs conditions aux limites, Leurs
écritures en coordonnées elliptiques et également leurs adimensionalisations.
Dans le troisième chapitre, nous avons exposé la méthode des volumes finis utilisée pour la
discrétisation des équations de la chaleur et celle du mouvement qui sont de type parabolique ainsi
qu’une méthode aux différences centrées pour discrétiser l'équation de la fonction de courant qui
est de type elliptique. Les équations ainsi obtenues sont résolues par une méthode itérative avec
coefficients de sous-relaxation successive.
Dans le quatrième chapitre, après avoir fait un test sur le maillage et la validation de notre code de
calcul avec des résultats issus de la littérature, nous l’avons consacré aux résultats et leurs
discussions, qui ont été présentés en trois parties, la première partie des résultats traite l’effet du
chauffage partiel en imposant trois conditions pariétales thermiques différentes. La deuxième partie
traite la convection naturelle dans un système à orientation variable. Et la dernière partie montre
une comparaison entre les performances des différents types de nanofluides.
Nous terminons ce travail par une conclusion générale qui synthétise les principaux résultats.

1
Chapitre 1
Recherche bibliographique

2
Chapitre 1 Recherche bibliographique

L’exploration des "routes vers le chaos" a montré que les enceintes délimitées par deux
cylindres elliptiques horizontaux sont particulièrement intéressantes à cause des rétrécissements
suffisamment prononcés opposés au mouvement du fluide, ou des écoulements multicellulaires
même aux faibles valeurs du nombre de Rayleigh peuvent être observés. Dans ce cadre plusieurs
recherches [1-7] ont été effectuées, où l'intensification de la convection naturelle entraînée par
l’augmentation des tourbillons a été détectée. Djezzar et al [8] ont considéré l’approximation
de Boussinesq pour étudier la convection thermique naturelle entraînée par l’échauffement d’air
dans un espace annulaire situé entre deux cylindres elliptiques coaxiaux soumis à un gradient
de température. L’observation de l’effet de l’excentricité du tube elliptique interne sur la
conductivité thermique équivalente du fluide pour un nombre de Grashof variant de 10 3 à 2.105,
a montré que les transferts de chaleur s’uniformisent mieux dans l’espace le plus large
(l’excentricité la plus grande). Dans une seconde investigation, Djezzar et al [9], ont examiné
l’effet de l’angle d’inclinaison du système α (0°, 45°, 90°) sur le transfert convectif pour
différents nombres de Rayleigh (103–5.105). Ils ont noté que la conduction thermique est le
mode dominant du transfert pour les valeurs basses du nombre de Rayleigh tandis que le
meilleur coefficient de transfert est obtenu quand le système est vertical (α=90°). Bouras et al
[10;11] ont pris le même espace annulaire formé par deux cylindres elliptiques maintenus
isothermes, l’interne chaud et l’externe froid, en considérant l’influence du nombre de Rayleigh
et de Prandtl sur la convection naturelle thermique dans un premier temps et la convection
naturelle double-diffusive (chaleur-masse) dans un deuxième temps. Les résultats obtenus
montrent que l’augmentation du nombre de Rayleigh intensifie le transfert convectif
considérablement. L’effet du nombre de Prandtl est négligeable pour Ra=102, alors que son
augmentation, engendre une intensification du transfert pour les nombres de Rayleigh les plus
élevés. En gardant les mêmes conditions thermiques et remplaçant le cylindre intérieur par un
carré, Bouras et al [12] ont testé l’influence du nombre de Rayleigh sur la convection naturelle
thermique. Conformément aux résultats précédents, l’augmentation de nombre de Rayleigh
augmente les nombres de Nusselt, moyen et local, et améliore le transfert convectif. Boulechfar
et al [13] ont évalué les performances de la convection thermosolutale dans un milieu poreux
confiné entre un cylindre elliptique intérieur chaud et un autre extérieur froid. L’influence des
basses valeurs du nombre de Rayleigh-Darcy, où la flottabilité thermique est à l’origine de
l’écoulement a été examinée, ainsi que les effets des différents rapports de flottabilité pour le
cas de la flottabilité coopérante. La transition du mode de transfert conductif vers le mode
convectif se fait en augmentant le nombre de Rayleigh-Darcy. Pour un nombre de Rayleigh-
Darcy constant, l’effet de l’excentricité du cylindre elliptique interne (e=0.55, 0.688, 0.86, 0.9,
0.999) sur le transfert par convection naturelle au sein d’un milieu poreux est étudié par
Boulechfar et al [14]. Il a été constaté que le transfert est bien meilleur quand l’espace entre
les deux cylindres elliptiques est plus large.
En 1995 Choi [15] a donné le nom ‘nanofluide’ à une nouvelle classe des fluides caloporteurs
dont la conductivité thermique est sensée être supérieure et par conséquence le transfert
thermique devient meilleur, en comparaison avec les fluides classiques. Les nanofluides sont
des mélanges colloïdaux de particules solides de tailles nanométriques (1-100 nm) dispersées
dans un fluide de base tel que l’eau, les huiles ou l’éthylène-glycole. Ces nanoparticules utilisées
peuvent être de nature métallique (Cu, Ag, Fe, Au, Ti), des oxydes des métaux (Al2O3, CuO,

3
Chapitre 1 Recherche bibliographique

SiO, TiO) ou des nanotubes de carbone (simple-feuillet ‘SWCNT’ ou multi-feuillets ‘MWCNT’)


où leurs effets sur les propriétés thermo-physiques du fluide ont été le sujet de plusieurs études
numériques et expérimentales [16-28] ainsi que leurs comportements, thermique et cinétique,
dans différents types de cavités. Tayebi et al [29-32] ont conduit plusieurs recherches sur la
convection naturelle au sein d’une cavité carrée remplie par un nanofluide. Ils ont examiné
[29;30], l’effet du mode d’échauffement de la paroi inférieure, en considérant une température
uniforme, une température sinusoïdale ou une température linéairement variante.
L’augmentation du nombre de Rayleigh ou de la fraction volumique de Cu/Eau a donné un
transfert thermique bien meilleur surtout dans le cas d’une température constante imposée. En
remplaçant le cuivre par des nanotubes de Carbone [31], une nouvelle condition thermique a
été introduite sur la paroi inférieure où la température varie selon une loi en puissances de l’axe
des abscisses. Pour une puissance n et un nombre de Rayleigh donnés, le nombre de Nusselt
moyen a augmenté proportionnellement à la fraction volumique, au contraire, la réduction dans
la valeur de n a donné un nombre de Nusselt moyen plus élevé, pour une fraction volumique
donnée. Dans une autre étude [32], en imposant une température sinusoïdale sur la paroi
verticale gauche de l’enceinte carrée, la convection naturelle produite au sein d’un nanofluide
hybride (Cu-Al2O3/Eau) est étudiée pour différentes valeurs du nombre de Rayleigh et de la
fraction volumique. La comparaison avec les performances de l’Al2O3/Eau montre que le
nanofluide hybride favorise le plus, le transfert de chaleur. Azzouz et al [33] ont considéré une
cavité carrée remplie par le nanofluide Cu/Eau et inclinée d’un angle α=45°, une paroi est
chauffée périodiquement, celle qui lui est opposée est maintenue isotherme froide, alors que les
deux autres parois étant adiabatiques. La convection naturelle qui se produit a été étudiée en
régime laminaire et transitoire et conformément aux recherches précédentes il a été constaté
aussi que l’augmentation du nombre de Grashof et celle de la fraction volumique améliorent la
convection naturelle. Yahiaoui et al [34;35] ont fait une étude comparative de la convection
naturelle laminaire et permanente, dans trois enceinte fermées différentes (enceinte carrée,
enceinte à parois horizontales concaves et parois verticales convexes et une dernière enceinte
dont les parois horizontales sont convexes et celles verticales sont concaves), remplies d’un
nanofluide Cu/Eau. Ils ont considéré pour les trois enceintes trois conditions pariétales
thermiques différentes, pour différents nombres de Rayleigh (103-105) et différentes fractions
volumiques (0–20%). Les résultats numériques obtenus montrent que le taux du transfert
thermique augmente à la fois avec l’augmentation de la fraction volumique et du nombre de
Rayleigh. Il a été observé que l’enceinte carrée est celle où les transferts thermiques
s’uniformisent le mieux. Benkhedda et al [36;37] ont simulé la convection mixte dans un
espace annulaire circulaire tridimensionnel en utilisant des nanofluides, conventionnel
(Al2O3/Eau et TiO2/Eau) et hybride (Ag-TiO2/Eau). En imposant une chaleur uniforme sur le
tube extérieur alors que celui intérieur est adiabatique, pour différentes valeurs de la fraction
volumique, les résultats montrent qu’un passage de la convection forcée vers la convection
mixte se produit en augmentant le nombre de Grashof où le transfert thermique devient plus
intense. Ainsi, l’hybridation de l’Ag et le TiO2 a donné des performances thermiques bien
meilleures. L’effet de la forme des nanoparticules sur le nombre de Nusselt et le coefficient de
friction a été étudié par Benkhedda et al [38] pour la convection forcée dans un tube horizontal
chauffé par une température constante. Quatre différentes formes de nanoparticule (sphère,
cylindre, plaquette et lame) ont été considérées pour différentes fractions volumiques et

4
Chapitre 1 Recherche bibliographique

différents nombres de Reynolds. Pour les nanofluides usuels et hybride (TiO2/Eau et Ag-
TiO2/Eau respectivement), le coefficient de friction a changé proportionnellement à la fraction
volumique mais inversement au nombre de Reynolds, sa plus grande valeur est obtenue en
utilisant les nanoparticules en forme de plaquettes. De son côté le nombre de Nusselt a augmenté
à chaque fois que l’un des paramètres considérés est augmenté où les nanoparticules en forme
de lames ont donné la meilleure augmentation au contraire à celles en forme sphérique.
Benzeggouta et al [39] ont traité un problème tridimensionnel de la convection au sein d’un
tube circulaire horizontal en considérant l’effet d’ajout des nanoparticules (Al2O3 ou Cu) au
fluide de base (Eau) pour un nombre de Reynolds Re=300 et un nombre de Grashof Gr=0 pour
la convection forcée ou Gr=5.105 pour la convection mixte. Ils ont trouvé que le ratio de
transfert thermique s’accroit en comparaison avec l’usage de l’eau pure. Tandis que, l’effet de
la fraction volumique sur le nombre de Nusselt axial est négligeable dans le cas de la convection
forcée, au contraire, pour la convection mixte, le Nusselt axial est amélioré considérablement.
Tayebi et al [40;41] ont considéré un espace annulaire excentrique formé par deux cylindres
circulaires horizontaux où la paroi interne est chauffée par une température uniforme alors que
la paroi externe est maintenue froide. Pour un nombre de Rayleigh et une fraction volumique
variables, une comparaison des performances du transfert thermique convectif naturel entrainé
par un fluide de base (Eau), un nanofluide (Cu/Eau ou Al2O3/Eau) ou un nanofluide Hybride
(Cu-Al2O3/Eau) a été faite. Un renforcement du transfert de chaleur autour du cylindre intérieur
est observé en ajoutant les nanoparticules solides au fluide de base. Alors que les performances
fournies par le Cu-Al2O3/Eau sont bien meilleures que celles de Al2O3/Eau.
Alawi et al [42] ont utilisé FLUENT pour simuler la convection naturelle produite à l’aide d’un
nanofluide entre un tube plat elliptique chauffé par un flux constant et localisé au milieu d’une
conduite cylindrique verticale maintenue froide. Le nombre de Nusselt moyen augmente à
chaque fois en augmentant le nombre de Rayleigh, l’angle d’orientation α (0°-90°) du tube
intérieur ou le rapport de rayon hydraulique (5, 7.5, 10). Dawood et al [43-45] ont réalisé
plusieurs recherches sur la convection mixte, dans un espace annulaire tridimensionnel entre
deux cylindres, l’extérieur étant circulaire et l’intérieure étant elliptique, dont un flux de chaleur
constant est imposé. Différents types d’oxydes métalliques (Al2O3, CuO, SiO2, ZnO) avec
différentes tailles de nanoparticules (20, 40, 60 et 80 nm) et différentes fractions volumiques
(0.5–4%) dispersées dans différents fluides de bases (Eau, Glycérine, Huile de moteur,
l’Ethylène-Glycole) pour différents nombres de Reynolds (200≤Re≤1000 pour le régime
laminaire, et 4000≤Re≤10,000 pour le régime turbulent) sont testés. Pour tous les cas le nombre
de Nusselt a augmenté avec l’augmentation du nombre de Reynolds ou la fraction volumique,
mais l’augmentation de taille des nanoparticules a provoqué un effet inverse. Le meilleur
transfert a été observé en utilisant le SiO2/glycérine. Sheikholeslami et al [46;47] ont fait appel
à la méthode des ‘volumes de contrôle/éléments finis’ (CVFEM) pour résoudre le problème de
la convection naturelle produite au sein d’un nanofluide Cu/Eau, confiné entre un cylindre
elliptique maintenu chaud à une température constante, situé à l’intérieur d’un autre cylindre
circulaire maintenu froid. Différents paramètres ont été pris en considération pour distinguer
deux études différentes. Dans la première [46], ils ont testé l’effet du nombre de Rayleigh, de
la fraction volumique et de l’angle d’orientation du cylindre elliptique intérieur, où les résultats
montrent que le nombre de Nusselt a augmenté avec chacun des paramètres considérés. Dans

