Brochure de Géographie
Brochure de Géographie
Brochure de Géographie
I-DEFINITION
Commenter un document, c’est utiliser ses connaissances (en classe et en dehors de
la classe) afin de l’analyser et d’en comprendre l’intérêt.
II-LES DIFFERENTS TYPES DE DOCUMENTS :
En Géographie, le sujet correspond le plus souvent à un commentaire de texte
(officiel ou non), mais aussi à des cartes, des caricatures, des affiches, des courbes,
des photographies, des dessins, des diagrammes ou des tableaux statistiques. Ce
qui est important, c’est la date de parution, la source, l’objectivité et la fiabilité des
sources.
III-LA REDACTION
Le commentaire étant généralement dirigé, il convient de répondre avec précision et
concision aux questions posées.
A-L’introduction :
Quatre questions courantes correspondent à l’introduction. Il s’agit de :
1- Quelle est la nature du document ?
Pour répondre, il faut voir les annotations du document au début ou à la fin.
2- Qui est l’auteur ?
Si l’auteur est connu, il faut indiquer de manière concise les éléments biographiques
qui permettent d’éclairer le document (carrière, fonction, rôle dans l’histoire). S’il
n’est pas connu, on peut juste indiquer son nom et peu importe sa biographie.
3- Quelle est la date ?
La date accompagne généralement les annotations du document surtout à la fin.
4- Quelle est sa source ?
Il s’agit du document duquel le document est tiré.
N.B. : ces quatre questions peuvent être résumées en une seule : Présente le
document.
B-Le développement :
Il correspond aux questions permettant l’analyse du document (étude explicative). Il
faut éviter la paraphrase (développement verbeux et diffus, qui ne fait que répéter le
texte sous une autre forme ou recopier une partie du texte pour répondre à la
question).
Il convient de ne pas se laisser emporter par ses connaissances en développant, de
manière excessive, tel ou tel point.
Les citations sont toujours placées entre guillemets (indiquer aussi la référence).
NB : Un autre élément est venu s’ajouter, il s’agit sans doute de l’idée générale. Celle-
ci varie selon qu’on a faire avec sujet d’histoire ou de géographie.
En géographie, elle s’articule autour des atouts et contraintes du cadre naturel, de la
composition des caractéristiques et des problèmes d’une population, des forces et
des faiblesses d’un domaine de l’économie.
1
La technique de la dissertation
La dissertation est une construction qui consiste à organiser avec méthode des
connaissances sur un sujet. C’est une démonstration qui cherche à convaincre le
lecteur avec des arguments solides et des exemples. Pour la réussir, il ya une
technique précise à suivre.
I-Les préalables :
L’analyse du sujet : analyser un sujet, c’est chercher à le comprendre. Pour cela, il
faut :
1-Lire attentivement le sujet plusieurs fois et le décomposer pour en dégager les
mots clés (on peut aussi les souligner). Cela permettra d’éviter les contre-sens, les
hors sujets, les oublis.
2-Délimiter le sujet dans l’espace et dans le temps ; c'est-à-dire préciser la période
et les régions pays ou régions concernés
3-Se poser toujours des questions : que dois-je faire ? Où est ce que les
évènements se déroulent ? Quand est que les faits se sont passés ? Pourquoi ?
Comment ? , etc.
II-Choix d’un plan approprié : le plan doit être équilibré et cohérent. Tous les plans
ne sont pas compatibles avec tous les sujets, puisqu’ils doivent répondre à une
démarche bien déterminée. On distingue trois types de plans :
1-Le plan chronologique : On l’adopte lorsqu’il s’agit de décrire un fait général. Si
tel est le cas, on aborde successivement les différents chapitres de la situation en
question.
2-Le plan dialectique : il est recommandé quand le sujet se présent sous forme
d’une question ou ouvre un débat sur un point précis. Dans ce cas, on fera d’abord
une thèse (oui) qui consiste à aborder le sujet dans le même sens que l’auteur ; ou
prendre pour ce qui est dit
-une antithèse (non) qui consiste à prendre ses positions d’avec l’auteur ou ce qui
est dit et donner sa propre opinion.
-Enfin une thèse des deux positions, c’est-à-dire essayer de les concilier.
3-Le plan comparatif : il fait ressortir dans une première partie les points communs,
dans une deuxième partie les différences et présente dans une troisième partie un
bilan qui est la synthèse des deux parties.
Il s’agira de traiter le devoir en faisant ressortir les points communs, ou ce qui les
rapproche; et les différences, c’est-à-dire ce qui les éloigne.
Alors on fera un bilan de l’analyse. Il faudra éviter de traiter séparément les deux
termes de l’analyse. Ce serait de la juxtaposition qui ne répondrait pas au travail
demandé.
III-la mobilisation et l’organisation des connaissances :
Ce processus suppose une maîtrise parfaite du cours et la justesse du vocabulaire.
Pour mieux le réussir, il faut :
-dégager les idées maitresses en fonction de la problématique du sujet
-chercher les arguments et les exemples, puis les regrouper de manière logique en
relation avec le sujet.
-Rédiger la dissertation : C’est là pue l’on appliquera le plan choisi pour le devoir.
Une dissertation comprend trois parties :
2
1 L’introduction :
Elle doit être courte et précise. Il s’agit dans cette partie, de faire une présentation
complète du sujet puis de soulever par une ou des questions, la problématique et
de faire une annonce du plan cela revient à présenter les grandes lignes du devoir
sans répondre à la problématique. Il faut éviter les introductions standards valables
pour tous sujets.
2) Le développement :
C’est la pièce maitresse du devoir. C’est un édifice logique avec des arguments
précis dans le cadre choisi. Il doit mettre en évidence pour chaque partie, les idées
fondamentales en les étayant par des exemples précis. Le développement peut être
structuré de la manière suivante :
-chaque argument constitue un paragraphe pour expliquer et justifier une idée
maitresse, Choisir des exemples précis pour illustrer ou justifier les arguments. Les
idées, arguments et exemples sont liés entre eux par connecteurs logiques appelés
aussi mots de liaison: ainsi, aussi, en effet, cependant, malgré, voire, en dépit de, en
tout état de cause, concernant, pour ce qui est de, ensuite, puis, et, enfin, afin, etc.
-les parties ou paragraphes sont liés entre eux par des phrases de transition. Celles
–ci récapitulent ce qui vient d’être dit et annoncent ce qui va suivre. Il faudra éviter
de citer des exemples qui consisteraient à raconter un événement sans le mettre en
rapport avec le sujet.
3) La conclusion : c’est un rappel des résultats acquis et une réponse à la
problématique. C’est une synthèse du devoir .Elle se termine par un élargissement,
une nouvelle évolution possible du sujet. Ne jamais traduire dans la conclusion des
idées contraires au développement.
Le style et la présentation entrent dans la détermination de la qualité du travail.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : Le Mali est l’un des pays les plus vastes de l’Afrique
Occidentale. Cet immense territoire est constitué de plusieurs éléments offrant de
réelles opportunités de développement économique en dépit de quelques
contraintes.
Tâche : Pour une meilleure connaissance de ton pays, tu te proposes de présenter
une production dans laquelle tu répondras aux questions de la consigne suivante.
Consigne :
1-Décris les éléments du relief du Mali.
2-Dégage ses atouts.
3-Dégage ses contraintes.
4-Réalise la carte du relief malien.
Le Mali est un pays continental situé au cœur de l’Afrique occidentale. Il est limité
au nord par l’Algérie, au nord-ouest par la Mauritanie, à l’Ouest par le Sénégal, au
sud-ouest par la Guinée Conakry, au sud par la Côte d’Ivoire, au sud-est par le
Burkina Faso et à l’est par le Niger. Couvrant une superficie de 1.241.238 km². Il
s’étire entre les 10° et 25° de latitude Nord sur 1500 km, et entre le 12° de longitude
ouest et le 4° de longitude Est. C’est donc un vaste territoire caractérisé par l’ampleur
et la complexité des éléments qui le composent.
Quels sont les éléments du relief du Mali ?
Quels sont ses atouts ?
3
Quelles sont ses contraintes ?
Les modelés au Mali se caractérisent par leur monotonie. Les paysages sont surtout
tabulaires et se terminent par de grands versants appelés "falaises". Au nord et au
centre les formations dunaires sont très étendues. Les altitudes varient entre 200 et
350 m et dépassent rarement 500 m. Plaines et plateaux reposent sur un
soubassement granitique et métamorphique.
Au nord, le plateau de Azaouad, 300 à 400 m d’altitude ;
A l’ouest ce sont les derniers contre forts du Fouta-Djalon appelés le plateau
manding, dont le rebord occidental est la falaise du Tambaroua ;
A l’est les falaises de Bandiagara (plateaux dogon) culminent à 1195 m au mont
Hombori ;
Au nord-est l’Adrar des Ifoghas culmine à 890 m au mont Essali ;
Au sud le plateau du Kénédougou qui est un prolongement du plateau de Banfora
Son point culminant est le tièfin kourou
Elles sont plus nombreuses. La plaine du delta central du Niger est la plus
importante et la plus fertile. Les plaines du Séno et du gourma sont fertiles aussi. La
plaine du delta central du Niger qui s’étend sur plus de 1500 km de longueur, est très
privilégiée. La plaine de Taoudéni est une immense cuvette entourée de dunes (ergs)
de regs (rochers) et hamadas. Nous rencontrons d’autres plaines de moindre
importance. Il s’agit des plaines de San, de Longorola, de Doumanaba, de Macina,
Kléla, de la Falemé etc.
Au total, ce relief, moins violent, n’oppose pas d’obstacles majeurs aux
communications entre les hommes.
Le cadre naturel malienne offre d’énormes avantages à l’économie malienne. C’est
un vaste territoire de 1.241.238 km2. Cette immensité territoriale entraîne la
disponibilité en espace pour l’agriculture, l’élevage, la construction des
infrastructures routières, ferroviaires, portuaires et aéroportuaires pour
l’importation des matières premières et l’exportation des produits
industriels finis ; la construction des usines pour la transformation des
matières premières.
Cette immensité entraîne aussi la diversité climatique permettant une
gamme variée de productions vivrières et commerciales. Elle entraîne
enfin la présence de sols riches et variés pouvant produire toutes les
denrées tropicales. Le pays possède un réseau hydrographique dense dominé par
deux grands fleuves et de nombreux lacs. Ce réseau est très utile pour économie
malienne car il sert à l’irrigation à la pêche, navigation, à la production hydro-
électrique l’approvisionnement des villes en eaux portable. Le sous sol malien est
riche en ressources minérales : lithium, schistes bitumeux, lignite, nickel, étain, zinc,
plomb, fer, manganèse, gypse, sel gemme, argile, kaolin, calcaire, marbre, dolerite
bauxite, etc.… et énergétiques : gaz naturel, uranium, etc. Ces ressources
énergétiques et minérales constituent les vraies bases de l’industrie malienne.
Cependant, à part l’or, elles sont presque inexploitées.
Les contraintes sont très nombreuses. Elles ont pour nom irrégularité des pluies,
sécheresse, inondation énormités des distances surtout dans le septentrion,
enclavement, continentalité.
Conclusion : Le relief américain est composé de plusieurs éléments offrant de réelles
opportunités de développement économiques en dépit de quelques contraintes.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation
4
Le mali, pays situé en plein cœur de l’Afrique de l’ouest, possède un vaste territoire
qui offre de réelles possibilités de développement économique, mais impose aussi
des contraintes.
Tâche
Pour ta participation à une réflexion sur le processus de développement de ton pays,
tu te proposes de présenter une production dans laquelle tu analyseras les atouts et
les contraintes de ce vaste territoire.
Consigne
1) Décris les éléments du cadre naturel malien.
2) dégage ses atouts et ses contraintes.
3) réalise les du relief malien.
Le Mali est un pays continental situé au cœur de l’Afrique occidentale. Il est limité au
nord par l’Algérie, au nord-ouest par la Mauritanie, à l’Ouest par le Sénégal, au sud-
ouest par la Guinée Conakry, au sud par la Côte d’Ivoire, au sud-est par le Burkina
Faso et à l’est par le Niger. Couvrant une superficie de 1.241.238 km². Il s’étire entre
les 10° et 25° de latitude Nord sur 1500 km, et le 12° de longitude ouest et le 4° de
longitude Est. C’est donc un vaste territoire caractérisé par l’ampleur et la complexité
des éléments qui le composent.
Quels sont les éléments de la nature malienne?
Quels sont leurs atouts ?
Quelles sont leurs contraintes ?
Les modelés au Mali se caractérisent par leur monotonie. Les paysages sont surtout
tabulaires et se terminent par de grands versants appelés "falaises". Au nord et au
centre les formations dunaires sont très étendues. Les altitudes varient entre 200 et
350 m et dépassent rarement 500 m. Plaines et plateaux reposent sur un
soubassement granitique et métamorphique.
Au nord, le plateau de Azaouad, 300 à 400 m d’altitude ;
A l’ouest ce sont les derniers contre forts du Fouta-Djalon appelés le plateau
manding, dont le rebord occidental est la falaise du Tambaroua ;
A l’est les falaises de Bandiagara (plateaux dogon) culminent à 1195 m au mont
Hombori ;
Au nord-est l’Adrar des Ifoghas culmine à 890 m au mont Essali ;
Au sud le plateau du Kénédougou qui est un prolongement du plateau de Banfora
Son point culminant est le tièfin kourou
Elles sont plus nombreuses. La plaine du delta central du Niger est la plus
importante et la plus fertile. Les plaines du Séno et du gourma sont fertiles aussi. La
plaine du delta central du Niger qui s’étend sur plus de 1500 km de longueur, est très
privilégiée. La plaine de Taoudéni est une immense cuvette entourée de dunes (ergs)
de regs (rochers) et hamadas. Nous rencontrons d’autres plaines de moindre
importance. Il s’agit des plaines de San, de Longorola, de Doumanaba, de Macina,
Kléla, de la Falemé etc.
Le Mali est entièrement située dans la zone tropicale. On constate une diminution
progressive de la pluviométrie du sud vers le nord ainsi qu’une augmentation des
écarts de températures. On distingue trois principaux domaines biogéographiques.
Le climat soudanien ou climat tropical humide se situe au sud d’une ligne joignant
Kayes à Ségou. Les précipitations se situent entre 1500 et 700 mm. Les pluies
diminuent du sud vers le nord. Les températures sont très élevées 24 à 32°c. Cette
zone est essentiellement agricole avec une végétation de grands arbres et de hautes
herbes (savane arborée et savane herbeuse). Dans cette zone l’année se divise en
deux saisons : une saison de pluie plus longue et saison sèche courte. On rencontre
la forêt galerie le long des cours d’eau, lieu de refuge de nombreuses colonies de
5
singes, d’oiseaux et de reptiles. Les essences caractéristiques protégées sont
surtout le néré, le karité, le baobab, le tamarinier, les palmiers le bambou, le
caïlcedrat, fromager, kapokier, les lianes goines (n’saban et pôpô), le lingue, le sho,
le sana etc. Les sols sont généralement latéritiques. Les sols limoneux de couleur
noire se rencontrent dans les vallées fluviales et dans les bas fonds des plateaux.
Le climat sahélien au nord de l’isohyète 500 mm au sud d’une ligne joignant
Tombouctou et Ras-el-mas. La hauteur des pluies varient entre 600 et 250 mm par an.
Ici, la saison sèche est beaucoup plus longue que la saison pluvieuse. Le domaine
sahélien est celui de la steppe avec des arbres à épines adaptés à la sécheresse. On
y rencontre des rôniers, des Acacias faidherbia ou balazan, le jujubier, des balanites
(dattier sauvage), des herbes graminées comme le bourgou dans les régions
inondées. L’élevage est la principale activité de cette zone. Mais de plus en plus on y
met l’accent sur l’agriculture, surtout les cultures de contre saison et l’irrigation des
terres.
Le climat désertique apparait au nord de l’isohyète 200 mm. Il se caractérise par une
extrême sécheresse de l’air et par une irrégularité des pluies. La variation diurne de
la température est extrêmement importante. Partout des rochers et du sable sauf
autour des oasis où nous avons des palmiers dattiers. L’agriculture se pratique
autour des oasis. L’activité économique est basée sur l’élevage et sur l’exploitation
du sel gemme.
En définitive, tous ces climats connaissent le souffle de l’harmattan et la mousson.
Long de 4 200 km dont 1700 km au Mali, le Niger prend sa source en Guinée dans la
Fouta-Djalon à 800 m d’altitude. A Bamako, il prend le nom de Dioliba. Ses principaux
affluents sont : le Baní et le Sankarani. Le Niger se divise en plusieurs bras en
pénétrant dans la zone lacustre (lac Débo et Faguibine). Cette zone lacustre a une
importance capitale pour l’économie malienne, c’est le lieu de concentration des
troupeaux pendant les basses eaux. La vallée du Niger est devenue, grâce aux
opérations de développement, la zone de production de riz, de canne à sucre, de
poisson, du blé, du tabac, des légumes, etc. C’est la voie de pénétration et de
transport privilégiée pendant la période des hautes eaux.
La navigation n’est possible que par tronçon (bief) : de Kouroussa à Bamako et de
Koulikoro à Ansongo. Le régime du fleuve est pluvial et le débit est très variable :
11.000m3/S pendant la crue, 800m3/S pendant la décrue à Sotuba.
Long de 1700 km dont 700 km au Mali ; le Sénégal prend sa source dans le plateau du
Fouta-Djalon. Il est appelé Bafing dans son cours supérieur jusqu’à
Bafoulabé où il reçoit le Bagoé grossi du Baoulé. Ses principaux affluents sont : la
Kolimbiné, le Karakoro à droite et la Falémé à gauche. Son cours est coupé de
chutes telles que Gouïna, Felou, Manantali. Il fait de nos jours l’objet d’une mise en
valeur dans le cadre d’un développement intégré entre le Mali, la Mauritanie et le
Sénégal. L’organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (O.M.V.S) en
construisant le barrage de Manantali, produit de l’électricité pour les trois pays,
assure la navigation sur le fleuve, la mise en valeur des terres et des ressources
minières.
