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Proclamer que vous êtes Dieu est une chose — mais convaincre les gens que vous êtes réellement Celui
que vous dites être en est une autre. Alors, comment les disciples les plus proches de Jésus furent-ils
convaincus d’être prêts à donner leurs vies pour cette croyance ?
Plusieurs aspects de l’ancien système sacrificiel d’Israël, ainsi que la fête annuelle de la Pâque,
préfiguraient le sacrifice de Jésus-Christ en tant que « l’Agneau de Dieu qui enlève les péchés du monde
».
Un grand nombre de prophéties de l’Ancien Testament au sujet du Messie furent accomplies dans les
moindres détails par Jésus de Nazareth. Aucun des Juifs ou des disciples de Jésus ne comprit à ce
moment-là que Jésus accomplissait les prophéties messianiques de l’Ancien Testament — même si
parfois, Il leur dit que c’était le cas (Luc 18:31 ; Matthieu 26:56). Ils recherchaient un Messie très
différent de Celui qui est en fait décrit dans de nombreuses prophéties.
Pour se défendre devant les Juifs, Jésus faisait référence aux Écritures de l’Ancien Testament elles-
mêmes qui L’identifiaient comme étant Celui qui allait venir. Il leur dit : « Vous sondez les Écritures,
parce que vous pensez avoir en elles la vie éternelle : ce sont elles qui rendent témoignage de moi. »
(Jean 5:39)
Après que Jésus eut été réssuscité, Il commença à aider Ses disciples à comprendre les Écritures, et
ceux-ci, inspirés, déclarèrent que Jésus était en vérité le Messie. La preuve qu’ils donnaient consistait à
citer les mêmes Écritures qu’eux-mêmes n’avaient pas comprises auparavant.
Peu après Sa résurrection, Jésus rencontra deux de Ses disciples en grande discussion alors qu’ils
marchaient le long de la route pour se rendre à la ville d’Emmaüs. Ne le reconnaissant point, ils
résonnaient ouvertement pour savoir comment un événement tel que la mort du Messie avait pu se
produire.
Jésus commença à leur expliquer que Ses souffrances et Sa crucifixion étaient annoncées dans les
Écritures.
Il les réprimanda en disant : « O hommes sans intelligence, et dont le coeur est lent à croire tout ce
qu’ont dit les prophètes ! Ne fallait-il pas que le Christ souffre ces choses, et qu’il entre dans sa gloire ? »
(Luc 24:25-26) Et, « commençant par Moïse et par tous les prophètes, il leur expliqua dans toutes les
Écritures ce qui le concernait. » (Luc 24:27)
Plus tard ce même jour, Il apparut à presque tous Ses apôtres et clarifia ce qu’Il leur avait dit avant Sa
mort. « C’est là ce que je vous disais lorsque j’étais encore avec vous, qu’il fallait que s’accomplisse tout
ce qui est écrit de moi dans la loi de Moïse, dans les prophètes, et dans les psaumes. » (Luc 24:44)
« Moïse, les prophètes et les psaumes » font référence aux trois parties majeures de l’Ancien
Testament, chose que tous Juifs croyants tels que les apôtres comprenaient. « Alors il leur ouvrit l’esprit,
afin qu’ils comprennent les Écritures. Et il leur dit : ainsi il est écrit que le Christ souffrirait, et qu’il
ressusciterait des morts le troisième jour. » (Luc 24:45-46)
L’Esprit de Dieu ouvre la compréhension des Écritures
En l’espace de quelques jours, les apôtres commencèrent à citer des passages des Écritures, déclarant
que ces prophéties avaient été accomplies par Jésus-Christ. Dans Actes 1:20, Pierre parle de la mort de
Judas, le disciple qui trahit Jésus et cite les Psaumes 69:25 et Psaumes 109:8 : « Que sa demeure
devienne déserte, et que personne ne l’habite » et « Qu’un autre prenne sa charge » (Psaumes 109:8).
Pierre et les disciples commençaient à comprendre que les Écritures parlaient en détail de plusieurs
aspects de la vie, de la mort, et de la résurrection de Jésus.
Pierre continue son message à la foule rassemblée à Jérusalem et explique la résurrection de Jésus en
faisant référence au passage de Psaumes 16:8-11 : « Car David dit de lui [Jésus] : J’ai constamment
l’Éternel sous mes yeux ; quand il est à ma droite… Car tu ne livreras pas mon âme au séjour des morts,
tu ne permettras pas que ton bien-aimé voit la corruption [décomposition après la mort]... Il y a
d’abondantes joies devant ta face [par la résurrection]. » (Actes 2:25-28)
Pierre atteste que David était un prophète et qu’il avait prédit la résurrection de Jésus le Messie.
