030-2017
030-2017
030-2017
THEME
Promotion : 2016-2017
RESUME
Mots-clés
Plaques composites moyennement épaisse, Méthode des éléments finis, Aérodynamique
instationnaires, Stabilité aéroélastiques de flottement.
ABSRACT
In this work presents an investigation to the flutter speed of composite wing for different
ply orientation. Theodorsen’s expression was used to get the two dimmensions unsteady lifting
force and pitching moment in the limit of incomprissible flow and subsonc speed which were
in tegrated over the wing span
Structurally the composite wing was idealized as a composite plate. A free vibration
analysis was first carried out to get the natural frequencies and mode shapes. The velocity-
damping ( − ) methode was used to calculate the flutter speed and the flutter frequency on
multiple modes by using the finite element method. For calculating this speed we have used a
program within MATLAB.
REMERCIEMENT
RESUME
REMERCIEMENTS
TABLE DES MATIERES
LISTE DES NOMENCLATURE
LISTE DES FIGURES
LISTE DES TABLEAUX
INTRODUCTION………….......………………………………………………………….01
Chapitre I : COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES.
I.1 GENERALITES SUR LES STRATIFIE...........................................................................4
I.2 EQUATIONS CONSTITUTIVE DE LA MONOCOUCH...............................................5
I.2.1 Caractéristiques mécaniques et modules d’élasticité...........................................5
I.2.1.1 Module d’Young longitudinal E1……………………………… …...5
I.2.1.2 Module d’Young transversal, E2…………………….……………….5
I.2.1.3 Coefficient de Poisson longitudinal ..............................................6
I.2.1.4 Module de cisaillement longitudinal G12............................................6
I.2.2 Loi de Hooke Généralisée...................................................................................7
I.2.3 Comportement du composite en-dehors de ses axes principaux..........................9
I.2.4 Equations d’élasticité pour l’état de contraintes planes.....................................10
I.3 THEORIES ET MODELES DE STRUCTURES MULTICOUCHES............................11
I.4 THEORIE CLASSIQUE DES STRATIFIES (CLT)......................................................12
I.4.1 Variation des contraintes et des déformations dans un stratifié.........................12
I.4.2 Résultantes des forces et moments dans un stratifié..........................................14
I.4.2.1 Résultantes en membranes.................................................................14
I.4.2.2 Résultantes en cisaillement................................................................15
Table des matières
III.6.1 Hypothèses.................................................................................................... 41
III.6.2 Conséquences directes des hypothèses.......................................................... 41
III.7 AERODYNAMIQUE INSTATIONNAIRE.................................................................42
III.8 EQUATIONS AERODYNAMIQUE INSTATIONNAIRE.........................................42
III.8.1 Equation des forces aérodynamiques..............................................................43
III.8.2 Matrice amortissement et rigidité aérodynamiques........................................45
III.9 EQUATIONS AEROELASTIQUE..............................................................................45
III.9.1 La méthode de superposions modale..............................................................46
III.9.2 Représentation modale...................................................................................46
III.9.3 La fréquence réduite.......................................................................................47
III.9.4 Méthode de calcul de flottement : la méthode ‘p-k’........................................48
IV.1.2.2 Plaques composites construites par des couches [45 /0] ............64
IV.2 CALCULE DE LA VITESSE DE FLOTTEMENT......................................................68
IV.2.1 Calcul de la vitesse de flottement par la méthode de Ritz...............................69
IV.2.1.1 Aile de FUNG.................................................................................69
IV.2.1.2 Aile de GOLAND...........................................................................70
CONCLUSION
ANNEXES
REFERENCES
LISTE DES NOMENCLATURE
, , : Les moments.
Ω : Section.
( , , ) : Coordonnées cartésiennes.
( , ) : Coordonnées généralisées.
, , : Déplacements.
: Module de Young.
: Module de cisaillement transversal.
ρ : Masse volumique.
: Coefficient de cisaillement
{ } : Vecteur déplacement.
{ } : Vecteur déformation.
{ } : Vecteur contrainte.
L : La portance.
M : Le moment aérodynamique autour de centre élastique.
a : La cordonné de centre élastique par rapport au centre de profile.
w / h : Le déplacement verticale non-dimensionnel.
[ ], [ ] : Matrices masse et rigidité global.
( ) : Pulsation
{ } : Vecteur déplacement.
{ } : Vecteur des forces aérodynamiques généralise.
: Matrice masse et rigidité globales.
[ ] : Matrice de passage.
[Φ] : Matrice modale.
[ ] : Coefficient d’amortissement.
: position du centre élastique.
: Fréquence de flexion.
( ) : Fréquence de torsion.
( ) : Rapport de masse .
LISTE DES FIGURES
Figure. 4.1 Organigramme de calcul des fréquences propres et des modes propres..............52
Tableau (4.3) les six premier fréquences des modes propre pour un plaque de t =
0.804 ∗ 10 m ............................................................................................................56
Tableau (4.4) les six premier fréquences des modes propre pour un plaque de t =
0.01 m..........................................................................................................................60
Tableau (4.5) les six premier fréquences des modes propre pour un plaque [45 /0]
symétrie de = 0.804 ∗ 10 ......................................................... ...........................64
Les pionniers de l’aviation ayant été confrontés très tôt aux problèmes aéroélastiques.
L’objectif de ce travail est de étudie un phénomène qui dit le flottement.
Les plaques et les poutres sont les éléments structuraux les plus utilisés dans la majorité des
domaines que ce soit dans le domaine spatiale, navale, …etc. D’où le besoin de connaitre les
différentes hypothèses qui sont nécessaires pour déterminer le comportement statiques et
dynamique pour ces structures et ceci dans différentes conditions relatives à l’utilisation et à
l’environnement.
D’autre part, les matériaux qui constituent ces structures sont de plus en plus performants,
les exigences se sont évoluées du même rythme. Les matériaux composites sont de plus en plus
utilisés en construction aérospatiale. En effet, les matériaux composites on des rapports raideur-
masse importants qui peuvent donc réduire la masse des structures tout en leur permettant de
conserver leurs caractéristiques mécaniques.
La méthode des éléments finis est l’une des méthodes les plus utilisées aujourd’hui pour
résoudre efficacement les équations différentielles de physique et de l’ingénieur. Elle utilise une
approximation simple des variables inconnues pour transformer les équations aux dérivées
partielles en équations algébriques.
1
INTRODUCTION
En nous appuyant sur la méthode des éléments finis, nous nous proposons de résoudre le
problème dynamique de recherche des fréquences et modes propres d’une aile d’avion assimilée à
une plaque composite moyennement épaisse.
Ce travail consiste à déterminer la stabilité aéroélastique de flottement des ailes d’avions légers
en matériaux composites selon les étapes suivantes :
Modélisation structurale de l’aile à base d’une plaque composite moyennement épaisse par
la méthode des éléments finis.
En utilisant les résultats de la méthode des éléments finis (mode et fréquences propres) pour
écrire les équations de la DDS dans la base modale
Faire introduire les forces aérodynamiques de raideur et d’amortissement pour écrire les
équations aéroélastiques.