Le Mali présente, en plus des fleuves, des points d’eau naturels importants tels que
les lacs et les mares. Les lacs les plus remarquables sont : le lac Débo, le lac
Faguibine, le lac korientzé, korarou, Oré, Vendou, Niangaye, Haribongo, Do, Kabara,
Tanda, Horo, Fati, kamango, Daouna, Galado, Antago, Tanga, etc.
Les cours d’eau sont menacés par l’ensablement notamment dans le septentrion
malien ; la dégradation des berges et la pollution.
Le cadre naturel malienne offre d’énormes avantages à l’économie malienne. C’est
un vaste territoire de 1.241.238km2 qui offre de vastes superficies agricoles. Cette
immense entraîne la diversité climatique entraînant une diversité de régions
agricoles permettant une gamme variée de productions. Elle entraîne aussi la
6
présence de sols riches et fertiles pouvant produire toutes les denrées tropicales
sauf le café, le cacao et l’hévéa. Le mali est un pays assez boisé surtout dans sa
patrie sud. Cette végétation fournie 81% la consommation énergétique des
ménages .Elle fournit des produits de cueillette : le néré, karité, feuilles et fruits de
baobab, le tamarin, jujube, n’saban, pôpô, le lingue, le sho, le sana. Le pays possède
un réseau hydrographique dense dominé par deux grands fleuves et de nombreux
lacs. Ce réseau est très utile pour économie malienne car il sert à l’irrigation à la
pêche, navigation, à la production hydro-électrique l’approvisionnement des villes en
eaux portable. Le sous sol malienne est riche en ressources minérales : lithium,
schistes bitumeux, lignite, nickel, étain, zinc, plomb, fer, manganèse, gypse, sel
gemme, argile, kaolin, calcaire, marbre, dolerite bauxite, etc.… et énergétiques : gaz
naturel, uranium, etc. Ces ressources énergétiques et minérales constituent les
vraies bases de l’industrie malienne. Cependant, à part l’or, elles sont presque
inexploitées.
Les contraintes sont aussi nombreuses. Elles ont pour nom irrégularité des pluies,
sécheresse, inondation énormités des distances surtout dans le septentrion,
enclavement, continentalité.
Conclusion : Le cadre naturel américain est composé de plusieurs éléments offrant
de réelles opportunités de développement économiques en dépit de quelques
contraintes.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
Comme un tapis aux multiples couleurs, le Mali se caractérise par une diversité
ethnique et culturelle.
Tâche :
Pour une meilleure compréhension des communautés ethnoculturelles du Mali, tu te
proposes de présenter une production dans laquelle tu répondras aux questions de
la consigne suivante :
Consigne :
1-Présente les groupes ethnoculturels du Mali.
2-Décris leurs caractéristiques essentielles.
3-Dégage les grands problèmes auxquels ils sont confrontés.
4-Réalise un croquis montrant l’inégale répartition de la population malienne.
5-Propose deux solutions pour résoudre l’inégale répartition de la population
malienne.
La population malienne est estimée à 16.586.000 habitants en août 2013, soit une
densité moyenne de 13,36 habitants / km² (en 2013). Cette population est inégalement
repartie et jeune avec plus de 40% de moins de 20 ans, à croissance rapide, mobile et
peu urbanisée.
Quels sont les groupes ethnoculturels du Mali ?
Quelles sont leurs caractéristiques essentielles ?
Quels sont leurs problèmes ?
Quelles solutions pour résoudre l’inégale répartition de la population malienne ?
Le travail sera complété par le croquis des densités et des principales
agglomérations du Mali.
Le Mali a une population constituée par une juxtaposition d’ethnies qui sont autant
de groupes anthropologiques. La hiérarchisation sociale semble de rigueur pour
presque toutes les ethnies au Mali. La localisation géographique de certaines ethnies
est assez précise tandis que d’autre se rencontre un peut partout.
7
Les nomades sont les Touaregs, les Maures et certains groupes peulhs 13 %. Le
déplacement des Somonos et des Bozo peut être assimilé à une forme de
nomadisme.
Quant aux sédentaires, ils comprennent :
-le groupe manding : bambara 36%, malinké 6%
-le groupe soudanien : soninké 8%, songhay 7 %
-le groupe voltaïque : mossi, minianka (mamara), senoufo (sienara), bobo 2 %.
Il faut ajouter certaines populations marginales comme les toucouleur, Samogo, les
wolofs, les tagoua, les dafins.
La population malienne est très inégalement répartie. Les trois régions du nord
(Tombouctou, Gao et Kidal) qui couvrent 2/3 de ses superficies totales sont
pratiquement vides. Les régions de fortes densités sont surtout la vallée du Niger
(90%) entre Bamako et Mopti, le plateau dogon, les régions sud du pays etc.
L’essentiel de la population se rencontre dans le triangle Bamako-Mopti-Sikasso.
La démographie du Mali est galopante. Elle est en pleine croissance ; cependant sa
forte natalité (45,15 %) est compensée par une forte mortalité (14%) surtout infantile
(116‰) due à la malnutrition et aux malades épidémiques. Le taux de fécondité est
de 6,5 enfants par femme. L’espérance de vie est de 51 ans (50 ans pour les hommes
et 53 ans pour les femmes). Plus de 62% de la population malienne est rurale.
Terre très accessible, le Mali a accueilli au cours des siècles des groupes humains
venus de tout l’ouest africain. Inversement, ses habitants font souvent preuve d’une
grande mobilité, émigrant facilement au gré des opportunités de travail, mais
généralement de façon temporaire. Le Mali est un foyer d’émigration vers la Côte
D’ivoire, le Sénégal, l’Afrique centrale et la France. En 2013 le taux de migration était
de -2,4%. Bamako et les capitales régionales reçoivent en des moments de l’année
des jeunes garçons ou jeunes filles qui sont à la recherche de la dot ou du trousseau
de mariage. Il existe un fort courant migratoire vers l’Europe.
Le Mali, pays dont la population est encore essentiellement rurale, connait une
urbanisation croissante. La population urbaine, est estimée à 33%. Les principales
villes sont : la capitale Bamako 1.900. 000 habitants en 2009, Sikasso 225 000
habitants, Koutiala 137.000 habitants, Ségou 130.000 hbts, Kayes 127.000 hbts, Mopti
114.000 hbts, Koulikoro, Kati, Tombouctou, Gao, Kidal sont d’autres villes non moins
importantes.
Cette urbanisation, souvent anarchique, engendre plusieurs conséquences :
diminution des espaces verts, occupation des berges et bas fonds avec des
problèmes d’insalubrités et des risques d’inondation ; une augmentation importante
du volume des déchets dont beaucoup ne sont pas traités, entraînant une
prolifération des dépotoirs sauvages, une aggravation des problèmes
d’assainissement et des maladies endémiques comme le paludisme qui est la
première cause de mortalité infantile au Mali, la diarrhée, la fièvre typhoïde . Les
pollutions atmosphériques sont également en développement, notamment dans la
capitale Bamako, en raison de la consommation de bois pour la cuisson et des
énergies fossiles pour l’industrie et les véhicules motorisés.
Les Problèmes sociodémographiques sont très nombreux. Le taux de pauvreté reste
élevé avec une moyenne nationale de 47,4% en 2006. Les variations géographiques
sont importantes : en ville, il atteint 47,4% et en milieu rural 57,6%. L’espérance de
vie est faible. La population est très jeune et insuffisamment formée (le taux de
scolarisation n’était que de 32% en 2006), ce qui représente de redoutable défis en
matière de création d’emplois.
La population malienne est confrontée à d’énormes difficultés : la pauvreté, la
jeunesse de la population, problème d’éducation, d’insécurité, de santé, d’accès au
logement, à l’eau potable, à l’électricité, à la malnutrition, à la prostitution qui prend
de plus en plus de l’ampleur, etc.
8
Pour résoudre l’inégale répartition de la population malienne, il faudra surtout créer
des idoines favorables aux activités humaines afin de rendre plus attrayantes les
régions sahéliennes et sahariennes.
Conclusion : Au total, le Mali se caractérise par sa diversité ethnique et culturelle.
Cette population possède des caractéristiques qui lui sont propres. Mais elle connaît
des problèmes multiformes.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
Le mali, pays agricole par excellence, possède d’excellentes potentialités.
Mais ce secteur connaît des problèmes.
Tâche :
Pour la résolution des problèmes de l’agriculture malienne, fais une production dans
laquelle tu proposes des solutions.
Consigne :
1) Dégage les conditions favorables à l’agriculture malienne.
2) Donne ses principales productions.
3) Dégage ses problèmes et propose deux solutions à chaque problème.
4) Réalise la carte agricole du mali.
L’agriculture est la principale activité qui est pratiquée par 80% de la population
active. Elle comprend deux secteurs : un secteur dont les techniques agricoles n’ont
pas évolué depuis très longtemps ; technique basée sur l’usage de la « Daba » qui
demande beaucoup d’effort musculaire et l’agriculture sur brulis. La production est
surtout destinée à l’autoconsommation. Un secteur moderne qui encourage
l’agriculture intensive avec l’utilisation d’engrais, de machine, mais aussi la sélection
des semences et la formation de personnels qualifiés.
Ces deux secteurs exploitent les terres à partir des cultures vivrières et cultures
industrielles ou commerciales.
Quelles les conditions favorables à l’agriculture malienne ?
Quelles sont ses principales productions ?
Quels sont ses problèmes ?
Quelles solutions peut-on proposer à l’érosion des sols et à la mévente ?
Contribuant pour environ 35% au P.I.B, le secteur primaire occupe la très grande
majorité de la population active .Seulement les espaces cultivés sont peu étendus
(2% du territoire). L’agriculture malienne ne manque pas d’atouts à savoir :
L’immensité des surfaces agricoles ;
La présence de sols riches et fertiles et d’une main d’œuvre nombreuse ;
Un réseau hydrographique dense qui favorise l’irrigation à partie des barrages
installés à Selingué, Markala et Manantali, sans oublier ceux en projet ;
Le développement de l’utilisation des intrants agricoles, la mécanisation ;
L’adoption d’une loi d’orientation agricole ;
L’appui des partenaires techniques et financiers du Mali.
Le pays dispose d’un réel potentiel à l’échelle régionale dans les cultures vivrières au
point d’être souvent présenté comme le ‘’grenier céréalier’’ de l’Afrique de l’ouest. En
2008, le Mali a produit 1.175.000 T de mil, 900.000 T de sorgho, 670.000 T de maïs,
190.000T de beurre de karité, plus de 400.000T de riz. La productivité de la filière riz
au Mali, l’une des plus importantes en Afrique, ne permet pas d’assurer la protection
des producteurs locaux aux importations. D’autres productions sont également
cultivées : 12.569 T de fonio, du haricot, de la pomme de terre, du manioc (1 426 T),
légumes et fruits de contre saison en destination des marchés des pays
9
industrialisée (haricot vert, tomate, mangues), activités maraîchères, ou encore karité
et gomme arabique.
Le coton demeure la principale culture industrielle. Il est cultivé dans les régions du
sud surtout à Sikasso. Sa production a favorisé la formation du monde paysan et le
désenclavement de la zone. La Compagnie Malienne de Développement des Textiles
(CMDT) s’occupe de la culture du coton et de sa commercialisation. La production
dépasse 200.000T/an. Une autre culture industrielle est l’arachide (304.000 en 2008) T
produite surtout dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou. La canne à sucre
produite à l’office du Niger a donné naissance à une industrie sucrière à Siribala et à
Dougabougou. Les autres cultures industrielles sont : le sisal, le dah, le soja, le
tabac, le thé etc. Les cultures de plantations prennent de plus en plus de
l’importance : mangue, agrume, banane, ananas, acajou, etc.
L’élevage demeure une activité importante en République du Mali. La bande
soudano-sahélienne est la zone d’élevage par excellence. Le cheptel comptait 7,68
millions de bovins, 8,40 millions d’ovins, 12 millions de caprins et 31 millions de
volailles en 2005. L’élevage représente 10% du P.I.B. Elle est la principale ressource
de 30% de la population. Le bétail est le troisième produit exporté par le Mali après
l’or et le coton.
La pêche présente 4,2% du P.I.B. Elle est pratiquée dans les fleuves et dans les
autres cours d’eau. La production halieutique se situe autour de 100.000 T par an
dans les années de pluviométrie normale. La filière pêche dans son ensemble
emploie 8% de la population active. Les principales zones de pêche sont situées
dans le delta central du Niger (80% de la production et les lacs des barrages de
Selingué et Manantali. La baisse du niveau des cours d’eau due au déficit de
pluviométrie entraîne une stagnation des captures halieutiques depuis trois
décennies et l’augmentation de la population font que la demande croissante en
poisson a du mal à être satisfaite.
La pêche porte sur les carpes, les capitaines, les silures, les alestes, les poissons
chiens.
L’économie du Mali reste dominée par le secteur primaire et notamment l’agriculture.
L’agriculture est confrontée à des difficultés récurrentes : sécheresse répétitive
depuis les années 1970, baisse du prix des matières premières produites, comme le
coton ; hausse des coûts de production (intrants et carburants), faible encadrement
des paysans, mauvaise gestion des ressources allouées au monde rural, pauvreté et
érosion des sols, trop grande pression sur les ressources forestières et halieutiques,
manque d’infrastructures de transport et de transformation (abattoirs, chambres
froides, usines laitières, unités de traitement des cuirs et peaux, etc.), faible niveau
de mécanisation, etc.
Pour remédier à l’érosion, les fermiers utilisent le système de culture selon les
courbes de niveau ; ils plantent des haies vives et construisent des cordons pierreux
pour ralentir la force de l’eau, surtout sur les terrains accidentés.
Pour palier la mévente, le gouvernement subventionne les producteurs ; ceux-ci
peuvent aussi diminuer les superficies cultivables.
Conclusion : L’agriculture malienne bénéficie de conditions excellentes favorables à
son épanouissement, ses productions sont abondantes et diversifiées, mais elle
connaît de sérieuses difficultés.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : L’agriculture demeure la base de l’économie malienne. Son
développement a été de tout temps la préoccupation majeure des gouvernements qui
se sont succédé. Cependant elle est restée sous développée. C’est l’occasion pour
10
toi de réfléchir sur les options possibles pour la promotion de ce secteur
économique.
Tâche :
Pour ta participation à la réflexion sur la résolution des problèmes de l’agriculture
malienne, tu te proposes de présenter une production dans laquelle tu répondras aux
questions de la consigne ci-après
Consigne :
1-Dégage les bases de l’agriculture malienne.
2-Donne ses principales productions.
3- Dégage les problèmes.
4- Dégage les efforts déployés les autorités pour sa modernisation.
5-Réalise le croquis des régions agricoles au mali.
L’agriculture est la principale activité qui est pratiquée par 80% de la population
active. Elle comprend deux secteurs : un secteur dont les techniques agricoles n’ont
pas évolué depuis très longtemps ; technique basée sur l’usage de la « Daba » qui
demande beaucoup d’effort musculaire et l’agriculture sur brulis. La production est
surtout destinée à l’autoconsommation. Un secteur moderne qui encourage
l’agriculture intensive avec l’utilisation d’engrais, de machine, mais aussi la sélection
des semences et la formation de personnels qualifiés.
Ces deux secteurs exploitent les terres à partir des cultures vivrières et cultures
industrielles ou commerciales.
Quelles les conditions favorables à l’agriculture malienne ?
Quelles sont ses principales productions ?
Quels sont ses problèmes ?
Quels sont les efforts déployés les autorités pour sa modernisation ?
Contribuant pour environ 35% au P.I.B, le secteur primaire occupe la très grande
majorité de la population active .Seulement les espaces cultivés sont peu étendus
(2% du territoire). L’agriculture malienne ne manque pas d’atouts à savoir :
L’immensité des surfaces agricoles ; la présence de sols riches et fertiles et d’une
main d’œuvre nombreuse ; un réseau hydrographique dense qui favorise l’irrigation
à partie des barrages installés à Selingué, Markala et Manantali, sans oublier ceux en
projet ; le développement de l’utilisation des intrants agricoles, la mécanisation ;
l’adoption d’une Loi d’Orientation Agricole ; l’appui des partenaires techniques et
financiers du Mali.
Le pays dispose d’un réel potentiel à l’échelle régionale dans les cultures vivrières au
point d’être souvent présenté comme le ‘’grenier céréalier’’ de l’Afrique de l’ouest. En
2008, le Mali a produit 1175000 T de mil, 900.000 T de sorgho, 670.000 T de maïs,
190.000T de beurre de karité, plus de 400.000T de riz. La productivité de la filière riz
au Mali, l’une des plus importantes en Afrique, ne permet pas d’assurer la protection
des producteurs locaux aux importations. D’autre productions sont également
cultivées : 12 569 T de fonio, du haricot, de la pomme de terre, du manioc (1 426 T),
légumes et fruits de contre saison en destination des marchés des pays
industrialisée (haricot vert, tomate, mangues), activités maraîchères, ou encore karité
et gomme arabique.
Le coton demeure la principale culture industrielle. Il est cultivé dans les régions du
sud surtout à Sikasso. Sa production a favorisé la formation du monde paysan et le
désenclavement de la zone. La Compagnie Malienne de Développement des Textiles
(CMDT) s’occupe de la culture du coton et de sa commercialisation. La production
dépasse 200.000T/an. Une autre culture industrielle est l’arachide (304.000 en 2008) T
produite surtout dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou. La canne à sucre
produite à l’office du Niger a donné naissance à une industrie sucrière à Siribala et à
11
Dougabougou. Les autres cultures industrielles sont : le sisal, le dah, le soja, le
tabac, le thé etc. Les cultures de plantations prennent de plus en plus de
l’importance : mangue, agrume, banane, ananas, acajou, etc.
