COURS DE DROIT DES AFFAIRES1
COURS DE DROIT DES AFFAIRES1
COURS DE DROIT DES AFFAIRES1
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PREMIERE PARTIE : DROIT DES SOCIETES
COMMERCIALES
Il existe plusieurs types de sociétés commerciales qui se distinguent par leurs formes et de par
leurs objets. Ainsi verrons-nous successivement :
-Les règles communes aux sociétés commerciales ;
- Les règles particulières ou spécifiques à chaque type de sociétés commerciales,
-Les sociétés coopératives.
Aux termes de l’article 4 de l‟acte uniforme, «la société commerciale est créée par
deux ou plusieurs personnes qui conviennent, par un contrat, d‟affecter à une activité des
biens en numéraire ou en nature, dans le but de partager le bénéfice ou de profiter de
l‟économie qui pourra en résulter. Les associés s‟engagent à contribuer aux pertes dans les
conditions prévues par le présent acte uniforme. La société commerciale doit être créée
dans l‟intérêt commun des associés »et de l‟article 5 AU DCG. « La société commerciale
peut être également créée, dans les cas prévus par le présent acte uniforme, par une seule
personne, dénommée associé unique, par un acte écrit »
De l‟analyse de ces deux dispositions il apparaît clairement que la société commerciale
résulte, par principe d’un contrat. Sauf que l‟acte uniforme tenant compte des évolutions
nouvelles concernant les sociétés commerciales, a consacré la société unipersonnelle.
Pour Jean PAILLUSSEAU, la notion de société ne doit pas être prise uniquement dans
son acception juridique traditionnelle c‟est-à-dire un groupement de personnes qui sont
associés Elle doit nécessairement prendre en compte l‟aspect fonctionnel de la société, c‟est-
à-dire son activité, les deux étant indissociables.
Contrairement à l’article 1832 du code civil qui affirme que la société est un contrat,
les articles 4 et 5 de l‟acte uniforme disposent que la société est créée par un contrat en cas de
pluralités d‟associés ou par l‟acte de volonté d‟une seule personne en cas d‟associé unique.
L‟acte uniforme affirme que la société est créée par un contrat: ce qui signifie qu‟elle
naît à la suite d‟un accord de volontés des associés.
L‟analyse de l’article 5 de l‟acte uniforme nous révèle que, la société unipersonnelle déroge à
un régime de droit commun, lequel régime continue de considérer que les sociétés résultent,
par principe, des contrats.
Comme pour tout contrat, le contrat qui crée la société doit, pour sa validité, satisfaire
aux conditions édictées par l‟article 1108 code civil.
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PARAGRAPHE 1 : Les conditions de fond
Pour qu‟un contrat de société puisse être valablement conclu, il faut, d‟abord que les
parties à cet acte créateur c‟est-à-dire les associés qui doivent être au moins deux (2) puissent
exprimer leur consentement,
Il faut, ensuite, que ces associés aient la capacité pour entrer dans le type de société
envisagé.
Enfin, il faut que la cause et l‟objet de la société soient licites.
A- LE CONSENTEMENT
Le contrat de société se forme librement; il suppose nécessairement un échange de
consentements des parties qui vont s‟engager, puisqu‟il y a une exigence de forme pour la
validité du contrat, la preuve de l‟expression du consentement résulte de la signature de l‟acte
créateur de la société.
Le consentement doit être exempt de vices ; à savoir erreur, dol et violence.
B-LA CAPACITE
Elle est fonction du type de société envisagé. S‟agissant des associés d‟une société en
nom collectif ou des commandités dans une société en commandite simple qui ont la qualité
de commerçant et qui sont tenus des dettes jusque sur leurs biens personnels, il faut avoir la
capacité exigée pour faire le commerce.
Quant aux actionnaires dans les sociétés anonymes, les associés dans les sociétés a
responsabilité limitée et les commanditaires dans les sociétés en commandite qui n‟ont pas la
qualité de commerçant, la capacité de faire le commerce n‟est pas requise. On n‟exigera d‟eux
que la capacité pour faire l‟acte de la vie civile.
Un mineur peut-il être associé ou actionnaire unique d‟une société à responsabilité
limitée ou d‟une société anonyme dans laquelle, l‟associé étant unique, est censé devoir
accomplir tous les actes de gestion ?
Il n‟est pas exclu qu‟une société unipersonnelle puisse être constituée, ab initio, par
un mineur ou un incapable majeur par l’intermédiaire de son représentant légal et la
gérance confiée à un majeur capable. L‟essentiel étant d‟éviter que par son inexpérience ou
son état, le mineur ou l‟incapable majeur engage sa responsabilité personnelle pour mauvaise
gestion.
C-L‟OBJET ET LA CAUSE
Ils doivent être licites c‟est-à-dire non prohibés par la loi et les bonnes mœurs.‟L‟objet
est constitué par l‟exploitation commerciale poursuivie par les parties ; cette activité doit être
déterminée et décrite dans les statuts. Il est ainsi interdit de constituer une société pour
commercialiser de la drogue par exemple. „
Quant à la cause, elle est la raison pour laquelle cette exploitation a été envisagée.
Elle ne doit pas consister en la poursuite d‟objectifs prohibés. Par exemple, il est interdit de
constituer une société pour avoir des fonds pour financer des opérations de contrebande.
A- LA NECESSITE DE L‟ECRIT
Aux termes de l’article 1834 du Code Civil 10 AU DCG « Toutes sociétés doivent être
rédigées par écrit... » Cet écrit peut être un acte notarié ou un acte sous-seing privé offrant
des garanties d‟authenticité. »
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Cet acte sous-seing privé doit ensuite être déposé avec reconnaissance d‟écritures et de
signatures par toutes les parties au rang des minutes d‟un notaire.
Cet écrit qui consacre la constitution de la société s’appelle les statuts lesquels
constituent soit le contrat de société en cas de pluralité d‟associés soit l‟acte de volonté d‟une
seule personne, en cas d‟associé unique.
Que doivent contenir les statuts? Les mentions obligatoires prévues à l‟acte
uniforme relatif aux sociétés commerciales et au groupement d‟intérêt économique, à
savoir:
• La forme de la société;
• La dénomination suivie, le cas chérant, et son sigle;
• La nature et le domaine de son activité, qui forme son objet social;
• Le siège social ;
• La durée, de la société;
• L‟identité des apporteurs en numéraire avec, pour chacun d‟eux, le montant des
apports, le nombre et la valeur des titres sociaux remis en contrepartie de chaque
apport
• L‟indemnité des apporteurs en nature, la nature et l‟évaluation de l‟apport effectué
par chacun d‟eux, le nombre et la valeur des titres sociaux remis en contrepartie de
chaque apport;
• L‟identité des bénéficiaires d‟avantages particuliers et la nature de ceux-ci
• Le capital social ;
• Le nombre et la valeur des titres sociaux émis, en distinguant, le cas échéant, les
différentes catégories de titres créées ;
• Les stipulations relatives à la répartition du résultat, à la constitution des réserves et à
la répartition du boni de liquidation ;
• Les modalités de son fonctionnement.