5
Chapitre 1 Recherche bibliographique

la seconde étude [47], ils ont utilisé un milieu poreux, exposé à un champ magnétique, où l’effet
de l’excentricité du cylindre elliptique, ainsi que la longueur de son axe majeur pour différents
nombres de Rayleigh, différents nombres de Hartmann et différentes fractions volumiques ont
été examinés. L’augmentation de la longueur de l’axe majeur du tube elliptique et le nombre de
Rayleigh ont participé à l’amélioration du transfert thermique, alors que, l’excentricité et le
nombre de Hartmann l’ont fait réduire. L’effet de l’ajout des nanoparticules est plus prononcé
en augmentant les forces de Lorentz. Tayebi et al [48-51] ont réalisé plusieurs travaux sur la
convection naturelle dans un espace annulaire, situé entre deux cylindres elliptiques confocaux
d’axes horizontaux, rempli par un nanofluide. Dans une première étude [48], ils ont utilisé un
nanofluide hybride (Cu-Al2O3/eau), les cylindres intérieur et extérieur étant maintenus chaud et
froid respectivement. Pour des nombres de Rayleigh (103–3.105) et des fractions volumiques
(0–0,12), les résultats obtenus montrent un meilleur transfert de chaleur en utilisant le Cu-
Al2O3/eau à titre de comparaison avec l’usage d’Al2O3/Eau. Pour la deuxième étude [49], en
gardant les mêmes paramètres utilisés précédemment, ils ont examiné l’influence de
l’excentricité du tube elliptique intérieur (0.7, 0.8, 0.9) sur le transfert thermique entrainé par le
Cu/Eau. Ils ont trouvé que l’effet de la fraction volumique sur l’intensité du transfert de chaleur
apparait mieux pour les petites excentricités (espace annulaire plus mince) alors que l’effet du
nombre de Rayleigh apparait mieux pour les grandes excentricités (espace annulaire plus large).
En remplaçant les nanoparticules de cuivre par les nanotubes de carbone (CNT), une nouvelle
étude [50] a été conduite en imposant un flux de chaleur constant sur la paroi interne. En
augmentant le nombre de Rayleigh jusqu’à 106, le transfert est plus amplifié à cause de la
domination de la convection naturelle et l’ajout des nanotubes est plus efficace. Dans une autre
étude [51], ils ont repris le premier problème étudié [48], en considérant cette fois-ci une
génération d’entropie au sein de l’espace annulaire. Dans ce cas aussi, l’augmentation du
nombre de Rayleigh ou de la fraction volumique a amélioré le flux convectif, le taux de transfert
de chaleur ainsi que la génération d'entropie thermique et frictionnelle. Notant que
l’irréversibilité thermique est le générateur principal d’entropie pour les faibles valeurs de
Rayleigh, alors que, pour les valeurs élevées l’entropie est produite essentiellement à cause
d’irréversibilité frictionnelle.
Oztop et Abu-Nada [52] ont étudié le transfert de chaleur dû aux forces de flottabilité dans une
enceinte rectangulaire remplie d’un nanofluide où la paroi gauche est chauffée partiellement.
Les effets de la dimension du chauffage, sa position sur la paroi, le rapport de forme de
l’enceinte et le type de nanoparticules utilisés sont examinés, pour un nombre de Rayleigh
103<Ra<5×105 et une fraction volumique 0<<0.2. Les résultats obtenus montrent une
augmentation du nombre de Nusselt moyen proportionnel à l’augmentation de la fraction
volumique, le nombre de Rayleigh et la dimension du chauffage où cette augmentation est
mieux prononcée en utilisant les nanoparticules de cuivre (Cu). Au contraire, le rapport de
forme a donné un effet inverse sur le transfert de chaleur. Pop et al [53] ont pris en considération
le model diphasique de Buongiorno pour déterminer l’effet de l’échauffement partiel du côté
droit d’une cavité dont le côté gauche est ondulé et maintenu à une température inférieure pour
un nombre de Rayleigh qui varie entre 104 et 106, sur la convection naturelle. Les calculs
réalisés, en considérant l’effet du mouvement brownien et l’effet Soret, montrent une
amélioration du transfert de chaleur en augmentant le nombre de Rayleigh et en diminuant le

6
Chapitre 1 Recherche bibliographique

nombre des ondulations de la paroi. Le changement de la position du chauffage en hauteur sur


la paroi mène aux différents comportements de l’écoulement où la meilleure performance est
obtenue pour une position proche du bas de l’enceinte. Celik et al [54] ont considéré un canal
vertical chauffé uniformément ou partiellement sur ces deux côtés. La simulation numérique de
la convection laminaire mixte dans ce canal, avec l’Al2O3/Eau comme fluide caloporteur, pour
un nombre de Richardson (0,01<Ri<10), un nombre de Reynolds (100<Re<500), une fraction
volumique (0<<0.05) et le nombre des parties chauffées sur chaque côté (1<parties
chauffées<10) a montré que l’ajout des nanoparticules augmente la valeur du nombre de Nusselt
moyen et que cette augmentation dépend des nombres de Reynolds, de Richardson et des parties
chauffées. Guestal et al [55] ont étudié le transfert de chaleur par convection naturelle dans une
enceinte horizontale de forme circulaire en utilisant deux nanofluides (Cu/Eau et TiO2/Eau).
Cette dernière est divisée en quatre parties égales, les deux parties latérales sont maintenues
isothermes à une température froide, la partie supérieure est maintenue adiabatique, quant à la
partie inférieure, elle est maintenue chaude entièrement pour un premier cas, et pour un
deuxième cas seul 1/5 de cette partie est chauffé au centre et le reste est maintenu adiabatique.
En augmentant le nombre de Rayleigh (103-106), la fraction volumique (0-0.05) ou la longueur
de la partie chauffée, une amélioration du transfert de chaleur a été notée où l’usage du Cu/Eau
donne une amélioration jusqu’au 15.7%. Salari et al [56] ont présenté une simulation
numérique de la convection naturelle de deux fluides immiscibles (un gaz qui est l’air et un
nanofluide qui est l’Al2O3/Eau) confinés dans une enceinte rectangulaire dont les parois
latérales sont chauffées partiellement. Les effets de la longueur et la position de la partie
chauffée plus le rapport de forme pour différentes fractions volumiques (0<<0.2) et différents
nombres de Rayleigh (103<Ra<106) sont analysés. Les nombres de Nusselt, moyen et local, ont
augmenté proportionnellement aux nombre de Rayleigh, la fraction volumique et le rapport de
forme mais inversement à la longueur du chauffage. Alsabery et al [57] ont utilisé le model
diphasique non-homogène de Buongiorno pour étudier la convection naturelle dans une cavité
carrée contenant un obstacle solide de forme carrée et remplie par un nanofluide en l’occurrence
de l’Al2O3/Eau. Une simulation numérique a été conduite pour un chauffage partiel de la paroi
gauche où la longueur de la partie chauffée et la taille de l’obstacle intérieur sont examinés pour
différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumique. Les résultats montrent que
pour des valeurs basses du nombre de Rayleigh (103), le transfert de chaleur s’est intensifié en
augmentant la fraction volumique et la taille de l’obstacle, au contraire pour les nombres de
Rayleigh élevés l’effet de ses paramètres s’inverse. Ma et al [58] ont introduit un nanofluide
hybride composé de nanotubes de Carbone (MWCNT) et de l’oxyde de Fer (Fe3O4) dispersé
dans l’eau pour servir comme fluide caloporteur dans un canal de forme τ dont la paroi
supérieure est chauffée partiellement. La méthode de Lattice-Boltzmann est utilisée pour
modéliser la convection forcée dans ce système sous l’influence d’un champ magnétique
appliqué du côté droit du canal. En considérant le nombre de Rayleigh, le nombre de Hartmann,
la fraction volumique et la position des deux parties chauffées sur la paroi supérieure, les
résultats obtenus montrent que le mode de transfert de chaleur est significativement affecté par
l’arrangement des chauffages, où une domination de la convection forcée est constatée quand
le chauffage est appliqué à gauche de la paroi supérieure alors que quand il appliqué à droite
c’est le mode de transfert conductif qui domine.

7
Chapitre 1 Recherche bibliographique

A l'issue de cette rétrospective sur les travaux de recherche qui ont contribué à la compréhension
du phénomène de la convection naturelle via les nanofluides, où une amélioration des transferts
de chaleur par convection naturelle dans différentes géométries a été observée. Ainsi que
l’influence qu’apporte les espaces annulaires de forme elliptique sur ce type de transfert et
l’intérêt d’imposer des chauffages partiels. Ceci illustre bien l'importance de ce phénomène qui
continue à susciter une attention croissante, et nous permet de situer notre travail et de dégager
notre problématique.
La majorité des travaux référentiels cités dans ce chapitre porte sur la convection naturelle dans
des enceintes à différentes formes ou dans des espaces annulaires de forme circulaire
essentiellement, remplies de nanofluides, soit chauffés entièrement ou partiellement. Les
travaux sur les transferts de chaleur, au sein des espaces annulaires elliptiques, entrainé par les
nanofluides restent trop limitées. La revue bibliographique considérée ici ne cite, à notre
connaissance, aucun travail concernant l’étude de la convection naturelle au sein des
nanofluides confinés dans un espace délimité par deux cylindres elliptiques où un chauffage
partiel est considéré, ce qui a motivé cette investigation.
L’intérêt porté aussi, à nos géométries, est dû essentiellement aux avantages que présentent les
espaces annulaires elliptiques ainsi que les nanofluides comme des alternatives intéressantes
aux espaces annulaires de forme circulaire et les fluides de base, respectivement. Ceci peut
générer un grand intérêt de tels systèmes dans différents domaines industriels tels que les
échangeurs de chaleur, les panneaux solaires, la géothermie ou encore les industries nucléaires.

8
Chapitre 2
Analyse théorique

9
Chapitre 2 Analyse Théorique

1. Description du problème

Figure 2.1 Section droite du système


On considère un espace annulaire, rempli d'un nanofluide newtonien, situé entre deux cylindres
elliptiques confocaux d'axes horizontaux. La figure 2.1 représente une section droite du
système, où se produit un transfert de chaleur par convection naturelle, dû au chauffage de la
paroi interne, qui sera le sujet d’une étude numérique en examinant l’influence de différents
paramètres tels que :
- Le nombre de Rayleigh Ra (10 3 ; 104 ; 105).
- La fraction volumique du nanofluide  (0 ; 0.04 ; 0.08).
- Le chauffage partiel de la paroi interne avec trois manières différentes où la longueur, des
parties chauffées, est égale à la moitié du périmètre de la paroi interne (voir figure 2.2) :
1er cas : chauffage partiel du haut et du bas de la paroi.
2ème cas : chauffage du côté droit et du côté gauche de la paroi.
3ème cas : chauffage sur le quart haut droit et le quart bas gauche de la paroi.
- L’angle d’inclinaison du système α (0° ; 10° ; 45° ; 60° ; 90°).
- Le type de nanoparticules utilisées (Cu ; Ag ; Al2O3).

1er cas 2ème cas 3ème cas

Figure 2.2 Les différents cas de chauffage partiel de la paroi interne

10
Chapitre 2 Analyse Théorique

2. Les propriétés thermo-physiques du nanofluide


Pour déduire les propriétés thermo-physiques du nanofluide, on a opté pour le modèle
monophasique qui considère que les particules solides en suspension sont très fines rendant
leur fluidisation simple et sans effet de glissement assurant ainsi un équilibre thermique entre
les phases solides et fluides. De ce fait, ce modèle traite le nanofluide comme un fluide
homogène sur lequel sont appliqués les principes de conservation connus sauf qu’à la place des
propriétés physiques du fluide il s’agira de considérer les propriétés thermo-physiques du
nanofluide. En plus, ce modèle a beaucoup attiré l’attention des chercheurs pour les avantages
qu’il présente : moins de consommation de temps de calcul et fiabilité des résultats obtenus.
En tenant compte des propriétés des deux phases, fluide et solide (tableau 4.1), les propriétés
thermo-physiques du nanofluide sont considérées constantes. D’après plusieurs recherches
[20 ; 21 ; 40 ; 49 ; 52] la masse volumique, la chaleur spécifique et le coefficient de dilatation
sont donnés par les formules suivantes :
La masse volumique :

nf   s  1     f (2.1)

La chaleur spécifique à pression constante :

 c 
p nf     c p   1      c p 
s f
(2.2)

Le coefficient de dilatation thermique :

  nf     s  1      f (2.3)

La viscosité dynamique effective est donnée par la formule de Brinkman [59] :


f
nf  (2.4)
1   
2.5

Le modèle de Maxwell [60] est utilisé pour déduire la conductivité thermique :

nf   f
   2   2     
s f f s
(2.5)
   2        
s f f s

Où  la fraction volumique des nanoparticules, désigne le rapport du volume des nanoparticules


Volume solide
sur le volume total (fluide + solide) : 
Volume totale du nanofluide
3. Hypothèses simplificatrices
Les hypothèses simplificatrices retenues afin de réduire les équations gouvernantes du
problème sont :
- L’écoulement est bidimensionnel.
- Le nanofluide est considéré newtonien et incompressible.