L’élevage demeure une activité importante en République du Mali. La bande
soudano-sahélienne est la zone d’élevage par excellence. Le cheptel comptait 7,68
millions de bovins, 8,40 millions d’ovins, 12 millions de caprins et 31 millions de
volailles en 2005. L’élevage représente 10% du P.I.B. Elle est la principale ressource
de 30% de la population. Le bétail est le troisième produit exporté par le Mali après
l’or et le coton.
La pêche présente 4,2% du P.I.B. Elle est pratiquée dans les fleuves et dans les
autres cours d’eau. La production halieutique se situe autour de 100.000 T par an
dans les années de pluviométrie normale. La filière pêche dans son ensemble
emploie 8% de la population active. Les principales zones de pêche sont situées
dans le delta central du Niger (80% de la production et les lacs des barrages de
Selingué et Manantali. La baisse du niveau des cours d’eau due au déficit de
pluviométrie entraîne une stagnation des captures halieutiques depuis trois
décennies et l’augmentation de la population font que la demande croissante en
poisson a du mal à être satisfaite.
La pêche porte sur les carpes, les capitaines, les silures, les alestes, les poissons
chiens.
L’économie du Mali reste dominée par le secteur primaire et notamment l’agriculture.
L’agriculture est confrontée à des difficultés récurrentes : sécheresse répétitive
depuis les années 1970, baisse du prix des matières premières produites, comme le
coton ; hausse des coûts de production (intrants et carburants), faible encadrement
des paysans, mauvaise gestion des ressources allouées au monde rural, pauvreté et
érosion des sols, trop grande pression sur les ressources forestières et halieutiques,
manque d’infrastructures de transport et de transformation (abattoirs, chambres
froides, usines laitières, unités de traitement des cuirs et peaux, etc.), faible niveau
de mécanisation, etc.
Pour le développement agricole, le Mali a passé par différentes phase. Pendant la
première République, c’était la création des sociétés s et entreprise d’Etat : Société
de Conserverie du Mali (SO.CO.MA) ; Société Normale de Tabac et Allumette du Mali
(SO.NA.T.A.M), Office des Produits Alimentaires du Mali (O.P.A.M). La deuxième
République a créé des Opération de Développement Rural (O.D.R) : Opération Mali
Sud, Compagnie Malienne de Développement Textile (C.M.D.T) ; Opération de
l’Elevage au Mali (O.D.E.M) ; Office du Niger (O.N) ; Opération Haute Vallée du Niger
(O.H.V.N) ; Opération Ndama de Yanfolila. Quant à la troisième République, elle a
adopté la Loi d’Orientation Agricole. Avec l’appui de la banque Mondiale, des projets
et programmes voient le jour : Programme National de Vulgarisation Agricole
(P.N.V.A), le Programme d’Appui aux Structure Agricoles et Organisation paysannes
(P.A.S.A.O.P) ; le Programme d’Appui au Développement Durable de L’agriculture et
de l’Elevage au Sahel Occidental (P.A D.E.S.O) ; la construction d’usine de montage
de tracteurs à Samanko et à Sikasso, de fabrique d’engrais, la promotion de
semences sélectionnée : IER, ICRISAT, Projet Semencier de Dalabani. Pour pallier à
l’insuffisance de pluies, le programme d’ensemencement de nuages est entamé
(pluies provoquées) et la météorologie s’est mise au service de l’agriculture et du
monde paysan.
Sujet : Commentaire
12
Contexte d’évaluation :
L’agriculture demeure la base de l’économie malienne. Son développement a été de
tout temps la préoccupation majeure des gouvernements qui se sont succédé.
Cependant elle est restée sous développée. C’est l’occasion pour toi de réfléchir sur
les options possibles pour la promotion de ce secteur économique.
Tâche :
Pour ta participation à la réflexion sur la résolution des problèmes de l’agriculture
malienne, commente le texte ci-dessous.
Commentaire de texte : Les activités agricoles occupent une place importante dans
la vie économique du Mali. Comme dans les autres pays soudano-sahéliens, 75% de
la population vit encore de l’agriculture…
Le coton a connu un développement spectaculaire, le Mali étant devenu le premier
producteur africain en 1996. La production a régulièrement progressé jusqu’à
atteindre 621.000 tonnes en 2003-2004.
Longtemps limitée à la région de Sikasso et au sud de celle de Ségou, la culture du
coton s’est étendue au cercle de Kita à partir de 1995-1996 ; mais la région de Kita ne
représentait que 4,2% de la production CMDT en 2008-2009. La culture du coton a
bénéficié d’un encadrement de la Compagnie Malienne pour le Développement des
Textiles (CMDT) qui assure l’approvisionnement en intrants, l’encadrement des
productions et l’achat de la production de coton.
La CMDT a favorisé l’introduction de la mécanisation, la maîtrise des techniques
culturales, la vulgarisation des semences sélectionnées, la formation et
l’organisation du monde paysan….
Malgré tout, l’avenir du coton est incertain. En effet, le système de rotation des
cultures épuise les sols qui se reconstituent lentement et très difficilement. L’emploi
permanent d’insecticides et de pesticides, subventionnés à grande échelle, pèse
lourdement sur le budget du paysan et de l’Etat. Ces intrants constituent un danger
pour l’écologie. A cela s’ajoutent des problèmes de gestion interne de la CMDT et la
baisse des prix proposés aux paysans par rapport aux coûts de production qui ont
entraîné en 2000-2001 une grève de la culture cotonnière par une bonne partie des
producteurs. En 2001, la production a accusé une baisse de 50%. Après une reprise
en 2002-2004, la production a chuté à moins de 200.000 tonnes en 2008, à la suite de
la baisse du cours du coton et de la concurrence du coton américain fortement
subventionné. Le coton a perdu son qualificatif d’ « or blanc» en 2009.
Tiré de : Atlas de l’Afrique : le Mali ; Editions Jeune Afrique 2010 ; PP.104-105.
Consigne :
1-Présente le document précise son idée générale.
2-Dégage les causes essentielles qui sont à la base du recul actuel de la culture du
coton au Mali.
3-Cite quatre cultures de rente au Mali.
4-Propose quatre pistes de solutions pour appuyer les efforts consentis par les
autorités en faveur de la promotion de l’agriculture.
5-A partir du texte et de tes connaissances donne les facteurs favorables et
défavorables à l’agriculture malienne.
13
-la destruction des écosystèmes,
- les problèmes de gestion interne de la CMDT,
- une grève des cotonculteurs,
- la concurrence du coton américain fortement subventionné.
3- Quatre cultures de rente au Mali : Coton, canne à sucre, thé, acajou.
4-Quatre pistes de solutions :
- l’introduction de la mécanisation,
- la maîtrise des techniques culturales,
- la vulgarisation des semences sélectionnées,
- la formation et l’organisation du monde paysan.
5- Les facteurs favorables et défavorables à l’agriculture malienne :
Les facteurs favorables : immensité des surfaces agricoles, diversité climatique,
présence de sols riches et fertiles, main d’œuvre agricole nombreuse, mécanisation,
sélection et vulgarisation des semences, présence d’un réseau hydrographique
dense favorisant l’irrigation à partir des barrages de Markala , Selingué et Manantali
et le Seuil de Talo, le développement de l’utilisation des intrants agricoles, l’adoption
d’une Loi d’Orientation Agricole ; l’appui des partenaires techniques et financiers du
Mali.
Les facteurs défavorables : L’agriculture est confrontée à des difficultés récurrentes :
sécheresse répétitive depuis les années 1970, baisse du prix des matières premières
produites, comme le coton ; hausse des coûts de production (intrants et carburants),
faible encadrement des paysans, mauvaise gestion des ressources allouées au
monde rural, pauvreté et érosion des sols, trop grande pression sur les ressources
forestières et halieutiques, manque d’infrastructures de transport et de
transformation (abattoirs, chambres froides, usines laitières, unités de traitement des
cuirs et peaux, etc.), faible niveau de mécanisation, concurrence, etc.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : l’industrie malienne est aujourd’hui obsolète. Elle connaît de
nombreux problèmes mais n’est pas dénouée d’atouts.
Tâche : Pour résoudre les problèmes de l’industrie malienne et contribuer au
développement de ce secteur, tu te proposes de présenter une production dans
laquelle tu répondras aux questions de la consigne ci-dessous.
Consigne :
1-Dégage les forces et les faiblesses de l’industrie malienne.
2-Réalise le croquis des régions industrielles au Mali.
Comme dans la plupart des pays sous développés d’Afrique l’industrie malienne est
aujourd’hui obsolète. Elle connaît de nombreux problèmes mais n’est pas dénouée
d’atouts.
Quelles sont les forces et les faiblesses de l’industrie malienne?
Le travail sera complété par le croquis des régions agricoles.
Les ressources énergétiques sont actuellement très intéressantes et leur exploitation
constitue un sérieux handicape au développement. Le Mali n’a ni pétrole, ni charbon.
Des centrales techniques et des barrages hydrographiques fournissent de
l’électricité. L’énergie solaire est encore au stade expérimental. Le Mali a un déficit
énergétique car la totalité des produits pétroliers sont importés. Pour favoriser
l’électrification des zones rurales, le pays a créé l’Agence Malienne pour le
Développement de l’Energie Domestique et de l’Electrification Rurale (A.MA.D.E.R).
14
Seulement 16,7% de la population a accès à l’électricité, mais dans les zones rurales
ce taux n’est que de 1%. Le pays produit du gaz naturel dans la commune de Kati,
mais la production est insuffisante pour couvrir les besoins du pays.
Le Mali est très riche en ressources minières. Le pays accordait une place de choix à
l’Etat. Le sous sol réserve un nombre important des ressources non encore
exploitées. Les ressources exploitations sont : l’or. Le fer, le sel de Taoudéni, le
phosphate de Tilemsi, le marbre et le calcaire. Beaucoup de sociétés étrangères se
sont installées au Mali pour la recherche et l’exploitation de l’or. L’inventeur des
ressources minières fait état de la présence de fer vers Kita, de la bauxite dans les
plateaux manding, du manganèse, du cuivre…
La typologie est assez fournie. Il s’agit essentiellement d’industries de
transformation des produits agricoles : biscuiteries, pâtes alimentaires, confiserie,
conserveries, brasseries, boulangeries, huileries, sucrerie, laiteries, usine textiles et
de tabac. La plus grande partie de la population travaille dans le secteur informel.
Comme les autres pays sahéliens, le Mali reste insuffisamment industrialisé (13% du
P.I.B). La production reste donc essentiellement locale : textiles, petites métallurgies,
gaz industriel, agroalimentaire, emballage, tabac et allumette, piles; industries
chimiques : SMPC, engrais (Toguna agro-industrie, SOGEFERT) etc. L’extraction de
l’or a connu un remarquable essor sous la houlette de société Sud africaine (Rand
gold et ghanéenne Ashanti Goldfield), pour les gisements de Sadiola, Syama, Morila
et Yatéla. Désormais première source de devises du pays devant le coton, le secteur
aurifères est cependant peu pourvoyeur d’emplois. D’autres ressources minières
pourraient donner lieu à une exploitation à moyen terme : l’uranium de Tessalit, le fer
de Bafoulabé et de Kita, la bauxite et le manganèse du nord-est, les phosphates de
Tamaguilelt.
Les industries maliennes sont surtout concentrées dans la capitale Bamako et sa
banlieue qui se taillent la part belle avec 67% des unités industrielles ; Sikasso vient
en 2è position avec 2%. Nous rencontrons aussi quelques grandes unités à Ségou,
Kayes, Koulikoro et Mopti. Les trois régions nord ne possèdent pas d’industries. La
répartition spatiale des industries est donc inégale.
Les problèmes de l’industrie sont nombreux. Ils ont pour noms : l’étroitesse du
marché national en termes de population et de pouvoir, son atomisation liée à la
dispersion spatiale de la population et à la faiblesse du réseau routier constitue des
entraves graves au développement du secteur agro-industriel. L’industrie souffre
aussi du manque de technologie, d’industries lourdes, de cadres et de main d’œuvre
qualifiés, du manque de patriotisme car les Maliens n’aiment pas consommer les
produits maliens.
Conclusion : Les conditions favorables à l’industrie sont assez nombreuses, ses
branches sont nombreuses ; mais elle est confrontée à d’énormes difficultés.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : Le Mali demeure un des pays les plus pauvres du monde.
Cependant il ne manque pas d’atouts qui devraient lui permettre de se hisser au rang
de pays émergent.
Tâche : Pour le développement de ton pays, tu te proposes de présenter une
production dans laquelle tu analyseras les différents secteurs économiques.
Consigne :
1-Décris les fondements de l’économie malienne.
2-Analyse les différents secteurs de l’économie malienne.
3-Propose des solutions pour le développement économique de ton pays.
15
Le Mali est un pays continental situé au cœur de l’Afrique occidentale. Il est limité au
nord par l’Algérie, au nord-ouest par la Mauritanie, à l’Ouest par le Sénégal, au sud-
ouest par la Guinée Conakry, au sud par la Côte d’Ivoire, au sud-est par le Burkina
Faso et à l’est par le Niger. Couvrant une superficie de 1.241.238 km². Il s’étire entre
les 10° et 25° de latitude Nord sur 1500 km, et le 12° longitude ouest et le 4° de
longitude Est. Sa population est estimée à environ 16.568.000 d’habitants en août
2013 (source : ONU).
Berceau des grands empires du Soudan Occidental, ce pays, qui a eu à développer
une brillante civilisation au moyen âge, est confronté à d’énormes difficultés
économiques et sociales qui le placent parmi les pays sous développés et en font un
pays dépendant.
Quels sont les fondements de l’économie malienne ?
Quels sont les différents secteurs de l’économie malienne ?
Quelles solutions peut-on proposer pour résoudre les problèmes de développement
de ton pays?
16
Le coton demeure la principale culture industrielle. Il est cultivé dans les régions du
sud surtout à Sikasso. Sa production a favorisé la formation du monde paysan et le
désenclavement de la zone. La Compagnie Malienne de Développement des Textiles
(CMDT) s’occupe de la culture du coton et de sa commercialisation. La production
dépasse 200.000T/an. Une autre culture industrielle est l’arachide (304.000 en 2008) T
produite surtout dans les régions de Kayes, Sikasso, Ségou. La canne à sucre
produite à l’office du Niger a donné naissance à une industrie sucrière à Siribala et à
Dougabougou. Les autres cultures industrielles sont : le sisal, le dah, le soja, le
tabac, le thé etc. Les cultures de plantations prennent de plus en plus de
l’importance : mangue, agrume, banane, ananas, acajou, etc.
L’élevage demeure une activité importante en République du Mali. La bande
soudano-sahélienne est la zone d’élevage par excellence. Le cheptel comptait 7,68
millions de bovins, 8,40 millions d’ovins, 12 millions de caprins et 31 millions de
volailles en 2005. L’élevage représente 10% du P.I.B. Elle est la principale ressource
de 30% de la population. Le bétail est le troisième produit exporté par le Mali après
l’or et le coton.
La pêche présente 4,2% du P.I.B. Elle est pratiquée dans les fleuves et dans les
autres cours d’eau. La production halieutique se situe autour de 100.000 T par an
dans les années de pluviométrie normale. La filière pêche dans son ensemble
emploie 8% de la population active. Les principales zones de pêche sont situées
dans le delta central du Niger (80% de la production et les lacs des barrages de
Selingué et Manantali. La baisse du niveau des cours d’eau due au déficit de
pluviométrie entraîne une stagnation des captures halieutiques depuis trois
décennies et l’augmentation de la population font que la demande croissante en
poisson a du mal à être satisfaite.
La pêche porte sur les carpes, les capitaines, les silures, les alestes, les poissons
chiens.
La typologie de l’industrie est assez fournie. Il s’agit essentiellement d’industries de
transformation des produits agricoles : biscuiteries, pâtes alimentaires, confiserie,
conserveries, brasseries, boulangeries, huileries, sucrerie, laiteries, usine textiles et
de tabac. La plus grande partie de la population travaille dans le secteur informel.
Comme les autres pays sahéliens, le Mali reste insuffisamment industrialisé (13% du
P.I.B). La production reste donc essentiellement locale : textiles, petites métallurgies,
gaz industriel, agroalimentaire, emballage, tabac et allumettes, piles; industries
chimiques : SMPC, engrais (Toguna agro-industrie, SOGEFERT) etc. L’extraction de
l’or a connu un remarquable essor sous la houlette de société Sud africaine (Rand
gold et ghanéenne Ashanti Goldfield), pour les gisements de Sadiola, Syama, Morila
et Yatéla. Désormais première source de devises du pays devant le coton, le secteur
aurifères est cependant peu pourvoyeur d’emplois. D’autres ressources minières
pourraient donner lieu à une exploitation à moyen terme : l’uranium de Tessalit, le fer
de Bafoulabé et de Kita, la bauxite et le manganèse du nord-est, les phosphates de
Tamaguilelt La balance commerciale du Mali accuse un déficit de 203 milliards de
franc CFA. Les exportations portent sur l’or (75% des recettes), le bétail, le coton, le
fer, l’arachide, le poisson, les mangues, la gomme, le sel gemme, etc.
Quant aux importations, elles sont dominées par les biens d’équipement 24,5% les
produits pétroliers 22,2%, les produits alimentaires 13,6% les matériaux de
construction 7,6% etc.
Les principaux partenaires commerciaux du mali sont : la Chine, l’UE, le japon le
Brésil, la CEDEAO ; les pays arabes.