Plus étonnant encore, est le portrait du Christ réssuscité qui fut offert par David, et plus tard, fut cité par
l’apôtre Pierre : « Le Seigneur a dit à mon Seigneur, assieds-toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de
tes ennemis ton marchepied. » (Actes 2:34-36)
Pierre réalise désormais clairement que l’Ancien Testament dépeint la venue de Jésus le Messie — le
Messie qu’il avait suivit pendant plus de trois ans. À présent, Pierre cite les Écritures à ses compatriotes
pour leur prouver que Jésus est le Messie.
Des années plus tard, nous trouvons Paul, qui à l’origine s’était violemment opposé à ceux qui avaient
accepté Jésus comme le Messie promis, en train de convaincre les Juifs dans les synagogues que Jésus
est véritablement le Messie, le Christ (Actes 17:1-4).
De même, Apollos « réfutait vivement les Juifs en public, démontrant par les Écritures que Jésus est le
Christ » (Actes 18:28). Certains des juifs à qui ils s’adressèrent, commencèrent à comprendre leurs
propres Écritures à la lumière de la vie, la mort, et la résurrection de Jésus, le Christ.
Ces Juifs qui crurent que Jésus avait accompli les prophéties messianiques étaient en minorité.
Cependant, les auteurs des Évangiles insistent à maintes reprises sur ce point, dans leurs citations des
Écritures afin de démontrer comment Jésus réalisa de façon très précise les nombreuses prophéties
messianiques.
L’apôtre Matthieu, par exemple, semble avoir spécifiquement écrit son Évangile pour une audience juive
du premier siècle. A travers une série de citations de l’Ancien Testament, Matthieu apporte des preuves
à l’appui des déclarations de Jésus affirmant être le Messie. La généalogie de Jésus, Son baptême, Ses
messages et Ses miracles pointent tous vers la même conclusion inévitable : Il est le Messie prophétisé.
L’Évangile de Matthieu cite 21 prophéties qui ont été accomplies dans les circonstances entourant la vie
et la mort du Christ. Onze passages soulignent ces accomplissements et utilisent des introductions
comme « afin que s’accomplisse ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète… » ou « alors
s’accomplit ce qui avait été annoncé par le prophète... ».
Les auteurs du Nouveau Testament citent les prophéties messianiques de l’Ancien Testament plus de
130 fois. Selon certaines estimations, l’Ancien Testament contient 300 passages prophétiques décrivant
qui est le Messie et ce qu’Il fera, et 60 d’entre eux constituent des prophéties majeures. Quelle est la
probabilité pour que ces prophéties puissent se réaliser dans la vie d’une seule personne ?
Il est difficilement concevable que Dieu eut permis qu’une telle tromperie soit faite en Son nom, ou bien
que la prophétie puisse s’accomplir accidentellement dans la vie d’une autre personne. De pareilles
choses excluent une réalisation due au hasard (p. 343).
Certains pourraient encore soutenir que cette possibilité néanmoins existe — quoique peut
vraisemblable. Mais les probabilités mathématiques selon lesquelles toutes ces prophéties auraient pu
converger par hasard dans les événements de la vie de Jésus sont extraordinairement infimes — au
point d’éliminer une telle possibilité.
Pierre Stoner, astronome et mathématicien, dans son livre Science Speaks, offre une analyse
mathématique démontrant qu’il est impossible que les affirmations précises au sujet de Celui qui devait
venir, aient pu s’accomplir en une seule personne par simple coïncidence.
La probabilité que seulement huit de ces douzaines de prophéties puissent se réaliser dans la vie d’un
seul homme a été estimée à 1 sur 10 puissance 17.
Comment pouvons-nous mettre ceci en des termes plus simples ? Le docteur Stoner illustre une telle
probabilité avec cette analogie : « Prenez une quantité de 1017 pièces d’un dollar en argent, et
répandez-les sur la surface du Texas [surface approximative de 696 241 km²). Elles couvriront toute la
surface de l’état sur 60 cm d’épaisseur. Maintenant, faites une petite marque sur l’un de ces dollars en
argent et mélangez-le bien dans toute cette masse de pièces étendues sur la surface de l’état.
