Correction_TD1

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École supérieure de technologie de Nador

Filière : Marketing et Gestion des Projets Digitaux Innovants


Année : 2024/2025 Pr :ICHO Ayoub

Correction de TD 1

Exercice 1 :

Si a et b sont des réels positifs non nuls, montrer que


√ √ √ √
a+ b≤ 2 a+b

Correction :
√ √ √ √ √ √ √ √ √ √
( 2 a + b)2 − ( a + b)2 = 2(a + b) − (a + 2 a b + b) = a − 2 a b + b = ( a − b)2 ≥ 0
√ √ √ √
Ces deux expressions ( a + b et 2 a + b) sont positives donc
√ √ √ √ √ √ √ √
( 2 a + b)2 ≥ ( a + b)2 ⇔ 2 a + b ≥ a + b
Exercice 2 :
Montrer que pour tous réels a et b strictement positifs
2 √
1 1 ≤ ab
a +b
Correction :

2 √ 2ab √ 2 ab √ √
1 1 ≤ ab ⇔ ≤ ab ⇔ ≤ 1 ⇔ 2 ab ≤ a + b ⇔ 0 ≤ a − 2 ab + b ⇔ 0
a + b
a+b a+b
√ √
≤ ( a − b)2
La dernière assertion est vraie donc la première aussi.

Exercice 3 :
Déterminer les ensembles suivants, mettre ces ensemble sous la forme d’un intervalle de R ou une
réunion d’intervalles. A1 = {x ∈ R, x2 < 1}
A2 = {x ∈ R, x3 < 1}
A3 = {x ∈ R, −1 < x2x
2 +1 < 1}
1
A4 = {x ∈ R, ∣x∣ > 1}
A5 = {x ∈ R, −1 < x21−1 < 1}

Correction :
A1 =] − 1, 1[
A2 =] − ∞, 1]
2 2
2x 2 (x2 + 1) − 4x2 x4 + 2x2 + 1 − 4x2 x4 − 2x2 + 1 (x2 − 1)
1−( ) = 2 = 2 = 2 = 2
x2 + 1 (x2 + 1) (x2 + 1) (x2 + 1) (x2 + 1)
Donc
2
2x 2 (x2 − 1)
∀x ∈ R, 1 − ( 2 ) >0⇔ 2 > 0 ⇔ x ∈ R/{−1, 1}
x +1 (x2 + 1)
On pouvait aussi étudier la fonction f ∶ R → R définie par :
2x
f (x) =
x2+1
On en déduit que :

A3 =] − ∞, −1[∪] − 1, 1[∪]1, +∞[


1
∀x ∈ R∗ , > 1 ⇔ ∣x∣ < 1
∣x∣
A4 =] − 1, 0[∪]0, 1[
Pour tout x ∈ R/{−1, 1}
2 2
1 (x2 − 1) − 1 x4 − 2x2 + 1 − 1 x4 − 2x2 x2 (x2 − 2)
1−( 2 ) = 2 = 2 = 2 = 2 >0
x −1 (x2 − 1) (x2 − 1) (x2 − 1) (x2 − 1)
√ √
Comme x2 − 2 est positif si et seulement si x ∈] − ∞, − 2[∪] 2, +∞[
Donc
2 2
1 1 √ √
( ) < 1 ⇔ 1 − ( ) > 0 ⇔ x ∈] − ∞, − 2[∪] 2, +∞[
x2 − 1 x2 − 1
Par conséquent
√ √
A5 =] − ∞, − 2[∪] 2, +∞[
Exercice 4 :
Trouver tous les réels x tels que ∣x − 1∣ + ∣x − 2∣ = 2
Correction : On pose f (x) = ∣x − 1∣ + ∣x − 2∣
Pour x ≤ 1, x − 1 ≤ 0 et x − 2 ≤ −1 < 0 donc

f (x) = −(x − 1) − (x − 2) = −2x + 3


Pour 1 ≤ x ≤ 2, x − 1 ≥ 0 et x − 2 ≤ 0 donc

f (x) = ∣x − 1∣ + ∣x − 2∣ = x − 1 − (x − 2) = 1
Pour x ≥ 2, x − 1 ≥ 1 > 0 et x − 2 ≥ 0 donc

f (x) = ∣x − 1∣ + ∣x − 2∣ = x − 1 + x − 2 = 2x − 3
Puis on va résoudre f (x) = 2 sur chacun des trois intervalles.

