Route Construction Volume 2
Route Construction Volume 2
Route Construction Volume 2
6500
p2 p2 1,3kg / cm²
3,14 1600
60 cm
45°
45°
p3 3) – A une profondeur de 60 cm, la surface aura un
rayon égale à 70 cm et la pression exercée sera :
1) – Au niveau de la surface de la chaussée, la roue du 6500
p2 0,42kg / cm ²
véhicule exercera un effort vertical réparti sur toute 3,14 70 70
5 6
1
C’est ici l’occasion de préciser qu’en mécanique des sols d’une couche à l’autre c.à.d à partir de la portance du
on admet que la pression exercée à la surface se transmet terrain naturel déterminée par des sondages
et se repartie dans les couches successives de la chaussée
b). Efforts dynamiques
selon une inclinaison de 45° sur la verticale.
Lorsqu’un véhicule est en mouvement, l’effort
Il importe de bien noter que pour des raisons de
statique vertical considéré ci - dessus augmente de façon
rigidité de la carcasse du pneu, la pression unitaire que le
sensible pour des raisons suivantes :
pneu exerce sur la chaussée est légèrement supérieure à la
pression du gonflage ( 10% ). Donc l’effort statique 1. - dans les virages, la surcharge des roues
vertical sur la surface du revêtement est égal à la pression extérieures augmentées sous l’effet de la force
de gonflage + le terme correctif du pneu centrifuge ;
p pi r. pi 2. – sous l’effet d’un vent transversal, la surcharge
peut également augmente du côté du véhicule à
pi = pression de gonflement du pneu
l’abri du vent
r = terme correctif du pneu = 10%
3. – lors du freinage ou de l’accélération du
S’agissant de la répartition de la pression dans la véhicule, la surcharge de l’essieu
structure, on se rendra bien compte qu’à chaque respectivement avant et arrière augmente
profondeur, les matériaux constituant la couche sont
4. – l’état défectueux de la surface de roulement
soumis à des pressions de plus en plus faibles à mesure
occasionne des oscillations dans les essieux qui
qu’on s’éloigne de la surface de roulement. C’est ainsi
ne sont que partiellement amorties par le
qu’on divise l’épaisseur totale en couches successives
système de suspension du véhicule ce qui
dont les qualités mécaniques (proctor, CBR) augmente
entraîne une augmentation de la surcharge.
7 8
1
Ainsi, les charges statiques se voient majorer dans l’ordre Dans laquelle : Ki = coefficient d’équivalence pour une
de 15 – 20% (au 1, 2 et 3) charge par essieu Li
1
difficulté de trouver des solutions mathématiques au un liquide dense ou un lit de ressort. Monsieur Hogg1 a
problème. affiné ce modèle en 1938 en considérant que la plaque
reposait sur le massif imaginé par Boussinesq. Un peu
Pour expliquer les étapes franchies dans ce
plus tard en 1943, grâce à ses recherches, monsieur
domaine, on tentera de classer les modèles
Burmister a permis de franchir une étape importante en
mathématiques pour le calcul des chaussées en
apportant la solution du calcul des contraintes et des
considérant 3 critères importants à savoir :
déformations dans un massif multicouche élastique semi
- historique infini sous une charge verticale circulaire.
Chaussée Charges
IV.5.4. Principaux modèles de calcul de chaussées
souples
Géométrie Comportement Interface
mécanique entre couches Il existe 3 modèles analytiques de calcul des
(plaque ou chaussées souples à savoir :
dalle
- le modèle Boussinesq
- infinie en plan - modèle - non glissant - unique
à couches rhéologique - le modèle Jones (selon Burmister)
constantes - glissant - résultante
- élastique - le modèle Jeuffroy – Bachelez
- première linéaire, - à glissance - répartition
couche finie, isotrope ou partiel des Dans le modèle de Boussinesq, on retient :
couches anisotrope pressions
- à
d’épaisseur - monocouche,
- viscoélastique décollement - action de
constante surface et - module E
- quelconque - non linéaire de volume
- coefficient de poisson quelconque
- charge circulaire
1 1
Dans le modèle Jones (selon Burmister) on peut - glissement à l’interface plaque couche
retenir : intermédiaire et pas de glissement entre les
couches inférieures
- tricouche,
- charge circulaire unique ou jumelée ;
- rapports des modules entre couches et des
épaisseurs fixées, - déflexion sous la charge
1 1
caractéristiques mécaniques, de la géométrie des couches t 2 1 r 2 1 r
Z P
t
2 E k k , n
t 1 r
et des charges.
t 1 r
1 r
2 0
2 2
1 1
Fig.42’ : contraintes appliquée sur un élément unitaire - contrainte de cisaillement rZ Zr pG
Verticale radiale
P1
- déformation verticale Z 1 2 A B
E
P1
- déformation horizontale r 1 2 F C
E
radiale
P1
- déformation horizontale t 1 2 E D
E
P1 Z
Tangentielle Z A 1 H
E a
A, B, E, F, G, H : voir tableau 3.3 - on admet que les couches supérieures ont des
dimensions horizontales infinies, mais leurs
épaisseurs sont finies, et que la couche inférieure
b) Modèle Jones (selon Burmister) est considérée comme un espace semi – infini
1) On l’a dit, c’est en 1943, pour la première fois que - aux limites, les conditions sont telles qu’il n’y a ni
Burmister a analysé le modèle tenant compte des contrainte de cisaillement ni contrainte normale en
propriétés élastiques de différentes couches. dehors de la zone chargée à la surface de la couche
inférieure ; les contraintes et les déplacements sont
Le problème traitant le cas général d’une nuls dans la couche inférieure à une profondeur
multicouche soumise à une charge circulaire uniforme a infinie.