L „écrit est-il exigé comme condition de validité du contrat de société ou
plutôt comme un élément de preuve de l‟existence de la société?
Si, contrairement aux dispositions du présent acte uniforme, le contrat de société ou, le
cas échéant, l‟acte unilatéral de volonté n‟est pas établi par écrit et que, de ce fait, la société
ne peut être immatriculée, la société est dénommée «société créée de fait ». Elle n‟a pas la
personnalité juridique ».
La société unipersonnelle est quasiment impossible à appréhender en l‟absence d‟un
écrit. Ensuite, c‟est l‟immatriculation qui confère la personnalité morale à la société
commerciale. Or, sans écrit, il ne peut y avoir immatriculation; et sans immatriculation, il ne
peut y avoir d‟un côté, l‟associé unique, de l‟autre, la société commerciale.
B- LA PUBLICITE DE LA SOCIETE
Les sociétés commerciales à l‟exception de l’association en participation doivent
faire connaître leur existence aux tiers eu égard à l‟exploitation commerciale à laquelle elles
se livrent.
La publicité de la société nécessite l‟accomp1issement des formalités suivantes :
L‟enregistrement des statuts à la direction ;
Le dépôt des statuts enregistrés au greffe du Tribunal du lieu du siège social ;
La publicité sous forme d‟extrait ou d‟avis (des statuts) dans un journal
d‟annonce1égaIes ;
L‟immatriculation de la société au registre de commerce et du crédit mobilier;
La déclaration fiscale d‟existence de la société en vue de l‟obtention d‟un numéro de
compte contribuable
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Les déclarations sociales à la CNPS.
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A- LA NECESSITE DE FAIRE L‟APPORT
Faire apport d‟un bien à la société est une obligation à la charge de chaque société car sans
apport une société est nulle.
L‟apport doit être effectif et non fictif; c‟est pourquoi l‟associé qui a promis un apport, a
l‟obligation d‟en garantir l‟existence car il est débiteur de tout ce qu‟il s‟est engagé à apporter
en numéraire ou en nature à l‟égard de la société (art 37 AU DCG).
L‟apport est translatif de droit, ainsi les droits que l‟associé avait sur l‟apport passent à la
société. En contrepartie, l‟associé reçoit les droits d'associés c‟est-à-dire La vocation aux
bénéfices de la société et le droit de participer à sa gestion.
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Relativement aux pertes, certes toute clause qui affranchirait un associé de toute contribution
aux pertes est réputée non écrite.
C‟est l‟expression de la volonté de tous les associés de travailler ensemble sur un pied
d‟égalité au succès de l‟entreprise commune.
PARAGRAPHE 1: LE NOM
Comme la personne physique, la société a un nom lequel est librement choisi par les
parties. En effet, toutes les sociétés sont désignées par une dénomination sociale , laquelle est
précédée ou suivie immédiatement en caractères lisibles du nom du type de la société ou de
son sigle ; ex. « Société à responsabilité FIFI » ou « SARL FIFI ».
La société est inscrite au registre de commerce sous son nom, lequel est protégé juridiquement
comme nom commercial. Cette dénomination sociale doit figurer sur tous les actes et
documents émanant de la société et destinés aux tiers.
PARAGRAPHE 2 : LE DOMICILE
La société a un domicile qui est son siège social lequel est en principe librement fixé
dans les statuts. En réalité , ce siège social doit être le lieu de son principal établissement.
La société ne peut changer de siège social par transfert dans un lieu différent du
premier qu‟en modifiant les statuts.
En principe, en cas d‟assignation de 1 société, c‟est le tribunal du siège qui doit être
saisi. Toutefois, par application de la théorie dite des gares principales, la jurisprudence
autorise l‟assignation devant les établissements secondaires notamment les succursales
lorsqu‟il s‟agit d‟actes relatifs à l‟exploitation commerciale traité en ce lieu.
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PARAGRAPHE 3 : LE PATRIMOINE
La société est propriétaire des biens qui lui ont été apportés par les associés ou qu‟elle a
acquis après sa constitution.
En tant que personne morale, la société va être titulaire de droits et d‟obligation sur ce
patrimoine avec les conséquences suivantes.
*Le patrimoine de la société ou encore patrimoine social est distinct des patrimoines
personnels de ses membres.
* Les créanciers sociaux ont un droit de gage général sur le patrimoine de la société et non, en
principe, sur les patrimoines des associés.
Toutefois, dans les sociétés de personnes notamment dans la société en nom collectif, les
créanciers sociaux ont également un droit de gage sur le patrimoine de chacun des associés
puisqu‟ils sont personnellement, indéfiniment et solidairement responsables des dettes
sociales. (Ultra vires societatis)
PARAGRAPHE 4: LA NATIONALITE
Par principe, la jurisprudence détermine la nationalité par le siège social ; ainsi, la
société a la nationalité du lieu de son siège social c‟est-à-dire, celui de sa direction
administrative réelle, c‟est le critère du siège social.
Exceptionnellement, la jurisprudence fait usage du critère du «contrôle» c‟est-à-dire
que quelque soit l‟endroit où se trouve le siège social, la société aura la nationalité de ceux qui
ont fourni les capitaux ou de ceux qui la dirigent.
La société étant une personne, a la pleine capacité juridique ; elle va pouvoir gérer,
administrer et même disposer des éléments de son patrimoine. Tous les actes seront accomplis
au nom de la société par l‟intermédiaire de ses organes ou représentants légaux.
Les sociétés peuvent être classées selon plusieurs critères: mode de constitution, taille,
considération de certaine valeur mais c‟est le dernier critère qui est le plus usité. Selon ce
critère, l‟on peut considérer uniquement la personne des futurs membres de la société.
Dans ce cas, on parle de Société de Personnes. L‟on peut aussi retenir la “capacité
financière” des futurs membres. Dans cette hypothèse, il s‟agit d‟une Société de Capitaux.
L‟on peut retenir aussi les deux critères à la fois, dans ce cas il s‟agit des SARL.
Ce sont des sociétés dans lesquelles les associés sont tenus solidairement et
indéfiniment du passif. Ce sont: la Société en Nom Collectif et la Société en Commandite
Simple. L‟acte uniforme sur les sociétés commerciales et GIE a supprimé la société en
commandite par action.
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La constitution de la SNC exige des conditions générales et des conditions particulières.
2- La capacité
Pour entrer dans une SNC, il faut avoir la capacité de faire le commerce. En conséquence, le
mineur non émancipé ne peut faire partie d‟une SNC. Il en va de même des majeurs
incapables et en général de tous ceux qui ne peuvent faire le commerce pour incompatibilité
ou interdiction.