f (x) = 2 −2x + 3 = 2 x = 12
{ ⇔{ ⇔{
x≤1 x≤1 x≤1
1 1
2 ≤ 1 donc 2 est solution.

f (x) = 2 1=2
{ ⇔{
1≤x≤2 1≤x≤2
Il n’y a pas de solution dans cet intervalle.

f (x) = 2 2x − 3 = 2 x = 52
{ ⇔{ ⇔{
2≤x 2≤x 2≤x
2 ≤ 52 donc 52 est solution.
Les réels qui vérifient ∣x − 1∣ + ∣x − 2∣ = 2 sont { 12 , 25 }
Exercice 5 :
Résoudre l’équation
√ √
41 − x + 41 + x = 10
Correction :
Comme
√ ces√deux expressions√sont positives
√ on a
41 − x +√ 41 + x√= 10 ⇔ ( 41 − x + 41 + x)2 = 100 √
⇔ 41√− x + 2 41 − x √ 41 + x + 41 + x = 100 ⇔ 82 + 2 412 − x2 = 100
⇔ 2 412 − x2 = 18 ⇔ 412 − x2 = 9 ⇔ 412 − x2 = 92 ⇔ 412 − 92 = x2
⇔ x2 = (41 − 9)(41 + 9) ⇔ x2 = 32 × 50 = 16 × 100 = (4 × 10)2 ⇔ x = ±40
Exercice 6 :
1. Résoudre ∣u − 1∣ + ∣u + 1∣ = 4
2. En déduire les solutions de
√ √
∣ x + 1 − 1∣ + ∣ x + 1 + 1∣ = 4

3. Puis les solutions de


√ √ √ √
x+2−2 x+1+ x+2+2 x+1=4

Correction :
on pose f (u) = ∣u − 1∣ + ∣u + 1∣
Si u < −1, u − 1 < 0 et u + 1 < 0 alors f (u) = −(u − 1) − (u + 1) = −2u

∀u < −1, f (u) = 4 ⇔ −2u = 4 ⇔ u = −2


Si −1 ≤ u ≤ 1, u − 1 < 0 et u + 1 > 0 alors f (u) = −(u − 1) + (u + 1) = 2
f (u) = 4 n’a pas de solution
Si u > 1, u − 1 > 0 et u + 1 > 0 alors f (u) = (u − 1) + (u + 1) = 2u

∀u > 1, f (u) = 4 ⇔ 2u = 4 ⇔ u = 2
Il y a deux solutions -2 et 2 .
2. D’après la première question il faut et il suffit de résoudre
√ √
x + 1 = −2
et x+1=2
√ √
x + 1 = −2 n’a pas de solution réelle et x + 1 = 2 équivaut à x + 1 = 4, c’est-à-dire
à x = 3.
3.
√ √ √
x + 2 − 2 x + 1 = x + 1 − 2 x + 1 + 1 = ( x + 1 − 1)2
Et
√ √ √
x + 2 + 2 x + 1 = x + 1 ∓ x + 1 + 1 = ( x + 1 + 1)2
Par conséquent
√ √ √ √
∀x ∈ R, x + 2 − 2 x + 1 + x + 2 + 2 x + 1 = 4
√ √ √ √
⇔ ( x + 1 − 1) + ( x + 1 + 1)2 = 4
2
√ √
⇔ ∣ x + 1 − 1∣ + ∣ x + 1 + 1∣ = 4 ⇔ x = 3

Exercice 7 : On rappelle que 2 est irrationnel

1. Montrer √que α = 6 + 4 2 et
β = 6 − 4 2 sont irrationnels.

2. calculer αβ.
√ √
3. montrer que α + β est rationnel.
Correction :
1. Si α est rationnel alors

√ α−6
2=
4
Est rationnel, ce qui est faux d’après le cours.
Si β est rationnel alors
√ β−6
2=
−4
Est rationnel, ce qui est faux d’après le cours.
Donc α et β sont irrationnel.
2.
√ √ √ √ √ √ √
αβ = (6 + 4 2)(6 − 4 2) = 62 − 42 × 2 = 36 − 32 = 4 = 2 ∈ Q
3.
√ √ √ √ √
( α + β)2 = α + 2 αβ + β = 6 + 4 2 + 4 + 6 − 4 2 = 16
√ √ √ √
Comme α + β > 0, α + β = 4 ∈ Q.