Le Mali est, aujourd’hui, confronté à d’énormes difficultés qui font de lui un pays
sous développé. Il est notamment confronté à la continentalité aggravée par
l’ énormité des distances; à la faiblesse productivité de l’ agriculture, aux fluctuations
des pris des matières premières ; aux aléas climatiques ; à la sécheresse ; aux
17
inondations ; à l’irrégularité des pluies ; l’érosion des sols ; à la déforestation ; au
manque d’industries lourdes de sources , à l’étroitesse du marché national , à la
faiblesse du pouvoir d’achat, à l’inégale répartition des industries , à l’instabilité
politique , à la corruption ; au retard technologique , au surendettement, à la
mauvaise gestion des ressources étatiques ,au manque de cadres qualifiés et leur
mauvaise utilisation , à l’inadéquation entre la formation et l’emploi, au manque de
routes et d’infrastructures , à la détérioration des termes de l’échange.
Face aux difficultés susmentionnées, d’énormes efforts ont été déployés. Pour
résoudre la continentalité, le Mali a adopté des projets pour l’aménagement des
cours des fleuves Niger et Sénégal, la construction des routes transsahariennes et
inter états.
Dans le domaine agricole, l’accent est mis sur la modernisation des équipements, la
subvention des intrants, la lutte contre la sécheresse et l’irrégularité des pluies à
travers l’ensemencement des nuages, la lutte contre l’avancée du désert. Dans le
domaine industriel le C.N.P.I (Centre National pour la Promotion des
Investissements) a vu le jour. Il faudra aussi déconcentrer les industries, créer de
nouvelles unités dans les secteurs lourds et de pointe, mettre en place un réseau de
communication dense et moderne, lutter contre la corruption, la délinquance
financière et la mauvaise gestion des ressources et enfin réduire le déficit
budgétaire.
Conclusion : Pays sous peuplé et pauvre de l’Afrique occidentale, le Mali possède de
réelles opportunités de développement économique qui devraient lui permettre de se
hisser au rang des puissances émergentes. Cependant de nombreuses difficultés
entravent son développement harmonieux et constituent autant de défis à relever par
les autorités du pays.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : Le cadre naturel des Etats-Unis d’Amérique offre de
nombreuses opportunités de développement économique. Cependant ce cadre pose
de nombreux problèmes à l’économie.
Tâche : En vue d’une meilleure connaissance des Etats-Unis, tu te proposes de
présenter une production dans laquelle tu feras ressortir les atouts et les contraintes
de la nature pour l’économie américaine.
Consigne :
1-Présente les Etats-Unis.
2-Fais ressortir les avantages de la nature américaine.
3-Dégage les contraintes de la nature américaine. Texte : 15 pts ; croquis : 5 pts
République fédérale d’Amérique du Nord, les USA sont constitués de 50 Etats dont
48 forment un seul bloc et deux possessions extérieures : l’Alaska et les îles Hawaï.
Le pays est limité au Nord par le Canada, au Sud par le Mexique et le golfe du
Mexique, à l’Est par l’Océan Atlantique et à l’Ouest par l’océan pacifique. Couvrant
une superficie de 9.363.000km2, les USA s’étendent du Nord au Sud sur 6000 km et
d’Est en Ouest sur 3000km. Ils s’étirent entre les 23° et les 49° de latitude Nord. C’est
donc un vaste territoire qui offre de sérieuses opportunités de développement
économique mais impose aussi des contraintes.
Quels sont les atouts et les contraintes de la nature américaine ?
18
de terres cultivables) ; la construction des routes, des ports et des aéroports pour
l’importation des matières nécessaires au développement de l’industrie et
l’exportation des produits agricoles et des produits agricoles semi fins et finis. Elle
permet d’avoir une diversité climatique entraînant une diversité de régions de
régions agricoles avec des sols riches et fertiles pouvant produire toutes les denrées
sauf le thé, le café, le cacao, l’hévéa ; un réseau hydrographique dense avec des
côtes océaniques découpées et poissonneuses favorisant l’irrigation, la navigation,
la pêche, la production hydroélectrique et l’approvisionnement des villes en eau
potable ; un sous sol riche en ressources minérales : or, fer, diamant, nickel,
manganèse, magnésium, zinc, plomb, cuivre, soufre, titane, talc, tungstène, etc, et
énergétiques : pétrole, gaz naturel, charbon, uranium permettant le développement
d’une industrie florissante et diversifiée. Les USA sont l’un des pays les plus boisés
de la planète. La forêt américaine alimente les industries des meubles et du papier,
fournit du bois de chauffe aux fermes rurales. Enfin le pays jouit de deux façades
maritimes qui lui facilitent les échanges avec le reste du monde. Au total le cadre
naturel offre de réelles opportunités de développement économiques.
Cependant les contraintes sont aussi nombreuses. Au plan orographique le pays
connaît des tremblements et des volcanismes qui font souvent des dégâts
impressionnants dans l’économie. A l’instabilité du sol s’ajoutent la désertification,
les tempêtes de sable et l’érosion des sols. Les Appalaches à l’Est et les Rocheuses
à l’ouest gênent considérablement la circulation terrestre et constituent des écrans
aux vents froids venus des océans. Elles influent donc négativement sur la
répartition des pluies et sont responsables de la présence des grands déserts. Au
plan climatique, le pays connaît un climat sec dans sa moitié ouest. Le pays connaît
les effets dévastateurs des blizzards, des tempêtes de neige, des vagues de froid et
des cyclones tropicaux qui causent chaque année de lourdes pertes à l’économie
américaine.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
La générosité de la nature américaine et le génie américain ont permis aux Etats-Unis
de se hisser au rang de première puissance mondiale.
Tâche ou TAF:
Pour ta contribution à une meilleure compréhension du processus d’ascension des
Etats-Unis au rang de puissance mondiale, tu te proposes de présenter une
production dans laquelle tu répondras aux de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Montre la générosité de la nature américaine.
2-Dégage la part du génie humain dans le processus de développement des Etats-
Unis.
3-Réalise le croquis des climats des Etats-Unis.
Avec une superficie d’environ 9363000 km2, les USA ont bâti l’économie la plus
puissante de la planète. Malgré certains indicateurs qui permettent de nuancer la
primauté de l’économie américaine, celle-ci est aujourd’hui considérée comme un
modèle à imiter. Cette réussite spectaculaire est sans doute le fruit de la
combinaison de plusieurs facteurs ; les uns d’ordres naturels et humains et les
autres d’ordre économique.
Quelle est donc l’importance de l’homme et de la nature dans le développement
économique des USA ?
19
Première puissance économique du monde depuis la fin du XIXè, les USA constituent
de nos jours la seule superpuissance de la planète après la disparition de l’URSS en
1991. Parmi les nombreux facteurs qui ont leurs effets dans l’espace et ans le temps
pour la réalisation de cette puissance, il y a sans doute le facteur naturel.
En effet les USA disposent d’un immense cadre naturel caractérisé par l’ampleur et la
complexité des éléments qui le composent. L’étude de ce milieu montre que celui-ci
offre de réelles possibilités de développement économique. Les USA disposent de
vastes étendus de terres fertiles, en l’occurrence les plaines centrales qui constituent
le grand domaine agricole des USA.
La situation du pays en latitude et son immensité lui font bénéficier d’une diversité
climatique permettant la production d’une gamme variée de cultures tropicales et
tempérées. Le pays dispose aussi d’un important potentiel hydrographique dominé
par le Mississipi et ses affluents et un réseau lacustre abondant, qui constitue avec le
Saint Laurent une véritable mer intérieure suite à son aménagement.
Le pays est en outre doté de ressources minérales et énergétiques abondantes. Le
sous-sol américain regorge d’immenses gisements de pétrole, de charbon, de fer, de
gaz naturel, de diamant, et bien d’autres minerais. L’exploitation et la mise en valeur
combinées de ces opportunités naturelles ont favorisé l’expansion économique des
USA. Cependant, la nature, aussi généreuse qu’elle soit, ne pouvait à elle seule
permettre l’édification d’une économie forte si l’apport du génie de l’homme avait fait
défaut.
En effet, la population américaine est l’une des plus diversifiées du monde. Au cours
de l’histoire, les différents peuples ont apporté chacun son savoir faire, son capital,
son labeur sa technique et sa culture dans l’édification de cette puissance
économique. C’est ainsi que le génie a permis de bâtir ici l’une des plus puissantes
industries du monde. Ces industries produisent divers produits et diverses machines
(automobiles, tracteurs, trains, bateaux, avions etc) qui contribue au développement
économique du pays. Aussi le génie a permis la mise en place d’un réseau de
communication, de l’un des commerces les plus dynamiques du monde et surtout la
plus puissante armée de la planète. C’est l’ensemble de ces atouts qui ont fait que
les USA se sont hissés au rang de superpuissances. Ne dit-on pas souvent que la
qualité fait la différence ?
Bref le génie humain a, de loin, permis aux USA de créer la différence entre eux et
beaucoup d’autres nations concurrentes. C’est par là qu’on peut dire que le facteur
humain a joué un rôle important dans le développement économique des USA.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : L’agriculture américaine n’emploie que 2% de la population
active ; et pourtant elle demeure la première au monde.
Tâche : Pour une meilleure analyse des performances de l’agriculture américaine, ton
lycée te propose de présenter une production dans laquelle tu expliqueras ce
paradoxe.
Consigne :
1-Décris les conditions de production de l’agriculture américaine.
20
2-Donne ses principales productions.
3-Propose des solutions à l’érosion et à la mévente.
4-Croquis des régions agricoles obligatoire.
21
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : le secteur primaire américain est l’un des plus développés de
la planète en termes de volume et de diversité de productions.
Tâche : Pour ta participation à une meilleure compréhension des mécanismes de
production de l’agriculture américaine, tes camarades te recommandent de présenter
une production dans laquelle tu analyseras les éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Analyse les conditions de production de l’agriculture américaine.
2- Donne ses principales productions.
3-Dégage ses problèmes.
4-Propose des solutions à la surproduction et à l’érosion des sols.
5-Réalise le croquis des régions agricoles aux Etats-Unis.
22
L’agriculture américaine emploie 9.000.000 de personnes à la production, à la
transformation, au conditionnement, au transport, à la distribution et à l’exportation
des produits agricoles. L’éventail des productions est vaste et le pays occupe de
meilleurs rangs dans bon nombre de domaines. Les USA sont les premiers
producteurs et les premiers exportateurs mondiaux de produits agricoles d’ où
l’expression qualificative de grenier du monde. En 2005, le pays a produit : du maïs
298.000.000 de tonnes 1er rang mondial, du blé 59.000.000 de tonnes 3è rang après
l’Inde et la Chine, du sorgho 12.000.000 de tonnes 1 er rang, du riz 10.000.000 de
tonnes 11é rang, du haricot 847.000 tonnes 6è rg, de la pomme de terre 20.000.000 de
tonnes4è rg, du soja 86.000.000 de tonnes 1 er rg, du coton 12.000.000 de tonnes 2èrg,
du tabac 400.000 tonnes 4è rg, arachide 2.000.000 de tonnes 1 er rg, de la canne à
sucre 27.000.000 de tonnes 10è rg, de la betterave à sucre 27.000.000 de tonnes 2è rg,
des légumes frais 10.000.000 de tonnes, des oranges 12.000.000 de tonnes 2è rg.
Le pays produits aussi d’énormes quantités de seigle, d’orge, d’avoine, de vin,
d’épices.
Concernant l’élevage, il fournit au paysan la moitié de son revenu. Il est intensif à
l’Est, au Nord-est, en Californie et extensif dans les Rocheuses. Il alimente les villes
en divers produits dont la viande bovine 11.000.000 de tonnes 1 er rg, la viande
porcine 8.860.000 tonnes 2è rg, la viande de poule 15.500.000 tonnes 1 er rg, du lait
77.555.000 tonnes 1er rg.
Quant à la pêche, elle est surtout pratiquée sur les côtes du pacifique, dans les
grands lacs et la partie septentrionale de l’océan Atlantique. Elle fournit
annuellement 600.000tonnes de poisson et tient le 6è rg mondial.
Malgré des succès éclatants, l’agriculture américaine connaît aujourd’hui de
sérieuses difficultés. Elle est notamment confronté eaux aléas climatiques :
sécheresse, neige, inondation, érosion; à la surproduction, au surendettement des
paysans, à la pollution par les intrants, à la concurrence, à l’épuisement des nappes
phréatiques.
Pour lutter contre l’érosion, les fermiers adoptent les cultures selon les courbes de
niveau, la mise en jachère est imposée pour lutter contre la surproduction. L’Etat
accorde des aides et des subventions aux fermiers pour palier au surendettement.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
Les Etats-Unis sont la première puissance économique planétaire. Cette place, ils la
doivent à de nombreux facteurs. Cependant, cette économie est confrontée à
d’énormes difficultés.
Tâche :
Pour ta participation à une réflexion sur le processus d’ascension des USA au rang
de puissance mondiale, ton frère te demande de proposer une production dans
laquelle tu analyseras aux éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Analyse les facteurs de la puissance économique des USA.
2-Dégage les grands problèmes auxquels cette économie est confrontée.
23
L’économie américaine, stimulée par la politique du New Deal puis par l’effort de
guerre, renoue avec la prospérité durant la Seconde Guerre mondiale. Modèle du
capitalisme mondial au lendemain de la guerre, jouissant d’une suprématie
économique incontestée, les États-Unis connaissent alors une très forte croissance.
La production industrielle double en quinze ans. Les firmes multinationales
américaines conquièrent des positions clés en Europe et en Amérique latine tandis
que les services (banques, assurances, commerce, administration) connaissent un
développement exceptionnel.
Quels sont les facteurs de la puissance économique des USA ?
Quels sont les problèmes auxquels cette économie est confrontée ?
La puissance économique des USA s’explique par plusieurs facteurs ; les uns
naturels et humains, les autres historiques, économiques et institutionnels.
Pays immense aux dimensions d’un continent, les Usa couvrent une superficie de
9.363.000km². Le pays s’étend entre les 23° et 49° de latitude Nord. Cette immensité
explique la diversité climatique, la diversité végétale, la diversité de sols riches et
fertiles, un réseau hydrographique dense avec des côtes océaniques découpées et
poissonneuses, un sous sol riche en ressources minérales et énergétiques. Au total
le cadre naturel offre de réelles opportunités de développement économique.
Au plan humain, les USA ont un riche potentiel humain à la disposition de
l’économie : main d’œuvre en quantité et en qualité soit environ 200 millions de la
population totale repartie entre l’agriculture (2%), l’industrie (22 à 25%) et le tertiaire
(73 à 75%).
L’importance du marché intérieur qui consomme 90% de la production nationale,
constitue le principal moteur de la puissance économique des USA. Aussi, le pouvoir
d’achat élevé des Américains, orienté par une énorme publicité, crée de nouveaux
besoins.
L’un des principaux maillons de l’économie américaine est le capitalisme
triomphant, un système économique libéral guidé par le souci du profit et de la
rentabilité. Depuis 1929, l’Etat fédéral s’est impliqué en vue d’interférer et d’orienter
l’économie américaine.
En proclamant « le dollar aussi bon que l’or », les accords de Breton Wood avaient
donné un précieux privilège aux Etats-Unis. Aussi la constitution de 1787 s’adapte en
souplesse à l’évolution du pays.
Au plan historique, la Seconde Guerre mondiale confirme la suprématie
économique américaine. Les Etats-Unis réalisent à la fin de la Guerre la moitié de la
production industrielle mondiale. Aussi ils ont imposé de nouvelles institutions
économiques (FMI et Banque Mondiale) où leur suprématie est incontestable.
Au plan économique, le pays dispose de ressources agricoles nombreuses et
variées ; d’industries nombreuses et performantes ; d’un système économique
efficace basé sur un capitalisme caractérisé par une concentration poussée des
entreprises en conglomérats ou trusts ; d’une concentration industrielle et financière
très poussée et qui se poursuit encore. Dans chaque secteur les 3 ou 4 plus
importantes firmes contrôlent 80% de la production. Exemples : GMC, FORD et
Chrysler pour l’automobile, John Deere, Massey Ferguson et International Harvester
pour le matériel agricole ; EXXON, Conoco Philips et Standard Oil of California.
Le pays jouit d’une très grande efficacité dans le travail grâce à la standardisation, la
taylorisation, l’automatisation et l’automation ; d’une suprématie technologique
fondée sur la recherche et le développement avec l’utilisation des méthodes de
gestion efficace et une productivité élevée et enfin d’un réseau de communication
dense et moderne.
Cependant, l’économie américaine est confrontée à d’énormes difficultés , au
nombre desquelles nous avons : la concurrence étrangère, notamment européenne,
24
asiatiques et sud américaine ; le manque de matières premières, le vieillissement des
installations, la pollution, les lourdes charges salariales, l’insuffisance des capitaux,
le chômage lié à la récession, la précarité de l’emploi, l’aggravation du déficit
budgétaire liée à la forte augmentation des dépenses publiques, l’endettement,
l’insuffisance de la couverture sanitaire.
Au total, les facteurs de la puissance économique des USA sont nombreux. Cette
économie est aussi confrontée à de nombreux problèmes.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
Les Etats-Unis sont la première puissance économique de la planète. Ils doivent cette
place autant à des ressources naturelles et humaines considérables qu’à des
circonstances historiques. Cependant, leur force trouve des contre poids en Europe
et en Asie.
Tâche :
Pour une meilleure compréhension du processus d’ascension des USA au rang de
puissance mondiale, ton frère te demande de proposer une production dans laquelle
tu répondras aux éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Décris les facteurs naturels, humains et économique de la puissance économique
des Etats-Unis.
2-Montre que les Etats-Unis ont des concurrents en Europe en Asie.
25
gaz naturel, de diamant, et bien d’autres minerais. L’exploitation et la mise en valeur
combinées de ces opportunités naturelles ont favorisé l’expansion économique des
USA. Cependant, la nature, aussi généreuse qu’elle soit, ne pouvait à elle seule
permettre l’édification d’une économie forte si l’apport du génie de l’homme avait fait
défaut.