Bandez les yeux à un homme, dites-lui qu’il a la possibilité de pouvoir voyager aussi loin qu’il le désire,
mais il devra trouver le dollar en argent qui a reçu cette petite marque indiquant ainsi que c’est le bon.
« Quelle chance aurait-il de retrouver la bonne pièce ? Exactement la même chance que les prophètes
auraient eue en rédigeant ces huit prophéties et en les voyant toutes se réaliser dans la vie d’un seul
homme. Mais il ne s’agit seulement que de huit prophéties, parmi des douzaines concernant le Messie.
En employant la science des probabilités, la chance que 48 de ces prophéties se réalisent dans la vie
d’une personne est de 1 sur 10 puissance 157 — soit 1 suivi de 157 zéros (1963, pp.100-109). »
Un ou deux accomplissements dans la vie de Jésus pourraient être considérés comme une coïncidence.
Mais lorsque l’on additionne tous les exemples de prophéties accomplies, la loi de la probabilité atteint
rapidement le point où ce qui était une simple probabilité devient en fait, une certitude. Cela est l’une
des preuves que Jésus était le Messie promis — les prophéties messianiques trouvèrent exactement et
précisément leur accomplissement en Lui.
Dans Galates 3:8 et 16, Paul explique que la promesse faite à Abraham, à savoir que « Toutes les nations
seront bénies en toi » (Genèse 12:3 ; Genèse 18:18 ; Genèse 22:18), était une référence au Messie à
venir. Cette promesse fut répétée plus tard à Isaac, fils d’Abraham (Genèse 26:4) et encore plus tard
transmise à Jacob, petit-fils d’Abraham (Genèse 28:14).
Plusieurs centaines d’années plus tard, il fut prophétisé que le Messie à venir serait issu d’Isaï, le père du
roi David, de la tribu de Juda — l’un des douze fils de Jacob. « Puis un rameau sortira de tronc d’Isaï, et
un rejeton naîtra de ses racines. » (Ésaïe 11:1)
David était le fils d’Isaï, dont la lignée serait celle de laquelle Jésus de Nazareth serait issu, quelque 30
générations plus tard. Par le prophète Jérémie, Dieu prophétisa « qu’Il susciterait à David un germe juste
» (Jérémie 23:5).
Dans cette étonnante progression de prophéties, commençant quelques 1500 ans avant la venue du
Messie, il nous est dit en termes précis de quelle lignée humaine le Christ viendrait. Jésus accomplit ces
promesses, comme nous le montre l’apôtre Matthieu, en répertoriant la généalogie de Jésus à travers la
lignée du roi David. Le nombre de personnes qui auraient pu potentiellement accomplir les prophéties
messianiques diminue considérablement lorsque les possibilités se limitent à cette famille.
Les Juifs du temps de Jésus savaient aussi que le Messie devrait venir de Bethléhem (Matthieu 2:3-6).
Dans Michée 5:2, nous voyons que ceci était parfaitement compris. « Et toi, Bethléhem Ephrata, petite
entre les milliers de Juda, de toi sortira pour moi Celui qui dominera sur Israël, et dont les activités
remontent aux temps anciens, aux jours de l’éternité. »
Il y avait deux villes de Bethléhem, l’une dans la région d’Ephrata en Judée et l’autre dans le nord, dans
la région de la tribu de Zabulon. Mais la prophétie de Michée est précise. Le Messie devait naître à
Bethléhem d’Ephrata. Jésus naquit dans cette Bethléhem de Judée (Matthieu 2:1).
Les prophéties dont nous avons parlées jusqu’à présent plaident fortement en faveur de Jésus, mais
elles ne sont pas concluantes. En effet, d’autres personnes auraient pu remplir ces critères si ces trois
dernières prophéties étaient les seules à être utilisées. Toutefois, elles ne marquent que le début.
Une prophétie remarquable dans Ésaïe 7:14, appelée « la prophétie d’Emmanuel, » prédit que Jésus, de
façon exceptionnelle, naîtrait d’une vierge : « Voici, la vierge deviendra enceinte, elle enfantera un fils,
et elle lui donnera le nom d’Emmanuel. »
Avant la naissance de Jésus, un ange apparut à Joseph dans un rêve et lui dit que sa fiancée, Marie,
attendait un enfant — conçu non par un homme, mais par l’Esprit de Dieu. L’ange fit référence à cette
prophétie d’Ésaïe (Matthieu 1:18-23 comparer avec Luc 1:26-35).