Pour des raisons de sécurité financière, deux époux ne peuvent être ensemble associés dans
une SNC. En effet, la responsabilité indéfinie et solidaire est un danger pour le régime
matrimonial.
3- La dénomination sociale.
La Société en Nom Collectif doit être désignée par une dénomination sociale qui doit être
immédiatement précédée ou suivie en caractères lisibles des mots: “Société en Nom Collectif‟
ou du sigle: “SNC”.
Cette dénomination sociale est composée du nom de tous les associés ou des noms de
quelques-uns d‟entre eux, ou encore de celui d‟un seul associé. La dénomination sert à
désigner la société comme un être moral distinct des associés et sous lequel sont signés les
engagements pris pour le compte de la société. La dénomination est composée d‟un seul nom,
ce nom unique doit être suivi du mot: “et Cie”. Grâce à cette mention, les tiers savent qu‟il y a
d‟autres associés responsables. La dénomination sociale est distincte de l‟enseigne.
4- Le capital social
Aucun minimum ou maximum n‟est exigé pour le capital social ; encore moins
n‟existe l‟obligation de libérer immédiatement tout ou partie des apports souscrits car la
responsabilité solidaire et indéfinie est une garantie suffisante pour les créanciers sociaux. Le
capital est divisé en parts sociales non négociables.
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Ceci signifie que les associés sont tenus des dettes de la société au-delà de leurs
apports c‟est- à-dire qu‟ils sont aussi tenus sur leur patrimoine propre. Dès lors, la faillite de
la société entraîne la propre faillite des associés.
Le nouvel associé qui rentre dans la SNC est tenu de tout le passif antérieur et
postérieur à son entrée. L‟associé qui quitte la société est tenu du passif antérieur à sa sortie à
condition qu‟il publie sa sortie et qu‟il s‟assure que son nom ne figure plus dans la raison
sociale. La responsabilité indéfinie ainsi précisée est légale. Les associés ne peuvent l‟écarter
à l‟égard des tiers.
B- LA RESPONSABILITE SOLIDAIRE
Par solidarité, on entend la situation dans laquelle chaque débiteur est tenu à l‟égard du
créancier de la totalité de la dette. En conséquence, le créancier peut réclamer la totalité à
n‟importe quel associé. Mais selon l’article 271 de l‟acte uniforme sur les sociétés et GIE, les
créanciers de la société ne peuvent poursuivre le paiement des dettes sociales contre un
associé que 60 jours au moins après avoir vainement mis en demeure la société par acte
extrajudiciaire. Ce délai peut être prorogé par ordonnance du Tribunal de première instance.
C- L’INTUITU PERSONAE
C‟est une société où on prend en considération les qualités personnelles de l‟associé. Il
en résulte que les parts sociales sont incessibles et la société est en principe dissoute par les
événements affectant la personne d‟un associé (ex : décès, incapacité, interdiction ou faillite
d‟un associé).
A- La Gérance de la SNC
1) Nomination et révocation des gérants
La SNC est gérée par un ou plusieurs gérants.
Comment sont-ils nommés et révoqués?
Seuls les statuts organisent la nomination et la révocation des gérants. S‟agissant de la
nomination du gérant, on rencontre quatre situations :
Lorsque .les statuts n‟organisent pas la gérance, tous les associés sont réputés
être gérants. Chacun détient les mêmes pouvoirs que s‟il était seul gérant de la
société sauf le droit pour chacun de s‟opposer à toute opération avant qu‟elle ne
soit conclue et porter à la connaissance du tiers.
Un associé peut être désigné par les statuts: il est gérant associé statutaire. Ce
type de gérant n‟est révocable qu‟à l’unanimité des associés.
Le gérant peut être désigné en dehors des statuts: c‟est un gérant associé non
statutaire. Sa révocation se fait à la majorité en nombre et en capital des associés.
Mais, le concerné ne prend pas part au vote. Le gérant révoqué sans juste motif
reçoit des dommages et intérêts.
Le gérant non associé non statutaire- .Pouvoirs des gérants Ces pouvoirs existent
d‟abord à l‟égard des tiers.
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Ce sont les actes d’administration et de disposition. Mais ces actes doivent entrer
dans l‟objet social. L‟opposition formée par un gérant aux actes d‟un autre gérant est sans
effet à l‟égard des tiers à moins qu‟ils en aient eu connaissance.
Les clauses statutaires limitant les pouvoirs du gérant sont inopposables aux tiers.
Ces pouvoirs existent ensuite dans les rapports entre associés.
Dans ce cas, si les statuts n‟ont pas déterminé les pouvoirs du gérant, il peut faire tous
les actes de gestion dans l‟intérêt de la société.
La clause limitant les pouvoirs du gérant n’est valable qu’entre associés et le gérant doit
la respecter. A défaut, la société est engagée à l‟égard des tiers. Mais le gérant engage sa
responsabilité vis- à -vis des associés.
L‟exercice de ces pouvoirs peut donc engager la responsabilité du gérant. C‟est pourquoi, il
lui est demandé de gérer la société en bon père de famille.
Lorsque le gérant est un mandataire salarié, il engage sa responsabilité dans les termes de
l’article 1382 civ.
En cas de pluralité de gérants ayant commis les fautes, ils sont responsables
solidairement.
B- LA VIE SOCIALE
C‟est le fonctionnement normal de la société. Elle est marquée par la division en exercices
sociaux et la modification des statuts.
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-Signification de la cession par acte d‟huissier à la société ;
-Acceptation de la cession par la société dans un acte authentique ;
-Dépôt e l‟original de l‟acte de cession au siège social contre remise par le gérant.
2) La dénomination sociale
Elle ne peut comprendre que le ou les noms de l‟un ou de tous les commandités à
l‟exclusion des commanditaires. Le commanditaire dont le nom figure dans la dénomination
sociale répond indéfiniment et solidairement du passif social.
3) Les apports
*Le commandité peut faire tous les types d‟apports.
L‟apport en industrie est libéré de manière successive, alors que l‟apport en numéraire
et l‟apport en nature doivent être immédiatement libérés. Mais les statuts peuvent prévoir le
contraire. Cette dérogation n‟est valable que pour l‟apport en numéraire.
*Le commanditaire ne peut faire que l‟apport en numéraire ou en nature ,l‟apport en
industrie lui est interdit.
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Le montant et la valeur des apports de chaque catégorie d‟associés doivent
nécessairement figurer dans les statuts.
A- LA GESTION DE LA SOCIETE
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2) Cession à cause de mort
NB: En cas de décès d‟un commanditaire, la transmission des parts obéit aux mêmes règles
que dans la SNC. Les mineurs héritiers peuvent entrer dans la SCS en qualité d‟associé
commanditaire.