En effet, la population américaine est l’une des plus diversifiées du monde. Au cours
de l’histoire, les différents peuples ont apporté chacun son savoir faire, son capital,
son labeur sa technique et sa culture dans l’édification de cette puissance
économique. C’est ainsi que le génie a permis de bâtir ici l’une des plus puissantes
industries du monde. Ces industries produisent divers produits et diverses machines
(automobiles, tracteurs, trains, bateaux, avions etc.) qui contribue au développement
économique du pays. Aussi le génie a permis la mise en place d’un réseau de
communication, de l’un des commerces les plus dynamiques du monde et surtout la
plus puissante armée de la planète. C’est l’ensemble de ces atouts qui ont fait que
les USA se sont hissés au rang de superpuissances. Ne dit-on pas souvent que la
qualité fait la différence ?
Bref le génie humain a, de loin, permis aux USA de créer la différence entre eux et
beaucoup d’autres nations concurrentes. C’est par là qu’on peut dire que le facteur
humain a joué un rôle important dans le développement économique des USA.
Cependant, cette prépondérance américaine est de plus en plus contestée par la
montée en puissance des « dragons » : Corée du Sud, Taiwan, Singapour, Hong-
Kong ; des « bébés tigres » : la Thaïlande, la Malaisie, l’Indonésie, le Viet Nam et les
Philippines ; du Japon, de l’Inde et surtout de la Chine qui s’affirme de plus en plus
comme une superpuissance. En Europe, ce sont surtout les pays de l’Europe
occidentale : Allemagne, France, Italie, Angleterre; qui constituent la vraie menace
pour l’économie américaine. Leurs entreprises sont entrain de supplanter celles des
USA en terme de compétitivité
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation:
Première puissance industrielle planétaire depuis la fin du XVIII è siècle, les USA
tiennent toujours un rang honorable dans le concert des nations industrialisées.
Cependant de nombreux problèmes freinent aujourd’hui le développement
harmonieux du secteur industriel américain.
Tâche :
Pour ta participation à une réflexion sur le processus d’ascension des USA au rang
de puissance industrielle mondiale, ton frère te demande de proposer une production
dans laquelle tu analyseras aux éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Décris les conditions générales de l’industrie américaine.
2-Donne sa typologie.
3-Présente les régions industrielles américaines.
4-Dégage les problèmes de l’industrie américaine.
5-Propose des solutions à la pollution industrielle et à la mévente.
26
6-Réalise le croquis des régions industrielles des USA.
L’activité industrielle est la base de la puissance industrielle des USA. Elle bénéficie
de conditions excellentes favorables à son épanouissement : des matières premières
agricoles et des ressources minérales et énergétiques abondantes ; une main
d’œuvre nombreuse et hautement qualifiée, constituant aussi un vaste marché de
consommateurs. En effet, la population américaine constitue le principal moteur de la
puissance économique américaine les entreprises américaines produisent et vendent
90% de leurs productions sur place. L’agriculture a permis le développement de
l’agro industrie à travers la fourniture d’une gamme variée de production. Elle
bénéficie enfin d’un système économique efficace avec des industries nombreuses
et performantes groupées en conglomérats, d’une efficacité dans la gestion du travail
grâce à la standardisation, la taylorisation, l’automatisation et l’automation.
De 1950 à 1990, la part des USA dans la production industrielle mondiale est passée
de 50 à 25% malgré ce recul de la prédominance sur le plan mondial, les USA, grâce à
une structure différenciée, ont su consolider leur avance dans de nombreux
domaines. Les industries lourdes constituent un secteur en crise malgré les efforts
déployés. Ainsi, la sidérurgie, longtemps première du monde, a été reléguée au 3è
rang mondial après la Chine et le Japon. En 2000 ; la production d’acier atteignait 100
millions de tonnes. La gamme de la chimie lourde est très dense. Elle occupe le 1 er
rang mondial avec 2.5 millions de tonnes.
Quant à la métallurgie de l’aluminium, elle occupe le 1 er rang mondial avec 4 millions
de tonnes essentiellement fournis par les firmes ALCOA, REYNOLD et KAISER. La
pétrochimie est la première du monde avec une capacité de raffinage de plus d’un
milliard de tonnes. Les industries mécaniques lourdes constituées par la
construction navale, le machinisme agricole, la construction ferroviaire, connaissent
un déclin.
Quant à la construction automobile, elle est marquée par la concurrence japonaise et
sud-coréenne. Malgré une production annuelle de 12 millions de véhicules, elle a été
surclassée par les géants nippons Honda, Mitsubishi et surtout Toyota qui est
devenu le 1er constructeur mondial d’automobiles en 2007.
Aux USA coexistent d’autres industries. Il s’agit des textiles, de l’habillement, du
bois, des peaux et cuirs, de l’électroménager et des jouets. Ces activités fondatrices
de la puissance industrielle des USA ont perdu du terrain devant les industries de
pointe et de haute technologie. C’est pourquoi on parle de recomposition ou de
mutation de l’industrie américaine. Les industries de haute technologie sont
aujourd’hui le point fort de l’industrie américaine et leur taux de croissance
remarquable, entraîne l’ensemble de l’économie. Implantées dans des technopoles,
les industries de pointe connaissent une véritable envolée. L’industrie électronique
couvre des secteurs aussi variés que la micro informatique, l’électronique et
l’électronique d’équipement.
27
Quant à l’aérospatiale, elle constitue le fleuron des industries de pointe. Les liens
étroits avec la défense ont donné naissance à un puissant complexe militaro–
industriel. Elle comprend le secteur de fabrication civile : satellite, programme spatial
et secteur militaire : chasseurs, bombardiers, hélicoptères, missiles .Dans ce
domaine les firmes les plus connue sont Boeing, Mac Donnel Douglas, United
Technologie et Lockheed.
Dans les domaines du nucléaire, les USA tiennent le 1 er rang avec plus de 30 % de la
capacité nucléaire mondiale. Concernant les régions industrielles elles se
repartissent comme suit : le nord-est est la 1ere régions industrielle des USA. La
métallurgie et l’électronique y domine; la région des grands lacs est celle de
l’industrie lourdes .Le sud est caractérisé par la pétrochimie et l’aérospatiale. L’ouest
est dominé par les industries agro-alimentaires, aérospatiales et aéronautiques. De
nos jours, on assiste à un grand essor industriel du sud et de l’ouest au détriment du
nord –Est qui est en déclin.
Malgré cette réussite exceptionnelle, l’industrie américaine est confrontée à la
concurrence européenne, asiatique et sud –américaine; au manque et à l’insuffisance
de certaines matières premières, au coût élevé de la main d’œuvre, au vieillissement
des infrastructures, à la pollution etc.
Pour lutter contre la pollution, les Etats-Unis sont entrain de démonter leurs vieilles
installations pour les remplacer avec de nouvelles unités, diminuent l’utilisation des
énergies fossiles et s’orientent de plus en plus vers les sources d’énergie nouvelles
et renouvelables : éolienne, solaire, hydroélectrique.
Pour palier la mévente, le pays a révisé la compétitivité des produits et chercher de
nouveaux débouchés.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
Troisième puissance démographique de la planète, les Etats-Unis se caractérisent
par leur hétérogénéité ethnique et raciale.
Tâche :
Pour une meilleure connaissance de la population américaine, ton école te propose
de présenter une production dans laquelle tu apporteras des éléments de réponse à
la consigne ci-après.
Consigne : En te basant sur les cours dispensés en classe et tes connaissances
personnelles, décris les origines de la population américaine, évoque ses
caractéristiques essentielles (composition, répartition, mouvements internes et
externes, urbanisation), dégage les problèmes des minorités ethniques aux USA et
réalise le croquis des densités et des principales agglomérations américaines.
28
Avec une population de 311.700.000 hts en 2011, répartis entre 50 Etats, les USA
ont un énorme potentiel humain qui résulte de mouvements migratoires constitués
depuis le xvè siècle en provenance d’Europe, d’Afrique et d’Asie. Le territoire
américain a été occupé au détriment des Indiens exterminés puis repoussés dans les
réserves par les nouveaux venus. Les USA sont alors devenus un véritable melting
pot racial. En effet, de par leur peuplement les USA constituent la plus grande unité
linguistique de la planète. L’immigration y a drainé des hommes de tous les
continents d’où une mosaïque de races, de langues et religions. Cette population
multiraciale est constituée par les Blancs et les minorités.
Cette population composite est très inégalement répartie sur le territoire. La densité
moyenne est de 33hts/km2. Cependant, nous distinguons des zones de fort
peuplement et des zones faiblement peuplées.
La population américaine s’accroît de manière spectaculaire. De 100.000.000hts en
1900, elle est passée à 200.000.000hts en 1967, 275.000.000hts en 1999,
300.000.000hts en 2008 et 309.000.000hts en 2011. Cette croissance est le résultat
combiné de l’immigration et des mouvements naturels liés à la baisse de la fécondité,
un vieillissement de la population avec une espérance de vie moyenne de 78 ans et
un rapport jeune/vieux de 21/13. La pyramide des âges a une base et un sommet
rétrécis, un milieu élargit avec plus de femmes que d’hommes.
Les USA sont surtout une nation d’immigration. Cette population, la 3è du monde,
rassemble des peuples venus du monde entier qui cohabitent difficilement. Près de
700000 régulières et 500000 entrées clandestines sont enregistrées chaque année
malgré l’instauration d’un système de quota.
C’est une population en constant mouvement sur le territoire à la recherche du
travail.
Avec un taux variant ente 85 et 90%, la population américaine est très urbanisée. Le
pays compte aujourd’hui plus de cinquante villes dont la population dépasse le
million d’habitants regroupées en quatre grandes aires métropolitaines : New York :
22.000.000 d’habitants, Los Angeles : 18.000.000, Chicago : 11.000.000, Houston :
6.000.000, Philadelphie : 6.000.000, dallas : 6.000.000, Phoenix : 4.000.000, San
Diégo : 3.000.000, San José : 2.000.000.
Malgré le sentiment d’appartenance à une société unie et soudée, la population
américaine, notamment les minorités, est confrontée à d’énormes difficultés qui ont
pour noms : pauvreté, analphabétisme, prostitution toxicomanie, délinquance
racisme, criminalité, précarité des soins sociaux. De façon générale, la population
américaine souffre de la dénatalité et du vieillissement.
Come solution à l’inégale répartition de la population, création de conditions de vie
favorables dans les zones de faible peuplement.
Ainsi l’étude de la population américaine nous révèle que celle est une population
composite, très inégalement repartie sur le territoire, en perpétuel mouvement sur le
territoire, fortement urbanisée et confrontée à de nombreuses difficultés.
Sujet : commentaire
Contexte d’évaluation : le secteur primaire américain est l’un des plus développés de
la planète en termes de volume et de diversité de productions.
Tâche : Pour ta participation à une meilleure compréhension des mécanismes de
production de l’agriculture américaine, tes camarades te recommandent de présenter
une production dans laquelle tu analyseras les éléments de la consigne ci-après.
Commentaire de texte : Que sont devenus les belts ?
29
On a beaucoup écrit sur les belts, ces ceintures agricoles caractérisées par une
relative homogénéité productive, nées pour la plupart au siècle dernier, et parfois
bien avant, comme la région du coton, précocement développée, des plaines du
Mississippi au piémont des Carolines. C’est cette dernière Cotton Belt qui a le plus
tôt éclaté, la production glissant irrésistiblement vers les terres irriguées de l’Ouest,
du Llano Estacado texan aux vallées du Sud-ouest, et la grande culture du coton ne
se maintenant dans le Sud qu’entre Vicksburg et Memphis, de part et d’autre du
Mississippi […].
Les autres belts sont aussi connues mais, si leur dominante productive n’a guère été
modifiée, celle-ci et bien souvent complétée par d’autres productions associées.
On note également que l’Ouest est bien mal distingué dans cette classique
géographie régionale de l’agriculture américaine. Il est vrai que le caractère
« insulaire » de l’occupation de l’espace et la variété des productions se prête mal à
l’utilisation de la notion de belt. C’est probablement cette difficulté qui exprime que
l’agriculture de l’Ouest soit souvent sous estimée, alors que c’est celle qui a
enregistré, depuis un quart de siècle, la croissance la plus forte, tant pour les
volumes que pour la valeur des productions, très diverses, qui y sont récoltées.
Source : G. Dorel, les Etats Unis, in Géographie universelle, p. 106, Hachette, 1993.
Consigne
1- Présente les facteurs naturels, favorables et défavorables au développement
de l’activité agricole aux Etats Unis d’Amérique.
2- Décrive l’évolution des belts dans l’agriculture américaine.
3- Explique l’agri business (l’agrobusiness).
4- Montre l’importance de l’agriculture dans l’économie des Etats Unis
d’Amérique.
5- Réalise la carte la carte agricole des Etats Unis d’Amérique.
30
4-Dégageons l’importance de l’agriculture dans l’économie américaine : L’agriculture
américaine absorbe 2% de la population active et contribue de l’ordre de 3% du PNB.
Elle a un effet d’entraînement sur l’ensemble de l’économie, consolide la balance
commerciale grâce à ses énormes exportations
et ses rentrées de devises ;et constitue pour les autorités un important pouvoir de
négociation dans les relations internationales (Green power).
Sujet : commentaire :
Contexte d’évaluation :
Troisième puissance démographique de la planète, les Etats-Unis se caractérisent
par leur hétérogénéité ethnique et raciale.
Tâche :
Pour une meilleure connaissance de la population américaine, ton école te propose
de présenter une production dans laquelle tu apporteras des éléments de réponse à
la consigne ci-après.
Commentaire de texte : L’Américain reste un migrant.
Les migrations intérieures furent d’abord le prolongement de l’immigration. Arrivé
dans les ports, puis les aéroports de la côte atlantique, les immigrants européens
restèrent en général à proximité de leur point de chute ; c’est pourquoi les fortes
densités de population du pays sont encore dans la région comprise entre
l’Atlantique et les Grands Lacs. Quelques uns pourtant, et aussi des Américains de
souche, allèrent chercher fortune dans le Middle West et le Far West. Les Etats Unis
se sont peuplés pour l’essentiel d’est en ouest […].
Les pionniers du XIXè siècle ont légué à leurs descendants un goût effréné de la
mobilité et du changement, la certitude que des opportunités s’offrent ailleurs et que
la fortune sourit à ceux qui savent rebondir après un échec.
Tous les ans, 8 millions d’Américains déménagent dans un autre Etat, tandis que des
retraités se déplacent plusieurs mois par an d’un site touristique à un autre. La
caravane, le camping car, le mobile home, le yacht […] sont autant de symbole de la
modernité de l’Amérique.
Claude Moindrot, Les Etats Unis, Géographie économique, Hachette Education, 1995.
Consigne :
1- Fais l’historique du peuplement des Etats Unis.
2- A partir du texte et de vos connaissances, donne les raisons de la grande mobilité
des Américains.
3- D’après le texte, quels sont les moyens utilisés par les Américains pour leur
déplacement ?
4- Dégage les problèmes des minorités américaines
5-Réalise un croquis des densités de population aux Etats Unis.
31
3- Les moyens utilisés par les Américains pour leurs déplacements sont : la
caravane, le camping car, le mobile home, le yacht, l’automobile, l’avion.
5- La population américaine, de façon générale, est confrontée au vieillissement et à
la dénatalité. Les minorités sont confrontées à la pauvreté, à l’analphabétisme, au
racisme, à la drogue, à la délinquance, à la prostitution, à la précarité des soins
sociaux.
Sujet
Document 1
Le bébé noir qui naît aujourd’hui en Amérique, quelque la région du pays
dans laquelle il voit le jour, a environ la moitié des chances de terminer ses
études secondaires dont bénéficie un bébé blanc né au même endroit, le même
jour, deux fois plus de chances de se trouver au chômage. Son espérance de vie
est courte de sept ans.
Le cœur du sujet est de savoir si tous les américains doivent se voir
octroyer des droits égaux. Si un américain parce que sa peau est sombre ne peut
déjeuner dans un restaurant public, s’il ne peut envoyer ses enfants dans la
meilleure école publique, s’il ne peut voter pour élire qui le présentent, si en bref,
il ne peut jouir de la vie pleine et entière que nous voulons tous, alors qui parmi
nous accepterais de changer de couleur de peau et de prendre sa place…Nous
prêchons la liberté dans le monde entier et nous sommes sincère (…) mais dirons
nous au monde (…) que ce pays est celui des hommes libres à l’exception des
noirs ?
John F Kennedy, discours du 12 juin 1963.
Tâche : Pour ta participation à une réflexion sur les forces et les faiblesses de
l’économie américaine, tu te proposes de présenter une production dans laquelle tu
répondre aux questions ci-dessous à partir des documents ci-après.
Consigne :
1-Montre la puissance et les fragilités de l’économie américaine. 5 pts
2-Explique les causes du déficit commercial des Etats-Unis. 5 pts
3-Expose les raisons de l’afflux massif de capitaux vers les Etats-Unis. 5 pts
4-Réalise le croquis des grandes régions productrices de sources d’énergie aux
Etats-Unis. 5 pts
Sujet : Dissertation :
Contexte d’évaluation :
Pour qualifier l’hégémonie de la superpuissance américaine, Hubert Védrine, ancien
ministre français des affaires étrangères, a créé le terme «d’ hyperpuissance ».
Pourtant, les fragilités des USA sont nombreuses.
Tâche : Pour ta participation à une réflexion sur les forces et les faiblesses de
l’économie américaine, tu te proposes de présenter une production dans laquelle tu
répondre aux questions ci-dessous à partir des documents ci-après.
Consigne : En te basant sur les cours dispensés en classe et tes connaissances,
présente les Etats-Unis, explique le terme «d’ hyper puissance » expose les limites
de cette superpuissance américaine propose deux solutions à l’indépendance
énergétique de ce pays et réalise le croquis des principales régions énergétiques des
Etats-Unis.