11
Chapitre 2 Analyse Théorique

- L’écoulement est laminaire établi.


- Le travail, induit par les forces visqueuses et de pression, est négligeable.
- La dissipation visqueuse est négligeable.
- Le rayonnement thermique à l’intérieur du passage annulaire est négligeable.
- Les propriétés physiques du nanofluide sont constantes hormis la masse volumique qui
obéit à l’approximation de Boussinesq dans le terme de la poussée d’Archimède. Cette
variation est traduite par l’équation d’état :

nf  nf  P, T   nf T   nf    nf T  T0  (2.6)

βnf : Coefficient de dilatation thermique à pression constante.


ρnf : Masse volumique de référence (constante).
T0 : Température de référence (constante) associée à ρnf.
4. Equations relatives à l'écoulement
Les relations nécessaires pour prédire l'évolution d'un écoulement monophasique au sein d'une
géométrie donnée sont déduites des principes fondamentaux de la conservation de la masse, de
la quantité de mouvement et de l'énergie. Les variables qui découlent dans le cas le plus général
sont :
⃗.
- Les deux composantes de la vitesse 𝑉
- La pression P.
- La température T.
Ces variables sont toutes en fonctions des coordonnées de l'espace et du temps (Ω (xi ; t)) pour
les calculer il est nécessaire d’avoir une formulation du problème.
Formulation vectorielle
L’équation de continuité :
nf
t
 
 div nf V  0 (2.7)

L’équation de quantité de mouvement :

 V 
nf 
 t
 
 V .grad V   nf g  gradP  nf V

(2.8)

L’équation d’énergie :
T
t
 
 V .grad T  anf T (2.9)

V : Vecteur vitesse d’écoulement.


g : Vecteur accélération de la pesanteur.

12
Chapitre 2 Analyse Théorique

P : Pression du nanofluide.
T : Température du nanofluide.
μnf : Viscosité dynamique du nanofluide
nf
anf : Diffusivité thermique du nanofluide anf 
 c 
p nf

λnf : Conductivité thermique du nanofluide.


Cpnf : chaleur spécifique à pression constante du nanofluide.
Pour le cas d’un écoulement permanent, laminaire et incompressible, dans le cadre de
l’approximation de Boussinesq, ces relations s’écrivent :
L’équation de continuité :

 
div V  0 (2.10)

L’équation de quantité de mouvement :

   nf  nf
V .grad V  1  nf
T  T0  g 

1
nf
gradP 
nf
V . (2.11)

L’équation d’énergie :

V .grad T  a nf T (2.12)

2.4.1- Formulation indicielle


L’équation de continuité :

x j
V j   0 (2.13)

L’équation de quantité de mouvement :

 P  ij
x j
 i j
nf VV 
xi x j
 nf gi (2.14)

τij : Tenseur des contraintes visqueuses dont les éléments dépendent du taux de
déformation du nanofluide soumis au champ de vitesse.
L’équation d’énergie :

 c  
   T 
TV j   nf  (2.15)
x j x j 
p nf
 x j 
Formulation en coordonnées cartésiennes
Le problème étant bidimensionnel donc les équations s’écrivent respectivement en coordonnées
cartésiennes :

13
Chapitre 2 Analyse Théorique

L’équation de continuité :

Vx Vy
 0 (2.16)
x y
L’équation de quantité de mouvement suivant x :

Vx V 1 P    nf nf   2Vx  2Vx 


U V x    g sin   Td     (2.17)
x y nf x nf nf  x 2 y 2 
L’équation de quantité de mouvement suivant y :

Vy Vy
1 P    nf nf   2Vy  2Vy 
U V   g cos   Td     (2.18)
x y nf y nf nf  x 2 y 2 
L’équation d’énergie :

T T   2T  2T 
U V  anf  2  2  (2.19)
x y  x y 

P   P  nf gz : est la pression motrice.

Elimination du terme de pression de l’équation de quantité de mouvement


En dérivant les équations (1.13) et (1.14) respectivement par rapport à y et à x :

  Vx    Vx    1 P  
  y     
y  x  y  y 
V V
y  nf x 
x

    nf  nf    2Vx  2Vx 


  g sin   Td    2 
 nf y  x 2
(2.20)
y  nf  y 

  Vy    Vy    1 P  
 x
V    y
V     
x  x  x  y  x  nf y 

    nf  nf    2Vy  2Vy 


  g cos   Td     2  (2.21)
x  nf  nf x  x 2 y
  

En soustrayant l’équation (2.20) de (2.21) et en utilisant l’équation de continuité ainsi que la


définition de la fonction de vorticité ω, nous obtenons :

    nf  T T  nf   2  2 
 Vy g          x 2  y 2 
nf  x
Vx cos sin (2.22)
x y y  nf  
Vy Vx
  (2.23)
x y

14
Chapitre 2 Analyse Théorique

  Vy  2Vx
2

 2  (2.24)
x x x y

 2    Vy  2Vx 
2

    (2.25)
x 2 x  x 2 x y 

  Vy  2Vx
2

  (2.26)
y x y y 2

 2    Vy  2Vx 
2

    (2.27)
y 2 y  x y y 2 

En introduisant la fonction de courant ψ, de façon à vérifier l’équation de continuité on obtient :

 
 Vx  y   2  2 
 et     2  (2.28)
V     x y 
2

 x
y

Introduction des coordonnées elliptiques


Pour certains problèmes, l’usage d’un système de coordonnées quelconque non cartésien peut
être d’un grand intérêt, pour calculer des écoulements autour des géométries complexes ou
particulières. Donc, il est commode de définir un référentiel tel que les limites du système se
traduisent par des valeurs constantes des coordonnées. Les coordonnées dites "elliptiques" (η,θ)
permettent, précisément dans notre cas d'obtenir ce résultat ou la paroi du cylindre elliptique
intérieur est représentée par η=η1=constante, et celle du cylindre elliptique extérieur par
η=η2=constante.
Dans ce système de coordonnées (η,θ), les surfaces η=constantes sont des cylindres elliptiques,
les surfaces θ=constantes sont des cylindres hyperboliques. Comme l’illustre la figure 2.3.

Figure 2.3 Schéma des coordonnées elliptiques (η,θ)

15
Chapitre 2 Analyse Théorique

Le passage des coordonnées cartésiennes aux coordonnées elliptiques s'effectue à l'aide des
relations suivantes [61] :

 x   .ch   .cos  
 (2.29)
 y   .sh   .sin  

σ : la distance focale calculée comme suit :


A1 B1 A2 B2
    (2.30)
ch 1  sh 1  ch 2  sh 2 

Alors les équations (2.16), (2.19) et (2.22) qui régissent l’écoulement s’écrit en coordonnées
elliptiques comme suit
L’équation de continuité :
 

 HV  

 HV   0 (2.31)

L’équation de vorticité :

V  V  g   nf  T
    F  ,  cos    G  ,  sin  
H  H  H nf  

T  1 nf   2  2 
  F  ,  sin    G  ,  cos       (2.32)
  H 2 nf   2  2 

L’équation d’énergie :

T T 1   2T  2T 
V  V  anf    (2.33)
  H   2  2 

H    sh2    sin2  


1/2

 sh   .cos  
 F  ,  
 sh    sin   
1/2

2 2

 (2.34)
G  ,   ch   .sin  
  
 sh 2    sin 2   
1/2


Vη, Vθ : composantes du vecteur vitesse suivant les directions η et θ respectivement.


En introduisant la fonction de courant ψ, de façon à vérifier l’équation de continuité, on obtient :

 1 
 V  H  1   2  2 
 et     (2.35)
V   1  H 2   2  2 
 H 

16
Chapitre 2 Analyse Théorique

Adimensionalisation
L’adimensionalisation a pour avantage de simplifier les équations et généraliser les résultats.
En posant les quantités adimensionnelles suivantes :

H    2 T  T2 af
H*  ; V*  V ; V*  V ; *  ; *   ; T*  ; t*  t 2
 af af af af T1  T2 
Et introduisant le nombre de Rayleigh et le nombre de Prandtl comme suit :
g. f .T . 3 f
Ra  et Pr 
 f .a f af

4.5.1. Equations adimensionnelles


En portant les quantités adimensionnelles et les propriétés thermo-physiques du nanofluide
définies précédemment dans les équations (2.31), (2.32), et (2.33) on obtient :
L’équation de continuité :
 


H * V* 

 
H * V*  0  (2.36)

L’équation de vorticité :

 
 p 
* *  * * 
* *
 1 1 
H V  H V  H Pr Ra
*

   1     f f  s 
 1 1 
  s 1     f 
 T * T * 
   F  ,  cos    G  ,  sin     F  ,  sin    G  ,  cos   
   

Pr   2 *  2 * 
    (2.37)
2.5   s     2 
2

1     1      
 f 

L’équation d’énergie :

 
 nf 
T * T *  f    2T *  2T * 
H * V*  H * V*     (2.38)
     c p s   
2
 2 
 1      
  cp  f 

 * 1  *
 V 
 H *  1   2 *  2 * 
 et *      (2.39)
V *   1  H *2   2  2 
*

  H * 

17
Chapitre 2 Analyse Théorique

4.5.2. Formulation des conditions aux limites adimensionnelles


- Sur le cylindre elliptique extérieur (η=η2=constante) :
V*  V*  0

 *  *
 0
 

T2*  Tc*  0

- Sur le cylindre elliptique intérieur (η=η1=constante) :


V*  V*  0

 *  *
 0
 
La condition thermique pariétale sur le cylindre intérieur varie selon le cas étudié.
Dans la première partie : le cylindre est chauffé partiellement, la figure 2.2 montre les trois
conditions pariétales thermiques différentes imposées, comme suit :

Pour les parties chaudes : T1*  Th*  1

Pour les parties froides : T1*  Tc*  0

Dans la deuxième et la troisième partie où la paroi est entièrement chauffée en imposant une
température constante : T1*  Th*  1

Coefficients d’échange de chaleur


4.6.1. Nombre de Nusselt local
En utilisant les définitions des températures adimensionnelles dans les deux conditions
pariétales thermiques, il vient :

1 nf T *
Nu   (2.40)
H *  f   cste

4.6.2. Nombre de Nusselt moyen


Le nombre de Nusselt moyen s’exprime à partir de la relation suivante :
1 2
Nu 
2  0
Nud (2.41)

18
Chapitre 3
Formulation numérique

19
Chapitre 3 Formulation numérique

1. Introduction
L'examen du système différentiel établi dans le chapitre précédent montre que cinq paramètres
influencent le profil de notre écoulement dans l'espace annulaire, en maintenant le nombre de
Prandtl constant, ce sont :
- Le nombre de Rayleigh Ra.
- La fraction volumique  du nanofluide utilisé.
- L'angle d'inclinaison α.
- Les conditions pariétales thermiques.
- Le type des nanoparticules utilisées.

2. Méthode de résolution numérique


La forme finale du modèle mathématique est un système d’équations aux dérivées partielles
non linéaires qui ne peuvent être résolues analytiquement. Dans notre étude, on considère une
solution numérique par la méthode des volumes finis. Cette méthode est très utilisée dans la
résolution numérique des problèmes de transferts, elle est bien exposée par Patankar [62]. La
figure 3.1 représente le domaine physique et le domaine de calcul.

Figure 3.1 Représentation du domaine physique et du domaine de calcul


3. Volume élémentaire d'intégration
Le domaine physique est divisé en un nombre de volumes finis (volumes de contrôle) égaux à
(H*2.𝛥𝜂.𝛥θ.1) (le problème étant bidimensionnel on prend l’unité dans la direction z) où les
variables (vorticité, température) sont stockées aux centres de ces volumes de contrôles.
Le centre d’un volume fini typique est un point P, et ses faces latérales Est, Ouest, Nord et Sud,
sont localisées aux points : e, w, n et s.
Les points E, W, N et S sont les nœuds des quatre volumes de contrôles adjacents respectivement
à l’Est, Ouest, Nord et Sud du volume de contrôle typique.
Pour un nœud principal P, les points E et W sont pris dans la direction θ, tandis que N et S sont
pris dans la direction η.

20
Chapitre 3 Formulation numérique

La figure 3.2 représente un volume fini typique et son voisinage dans un domaine de calcul.
Soit : i : indice des nœuds suivant η (1 < i < NI)
j : indice des nœuds suivant θ (1 < j < NJ)
NI : le nombre de point suivant η.
NJ : le nombre de point suivant θ.