été posé et on a en même temps aussi proposé la solution
qui s’applique pour les systèmes bi – couche et tri –
couche.
27 28
2
1
21
Tableau 10 : massif de Boussinesq : fonctions A, B, C, D, E,1F, G, H pour 2 A .10557 .08269 .04496 .02221 .00659 1
.00094
le calcul des contraintes et des déformations (+ = compression) B .17889 .11331 .02836 .00028 .00374 .00084
E .5 .5 .12500 .05556 .02000 .00500 B .09487 .07325 .03511 .01112 .00134 .00099
F .5 0. .12500 .05556 .02000 .00500 C .04744 .03130 .00528 .00792 .00888 .00232
H 0. 1.27319 .51671 .33815 .20045 .09918 E .02566 .02389 .02007 .01585 .00962 .00355
1 A .29289 .17868 .05185 .01742 .00393 .00050 F .02566 .02097 .01144 .00396 .00192 .00223
B .35355 .15355 .01005 .01115 .00344 .00048 G 0. .03485 .04039 .02886 .01022 .00110
C 17678 02843 .05429 .02726 .00726 .00098 H .32457 .30969 .27453 .23487 .17154 .09558
D 17678 12513 .04456 .01611 .00382 .00050 5 A .01942 .01835 .01573 .01249 .00708 .00179
E .14645 .11611 .06552 .03736 .01602 .00450 B .03722 .03384 .02474 .01522 .00371 .00070
F .14645 .06256 .01367 .01994 .01209 .00400 C .01886 .01568 .00939 00293 .00329 .00250
G 0. .18198 .06434 .01646 .00233 .00015 D .01886 .01816 .01535 .01230 .00700 .00180
H .82843 .67769 .45122 .031877 .19673 .09952 E .00971 .00929 .00873 .00774 .00579 .00275
C .00607 .00423 .00452 .00353 .00118 .00124 Monsieur Jones a repris les travaux de Burmister
D .00607 .00746 .00601 .00533 .00415 .00187
et a, pour des conditions particulières, établi des tables
E .00306 .00227 .00275 .00273 .00246 .00163
qui permettent d’obtenir certaines contraintes aux
niveaux des interfaces. Nous énumérons ci – dessous les
F .00306 .00374 .00291 .0047 .00163 .00020
conditions particulières prises en compte par monsieur
G 0. .00177 .00347 .00459 .00515 .00274
Jones. Il s’agit :
H .11079 .10989 .10854 .10548 .09702 .07407
- coefficient de poisson égal à 0,5
a/h2 = a1 = 0,1 ; 0,2 ; 0,4 ; 0,8 ; 1,6 ; 3,2 0.8 0.85464 4.58845 0.22942 0.51644 0.08771 0.43854
le tableau 11 ci – dessous a été reproduit en partie et 0.2 0.14282 1.83766 0.09188 0.02091 0.03781 0.01891
montre la complexité du calcul. 0.4 0.37882 3.86779 0.19339 0.07933 0.14159 0.07079
1.6 0.81223 8.55770 0.42789 0.04830 4.36521 0.02183 Considérant les conditions de symétrie, le calcul,
3.2 0.82390 10.63614 0.53181 0.15278 10.93570 0.05468 les déformation ; par exemple la déformation horizontale
r1 à la base de la couche supérieure s’exprimera par
l’expression :
Il est évident que tous les autres paramètres
prennent toutes les valeurs possibles.
r1 =
1
r1 t1 Z1
E1
En ce qui concerne les contraintes verticales
Z 1 et Z 2 elles sont données par les expressions avec = 0,5 et t1 r1 , on obtient :
suivantes :
r1 =
1
r1 Z1
Z 2 PZZ1 Z 2 PZZ 2 2 E1
Quant aux contraintes radiales, elles sont C) Solution du système tri – couche selon Jeuffroy –
obtenues par différence grâce aux fonctions (ZZ1 – Bachelez
RR1),…
C’est à partir des travaux réalisés par Burmoster que
Jeuffroy et Bachelez ont établi des abaques permettant
d’obtenir certaines contraintes et un déplacement dans un
35 36
1 2
1
1
système tri – couche celui indiqué dans la figure 44 ci – Nous donnons ci – dessous les abaques pour deux
dessous. Dans la recherche de la solution, Jeufroy et cas de charge (roue simple, roue jumelée) et pour les
Bachelez ont au départ admis que : valeurs ci – après du rapport E1/E2 :
Ez,, = 0,5
Fig.46 : Abaque de déflexion dans un système tri – Fig.47 : Schématisation d’une chaussée et de sa charge
h E
couche : solution selon Jeuffroy – Bachelez 3 2a = 30cm
a 6E1 P = 500 KN.m-2
P
1
Le calcul de la déflexion à la surface s’exprime P1 1
n = 1 2 F C soit :
par le relation suivante : E
5.10 2 1 0.4
1 2 0.40.02566 0.04744
n= 4
P1 a Z 2.10
m n A 1 H
E a 14.8 10 4 m
rn P2A C 1 2 F
Interface 1
Z1 PZZ1 5.10 2 0.35716 1.79 10 2 kN.m 2
r2 = -1.8 x 10 -4 m
Pour le calcul des contraintes à l’interface 2
Z3 =
1
Z 2 r 3 = 1 4 0.095 0.0210 2
Z 2 PZZ 2 5.10 0.01888 0.095 10 kN..m
2 2 2 E3 2 10
Z3 = 3.65 x 10 -4 m
43 44
21
2
1
1 1
3) Quelle sera la solution selon Jeuffroy – Bachelez ? a h1 / a
37
2.5
15
On schématise la structure telle qu’indiquée dans
la figure 50 ci – dessous : Pour le calcul des contraintes conformément à la
2
Fig.50 : Schéma de la chaussée : solution selon Jeuffroy – r E1 3
figure 45, on a : 0.75
P E
Bachelez
Z
0.0325
P
0.75 5 10 2
r 27.6 10 2 kN.m 2 ;
2
4 10 5 3
8 10 6
Z 5 10 2 0.0325 0.16 10 2 kNm 2
1
Fig.51 : Variation de la contrainte en fonction de la d’infrastructure. Toute cause tendant à diminuer la1
profondeur pour différentes rigidités de la contrainte verticale sur le sol d’infrastructure sera
structure bicouche bénéfique sur la déflexion. On a une illustration de cette
situation dans la figure 52 où l’on remarque que dans le
cas d’un système bicouche, la déflexion varie de manière
croissante en fonction de l’augmentation de la rigidité.