Introduction :
-Présente les Etats-Unis d’Amérique.
-Définis la notion d’hyper puissance.
-Note les éléments ou les aspects de l’hyper puissance américaine, dégage ses
limites, propose deux solutions pour l’indépendance énergétique des Etats-Unis.
Développement :
1-Les éléments de l’hyper puissance américaine :
-l’immensité territoriale avec la présence de deux façades maritimes
-le capital humain,
-la 1ere puissance agricole mondiale,
-la 1ere puissance industrielle mondiale,
-le 1er pôle commercial et financier du monde.
-le 1er réseau de transport et de télécommunication du monde,
-le 1er pôle technologique du monde,
-l’influence diplomatique et militaire,
-l’influence culturelle,
-l’hégémonie du dollar.
2-Les limites de l’hyperpuissante américaine :
-le vieillissement de la population,
-les problèmes agricoles,
-les problèmes de l’industrie,
-la concurrence étrangère,
-les déficits commerciaux et budgétaires,
-le surendettement,
-les problèmes de sécurité intérieure,
-le rejet du modèle américain,
-la menace terroriste,
-l’opposition politique russe face à l’influence des Etats-Unis dans le monde,
3- Deux solutions pour l’indépendance énergétique des Etats-Unis :
-mise en valeur des Energies Nouvelles et Renouvelables,
-mise au point d’engins plus économiques en carburant.
Conclusion : Les Etats-Unis constituent une hyper puissance mondiale. Mais cette
hégémonie est aujourd’hui confrontée à de nombreuses difficultés. L’indépendance
énergétique peut résoudre, en partie, les problèmes de l’économie américaine.
Avec une population de 193000000 habitants en 2010, le Brésil est le pays le peuplé
d’Amérique latine et le 5è du monde par sa population.
Quelles sont les étapes du peuplement brésilien ?
Quelles sont ses caractéristiques essentielles ?
Quels sont ses problèmes ?
Quelles solutions peut-on proposer à l’inégale répartition de la population
brésilienne ?
Le travail sera complété par le croquis des densités etdes principales agglomérations
au Brésil.
35
La population brésilienne augmente rapidement. Ce remarquable essor
démographique résulte de l’immigration mais aussi de la forte natalité et d’une
mortalité en constante régression. En 2005, les taux de natalité et de mortalité
tournaient respectivement autour de 16,83 et 6,15%. La population brésilienne se
caractérise aussi par sa jeunesse; le 1/3 de la population a moins de 15 ans.
L’espérance de vie est de 65 ans pour les hommes et 72 ans pour les femmes.
La population brésilienne extrêmement mobile. En effet, chaque année 500.000
brésiliens changent de résidence. Le Nord-est demeure le principal foyer d’émigration
alors que le Sud-Est est la première région d’accueil.
Le pays enregistre aussi une forte migration internationale. Le Brésil reçoit chaque
année des centaines de milliers d’immigrés en provenance d’Asie, d’Europe,
d’Afrique et d’Amérique latine.
La population brésilienne est fortement urbanisée avec un taux dépassant les 80%.
Le pays compte plus d’une dizaine de villes millionnaires dont les plus grandes sont:
Sao Paulo 18 millions, Rio de Janeiro 10 millions, Porto Allègre, Belo Horizonte,
Fortaleza, Brasilia, Manaus, Recife, etc.
La population brésilienne se caractérise aussi par son inégalité sur le plan
économique. 50% de la richesse appartiennent à 10% de population et 47% des
brésiliens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Dans les villes, la pauvreté des
catégories les plus défavorisées engendre vols à main armée, meurtres de riches,
trafics en tout genre, prostitution dès l’âge de 12 ans, toxicomanie. L’un des
problèmes accablants de la société brésilienne est celui des enfants abandonnés.
Ces enfants vivent de mendicité et de rapine. Ils sont des proies faciles, vendues,
séquestrées et exploitées.
Pour résoudre l’inégale répartition de la population brésilienne, il faut la création de
conditions de vie favorables aux activités humaines dans les régions où la nature est
hostile à l’homme.
36
Sujet : commentaire :
Contexte d’évaluation :
Le Brésil est l’un des grands producteurs mondiaux. L’éventail de ses productions
est large et le pays occupe de bons rangs dans de nombreux domaines ; mais ce
secteur économique connaît de nombreuses fragilités.
Tâche : C’est l’occasion pour toi et tes camarades d’apporter votre contribution à la
résolution des problèmes de ce secteur économique en commentant le texte ci-
dessous.
Commentaire de document : Minifundia et latifundios.
Tous les indicateurs socio-économiques montrent que les populations rurales sont
les plus pauvres et les plus marginalisées au Brésil. (…) Cette situation s’explique
par des structures agraires inégalitaires, héritées d’une longue tradition de
dépendance. En effet, l’inégale répartition de la terre est au cœur de tous les
problèmes du monde rural. En 1971, lors du dernier recensement agricole effectué,
les propriétés de plus de 100 ha représentaient moins de 1% des exploitations mais
monopolisaient près de 39% des surfaces cultivables. Ce cas est (…) caractéristique
de l’opposition permanente qui existe entre les minifundia des paysans pauvres et
37
les latifundios des grands propriétaires terriens. Car il ne faut pas limiter cette
opposition à une question de superficie. En fait, c’est tout un système social qui
repose sur cette base. Le minifundia est tourné vers une agriculture de subsistance
qui consacre ses maigres surplus au marché local, quand il produit assez pour
nourrir la famille qui le cultive. Sur des terres vite épuisées par le manque d’engrais,
on pratique une agriculture diversifiée (principalement du maïs te des légumes) et les
plus riches peuvent avoir une vache ou quelques volailles. Le latifundio, lui, est
tourné vers la monoculture spéculative. Il fonctionne en utilisant une main d’œuvre
mal payée, ce qui ralentit la mécanisation et la modernisation des installations.
Quand il n’est pas étranger, le propriétaire est absent du domaine car il s’occupe
plus de la commercialisation que du secteur productif.
A. Musset, L’Amérique centrale et les Antilles, une approche géographique, A. Colin-Masson, 1994.
Consigne :
1- Donne la nature du document.
2- Dégage l’idée générale du document.
3- En vous inspirant du document, dégage les principaux problèmes de
l’agriculture brésilienne.
4- A partir de tes connaissances, cite les principales cultures vivrières et les
principales cultures spéculatives du Brésil.
5- A partir de tes connaissances, présente les mesures prises dans le cadre de la
réforme agraire au Brésil.
6- Définis minifundio et latifundios
7- Réalise le croquis des régions agricoles du Brésil.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : Le Brésil est souvent qualifié de ‘’géant’’. Son immensité, son
poids démographique et les résultats de son ‘’miracle économique’’ le classent parmi
les grandes puissances. Mais les difficultés qu’il vit entravent son développement et
en font un pays dépendant.
38
Tâche : Pour ta participation à une réflexion sur le processus d’ascension du Brésil
au rang de puissance mondiale, ton frère te demande de proposer une production
dans laquelle tu analyseras aux éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Analyse les facteurs de la puissance économique du Brésil.
2-Dégage les grands problèmes auxquels cette économie est confrontée.
3-Réalise le croquis des contrastes régionaux.
Le Brésil, 5è pays du monde par sa taille et 5è par sa superficie, est la 1 ere puissance
économique du tiers monde. De par ses succès économiques, le Brésil est l’une des
premières puissances agricoles mondiales et la 8è puissance
Industrielle mondiale. Plus de 50% des exportations sont constitués de produits
manufacturés. Malgré ses bons résultats globaux dans la voie de développement
choisi, le Brésil présente encore de nombreux signes de sous développement. Sa
puissance économique n’a pas été accompagnée de développement souhaité et la
richesse de la minorité côtoie la misère du grand nombre.
Pourquoi dit-on que le Brésil est un géant aux pieds d’argile ?
Quel caractère revêt ce pays ?
Le Brésil, un nouveau pays industrialisé, est devenu une puissance mondiale grâce
à surtout à son agriculture, son industrie et son commerce extérieur.
En effet, l’agriculture brésilienne est l’une des premières au monde. Cette
agriculture, soutenue et aidée par l’Etat, porte surtout sur le café, le cacao, la canne à
sucre, le soja, la pomme de terre, les agrumes, le riz, le manioc, le maïs, le seigle, le
millet, le haricot. Le Brésil est le 2è exportateur de produits agricoles.
Quant à l’industrie, ses productions sont diversifiées et souvent de qualité. Favorisée
par les immenses ressources naturelles et l’apport des capitaux étrangers, elle a fait
des progrès spectaculaires : c’est le miracle brésilien. Le sous sol brésilien recèle de
pétrole, de gaz naturel, charbon, de fer et de métaux non ferreux. Ces immenses
ressources ont permis le développement d’une industrie florissante et diversifiée.
Ainsi l’industrie automobile, dominée par les firmes étrangères et une firme
nationale Auto Latina, connaît une réussite exceptionnelle. L’industrie d’armement,
qui concurrencerait celle de la France, tient le 5è rang mondial. L’industrie
aéronautique et l’industrie informatique exportent dans le monde entier. Les
industries agro-alimentaires connaissent un succès remarquable.
Concernant le commerce extérieur, qui réalise de larges excédents grâce au surplus
du commerce agro-alimentaire, il a une structure proche de celui des pays
développés. Le brésil exerce sur ses voisins une influence économique à travers le
MERCOSUR.
Cependant, la voie brésilienne de développement, de caractère extraverti, a des
effets pervers. Le Brésil est confronté à des difficultés économiques et sociales qui
39
font que sa croissance économique n’a pas été accompagnée de développement
souhaité. Certes, c’est une puissance économique mais une puissance dépendante
des grands pays industriels du Nord. Le pays présente la plus grande fracture
sociale. 50% des richesses appartiennent à 10% de la population et 47% des
brésiliens vivent au dessous du seuil de pauvreté.
Dans les campagnes, les grandes propriétés agricoles sont sous exploitées alors que
7 à 8 millions de familles paysannes sont à la recherche d’un lopin de terre pour
survivre.
Dans les villes, la pauvreté des catégories les plus défavorisées engendre vol à main
armée, meurtre de riches, trafic en tout genre, drogue, prostitution dès l’âge de 12
ans.
A ces violentes inégalités sociales se superposent les inégalités régionales de
développement. Au Brésil, les inégalités sociales sont criardes. Ces inégalités
économiques et sociales sont doublées d’une dépendance économique du pays vis-
à-vis de l’extérieur. Depuis 1990, le Brésil est entré en récession. Le pays, malgré sa
puissance, est devenu très dépendant et n’est plus libre de ses choix économiques. Il
est obligé de suivre la politique d’austérité et de diminution du rôle de l’Etat imposée
par le FMI et la Banque Mondiale. Aussi, l’industrie brésilienne dépend des
multinationales européennes, américaines et asiatiques. Sur les 10 plus puissantes
du pays, 5 appartiennent à des étrangers. D’ailleurs, comme on le dit souvent, le
Brésil s’est développé à crédit, car avec plus de 270 milliards de dollar, c’est le pays
le plus endetté du tiers monde.
Ainsi, par certains de ses aspects, le Brésil peut être considéré comme une
puissance économique ; mais une puissance confrontée à des difficultés
économiques et sociales qui le fragilisent.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
Le Brésil est l’un des grands producteurs agricoles mondiaux. L’éventail de ses
productions est large et le pays occupe de bons rangs dans de nombreux domaines ;
mais ce secteur économique connaît de nombreuses fragilités.
Tâche : C’est l’occasion pour toi et tes camarades d’apporter votre contribution à la
résolution des problèmes de ce secteur économique en analysant les éléments de la
consigne ci-dessous.
Consigne :
1-Analyse les conditions de production de l’agriculture brésilienne.
2-Donne ses principales productions.
3-Dégage ses problèmes.
4-Réalise le croquis des régions agricoles au Brésil.
40
subventionné et aidé par l’Etat, financement de la recherche agronomique, forte
mécanisation, utilisation généralisée des herbicides et insecticides.
Deuxième exportateur mondial de produits agricoles, le Brésil a produit en 2005:
3millions de tonnes d’haricot sec, 1 er rang mondial; 2,5 millions de tonnes café 1 er
rang; 42 millions tonnes de mais, 3è rang ; 411 millions tonnes de canne à sucre, 1 er
rang; 49 millions tonnes de soja, 2è rang; 4 millions tonnes de coton, 5è rang; 117000
tonnes de cacao, 5è rang. Le pays a produit pendant la même période 23 millions
tonnes de lait de vache entière frais, 6è rang;8 millions tonnes de viande bovine, 2è
rang ; 9 millions tonnes de viande de poule, 3è rang.
L’agriculture brésilienne, malgré sa forte productivité, est confrontée à d’énormes
difficultés. D’abord, c’est une agriculture dualiste. Alors que l’agriculture moderne
est soutenue et aidée par l’Etat, le secteur traditionnel patauge dans les problèmes.
Les structures agraires du brésil sont bloquées injustes et inégalitaires 50% des
terres cultivables appartiennent à 1% des propriétaires. Il y a 170 millions ha de
terres inutilisées dans les latifundios alors que 81 millions ha suffisent à satisfaire
tous les paysans. On compte 1 employé pour 65000 ha dans la propriété d’un
fazendeiros d’Amazonie alors 7 à 8 millions de familles errent à la recherche d’un
lopin de terre pour survivre. Ce système est un frein au développement agricole.
Sujet ; Commentaire :
Contexte d’évaluation :
Le Brésil est l’un des grands producteurs agricoles mondiaux. L’éventail de ses
productions est large et le pays occupe de bons rangs dans de nombreux domaines ;
mais ce secteur économique connaît de nombreuses fragilités.
Tâche : C’est l’occasion pour toi et tes camarades d’apporter votre contribution à la
résolution des problèmes de ce secteur économique en commentant le texte ci-
dessous.
Commentaire de document : les conflits pour la terre dans l’Etat du Para.
De part et d’autre de l’embouchure de l’Amazone : le Para, deux fois la France, 6
millions d’habitants (dont 1 à Belém). Autant dire beaucoup d’espace, peu
d’occupants, peu de routes, beaucoup de lieux perdus, isolés, où la difficulté à savoir
ce qui se passe facilite, sans les justifier, les situations de non-droit, la violence,
l’impunité.(…) Au début des années 1970, pour attirer les travailleurs urbains et
ruraux pauvres, particulièrement ceux du Nordeste, le Gouvernement brésilien
commença à investir en Amazonie, surtout dans le sud et le sud-est du Para, où se
concentrent richesses minières et naturelles :des nouvelles routes sont ouvertes, un
énorme barrage sur le Rio Tocantins est construit et un grand complexe minier dans
la Sierra dos Carajas est mis en chantier.
Beaucoup de familles affluèrent mais toutes ne trouvèrent pas à s’intégrer dans ces
projets. Ballottées de bourgades rurales en bidonvilles urbains, obligées de louer
leurs bras comme bucherons, parfois dans des conditions d’esclavage, tentées par le
mirage des chercheurs d’or, s’essayant à l’agriculture sur des terres difficiles, sans
aides ni infrastructures, bon nombre d’entre elles se retrouvent aujourd’hui après
des années de précarité, déçues abandonnées, révoltées. Mais pendant ces années
les mouvements sociaux populaires se sont crées. Poussés par précarité, des
milliers de travailleurs les ont rejoints pour entrer dans la lutte et tout
particulièrement pour occuper les nombreuses et immenses fazendas incultes ou
sous-exploitées. (…) les assassinats liés aux conflits de la terre prennent une
proportion énorme et beaucoup plus important que dans le reste du Brésil. De 1971 à
41
2001 : 706 travailleurs ruraux furent assassinés dont 90 au cours des six dernières
années. Les 19 morts d’Eldorado dos Carajas sont du nombre. Il s’agit, dans de
nombreux cas, d’assassinats prémédités et annoncés.
Agnès VAN GINNEKEN site alterinfoamericalatina.org 2002-2003
Consigne:
1. Dégage l’idée générale de ce texte.
2. Pourquoi l’Etat du Para est-il une terre de conflits ?
3. Explique à partir du texte les mesures prises par le gouvernement brésilien
afin d’assurer le développement de cette région.
4. Donne les noms des grandes et petites exploitations agricoles au Brésil.
5. Explique les conditions favorables à l’agriculture brésilienne.
6. Donne les productions des cultures vivrières et celles industrielles du Brésil.
7. Quels sont les problèmes auxquels est confrontée l’agriculture brésilienne.
8. Carte agricole du Brésil.
Sujet : Dissertation :
Contexte d’évaluation : L’UE, à travers ses institutions et ses réalisations, apparaît
comme un exemple d’intégration économique réussie.
Tâche : A partir de tes connaissances sur ce regroupement européen, tu te proposes
de justifier cette affirmation en répondant aux éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Analyse le mode de fonctionnement de l’UE.
42
2-Montre que l’UE est un bel exemple d’intégration que les pays Africains peuvent
imiter.
L’UE plonge ses racines historiques dans la seconde guerre mondiale. L’Europe
recherchait alors un modèle d’intégration qui la mettrait, jamais à l’abri d’une telle et
destructrice folie meurtrière qu’a été la seconde guerre mondiale. L’idée a été lancée
par Robert Schuman, Ministre Français des affaires étrangères dans son discours du
9 mai 1956. Ainsi, le 25 mars 1957, six pays d’Europe de l’ouest : la France, la RFA,
l’Italie, la Hollande, la Belgique et le Luxembourg signèrent le traité de Rome par
lequel ils créèrent la Communauté Européenne. Il s’agissait de créer un marché
commun. Ce fut le début d’un long processus communautaire et d’intégration
économique.
Quelles sont les institutions et les réalisations de l’UE ?
L’exemple européen mérite t-il d’être imité ?