Exercice 8 :
√ √ √
On suppose que 2, 3 et 6 sont irrationnels. Montrer que
√ √
1. Montrer que 2 + 3 ∉ Q.
√ √
2. Montrer que ( 2 + 3)2 ∉ Q.
√ √ √
3. Montrer que 2 + 3 + 6 ∉ Q.
4. Montrer que √ √ √
(3 2 + 2 3 + 6)2 ∉ Q.
Rappelons que
(a + b + c)2 = a2 + b2 + c2 + 2ab + 2ac + 2bc.
Correction :
√ √
1. Si 2 + 3 ∈ Q alors il existe p ∈ Z et q ∈ N∗ tel que
√ √ p
2+ 3=
q
Ce qui entraine que
√ p √
2= − 3
q
Puis on élève au carré
p2 2p √
2= − 3+3
q2 q

On isole 3
√ q p2
3 = − (− 2 − 1)
2p q

Ce qui montre que 3 ∈ Q, il y a donc une contradiction, par conséquent
√ √
2+ 3∉Q
Je rappelle que le raisonnement suivant est faux
√ √ √ √
2 ∉ Q et 3 ∉ Q ⇒ 2 + 3 ∉ Q
√ √
2. Si ( 2 + 3)2 ∈ Q alors il existe p ∈ Z et q ∈ N∗ tel que
√ √ p
( 2 + 3)2 =
q
On élève au carré
√ p2
2+2 6+3= 2
q

On isole 6
√ 1 p2
6 = (−1 + 2 )
2 q

Ce qui montre que 6 ∈ Q, il y a une contradiction donc
√ √
( 2 + 3)2 ∉ Q
√ √ √
3. Si 2 + 3 + 6 ∈ Q alors il existe p ∈ Z et q ∈ N∗ tel que
√ √ √ p
2+ 3+ 6=
q
Ce qui entraine que
√ √ p √
2+ 3= − 6
q
Puis on élève au carré
√ √ p2 2p √
2+2 2 3+3= 2 − 6+6
q q
Ce qui équivaut à
√ 2p √ p2
5+2 6+ 6=6+ 2
q q
Soit encore
2
√ 1 + pq2
6=
2 + 2pq

Ce qui montre que 6 ∈ Q, il y a donc une contradiction par conséquent
√ √ √
2+ 3+ 6∉Q
√ √ √
4. Si (3 2 + 2 3 + 6)2 ∈ Q alors il existe p ∈ Z et q ∈ N∗ tel que

√ √ √ p2
(3 2 + 2 3 + 6)2 = 2
q
On développe le carré avec la formule (a + b + c)2 = a2 + b2 + c2 + 2ab + 2ac + 2bc
√ √ √ √ √ √ p2
32 × 2 + 22 × 3 + 6 + 2 × 3 × 2 2 3 + 2 × 3 2 6 + 2 × 2 3 6 = 2
q
Puis
√ √ √ p2
36 + 12 6 + 6 12 + 4 18 = 2
q
En simplifiant et en arrangeant les choses
√ √ √ p2
12 6 + 6 22 × 3 + 4 32 × 2 = 2 − 36
q
√ √ √ 1 p2
12 6 + 12 3 + 12 2 = ( 2 − 36)
2 q
√ √ √ 1 p2
6+ 3+ 2= ( − 36)
24 q 2
√ √ √
Ce qui entraine que 2 + 3 + 6 ∈ Q, ce qui est faux d’après la question 3 . Il y a une contradiction
donc
√ √ √
(3 2 + 2 3 + 6)2 ∉ Q