  NI  1
  NI  1
Ce qui donne : 
    NJ  1
 NJ  1

Figure 3.2 Volume de contrôle typique


4. Discrétisation de l’équation générale de transfert d’une variable Ω dans
le volume de contrôle
Pour illustrer la discrétisation des équations de transfert par la méthode des volumes finis, on
considère l’équation de transfert sous sa forme générale pour un régime permanent :

   * *     * *  
H *2   H V      H V      S (3.1)
t *
       

21
Chapitre 3 Formulation numérique

Ω : Fonction générale
ΓΩ : Coefficient adimensionnel de diffusion
SΩ : Terme de source
L’équation de discrétisation d’une variable Ω est obtenue par l’intégration de son équation de
conservation dans un volume fini typique. Ci-après, on présente un cas de discrétisation d’une
équation de transfert de Ω.

1  e n t* t* *2 Ω  1
en *
t t*     
 0 
ws
t *
H
t *
dt .d .d 

dz   0
 
w s
t * 
 
H *V*   
 
dt.d.d  dz

 e n t* t*   * *
1    1
en *
t t * 
  0  
ws
t* 
 
H V     
 
dt .d .d 

dz   0 
ws
t*
S  dt .d .d  dz (3.2)

Pour la discrétisation spatiale, le schéma de la loi de puissance (Power-Law) est utilisé pour
approcher les variations de Ω entre les points du maillage. Ce schéma qui est le schéma le plus
recommandé pour les problèmes de convection-diffusion présente l'avantage d'être
inconditionnellement stable, [62]. Posons :
 Ω
 J  H *V*   Ω
 
 (3.3)
 J  H *V *   Ω
 

 Ω


    
Jη et Jθ : Les flux totaux convectif  H *V*  plus diffusif   .
    
En portant ces valeurs dans l’équation (3.1), on obtient :

 J J
H *2    S (3.4)
t *  
L’intégration de l’équation (3.4) dans le volume de contrôle de la Figure3.2 donne :

H *2 .. .1
 P  0
P  t *
  J n  J s    J e  J w   S V (3.5)

Jn, Js, Je et Jw : Les valeurs des flux totaux aux interfaces du volume de contrôle.

S : La valeur moyenne de SΩ dans ce volume de contrôle élémentaire. Ce terme peut


généralement être linéarisé en fonction de ΩP (au nœud P) et se mettre sous la forme :
 SP  0
S  S 0  S P  P avec  (3.6)
 S0  constant  ne dépend pas de  P 
En intégrant aussi l’équation de continuité (2.36) dans le volume élémentaire :

22
Chapitre 3 Formulation numérique

 e n t* t*   1 t t * 
en *

   
1
 0      0  t
   dz  0
* * * *
 H V d .d  dz  H V d .d
ws
t *
  w s
*
 


 F  H V
* *

Posons :  , on obtient :

 
F  H * *
V

 Fn  Fs    Fe  Fw   0 (3.7)

Fn, Fs, Fe et Fw: Les débits massiques (termes de convection) à travers les surfaces de ce volume.

 
 Fn  H *V* 
n
 ;  
Fe  H *V*  
e 
  (3.8)

 s
* *

F  H V 
s
 ; 
Fw  H V  
* *
w


Prenons en considération l’équation (3.6), en multipliant l’équation (3.7) par la fonction ΩP et
en soustrayant l’équation obtenue de l’équation (3.5), il vient :

H *2 .. .1
 P  0P  t *
  J n  Fn P    J s  Fs  P 

  J e  FeP    J w  FwP    S0  SP P  V (3.9)

D’après Patankar [62], on peut représenter les termes de l’équation (3.9) de la manière
suivante :

 J n  Fn  P  a N   P   N  ; J e  Fe P  a E   P   E  
  (3.10)
 J s  Fs  P  a S   S   P  ; J w  Fw P  aW  W   P 

Introduisons ces valeurs dans l’équation (3.9) on obtient :

H *2 .. .1
 P  0
P  t *
 a N  P   N   a S  S   P 

a E  P  E   aW  W  P    S0  SPP  V
Ce qui nous amène enfin à l’équation de discrétisation :

a PP  a N N  a S S  a E E  aW W  b (3.11)

a P  a N  a S  a E  aW  a 0P  S P V

Avec : 

b  S0 V  a 0P 0P (3.12)
 H *2 . . .1
 aP 
0

 t *

a N  Dn A  Pn    Fn , 0
 ; a E  De A  Pe    Fe , 0 
 (3.13)
 
a S  Ds A  Ps   Fs , 0
 ; aW  Dw A  Pw   Fw , 0  

23
Chapitre 3 Formulation numérique

La fonction A  P  est donnée par la loi de puissance (Power-Law), comme suit [62] :

A  P   0, 1  0.1 P 
5

Dn, Ds, De et Dw : Les termes diffusifs définis par :


   n    e  
 Dn  ; De  
  n  e 
 
   s    w  
 Ds    ; Dw 
 w 
 s

(𝛿𝜂)n, (𝛿𝜂)s, (𝛿𝜂)e et (𝛿𝜂)w : sont les pas d’intégration, qui peuvent être égaux ou non aux pas
de calcul Δη et Δθ respectivement. Ils sont choisis constants et égaux aux Δη et Δθ. Considérons
que les interfaces e, w, n et s sont aux milieux entre les nœuds (P, E), (P, W), (P, N) et (P, S)
respectivement donc les grandeurs précédentes s’écrivent :

   n    e 

 Dn  ; De  
   
  (3.14)
   s    w  
 D  ; Dw  
 
s
 
Pn, Ps, Pe et Pw : Les nombres de Péclet définis par :

 Fn Fe 
 Pn  D ; Pe 
De 
 n
  (3.15)
 P  Fs ; Pw 
Fw 
 s Ds Dw 

Parmi les conditions de convergence et de stabilité exigées par cette méthode, notons que dans
l’équation (3.11) tous les coefficients doivent être positifs, Sp doit être négatif et le coefficient
ap doit être égal à la somme des autres coefficients plus aP0 et (SpΔV).
La discrétisation précédente s’applique aux équations différentielles aux dérivées partielles de
toutes les variables dépendantes. Dans notre cas Ω est l’une de ces variables T* ou 𝜔*. Pour
chaque variable, le coefficient de diffusion ΓΩ et la source SΩ sont définis en écrivant les
équations de vorticité (2.37) et d’énergie (2.38) sous la forme générale de l’équation de transfert
(3.1) comme suit :
L’équation de vorticité :

 *   * * *  *    * * *  * 
H *2   H V      H V      S* (3.16)
t *   *
   
*
 

L’équation d’énergie :

T *   * * * T *    * * * T * 
H *2   H V T     H V T     ST * (3.17)
t *       
* *
T T

24
Chapitre 3 Formulation numérique

Les coefficients de diffusion ΓΩ et les termes sources SΩ sont définis dans le Tableau 3.1
Tableau 3.1 les coefficients diffusifs et les termes sources correspondant aux variables Ω
Equation Ω ΓΩ SΩ

 
 p 
 1 1 
*
H Pr Ra 
Pr  1     f f  s 
 1 1 
     s 1     f 
1     1      s 
2.5
(3.16) ω *
f 

 T *
   F  ,  cos    G  ,  sin   
 
T * 
  F  ,  sin    G  ,  cos    
 

 
 nf 
 f 
T*  
  c p s
(3.17) 0
 
 1      
  cp  f 

5. Discrétisation de l'équation de vorticité


L'équation de vorticité (3.16) est intégrée dans le volume fini typique de dimension (H*2.𝛥𝜂.𝛥θ).
En suivant les mêmes étapes de discrétisation, on obtient l'équation algébrique suivante :

a PP*  a NN*  a SS*  a EE*  aW W*  b (3.18)

Avec : SP  0 , alors :

a P  a N  a S  a E  aW  a 0P

b  S* V  a 0P*0P
 
 p 
b  ( H ) Pr Ra
* 3  1

1   F  ,   cos    G  ,  sin   
T *
 1     f   s  
 1 f 1  
  s 1     f 
T * 
  F  ,  sin    G  ,  cos       a P ( ) P
0 * 0

 

25
Chapitre 3 Formulation numérique

 T * T *  i  1, j   T *  i  1, j 
 
  i, j
2
Où :  *
 T T *  i, j  1  T *  i, j  1
  
2
 i, j

aN, aS, aE et aW : ont respectivement les mêmes expressions que dans le système (3.13) leur
détermination nécessite la détermination des coefficients Fi, Di, Pi (i=n,s,e,w) en remplaçant
les vitesses adimensionnelles Vη* et Vθ* dans le système (3.8) par :

 * 1  *
V  *
 H 
 * , on obtient :
V  
* 1 
  H * 
   *    *  
 Fn     ; Fe      
   n   e 
  (3.19)
 F         
* *

 s    ; Fw      
  s   w 
En appliquant une interpolation linéaire (différence centrée), et en tenant compte que les
interfaces sont à mi-distance des nœuds on trouve :

 *  *  i  1, j   *  i, j   *  i, j  1  *  i, j  
 n   *
; 
 2
e
2 
 
 *    i, j    i  1, j    i, j    i, j  1 
* * * *

 s ; w 
*

2 2
Le développement du gradient de la fonction de courant est établi d’après la démarche de
Nogotov [63], comme suit :
Interface « n »
  *   *  i  1/ 2, j  1/ 2   *  i  1/ 2, j  1/ 2 
  
  n 

  *  1   i  1, j  1   i  1, j    i, j    i, j  1 
* * * *

     
  n 2  2 2 
1   i  1, j  1   i, j  1   i, j    i  1, j  
* * * *

   
2  2 2 
  *   *  i  1, j  1  *  i, j  1  *  i  1, j  1  *  i, j  1
  
  n 4

Interface « s »
  *   *  i  1/ 2, j  1/ 2   *  i  1/ 2, j  1/ 2 
  
  s 

26
Chapitre 3 Formulation numérique

  *  1   i, j  1   i  1, j  1   i, j    i  1, j  
* * * *

     
  s 2  2 2 
1   i, j  1   i  1, j  1   i, j    i  1, j  
* * * *

   
2  2 2 
  *   *  i, j  1  *  i  1, j  1  *  i, j  1  *  i  1, j  1
  
   s 4

Interface « e »
  *   *  i  1/ 2, j  1/ 2   *  i  1/ 2, j  1/ 2 
  
  e 

  *  1   i  1, j  1   i  1, j    i, j    i, j  1 
* * * *

     
  e 2  2 2 
1   i  1, j  1   i  1, j    i, j    i, j  1 
* * * *

   
2  2 2 
  *   *  i  1, j  1  *  i  1, j   *  i  1, j  1  *  i  1, j 
  
  e 4

Interface « w »
  *   *  i  1/ 2, j  1/ 2   *  i  1/ 2, j  1/ 2 
   .
  w  

  *  1   i  1, j  1   i  1, j  1   i, j  1   i, j  
* * * *

     
  w 2   2 2 
1   i  1, j    i  1, j  1   i, j  1   i, j  
* * * *

   
2  2 2 
  *   *  i  1, j   *  i  1, j  1  *  i  1, j   *  i  1, j  1
  
   w 4

Et le système (3.19) devient :

 1 * 
 Fn  4   i  1, j  1   i, j  1   i  1, j  1   i, j  1  
* * *

 
 F  1  *  i, j  1  *  i  1, j  1  *  i, j  1  *  i  1, j  1  
 s 4 
  (3.20)
 F  1  *  i  1, j  1  *  i  1, j   *  i  1, j  1  *  i  1, j   
 e 4 
 1 
 Fw   *  i  1, j  1   *  i  1, j   *  i  1, j  1  *  i  1, j   
 4 

27
Chapitre 3 Formulation numérique

Pr
D’après le tableau 3.1 : *  , ce qui donne :
  
1     1      s 
2.5

 f 

 Pr  
 Dn  Ds   p   
2.5 
 1     1       
  f  
 
D  D  Pr  
 e w
2.5     
 1     1      p  
  f  

 1 2.5     1 2.5     
 Pn  1     1      p  Fn ; Pe  1     1      p  Fe 
 Pr   f   Pr   f   
 
 1 2.5   p   1 2.5   p   
 Ps  Pr 1     1        Fs  ; Pw  Pr 1     1        Fw  
  f   f  
Pour homogénéiser les notations dans l’équation (3.18), on symbolise les nœuds P, W, E, N et
S respectivement par : (i,j), (i,j-1), (i,j+1), (i+1, j), (i-1, j) (voir Figure 3.2) et les coefficients aN,
aS, aE et aW sont pris aux nœuds (i,j). Donc l’équation (3.18) peut s’écrire comme suit :

a P*  i, j   a N* i  1, j   a S* i 1, j   a E* i, j  1  aW * i, j 1  b (3.21)

Discrétisation des conditions aux limites de vorticité


Pour déterminer la vorticité ω*sur les parois, nous utilisons la méthode élaborée par Roach [64],
qui a exprimé ω* en fonction de ψ* à l’aide d’un développement en série de Taylor comme suit
- Sur la paroi du cylindre elliptique intérieur (η = η1)