A-LES CAUSES
En plus des causes générales, le décès, l‟incapacité, la faillite ou l‟interdiction d‟un
commandité entraîne la dissolution de la société dans les mêmes conditions que
dans les SNC. Sauf clause de continuation prévue par les statuts.
Par contres le décès, l‟incapacité, la faillite ou l‟interdiction d‟un commanditaire
n‟entraîne pas la dissolution „de la société. En effet, il n‟est pas commerçant.
B-LES EFFETS
Pour la liquidation, le boni est reparti entre tous les associés. Mais pour les pertes, lorsque
l‟actif social a été entièrement utilisé, les commanditaires ne sont plus engagés. Ce qui reste
est supporté par les commandités.
Ce qui caractérise la société en participation, c‟est qu‟elle est occulte; son existence ne se
révèle pas aux tiers; elle n „est donc pas sujette aux formalités de publicités prescrites pour
les autres sociétés ni à aucune autre formalité; n „ayant pas de personnalité morale, elle ne
dispose d‟aucun des attributs attachés à la personnalité juridique.
A. LE CONTRAT DE SOCIETE
En effet aux termes de l’article 855 de l‟acte uniforme relatif au droit des sociétés
commerciales “Les associés conviennent librement de l‟objet, de la durée, des conditions de
fonctionnement, des droits des associés, de la fin de la société en participation sous réserve de
ne pas déroger aux règles impératives communes aux sociétés, exception faite de celles qui
sont relatives à la personnalité morale”.
Cela signifie que l‟écrit est obligatoire; contrairement à la situation antérieure ; autrement
on la qualifierait de société créée de fait.
C- LES APPORTS
La société en participation n‟ayant pas la personnalité morale, les apports ne peuvent lui être
transférés. Mais comme il ne peut exister de société sans apports, le régime des apport dans
une société en participation se présente comme suit:
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S’il s’agit d’un apport en nature, chaque associé pourra conserver la propriété de
son apport, il a seulement l‟obligation de le mettre à la disposition „de la société pour la
satisfaction de l‟objet social.
S’il s’agit d’un apport en numéraire, l‟associé va le remettre au gérant qui en
devient alors propriétaire. Mais il est tenu d‟affecter à l'objet social sous peine de poursuite
pour abus de confiance. Par convention, les apports peuvent devenir copropriété des associés.
Enfin s‟agissant d‟une société de personnes, l‟associé qui le désire peut faire un apport en
industrie.
Chaque société doit avoir vocation aux bénéfices et aux pertes. Les clauses léonines sont
Prohibées. Si elle est constituée pour une seule opération, le partage des bénéfices se fera à la
fin de l‟opération, en revanche, ce sera à la fin de chaque exercice si l‟exploitation est de
longue durée. Le partage des bénéfices est réglé librement par la convention des parties. Il en
va de même des pertes.
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A. CAUSES DE DISSOLUTION
Ce sont d‟abord les causes de dissolution communes à toutes les sociétés, si aucune
durée n‟a été stipulée, la dissolution est possible par la volonté unilatérale de chacun des
associés à condition que la décision ne soit pas prise de façon impérative et à contre temps
c‟est à dire de mauvaise foi.
La dissolution peut, ensuite, intervenir pour justes motifs, notamment, en cas de
mésintelligence entre les associés.
Enfin s‟agissant d‟une société de personne, le décès l’incapacité, faillite ou
interdiction d’un associé entraînent de plein droit la dissolution de la société sauf clause
contraire des statuts prévoyant la continuation de la société.
B. DE LA LIQUIDATION
On ne peut pas parler de liquidation puisque la société n‟a pas de personnalité morale
et qu‟il n‟y a pas de patrimoine social à repartir.
Il s‟agira donc d’établir les comptes entre les associés. Les bénéfices ou les pertes seront
proportionnels aux apports et chaque associé reprend ses apports en nature.
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PARAGRAPHE II: L’EXISTENCE DE LA SOCIETE CREEE DE FAIT
Il y a société créée de fait lorsque la société a été constituée sans faire l‟objet d‟un
écrit et qu‟ainsi elle ne peut être immatriculée.
Le défaut d‟écrit n‟est donc pas une cause de nullité de la société comme par le passé.
Il aboutit à un autre type de société réglementé par l‟acte l‟uniforme.
A. LE REGIME DE LA PREUVE
L‟existence de la société de fait ou de la société créée de fait peut être prouvée par tout
moyen. Il en va ainsi lorsque la société n‟a pas fait l‟objet d‟une Constitution.
Les activités exercées vont faciliter cette preuve. C'est sans doute pour cela que la
juridiction compétente pour connaître de l‟existence d‟une société de fait set celle du lieu
principal de son activité.
La SARL est une société commerciale dans laquelle les associés ne sont responsables des
dettes sociales qu‟à concurrence du montant de leurs apports. Elle a un caractère hybride
puisque la limitation de la responsabilité aux apports fait penser aux sociétés de capitaux,
tandis que l‟intuitu personae dans ce type de société fait penser aux sociétés de personnes.
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B- LA CAPACITE POUR ETRE ASSOCIE DANS UNE SARL
Les associés n‟ayant pas la qualité de commerçant il n’est pas nécessaire d’avoir la
capacité commerciale. Par conséquent, (un mineur et un majeur incapable peuvent entrer
dans une SARL.). Mais un mineur peut-il entrer dans une SARL dans laquelle, il y a des
apports en nature ? En principe la réponse est négative, mais dans les cas suivants l‟entrée
est admise
*Lorsque l‟évaluation des apports est faite par un commissaire aux apports. Mais cette
intervention n‟est possible que si l‟apport excède 5000000 F:
* Après les 5 ans suivant la constitution ou l‟augmentation du capital.
B- LA DENOMINATION
„La SARL est désignée par une dénomination sociale immédiatement suivie ou précédée en
caractères lisibles des mots Société à Responsabilité Limitée ou du sigle S.A.R.L.
A- LE STATUT DU GERANT
1) Nomination et durée
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Le gérant peut être désigné à l‟unanimité des associés dans les statuts de la société. Il
est alors gérant statutaire. C‟est le nom qu‟on donne à tout gérant désigné dans les statuts.
Lorsque la désignation du gérant n‟est pas statutaire, il doit être désigné par les associés
représentant plus de la moitié du capital sauf si les statuts ont prévu une majorité supérieure.
Faute de majorité à la première convocation, il y aura une seconde convocation oùle vote se
fera à la majorité relative quelle que soit la proportion du capital représenté sauf clause
statuaire contraire. Le gérant est nommé pour quatre (4) ans dans le silence des statuts son
mandat est renouvelable.
2) Révocation
Le gérant ne peut être révoqué que pour justes motifs, soit en justice soit en
Assemblée. Devant la justice tout associé peut agir.
En assemblée, il faut la décision des associés représentant plus de la moitié des parts
sociales.