- rZ maximum augmente
rZ à l’interface 1 diminue.
51 52
2 2
Fig.54 : Variation de la contrainte de cisaillement (1 rZ )
1 1
Dans la figure 54, nous voyons comment varie IV.5.4.4. Variation de la contrainte de traction
cette contrainte de cisaillement ( rZ ) en fonction de Lorsqu’on considère une couche supérieure
l’épaisseur de la couche supérieure. rigide, ils peuvent se développer, à la base des
contraintes de traction importantes. Dans la figure 55 ci –
dessous, il est indiqué les facteurs produisant une
influence sur la contrainte de traction.
1
En plus, la contrainte de traction est considérée Lorsqu’on observe le module imaginé 1par
comme maximum pour une valeur h1/h2 faible et décroît Boussinesq, on arrive à vérifier cette affirmation telle que
dans le cas où h1/h2 croit pour se transformer en illustrée dans la figure 56 où s’observe la variation de la
contrainte de compression. contrainte verticale pour différentes charges et pressions
dans le massif de Boussinesq.
Fig.55 : Variation de la contrainte de traction à la base de
la couche supérieure en fonction de son module Il est donc montré que l’influence de la pression
et de la pression est bien marquée dans la partie supérieure du massif,
alors que la croissance de la charge (à pression constante)
est plutôt présente à tous les niveaux des profondeurs.
De manière résumée, nous retenons 1 que constante la pression, la variation de la charge sera
1
l’influence des caractéristiques mécaniques de l’épaisseur sentie à tous les niveaux des profondeurs.
des couches et des charges est effective et on note que :
1 1
de catalogue basé sur l’expérience, la connaissance de IV.6.1.1. Portance du sol de plate forme
matériaux locaux et sur la statistique et le comportement
Etant donné que la structure d’une chaussée est
des chaussées revêtues du réseau routier congolais et
construite sur le sol de plate forme, et que la couche de
d’autres pays tropicaux et le Madagascar.
forme (de 30 cm d’épaisseur) constituée des matériaux en
Il s’agit en fait d’une méthode permettant de place c'est-à-dire le terrain naturel aménagé ou des
vérifier des structures dont la conception et les calculs ont matériaux d’apport mis en œuvre en vue d’améliorer ou
été préalablement établis des telles sortes que les non les caractéristiques géotechniques, il est recommandé
matériaux choisis soient ceux qui résultent des d’évaluer l’indice portant californien de ce sol qui
disponibilités locales d’une part et de la résistance qu’ils rappelons – la est fonction de la densité et de la teneur en
opposent à l’agressivité du trafic et des facilités de mise eau.
en œuvre d’autre part.
Le long du tracé d’une route, le sol rencontré est
IV6.1. Paramètres de base de nature différente et offre par conséquent une résistance
très variable, susceptible de subir au besoin des
La méthode de dimensionnement usuellement
améliorations pour son maintien dans les limites
utilisée en R.D.Congo prend en compte 2 paramètres
recommandées lors de la construction.
d’entrée dans la détermination des épaisseurs des
couches. Il s’agit : Il est important d’affirmer que la qualité d’un sol
à supporter les charges de services sans qu’il se produise
- la portance du sol de plate forme
des tassements excessifs dépend avant tout de la
- le trafic résistance au cisaillement, c'est-à-dire dans le cas d’un sol
meuble, au pourcentage de vide rempli d’eau ou d’air
qu’il contient. Le degré de compactage est par conséquent
déterminant.