Moïse, considéré le plus grand des maîtres et prophètes hébreux, écrivit la prophétie messianique selon
laquelle Dieu susciterait un prophète comme lui-même au sein d’Israël pour représenter Dieu de
manière directe (Deutéronome 18:15 ; Deutéronome 18:18).
Jésus était considéré comme un prophète (Matthieu 21:46 ; Luc 7:16 ; Luc 24:19 ; Jean 4:19 ; Jean 9:17).
Après qu’Il eut miraculeusement multiplié poissons et pains pour nourrir 5 000 personnes, Jésus fut
considéré spécifiquement comme le prophète dont Moïse avait parlé (Jean 6:14 ; comparez avec Jean
7:40). Plus tard Pierre fit explicitement référence à Jésus comme étant ce prophète (Actes 3:20-30).
Un sacrifice pour les péchés
Les prophéties de l’Ancien Testament décrivant la souffrance et la mort du Messie n’étaient pas bien
comprises du tout au temps de Jésus. Les Juifs croyaient que le Messie qu’ils attendaient serait un roi
victorieux qui les délivrerait de ces haïssables Romains et restaurerait un royaume israélite — et non pas
un humble prêcheur qui endurerait la souffrance et la mort pour les péchés de l’humanité.
Cependant, ceci constitue une partie importante des prophéties de l’Ancien Testament et de leur
accomplissement dans le Nouveau Testament. Presque tous les aspects de la souffrance et de la mort de
Jésus furent énoncés en détail des siècles avant qu’ils ne se produisent.
L’idée principale révélée dans ces prophéties est que le Messie serait « l’Agneau de Dieu qui enlève les
péchés du monde » (Jean 1:29).
Le peuple ne s’attendait pas à ce que le Libérateur promit, le Roi conquérant, soit Celui qui donnerait en
premier lieu Sa vie pour celle des autres.
Hébreux 10:12 nous dit que la mort de Christ était à jamais, une offrande pour les péchés : « Lui, après
avoir offert un seul sacrifice pour les péchés, s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. » Les versets 5-
7 citent le Psaumes 40:6-8 et décrivent la volonté de Christ de Se livrer Lui-même comme sacrifice pour
payer le prix des péchés de tous (Hébreux 10:5-7).
Le système sacrificiel institué par Dieu dans l’ancien Israël était une représentation du sacrifice de Jésus,
qui paierait ce prix une fois pour toutes. Répandre le sang des taureaux, des génisses, des moutons, et
des chèvres ne pouvait ôter le péché (Hébreux 10:4).
Seul le sang versé du Créateur Lui-même pouvait expier leurs péchés ainsi que ceux de tous les autres
êtres humains. Les sacrifices ordonnés sous Moïse dépeignent d’une manière très frappante la future
mort sacrificielle du Sauveur de l’humanité pour nos péchés. Dans ce sens, le système sacrificiel lui-
même prophétisait le Messie.
L’Agneau de Dieu
Les agneaux de la Pâque tués le quatorzième jour du premier mois par les Israélites (Exode 12:3-6 ;
Lévitique 23:5) étaient une représentation puissante et poignante du sacrifice du Messie, bien que les
Israélites ne l’aient jamais compris en ce temps là.
C’était en ce même jour du calendrier Hébreux, le jour où les agneaux pascals étaient tués, que Jésus fut
arrêté, jugé et exécuté. Il était vraiment « L’Agneau de Dieu qui ôte les péchés du monde » tel que
l’avait annoncé Jean-Baptiste (Jean 1:29).
Pendant des siècles, cette image prophétique échappa aux Israélites, de même qu’aux Juifs du temps de
Jésus. Ce n’est qu’après les faits que les disciples comprirent que Jésus avait en fait accompli des
sections entières des Écritures que personne n’avait soupçonné devoir être réalisées par le Messie.
Pas moins de 29 prophéties furent accomplies dans la période de 24 heures conduisant à la mort de
Jésus. En voici quelques-unes des plus remarquables :
Il serait crucifié. « Ils ont percé mes mains et mes pieds. » (Psaumes 22:17) Cette déclaration fut écrite
quelque 1 000 ans avant que cet événement ne s’accomplisse (voir Jean 20:25 ; Jean 20:27).
Le fait qui est peut-être le plus remarquable est que cette prophétie décrit une forme d’exécution qui ne
sera pas pratiquée avant plusieurs siècles — 800 ans passeront avant que les Romains n’adoptent la
crucifixion comme forme de punition pour les criminels condamnés.