1   2 *  2 * 
1*     
H *2   2  2  
1

Le développement en série de Taylor de la fonction de courant au voisinage de la paroi active


intérieure (i=1, j) donne :

  1, j   2   1, j 
* 2 *

  2, j    1, j  
* *
 
1!  2!  2
Alors la vorticité sur cette paroi s'écrit :

1  * 1, j  1  2 * 1, j   * 1, j  1 2 *  2, j   2 * 1, j  


 1, j    *2
*
  
H 1, j    2  2 
- Sur la paroi du cylindre elliptique extérieure (η = ηNI)
De la même façon pour la paroi intérieure, la vorticité sur la paroi extérieure s'écrit :

28
Chapitre 3 Formulation numérique

1  *  NI , j  1  2 *  NI , j   *  NI , j  1 2 *  NI  1, j   2 *  NI , j  
 *  NI , j      
H *2  NI , j    2  2 
6. Discrétisation de l'équation d’énergie
L'équation de l'énergie (3.17) est intégrée dans le même volume de contrôle (H*2.𝛥𝜂P.𝛥θP).
Après discrétisation, on obtient l'équation algébrique suivante :

a PTP*  a N TN*  a STS*  a ETE*  aW TW*  b (3.22)

a P  a N  a S  a E  aW  a 0P

b  a 0PT *0P où S P  0
Les coefficients ai et Fi ont, respectivement, les mêmes expressions que dans les systèmes (3.13)
et (3.20), les coefficients Di et Pi sont déterminés à l’aide des systèmes (3.14) et (3.15), où :
 
 nf 
 f 
T    , ce qui donne :
 p s 

*

 c
 1     
   c p  f 
   
  nf  
  f   
 Dn  Ds    
    c p s   
  1       

   cp  f  

 
   
 nf 
 
  f   
 e
D  D    

w
   c p s   
 1      


   cp  f 






 1     
  c p s 


 1     
  c p s 



   cp  f     cp  f   
 Pn  Fn   ; Pe  Fe   
  nf    nf   
  f   f  

     

 
 
 1     
  c p s 


 1     
  c p s 


 
   cp  f     cp  f   
 s
P  F   ; Pw  Fw   
s
 nf    nf   

  f   f  

     

29
Chapitre 3 Formulation numérique

Prenant la même notation utilisée pour homogénéiser l’équation (3.21), on peut écrire
l’équation (3.22) comme suit :

a PT * i, j   a NT * i  1, j   a ST * i 1, j   a ET * i, j  1  aW T * i, j 1  b (3.23)

Discrétisation des conditions aux limites de la température


- Sur la paroi du cylindre elliptique extérieur (η = ηNI) la paroi est maintenue froide :

 aP  1
a  a  a  a  0
 E W N S

 aP  1
0


 b 0

- Sur la paroi du cylindre elliptique intérieur (η = η1)


1ére partie : paroi partiellement chauffée (voir figure 2.2)

 aP  1
a  a  a  a  0
 E W N S
Pour les parties chaudes 
 a 0
P  1

 b1

 aP  1
a  a  a  a  0
 E W N S
Pour les parties froides 
 a 0
P  1

 b 0

2éme et 3éme parties : paroi entièrement chauffée

 aP  1
a  a  a  a  0
 E W N S

 aP  1
0


 b1

7. Discrétisation de l’équation de la fonction de courant


Prenons l’équation de vorticité :

1   2 *  2 * 
   *2 
*
 
H   2  2 

Réécrivons cette équation sous la forme

 2 *  2 *
 H  i, j    i, j  
*2 *

 2 i, j
 2 i, j

Pour discrétiser cette équation nous utiliserons le développement en série de Taylor, ce qui
donne :

30
Chapitre 3 Formulation numérique

 *  i  1, j   *  i  1, j   2 *  i, j   *  i, j  1  *  i, j  1  2 *  i, j 
 H  i, j    i, j  
*2 *

 2  2
La fonction de courant au nœud P sera donc exprimée en fonction de celles aux nœuds W, N, E
et S comme suit :

 *  i  1, j   *  i  1, j 
1
1 1 1   *2
  i, j    2  2   H  i, j    i , j  
* *

2       2

 *  i, j  1  *  i, j  1 
  (3.24)
 2 
Discrétisation des Conditions aux limites de la fonction de courant
Prenant les conditions aux limites déterminées dans le chapitre précédent
- Sur la paroi du cylindre elliptique intérieur (η = η1)

 * 3 * 1, j   4 *  2, j   *  3, j 
 0 alors :
 1, j 2

4 *  2, j   *  3, j 
 * 1, j  
3
- Sur la paroi du cylindre elliptique extérieur (η = ηNI)
de la même façon on obtient :

4 *  NI  1, j   *  NI  2, j 
 *  NI , j  
3
8. Discrétisation des composantes de la vitesse
Le schéma des différences centrées est utilisé pour discrétiser les composantes de vitesse
adimensionnelles Vη* et Vθ* comme suit :

1  * 1  *  i, j  1  *  i, j  1 
V  *
*
 *  
H  i, j   i, j
H  i, j   2 

1  * 1   i  1, j    i  1, j  
* *

V  *
*
 *  
H  i, j   i, j
H  i, j   2 

9. Processus de calcul
Pour résoudre le système d’équations (3.21), (2.23) et (2.24) nous utilisons la méthode proposée
par E.F. NOGOTOV [63]. En choisissant une méthode itérative à coefficients de relaxation, ces
équations peuvent se mettre sous la forme suivante :

31
Chapitre 3 Formulation numérique

 
  i, j   1      i, j   a a E  *   i, j  1  aW  *   i, j  1
n 1 n * n n 1
* *
 *
 
P

  i  1, j   a   i 1, j   b i, j 


n n 1
a N  * S
*
(3.25)

T 
T  i, j   1    T  i, j   a a E T *   i, j  1  aW T *   i, j  1
n 1 n * n n 1
* *
T *
 
P

  i  1, j   a T  i 1, j   b i, j 


n n 1
a N T * S
*
(3.26)

  1 1

 i, j   1     *   i, j  
1 
 * 
n 1
 H *2  i, j   *  i, j 
n *

2   2  2  
*

   i  1, j      i  1, j     i, j  1     i, j  1 
n n 1 n n 1
* * * *

   (3.27)
 2  2 

Avec : n : nième itération.

T * , * ,  : sont les facteurs de relaxation. Leurs valeurs dépendent de la valeur du nombre
*

de Rayleigh.
La résolution du système d’équation (3.25), (3.26) et (3.27), en utilisant le code de calcul, se
fait comme suit :
1. Initialisation des valeurs de la température, de la vorticité et de la fonction de courant au sein
du maillage.
2. Calcul de la distribution de la température.
3. Calcul de la vorticité.
4. Calcul de la distribution de la fonction de courant.
5. Le processus itératif est répété jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de changement significatif de la
valeur de ψ* par rapport au critère de convergence suivant :

   
n 1 n
max  *  max  *
 106
 
n 1
max  *

6. Le même critère est utilisé pour la température.


7. Le même critère est utilisé pour la vorticité.
8. Calcul des composantes de la vitesse.
9. Stockage des valeurs de T*, ω* et ψ*.

32
Chapitre 3 Formulation numérique

33
Chapitre 4
Résultats et discussions

34
Chapitre 4 Résultats et discussions

1. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter nos résultats avec leurs discussions, où nous présentons
la distribution de la température par des isothermes et la structure de l’écoulement par des lignes
de courant. Le taux de transfert de la chaleur au niveau des parois de l’espace annulaire sera
présenté par les nombres de Nusselt locaux et moyens. Pour une meilleure représentation de
ces résultats nous les avons divisés en trois parties.
La première partie traite la convection naturelle thermique dans un espace annulaire elliptique
où la paroi interne est chauffée partiellement de trois manières différentes (figure 2.2), alors
que la paroi externe est maintenues froide pour α=0°.
- 1er cas de chauffage partiel : le cylindre intérieur est chauffé partiellement de la même
manière en haut et en bas.
- 2ème cas de chauffage partiel : le cylindre intérieur est chauffé partiellement de la même
manière du côté gauche et du côté droit.
- 3ème cas de chauffage partiel : le cylindre intérieur est chauffé partiellement de la même
manière en imposant une température constante sur le quart supérieur droit et le quart
inférieur gauche.
Où la longueur, des parties chauffées, est égale à la moitié du périmètre de la paroi interne.
La deuxième partie concerne la convection naturelle dans le même espace annulaire où le
cylindre intérieur est entièrement chauffé par une température constante imposée où l’effet de
l’angle d’inclinaison du système est considéré pour des valeurs de α égales à 0°,10°,45°,60° et
90°.
Dans la troisième partie, une comparaison, entre l’effet de l’ajout des différents types des
nanoparticules (leurs propriétés physique sont listées dans le tableau 4.1) au fluide de base au
sein de notre espace annulaire, est établie pour α=90°, Ra=105 et =0.08.
Tous les calculs sont effectués pour, les excentricités des cylindres, interne et externe, e1=0.9
et e2=0.6, respectivement, un nombre de Rayleigh 103<Ra<105, une fraction volumique
0<<0.08 et un nombre de Prandtl Pr=6.2 (de l’eau).
Tableau 4.1 Propriétés physiques des différentes nanoparticules utilisées
 [kg.m -3] cp [J.kg-1.K-1] λ [W.m-1.K-1] ×10-5 [K-1]
Eau pure 997.1 4179 0.613 21
Cuivre (Cu) 8933 385 401 1.67
Argent (Ag) 10500 235 429 1.89
Alumine (Al2O3) 3970 765 46 0.75

2. Etude de maillage
Dans cette étude plusieurs maillages ont été utilisés arbitrairement pour voir leur effet sur les
résultats obtenus pour un espace annulaire elliptique rempli par du Cu/Eau où la paroi interne
35
Chapitre 4 Résultats et discussions

est chauffée entièrement par une température constante imposée pour toutes les gammes, des
nombres de Rayleigh et les fractions volumiques, considérées quand α=0°. Le tableau 4.2
montre la variation du nombre de Nusselt moyen, en fonction du nombre de nœuds, ce qui nous
a permis de choisir le maillage 51x101.
Tableau 4.2 Variation du nombre de Nusselt moyen de la paroi interne, en fonction du nombre
de nœuds
Ra  11×21 21×41 31×61 41×81 51×101 61×121
103 0 2.14 2.11 2.10 2.10 2.10 2.10
103 0.04 2.40 2.38 2.37 2.36 2.36 2.36
103 0.08 2.69 2.66 2.65 2.65 2.64 2.64
104 0 2.74 2.77 2.78 2.78 2.79 2.79
104 0.04 3.10 3.14 3.15 3.15 3.16 3.16
104 0.08 3.46 3.49 3.51 3.51 3.52 3.52
105 0 4.96 4.93 4.94 4.95 4.95 4.95
105 0.04 5.63 5.59 5.60 5.61 5.62 5.62
105 0.08 6.27 6.24 6.25 6.26 6.27 6.27

3. Validation numérique

Nous avons comparé les résultats issus de notre code de calcul avec des résultats de travaux
similaires disponibles dans la littérature. Pour le cas d’un espace annulaire elliptique rempli
d’air, une comparaison quantitative avec les références [2] et [11] est réalisée (voir tableau 4.3).
Ainsi que, la référence [49] est utilisée pour le cas d’un espace annulaire rempli par un
nanofluide (Cu/Eau) (voir figure 4.1 et 4.2). Nous remarquons que quantitativement et
qualitativement nos résultats et les leurs sont en très bon accord.
Tableau 4.3 Comparaison du nombre de Nusselt moyen des références [2] et [11] avec nos
résultats
Paroi interne Paroi externe
Nos Nos
e1 e2 α Ra Réf. [2] Réf. [11] Réf. [2] Réf. [11]
Résultats Résultats
0.9 0.4 0° 104 3.53 3.49 3.55 1.19 1.14 1.11
0.86 0.4 90° 104 3.68 3.72 3.78 1.35 1.37 1.41
0.86 0.4 90° 4.104 5.34 5.20 5.23 1.93 1.85 1.87
0.68 0.4 90° 104 2.66 - 2.79 1.38 - 1.40

36
Chapitre 4 Résultats et discussions

=0

=0.06

=0.12

Figure 4.1 Comparaison d’isothermes et de lignes de courant pour e1=0.8, e2=0.6 et


Ra=105 entre Réf. [49] (a) et nos résultats (b)

(a) e1=0.7 (b) e1=0.8

(c) e1=0.9

Figure 4.2 Comparaison des variations des nombres de Nusselt moyen de la paroi interne en
fonction du nombre de Rayleigh entre Réf. [49] et nos résultats