59 60
2
1
2
1
Dans le dimensionnement d’une1 structure Tableau 12 : Classes de portance du sol de plate forme 1
routière, la portance insuffisante du sol d’assise impose la
Classe du sol Portance CBR
prise en compte des mesures constructives suivantes :
S1 CBR < 5
- améliorer la portance en augmentant la résistance
du sol au cisaillement par compactage ou par S2 5 < CBR < 10
stabilisation
S3 10 < CBR < 15
- en augmentant l’épaisseur de la superstructure dans
le but d’obtenir une bonne répartition des charges S4 15 < CBR < 30
et une diminution des sollicitations sur le sol S5 CBR > 30
d’assise
1 1
- véhicule étalon ou véhicule de référence considéré expression, on doit considérer que le pourcentage moyen
conformément aux normes de circulation routière des véhicules poids lourds est d’environs 30% de la
dans le pays (8, 10 ou 13 tonnes), tous les totalité du trafic. Ainsi, on a les classes suivantes :
véhicules ou ceux dont le poids est > 3 tonnes.
Tableau 13 : Classes de trafic exprimées en nombre de
- durée de vie prise en compte et du taux de véhicules jours
croissance du trafic
Classe de Nombre de véhicules jour
En fonction de la précision des données dont on trafic
dispose, on est appelé à définir les classes de trafic
T1 100 – 300 véhicules par jour
empruntant une voie de la manière suivante :
T2 300 – 1000 véhicules par jour
- trafic journalier toutes catégories des véhicules
confondues T3 1000 – 3000 véhicules par jour
- trafic cumulé de poids lourds(1) T4 3000 – 6000 véhicules par jour
- trafic cumulé calculé conformément aux T5 6000 – 12.000 véhicules par jour
équivalences d’essieux tirées des essais AASHO
par Lidde
a) Trafic exprimé en nombre de véhicules jour b) Trafic exprimé en nombre cumulé de poids lourds
Il s’agit de l’intensité journalière de la circulation Exprimé par cette expression, le trafic estimé
sur une durée de vie estimée à 15 ans. Dans cette parait meilleur par rapport à celui apprécié en tenant
compte de l’intensité journalière de la circulation.
(1)
Véhicule dont le poids total en charge > 3 tonnes
63 64
21
2
1
1 1
Si l’on considère comme poids lourds, tout 1. expression de croissance exponentielle
véhicule dont le poids total est supérieur à trois tonnes, on
tn = t1 (1 + i)n – 1
aura au total cinq classes indiquées dans le tableau 14 ci-
dessous. n 1 1n 1
365 t1 365 t1
Tableau 14 : Classes de trafics exprimées en nombre 1 i
cumulé de poids lourds.
2. expression de croissance linéaire
Classe de trafic Nombre cumulé de poids lourds
5 5 t n t1 1 n 1i
T1 10 - 5.10 poids lourds
n 2 n 1i
T2 5.105 - 1,5.106 poids lourds 365 t n 365nt1
1 2
T3 1,5.106 - 4.106 poids lourds
dans lesquelles :
T4 4.105 - 107 poids lourds
t1 = trafic moyen journalier de la première année ;
T5 107 - 2.107 poids lourds
tn = trafic journalier de l’année n ;
1 1
c) Trafic exprimé en nombre de passage d’un essieu - pour les chaussées rigides : 4 < < 8
standard
Le calcul du trafic fait appel à une loi qui Tableau 15 : Classes du trafic exprimées en essieu
permette les dommages élémentaires subis, pour arriver à équivalant
déduire un nombre équivalent d’essieux standard,
Essieu équivalant Essieux équivalant Essieu équivalant
représentatif de la fatigue que la chaussée subie.
de 8,2 T de 10 T de 13
Considérant l’expression d’équivalence proposée T1 : 3.106 T1 1,5.106 T1 5.105
par Liddle C) et qui tient compte de l’essieu standard de
8,2 tonnes, on a : 3.106 T2 107 1,5.106 T2 4.5.106 5.105 T2 1,5.106
P = poids de l’essieu simple exprimé en tonne 6.107 T5 108 3.107 T5 6.107 107 T5 2.107
- pour les chaussées souples : = 4 Comme on peut s’en rendre compte, les formules
utilisées aux points a et b sont aussi applicables pour le
67 68
21
2
1
5 X X X X - Sable Graves
De plus, il sera également exigé de faire une sélectionné concassées
vérification théorique des contraintes dans le corps de
6 X X X - - Sable Graves
chaussée conformément à la procédure que nous sélectionné concassées
indiquons plus loin. 7 X X X X - Graves Graves
concassées concassées
Dans le tableau 16 ci – dessous, il a été repris les
8 x x x - - Sable Sable -ciment
10 structures proposées, et en fonction du trafic, il a aussi sélectionné
été indiqué les matériaux devant constituer l’assise et
9 - - X - - Sable - ciment Sable - ciment
dont il convient d’insister une fois de plus que le choix à
faire dépendra des possibilités locales 10 x x x - - Sable Sable - bitume
sélectionné
d’approvisionnement.
69 70
21
2
1
1 Tableau 17 : STRUCTURE N° 1 1
IV.6.2.1. Présentation des structures
- R : Revêtement
Les paramètres d’entrée évoqués au point IV.6.1
- B : Couche de base GRAVELEUX NATURELS
à savoir les classes de trafic et de portance des sols de
- F : Couche de fondation GRAVELEUX NATURELS
plate forme ont permis l’entrée dans les 10 tableaux que
nous présentons ci – dessous et dans lesquels sont TRA ASSIS
ES DE
SOLS DE PLATE FORME
FIC
indiquées les épaisseurs correspondantes à chaque CHAU
SSEE
S1 S2 S3 S4 S5
couche.