3) La responsabilité du gérant
Le gérant n‟engage pas sa responsabilité pour les actes sociaux sauf s‟il commet des
fautes.
B- LE CONTROLE DE LA SOCIETE
Il faut noter que la nomination d‟un commissaire aux comptes est obligatoire lorsque la SARL
a un capital de 10 000 000 F ou emploie plus de 50 travailleurs.
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Elle est libre entre associés. Mais la cession aux tiers exige le consentement de la majorité des
associés non cédant représentant les 3/4 au moins du capital social. Elle doit être signifiée
par acte d‟huissier à la société.
La société anonyme se définit comme une société commerciale dans laquelle les associés
appelés actionnaires ne sont responsables qu‟à concurrence de leurs apports et dont les
droits d‟associés sont représentés par des actions. C‟est d‟ailleurs pour cela qu‟ils sont
qualifiés d‟actionnaires. Les contractants peuvent s‟unir aussi dans une perspective non pas en
considération de leur personne qu‟ils vont alors ignorer le plus souvent mais en considération
des capitaux qu‟ils apportent et c‟est pourquoi on appelle ces sociétés, des sociétés de
capitaux.
Dans les rapports des associés entre eux, se constitue du moins en principe non plus entre des
personnes désignées mais entre toutes les personnes qui apportent des capitaux pour
constituer cette société, le plus souvent, on procédera même ^par voie de souscription
publique, d‟appel au public. C‟est une société ouverte.
La part sociale attribuée à chacun des associés en échange de son déport est alors représenté
par un certain nombre d‟action et c‟est pourquoi on nomme également la société de capitaux,
société par action.
En résumé, la société de capitaux se distingue par les caractéristiques suivantes :
- D‟une part la société se forme entre des associés et quel que soient les changements
qui peuvent survenir au niveau de ces personnes.
-D‟autres part, ces associés ne sont tenu des dettes sociales que sur leurs apports .Le type de
société de capitaux à l‟état pur c‟est la société Anonyme (SA).
Il s‟agit de société dont les actionnaires ne sont responsables des dettes sociales que dans
les limites de leurs apports .Dans ce type de sociétés, les droits sociaux des actionnaires sont
appelés actions qui sont des titres librement cessibles et négociables.
Il faut préciser que le titre du cours se justifie par la diversité de modalités de la Société
Anonyme. En dehors de la division de plus en plus affirmée entre A cotée en Bourse et SA
non cotée en Bourse, le SA se différencie quant a son mode de formation entre (SA sans
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appel public a l‟épargne et SA avec appel au public à l‟épargne) et quant au nombre
d‟actionnaire (SA pluripersonnelle et SA unipersonnelle).
Mais quelque soit leurs modalités, les Sociétés Anonymes gardent un fond commun de
règle s‟articulant autour de leur : Constitution(I), fonctionnement (II), les Assemblées des
Actionnaires (III), la Vie Sociale (IV), et la Dissolution(V).
SECTION I : LA CONSTITUTIONDE LA SA
A –L‟EXISTENCCE D‟ACTIONNAIRES
Pour créer la SA, il faut des membres appelés actionnaires qui ne sont pas des
commerçants .Il faut au moins un actionnaire
SECTION II : LE FONCTIONNEMENT DE LA SA
La SA peut fonctionner avec un conseil d‟administration ou un administrateur général.
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Ce sont les lieux de prise de décisions. C‟est l‟organe suprême de la SA .Dès sa
convocation, tout actionnaire peut participer à 3 types d‟AG.
Pour qu‟elle se tienne, il faut que les actionnaires présents possèdent au moins la moitié
des actions sur la première convocation et le quart à la deuxième ou troisième convocation.
Elle statue sur :
-les modifications statutaires
-l‟augmentation ou la réduction du capital
-la fusion
Les décisions sont prises à la majorité des 2/3 des voix exprimées sauf en cas de transfert
dfaut l‟unanimité.
C‟est la réunion des associés ayant une catégorie déterminée d‟action (ex : acte sans droit
de vote).
Pour le quorum à la première convocation, il faut la moitié des actions et sur la seconde et
la troisième le quart.
Elle statue sur les décisions modifiant leurs drots.les décisions sont prises à la majorité 2/3
des voix exprimées.
SECTION IV : LA DISSOLUTION DE LA SA
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PARAGRAPHE 2 : LES EFFETS DE LA DISSOLUTION
Il ya liquidation de la société si elle est pluripersonnelle .Si l‟actif social est supérieur au
passif, Le boni de liquidation est réparti entre les actionnaires proportionnellement au
nombre d‟action qu‟ils détiennent sauf clause contraire se statu.
En cas de perte, la responsabilité des actionnaires est limitée au montant de leurs apports.
Dans le cas d‟une société unipersonnelle, il n‟ya pas de liquidation mais transmission
universelle de son patrimoine a l‟actionnaire unique après purge des oppositions des
créanciers de la société.
DEUXIEME PARTIE :
DROIT COMMERCIAL
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DEUXIEME PARTIE : DROIT COMMERCIAL
I- DEFINITION DU DROIT COMMERCIAL
Qu’est-ce que le droit commercial ? Le droit commercial peut se définir comme l‟ensemble
des règles juridiques régissant les actes de commerce, les commerçants et les sociétés
commerciales ainsi les opérations juridiques qu‟ils effectuent.
Quelles sont les sources de ce droit commercial tel que défini ?
Mais ces actes uniformes n‟ont pas abrogé toutes les dispositions antérieures applicables ; en
effet leur champ d‟application, ils précisent que les commerçants et les sociétés commerciales
de même que les groupements d‟intérêt économiques demeurent soumis aux lois non
contraires applicables dans l‟Etat partie au traité.
L‟acte uniforme portant sur le droit commercial général qui se présente comme le droit
commun en matière commerciale et celui relatif aux sociétés commerciales et au groupement
d‟intérêt économique constituent, aujourd‟hui, la source principale de notre droit commercial.
Les autres sources sont constituées par les lois antérieures non contraires. Ce qui n‟exclut pas
les sources traditionnelles non légales.
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B-LES AUTRES SOURCES
Il s‟agit du droit civil, des usages, de la jurisprudence et de la doctrine.