37
Chapitre 4 Résultats et discussions

4. Résultats et discussions
Première partie : paroi interne chauffée partiellement

4.1.1. 1er cas : chauffage partiel du haut et du bas de la paroi interne

Les figures 4.3 et 4.4 montrent les isothermes et les lignes de courant, respectivement, pour
différentes valeurs du nombre de Rayleigh et différentes fractions volumiques, pour ce premier
cas de chauffage, où le cylindre intérieur est chauffé partiellement de la même manière en haut
et en bas.
Pour les valeurs basses du nombre de Rayleigh (Ra=103) (voir figures 4.3.a), deux groupes de
lignes isothermes presque parallèles se forment autour des parties chauffées, on remarque une
décroissance de la température des deux parties chauffées de la paroi interne vers la paroi
externe qui est maintenue froide. L’écoulement ici s’organise en un groupe de quatre vortex
occupant tout l’espace annulaire et formé chacun d’un groupe de cellules concentriques (voir
figures 4.4.a). Deux de ces vortex sont contrarotatifs dans la partie supérieure de l’espace
annulaire et les deux autres (aussi contrarotatifs) sont dans la moitié inférieure. Les faibles
valeurs maximales de la fonction de courant trouvées pour ce cas-là, ainsi que la distribution
des lignes isothermes, traduisent que nous sommes en présence d’un régime d’écoulement
pseudo-conductif.
En augmentant la valeur du nombre de Rayleigh (Ra=104) (voir figures 4.3.b et 4.4.b), les
isothermes dans la partie supérieure de l’espace annulaire se modifient pour adopter la forme
d’un champignon, et l’écoulement s’organise en deux vortex contrarotatifs dans cette partie-là.
Ce qui dénote que nous sommes en présence d’une convection naturelle naissante. Par contre,
dans la partie inférieure de l’espace annulaire, les lignes isothermes qui restent parallèles autour
de la partie chauffée traduisent une stratification thermique dans cette région où apparaissent
deux cellules contrarotatives, les valeurs maximales de la fonction de courant restent ici
relativement faibles.
Les lignes isothermes illustrant le cas où le nombre de Rayleigh (Ra=105) (voir figures 4.3.c)
montrent la prédominance de la convection naturelle comme mode de transfert de chaleur, ces
lignes sont très serrées au niveau des parois ce qui signifie qu’il y existe une intensification du
transfert de chaleur, alors que dans la partie basse de l’espace annulaire, l’absence d’isothermes
signifie que nous sommes en présence d’une zone morte. L’écoulement devient bicellulaire
(voir figures 4.4.c), formé de deux vortex dont les centres se déplacent vers le haut de notre
espace annulaire libérant la partie basse (zone morte). Les valeurs maximales de la fonction de
courant deviennent plus importantes (écoulement très intense).
En examinant l’effet de l’ajout des nanoparticules sur l’écoulement, les valeurs maximales de
la fonction de courant diminuent quand les forces de viscosité dominent celles de la flottabilité
et elles augmentent quand ce sont les forces de flottabilité qui dominent celles de la viscosité.
Les variations des nombres de Nusselt locaux sur la paroi intérieure partiellement chauffée par
le haut et le bas (1er cas), sont illustrées sur la figure 4.5, pour différentes valeurs du nombre de
Rayleigh et de la fraction volumique.

38
Chapitre 4 Résultats et discussions

Pour Ra=103 (voir figure 4.5.a) les profils des nombres de Nusselt locaux correspondants aux
valeurs 0, 0.04 et 0.08 de la fraction volumique ont les mêmes allures du fait que les
distributions des isothermes sont presque identiques pour l’eau pure et le nanofluide, comme le
montrent les (figures 4.3.a), ainsi le transfert thermique s’opère essentiellement par conduction.
Pour Ra=104 et Ra=105 (voir figures 4.5.b et 4.5.c), les écarts entre les valeurs des nombres de
Nusselt locaux apparaissent mieux ici (les forces de flottabilité dominent les forces de
viscosité), ceci nous permet de dire que nous obtenons une amélioration de transfert de chaleur
par ajout des nanoparticules au fluide de base.
Nous remarquons aussi que pour toute la gamme, des nombres de Rayleigh, utilisée, les valeurs
les plus élevées des nombres de Nusselt locaux sont obtenues pour la fraction volumique la plus
importante, ceci d’une part, d’autre part les valeurs de ces nombres de Nusselt locaux atteignent
leurs maximums sur les limites des parties chauffées, puis commencent à diminuer en allant
vers le centre de celles-ci et vers l’entrefer horizontal pour devenir minimums.
Nous remarquons aussi, que les valeurs maximales qu’atteignent ces nombres de Nusselt locaux
dans la moitié supérieure de notre espace annulaire, sont plus importantes que celles obtenues
dans la moitié inférieure de ce dernier, ceci est dû au fait que les conditions pariétales
thermiques imposées permettent d’obtenir un mouvement du fluide en haut de l’enceinte et une
stratification thermique en bas de celle-ci.
La figure 4.6 montre les variations des nombres de Nusselt moyens, sur les parois, interne (a)
et externe (b), pour différentes valeurs de la fraction volumique, pour le 1er cas du chauffage
partiel. Il est constaté que pour une valeur donnée de la fraction volumique le nombre de Nusselt
moyen augmente en fonction du nombre de Rayleigh, ceci d’une part, d’autre part, pour un
nombre de Rayleigh donné le nombre de Nusselt moyen augmente aussi avec l’augmentation
de la fraction volumique des nanoparticules.

39
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

40
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.3 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 1er cas de chauffage [65]
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

41
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.4 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 1er cas de chauffage [65]
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) (b)

(c)

Figure 4.5 Variation des nombres de Nusselt locaux sur la paroi interne pour différents
nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 1er cas de chauffage

paroi interne paroi externe

Figure 4.6 Variation du nombre de Nusselt moyen en fonction du nombre de Rayleigh pour
différentes fractions volumiques - 1er cas de chauffage [65]

42
Chapitre 4 Résultats et discussions

4.1.2. 2ème cas : chauffage partiel du côté gauche et du côté droit de la paroi interne
Les figures 4.7 et 4.8 illustrent les isothermes et les lignes de courant, respectivement, pour
différentes valeurs du nombre de Rayleigh et différentes fractions volumiques, pour ce
deuxième cas de chauffage, où le cylindre intérieur est chauffé partiellement de la même
manière du côté gauche et du côté droit.
Pour de faibles valeurs du nombre de Rayleigh (Ra=103), deux groupes de lignes isothermes
presque parallèles et en forme d’haricots épousant la forme de l’entrefer de notre espace
annulaire d’une part et d’autre, autour d’un axe de symétrie vertical fictif médian (voir figures
4.7.a). La température dans ce cas-là, diminue des parties chauffées de la paroi interne vers la
paroi externe qui est maintenue froide. L’écoulement est formé principalement de deux vortex
situés dans l’entrefer horizontal de part et d’autre de l’axe de symétrie vertical où existent les
gradients de température (voir figures 4.8.a). Nous remarquons ici l’apparition de deux paires
de cellules contrarotatives tournant très lentement dans les deux moitiés supérieure et inférieure
de notre espace annulaire qui sont des zones mortes. Cette configuration dénote de la
prédominance du mode pseudo-conductif.
En augmentant la valeur du nombre de Rayleigh (Ra=104) (voir figures 4.7.b), les isothermes
formées autour des parties chauffées se déforment légèrement vers la partie supérieure de
l’espace annulaire, nous sommes en présence ici d’une convection naturelle naissante. Pour des
valeurs plus élevées du nombre de Rayleigh (Ra=105), la déformation des lignes isothermes est
plus prononcée, dans ce cas (voir figures 4.7.c), et elles sont très serrées aux niveaux des parois
formant l’entrefer horizontal d’une part et d’une autre de l’axe de symétrie fictif vertical et
médian, ce qui dénote d’un transfert de chaleur très intense dans ces régions-là.
Pour ces mêmes valeurs du nombre de Rayleigh (Ra=104 et Ra=105), l’écoulement s’organise
en quatre vortex occupant l’entrefer horizontal et la moitié supérieure de l’espace annulaire
(voir figures 4.8.b et 4.8.c). Chaque vortex tourne dans le sens inverse de celui qui l’avoisine
permettant ainsi une circulation du fluide au sein de l’espace annulaire, cette configuration ainsi
que l’importance des valeurs maximales de la fonction de courant dénotent que nous sommes
en présence d’un régime de convection naturelle dominante.
En examinant l’effet de l’ajout des nanoparticules sur l’écoulement, les valeurs maximales de
la fonction de courant diminuent quand les forces de viscosité dominent celles de la flottabilité
et elles augmentent quand ce sont les forces de flottabilité qui dominent celles de la viscosité.
Les variations des nombres de Nusselt locaux sur la paroi intérieure pour le deuxième cas de
chauffage, où celle-ci est chauffée partiellement de la même manière du côté gauche et du côté
droit, sont illustrées sur la figure 4.9, pour différentes valeurs du nombre de Rayleigh et de la
fraction volumique.
Pour Ra=103 (voir figure 4.9.a) les profils des nombres de Nusselt locaux correspondants aux
valeurs 0, 0.04 et 0.08 de la fraction volumique ont les mêmes allures du fait que les
distributions des isothermes sont presque identiques pour l’eau pure et le nanofluide, comme le
montrent les figures 4.7.a ainsi le transfert thermique s’opère essentiellement par conduction.
Dans ce cas-là, l’effet de l’ajout de nanoparticules commence à apparaitre sur les variations du
nombre de Nusselt local pour de faibles valeurs du nombre de Rayleigh, ceci est dû au fait que

43
Chapitre 4 Résultats et discussions

les gradients de température sont imposés dans les régions de l’entrefer horizontal où les parois
interne et externe sont très proches l’une de l’autre.
Pour Ra=104 et Ra=105 (figures 4.9.b et 4.9.c), les écarts entre les valeurs des nombres de
Nusselt locaux deviennent de plus en plus importants ici, ils sont plus prononcés dans les
régions de l’entrefer horizontal (parois proches), ceci nous permet de dire que nous obtenons
une amélioration du transfert de chaleur par ajout des nanoparticules au fluide de base (les
forces de flottabilité dominent les forces de viscosité).
Nous remarquons aussi que pour toute la gamme, des nombres de Rayleigh, utilisée, les valeurs
les plus élevées des nombres de Nusselt locaux sont obtenues pour la fraction volumique la plus
importante, ceci d’une part, d’autre part les valeurs de ces nombres de Nusselt locaux atteignent
leurs maximums sur les limites des parties chauffées au niveau de l’entrefer horizontal, puis
commencent à diminuer en allant vers l’axe de symétrie vertical de notre espace annulaire pour
devenir minimums.
Nous remarquons aussi, que les valeurs maximales qu’atteignent ces nombres de Nusselt locaux
dans la moitié supérieure de notre espace annulaire, sont plus importantes que celles obtenues
dans la moitié inférieure de ce dernier, ceci est dû au fait que les conditions pariétales
thermiques imposées là aussi sont symétriques par rapport à l’axe vertical et permettent
d’obtenir un mouvement du fluide en haut de l’enceinte et une zone morte en bas de celle-ci.
La figure 4.10 montre les variations des nombres de Nusselt moyens, sur les parois, interne et
externe, pour différentes valeurs de la fraction volumique, pour le deuxième cas du chauffage
partiel. Il est constaté que pour une valeur donnée de la fraction volumique le nombre de Nusselt
moyen augmente en fonction du nombre de Rayleigh, ceci d’une part, d’autre part, pour un
nombre de Rayleigh donné le nombre de Nusselt moyen augmente aussi avec l’augmentation
de la fraction volumique des nanoparticules.