T1 R BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E
de mise en œuvre. T4 R
T5 R
F
71 72
21
2
1
Il faut toutefois noter que seront 1assimilées aux Tableau 18 : STRUCTURE N°2 1
T1 R BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E
B 20 20 20 20 25
F 40 30 25 15 0
T2 R TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E
B 20 20 20 20 25
F 40 30 25 20 0
B 25 25 25 25 25
F 45 30 25 20 0
T4 R
T5 R
F
73 74
2
1
21
1 1
Tableau 19 : STRUCTURE N°3
Il est conseillé d’ajouter éventuellement le dosage en
- R : Revêtement ciment ou chaux, ou sable au cas où la performance des
- B : couche de base GRAVELEUX NATUREL + CIMENT graveleux à l’état naturel le nécessite, ceci lorsqu’il n’y a
- F : Couche de fondation GRAVELEUX NATURELS pas d’autres ressources en graveleux naturels de bonne
qualité.
TRA ASSISES SOLS DE PLATE FORME
FIC DE
CHAUSSE S1 S2 S3 S4 S5
E
T1 R BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E
B 15 15 15 15 20
F 40 35 25 15 0
T2 R TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E
B 15 15 15 15 20
F 45 35 25 20 0
B 20 20 20 20 20
F 45 30 20 15 0
B 20 20 20 20 20
F 50 35 25 20 0
T5 R
F
75 76
2
1
2
1
1 1
Tableau 22 : STRUCTURE N°6 Tableau 23 : STRUCTURE N°7
- R : Revêtement - R : Revêtement
- B : Couche de base GRAVES CONCASSEES Old - B : Couche de base GRAVES CONCASSEES O/d
- R : Revêtement - R : Revêtement
TRA ASSISES SOLS DE PLATE FORME TRA ASSISES SOLS DE PLATE FORME
FIC DE FIC DE
CHAUSSEE S1 S2 S3 S4 S5 CHAUSSEE S1 S2 S3 S4 S5
T1 R BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E BC ou 3E T1 R
B 15 15 15 15 15 B
F 40 30 20 15 10 F
T2 R TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E TC ou 4E T2 R
B 20 20 20 20 20 B
F 45 35 25 20 15 F
F 55 35 25 20 15 F 60 45 35 30 20
T4 R T4 R
B B
F F
T5 R T5 R
B B
F F
81 82
21
21
F 40 30 20 15 0
- comparer les contraintes exercées ainsi que les
performances des matériaux.
R TC - 4E TC - 4E TC - 4E TC - 4E TC - 4E
T2
B 15 15 15 15 15
Deux cas sont donc à retenir dans1 la nouvelle - son module élastique E 1
représentation de la structure. Il s’agit : - son coefficient de poisson v
1èr cas : Le modèle simplifié appelé système bicouche est Considérant par exemple le modèle simplifié
constitué par une couche supérieure, par exemple la bicouche, il peut être ramené encore en une couche
couche de roulement et la couche de base, et la couche unique en appliquant les expressions suivantes :
inférieure, formée de la couche de fondation et le sol de
plate forme. Cette couche inférieure a une épaisseur
infinie. ; Eb sera adopté comme module
unique
Fig.57 : schéma bicouche de la structure en étude
CR
CR ; Ea sera adopté comme
CB CB
module unique
CF CF
PF PF
- son épaisseur h
85 86
2
1
2
1
èr
1 1 cas : schéma bicouche : 1
Il importe de signaler que dans les cas les plus Fig.59 : constitution des ensembles dans le schéma
courants où on a une structure classique constituée de 4 bicouche
couches, l’épaisseur, le module d’élasticité, la contrainte
Désignation 1èr possibilité 2ème possibilité
de compression et la contrainte de traction sont les
principaux éléments qui interviennent dans la vérification
CR
des contraintes et déformations comme on peut s’en E1h1
z1 Pf E2
E1h1
Revêtement t1
Couche de base
z2
t2 E2h2
(traitée ou non ) - dans la première possibilité - dans la 2ième possibilité on a
Couche de fondation z3 on aura par exemple par exemple :
E3h3
(Parfois traitée) t3 CR = BB et CB en GB ; Enduit superficiel x
Plate forme E4 Fondation non traitée (couche de base x couche
de fondation non traitée) ;
En ce qui concerne la définition du corps de plate forme.
chaussée, il est important d’indiquer que les schémas
bicouche et tricouche donnent lieu respectivement aux
ensembles suivants :
89 90
21
2
1
1 1
2ième cas : schéma tricouche Comme cela a été dit, les abaques du Laboratoire
Central des Ponts et Chaussées (LCPC) de France, ci –
Fig.60 : constitution des ensembles dans le schéma
dessous permettent d’évaluer :
tricouche
Désignation 1èrpossibilité 2ème possibilité 3ème possibilité
- la contrainte de traction (t) à la base de la couche
supérieure dans le schéma bicouche en considérant
31
la relation interface glissant (fig.33)
CR 31
31 E1h1 t1 E1h1 t1 Fig.61 : Evaluation de la contrainte de traction t à la
CB E1h1
t1
1
E2h2 32 t base de la couche supérieure d’un bicouche interface
2
glissant.
32
CF 32 E3
E2h2 t2 E2h2 t2
Pf E3 E3
- Revêtement en
Revêtement BB + CB Revêtement en BB ; BB
en GB ; CF traitée ou CB et CF (traitées ou
non) ; plate forme - CB non traitée
non ; plate forme
- CF non traitée et
PF
1 1
- la contrainte de traction (t) à la base de la couche - la contrainte de compression (z) au niveau du sol
supérieure dans le schéma bicouche en considérant de fondation dans le schéma bicouche en
la relation d’interface non glissant (fig.62). considérant la relation d’interface glissant (fig.63).