2-LES USAGES
La pratique commerciale a fait naître certaines règles que le législateur n‟a pas érigées en
règles légales mais qui n‟en sont pas moins obligatoires. Il s‟agit des usages. Les usages
tiennent une place importante parmi les sources de droit commercial. Ils interviennent pour
pallier les insuffisances des dispositions réglementaires. La loi elle-même renvoi aux
usages :Les usages naissent généralement de pratiques courantes liées à la vie des
commerçants et qui paraissent, un jour, si nécessaires qu‟ils prennent la valeur d‟une règle de
droit. Il faut distinguer entre les usages de fait ou encore usages conventionnels et les usages
de droit ou encore coutume. L’usage conventionnel se présente, à l‟origine, comme une
pratique restreinte, limitée à un petit nombre de commerçants qui se conforment toujours à la
même manière d‟agir lorsque les circonstances sont identiques. Puis par imitation, les mêmes
actes juridiques ou les mêmes actes matériels vont se généraliser pour conférer à ces usages
un caractère collectif.sa preuve doit être faite par celui qui l‟invoque et elle peut se faire par
tout moyen. L’usage conventionnel a la valeur d’une règle supplétive, il tire sa force de
l‟autonomie de la volonté. L’usage de droit ou encore coutume se forme de façon identique
à l‟usage conventionnel ; mais il n‟est pas admis par interprétation de la volonté des parties ; li
s‟impose par lui-même comme une norme objective ; cependant les parties peuvent y déroger
par convention ; comme l‟usage conventionnel, l‟usage de droit a été consacré par l‟acte
uniforme portant sur le droit commercial général.
3-La jurisprudence
En vertu de la séparation des pouvoirs, la jurisprudence ne devrait pas être considérée comme
une source du droit. Et pourtant comme en droit civil la jurisprudence joue un rôle important.
En effet, chargés d‟appliquer les lois à l‟occasion des litiges dont ils sont saisis, les tribunaux
interprètent les lois et règlements. Ils les adaptent aux mutations économiques et si nécessaire
ils les complètent. La jurisprudence peut être définie comme l‟ensemble des décisions rendues
par les cours et tribunaux sur une question de droit.
4-La doctrine
Comme la jurisprudence, la doctrine ne devrait pas être considérée comme une source du droit
commercial car elle n‟a pas de force obligatoire. La doctrine est constituée par l‟opinion des
auteurs qui cherchent à se faire entendre par les tribunaux et à influencer le législateur en
raison de la qualité du raisonnement et de la pertinence des propositions. On observe que
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chaque année de multiples journées ou colloques sont consacrés aux questions d‟actualité les
plus difficiles. Les résultats de ces colloques ou journées généralement publiés sont une
source documentaire pratiquement utile. Ils peuvent aider le juge dans l‟interprétation des
textes ou influencer le législateur dans son œuvre créatrice : C‟est en cela que la doctrine est
considérée comme une source du droit.
Le droit commercial que l‟on vient de définir et dont les sources viennent d‟être données
s‟appliquent dans deux circonstances particulières. Il s‟applique d‟abord lorsque le commerce
est exercé par des individus et ensuite lorsque l‟activité commerciale est exercée par un
groupement. Ce qui nous permet de voir dans une première partie le statut du commerçant et
de l‟entreprenant (PARTIE I) et dans une seconde partie les sociétés commerciales.
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TITRE1 : CONDITIONS POUR AVOIR LA QUALITE DE COMMERCANT
La classification des actes de commerce
L‟accomplissement d‟acte de commerce à titre de profession habituelle et indépendante.
LES ACTES DE
CHAPITRE 1 : COMMERCE
Les actes de commerce sont énumérés pas les articles 3 et 4 de l‟acte uniforme.
Parmi ceux-ci, certains sont commerciaux par eux-mêmes, en raison de leur objet : on les
qualifie d’actes de commerce par nature ; d‟autres, par contre sont commerciaux en raison
de leur seule forme ; on les appelle aussi actes de commerces objectifs.
Une 3ème catégorie d‟actes des commerce est constituée par tous ceux qui sont accomplis par
un commerçant dans l‟exercice de son commerce et qu‟on appelle les actes de commerce par
accessoires.
Les actes qui sont commerciaux pour l‟une des parties et civil pour l‟autre et qu‟on appelle
des actes mixtes.
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1-L’achat de biens meubles ou immeubles en vue de la revente
C‟est l‟activité commerciale par excellence pour que cette opération d‟achat et de vente ait un
caractère commercial, certaines conditions doivent être remplies :
Il faut qu’il y ait achat préalable du bien à vendre ; sinon, il n‟y a pas acte de commerce ;
ainsi en est-il des exploitations agricoles.
Les exploitations agricoles sont exclues du domaine commercial car l‟agriculteur vend les
produits du sol, sans doute certains agriculteurs transforment les produits de leur exploitation,
par exemple en huile, en farine etc.… ; mais la jurisprudence maintient le caractère civil à ce
type d‟exploitations agricoles ; les actes qui y sont effectués demeurent, par conséquent des
actes civils.
Toutefois lorsqu‟un agriculteur achète les produits des autres pour les transformer et les
revendre dans une proportion plus importante que sa propre production, il accomplit des actes
de commerce ; de même, lorsqu‟il loue aux autres ses machines, il accomplit des actes de
commerce.
Aux exploitations agricoles, on assimile les exploitations de pèches et d‟élevage ;
Certes, dans bien des cas, certains de ces agriculteurs achètent des plantes ou des animaux en
vue de les revendre rapidement. Mais il suffit que les choses achetées aient séjourné dans la
terre ou sur la terre et aient tiré profit de la force de la nature pour que les actes accomplis
demeurent des actes civils.
Toutefois en matière d’élevage, l’activité devient commerciale dans la mesure où les
animaux sont engraissés exclusivement ou en majeure partie avec des produits achetés
en dehors de l’exploitation.
Enfin, faute d‟achat préalable, l‟auteur d‟une œuvre littéraire ou artistique ne fait acte de
commerce s‟il cède son œuvre ; il en est de même de l‟inventeur d‟une œuvre brevetée.
En revanche l‟éditeur ou l‟exploitant d‟un brevet qui utilise les œuvres d‟autrui dans un but
lucratif fait un acte de commerce car li spécule sur le travail d‟autrui.
Il faut qu’il y ait une intention de revente de la part de l’acheteur ;
Il faut et il suffit que cette intention ait existée au moment de l‟achat peu importe que par la
suite le bien n‟ait pas été vendu.
Si l‟achat n‟a pas été fait dans l„intention d‟une revente, il constitue un acte civil. Ex : celui
achète un bien pour sa consommation personnelle.
Il faut que l’intention de revente traduise de la part de ; l’acheteur, la recherche d’un
profit ; peu importe qu‟il y ait eu perte à la suite de la revente.
Ainsi l‟association, les syndicats, les coopératives qui achètent et revendent à leurs membres
sans intention de profit ne font pas des actes de commerce. En outre acheter pour donner n‟est
pas un acte de commerce.
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Quant aux opérations de change, elles consistent, moyennant rémunération, à échanger la
monnaie d‟un Etat contre celle d‟un autre Etat.
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fournis ex : Des opérations de teinturerie. Désormais ces actes sont commerciaux pourvu qu‟il
y ait une répétition de ceux-ci puisque l‟acte uniforme utilise le pluriel.
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c- Les actes effectués par les sociétés commerciales
Sont réputés commerciaux des actes effectués pat les sociétés commerciales par la forme que
sont les sociétés à responsabilité limitée ; les sociétés anonymes, les sociétés en nom collectif
et les sociétés en commandite simple.