44
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

45
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.7 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 2ème cas de chauffage [65]
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

46
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.8 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 2ème cas de chauffage [65]
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) (b)

(c)

Figure 4.9 Variation des nombres de Nusselt locaux sur la paroi interne pour différents
nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 2ème cas de chauffage

paroi interne paroi externe

Figure 4.10 Variation du nombre de Nusselt moyen sur en fonction du nombre de Rayleigh
pour différentes fractions volumiques - 2ème cas de chauffage [65]

47
Chapitre 4 Résultats et discussions

4.1.3. 3ème cas : chauffage partiel sur le quart haut droit et le quart bas gauche de la paroi
interne
Les figures 4.11 et 4.12 montrent les isothermes et les lignes de courant, respectivement, pour
différentes valeurs du nombre de Rayleigh et différentes fractions volumiques, pour ce
troisième cas de chauffage, où le cylindre intérieur est chauffé partiellement de la même
manière en imposant une température constante sur le quart supérieur droit et le quart inférieur
gauche de ce dernier.
Pour les valeurs basses du nombre de Rayleigh (Ra=103), deux groupes de lignes isothermes
presque parallèles se forment autour des parties chauffées (voir figures 4.11.a), avec une
diminution de la température des deux parties chauffées de la paroi interne vers la paroi externe
qui est maintenue froide. L’écoulement s’organise en un groupe de deux vortex occupant la
moitié supérieure de l’espace annulaire et de deux cellules tournant très lentement dans la moitié
inférieure de celui-ci (figures 4.12.a). C’est donc une pseudo-conduction qui s’installe ici.
En augmentant la valeur du nombre de Rayleigh (Ra=104) (voir figures 4.11.b et 4.12.b), les
isothermes formées autour de la partie chauffée supérieure droite se déforment vers le centre de
la moitié supérieure de l’espace annulaire. Tandis que l’écoulement s’organise en un groupe de
deux vortex occupant cette même partie-là, ce qui signifie la naissance d’une convection
naturelle. Par contre, autour de la partie chauffée inferieure gauche, les lignes isothermes qui
restent presque parallèles et l’écoulement qui s’organise en deux cellules contrarotatives,
traduisent une stratification thermique dans la moitié inférieure de notre espace annulaire.
Les lignes isothermes illustrant le cas où le nombre de Rayleigh (Ra=105) montrent la
prédominance de la convection naturelle, comme mode de transfert de chaleur (voir figures
4.11.c), ces lignes sont très serrées au niveau des parois, ce qui signifie qu’il y existe une
intensification de ce dernier. Les valeurs maximales de la fonction de courant deviennent plus
importantes, l’écoulement est donc ici très intense et formé de deux vortex principaux
contrarotatifs (voir figures 4.12.c), celui qui a un sens de rotation trigonométrique occupe
presque toute la moitié supérieure de l’espace annulaire et l’autre s’installe du côté de la partie
chauffée supérieure gauche. Alors que dans la partie basse de l’espace annulaire, l’absence
d’isothermes et l’apparition d’une cellule de recirculation de faible intensité, sont relatives à
une zone presque morte.
En examinant l’effet de l’ajout des nanoparticules sur l’écoulement, les valeurs maximales de
la fonction de courant augmentent quand ce sont les forces de flottabilité qui dominent celles
de viscosité et elles diminuent quand ces dernières dominent celles de la flottabilité.
Les variations des nombres de Nusselt locaux sur la paroi du cylindre intérieur, pour le troisième
cas, où celui-ci est chauffé partiellement de la même manière en imposant une température
constante sur le quart supérieur droit et le quart inférieur gauche, sont illustrées sur la figure
4.13, pour différentes valeurs du nombre de Rayleigh et de la fraction volumique.
Pour Ra=103 et Ra=104 (voir figure 4.13.a et 4.13.b), les profils des nombres de Nusselt locaux,
correspondants aux valeurs 0, 0.04 et 0.08 de la fraction volumique, ont les mêmes allures du
fait que les distributions des isothermes sont presque identiques pour l’eau pure et le nanofluide,
comme le montrent les figures 4.11.a et 4.11.b des isothermes. Nous sommes ici en présence

48
Chapitre 4 Résultats et discussions

d’un transfert thermique qui s’opère essentiellement par conduction pour Ra=103 et une
convection naturelle naissante pour Ra=104, en se référant aux courbes des lignes isothermes et
des lignes de courant correspondantes (figures 4.11.a, 4.12.a, 4.11.b et 4.12.b).
Pour Ra=105 (voir figure 4.13.c), les écarts entre les valeurs des nombres de Nusselt locaux
deviennent de plus en plus importants ici, ils sont plus prononcés dans les régions chauffées,
ceci nous permet de dire que nous obtenons une amélioration du transfert de chaleur par ajout
des nanoparticules au fluide de base (les forces de flottabilité dominent les forces de viscosité).
Nous remarquons aussi que pour toute la gamme, des nombres de Rayleigh, utilisée, les valeurs
les plus élevées des nombres de Nusselt locaux sont obtenues pour la fraction volumique la plus
importante, ceci d’une part, d’autre part les valeurs de ces nombres de Nusselt locaux atteignent
leurs maximums sur les limites des parties chauffées, puis commencent à diminuer en allant
vers les parties non chauffées de la paroi interne pour devenir minimums.
La figure 4.14 montre les variations des nombres de Nusselt moyens, sur les parois, interne et
externe, pour différentes valeurs de la fraction volumique, pour le 3ème cas du chauffage partiel.
Il est constaté que pour une valeur donnée de la fraction volumique, le nombre de Nusselt
moyen augmente en fonction du nombre de Rayleigh, ceci d’une part, d’autre part, pour un
nombre de Rayleigh donné le nombre de Nusselt moyen augmente aussi avec l’augmentation
de la fraction volumique des nanoparticules.

49
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

50
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.11 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 3ème cas de chauffage [65]
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

51
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.12 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 3ème cas de chauffage [65]
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) (b)

(c)

Figure 4.13 Variation des nombres de Nusselt locaux sur la paroi interne pour différents
nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - 3ème cas de chauffage

paroi interne paroi externe

Figure 4.14 Variation du nombre de Nusselt moyen en fonction du nombre de Rayleigh


pour différentes fractions volumiques - 3ème cas de chauffage [65]

52
Chapitre 4 Résultats et discussions

4.1.4. Comparaison entre les trois cas de chauffage

La figure 4.15 illustre une comparaison globale des nombres de Nusselt moyens qui examine
les trois cas de chauffage partiel considérés, pour toute la gamme des nombres de Rayleigh ainsi
que les différentes fractions volumiques utilisées.

En premier lieu, nous remarquons que les valeurs du nombre de Nusselt moyen augmentent
avec l’augmentation du nombre de Rayleigh ainsi que celle de la fraction volumique.

Cette figure (4.15), nous permet de constater aussi, que les transferts de chaleur s’améliorent le
plus, pour le 2ème cas de chauffage partiel considérée, c'est-à-dire, un chauffage partiel dans les
régions situées dans l’entrefer horizontal.

Nous remarquons aussi, que l’effet de l’ajout des nanoparticules apparait mieux pour le 2ème
cas de chauffage, même pour des valeurs du nombre de Rayleigh >103, là où les forces de
flottabilité dominent de manière significative les forces de viscosité.

Figure 4.15 Comparaison des nombres de Nusselt moyens sur la paroi interne pour les
trois cas de chauffage partiel considérés

53
Chapitre 4 Résultats et discussions

Deuxième partie : Effet de la variation de l'angle d'inclinaison α

- Cas où l'angle d'inclinaison α=0°

Les figures 4.16 et 4.17 montrent les isothermes et les lignes de courant, respectivement, pour
différentes valeurs du nombre de Rayleigh et différentes fractions volumiques, pour un angle
d’inclinaison α=0°. Dans ce cas, et d’une manière générale, une symétrie de l’écoulement, par
rapport à un plan fictif vertical médian, est observée.
Pour les valeurs basses du nombre de Rayleigh (Ra=103), les lignes isothermes sont des courbes
fermées concentriques parallèles entre-elles et qui adoptent la forme de notre espace annulaire
(voir figures 4.16.a), la température ici diminue de la paroi interne chaude vers la paroi externe
froide. Les valeurs maximales de la fonction de courant restent relativement faibles, les lignes
de courant du fluide dont l'écoulement s'organise en deux cellules principales tournent très
lentement dans des sens opposés (voir figures 4.17.a). Nous sommes donc en présence d’une
pseudo-conduction qui domine le transfert thermique.
En augmentant la valeur du nombre de Rayleigh (Ra=104), les isothermes commencent à
adopter la forme de champignon dans la partie supérieure de l’espace annulaire (voir figures
4.16.b), ces lignes isothermes qui suivent le mouvement des particules de notre fluide nous
informent qu’il y a dans ce cas-là une convection naturelle naissante.
En augmentant le nombre de Rayleigh (Ra=105), la convection naturelle prend de l’ampleur,
ceci est illustré par des lignes isothermes (voir figures 4.16.c), qui se modifient de plus en plus
et deviennent très serrées au niveau des parois, ce qui signifie qu’il y existe une intensification
du transfert de chaleur. Alors que, dans la partie basse de l’espace annulaire, les lignes
isothermes restent parallèles entre-elles et épousent bien le profil du bas du cylindre elliptique
interne, tout ceci nous amène à dire que nous sommes en présence d’une stratification thermique
dans cette région-là.
Pour les nombres de Rayleigh plus élevées (Ra=104) et (Ra=105), l’écoulement devient plus
intense, formé de deux vortex dont les centres se déplacent vers le haut de notre espace annulaire
libérant la partie basse (zone morte) (voir figures 4.17.b et 4.17.c). Les valeurs maximales de
la fonction de courant deviennent plus importantes (écoulement très intense).
En examinant l’effet de l’ajout des nanoparticules sur l’écoulement, les valeurs maximales de
la fonction de courant augmentent en fonction de la fraction volumique ce qui dénote la
domination des forces de flottabilité sur celles de la viscosité.

54
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

55
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.16 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - α = 0°
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

56
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.17 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - α = 0°
Chapitre 4 Résultats et discussions

- Cas où l'angle d'inclinaison α≠0° et α≠90°


Les figures 4.18, 4.19, 4.20, 4.21, 4.22 et 4.23 montrent les isothermes et les lignes de courant
pour différentes valeurs du nombre de Rayleigh et différentes fractions volumiques, pour
différentes valeurs de l’angle d’inclinaison α.
Pour des valeurs de l’angle de l’inclinaison 0°<α< 90°, une détérioration de la symétrie par
rapport à l’axe vertical fictif est observée. Le voisinage supérieur des deux vortex (région où
les particules quittent la paroi chaude) se déplace toujours à droite et vers le haut de l’espace
annulaire suivant l’inclinaison considérée.
L’augmentation du nombre de Rayleigh assure une intensification du transfert de chaleur où un
passage d’une pseudo-conduction (Ra=103) vers une convection naturelle (Ra=105) comme
mode de transfert dominant, les lignes isothermes des figures 4.18.c, 4.20.c et 4.22.c sont
déformées et serrées près des parois.
L’effet de l’ajout des nanoparticules sur l’écoulement apparait sur les valeurs maximales de la
fonction de courant qui augmentent, ce que signifie que les forces de flottabilité dominent celles
de la viscosité.
- Cas où l'angle d'inclinaison α=90°
Les figures 4.24 et 4.25 montrent les isothermes et les lignes de courant pour différentes valeurs
du nombre de Rayleigh et différentes fractions volumiques, pour un angle d’inclinaison α=90°.
L’axe fictif vertical et médian (qui dans ce cas passe par les grands axes des ellipses) redevient
un axe de symétrie. Les isothermes sont des courbes fermées presque parallèles et concentriques
qui épousent le profil des parois pour Ra=103. Ces dernières se serrent, dans la région
sommitale, pour des valeurs supérieures du nombre de Rayleigh (Ra=104), (Ra=105) dénotant
que le transfert de chaleur s’intensifie.
Pour toute la gamme, des nombres de Rayleigh, utilisée, l’écoulement s’organise en deux
cellules principales contrarotatives, tournants de part et d’autre d’un axe de symétrie vertical
emportant les particules du fluide de la paroi chaude vers la paroi froide.
L’augmentation de la fraction volumique s’accompagne d’une augmentation de la valeur
maximale de la fonction du courant, l’ajout des nanoparticules améliore donc le transfert de
chaleur

57
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

58
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.18 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - α = 10°
(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105
Chapitre 4

=0

=0.04

59
=0.08
Résultats et discussions

Figure 4.19 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions volumiques - α = 10°
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105

=0

=0.04

=0.08

Figure 4.20 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions


volumiques - α = 45°

60
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105

=0

=0.04

=0.08

Figure 4.21 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - α = 45°

61
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105

=0

=0.04

=0.08

Figure 4.22 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions


volumiques - α = 60°

62
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105

=0

=0.04

=0.08

Figure 4.23 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - α = 60°

63
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105

=0

=0.04

=0.08

Figure 4.24 Isothermes pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions


volumiques - α = 90°

64
Chapitre 4 Résultats et discussions

(a) Ra=103 (b) Ra=104 (c) Ra=105

=0

=0.04

=0.08

Figure 4.25 Lignes de courant pour différents nombres de Rayleigh et différentes fractions
volumiques - α = 90°

65
Chapitre 4 Résultats et discussions

La figure 4.26 illustre les variations des nombres de Nusselt locaux sur la paroi chaude pour
différents angles d’inclinaison α quand Ra=105 et =0.08. Pour α =0° le minimum du nombre
de Nusselt local est atteint à la position azimutale θ= 90°, ce qui est en accord avec la figure
4.17.c qui montre que les deux vortex se rencontrent au milieu de la moitié supérieure de notre
espace annulaire, en éloignant les particules du nanofluide de la paroi chauffée vers la paroi
froide. Ainsi et pour le reste des angles d’inclinaison considérés, ce minimum est atteint à la
position angulaire qui correspond au point de rencontre des deux vortex formés dans les régions,
droite et gauche, de l’espace annulaire, ce qui reste en bon accord avec les figures 4.19.c, 4.21.c,
4.23.c et 4.25.c. Nous remarquons aussi que, les valeurs les plus élevées des nombres de Nusselt
locaux correspondent à l’angle d’inclinaison le plus élevé, ceci est dû au fait que dans ces cas-
là les rétrécissements de notre espace annulaire se rapprochent de plus en plus de l’axe vertical
de symétrie.