Fig.63 : Evaluation de la contrainte de compression z
Fig.62 : Evaluation de la contrainte de traction t à la sur le sol de fondation d’une bicouche interface glissant
base schéma bicouche interface non glissant.
93 94
21
2
1
E = 50 CBR
95 96
2
1
2
1
1 1
- épandre le liant en poudre à l’aide de l’épandeuse à V.1.2. Opérations de contrôle d’exécution
débit synchronisé de façon précise avec
Etant donné que le sol de la plate forme stabilisé
l’avancement ;
doit être contrôlé pour s’assurer par exemple du dosage et
- procéder au malaxage su sol pulvérisé avec le liant de la répartition conforme du liant sous forme
à l’aide d’un malaxeur mobil pouvant aussi être pulvérulente, cette opération s’effectue à l’aide de bacs
tracté afin d’homogénéiser le mélange sur une ou de bâches qui recueillent le liant répandu et pesé
épaisseur de traitement de 10 – 20 cm ; ensuite.
- régler la couche en épaisseur constante et procéder Il importe de noter que le sol d’infrastructure
au compactage au rouleau compacteur. stabilisé est contrôlé en s’appuyant sur les essais suivants:
1 1
Fig. 65 : Stabilisation de la couche de base (semi – rigide) - poids spécifique apparent sur 0 max (100 % du
7
Proctor standard) et intensité de compactage
CR 7 CR nécessaire.
28 cm
6
CB
13 Stabi -
15 ciment CB Il est recommandé, lorsqu’on fait la stabilisation
CF
au ciment de respecter la courbe granulométrique des
CF
matériaux à utiliser tel qu’indiqué dans la figure 66. Ce
Souple fuseau est toutefois plus large que celui intéressant la
Semi - rigide
stabilisation aux liants hydrocarbonés.
V.2.1. Etude de la conception de la stabilisation de la Fig.66 : Fuseau granulométrique des matériaux utilisés
structure dans la stabi – ciment
1 1
En ce qui concerne le dosage en ciment, il se Fig.67 : fuseau granulométrique des matériaux utilisés
présente comme indiqué dans le tableau 17 dans la stabilisation au liant hydrocarboné.
Sable 5–8
1
eau des matériaux utilisés, il est recommandé compactage se feront 4 heures au maximum après 1le
qu’elle ne puisse pas dépasser la teneur en eau malaxage. Par contre, la méthode mix in place permet de
optimale obtenue par l’essai Proctor modifié afin stabiliser les matériaux selon la procédure suivante :
d’éviter un trop grand retrait.
- désagréger et scarifier le sol en place à l’aide de
Il importe de noter que la position des couches charrues ou herses à disque sur une profondeur
stabilisées dans la superstructure doit faire l’objet variant entre 15 – 25 cm
d’études particulières qui tiennent compte du
- veiller de mettre hors chantier tout corps étranger
dimensionnement, de la portance de la plate forme et des
(racines d’arbre par exemple) rencontré sur le sol
conditions de circulation des engins de chantier, des
de plate forme lorsque la stabilisation s’applique
possibilités locales d’approvisionnement en matériaux
sur la partie infrastructure
pierreux et de l’expérience de l’entreprise intervenant
dans l’exécution des travaux. - épandre le ciment à l’aide de l’épandeuse à débit
synchronisé de manière précise suivant
V.3. Technologie d’exécution des travaux de
l’avancement
stabilisation
- proceder au malaxage du sol pulvérisé avec le liant
Nous examinons ici la technologie d’exécution
à l’aide d’un malaxeur mobile tracté afin
des stabilisations selon le liant utilisé
d’homogénéiser le mélange sur une épaisseur de
V.3.1. Stabilisations au ciment traitement de 10 – 20 cm
Lorsque le mélange est effectué dans les - régler la couche en épaisseur constante et procéder
installations courantes de bétonnage, le transport du au compactage à l’aide du rouleau compacteur.
matériau sur chantier se fera à l’aide des camions à
Dans la méthode mix – in – place, les opérations
bennes basculantes, tan disque la mise en œuvre et le
ci – dessus citées peuvent être réalisées par un seul engin
111 112
21
21
1 1
en œuvre et compacté rapidement(1). La présente de chantier nécessaires, risques de produire de désordres
technologie présente l’avantage d’ouvrir la voie stabilisée et facilités d’effectuer l’entretien et les réparations, les
immédiatement à la circulation. Un autre avantage est conditions climatiques locales, l’expérience des
l’insensibilité de la couche à l’inhomogénéité du sol entreprises intervenant dans les travaux, les possibilités
d’infrastructure du fait du comportement plastique des locales d’approvisionnement en matériaux, les facilités de
matériaux stabilisés aux liants hydrocarbonés. transport, etc…). Tous ces facteurs doivent être évalués et
comparés en tenant compte des avantage et des
Dans les deux cas des stabilisations considérés
inconvénients afin de faire un choix utile des techniques
ici, on peut de manière générale retenir que le choix
appropriées et des moyens nécessaires pour le contrôle.