L’UE est une famille de pays démocratiques européens décidés à œuvrer ensemble à
la paix et à la prospérité. Il ne s’agit pas d’un Etat appelé à se substituer aux Etats
existants, mais l’UE va plus loin que toute autre organisation internationale. En fait,
c’est une organisation unique en son genre. Les Etats qui la composent ont mis en
place des institutions communes auxquelles ils délèguent une partie de leur
souveraineté afin que les décisions puissent se prendre de façon démocratique au
niveau européen. Cette mise en commun de souveraineté est aussi une forme
d’intégration.
Pour son bon fonctionnement, l’UE s’est dotée d’institutions jouant chacune un rôle
spécifique. Ainsi, nous avons le Parlement européen, le sommet européen, la
commission européenne, la Cour européenne de Justice, le Conseil des Ministres.
A côté de ces institutions, nous trouvons le Comité des régions, le Comité
économique et social, la Banque Européenne d’Investissement, la Banque Centrale
Européenne, la Cour des Comptes et la Médiature Européenne.
L’UE a assuré plus de 60 ans de stabilité, de paix et de sécurité. Elle a contribué à
l’élévation du niveau de vie de ses citoyens, créé un marché unique à l’échelle
européenne, lancé une monnaie unique européenne, adoptée des politiques
communes dans tous les secteurs et renforcé la voix de l’Europe dans le monde.
Pendant près de six décennies, l’UE s’est approfondie et s’est élargie car les
conditions agricoles, industrielles et commerciales, en un mot de consommation,
étaient devenues tellement avantageuses que d’autres nations demandèrent à y
adhérer. C’est ainsi que le Royaume uni, l’Irlande, le Danemark, le Portugal,
l’Espagne, l’Autriche, la Finlande, la Grèce y adhérèrent de 1972 à 1995. En mai 2004,
dix nouveaux pays de l’Europe Centrale et Orientale se sont ajoutés à l’Europe des
‘’15’’ pour donner l’Europe des ‘’25’’.Depuis le 1 er Janvier 2007, l’UE compte 27
membres avec l’adhésion de la Bulgarie et de la Roumanie.
Cette union économique offre une valeur d’exemple qui suscite admiration et envie à
travers le monde. Elle a créé un espace économique libre de 500.000.000 de
consommateurs. C’est un espace dynamique qui favorise l’épanouissement des
grandes multinationales. L’UE rassemble un capital scientifique et technologique
impressionnant qui n’a rien à envier à l’Amérique du Nord. Elle offre un marché plus
incitatif que les marchés nationaux, et par là même un meilleur cadre d’émulation.
Au début, la coopération entre les Etats membres, portait essentiellement sur les
échanges commerciaux. Mais aujourd’hui l’UE œuvre dans tous les domaines qui
concernent directement la vie de tous les jours tels que les droits des citoyens, le
maintien de la paix, de la sécurité, de la justice, la création d’emploi, le
développement régional, la protection de l’environnement,.
43
L’UE est bel et bien un exemple d’intégration économique réussie. Son exemple
mérite d’être imité par de nombreux regroupement sous régionaux dont l’Afrique
subsaharienne.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : L’Union européenne
constitue un marché de plus de 500 millions
d’habitants. Avec 40 % du commerce
international (en comptabilisant aussi les
échanges intracommunautaires), elle
représente le premier ensemble économique
du monde.
Tâche : A l’aide de tes connaissances, rédige
un exposé dont les grandes lignes seront
constituées par les éléments de réponse à la
consigne ci-après.
Consigne :
1-Présente les grandes étapes de la
construction européenne.
2-Montre les disparités économiques entre les
Etats membres.
3-Expose les différences de niveau de vie en
Europe.
4-Note les espaces qui sont en marge du
développement économique en Europe.
5-Réalise le croquis de l’Union Européenne en
localisant les différentes capitales.
Compréhension du sujet :
Il s’agit de décrire les grandes étapes de la
construction européenne, de montrer les
44
disparités économiques entre pays membres,
d’exposer les différences de niveau de vie en
Europe et enfin de noter les espaces qui sont
en marge du développement économique en
Europe.
Introduction,
-Présente l’Union Européenne,
-Décris les grandes étapes de la construction
européenne, montre les disparités
économiques entre pays membres, expose les
différences de niveau de vie en Europe et
enfin note les espaces qui sont en marge du
développement économique en Europe.
Développement :
1-Les grandes étapes de la construction
européenne :
-le 18 avril 1951 : création de la Communauté
européenne du Charbon et de l’Acier (CECA),
-le 25 mars 1957 : création de la Communauté
Economique européenne (CEE),
-le 7 février 1992 : création de l’Union
Européenne,
-le 1er janvier 1995 : l’UE devient l’Europe des
15,
-le 1er mai 2004 : l’UE s’élargit avec l’adhésion
des 10 Pays de l’Europe Centrale et Orientale
(PECO),
-le 1er janvier 2007 : l’UE atteint 27 membres
avec l’adhésion de la Roumanie et de la
Bulgarie. ,
-enfin le 1er juillet 2013 : la Croatie devient le
28è membre de l’UE.
45
-31 janvier 2020 le brexit concrétise le
processus de retrait de l’Angleterre de l’UE.
2-Les disparités économiques entre les Etats
membres de l’Union :
Trois ensembles différents de niveau de
développement économique apparaissent :
-l’Ouest et le Nord : cœur industriel et
financier.
-la bordure méditerranéenne et l’Europe
centrale : périphéries en voie d’intégration au
centre.
-l’Europe orientale : périphérie délaissée
confrontée à d’énormes difficultés
économiques et sociales.
3-Les différences de niveau de vie en Europe :
-les parties occidentale et septentrionale sont
très développées : Irlande, France, Allemagne,
Royaume-Uni, Italie, Belgique, Danemark,
Hollande, Suède, Norvège, Finlande.
-les pays d’Europe centrale et orientale :
Roumanie, Bulgarie, Lettonie, Estonie etc….
4-Les espaces en marge du développement en Europe sont : l’Europe
Centrale et l’Europe Orientale.
5-Croquis des Etats de l’UE et leur capitale : 5 points (tenir compte de la forme et du
fond)
46
coopération entre les Etats et le droit international, un monde où tous les gouvernements ont les
mêmes droits et les mêmes devoirs. L’objectif est louable mais demeure lointain »
C. Chavagneux, alternative économique, hors-série no66, 2ème trimestre 2004
Consigne :
1. Présente ce texte et donne l’idée générale.
2. Dégage les passages du texte qui montrent la faiblesse politique de l’Union Européenne.
3. Cite les principales institutions de l’Union Européenne.
4. Enumère les politiques communes de l’Union Européenne. Laquelle est la mieux-réussie ?
5. Nomme les six pays initiateurs de la PAC, leur capitale et donne les dates des traités instituant la
CECA, la CEE, l’UE.
Sujet :
Contexte/tâche :
Au lendemain de la seconde guerre mondiale, l’Europe occidentale a la volonté d’arrêter le processus
de déclin amorcé, de consolider la paix et de se protéger des menaces du communisme.
Commentaire de texte :
« …Le gouvernement français propose de placer l’ensemble de la production franco-allemande de
charbon et d’acier sous une autorité commune dans une organisation ouverte à la participation des
autres pays de l’Europe. La mise en commun des productions du charbon et d’acier assurera
immédiatement l’établissement de base commune de développement économique, première étape de
la fédération européenne et chargera le destin de ces régions longtemps vouées à la fabrication des
armes de guerre dont elles ont été les plus constantes victimes. La solidarité de production qui sera
ainsi nouée, manifestera que toute guerre entre la France et l’Allemagne devient non seulement
impensable mais, l’établissement de cette unité puissante de production ouverte à tous les pays
qu’elle rassemblera, les éléments fondamentaux de la production industrielle aux mêmes conditions,
jettera les fondements réel de leur unification économique ».
Déclaration solennelle du gouvernement français faite par ROBERT SCHUMAN, Ministre des
Affaires Etrangères le 09 Mai 1950.
Consigne:
1. Donne la nature du document et le nom de l’organisation dans laquelle s’organise la
production Franco-allemande de charbon et d’acier. (01 pt)
2. Qui est à l’origine de sa création ? donne sa composition pendant cette période. (3 pts)
3. Donne les noms des pays fondateurs de la CEE et leurs capitales respectives. (3pts)
4. Quel est le traité qui a crée l’Union Européenne, où et quand, combien de pays la
composaient à cette date ? (3pts)
5. Quel est selon vous la politique d’intégration de l’union la plus réussite ? (3pts)
6. Evoque les grands problèmes de l’Union dans le domaine industriel et agricole.(4pts)
7. Existe-t-il en Afrique un organisme d’intégration économique ? Lequel ? Cite trois de ses
membres et leurs capitales respectives. (3pts)
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
Première puissance territoriale d’Asie, la chine possède un vaste territoire qui lui
offre de réelles opportunités de développement, mais, elle est aussi capricieuse.
Tâche : C’est l’occasion pour toi de proposer une production dans laquelle tu
analyseras les éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Décris les éléments de la nature de l’industrie chinoise.
2-Analyse leurs atouts.
47
3-Dégage leurs contraintes.
4-Réalise le croquis du relief chinois.
Située en Asie orientale sur le littoral pacifique, la Chine est le 3 è pays du monde par
sa superficie derrière la Russie et le Canada avec 9.600.000 km2. Elle représente 6,4%
des terres émergées. La Chine s’étend du Nord au Sud sur 5.500 km et d’Est en
Ouest sur 5.200 km. C’est donc un vaste territoire caractérisé par l’ampleur et la
complexité des éléments qui le composent.
Quels sont les éléments constitutifs de la nature chinoise?
Quels sont ses atouts?
Quelles ses contraintes?
L’espace chinois comprend plusieurs éléments parmi lesquels nous avons le relief. Il
est fort compartimenté et caractérisé aussi par une série de gradins qui descendent
du plateau tibétain vers l’Est. Ce relief comprend trois paliers : un palier supérieur
d’orientation Sud-ouest. Ce palier correspond au plateau du Quing hai-Tibet formé de
très hautes chaines de montagne et de hauts plateaux. Dans ce palier, nous avons le
point plus élevé du monde : le mont Himalaya culminant à 8842 m au pic Everest à la
frontière Sino-népalaise.
Un palier moyen d’orientation Nord-Sud. Il est composé essentiellement de vastes
plateaux et de grands bassins intérieurs.
Un palier inférieur qui suit l’orientation Nord-est-Sud-st. Il est constitué de collines et
de vastes plaines d’altitude moyenne inférieure variant entre 50 et 100 m. Parmi les
plaines, on peut citer la plaine du Nord-est, celle de la Chine du Nord et celle du
bassin inférieur du Yang Tsé Kiang. Au sud de ce fleuve, nous avons des collines et
des montagnes peu élevées.
Sur le plan climatique, l’extension du pays en latitude et en longitude, les hauts
reliefs et la longue façade maritime provoquent une variété de climats. C’est ainsi
qu’en Chine, nous avons trois domaines climatiques.
Le climat montagnard se trouve dans les montagnes du Sud-ouest et au Nord. La
rigueur du climat est accentuée par la continentalité. En outre l’anticyclone sibérien
donne des hivers rigoureux et des étés chauds et secs. Les précipitations sont
inférieures à 100 mm/an.
Le Nord de la Chine est caractérisé par l’existence du désert de Gobi. Le climat
tempéré se rencontre au Nord-est, dans les plaines, dans les plaines du Nord avec
1000 mm/an Les températures sont comprises entre -20 et +20°C. C’est une zone
intermédiaire qui évite à la fois les sécheresses du Nord et les inondations du Sud.
Enfin le climat tropical, qui est un climat de mousson, balaye le sud-est. Les
précipitations y sont abondantes et les températures comprises entre 10 et 30°C.
Sur le plan végétal, la Chine est l’un des pays les moins boisés de la planète. En
effet, la forêt ne couvre que 13% du territoire. La Chine possède aussi de grands
cours d’eau ; parmi lesquels nous avons le Yang Tsé Kiang : 5300 km, le Huang hé :
5564 km, le Xi-Jiang, le Mékong, le Salouen, l’Amour. En plus de ces fleuves, plus de
2000 lacs parsèment le territoire chinois.
Le milieu naturel chinois est un milieu prodige en ressources minérales et
énergétiques. En effet, le sous sol chinois renferme beaucoup de charbon. En 2006 la
chine était le premier producteur mondial de charbon avec 2.380.000.000 tonnes. A la
même date, le pays a produit 230.000.000 tonnes de pétrole, dont 70% sur son propre
sol ; le reste provenant de la Russie, du Soudan, du Proche et du Moyen Orient, du
Nigeria, de l’Algérie, de la Lybie. Le pays produit aussi d’importantes quantités de
gaz naturel dépassant 30 milliards m3.
La chine a découvert sur son territoire toute sorte de minerais connus dans le
monde. Les principales ressources minérales du pays sont : le zinc, le fer, la bauxite,
48
le cuivre, l’étain, le nickel, l’or, le diamant, le magnésium, l’argent l’antimoine, le
tungstène, le chrome, le cobalt, les terres rares, le kaolin etc.
Les fleuves chinois jouent également un rôle capital dans le développement
économique du pays par la construction de barrages hydro-électriques et de
barrages d’irrigation.
Malgré cette multitude d’avantages le milieu naturel chinois est un milieu
contraignant. Les montagnes, les hauts plateaux et les hauts bassins tous situés à
plus de 1000m d’altitude couvrent 68% du pays. Les côtes sont rocheuses. Les sols
sont médiocres au sud-ouest. Les phénomènes d’érosion réduisent les superficies
cultivables qui ne couvrent que 10%du territoire. Les tremblements de terre, les
volcans constituent également des handicaps au développement du pays. Enfin les
climats chinois, qui alternent sécheresses et inondations, demeurent des contraintes
qui ont été au centre des préoccupations de la chine.
Après analyse il ressort que l’espace chinois est constitué de plusieurs élément .cet
espace offre d’importantes ressources minérales et énergétiques et des possibilités
agricoles énormes. Cependant, il comporte aussi des contraintes.
Sujet : Dissertation :
Contexte d’évaluation :
Première puissance démographique planétaire, la chine a une population dépassant
1.330.000.000 habitants. Cette marée humaine constitue à la fois un atout et un
handicap au développement économique du pays.
Tâche : C’est l’occasion pour toi de proposer une production dans laquelle tu
analyseras les éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Montre que la population chinoise est un facteur de développement économique.
2-Développe la thèse contraire.
3-Réalise le croquis des densités et de l’inégale répartition du peuplement chinois.
La Chine est un pays peuplé depuis les temps reculés. Cependant, c’est à partir des
années 1960 que la Chine a connu une croissance démographique accélérée. Et
l’extrême jeunesse de sa population exclut actuellement toute stabilité avant 30 ans.
Une telle croissance démographique est-elle un frein ou stimulant au
développement ? La réponse à cette question est très controversée. En effet pour
certains, la croissance démographique freine le développement. Elle entraîne une
pression sur les ressources naturelles. La croissance accélérée de la population
entraîne forcement la baisse de la superficie agricole exploitable par habitant et des
dégâts écologiques: déforestation, érosion des sols, pollution. La diminution des
terres freine les innovations, la mécanisation. On assiste alors au sous emploi et des
progrès lents dans le domaine agricole.
Une transition démographique rapide donne une population très jeune. Par ailleurs si
l’explosion démographique a lieu dans un contexte de faible développement
économique, il en résulte une insuffisance de la couverture alimentaire, des
infrastructures routières de logement, des services ; des infrastructures sanitaires et
éducatives. Or la non scolarisation des filles constitue un frein au développement du
planning familial. Enfin les maladies et les problèmes sociaux liés à la pauvreté :
49
diarrhée, travail des enfants, mendicité, criminalité, prostitution ; se multiplient en
cas d’explosion démographique rapide.
Pour d’autres au contraire, une croissance démographique accélérée est un facteur
de développement. En effet, elle entraîne une hausse de la demande des biens ; la
population devenant un vaste marché de consommateurs et un grand réservoir de
main d’œuvre ; donc un encouragement aux investissements. Les défenseurs de
cette tendance pensent aussi que plus une population est mobile et dynamique, plus
elle est capable de s’adapter facilement aux transformations, aux innovations
économiques.
Face à une augmentation rapide de leur population, les autorités chinoises sont
passées par plusieurs étapes. Ainsi, au début, même Mao Zedong pensait qu’une
population nombreuse était un facteur de développement économique. « Une
bouche, c’est avant tout deux bras » affirmait-il. Ce n’est qu’entre 1954 et 1958 que
furent prises les premières mesures visant à réduire la fécondité. Les politiques de
réduction de la fécondité, relancées à partir de 1962, sont interrompues à nouveau
entre 1965 et 1966. Depuis 1971, les autorités chinoises ont opté pour une politique
antinataliste appliquée de façon draconienne à partir de 1979 sous Deng Xiao Ping :
c’est la politique de l’enfant unique. On propose aux couples un certificat de l’enfant
unique. Ceux qui l’acceptent bénéficient en contre partie d’avantages : primes,
priorité au logement, majoration des retraites. Mais ces avantages peuvent
disparaître en cas de second enfant et doivent être remboursés. L’application de
cette politique s’est durcie entre 1983 et 1984 avec l’adoption, dans certaines régions
de mesures radicales comme le port obligatoire du stérilet par les mères d’enfant
unique et la stérilisation forcée des mères ayant deux enfants au plus.
En Chine, la politique démographique semble avoir eu de bons résultats si on se
confie aux chiffres officiels de 2010, les taux de natalité et de mortalité étaient
respectivement estimés à 12 et 7%0. La croissance démographique rapide a empêché
les gouvernements chinois d’atteindre leur objectif : la création de 20 millions
d’emplois par an. Ainsi actuellement, du fait des sureffectifs dans le domaine
agricole, les services de l’Etat ont estimé à plus de 200 millions le nombre potentiel
de demandeurs d’emploi. Dans le domaine de l’éducation, les besoins ont augmenté
rapidement et malgré la scolarisation de plus de 200 millions d’enfants en huit ans,
25 % des Chinois sont encore analphabètes.