Il est ainsi également des sociétés qui sont commerciales qu‟en raison de leur objet.
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de la lettre de change.
Le billet à ordre est un titre par lequel une personne appelée souscripteur s‟engage à payer
une somme déterminée à une date déterminée à un bénéficiaire ou à l‟ordre de celui-ci.
Quant au warrant, il est un billet à ordre garanti par un nantissement Toute personne qui
signe une lettre de change, un billet à ordre ou un warrant fait un acte de commerce et est
tenue dans les conditions du droit commercial.
Toutes fois, le fait de signer habituellement des effets pour honorer des engagements ne
saurait conférer la qualité de commerçant puisque non constitutif d‟une profession
1- Le domaine contractuel
Tous les contrats conclus par un commerçant sont commerciaux s‟ils le sont pour les besoins
de son commerce ; il en est ainsi des achats, des ventes de matériel, de fonds de commerce,
des contrats d‟assurance, de transport etc. …
Même le contrat de travail conclu avec un salarié est commercial pour le commerçant.
Au titre des garanties, le gage est le contrat par lequel un bien meuble est remis au créancier
ou à un tiers convenu entre les parties pour garantir le paiement d‟une dette et qui est de
nature civile, devient commercial s‟il garantit une dette commerciale.
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Quant au cautionnement, en raison de sa gratuité, il demeure civil même s‟il garantit une dette
commerciale. Il devient commercial lorsqu‟il intervient à titre professionnel ; par exemple
lorsqu‟il est consenti par un banquier. De même il devient commercial lorsque la caution est
personnellement intéressée à l‟affaire.
De même le commerçant qui donne ou prend à bail un immeuble pour les besoins de son
commerce fait acte de commerce.
Quant aux actes relatifs au rapport de famille et aux actes à titre gratuit ils ne sont jamais
commerciaux.
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La solidarité ne se présume pas entre codébiteurs civils d‟un commerçant ; par contre elle se
présume entre codébiteurs commerçants d‟un créancier civil.
1-La prescription des créances commerciales est de cinq(05) ans alors qu‟elle est de 30
ans pour les créances civiles.
2-Dans les contrats civils, la solidarité ne se présume pas ; alors qu‟elle se présume en matière
commerciale.
3-La preuve est libre en matière commerciale ; alors qu‟en matière civile, il faut un écrit dès
lors que l‟intérêt pécuniaire de l‟affaire excède 500 F.
4-La mise en demeure du débiteur résulte, en matière commerciale de toute manifestation de
volonté du créancier ; Alors qu‟en matière civile, il faut une citation en justice ou un acte
extrajudiciaire.
L’EXERCICE DE PROFESSION
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CHAPITRE 2 : COMMERCIALE
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L‟idée de profession implique la répétition habituelle d‟acte de commerce ; ainsi quelques
actes isolés ne confèrent pas la qualité de commerçant.
Cette répétition doit constituer véritablement une profession c'est-à-dire une activité,
traduisant la volonté de tirer de celle-ci tout ou partie des ressources nécessaires à l‟existence
de celui qui l‟exercice.
C‟est pourquoi même si l‟activité commerciale est clandestine, elle confère la qualité de
commerçant à celui qui en tire tout ou partie des ressources nécessaires à son existence; ainsi
celui qui exerce le commerce par l‟intermédiaire d‟un prête-nom est un commerçant. Mais il
ne faut pas que les actes de commerce par nature constituent l‟accessoire d‟une profession
civile ; Sinon il s‟agira d‟actes civils par accessoire et ne donneraient pas à leur auteur la
qualité de commerçant. Ex : Le chirurgien dentiste, Le réparateur de radio- télévision.
REMARQUES
Il y a des ressemblances entre l‟artisan et le commerçant par rapport à l‟exercice de leurs
activités. En effet comme le commerçant, l‟industriel, l‟artisan fabrique et vend les objets ou
les répare. L‟ensemble de définition légale de l‟artisan conduit à les confondre.
La qualité de commerçant doit être distinguée de celle de l‟artisan. Ce qui caractérise
l‟artisan, c‟est l‟absence de toute idée de spéculation dans l‟exercice de son activité. En effet,
l‟artisan doit éviter de spéculer sur trois choses :
- Sur l’outillage et le travail des machines ; On exige ici que son travail soit manuel et
personnel. Cela ne veut pas dire que qu‟il ne peut pas utiliser la force motrice. Cette exigence
permet d‟exclure quelques activités modernes exclusivement mécaniques.
-l’artisan ne doit pas spéculer ni sur le travail d’autrui. Cela signifie que l‟artisan ne doit
pas utiliser les services d‟un grand nombre de ses collaborateurs.
-l’artisan ne doit pas spéculer sur les matières premières. Cela signifie que l‟essentiel
de son activité ne doit pas consister à acheter pour revendre. Lorsqu‟il est obligé d‟acheter
des produits pour travailler, c‟est dans le travail fourni pour leur transformation qu‟il doit
trouver la source de ses revenus et non dans la différence des coûts des produits. L‟artisan
n‟est pas soumis aux règles de droit commercial. Toutefois, les artisans ont droit au
renouvellement des baux commerciaux (élément du bail professionnel).
Comme artisans, nous pouvons citer les tailleurs, les coiffeurs, les cordonniers, les menuisiers,
les blanchisseurs, les maçons, les peintres, les électriciens, les garagistes (dépanneurs) etc…
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Compte tenu des risques que comporte la profession commerciale des règles spéciales
tendant à protéger les incapables qui se livreraient à l‟exercice d‟une telle activité ont été
dictées.
A- LES INCAPACITES
L‟article 6 de l‟acte uniforme << Nul ne peut accomplir des actes de commerce à titre de
profession, s’il n’est juridiquement capable d’exercer le commerce>>.
Cette disposition concerne les mineurs et les majeurs incapables.
1) Les mineurs
a- Les mineurs non émancipés
<<Le mineur non émancipés est incapable de contracter>>. Article 27 de la loi N°70-
483 du 3 Août 1970 sur la minorité.
En matière commerciale, le mineur non émancipé est absolument incapable de faire le
commerce ; <<Le mineur, sauf s’il est émancipé, ne peut avoir la qualité de commerçant
ni effectuer des actes de commerce>> article 7al 1
Ses représentants légaux ne peuvent le faire en son nom ; le mineur non émancipé ne peut être
associé dans une société en nom collectif puisque tous les associés ont la qualité de
commerçant.
Si un mineur non émancipé reçoit un fonds de commerce par succession, il ne peut l‟exploiter
lui-même ; le fonds devra être soit vendu, soit mis en location-gérance.
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<<La femme mariée à la pleine capacité de droit. L’exercice de cette capacité n’est limité
que par la loi>>. Article 61 de la loi sur le mariage de 1964
La femme mariée est donc libre d‟exercer le commerce.