Exercice 9 :
1. Montrer que pour tous réels x et y, on a :

E(x) + E(y) ≤ E(x + y) ≤ E(x) + E(y) + 1

2. Montrer que pour tout entier relatif, on a :


m+n n−m+1
E( ) + E( )=n
2 2
On pourra distinguer les cas où m + n est pair et m + n est impair.
3. Montrer que pour tout n ∈ N, on a :
√ √
E (( n + n + 1)2 ) = 4n + 1

On pourra montrer que √


E (2 n(n + 1)) = 2n
.
Correction
1. On a

E(x) ≤ x < E(x) + 1


{
E(y) ≤ y < E(y) + 1
En faisant la somme

E(x) + E(y) ≤ x + y < E(x) + E(y) + 2 (*)


Donc

E(x + y) = E(x) + E(y) ou E(x + y) = E(x) + E(y) + 1


Car ce sont les deux seuls entiers dans l’intervalle

[E(x) + E(y), E(x) + E(y) + 2[


C’est bien ce que l’on voulait montrer.
Si dans (*) on prend la partie entière, on obtient

E(E(x) + E(y)) ≤ E(x + y) ≤ E(E(x) + E(y) + 2)


On est obligé de changer le «<» en « ≤ » dans la seconde égalité, à moins de préciser que E(x)+
E(y) + 2 est un entier et alors l’inégalité reste stricte.
Puis comme E(x) + E(y) et E(x) + E(y) + 2 sont des entiers

E(E(x) + E(y)) = E(x) + E(y) et E(E(x) + E(y) + 2) = E(x) + E(y) + 2


Et on obtient

E(x) + E(y) ≤ E(x + y) ≤ E(x) + E(y) + 2


Ce qui n’est exactement ce que l’on demandait.
Beaucoup d’entre vous semble croire que

E(E(x) + E(y) + 2) = E(E(x)) + E(E(y)) + E(2) = E(x) + E(y) + 2


C’est correct uniquement parce que E(x), E(y) et 2 sont des entiers, mais il est faux de penser que
pour tout x et y, E(x + y) = E(x) + E(y) (enfin ce n’est pas toujours vrai).
2. Si m + n est pair alors il existe p ∈ Z tel que m + n = 2p alors
m+n n−m+1 2p 2p − m − m + 1 2p − 2m + 1
E( )+E( )=E( )+E( ) = E(p) + E ( )
2 2 2 2 2
1
= p + E (p − m + ) = p + p − m = 2p − m = n
2
Si m + n est impair alors il existe p ∈ Z tel que m + n = 2p + 1
m+n n−m+1 2p + 1 2p + 1 − m − m + 1
E( ) +E ( )=E( )+E( )
2 2 2 2
1 2p − 2m + 2
= E (p + ) + E ( ) = p + E(p − m + 1) = p + p − m + 1
2 2
= 2p − m + 1 = n
Dans tous les cas on a
m+n n−m+1
E( )+E( )=n
2 2
3.
√ √ √ √ √
E (( n + n + 1)2 ) = E(n + 2 n n + 1 + n + 1) = E(2n + 1 + 2 n(n + 1))

= 2n + 1 + E(2 n(n + 1))

(2 n(n + 1))2 = 4n(n + 1) = 4n2 + 4n
Or

4n2 ≤ 4n2 + 4n < 4n2 + 4n + 1


Ce qui équivaut à

2n ≤ 2 n(n + 1) < 2n + 1
Par conséquent

E(2 n(n + 1)) = 2n
On a donc pour tout n ∈ N
√ √
E (( n + n + 1)2 ) = 4n + 1

Exercice 10 : Soient A et B deux parties non vides et bornées de R. Montrer que :


1. Si A ⊂ B, alors : sup A ≤ sup B et inf B ≤ inf A.
2. sup(A ∪ B) = max{sup A, sup B}.
3. inf(A ∪ B) = min{inf A, inf B}.
Correction :
Exercice 12 :
Résoudre par des manières différentes le système suivant (par substitution, par la méthode du pivot
de Gauss, par la formule de Cramer) :
2x + y = 1
{
3x + 7y = −2,
Correction :
Résoudre par des manières différentes le système suivant (par substitution, par la méthode du pivot
de Gauss, par la formule de Cramer) :
2x + y = 1,
{
3x + 7y = −2.
— Par substitution :
— De la première équation, exprimons y en fonction de x :

y = 1 − 2x.
— Substituons cette expression dans la seconde équation :

3x + 7(1 − 2x) = −2.