Faire résoudre l’équation matricielle aéroélastique, ainsi obtenue, par la méthode
numérique − en vue de calculer la vitesse et la fréquence de flottement en modes
couplés
2
COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
Parmi les composites les plus convoités, on peut distinguer deux grandes catégories de
matériaux composites structuraux: les stratifiés et les sandwichs. Les stratifiés sont des matériaux
couramment rencontrés dans les éléments structuraux. Ces derniers sont constitués par
l’empilement de plusieurs couches où chaque couche peut avoir une orientation différent
Toutes les théories et les approches développées à ce jour pour l’analyse des éléments de
structures composites et notamment qui incluent des contraintes de cisaillement transversales ; une
des théories bien connues est le modèle de Reissner, qui est connue comme la théorie des ordres
première de déformation de cisaillement (FSDT) et prend le champ de déplacement comme
variations linéaires au plan moyen.
3
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
Un stratifié est un ensemble de feuillets ou plis empilés de manière à obtenir une rigidité et une
épaisseur requises pour la structure. Le stratifié composé de fibres unidirectionnelles peut être
empilé de sorte que les fibres de chaque pli sont orientées dans des directions identiques ou
différentes. Le choix des séquences d’empilement des couches dépendra essentiellement de
l’utilisation du matériau composite, en l’adaptant au mieux au champ des contraintes imposé
(figure 1.1), par exemple :
Les couches unidirectionnelles ont une bonne résistance à la traction ;
Les stratifiés avec fibres orientés à 30˚ ou 45˚ peuvent résister aux efforts tranchants.
Une stratification avec au moins trois directions de fibres sera nécessaire pour avoir une
pseudo-isotropie dans le plan du stratifié.
Une stratification symétrique garantira généralement une bonne planéité du stratifié après
démoulage.
Le module d’Young longitudinal est déterminé dans un essai de traction longitudinal (figure
1.2), l’hypothèse simplificatrice est de supposer une déformation uniforme dans la fibre et dans la
matrice. Cette hypothèse conduit à la formule suivante :
= + (1.1)
= (1.2)
Comparé aux données expérimentales, le module obtenu par l’équation (1.2) n’est pas trop
précis et il est généralement considéré comme une limite inférieure.
5
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
= (1.4)
6
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
La loi de Hooke généralisée pour un matériau anisotrope sous des conditions isothermiques
est donnée suivant l’une des deux formes :
= (1.5)
= (1.6)
du matériau (1, 2, 3). et sont les coefficients de rigidité et de souplesse respectivement. Sous
forme matricielle et explicite on aura :
{ } = [ ]{ }
⎧ ⎫ ⎡ ⎤ ⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎢ ⎥ ⎪ ⎪
=⎢ ⎥. (1.7)
⎨ ⎬ ⎢ ⎥ ⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ ⎥ ⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎣ ⎦ ⎩ ⎭
La forme inverse de la loi de Hooke généralisée sera :
{ } = [ ]{ }
⎧ ⎫ ⎡ ⎤ ⎧ ⎫
⎪ ⎪ ⎢ ⎥ ⎪ ⎪
=⎢ ⎥. (1.8)
⎨ ⎬ ⎢ ⎥ ⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ ⎥ ⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎣ ⎦ ⎩ ⎭
Dans le cas le plus général, la matrice de rigidité et la matrice de souplesse sont déterminées
chacune par 21 constantes indépendantes. Ce cas correspond à un matériau ne possédant aucune
propriété de symétrie. Un tel matériau est appelé matériau triclinique. Lorsqu’un matériau possède
un ou plusieurs plans de symétrie matérielle, le nombre de constantes d’élasticité indépendantes
peut être réduit. Pour les matériaux qui possèdent un seul plan de symétrie, appelés matériaux
monocliniques, il n’y a que 13 paramètres indépendants, et pour les matériaux avec trois plans de
7
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
symétrie perpendiculaires deux à deux, appelés matériaux orthotropes, le nombre des paramètres
du matériau est ramené à 9 dans les cas tridimensionnels.
Le comportement élastique d’un matériau composite orthotrope peut être décrit par les 9
modules indépendants :
03 modules d’Young : , ,
03 coefficients de Poisson : ν , ν , ν
03 modules de cisaillements : G , G , G
Les constantes de rigidité et de souplesse sont liées aux modules d’élasticité par les relations
suivantes :
Constantes de souplesse
= =− =−
= =− =− . (1.12)
= = =−
8
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
Constantes de rigidité
= = =
= = = (1.13)
= = =
Avec: Δ=
Figure (1.5) Axes principaux et Axes de références d’une couche de stratifié [5]
Les matrices de rigidité C' et de souplesse S', exprimées dans le système de référence, sont
obtenues en appliquant aux matrices de rigidité et de souplesse C et S les relations de changement
de base suivantes :
9
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
[ ] = [ ] [ ][ ] (1.14)
[ ] = [ ] [ ][ ] (1.15)
0 0 0 2
⎡ 0 0 0 −2 ⎤
⎢ ⎥
[ ] =⎢ 0 0 1 0 0 0 ⎥ (1.16)
⎢ 0 0 0 − 0 ⎥
⎢ 0 0 0 0 ⎥
⎣− 0 0 0 − ⎦
0 0 0
⎡ 0 0 0 − ⎤
⎢ ⎥
[ ] =⎢ 0 0 1 0 0 0 ⎥ (1.17)
⎢ 0 0 0 − 0 ⎥
⎢ 0 0 0 0 ⎥
⎣−2 2 0 0 0 − ⎦
Après le triple produit matriciel, les matrices C' et S' s’écrivent sous la forme :
0 0 0
⎡ 0 ⎤
0 0
⎢ ⎥
⎢ 0 0 ⎥
⎢ 0 0 0 0 ⎥
⎢ 0 0 0 0 ⎥
⎣ 0 0 ⎦
Avec :
10
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
11 12 0
21 22 0 (1.18)
0 0 66
= , = , = , =
[ ] = [ ] [ ][ ] (1.19)
(1.20)
66
Q =Q c + 2(Q + 2Q )c s + Q s
⎧
⎪ Q =Q (c + s ) + (Q + Q − 4Q )c s
⎪
Q = (Q −Q − 2Q )c s + (Q −Q + 2Q )s c
⎨Q =Q s + 2(Q + 2Q )c s + Q c
⎪
⎪Q = (Q −Q − 2Q )s c + (Q −Q + 2Q )c s
⎩Q = (Q + Q − 2Q − 2Q )c s + Q (c + s )
Les relations entre contraintes et déformations, exprimées dans le repère global, sont
données sous la forme matricielle par :
= (1.21)
66
11
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
Une plaque est un solide tridimensionnel dont une des dimensions, appelée « épaisseur»,
est petite par rapport aux autres dimensions caractéristiques. Ce solide particulier comporte
généralement un plan de symétrie en z = 0 (plan OXY) (Figure 1.6) appelé « surface de référence
» ou « surface moyenne » de la plaque. La théorie classique des plaques stratifiées adopte les
hypothèses de Kirchhoff. La condition de la section droite qui reste plane et inextensible après
déformation est équivalente à ignorer les déformations de cisaillement transverse CT ainsi que la
déformation normale transversale, en plus, que les contraintes normales à la surface de référence (
z) sont négligeables dans le volume de la plaque par rapport aux autres composantes. Les
hypothèses supplémentaires sont :
( , , )= ( , )− ( , )
( , , )= ( , )− ( , ) (1.22)
( , )= ( , )
12
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
( , )=−
(1.23)
( , )=−
=
=
=0 (1.24)
= +
= =0
= −
= − (1.25)
= + −2
= + (1.26)
⎡ ⎤
⎢ ⎥
=⎢ ⎥ (1.27)
⎢ ⎥
⎣ + ⎦
⎡− ⎤
⎢ ⎥
=⎢− ⎥ (1.28)
⎢ ⎥
⎣−2 ⎦
En substituant l’équation (1.21), qui traduit la variation des déformations à travers
l’épaisseur du stratifié, dans l’équation (1.26), les contraintes dans la couche k peuvent être
13
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
= + (1.29)
La matrice de rigidité réduite varie d’une couche à l’autre, il en résulte donc une
discontinuité du champ des contraintes entre couches successives du stratifié.