Figure 4.26 Comparaison des variations des nombres de Nusselt locaux pour différents
angles d’inclinaison

La figure 4.27 montre les variations des nombres de Nusselt moyens, sur les parois, interne et
externe, en fonction de l’angle de l’inclinaison α pour différents nombre de Rayleigh et
différentes valeurs de la fraction volumique. Il est constaté que pour un nombre de Rayleigh
donné, le nombre de Nusselt moyen augmente en fonction de l’angle d’inclinaison, ceci d’une
part, d’autre part, il augmente aussi avec l’augmentation de la fraction volumique des
nanoparticules.

66
Chapitre 4 Résultats et discussions

paroi interne paroi externe

Figure 4.27 Variation du nombre de Nusselt moyen en fonction de l’angle de l’inclinaison


pour différents nombre de Rayleigh et différentes fractions volumiques

Troisième partie : comparaison entre les différents types de nanofluide

Les figures 4.28 et 4.29 illustrent respectivement les isothermes et les lignes de courant pour
différents nanofluides utilisés, ainsi que les variations des nombre de Nusselt moyens en
fonction des fractions volumiques de ces derniers.
Quand α=90°, Ra=105 et =0.08. Les distributions illustrées sur la figure 4.28 montrent que
nous avons une symétrie par rapport à un axe fictif vertical et médian, avec deux vortex intenses
contrarotatifs, qui occupent tout l’espace annulaire, pour ce qui est des lignes de courant, tandis
que, les isothermes adoptent des formes de champignons dans la région sommitale de ce dernier.
Ceci nous permet de dire que nous sommes en présence d’un mode de transfert convectif.

67
Chapitre 4 Résultats et discussions

Les valeurs maximales de la fonction de courant qui augmentent au fur et à mesure qu’on ajoute
des nanoparticules dénotent l’amélioration du transfert thermique en fonction de
l’augmentation de la fraction volumique, ceci d’une part, d’autre part, nous constatons que ce
sont les nanoparticules d’Argent (Ag) qui nous permettent d’obtenir une meilleure
intensification de l’écoulement, suivi par celles du Cuivre (Cu) et finalement par celles de
l’Alumine (Al2O3). Ce qui est confirmé par les variations du nombre de Nusselt moyen de la
figure 4.29.

Eau Cu/Eau Ag/Eau Al203/Eau

Figure 4.28 Isothermes et lignes de courant pour différents nanofluides utilisés pour
α=90°, Ra=105 et  =0.08

paroi interne paroi externe

Figure 4.29 Variations du nombre de Nusselt moyen pour différents nanofluides utilisés

68
Conclusion générale

Ce travail consiste en une contribution à l’étude de la convection naturelle bidimensionnelle


laminaire de nanofluides confinés dans un échangeur thermique à tubes elliptiques coaxiaux,
ces nanofluides sont considérés newtoniens et incompressibles. La paroi externe du tube
elliptique est maintenue froide alors que celle interne est soumise à différentes conditions
pariétales thermiques. Les effets de l’angle d’inclinaisons et du type de nanoparticules injectées,
sont examinés pour des valeurs, du nombre de Rayleigh et de la fraction volumique,
considérées. Les conclusions suivantes sont tirées :
1- Le deuxième cas du chauffage partiel (le cylindre intérieur est chauffé partiellement de
la même manière du côté gauche et du côté droit) assure un échange de chaleur bien
meilleur que celui obtenu par les deux autres cas de chauffage partiel.
2- Pour des nombre de Rayleigh élevés (Ra=104 et Ra=105) l’échange de chaleur devient
meilleur, ce qui signifie la prédominance de la convection naturelle comme mode de
transfert.
3- L’ajout des nanoparticules aux fluides de base améliore le transfert thermique pour toute
la gamme des nombres de Rayleigh considérés.
4- Le nombre de Nusselt moyen augmente en fonction de l’augmentation de l’angle
d’inclinaison.
5- Les nanoparticules d’Argent (Ag) dispersés dans l’eau, offrent des performances bien
meilleures par rapport à celles du Cuivre (Cu) ou de l’alumine (Al2O3).
Il serait donc intéressant de proposer comme suite à ce travail, une étude tridimensionnelle, et
considérer la circulation d’un deuxième fluide à l’intérieur du tube elliptique interne, pour
essayer par la suite de faire un dimensionnement d’un échangeur thermique qui fait intervenir
plusieurs phénomènes physiques entre-autres (convection forcée, conduction…etc.).

69
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76
‫عنوان‪ :‬المساهمة في تحسين اإلنتقال الحراري بواسطة مائع نانومتري داخل مبادل حراري ذو أنبوب محوري إهليليجي‬
‫الشكل‬
‫ملخص‪ :‬يقدم المؤلف في هذا البحث مساهمة في دراسة انتقال الحرارة بواسطة الحمل الحراري الطبيعي داخل حيز حلقي‬
‫ثنائي األبعاد محصور بين اسطوانتين إهليليجيتين‪ ،‬مليء بمائع نانوي نيوتوني غير قابل لالنضغاط‪ .‬في حين يتم إبقاء االنبوب‬
‫الخارجي باردا عند درجة حرارة ثابتة‪ ،‬يخضع األنبوب الداخلي إلى حاالت مختلفة من التسخين‪ .‬تأثيرات زاوية ميل األنبوب‬
‫ونوعية الجزيئات المضافة للسائل القاعدي‪ ،‬تم فحصها في ظل عدد رايلي ونسبة حجمية للمائع متغيرين‪ .‬تم استخدام برنامج‬
‫حاسوب يعتمد على طريقة األحجام المحدودة في صياغة التدويم –دالة التيار من اجل حل معادالت االستمرارية‪ ،‬كمية الحركة‬
‫ومعادلة الطاقة المكتوبة في اإلحداثيات الإلهليليجية في إطار مقاربة بوسينيسك‪ .‬تنقسم الدراسة إلى ثالثة أجزاء من أجل عدد‬
‫رايلي منحصر بين )‪ (103<Ra<105‬ونسبة حجمية للمائع النانوي منحصرة بين )‪ .(0<<0.08‬في الجزء األول‪ ،‬يتم‬
‫تسخين الجدار الداخلي للحيز الحلقي جزئيا مع كونه مملوءا بمائع نانومتري يتكون من الماء وجزيئات النحاس بينما يظل‬
‫الجدار الخارجي باردًا‪ .‬وذلك بفرض ثالث حاالت مختلفة من التسخين السطحي الجزئي‪ .‬أوال‪ ،‬يتم تثبيت درجة حرارة في‬
‫أعلى وأسفل األسطوانة الداخلية‪ .‬ثانياً‪ ،‬نفس درجة الحرارة مثبتة على يسار ويمين هذه األسطوانة‪ .‬وأخيراً‪ ،‬تثبيت الحرارة‬
‫على ربعها األيمن العلوي وربعها األيسر السفلي‪ .‬تحفظ األجزاء المتبقية من األسطوانة في جميع الحاالت‪ ،‬باردة عند درجة‬
‫حرارة معادلة لحرارة األسطوانة الخارجية‪ .‬في الجزء الثاني‪ ،‬نفس الفضاء الحلقي مملوء أيضا بمائع نانومتري يتكون من‬
‫جزيئات النحاس والماء اين يتم تثبيت درجة الحرارة على مستوى الجدارين‪ ،‬الداخلي ساخن والخارجي بارد‪ ،‬بينما يأخذ تأثير‬
‫زاوية الميل ‪ α‬بعين اإلعتبار‪ ،‬اين تأخذ القيم التالية ‪ °0‬و‪ °10‬و‪ °45‬و‪ °60‬و‪ .°90‬في الجزء الثالث تمت مقارنة فعالية عدد‬
‫من الموائع نانومترية مختلفة‪ ،‬متمثلة في نحاس‪/‬ماء‪ ،‬فضة‪/‬ماء واأللمنيوم المتأكسد‪/‬ماء‪ ،‬داخل الحيز الحلقي من أجل ‪.°0=α‬‬
‫النتائج العددية المحصل عليها والممثلة بالرسومات البيانية لعدد نوسيلت المتوسط والموضعي وكذلك من خالل خطوط‬
‫الحرارة والتيارات المتساوية‪ ،‬والتي تبين بشكل أساسي أن إضافة الجسيمات النانومترية إلى المائع القاعدي يساهم في تحسين‬
‫نقل الحرارة‪.‬‬
‫الكلمات المفتاحية‪ :‬نقل الحرارة‪ ،‬الحمل الحراري الطبيعي‪ ،‬الحيز الحلقي اإلهليليجي‪ ،‬صياغة التدويم‪-‬دالة التيار‪ ،‬مائع‬
‫نانومتري‪ ،‬التسخين الجزئي‪.‬‬
Title: Contribution to the intensification of heat transfers by a nanofluid in a coaxial elliptical
tube heat exchanger
Abstract: The author presents here, a contribution to the study of two-dimensional laminar
natural convection of Newtonian incompressible nanofluids confined in coaxial elliptical tubes
heat exchanger. The external wall is maintained cold while the internal wall is subjected to
different parietal thermal conditions. The effects of inclination angle and the injected
nanoparticles type are examined for considered, Rayleigh number and volume fraction, values.
A numerical code with finite volumes method based on Vorticity-Stream function formulation
is developed to resolve the continuity, momentum, and energy equations written in elliptic
coordinates considering Boussinesq approximation. The study consists of three parts, for
different Rayleigh numbers (103<Ra<105) and volume fractions (0<<0.08). In the first part,
the internal wall of the Cu/Water nanofluid filled annulus is partially heated while the external
one is cold. Three different parietal thermal conditions are considered. In the first one, a
constant temperature is imposed on the top and the bottom of the internal wall. Secondly, the
same temperature is imposed on the right and left sides of this wall and finally, the right top
and the left bottom of the wall are the heated areas. The areas kept cold in the three cases are at
the same temperature as the external wall. For the second part, both walls of the Cu/Water filled
annulus are kept at uniform temperatures, the internal hot and the external cold. The effect of
the inclination angle α, for values 0°, 10°, 45°, 60° et 90°, is highlighted. A comparison of
Cu/Water, Ag/Water and Al2O3/Water performances in our annular space when α=90°, has been
established for the third part. The obtained numerical results, presented as mean and local
Nusselt numbers profiles as well as isotherms and streamlines contours, show that adding
nanoparticles to base fluid contribute to heat transfer enhancement.
Keywords: Heat transfers, Natural convection, Elliptical annular space, Vorticity-Stream
function formulation, nanofluid, partial heating.
Résumé : L’auteur présente ici une contribution à l’étude de la convection naturelle
bidimensionnelle laminaire de nanofluides confinés dans un échangeur thermique à tubes
elliptiques coaxiaux, ces nanofluides sont considérés newtoniens et incompressibles. La paroi
externe du tube elliptique est maintenue froide alors que celle interne est soumise à différentes
conditions pariétales thermiques. Les effets de l’angle d’inclinaisons et du type de
nanoparticules injectées, sont examinés pour des valeurs, du nombre de Rayleigh et de la
fraction volumique, considérées. Un code de calcul aux volumes finis qui utilise la formulation
vorticité-fonction de courant pour résoudre les équations de continuité, de quantité de
mouvement, et de l'énergie, exprimées en coordonnées « dites » elliptiques, dans le cadre de
l’approximation de Boussinesq, est mis au point. L’étude se compose de trois parties, pour
différents nombres de Rayleigh (103<Ra<105) et différentes fractions volumiques (0<<0.08).
Pour la première partie, la paroi interne de l’espace annulaire rempli du nanofluide Cu/Eau, est
chauffée partiellement alors que la paroi externe est maintenue froide. Pour ce cas-là, trois cas
de chauffage partiel ont été considérées, en premier lieu, une température constante est imposée
en haut et en bas de la paroi interne. Deuxièmement, la même température est imposée à gauche
et à droite de cette même paroi et enfin, c’est sur le quart haut droit et le quart bas gauche de la
paroi que le chauffage est imposé. Les parties non chauffées du cylindre dans les trois cas sont
maintenues froides à une température équivalente à celle-ci du cylindre externe. Pour la
deuxième partie, l’espace annulaire est rempli aussi par du Cu/Eau où les deux parois sont
maintenues à des températures uniformes, l’interne chaude et l’externe froide. L’effet de l’angle
d’inclinaison, qui adopte les valeurs 0°, 10°, 45°, 60° et 90°, est mis en évidence. Une
comparaison, entre les performances des différents types de nanofluide en l’occurrence de
Cu/Eau, Ag/Eau et Al2O3/Eau, remplissant notre espace annulaire pour α=90°, est établie, pour
la troisième partie. Les résultats numériques obtenus, présentés par les profils des nombres de
Nusselt moyens et locaux ainsi que par les distributions d’isothermes et d’iso-courants,
montrent essentiellement que l’ajout des nanoparticules au fluide de base contribue à
l’amélioration du transfert de chaleur.

Mots clés : Transferts de chaleur, Convection naturelle, Espace annulaire elliptique,


Formulation vorticité-fonction de courant, nanofluide, chauffage partiel.

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