— Simplifions :
9
3x + 7 − 14x = −2 Ô⇒ −11x = −9 Ô⇒ x = .
11
9
— En remplaçant x = 11 dans y = 1 − 2x :
9 −7
y = 1 − 2( )= .
11 11
9
— Solution : x = 11 , y = −7
11 .
— Par la méthode du pivot de Gauss :
— Le système s’écrit sous forme matricielle :

2 1 ∣ 1
[ ].
3 7 ∣ −2

— Pivotons en éliminant le terme 3x de la seconde ligne :

3 2 1 ∣ 1
L2 → L2 − L1 Ô⇒ [ 11 ].
2 0 2 ∣ − 27

— Simplifions la seconde ligne :

2 2 1 ∣ 1
L2 → L2 Ô⇒ [ 7 ].
11 0 1 ∣ − 11

— Éliminons y de la première ligne :


18
2 0 ∣ 11
L1 → L1 − L2 Ô⇒ [ 7 ].
0 1 ∣ − 11

— Simplifions la première ligne :

1 9
1 0 ∣ 11
L1 → L1 Ô⇒ [ 7 ].
2 0 1 ∣ − 11
9
— Solution : x = 11 , y = −7
11 .
— Par la formule de Cramer :
— La matrice associée est :
2 1
A=[ ], det(A) = 2(7) − 1(3) = 14 − 3 = 11.
3 7

— Les déterminants pour x et y sont :

1 1
det = ∣ ∣ = (1)(7) − (1)(−2) = 7 + 2 = 9,
x −2 7

2 1
det = ∣ ∣ = (2)(−2) − (1)(3) = −4 − 3 = −7.
y 3 −2
— Les solutions sont données par :
detx 9 dety −7
x= = , y= = .
det A 11 det A 11
9 −7
— Solution : x = 11 , y= 11 .
Exercice 14 : résoudre le système suivant :(avec la methode de Gauss et methode de
Cramer)

⎪ x−y+z+t=0




⎪3x − 3y + 3z + 2t = 0




⎪ x−y+z =0


⎩5x − 5y + 5z + 7t = 0.


Correction :
Résoudre le système suivant (avec la méthode de Gauss et la méthode de Cramer) :

⎪ x − y + z + t = 0,




⎪3x − 3y + 3z + 2t = 0,




⎪ x − y + z = 0,


⎩5x − 5y + 5z + 7t = 0.

1. Par la méthode de Gauss :


— Représentons le système sous forme matricielle augmentée :
⎡1 −1 1 1 ∣ 0⎤⎥

⎢3 −3 3 2 ∣ 0⎥⎥

⎢ ⎥.
⎢1 −1 1 0 ∣ 0⎥⎥

⎢5 −5 5 7 ∣ 0⎥⎦

— Éliminons les coefficients sous la première ligne :

L2 → L2 − 3L1 , L3 → L3 − L1 , L4 → L4 − 5L1 .

Matrice obtenue :
⎡1 −1 1 1 ∣ 0⎤⎥

⎢0 0 0 −1 ∣ 0⎥⎥

⎢ ⎥.
⎢0 0 0 −1 ∣ 0⎥⎥

⎢0 0 0 2 ∣ 0⎥⎦

— Simplifions davantage : combinons L2 , L3 , et L4 . Les équations donnent :

t = 0, z libre, y libre.

Avec x = y − z.
— Solution générale :

⎪ x = y − z,




⎪y = paramètre libre,




⎪ z = paramètre libre,


⎩t = 0.


S = {(y − z; y; z; 0), y ∈ R, z ∈ R}
Exercice 15 : Discuter selon les valeurs de a et b les solutions de ce système :


⎪ ax + by + z = 1



⎨x + aby + z = b



⎩x + by + az = 1

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