/
( , )= =∫ /
(1.30)
La discontinuité des contraintes d’une couche à l’autre conduit à réécrire la relation (1.30)
sous la forme :
/
( , )= = (1.31)
/
14
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
( , )= = (1.32)
Les résultantes en cisaillement sont définies par unité de longueur du stratifié, elles sont
schématisées sur la figure (1.8).
Les moments de flexion et de torsion agissants sur un élément du stratifié sont définis
par :
( , )= = (1.33)
15
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
En remplaçant l’équation (1.29) dans l’équation (1.31), les résultantes en membrane sont exprimées
en fonction des déformations du plan moyen et des courbures par :
= + (1.34)
Similairement, en remplaçant l’équation (1.29) dans l’équation (1.33), les moments sont
exprimées en fonction des déformations du plan moyen et des courbures par :
= + (1.35)
Les déformations du plan moyen et les courbures ne sont pas fonction de z, on peut les faire
sortir sous le signe de l’intégrale et les équations (1.34) et (1.35) peuvent être écrites comme :
= + (1.36)
= + (1.37)
Avec :
= (ℎ − ℎ )
1
= (ℎ − ℎ )
2
1
= (ℎ − ℎ )
3
16
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
⎡ ⎤ ⎡ ⎤⎡ ⎤
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎢
⎢
⎥ ⎢
⎥= ⎥ ⎢⎢ ⎥
⎥ (1.38)
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎢ ⎥ ⎢ ⎥⎢ ⎥
⎣ ⎦ ⎣ ⎦⎣ ⎦
= (1.39)
( , , , )= ( , , )− ( , , )
( , , , )= ( , , )− ( , , ) (1.40)
( , , , )= ( , , )
17
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
Dans cette théorie, on tient compte du cisaillement transverse. Les contraintes dans la
couche k s’expriment suivant la relation générale :
18
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
0 0
⎧ ⎫ ⎡ ⎤⎧ ⎫
0 0
⎪ ⎪ ⎢ ⎥⎪ ⎪
=⎢ 0 0 ⎥ (1.41)
⎨ ⎬ ̅ ̅ ⎨ ⎬
⎪ ⎪ ⎢ 0 0 0 ⎥⎪ ⎪
⎩ ⎭ ⎣ 0 0 0 ̅ ̅ ⎦⎩ ⎭
̅ = cos + sin
̅ =( − ) cos sin (1.42)
̅ = sin + cos
Avec = , =
Compte tenu des expressions (1.32) et (1.41), l’équation des résultantes en cisaillement s’écrit :
= (1.43)
Avec =∑ ( ̅ ) (ℎ − ℎ ) ; , = 4,5
N ε
⎧N ⎫ A A A B B B 0 0 ⎧ ⎫
⎡A A A B B B 0 0 ⎤ ε
⎪
⎪N
⎪
⎪ ⎢ 0 0 ⎥⎪
⎪ε
⎪
⎪
⎪ ⎪ ⎢A A A B B B ⎥⎪ k ⎪
M B B B D D D 0 0
M =⎢ ⎥ k (1.44)
⎨ ⎬ ⎢B B B D D D 0 0 ⎥⎨ ⎬
⎪M ⎪ ⎢B B B D D D 0 0 ⎥⎪k ⎪
⎪Q ⎪ ⎢ 0 F F ⎥⎪ ⎪
⎪ ⎪ 0 0 0 0 0 ⎪γ ⎪
⎩Q ⎭ ⎣ 0 0 0 0 0 0 F F ⎦⎩γ ⎭
0
= 0 (1.45)
0 0
(1.46)
19
CHAPITRE I COMPORTEMENT MECANIQUE DES STRATIFIES
Avec
5
= , = 4,5
6
D’une manière plus générale, les paramètres peuvent être évalués en considérant des
flexions cylindriques respectivement autour des deux directions du plan de la plaque.
20
MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
Le comportement dynamique est un paramètre important dont il faut tenir compte lors de
la conception des structures. En effet, les mouvements vibratoires sont à l'origine de nombreux
problèmes typiques pouvant conduire à la ruine de la structure, tels que la résonance et la fatigue,
à une limitation d'exploitation en raison d'un niveau de bruit élevé ou d'une perturbation des
performances de la structure par la présence de vibrations indésirables.
La méthode des éléments finis s'est imposée dans les dernières années comme étant une
méthode puissante et efficace, ce qui lui permet d'être largement utilisée dans l’analyse de
comportement complexe des structures composites, pour but de calculer les fréquences et modes
propres non amorties des vibrations des plaques stratifiées
21
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
Le solide est alors divisé en un certain nombre de sous-domaines appelés éléments, dont
l’assemblage permet la reconstitution de la géométrie initiale. Chacun des éléments est relié à ces
voisins par des nœuds dont les degrés de liberté constituent les inconnues du problème.
II.1.2.Discrétisation spatiale
22
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
1
= { ̇ } . [ ]. { ̇ } (2.2)
2
1
= { } . [ ]. { } (2.3)
2
1
= { ̇ } . [ ]. { ̇ } (2.4)
2
− + + ={ } (2.5)
̇
D’où :
[ ]{ ̈ } + [ ]{ ̇ } + [ ]{ } = { } (2.6)
[ ],[ ] et [ ] : sont respectivement les matrices masse, dissipation et raideur dans un système de
coordonnées généralisées.
Les matrices de rigidité des éléments sont souvent calculées d’un système de cordonnés
locale, pour obtenir la matrice de rigidité de tous les éléments qui composent la structure en doit
introduire les matrices de transformation nécessaire pour passer au système globale de la structure.
[ ] =[ ] [ ] [ ] (2.7)
Avec [ ] ∶
Dans la pratique, il n’est pas possible de déterminer les paramètres de l’amortissement pour
l’assemblage général des éléments finis. Pour cette raison, la matrice d’amortissement est
généralement construite en utilisant les matrices masse et rigidité de la structure et en considérant
les résultats expérimentaux obtenus de l’amortissement de la structure ou la modélisation
mathématique de l’amortissement.
23
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
les lignes normales au plan médian avant déformation restent droites mais pas forcément
perpendiculaires à la surface moyenne après déformation à cause de l’effet du cisaillement
transverse, (Figure2.2).