Son corps serait percé. « Et ils tourneront les regards vers moi, celui qu’ils ont percé. » (Zacharie 12:10)
Jean nous explique ce qui est arrivé : « mais un des soldats lui perça le côté avec une lance, et aussitôt il
sortit du sang et de l’eau. » (Jean 19:34) Jean nous dit qu’il fut témoin de cet événement (Jean 19:35) et
constate que ceci constituait l’accomplissement de cette prophétie : « Et ailleurs l’Écriture dit encore : Ils
verront celui qu’ils ont percé. » (Jean 19:37)
Aucun de ses os ne serait brisé. « Il garde tous ses os ; aucun d’eux n’est brisé. » (Psaumes 34:21) Jean
nous dit : « Les soldats vinrent donc, et ils rompirent les jambes au premier, puis à l’autre qui avait été
crucifié avec lui. S’étant approchés de Jésus, et le voyant déjà mort, ils ne lui rompirent pas les jambes. »
(Jean 19:32-33) Jean confirme que ceci est une prophétie accomplie : « Ces choses sont arrivées, afin
que l’Écriture soit accomplie, aucun de ses os ne sera brisé. » (Jean 19:36)
Les gens tireraient Sa tunique au sort. « Ils se partagent mes vêtements, ils tirent au sort ma tunique. »
(Psaumes 22:19) Jean rend témoignage que même ce détail fut accompli.
« Les soldats, après avoir crucifié Jésus, prirent ses vêtements, et ils en firent quatre parts, une part pour
chaque soldat. Ils prirent aussi sa tunique, qui était sans couture, d’un seul tissu depuis le haut jusqu’en
bas. Et ils dirent entre eux : ne la déchirons pas, mais tirons au sort à qui elle sera. Cela arriva afin que
s’accomplisse cette parole de l’Écriture. » (Jean 19:23-24)
Il prierait pour Ses bourreaux. « Et qu’il a intercédé pour les coupables. » (Ésaïe 53:12) Jésus pria, « Père,
pardonne-leur, car ils ne savent ce qu’ils font. » (Luc 23:34)
Il serait exécuté avec des criminels. « Et qu’il a été mis au nombre des malfaiteurs. » (Isaïe 53:12)
Matthieu 27:38 nous indique qu’« avec lui furent crucifiés deux brigands, l’un à sa droite, et l’autre à sa
gauche. »
Il ne chercherait pas à Se défendre. « Il a été maltraité et opprimé, et il n’a point ouvert la bouche,
semblable à un agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; Il
n’a point ouvert la bouche. » (Ésaïe 53:7)
Matthieu 27:12 nous dit que « pendant qu’Il était accusé par les principaux sacrificateurs et les anciens,
Il ne répondit rien. » Le gouverneur romain, Pilate, essaya aussi d’avoir des réponses de sa part, « Et
Jésus ne lui donna de réponse sur aucune parole, ce qui étonna beaucoup le gouverneur. » (Matthieu
27:13-14)
Il serait abandonné par Ses disciples. « Frappe le berger, et que les brebis se dispersent. » (Zacharie
13:7) Quand Jésus fut arrêté, tous Ses disciples « l’abandonnèrent, et prirent la fuite. » (Marc 14:50)
Il serait trahi par un ami de confiance. La trahison de Jésus par Juda, l’un de Ses disciples, fut
prophétisée dans le Psaumes 41:10 « Celui-là même avec qui j’étais en paix, qui avait ma confiance et
qui mangeait mon pain, lève le talon contre moi. » Jésus proclama que cette prophétie fut accomplie dès
qu’Il donna le morceau de pain à Juda, dans Jean 13:18 ; Jean 13:26.
Le prix de la trahison serait de 30 pièces d’argent. Il est entendu que les 30 pièces d’argent payées à
Juda pour la trahison de Jésus (Matthieu 26:14-15) avaient été prophétisées dans Zacharie 11:12 : « Et ils
pesèrent pour mon salaire trente sicles d’argent. »
Du vinaigre et du fiel Lui seraient offerts. Une boisson avec du vin mêlé de fiel fut offerte à Jésus
pendant qu’Il était sur la croix (Matthieu 27:34). Ceci fait référence au Psaumes 69:22 : « Ils mettent du
fiel dans ma nourriture, et pour apaiser ma soif, ils m’abreuvent de vinaigre. » (Psaumes 69:22)
Une fois de plus, le nombre impressionnant des prophéties et leur précision indique en tout point
qu’elles furent accomplies en la personne de Jésus de Nazareth. Cependant, en dépit de ces nombreux
détails et des témoins oculaires de l’accomplissement de ces prophéties, certains soulèvent encore
diverses objections.