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : La Chine constitue la principale puissance émergente du
monde actuel. Cependant la rapidité de la croissance chinoise comporte des
fragilités.
Tâche : A l’aide de tes connaissances, rédige un exposé dont les grandes lignes
seront constituées par les éléments de réponse à la consigne ci-après.
Consigne :
1-Présente la Chine.
2-Explique la notion de puissance émergente.
3-Expose les fragilités du développement chinois.
50
4-propose deux solutions aux problèmes environnementaux de la Chine.
5-Réalise le croquis du relief chinois.
Introduction :
- présente la Chine
-explique la notion de puissance émergente, expose les problèmes de
développement en Chine, puis propose deux solutions aux problèmes
environnementaux de la Chine.
Développement :
1-La Chine est une puissance émergente :
-les performances économiques
* sur le plan agricole,
* sur le plan industriel,
* sur le plan commercial.
2-Les fragilités du développement chinois : le chômage, la pauvreté, la dépendance
aux entreprises étrangères, le développement inégal du pays, la précarité des soins
sociaux surtout dans les campagnes, l’érosion des sols, la pollution industrielle, le
retard technologique, la concurrence étrangère, l’insuffisance des voies et des
moyens de communication, le poids démographique.
3-Deux solutions aux problèmes environnementaux :
-Pour lutter contre l’érosion des sols, il faut planter des haies vives, adopter les
systèmes des cultures selon les courbes de niveau et utiliser les cordons pierreux
pour ralentir la force de l’eau.
-Pour lutter contre la pollution atmosphérique, il faut utiliser les sources d’énergie
nouvelles et renouvelables.
Conclusion : La Chine est une puissance émergente, mais elle n’est pas exempte de
fragilités.
Croquis du relief de la Chine : (tenir compte de la forme et du fond)
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation :
Première puissance démographique planétaire, la chine a su mettre en place un
système agricole efficace pour pouvoir nourrir sa population.
Tâche : C’est l’occasion pour toi de proposer une production dans laquelle tu
analyseras les éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Décris les forces de l’industrie chinoise.
2-Donne ses performances.
3-Dégage ses contraintes.
4-Réalise le croquis des régions agricoles chinoises.
Sujet : Dissertation :
Contexte d’évaluation : Pays sous industrialisé dans les années 1950, la Chine
s’affiche aujourd’hui comme l’une des toutes premières puissances industrielles de
la planète.
Tâche : Pour ta contribution à une réflexion sur le processus d’ascension de la Chine
au rang de puissance industrielle mondiale, ton Ministère de tutelle te propose de
présenter une production dans laquelle tu analyseras les éléments de la consigne ci-
après.
Consigne :
1-Analyse les forces de l’industrie chinoise.
2-Quelle est sa typologie ?
3-Dégage ses problèmes.
4-Réalise le croquis montrant la littoralisation des régions industrielles de la Chine.
Avant 1948, la Chine était un pays très peu industrialisé ; c’est le régime communiste
qui a multiplié les industries mais depuis l’ouverture économique l’industrie chinoise
est en pleine restructuration. Ainsi dans le secteur de l’industrie lourde (charbon,
acier). Les plus importantes entreprises. Les productions industrielles chinoises sont
impressionnantes par sa masse, son taux de croissance et sa place dans les
exportations du pays. En 2OO6 l’industrie chinoise fournissait plus de 48% du PIB.
Quelles sont les conditions favorables à l’agriculture chinoise ?
Quelles sont ses principales réalisations ?
Quels sont ses problèmes ?
52
En Chine, l’énorme masse humaine constitue un sérieux atout pour le
développement du pays. Les fourmis jaunes représentent un immense réservoir de
main d’œuvre bon marché et un vaste marché de consommateurs.
Sur le plan énergétique la Chine l’un des pays les plus riches du monde. La
principale source d’énergie, le charbon y compris les lignites et les tourbes 12,6%
des réserves mondiales, est produite massivement. En 2OO6, la Chine en était le 1 er
producteur mondial avec 2.38O.OOO.OOOT. Ce charbon, de faible teneur, est situé
loin des régions utilisatrices. La Chine produit ainsi du pétrole. En 2OO6, le pays a
produit 23O.OOO.OOOT dont 3O% sur son propre sol, le reste provenant de la
Russie, du Moyen orient et surtout de l’Afrique. La consommation de pétrole
augmente à un rythme rapide et régulier, de 12% /an.
Selon le magasine le Point, la Chine consommait en 2OO5 8% du pétrole mondial,
chiffre qui ne fait qu’évoluer et le pays est devenu le 2è importateur mondial de
pétrole après les USA. Les principales entreprises sont SINOPEC, Pétro-china et
CNOOC. Le pays produit aussi d’importantes quantités de gaz naturel estimées à
3O.OOO.OOO.OOO M3. Notons enfin que la Chine est le 2è producteur mondial
d’électricité après les USA avec 1.8OO.OOO.OOO.OOOKWH.
La chine a découvert sur son territoire tous les minéraux connus dans le monde. Les
principales ressources minérales sont: le Zinc, Nickel, Fer, l’étain, le diamant, la
bauxite, la potasse, le plomb, l’or, l’argent, le Cuivre, les phosphates, le magnésium,
le tungstène, l’antimoine, le kaolin, le chrome, le cobalt.
Au total l’industrie chinoise bénéficie d’excellentes conditions favorables à son
épanouissement.
Les industries chinoises sont concentrées à plus de 6O% dans les régions côtières
et dans la vallée de Yang Tsé King. Il existe toute fois quelques unités industrielles
au centre et sur les montagnes de l’Ouest.
Les réalisations ou branches industrielle sont complètes.
La sidérurgie connaît un essor remarquable. En 2006 elle détenait le 1 er rang mondial
pour l’acier avec 126.000.000 T et 130.000.000T de fonte. Les principaux groupes
sidérurgiques sont : Bao Stell, Shougong, Wuhan Iron Stell.
Les industries mécaniques : il s’agit de la construction navale 8è rang, des usines de
locomotives, de machines outils, de machines agricoles et surtout d’automobiles
dont le parc a atteint 56.000.000 de Véhicules en 2010. Les industries mécaniques, en
pleine expansion, constituent désormais un secteur clé de l’industrie chinoise.
Les industries chimiques fabriquent des engrais, des insecticides, des caoutchoucs
synthétiques, des matières organiques et des produits organiques.
Les industries de pointe se sont réellement développées avec l’ouverture
économique de la Chine. L’industrie aéronautique exporte de plus en plus des
chasseurs, des bombardiers, des avions de reconnaissance, de transport de troupes,
des cargos, des hélicoptères civils et militaires. Cette industrie fabrique aussi des
fusées et des satellites. Enfin l’industrie électronique fournit des ordinateurs, des
téléphones, des logiciels, des GPS, des RADARS, des téléviseurs, des DVD, des VCD.
Les industries légères sont nombreuses et diversifiées : usines de machines à
laver, de mobylettes, de chaussures, de textile. L’usine HAIER à Qing Dao est le 1 er
groupe chinois d’électroménager et l’un des fabricants les plus réputés dans le
monde.
Malgré des réalisations spectaculaires l’industrie chinoise est confrontée à de
nombreuses difficultés (problèmes). Le 1er problème de l’industrie chinoise est sans
doute l’éloignement des sources d’énergie et des matières premières minérales des
régions industrielles. L’industrie chinoise souffre aussi du manque de capitaux, de la
concurrence étrangère, de la vétusté des équipements et des techniques ; problèmes
qui ont trouvé des solutions avec l’ouverture économique du pays vers l’Occident et
le Japon. Enfin l’industrie est handicapée par l’insuffisance des moyens de transport.
53
Au total, la 2è industrie mondiale bénéficie de conditions excellentes, ses branches
sont florissantes et diversifiées mais elle connaît de sérieuses difficultés
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : Mondialement connu par l’importance numérique de sa
population, son immensité, ses performances économiques, son influence
diplomatique et militaire, la Chine se présente comme un pays à cheval sur le
développement.
Tâche : Pour ta contribution à une réflexion sur le processus d’ascension de la Chine
au rang de puissance économique mondiale, ton Ministère de tutelle te propose de
présenter une production dans laquelle tu analyseras les éléments de la consigne ci-
après.
Consigne :
1-Analyse les fondements de la puissance chinoise.
2-Dégage les fragilités de l’économie chinoise.
3-Réalise le croquis des principaux ports en Chine.
55
la 5è place selon les sources. Pour les observateurs avertis, le pays pourrait devenir
la première puissance mondiale dans les dix années à venir. Cependant quand on
regarde le PIB par habitant, la Chine reste un pays pauvre en développement.
Sujet : Dissertation :
Contexte d’évaluation : Montre à travers l’analyse des problèmes énergétiques
actuels, quel peut être l’intérêt du développement des énergies renouvelables pour
l’environnement et l’économie des pays soudano-sahéliens.
Tâche : Pour ta participation à une réflexion sur les problèmes énergétiques actuels,
ton établissement de propose d’organiser une conférence dont les grandes lignes
sont constituées par les éléments de la consigne ci-après.
On appelle source d’énergie, les matières premières et les forces de la nature que
l’homme a réussi à dompter à son profit pour tirer du travail par l’intermédiaire
machine .On distingue deux types de source d’énergie : les sources épuisables ou
non renouvelables et sources renouvelables. Les sources non renouvelables sont
les combustibles fossiles pétroles, gaz naturel, charbon, uranium. Elles sont issues
de la décomposition lente des matières organisation enfouies depuis des centaines
de millions d’années. Leurs réserves se renouvellent difficilement. Quant aux
sources renouvelables, elles sont le résultat des phénomènes qui font appel à des
potentialités énergétiques qui se créent naturellement et constamment. Ce sont
l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’hydroélectricité, la biomasse, l’énergie des
ordures ménagères et industrielles. Le problème de l’énergie est un phénomène
mondial auquel échappent peu de nations. C’est un problème à la fois économique et
écologique. La répartition des sources d’énergie est très inégale dans le monde. Elle
fait apparaître des zones privilégiées et des régions défavorisées. Le problème
majeur est que les aires de consommation dépendent des aires de production pour
cette matière indispensable à l’existence humaine. C’est pourquoi les hydrocarbures
constituent un enjeu majeur de pression et une précieuse arme souvent utilisée par
les pays producteurs. Aussi les pays consommateurs sont prêts à tout, y compris la
guerre, pour s’en procurer, comme l’attestent les deux interventions américaines en
Irak.
Quant aux problèmes écologiques, ils sont une conséquence logique de la
production et de la consommation d’énergie. Ces deux activités menacent
dangereusement l’environnement avec la libération de gaz toxiques : gaz carbonique,
monoxyde et dioxyde de carbone qui sont les principaux responsables de la
destruction de la couche d’ozone et des pluies acides. La conséquence, la plus
grave, la plus immédiate et la plus visible, est le réchauffement climatique qui a
entraîné, dans ces dernières années, la fonte des 2/3 des calottes glacières du
quaternaires.
Pour résoudre les problèmes énergétiques, il faudra investir dans le domaine des
nouvelles sources d’énergie. Il faudra aussi œuvrer pour une diversification des
sources d’énergie et des réseaux d’approvisionnement et enfin éviter le gaspillage.
Pour les pays soudano-sahéliens comme le Mali, l’accent doit être mis sur les
sources d’énergie renouvelables : cours d’eau, soleil, vent, biomasse, sol.
En effet, situé dans la zone la plus chaude et la plus ensoleillée du globe, ces pays
possèdent des potentialités solaires et éoliennes inestimables. Il s’agira de mettre en
place des structures, infrastructures et politiques adéquates pour la transformation
56
et la conservation de cette énergie qui devrait permettre à ces pays de palier
l’insuffisance d’énergie et d’aider à la sauvegarde du potentiel énergétique et
forestier. C’est une solution prometteuse pour les pays en voie de développement, en
général et surtout les pays soudano-sahéliens particulièrement touchés par la
sécheresse et la désertification. Malheureusement, le dispositif coûte cher et très
cher même ; car il ne suffit de pouvoir produire de l’énergie, mais de pouvoir la
conserver.
Quoi qu’il en soit, les pays soudano-sahéliens doivent se tourner vers les énergies
nouvelles et renouvelables s’ils ne veulent pas rester dans la dépendance des pays
producteurs et s’ils veulent échapper aux effets néfastes des fluctuations des cours
de « l’or Noir ».
Sujet : Dissertation
Contexte d’évaluation : L’épuisement prévisible des combustibles fossiles, la hausse
de leur prix et leur exploitation souvent néfaste pour l’environnement obligent
l’homme à mieux les utiliser et à chercher des sources d’énergie nouvelles et
renouvelables.
TAF : C’est l’occasion pour tes camarades et toi de proposer une production dans
laquelle tu analyseras les éléments de la consigne ci-après.
Consigne :
1-Décris les sources d’énergie fossiles.
2-Dégage les problèmes liés à leur exploitation.
3Donne des solutions pour palier l’utilisation des énergies fossiles.
On appelle source d’énergie, les matières premières et les forces de la nature que
l’homme a réussi à dompter à son profit pour tirer du travail par l’intermédiaire
machine .On distingue deux types de source d’énergie : les sources épuisables ou
non renouvelables et sources renouvelables. Les sources non renouvelables sont
les combustibles fossiles pétroles, gaz naturel, charbon, uranium. Elles sont issues
de la décomposition lente des matières organisation enfouies depuis des centaines
de millions d’années. Leurs réserves se renouvellent difficilement. Quant aux
sources renouvelables, elles sont le résultat des phénomènes qui font appel à des
potentialités énergétiques qui se créent naturellement et constamment. Ce sont
l’énergie solaire, l’énergie éolienne, l’hydroélectricité, la biomasse, l’énergie des
ordures ménagères et industrielles.
Le problème de l’énergie est un phénomène mondial auquel échappent peu de
nations. C’est un problème à la fois économique et écologique. La répartition des
sources d’énergie est très inégale dans le monde. Elle fait apparaître des zones
privilégiées et des régions défavorisées. Le problème majeur est que les aires de
consommation dépendent des aires de production pour cette matière indispensable à
l’existence humaine. C’est pourquoi les hydrocarbures constituent un enjeu majeur
de pression et une précieuse arme souvent utilisée par les pays producteurs. Aussi
les pays consommateurs sont prêts à tout, y compris la guerre, pour s’en procurer,
comme l’attestent les deux interventions américaines en Irak.
Quant aux problèmes écologiques, ils sont une conséquence logique de la
production et de la consommation d’énergie. Ces deux activités menacent
dangereusement l’environnement avec la libération de gaz toxiques : gaz carbonique,
monoxyde et dioxyde de carbone qui sont les principaux responsables de la
destruction de la couche d’ozone et des pluies acides. La conséquence, la plus
grave, la plus immédiate et la plus visible, est le réchauffement climatique qui a
entraîné, dans ces dernières années, la fonte des 2/3 des calottes glacières du
quaternaires.
57
Pour résoudre les problèmes énergétiques, il faudra investir dans le domaine des
nouvelles sources d’énergie. Il faudra aussi œuvrer pour une diversification des
sources d’énergie et des réseaux d’approvisionnement et enfin éviter le gaspillage.
L’un des grands espoirs de la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre, c’est
le développement des énergies renouvelables, utilisant la force du vent, du soleil et
des marées.
Si le développement de ces énergies renouvelables était déjà un impératif vu
l’épuisement des ressources fossiles, le réchauffement climatique a permis de
donner une nouvelle impulsion à la recherche.
L’énergie solaire existe sous deux formes thermique et photovoltaïque. Avec
l’énergie thermique, on capte la chaleur du soleil (via un panneau), principalement
pour chauffer l’eau d’un chauffe-eau, ou des locaux.
Les panneaux photovoltaïques transforment l’énergie solaire en électricité. Ils ne
sont efficaces, évidemment, que dans des régions bénéficiant d’un grand
ensoleillement. Cette technologie a tendance à se démocratiser tandis que son
efficacité ne cesse de progresser.
Les éoliennes, ces moulins à vent modernes qui, au lieu de moudre le grain,
transforment l’énergie du vent en électricité, sont très efficaces sur les côtes et au
large, zones sujettes aux vents puissants. Certains les critiquent (pollution sonore
et/ou visuelle).
L’énergie hydraulique permet de récupérer la force générée par les courants de l’eau
afin de la transformer en électricité. Il existe de nombreuses applications : énergie
des marées, énergies des courants sous-marins, énergie thermique des océans,
énergie des vagues, courant d’un cours d’eau.
La biomasse comprend toutes les matières organiques (bois, plantes, excréments
d’animaux etc.) pouvant être converties en source d’énergie, par exemple en les
brûlant ou en obtenant du méthane par décomposition. Pour qu’elle soit intéressante,
il faut que son coût énergétique de fabrication soit inférieur à son rendement. Il
faudra procéder à des campagnes de reboisement à grande échelle pour compenser
les pertes subies par les forêts.
Quant à la géothermie, il consiste à extraire la chaleur présente dans le sol à grande
profondeur à des fins de chauffage ou de transformation en électricité.
L’énergie nucléaire est produite par les centrales nucléaires.
Elle est obtenue à la suite de la fission des atomes d’uranium enrichi. Si l’énergie
nucléaire pose le problème du stockage des déchets radioactifs et que l’accident de
Tchernobyl est toujours présent dans nos mémoires afin de nous rappeler ses
dangers, il n’en reste pas moins que ce mode de production d’électricité ne produit
aucun CO2. L’idéal serait de s’en passer à moyen terme et de la remplacer par les
autres méthodes de production, mais pour l’instant ces technologies ne sont pas
assez efficaces.
58