Ils ont également supposé que la contrainte normale est négligeable par rapport aux
autres composantes du tenseur de contraintes (l’hypothèse de déformation plane).
Le champ de déplacement des déplacements horizontaux sont alors fonction des rotations
( , ) et ( , ) mesurées par rapport à la normale au plan moyen non déformé, d’où :
24
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
Les θ , θ sont les rotations du plan moyen autour des axes y et x respectivement.
Figure (2.2) : Géométries déformées et non déformées d'un bord d'une plaque sous l'hypothèse de
REISSNER-MINDLIN [2].
D’après le champ des déformations des cisaillements transversales donnés comme suit:
+
{ }= = (2.11)
+
= − (2.12)
= − (2.13)
⎧ ⎫ ⎧ ⎫
⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪
{ }= = = (2.14)
⎨ ⎬ ⎨ ⎬
⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪
+ +
⎩ ⎭ ⎩ ⎭
Supposant les déformations liées au cisaillement transverse constantes sur l’épaisseur, il est
alors possible d’écrire que :
25
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
⎧ + ⎫
{ }= = (2.15)
⎨ ⎬
⎩ + ⎭
Par conséquent, la non prise en compte du cisaillement transverse (i.e. = = 0),
Pour la flexion
⎧ ⎫
1 0 ⎪ ⎪
⎪ ⎪
1 0
= = 1− . =[ ]. [ ] (2.16)
1− ⎨ ⎬
0 0
2 ⎪
⎪ ⎪
⎪
+
⎩ ⎭
Avec
1 0
1 0
[ ]= 1−
12(1 − )
0 0
2
Pour le cisaillement
⎧ + ⎫
1 0
= = . =[ ]. [ ] (2.17)
2(1 − ) 0 1 ⎨ ⎬
⎩ + ⎭
Avec :
[ ]= 1 0
2(1 + ) 0 1
: .
26
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
Pour le flexion
[ ]=[ ]= ,
Pour le cisaillement
[ ]=[ ]=
Les coefficients é ℎ 1
L’énergie de déformation élastique totale sera alors égale à la somme des énergies de
flexion et de cisaillement :
1 1
= { } . { }. = { } .{ }. + { } . { }. (2.18)
2 2 2
1 1
= { } .[ ]. { }. . + { } . [ ]. { }. . (2.19)
2 22
1
= { } .[ ]. { }. + { } .[ ]. { }. (2.20)
2 2
( , )= + + . + . . = . (2.21)
27
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
Il s’agit en fait de l’équation d’un plan. Le champ de déplacement vertical peut être
déterminé suivant la même approche en posant que :
( , )= . (2.22)
Pour chacun des segments de l’élément (figure 2.3), il est possible de définir l’équation
d’une droite fonction des valeurs nodales d’où son caractère bilinéaire. Les fonctions
d’interpolations N (ξ, η) pour quatre nœuds sont données par [10] :
1 1 1 1
= (1 + )(1 + ), = (1 − )(1 + ), = (1 − )(1 − ), = (1 + )(1 − ) (2.24)
4 4 4 4
Donc la relations entre les fonctions des déplacements et les degrés de liberté élémentaires
sont données par :
{ }={ }{ } , { }= { }, = { } (2.25)
Avec :
{ }=[ ]
{ }=
28
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
Donc :
{ }
{ }= . { } = [ ]{ } (2.26)
II.5.1 La matrice [ ]
⎧ ⎫ ⎧ ⎫
⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪
{ }= = =− (2.27)
⎨ ⎬ ⎨ ⎬
⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪ ⎪
⎪
+ +
⎩ ⎭ ⎩ ⎭
Donc :
⎡0 0 ⎤
⎢ ⎥
⎢ ⎥ θ
{ } = − ⎢0 0 ⎥ =− [ ]{W} (2.28)
⎢ ⎥ θ
⎢0 ⎥
⎣ ⎦
Alors :
{ }=− [ ][ ]{q } = [B ]{q } (2.29)
⎡0 0 ⎤
⎢ ⎥ N 0 0 N 0 0 N 0 0 N 0 0
⎢ ⎥
[B ] = − ⎢0 0 ⎥ 0 N 0 0 N 0 0 N 0 0 N 0 (2.30)
⎢ ⎥ 0 0 N 0 0 N 0 0 N 0 0 N
⎢0 ⎥
⎣ ⎦
29
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
⎡0 0 0 0 0 0 0 0 ⎤
⎢ ⎥
[B ] = −z ⎢0 0 0 0 0 0 0 0 ⎥ (2.31)
⎢ ⎥
⎣0 0 0 0 ⎦
II.5.2 La matrice [ ]
D’après le champ des déformations donné par l’équation (3.33) nous pouvons écrire:
⎧−θ + ⎫ ⎡ −1 0⎤
{ }= =⎢ ⎥ θ (2.32)
⎨−θ + ⎬ ⎢ 0 −1⎥ θ
⎩ ⎭ ⎣ ⎦
Alors :
{ }=[ ]{ } = [ ][ ]{q } = [ ]{q } (2.33)
⎡ −1 0⎤ N 0 0 N 0 0 N 0 0 N 0 0
[B ] = ⎢ ⎥ 0 N 0 0 N 0 0 N 0 0 N 0 (2.34)
⎢ 0 −1⎥ 0 0 N 0 0 N 0 0 N 0 0 N
⎣ ⎦
En fin la matrice [Bs] pour le cisaillement est :
−N 0 −N 0 −N 0 −N 0
[B ] = (2.35)
0 −N 0 −N 0 −N 0 −N
L’étude dynamique ou le calcul des modes propre ainsi que la réponse d’une structure à une
excitation donnée (réponse transitoire et harmonique), les matrices de masse et de rigidité sont
déterminées par la méthode énergétique (la méthode de l’énergie cinétique pour la matrice masse
et celle de l’énergie potentielle pour la matrice de rigidité).
30
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
1
U= {q } [B ] [D ][B ]dz dΩ {q } + {q } [B ] [D ][B ]dz dΩ {q } (2.36)
2 2
h
[K ] = [B ] [D ][B ] dΩ + h [B ] [D ][B ] dΩ (2.37)
12
h
[K ] = [B ] [D ][B ]|J|dξdη + h [B ] [D ][B ]|J|dξdη (2.38)
12
Avec :
dxdy = |J|dξdη
La matrice de rigidité [ ] est obtenue alors par intégration numérique de type Gauss.