A- LES INCOMPATIBILITES
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Ne peuvent être commerçants, les fonctionnaires et les personnels des collectivités publiques
et des entreprises à participation publique qui doivent avoir le souci de l‟intérêt général.
Il en est de même des officiers ministériels et des auxiliaires de justice que sont les avocats,
les huissiers, les commissaires prieurs, les greffiers, les administrateurs et liquidateurs
judiciaires.
Ne peuvent être commerçant les experts comptables agréés et les comptables agréés, les
commissaires aux comptes et aux apports, les conseils juridiques, les courtiers maritimes
article 9 AU.
De façon générale, il s‟agit de toutes les professions organisées qui interdisent le commerce ;
ex : Des médecins, des architectes etc.…
Les actes accomplis par une personne en situation d‟incompatibilité restent cependant
valables à l‟égard des tiers de bonne foi.
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Il est tenu dans le ressort de chaque tribunal de première instance ou de chaque section de
tribunal, un registre du commerce et du crédit mobilier.
a) L’immatriculation
. Tout commerçant doit, dans le premier mois d‟exploitation de son commerce, requérir du
greffier son immatriculation au registre du commerce et du crédit mobilier.
. En ce qui concerne les sociétés, l‟immatriculation doit être requise dans le mois de leur
constitution par les gérants ou administrateurs.
b) Les mentions du registre du commerce et du crédit mobilier
Pour les personnes physiques, la demande d‟immatriculation indique :
. Les noms, prénom et domicile personnel de l‟assujetti
. Ses dates et lieu de naissance
. Sa naissance
. Le cas échéant, le nom sous lequel il exerce de commerce, ainsi que l‟enseigne utilisée
. La ou les activités exercées et le forme d‟exploitation
. La date et lieu de mariage, le régime matrimonial adopté
. Les noms, prénoms, date et lieu de naissance domicile ou nationalité des personnes ayant
le pouvoir d‟engager par leur signature la responsabilité de l‟assujetti.
Pour les sociétés commerciales, la demande doit mentionner notamment article 46 AU :
. La dénomination sociale
. Le cas échéant, le nom commercial, le signe ou l‟enseigne
. La ou les activités exercées
. Le montant du capital social
. L‟adresse du siège social
2) Le fichier national
On suppose donc que ce fichier sera tenu auprès de la cour d‟appel d‟Abidjan.
Ce fichier permet d‟éviter qu‟un commerçant ne se fasse immatriculation dans une autre
ville alors qu‟il est sous le coup d‟une déchéance ou d‟une interdiction ayant entrainé sa
radiation d‟un précédent registre.
3) Le fichier régional
Tenu auprès de la cour commune de justice et d‟arbitrage qui se trouve à Abidjan (Côte
d‟Ivoire), ce fichier a pour objet de centraliser les renseignements consignés dans chaque
fichier national.
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Ce fichier est, donc au plan international ce qu‟est le fichier national au plan interne.
Il va permettre d‟éviter qu‟un commerçant ne se fasse immatriculer dans un Etat partie au
traité alors qu‟il est sous le coup d‟une interdiction ou d‟une déchéance dans un autre Etat.
C- SANCTIONS DE L’IMMATRICULATION
Existe-il une loi nationale sanctionnant ces infractions ?
Aucune loi pénale spéciale n‟a encore été prise en vertu de l‟acte uniforme. Il convient donc
d‟appliquer les dispositions pénales non contraires au décret du 15 septembre 1928 portant
règlement d‟administration publique pour la détermination des conditions d‟application de la
loi du 18 mars 1919, créant un registre de commerce.
Par application de ce texte, le défaut d‟inscription est sanctionné par une amende de 6000 à
72000 F. Le tribunal ordonne par la même occasion l‟inscription sous quinzaine.
Quant aux mentions inexactes communiquées de mauvaise foi, elles sont sanctionnées par une
amende de 36000 à 72000 et /ou d‟un emprisonnement d’un mois à 6 mois.
Les coupables peuvent aussi être privés du droit de vote et d‟éligibilité pour les chambres de
commerce, d‟agriculture er d‟industrie.
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Quels livres faut-il et comment faut-il les tenir ?
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. La fermeture de l‟établissement pendant 3 mois au moins et un an au plus.
. L‟interdiction d‟exercer le commerce pendant 6 mois au moins et 5 ans au plus.
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L‟enseigne est une dénomination ou un emblème Qui sert à individualiser
l‟établissement ; il doit être spécifique et non générique ; ex :<<chez OUATTARA>> et
non <<alimentation générale>>.
Mais il n‟ya concurrence déloyale que si l‟utilisation de l‟enseigne crée une confusion
entre deux établissements du même genre s‟adressant à la même catégorie de clients.
. Du dénigrement : c‟est le notamment lorsqu‟un commerçant attaque un autre dans son
honorabilité, sa compétence ou a solvabilité. C‟est le fait de jeter un discrédit sur les
services, les produits ou la personne du concurrent.
.De la désorganisation interne de l’entreprise
Incitation du personnel à la grève ou débauche dudit personnel.
.Des menaces adressées à la clientèle ou au concurrent
.De la désorganisation générale du marché : notamment par une publicité mensongère,
la vente à perte, la vente par le procédé dit<<Boucle de neige>>.
Contre la concurrence de façon générale, le commerçant dispose de moyens d‟action qu‟il
lui loisible de mettre en œuvre.
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a- Les clauses de non concurrence
Elles se trouvent généralement insérées dans le contrat de travail et ont vocation à
s‟appliquer en cours ou à l‟expiration au contrat de travail.
A travers celle-ci, un employeur obtient ainsi d‟un salarié qu‟à l‟expiration de son contrat
de travail, il n‟ouvrirait pas une entreprise concurrente ou alors n‟offrirait pas ses services
à une entreprise concurrente.
Pour éviter les abus, la validité des ses clauses avait été soumise à certaines conditions qui
en restreignaient l‟étendue. Il fallait une limitation dans le temps, sans l‟espace et dans la
nature de l‟activité.
Aujourd‟hui aucune clause de non concurrence ne peut valablement être insérée dans un
contrat de travail à l‟expiration de celle-ci ; en effet aux de l‟article 155 de la loi N°95-15
du 12 janvier 1995 portant code du travail, <<est nulle de plein droit toute clause d‟un
contrat portant interdiction pour le travailleur d‟exercer une activité quelconque à
l‟expiration du contrat>>.
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.Le concédant doit s‟engager à ne pas vendre à un concurrent actuel ou éventuel du
concessionnaire et à ne pas créer d‟autres concessions dans la zone qu‟il lui à attribuée.
.Le concessionnaire doit s‟engager à ne pas commercialiser de produits concurrents à ceux
pour lesquels la concession lui a été accordée.
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