Recapitulatif Biomécanique
Recapitulatif Biomécanique
Recapitulatif Biomécanique
Si on suppose que le coureur produit une accélération constante, avec une vitesse initiale nulle.
1. Quel est le type de mouvement
2. Quelles sont les lois horaires du mouvement
3. Quelle serait la valeur de cette accélération
Lors d’une course de 100 mètres, un athlète parcours cette distance en 10 secondes. En imaginant ses
mouvements et en considérant et athlète comme un point matériel, tracez
• La trajectoire du coureur
• Le décours temporel
On suppose que le coureur est un point matériel que l’on peut suivre dans un espace à deux dimensions.
On négligera donc ses déplacements verticaux. Le repère étant choisi ainsi : origine O au niveau de la
ligne de départ, axe 0x correspondant à l’axe antéropostérieur (axe principal de déplacement), axe Oy
correspondant à l’axe latéral.
La trajectoire, c'est-à-dire l’expression du déplacement du coureur indépendamment du temps, peut alors
se décomposer en un tracé correspondant au plan horizontal.
Le décours temporel, comme son nom l’indique, correspond à deux graphiques différents en fonction du
temps. Le premier correspond à l’expression du déplacement antéropostérieur par rapport au temps, le
deuxième correspond au déplacement latéral par rapport au temps (dans le cas de notre exemple)
X
100 On supposera que le temps de course est de 10
secondes (pour 100 mètres).
Il reste maintenant à justifier ces graphiques.
Décours en X : Pourquoi ce type de « courbe », unités
etc.
0
0 10
Y Temps
1
Décours en Y : Pourquoi ce type de « courbe » unités etc.
0 10
Temps
Equation de mouvement :
On suppose que l’accélération est constante donc le mouvement sur l’axe antéro-postérieur (axe de
progression) est un mouvement rectiligne uniformément varié. Les trois équations horaires du
mouvement sont ;
1. a = constante
2. v = a.t + v0
3. p = 1/2a.t²+v0t + p0
Il est possible de simplifier ces équations. En effet, par définition, la vitesse initiale et nulle et en
choisissant le repère au niveau du départ, la position initiale est nulle
1. a = constante
2. v = a.t
3. p = 1/2a.t²
Valeur de l’accélération
On sait que le sujet la distance (p) de 100 mètres en 10 secondes. En prenant l’équation 3, il est
possible de calculer l’accélération
a = 2*p/(t²), donc a = 2*100/(10*10) = 2 m/s/s
Distance (m)
120
100
80
60
40
20
0
0 2 4 6 8 10 12
Plongeon
• Un plongeur (d’une masse de 60 kg), exécute un saut de 10 mètres. Au moment de son entrée
dans l’eau sa vitesse passe à 6 m/s en 0,150 s. Quelle force moyenne est appliquée sur le
plongeur.
I = F .dt = F .t
2. La vitesse après le choc
3. La masse du sujet
donc
I m(v − v0 )
F = =
t t
La seule donnée manquante est donc la vitesse avant le choc. Pour la connaitre, il faut tout
d’abord considérer le mouvement se déroulant sur uniquement l’ace vertical. De plus on se
place dans l’hypothèse de conservation d’énergie (pas de frottement de l’air).
On peut donc en conclure que ½ m v² = m.g.h et il est maintenant possible de calculer la vitesse
𝑣= 2𝑔ℎ
En prenant g = 9,8 m/s/s (l’axe du repère est dirigé vers le bas),
v² = 9,8*2*10 = 196, donc v = 14 m/s
La force moyenne sera donc :
F = 60*(6-14)/0,150 = -3200 N
Analyse biomécanique du saut en hauteur
Analyse de la course d’élan
On considère que, lors de la partie rectiligne de la course
d’élan, le centre de gravité de l’athlète a un
mouvement rectiligne uniformément accéléré
d’accélération constante a0 et que sa vitesse initiale est
nulle. L’origine du repère R0 𝑥, 𝑦, 𝑧 coïncide avec la
position initiale du centre de gravité.
2. Exprimez les lois horaires dans le repère R0 (a(t) :
accélération instantanée, v(t) : vitesse
instantanée, x(t) : position instantanée du centre de
gravité).
3. En déduire que s’il parcourt une distance L, alors la
norme de la vitesse en fin de la partie
rectiligne de la course d’élan est donnée par : Vf = 2L. a0
Application numérique : L = 10m, a0 = 1,8 m.s-2.
Squat jump
1. En partant de la deuxième loi de Newton (F = m.a)
donnez l’expression générale de la position verticale du sportif
en fonction du temps.
On suppose que les frottements de l’air sont négligés.