1 ℎ3 ℎ3
= ℎ ̇ 2
+ ̇2 + ̇2 (2.39)
2 12 12
ℎ 0 0
̇ ⎡ ℎ3 ⎤ ̇
1 ⎢0 0⎥ 1
θ̇ x ̇ { ̇ } [ ]{ ̇ }
=
2 ⎢ 12 ⎥ θx =
2
(2.40)
θ̇ y ⎢ ℎ ⎥ θ̇ y
3
⎣0 0
12⎦
Sous la forme discrétisée, cette dernière devient :
1
= ρ([ ]{q ̇ }) [ ][ ] {q ̇ }d (2.41)
2
31
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
1 1
= {q ̇ } ρ[ ] [ ][ ] d {q ̇ } = {q ̇ } [ ]{q ̇ } (2.42)
2 2
[ ]= [ ] [ ][ ] (2.43)
Les systèmes mécaniques sont toujours dissipatifs : les modes propres de vibration
physiques sont des vecteurs complexes au sens algébrique et les fréquences propres associées sont
des nombres complexes, alors que les modes propres calculés par les programmes d’analyse
modale traditionnels sont des vecteurs réels au sens algébrique et les fréquences associées sont des
nombres n réels. On les appelle modes propres réels bien qu’ils n’aient de réel que leur forme
mathématique. Les divers amortissements, généralement mal connus, sont souvent très faibles :
beaucoup de structures sont faiblement dissipatives. Dans ce cas, les modes propres réels sont peu
différents des modes propres physiques. C’est pour cette raison que l’équation des vibrations libres
pour les structures non amorties est utilisée en analyse modale. Le vecteur des déplacements q est
une fonction du temps et de l’espace. On cherche une solution de la forme
{ } ={ , , …………… } (2.45 )
− + =0 = 1,2,3 … , (2.46)
̇
32
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
Avec :
1
= { ̇} [ ] { ̇}
2
1
= { } [ ] { }
2
Où [ ] et [ ] sont les matrices masse et rigidité de la structure global, obtenue par assemblage
des matrices élémentaires.
L’équation de vibrations libres avec amortissement négligé est donnée sous forme matricielle
par la relation suivante :
[ ] { ̈ } + [ ] { } = {0} (2.47)
Après introduction des conditions aux limités (plaque encastrée - libre), le système
d’équations ci-dessus est conduit à la résolution d’un problème aux valeurs propres permettant
d’avoir les fréquences et les modes correspondants de cette structure
{ }={ } (2.48)
{ ̈} = { } (2.49)
[ ] − [ ] { }=0 (2.50)
Dans le cas de structure faiblement amortie on ramène le cas à l’étude des oscillations libre,
c’est-à-dire la résolution aux valeurs propres générales
33
CHAPITRE II MODELISATION DES PLAQUES COMPOSITES PAR LA MEF
[ ] { }= [ ] { } (2.51)
34
PHENOMENE AEROELASTIQUE
35
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
Les phénomènes aéroélastiques résultent de l’interaction entre différents types de force [19] :
Les effets inertiels peuvent également jouer un rôle très important, et on différenciera donc :
Il est classique de répertoire les divers phénomènes aéroélastiques selon le triangle des forces
de COLLAR (figure 3.1). Les trois types de force résultant du mouvement (élastique,
aérodynamique et d’inertie) sont représentés par les trois sommets du triangle.
36
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
Lorsqu’un avion vole en croisière, l’avion (en particulier les ailes) se déforme sous l’effet
des forces aérodynamiques. Au terme d’un transitoire et sous certaines conditions, les ailes
adoptent une forme finale qui n’évoluent plus pendant la croisière, d’où le nom de phénomène
d’aéroélasticité statique. La forme de l’avion revêt d’une importante capitale lors de la phase de
conception (stabilité de vol, performances, . . .) et la prise en compte de tout phénomène pouvant
la modifier s’avère donc indispensable. Les phénomènes aéroélastiques statiques sont donc
importants d’un point de vue industriel [21].
Les phénomènes d’aéroélasticité dynamique sont des phénomènes qui évoluent au cours du
temps. Il convient d’en distinguer deux familles [22] :
37
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
III.4 LE FLOTTEMENT
Le flottement est le phénomène aéroélastique le plus connu car il est présent dans de
nombreux domaines tels que dans le domaine de l’aéronautique par flottement des ailes d’avion.
C’est parmi les problèmes qui risquent un avion en vol de le rencontrer. Il s’agit d’oscillations du
système provoquées par le fluide qui la parcourt. Ce phénomène implique les forces
aérodynamiques, l’élasticité de la structure (déformation) et la dynamique des structures
(mouvement du système). Ces oscillations sont auto-entretenues et s’amplifient puisque le fluide
en mouvement est susceptible de fournir de l’énergie à la structure en quantité infinie [22].
- L’avion peut devenir impossible à piloter (lisibilité des instruments, manipulation des
commandes).
- Les oscillations limites peuvent entraîner une fatigue prématurée de la structure.
- Pour une fréquence du cycle limite élevé, des nuisances sonores peuvent apparaître.
La première considération est d’entrainer le mouvement afin d’avoir une nature vibratoire
continue par les différents forces et l’effet d’amortissement internes. Ce problème peut
s’associer à un seul pour décrire l’équation de mouvement du système.
La seconde considération c’est de déterminer la nature des forces aérodynamiques afin de
maintenir l’équilibre de la structure.
38
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
Flottement à fréquence nulle : c’est un problème de stabilité statique ou les effets sont
négligeables. Il est appelé aussi phénomène de divergence
Flottement des modes couplés : ce type de flottement est le plus fréquent sur les structures
d’avions, dans lesquelles les fréquences des oscillations de deux ou plusieurs modes convergent
vers une même valeur qui provoque l’instabilité de la structure.
Analyser l’amortissement d’un assemblage structural n’est pas une tâche facile, il est
important de considérer, non seulement les matériaux constituant la structure, mais également la
façon dont cette structure est assemblée.
Dans ce cas, l’hypothèse de basile est souvent envisage. Elle considère que seuls les
termes de la diagonale de la matrice amortissement structural [β] sont prépondérants.
Pour le définir, considérons un profil d’aile placé dans un écoulement uniforme horizontal
avec une incidence i(t).
39
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
La force aérodynamique qui s’exerce en un point M1 du profil est verticale et est en fonction de
l’angle d’incidence.
Il apparait ainsi que dans le domaine ou la force aérodynamique est une fonction
croissante de l’angle d’incidence, lorsque dans son mouvement le profil monte, sa vitesse
instantanée se retranche de la vitesse de l’écoulement uniforme pour donner une vitesse relative
W dont la direction fait avec la corde du profil un angle i(t) inférieure à l’incidence initiale et qui
par conséquent diminue la force aérodynamique et s’oppose au mouvement.
De même lorsque le profil descende, la vitesse W fait avec la corde du profil un angle i(t)
supérieur à l’incidence initiale, ce qui augmente la force aérodynamique et s’oppose ou
mouvement.
Ainsi, lorsque le profil vibre, la force aérodynamique quasi stationnaire tend à le ramener
au repos. Ce phénomène reste encore vrai pour les forces aérodynamiques réellement
instationnaires agissant sur un profil en mouvement vibratoire quelconque.
40
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
III.6.1 Hypothèses :
Pour établir les équations des forces aérodynamiques instationnaires, des hypothèses sont
adoptées. Elles sont relatives à l’écoulement de l’air d’une part, au mouvement du profil et à sa
forme d’autre part. Ce sont les suivant [13]:
1. La voilure est plongée dans un écoulement qui, à l’infini amont, est défini par une vitesse V
(suivant OX) et un nombre de mach.
2. Le profil subit des oscillations harmoniques.
3. Les variations de la vitesse de l’air au voisinage de la voilure sont suffisamment faibles devant
V pour que la théorie des petites perturbations soit applicable.
4. L’écoulement est supposé irrotationnel, il existe donc des potentiels de vitesse et
d’accélération.