L’objection commune soulevée par certains est que Jésus et Ses disciples tentèrent délibérément
d’accomplir ces prophéties. Plusieurs livres ont proposé des variantes de cette théorie, parmi eux, « Le
Complot de la Pâque ». Les partisans de cette idée prétendent que Jésus manipula les évènements pour
faire croire qu’Il accomplissait les prophéties. D’une façon ou d’une autre Il aurait réussi à truquer Sa
propre mort, afin d’être ranimé plus tard.
Il ne fait aucun doute que Jésus prit certaines mesures pour accomplir directement les prophéties, telles
que se procurer un âne pour entrer à Jérusalem et s’assurer que Ses disciples avaient des épées pour
être mis au nombre des malfaiteurs (voir Matthieu 21:1-7 ; Luc 22:36-38). Cependant, ceci n’était pas
fallacieux. Après tout, Dieu explique dans l’Ancien Testament la manière dont Il est capable de prédire le
futur : « Car je suis Dieu… J’annonce dès le commencement ce qui doit arriver, Et longtemps d’avance ce
qui n’est pas encore accompli… Je l’ai dit ; et je le réaliserai » (Ésaïe 46:9-11).
Le Christ, Dieu fait chair, accomplissait simplement ce qu’Il avait prédit. Cependant, s’Il n’avait été qu’un
être humain ordinaire, Jésus n’aurait pas été en mesure d’accomplir tout ce qui avait été prédit au sujet
du Messie.
Bien que cette idée puisse sembler fascinante, elle est irréalisable si l’on considère vraiment ce que
Jésus aurait eu à faire. Pour commencer, il aurait été nécessaire qu’Il manipule Son propre lieu de
naissance et Sa descendance humaine. Il aurait fallut qu’Il planifie Sa date de naissance, afin qu’une fois
adulte, Il puisse commencer Son ministère et organiser Sa mort en accord avec les délais de la prophétie
de Daniel 9. En plus de cela, Il aurait eu à imaginer Sa propre naissance virginale et miraculeuse.
Si cette théorie était plausible, elle n’explique pas pourquoi Jésus n’aurait pas pu satisfaire les attentes
des Juifs qui désirait que le Messie vienne en tant que roi pour gouverner le peuple à leur époque. Jésus
aurait certainement pu saisir cette opportunité, si Son objectif avait été de devenir roi et dirigeant
physique de la nation juive. Plusieurs étaient prêts à Le suivre et Le sacrer Roi (Jean 6:15 ; Jean 12:12-
19). Au lieu de cela, Il prit le chemin qui Le conduisit à des souffrances horribles souffrances et à la mort.
Il accomplit avec précision les prophéties selon les intentions de Dieu, mais celles-ci étaient contraires à
la compréhension commune de l’époque. Il devint un serviteur et fût prêt à donner Sa vie comme
rançon pour les péchés de tous (Matthieu 20:28). Le caractère d’une telle personne fait qu’elle peut
difficilement être qualifiée de charlatan ou d’imposteur — quelqu’un qui manipule les événements pour
Son propre bénéfice.
Dieu, étant capable de contrôler tous les événements, fit en sorte que ces prophéties soient écrites des
centaines d’années avant qu’elles ne soient accomplies par Jésus de Nazareth. Comme Pierre le
proclama, « Mais Dieu a accompli de la sorte ce qu’il avait annoncé d’avance par la bouche de tous ses
prophètes, que son Christ devait souffrir. » (Actes 3:18)
Paul réaffirma que « Christ est mort pour nos péchés, selon les Écritures » et « qu’il a été enseveli, et
qu’il est ressuscité le troisième jour, selon les Écritures. » (1 Corinthiens 15:3-4)
Prédire avec précision ces événements 200 à 800 ans à l’avance ne constitue rien de moins qu’un
miracle — un miracle qui exiga une connaissance et un pouvoir divins afin qu’ils se réalisent tels qu’ils
avaient été prédits. Dieu ne laisse rien au hasard. Il savait, depuis la fondation du monde, que Son Fils
viendrait sur terre (1 Pierre 1:20), et Il prédit les événements de Sa naissance, de Sa mort et de Sa vie
afin que nous ayons de solides preuves sur lesquelles baser notre croyance.
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