d’une structure non stabilisée, stabilisée partiellement ou
totalement dans la superstructure sera conditionné par les De plus en plus on utilise dans les travaux
considérations économiques. routiers la technique de stabilisation de la superstructure
pour pouvoir faire des économies des matériaux pierreux
Considérant qu’il n’existe pas dans les travaux
de meilleure qualité.
routiers un type de construction valable à lui seul pour
réaliser un ouvrage donné, mais plutôt plusieurs V.3.3. Stabilisation chimique au supersol
méthodes très diversifiées, susceptibles de produire des
Le supersol est un produit appartenant à la
résultats satisfaisants dans un contexte bien défini,
nouvelle génération de la stabilisation ionique. Dérivé de
l’ingénieur projeteur devra non seulement comparer
souffre – organique et d’une combinaison d’acides bi –
uniquement les coûts, mais tenir également compte des
sulfates, le supersol est injecté dans le sol et son risque de
facteurs déterminants (volume des terres à déblayer ou à
toxicité et de pollution des nappes phréatiques et de la
(1)
végétation environnante est quasiment nul.
l’intervalle de temps entre le malaxage et la mise en œuvre et le compactage
dépendra du type de liant utilisé.
115 116
21
2
1
Comme cela est le cas dans les autres1 techniques applications dans notre pays car dans le domaine 1de
des stabilisations, le supersol par adjoction, apporte une transfert de technologie, les chantiers de démonstration
amélioration des caractéristiques géotechniques d’un sol reste le moyen efficace d’apprécier les performances des
en place ou d’apport par. matériaux des chaussées développés à l’étranger.
L’expérience acquise en Afrique du sud où le A partir des résultats obtenus sur divers chantiers
produit fût développé par la société "SAFTRA – où le supersol a été appliqué, il sera possible pour les
HOUSES" permet de prendre en compte les applications congolais de faire par la suite et de manière officielle les
faites dans les travaux d’infrastructure et de la recommandations d’introduction de ce produit à titre
superstructure et dont l’objectif visé est de diminuer la expérimental dans un premier temps afin d’en acquérir la
sensibilité du sol à l’eau et d’augmenter par conséquent pratique et d’envisager par la suite son utilisation
sa résistance mécanique et sa portance. généralisée.
Dans les pays aux économies faibles, le supersol D’une manière générale, il est important de
apparaît comme une technique fiable de construction et retenir que le supersol a l’avantage de recourir aux
d’entretien des routes étant donné les améliorations qu’il matériels traditionnels d’entretien des routes notamment
apporte à la qualité des réseaux routiers de manière le tracteur agricole traînant derrière lui la charrue à disque
progressive et à moindre coût. pour l’affinage du sol, le compacteur à pneus et ou le
cylindre lisse, la niveleuse munie d’une fourchette pour la
V.3.3.1. Généralités sur la technologie d’exécution du
scarification, le camion arroseur avec rampe, etc…
supersol
Avant l’opération de stabilisation au supersol, les
Bien que les applications du supersol en RD
études préalables sur la conception doivent être menées et
Congo puissent être encore timides, nous pouvons malgré
à ce stade, une attention particulière devra être accordée
le peu de références techniques fiables dont on dispose,
aux éléments géométriques (profils long et en travers)
chercher à mieux connaître l’état d’avancement de ces
afin de s’assurer que l’eau est évacuée correctement sur la
117 118
21
21
chaussée. De plus, on cherche à offrir à la1 route les - dans la famille des sols naturels, les argiles et les1
meilleures conditions environnementales (par exemple limons offrent le meilleur comportement au
l’ensoleillement des zones de faibles pentes). Une supersol ;
attention particulière devra également être préalablement
- les sols à gros grains doivent faire l’objet d’un
accordée au type de trafic devant emprunter la voie à
enrichissement conformément aux
stabiliser car de ce facteur dépendra le choix à faire sur la
recommandations de Saftra – Houses avant la
structure à adopter.
stabilisation au supersol.
La technique de stabilisation au supersol ne fait
aucune restriction quant à l’amélioration de la couche de
base stabilisée par un enduit superficiel ou d’un enrobé
bitumineux. Une étude approfondie devra par conséquent
être menée.
1 1
Tableau 18 : classification de sol et applicabilité de super Dosage du supersol
sol
Les informations techniques disponibles à ce jour
permettent de noter que les sols argileux pour lesquels on
a obtenu une meilleure portance ont pour une profondeur
de 15 – 20 cm, un dosage estimé à 3 cl/m². L’expérience
a aussi démontré que la couche de base d’une structure
stabilisée au supersol sur une épaisseur de 20 cm a un
CBR minimum de 75. Cette valeur subit dans le temps et
par le fait de la réaction de l’action ionisante du produit,
une augmentation du CBR jusqu'à la valeur égale à 110
voir 160.