5. L’air est considéré comme gaz parfait.
6. L’écoulement est isentropique.
Des conséquences directes découlent des hypothèses prises dont, les suivant [13] :
1. La théorie des petites perturbations permet dé linéariser les équations régissant l’écoulement de
l’air et donc, tel que le montre la figure (), de séparer le problème :
Pour l’étude du flottement qui ne concerne que les mouvements autour d’une position
moyenne, l’étude peut se limiter au calcul de la partie instationnaire qui est indépendante de la
partie stationnaire.
41
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
Les hypothèses et les simplifications adoptées pour établir les équations des forces
instationnaires sont relatives à l’écoulement de l’aire d’une parte, et au mouvement du profile et à
sa forme d’autre part [21].
Le fluide est non visqueux quoi que répondant à la condition de Kutta Joukowsky (vitesse
finie au bord de fuite).
La linéarisation de l’écoulement est acceptée bien qu’en certains points du profile, les
vitesses dépassent de 20% la vitesse infini.
L’écoulement est irrationnel donc à potentiel de vitesse et d’accélération.
Il est supposé que ses déplacements sont assez faible pour que ce dernier puisse servir de
système de référence au champ aérodynamique, que l’angle d’attaque est assez petit pour qu’il
n’y ait pas de décollement, et que le profile est une plaque plane moyennement épaisse. Il est
supposé que le profile subit des oscillations harmoniques de pulsation .
42
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
= = (3.1)
Avec : =
= (3.2)
= (3.3)
L’étude de l’écoulement de l’air autour d’une section d’aile d’avion dans a montré qu’il
peut se décomposer en une partie non-circulaire quand l’écoulement est parallèle à la structure et
une partie circulaire qui tient compte de la discontinuité de l’écoulement au bord de fuite de l’aile
(apparition des tourbillons)
= ̈ + ̇+ ̈ (3.4)
= ̇ + ̈ + − + ̈ (3.5)
La partie circulaire des forces aérodynamiques est plus complexe parce que la
circulation est considérée dans une borne infinie (application de la condition de Kutta) et s’écrit :
=2 ( ) ̇ + + − ̇ (3.6)
= 2 + ( )− + ̇ + + ̇ (3.7)
Où les C(k) sont les fonctions de Theodorsen (annexe c) qui expriment les changements
d’amplitude et de phase des forces aérodynamiques instationnaires en fonction de la fréquence
réduite k = où ω est la fréquence d’oscillation de l’aile tell que [18] :
43
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
( )= ( )+ ( ) (3.8)
Les forces aérodynamiques s’écrivent donc :
La solution classique pour la portance et le moment autour de l’axe élastique peut être :
= ̈ + ̇− ̈ +2 ( ) ̇ + ̇+ − ̇ (3.11)
= ̈ − − ̈− + ̈ +2 + ( ) ̇ + + − ̇ (3.12)
La dérivation de ces deux équations décrit la façon dont la portance aérodynamique et le moment
varient avec la fréquence réduite.
1
={ [− + + ]+2 ( + ) + + − }
2
={ − − − + + +2 + ( + ) +
+ − } (3.14)
Ces équations peuvent alors être écrites sous la forme harmonique suivante :
=[ ( + ) +( + )] (3.15)
=[ ( + ) +( + )] (3.16)
Avec
1 1 1
=2 − − , ̇ =2 , =2 + − − , ̇ =2 + − +
2 2 2 2 2
1 1
=2 − − + , ̇ =2 +
2 2 2
44
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
2
1 2
1 1 1
=2 + + + − + −
2 8 2 2 2
1 1 1 1
=2 − − + + − − +
2 2 2 2 2
Les valeurs quasi-stationnaires des dérivés aérodynamiques ( → 0 , → 1, → 0)
peuvent etre trouvées :
= 0, ̇ =2 , =2 , =0
1 1
= 0, ̇ =2 + , =2 + =0
2 2
= , = , ̇ = , = , ̇=
̇ ̇
⎧ = + ̇ + + (3.17)
⎪
⎨ ̇ ̇
⎪ = + ̇ + + (3.18)
⎩
̇ ̇ ̇
= ̇ + (3.19)
̇ ̇
̇
= [ ] ̇ + [ ] (3.20)
L’avion peut être considéré comme un ensemble de masse ponctuelle reliée entre elles par
des forces internes et soumises à des forces externe.
45
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
[ ][ ̈ ] + [ ]{ ̇ } + [ ]{ } = { } (3.21)
Avec :[ ]:
[ ]:
[ ]: é
{ }: é
{ }: é é
Pour une bonne approximation des déplacements nodaux de la structure modélisée par la
méthode des éléments finis devra présenter un maillage très fin. Il en résulte un système
d’équation de grande dimension dont les inconvénients sont évidents. Ces pourquoi, nous
devrons réduire artificiellement la taille du système élastique en utilisant le principe du la
superposition modale.
Tout mouvement vibratoire général d’un système élastique, ayant des déformations à
partir d’une configuration d’équilibre, peut être exprimé comme une combinaison linéaire de
différents modes naturels. Ceci est le principe de la superposition modale dont le but
fondamentale est de créée un nouvel ensemble d’équations découplées.
Dans le cas spécifique du phénomène de flottement cet avantage ne peut être exploite car
la transformation du problème en un ensemble de système découplée, à un degré de liberté ne
peut être facilement appliqué à cause de la présence de la matrice aérodynamique. Cependant,
nous bénéficierons du fait que nous artificiellement la taille du système et ainsi le nombre
d’équation à résoudre.
{ ( , )} = { ( )} { ( )} (3.22)
Nous définissons ainsi une approximation des déplacements en séparent les variable d’espace et
de temps.
L’équation (3.22) peut s’écrire sous la forme matricielle :
46
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
⎡ ⎤
⎢ ⎥
: =⎢ : : …. : ⎥ : (3. 23)
⎢ ⎥
⎣ ⎦
Ou plus simplement
{ } = [ ]. { } (3.24)
Avec : [∅]:
[ ]{ ̈ } + [ ]{ ̇ } + [ ]{ } = { ( , ̇ )} (3.25)
Le vecteur propre { } peuvent être normalisés par rapport à la matrice masse donnant lieu à une
nouvelle forme de l’équations
[ ]{ ̈ } + [ ][ ]{ ̇ } + [ ]{ } = [ ]{ ( , ̇ } (3.26)
La fréquence réduite k consiste un paramètre très important puisque ‘il va conditionner le mode
opératoire pour l’étude des d’interaction fluide-structure en présence d’écoulement. Ce nombre
est défini comme le rapport de deux durées liées au système étudié :
Une fois les équation du flottement établies, et le vecteur des forces aérodynamiques généralisées
déterminé, le problème est de caractériser ce phénomène, autrement dit de déterminer :
47
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
[ ]{ ̇ } − [ ]{ ̇ } = {0} (3.28)
[ ] 0 ̇ 0 [ ] 0
0 [ ] ̈ − −( [ ] + [ ]) −( [ ] + [ ]) ̇ = 0 (3.29)
Or l’équation peut être réécrite en premier ordre pour une solution propre classique :
̇ 0 [ ] 0
̈ − −[ ] ( [ ] + [ ]) −[ ] ( [ ] + [ ]) ̇ = 0 (3.30)
Ou : ̇ −[ ]{ } = {0} (3.31)
Avec : { }= ̇ = 1,2 … …
L’équation (3.27) est en forme de premier ordre mais notons que la matrice [ ] à une
taille double que celle de l’équation aéroélastique.
