0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
16 vues16 pages

Eaux Usees 2

Transféré par

bouchra.boukri
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
0% ont trouvé ce document utile (0 vote)
16 vues16 pages

Eaux Usees 2

Transféré par

bouchra.boukri
Copyright
© © All Rights Reserved
Nous prenons très au sérieux les droits relatifs au contenu. Si vous pensez qu’il s’agit de votre contenu, signalez une atteinte au droit d’auteur ici.
Formats disponibles
Téléchargez aux formats PDF, TXT ou lisez en ligne sur Scribd
Vous êtes sur la page 1/ 16

Les eaux usées

I. Caractéristiques des eaux usées

On distingue trois grandes catégories d'eaux usées :


- les eaux domestiques
- les eaux industrielles
- les eaux pluviales.

Lorsque l'importance des rejets excède la capacité d'auto-


épuratrice du milieux → augmentation de la consommation de
l'oxygène → la mort de la faune et de la flore ou créent des
barrières infranchissables empêchant la migration des poissons
I.1 Les eaux domestiques

Elles proviennent des différents usages domestiques de l'eau.

Elles sont essentiellement porteuses de pollution organique.

Elles se répartissent en :
- eaux ménagères
- Rejets des toilettes, chargés de diverses matières organiques
azotées et de germes fécaux.
I.2 Les eaux industrielles

Leurs caractéristiques varient d'une industrie à l'autre.


En plus de matières organiques, azotées ou phosphorées, elles
peuvent également contenir des produits toxiques, des solvants,
des métaux lourds, des micropolluants organiques, des
hydrocarbures.

Certaines d'entre elles doivent faire l'objet d'un prétraitement de


la part des industriels avant d'être rejetées dans les réseaux de
collecte.
Elles sont mêlées aux eaux domestiques que lorsqu'elles ne
présentent plus de danger pour les réseaux de collecte et ne
perturbent pas le fonctionnement des usines de dépollution.
I.3 Les eaux pluviales

Elles peuvent constituer une cause de pollutions importantes


pendant les périodes orageuses.

L'eau de pluie se charge d'impuretés au contact de l'air (fumées


industrielles), puis, en ruisselant, des résidus déposés sur les toits
et les chaussées des villes (huiles de vidange, carburants, résidus
de pneus et métaux lourds...).
Lorsque le système d'assainissement est dit "unitaire", les eaux
pluviales sont mêlées aux eaux usées domestiques. En cas de fortes
précipitations, les contraintes de préservation des installations
d'épuration peuvent imposer un déversement ("délestage") de ce
"mélange" très pollué dans le milieu naturel
II. Les organismes vivants et leur rôle dans le traitement
des eaux usées

Les microorganismes des eaux usées peuvent varier en fonction :

- Des effluents traités


- Des conditions climatiques
- De la charge organique
- De la profondeur d'eau
Les bactéries sont capables de dégrader et assimiler une grande
partie de la matière organique contenue dans les eaux usées.
Elles rejettent dans le milieu des produits de dégradation
(matières minérales solubles et gaz dissous)
Quel que soit le processus biologique considéré, on trouve :

- Les bactéries aérobies transforment la charge organique


dissoute en matières minérales et gaz.
Les bactéries du cycle de l'azote assurent la formation de nitrites
et nitrates.

- Les bactéries anaérobies qui sont essentiellement méthanogènes,


qui réalisent la transformation de la matière organique au niveau
des sédiments
Les algues sont représentées dans les lagunes principalement
par les espèces suivantes:

- algues bleues (cyanophycées)


- algues vertes (chlorophycées)
- algues brunes (chrysophycées)

Les algues se développent à la lumière en prélevant dans l'eau du gaz


carbonique et des sels minéraux et en y rejetant de l'oxygène. Ils
sont les principaux producteurs d'oxygène des lagunes.
Le zooplancton a une importance essentielle dans le fonctionnement
des lagunes et de nombreux organismes participent activement à
l'épuration du milieu, on trouve :
 Les protozoaires, qui sont des organismes unicellulaires
prédateurs des bactéries.
Les rotifères, sont des vermidiens microscopiques, ils filtrent
activement le phytoplancton et sont capable de s'accommoder à
des taux d'oxygène dissous très faibles.
Les copépodes, sont des crustacés de petites tailles qui nagent
à la surface de l'eau et ont un développement limité dans
l'espace et le temps. Leur spectre alimentaire est pourtant très
étendu : microalgues, proies vivantes...
Les daphnies favorisent l'abattement du taux des matières en
suspension. Elles permettent ainsi un éclaircissement du milieu
et la pénétration de la lumière.
Par contre elles provoquent une diminution du taux d'oxygène
dissous à cause de leur respiration et de l'élimination des
microalgues.
III. Microorganismes comme indicateurs de qualité de l’eau

La présence, dans l’eau, de microorganismes dits « indicateurs »


indique que l’eau a été contaminée par des matières fécales
humaines ou animales.

Des microorganismes pathogènes et intestinaux ont accès


aux sources d’eau potable
Un organisme indicateur de contamination fécale se caractérise par :

1- Il est présent dans les eaux polluées et absent des eaux potables,
2- Il est présent dans l’eau en même temps que des pathogènes,
3- La quantité d’organismes indicateurs est proportionnelle aux taux
de pollution,
4- Il survit plus facilement que les pathogènes,
5- Ses propriétés sont uniformes et stables,
6- Il ne nuit ni aux humains ni aux animaux,
7- Il est présent en plus grand nombre que les pathogènes,
8- On peut le mettre en évidence par des techniques de laboratoires
simples. - Présent dans les eaux polluées, absent des eaux potables.
- Apparaît en même temps que les pathogènes.
- Sa quantité reflète le niveau de pollution.
- Survit mieux que les pathogènes.
- Stable et uniforme dans ses propriétés.
- Inoffensif pour les humains et les animaux.
- Plus abondant que les pathogènes.
- Facile à détecter avec des méthodes simples.
Les coliformes totaux
Elles sont des bacilles à Gram négatif, aérobies ou anaérobies
facultatifs, non sporulés, oxydase négative, capables de se multiplier
en présence de sels biliaires.
Ils sont capables de fermenter le lactose avec production d’acide et de
gaz par la technique de fermentation en tubes multiples en 48h à une
température de 35 à 37°C.
Sur milieu gélosé lactosé au Térgitol 7 et au chlorure de triphényl
tetrazolium, ils produisent des colonies jaunes.

Les principaux genres de ce groupe sont : Citrobacter, Enterobacter,


Escherichia et Kiebsiella
Les coliformes fécaux ou coliformes thermotolérants sont un
sous-groupe des coliformes totaux capables également de
fermenter le lactose mais à une température de 44±0.5 °C en
24±2 heures.
L’intérêt de leur détection réside dans le fait que leur survie et
leur densité sont proportionnelles à celles des bactéries
pathogènes.
L’espèce la plus fréquemment associée à ce groupe bactérien est
Escherichia coli
Streptocoques fécaux
Il a été reconnu que les entérocoques sont des indicateurs de
contamination fécale dans les aquifères, où la température est
généralement plus froide et pauvres en éléments nutritifs.
Cet intérêt à l’égard des entérocoques s’expliquerait par le fait
que comparativement aux coliformes, ils sont plus résistants à des
conditions environnementales difficiles et persistent plus
longtemps dans l’eau.

Vous aimerez peut-être aussi