dans laquelle :
Il faut également savoir que le supersol OP = teneur en eau Optimum Proctor
s’applique par addition à l’eau d’arrosage dans le but de
provoquer l’ionisation du mélange à employer sur le sol. TR = teneur réelle en eau du sol pendant
Il est recommandé, pour obtenir un compactage de l’application
qualité, de ne jamais dépasser la teneur en eau optimum = densité du sol
Proctor. De même, et afin d’assurer une répartition
123 124
21
2
1
1 1
Considérant à titre illustratif une route dont la En prenant : = 2 ; OP = 15 % et TR = 11 %
longueur et la largeur ont respectivement 1000 m et 7 m,
15 cm = profondeur (épaisseur) de scarification
on aura :
On a : volume du sol à humidifier : 7000 m² x 0,15
a) - une surface à traiter égale à (1000 x 7 = 7000 m²);
= 1050 m3 = 1050000
b) - la concentration de supersol à utiliser sera de 3
c /m² = 0,03 /m². sur toute la surface on devra
utiliser : 7000 x 0,03 = 210
(1) sera :
c) - la quantité d’eau à utiliser sera donnée par la
1050000 15 11 2
relation suivante : QH 2O soit 14 citernes de 6000
100
volume du sol OP - TR litres. Le produit supersol sera reparti dans les 2/3 d’eau
Quantité d' eau (1)
100 de (1) soit 9 citernes c'est-à-dire 210 à repartir entre 9
citernes soit 27 litres par citerne.
dans laquelle:
V.3.3.3. Etat des connaissances du supersol en RD
Q(H2O) = quantité d’eau à utiliser
Congo
V = volume du sol
Les informations disponibles à ce jour permettent
OP = teneur en eau Optimum Proctor d’affirmer, comme on peut le voir sur la figure 69, que le
continent africain est celui où le produit supersol a le plus
TR = teneur réelle en eau du sol au moment
été appliqué sur les routes d’intérêt national, régional, les
de l’application
voiries urbaines et les routes de desserte agricole.
= densité du sol
125 126
21
2
1
S’agissant de la RD Congo, il sied de1 retenir que L’examen du comportement visuel de la couche1
ce produit s’est appliqué sur quelques chantiers de stabilisée a permis de retenir les causes probables ci –
démonstration à Kinshasa comme à l’intérieur (route après de l’échec des travaux :
Kinshasa – Matadi section Kasangulu – Mbaza Ngungu
- le sol d’apport a été jugé non approprié dans le
et dans le Katanga sur la route Lubumbashi – Kasenga).
traitement au supersol. Il s’agit en effet du sable
a) Application du supersol à Kinshasa argileux de Ndjili – Brasserie ayant un indice de
plasticité trop faible pour cette application
Dans la ville province de Kinshasa, les
applications ci – après ont été réalisées : - l’inexpérience de l’entreprise dans ce genre des
travaux
- avenue Militant (entre ISTA et RVA) sur une
longueur de 30 m où l’ancienne structure détruite Un second essai a été réalisé sur une voie rurale à
a été à titre expérimental, stabilisé au supersol.. Ndjili – Nsanda et l’entreprise SEAZA fût choisie pour
l’exécution des travaux.
Connu à l’époque sous l’appellation de INS le produit fût
appliqué au sol par la Direction des Travaux en Régie Après la préparation de la plate forme, le sable
(DTR) de l’Office des Voiries et Drainage (OVD). Il a été argileux fût amené sur le chantier pour la stabilisation au
constaté, après quelques jours d’application que les supersol. Aucune information n’a pu nous être donnée ni
matériaux stabilisés n’ont malheureusement pas résisté ni au niveau de l’Office des Voiries et Drainage, ni au
à l’agressivité du trafic et encore moins aux perturbations Laboratoire National des Travaux Publics. En
provoquées par les pluies ayant rendu la voie conséquence, aucun enseignement n’a donc pu être tiré de
impraticable cette application.
1 1
circulation sur sa voirie à savoir la rue Zando à Binza Fig.69 : Application de supersol en Afrique
/UPN dans la commune de Ngaliema. Bien qu’aucun
essai géotechnique n’ait été réalisé jusqu’à ce jour pour
l’appréciation de la qualité des travaux, les observations
visuelles indiquent que le comportement est assez
satisfaisant sur le ¼ de la surface traitée.
1 1
IV. Dimensionnement des chaussées en terre 100 150 P
e (cm)
La couche de roulement ou couche de revêtement I 5
primaire d’une chaussée en terre est constituée de Avec :
matériaux sélectionnés qui finissent par s’user sous le
trafic. Il est d’usage courant d’envisager un e = épaisseur de la chaussée en (cm)
rechargement programmé répondant aux exigences sur P = charge maximale par roue (en tonne)
l’épaisseur suffisante à adopter afin d’éviter le
poinçonnement de la plate forme, même si en matière de I = indice portant CBR du terrain sur lequel on
route en terre, les fissurations et les désordres de surface s’appuie.
occasionnés par la défaillance de l’assise ne sont pas à
Il est important de préciser que cette formule ne
craindre.
s’applique que pour des CBR inférieures à 15.
Tout en acceptant sans aucun inconvénient les
Dans le cas où il faut faire intervenir le terme correctif du
déflexions importantes de la couche de revêtement
CBR, la formule suivante sera utilisée :
primaire, on doit dimensionner l’épaisseur minimale de
matériaux nécessaire afin d’éviter toute déformation de la N
100 75 50 log P
plate forme. Cette épaisseur dépendra de la portance du
e 10
sol (CBR). CBR 5
Parmi les méthodes employées pour déterminer Avec :
l’épaisseur de la couche, on retient soit la formule de
Peltier déduite des abaques CBR, soit les abaques du e = épaisseur (en cm)
Road Research Laboratory. Ainsi on a : N = nombre de poids lourds de plus de 3 tonnes
par jour
131 132
2 2
S’agissant des abaques, nous avons ci – dessous
1 1
1
(fig. 70) 1
un utilisé pour la détermination de l’épaisseur de la
couche d’amélioration.