48
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
=− ± 1− = 1,2 … (3.33)
Les fréquences modales et amortissement qui en résultent peuvent être calculés à partir
des valeurs propres complexes avec les fonctions :
= ( ) + ( ) (3.34)
= (3.35)
Si la partie réelle des valeurs propres complexes est positive le système devient instable.
On parle donc de l’instabilité aéroélastique de flottement, cependant si les valeurs propres sont
réelles positives (avec = 0) le système est statiquement instable, on parle donc de l’instabilité
aéroélastique ou divergence
3. Devinez la fréquence d’oscillation initiale pour le mode en utilisant la fréquence naturelle sans
écoulement ou de la vitesse précédente.
6. Résoudre le problème des valeurs propres de l’équation pour les valeurs propres complexes
7. Calculer les fréquences d’oscillation du système en utilisant les valeurs propres de la matrice
réel Q.
49
CHAPITRE III PHENOMENES AEROELASTIQUE
8. prenez la fréquence du système le plus proche d’estimation initiale de l’étape 3 et répétez les
étapes 4-7.
10. Envisager le prochain mode d’intérêt et répétez les étapes 3-9 jusqu’à ce que tous les modes
d’intérêt pour la condition de vol soient vérifiés.
11. Envisager la prochaine vitesse d’intérêt et répétez les étapes 3-9 jusqu’à ce que toutes les
vitesses de vol soient vérifiées.
50
RESULTATS ET DISCUSSIONS
Le but de ce chapitre est de construire un modèle réduit du problème couplé fluide structure
permettant d’effectuer des études paramétriques impliquant un certain nombre de calculs répètes.
L’étude dynamique des structures d’avion est une étude vaste et demande une recherche
approfondie car les structures d’avions sont complexes.
L’interprétation des résultats est l’étape la plus importante après toute une étude théorique ou
expérimentale. Aussi la confrontation des résultats obtenus avec ceux donnés par d’autres études
permet d’apprécie leur qualité et leur validité. Pour obtenir ces résultats, un programme de calcul
a été conçu en langage MATLAB, dont les différents modules qui le comportent sont organisés
comme suit :
Calcul des modes et des fréquences propres pour une Plaque Composites Moyennement
Epaisses.
Calcul aérodynamique instationnaire bidimensionnel.
Calcul de la vitesse de flottement.
51
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les différentes étapes de calcul des caractéristiques dynamiques d’une plaque travaillant en
flexion ainsi que la recherche de l'influence de tous ces derniers paramètres pour des différentes
plaques sont illustrées par un programme MATLAB, effectuée par les différents sous programmes
et organisée suivant l’organigramme ci-dessous :
Mécaniques Géométriques
Figure (4.1) Organigramme de calcul des fréquences propres et des modes propres
52
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Soit une plaque carrée isotrope encastrée-libre dont les caractéristiques géométriques et
physiques sont données comme suite [19] :
D'après les résultats obtenus, on remarque que lorsque le nombre d'éléments augmente
la précision augmente. Ce qui signifie que le maillage joue un rôle important dans la précision
des résultats de calcul.
Dans notre travail on a choisi le maillage de 10x10 pour la modélisation numérique par
MATLAB et on prend comme considération la capacité de notre outil de calcul (PC DELL
Inspirons) pour minimisé le temps de calcul et accélérer les étapes de travail
53
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Soit une plaque composite moyennement épaisses, encastrée sur un côté et libre sur l’autre,
cette plaque de forme rectangulaire de longueur = 0.3048 et de largeur = 0.0762 avec une
épaisseur .
Cette dernière est construite par six couches symétriques en fibre de graphite/époxy, chaque
couche est unidirectionnelle dont les Propriétés mécaniques des matériaux du pli sont représentés
dans le tableau (1.1) :
[ ] = [ ] [ ] [ ]
[ ] [ / ]
. . . . .
Tableau (4.2) les Propriétés mécaniques des matériaux (graphite /époxy) de la plaque
La plaque est encastrée sur un côté et libre sur l’autre, le maillage adopté pour cette plaque
est réalisé avec MATLAB comme le montre la figure (4.3).
54
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Dans cet exemple, on va déterminer les fréquences propres d’une d’une plaque composites
orthotropes (trois couches symétrique) pour deux épaisseurs déférentes. Notre calcul fait par
MATLAB est comparé avec celle du logiciel ABAQUS et aussi avec d’autres références dans le
but de déterminer l’influence de l’épaisseur sur les fréquences propres de la plaque.
Plaque mince
55
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Sur le tableau (4.3) sont reportées les valeurs des fréquences propres pour les six premiers
modes,
Fré (Hz) Fré (Hz) Err % Fré (Hz) Err(%) Fré (Hz) (Err)
Les résultats des modes de la plaque pour chaque fréquence sont représentés dans les
figures suivantes réalisées sur ABAQUS :
56
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
57
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
58
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les fréquences propres obtenues pour les six premiers modes de la plaque orthotrope
symétrique avec une épaisseur de = 0.01 sont rapportées dans le tableau (4.4).
59
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les résultats obtenus par calcul de structures par les éléments finis fait par MATLAB d'un
maillage de 10×10 sont comparés avec les résultats de logiciel ABAQUS.
MATLAB ABAQUS
10 x 10
3é fréq 757.98
Tableau (4.4) les six premier fréquences de la plaque orthotrope symétrique de = 0.01
Les résultats des modes de la plaque pour chaque fréquence sont représentés dans les figures
suivantes réalisés par ABAQUS :
60
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
61
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
62
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
D’aprés les différents résultats présentés, on remarque que les erreurs relatives des
fréquences de la plaque donnée par notre code de calcul, pour une discrétisation de 100 éléments
de la plaque, par rapport à celles obtenues par d’autres auteurs sont négligeables.
D’après les deux premiers tableaux (4.3) et (4.4) pour la plaque orthotrope, on voit
clairement que l’augmentation de l’épaisseur a influé positivement sur la qualité de la plaque, cela
est traduit par l’augmentation des valeurs des fréquences propres de la structure.
63
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
On considère une plaque composites de stratifiées symétriques [45 /0] . Les propriétés
mécaniques des matériaux sont résumées dans le tableau (4.2).
Sur le tableau (4.5) sont reportées les valeurs des fréquences propres pour les six premiers
modes obtenues par notre programme de calcul en MATLAB avec un maillage de 10×10. Nos
résultats sont bien comparables avec ceux obtenus par le logiciel ABAQUS et ainsi par les
références [26] et [27].
Fré (Hz) Fré (Hz) Err % Fré (Hz) Err % Fré (Hz) Err %
Les résultats des modes propres de la plaque sur Abaqus, pour les trois premieres
fréquences, sont représentés par les figures suivantes :
64
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
65
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les résultats numériques de cette étude montrés dans le tableau (4.5) confirment exactement
la validité de notre code de calcul, car en comparant nos résultats et les résulats des références , on
trouve que nos résultats sont plus proches des résultats théorique calculés.
D’après les résultats précedents on remarque que les fréquences de la plaque orthotrope
sont plus grandes que celle de l’autre plaque, donc les stratifiés avec fibres orientés à 90° ont une
bonne rigidité.
doit tracer les deux premiers modes par MATLAB en vue d’avoir Les fonctions
Dans les graphes ci-dessous, figure (4.9), on a représenté les deux premiers modes propres du
couplage flexion –torsion au niveau de l’axe passant par la moitié de la corde de la plaque,
correspondants aux ddl. ( , , ).
66
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
1
w
0.8 theta x
theta y
0.6
mode nomalisée
0.4
0.2
-0.2
-0.4
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
longueur de la poutre normalisée
1
w
0.8 theta 2
theta 1
0.6
0.4
mode normalisée
0.2
-0.2
-0.4
-0.6
0 0.1 0.2 0.3 0.4 0.5 0.6 0.7 0.8 0.9 1
longeur de la poutre normalisée
67
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
[ ],[ ] [ ]
La vitesse du vent.
La géométrie (la corde, la
surface, l’envergure,
l’épaisseur.
La fréquence réduite k.
Equation du flottement
[ ]{ ̈ } + [ ]{ ̇ } + [ ]{ } = [ ]{ } + [ ]{ ̇ }
Méthode −
68
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Demi-aile : =1
Chorde = 0.254 /
Rapport de massemu=76
Fréquence de flexion : = 64.1 /
Fréquence de torsion : = 55.9 /
Position du centre de masse = 0.25 par rapport à centre élastique
Position du centre de masse = 0.25 par rapport à la moitié de la chorde
La densité de l’aire = 1.225 /
La Fréquence réduite = 0.276
14
12
Freq (Hz)
10
6
0 5 10 15 20 25 30
Air Speed (m/s)
data1
20 mode 01
data3
Damping Ratio (%)
10 mode 02
0
X: 27
Y: -0.4352
-10
0 5 10 15 20 25 30
Air Speed (m/s)
69
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Err
Nos résultats Réf [24]
%
/ feet/s feet/s
88.582
Vitesse de 27
90.1 1.7
flottement
Pour aile de GOLAND, d’après les diagrammes de la figure (4.12), la vitesse critique
de flottement est obtenue lorsque la valeur de l’amortissement ( ) de l’un des modes considérés
s’annule.
70
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
25
Freq (Hz) 20
15
10
5
0 50 100 150
Air Speed (m/s) data1
60 mode 1
data3
Damping Ratio (%)
40 mode 2
20
0
X: 144.3
-20 Y: -0.3262
0 50 100 150
Air Speed (m/s)
/ feet/s feet/s %
Vitesse de
144.3 473.422 451 4.3
flottement
71
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
ELEMENTS FINIS
On considère une plaque composites de stratifiées symétriques [45 /0] pour laquelle
nous avons déjà a déterminé les modes et les fréquences propres dans le première partie.
Les diagrammes − ( é ’ )
et − (la variation des fréquences en fonction de la vitesse de l’aire) pour la plaque
composite, montré à la figure (4.13)
100
80
60
Freq (Hz)
40
20
0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Air Speed (m/s)
100
X: 27.4
Y: 100
50
Damping Ratio (%)
-50
-100
-150
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
Air Speed (m/s)
72
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Sur le tableau (4.8) sont reportées les valeurs de la vitesse et de la fréquence de flottement,
obtenus par notre code de calcul et comparer avec ceux obtenu par les Réf [26], Réf [27] et [28]
Réf [26]
Réf [27] Réf [28]
Nos résultats expérimental
Err(%) Err(%) Err(%)
Vitesse de
flottement
27.4 28 2.1 23.6 3.8 27.8 1.4
( / )
Fréquence
de
22 24 8.3 21 4.7 23 4.5
flottement
( )
En comparant nos résultats et ceux des autres références, on trouve que les erreurs relatives
sont très petites, ce qui traduit l’efficacité de notre pragramme de calcul.
73
CONCLUSION GENERALE
Dans ce travail de recherche, nous avons étudié la stabilité aéroélastique par le calcul de
vitesse de flottement des ailes d’avions légers assimiles à des plaques composites moyennement
épaisses.
Le choix des matériaux joue un rôle très important dans la conception des avions. Pour
éviter les problèmes aéroélastiques telle que le phénomène de flottement une étude approfondie
est alors il exigée
Enfin, on souhaite que notre modeste travail satisfasse tout lecteur et participe dans le
développement de cet axe de recherche et aussi servira les étudiants, particulièrement de
l’Institut d’Aéronautique, pour leurs travaux de recherche.
74
REFERENCES
[1] Reddy JN. Mechanics of laminated composite plates and shells; theory and analysis
(second edition). CRC Press; 2004.
[2] Jones, Robert M., “Mechanics of Composite Materials,” Washington, Scripta Book
Co , 1975.
[3] Berthelot JM. Matériaux composites; comportement mécanique et analyse des structures
(troisième edition). Paris: Technique &t Documentation; 1999.
[4] Achraf tafla. ‘Eléments finis mixtes-hybrides naturels sans facteurs correctifs du
Cisaillement pour les plaques et les coques composites multicouches’. Reims
Champagne-Ardenne.26 janvier 2007
[5] Daniel Gay Matériaux composites 4ème Edition 1997. Paris.
[8] Michel cazenave. ‘Méthodes des éléments finis approche pratique en mécanique des
structures’. dunod paris 2010
[9] Kwon, W.Y and Bang, H “The Finite Element Method using Matlab”, CRC (1997).
[10] MICHEL CAZENAVE Méthode des éléMents finis Approche pratique en mécanique
des Structures
[11] A.J.M. Ferreira. ‘ MATLAB Codes for Finite Element Analysis Solids and Structures.
[12] Mahi. A ‘’Formulation Théorique et Resolution Numérique des équations du flottement,
Tèse de magister,université de blida
[13] UEDA,T and DOWWELL,E.H.?44Flutter analysis using nonlinear aerodynamic forces
Journal of aircraft, VOL.21?N°2, February (1984)
[14] HASING, H, J: An Approximate True Damping Solution of the Flutter Equation by
determinant iteration, Nov 1979.
REFERENCES
[27] M. Kassem Abbas*, Hany M. Negm, M. Adnan Elshafei "Flutter and Divergence Characteri-
stics of Composite Plate Wing"15th International Conference on aerospace sciences
& aviation technology,
[28] K. J. Lin, P. J. Lu, and J. Q. Tarn, "Flutter Analysis of cantilever composite plate in subsonic
flow," jjjjjjjAIAA Journal, vol. 27, pp. 1102-1109, 1989.
CHAPITRE IV RESULTATS ET DISCUSSIONS
Les différentes étapes de calcul des caractéristiques dynamiques d’une plaque travaillant
en flexion ainsi que la recherche de l'influence de tous ces derniers paramètres pour des
différentes plaques sont illustrées par un programme MATLAB, effectuée par les différents sous
programmes et organisée suivant l’organigramme ci-dessous :
Entrée de données
Mécaniques , , , , , , Géométriques L ,l ,t
Analyse modal
Figure (4.1) Organigramme de calcul des fréquences propres et des modes propres.
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