TP_BAVOUA
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PAIX - TRAVAIL - PATRIE PEACE – WORK - FATHERLAND
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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF
POLYTECHNIQUE DE YAOUNDE ENGINEERING YAOUNDE
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DEPARTEMENT DU GENIE ELECTRIQUE ELECTRICAL AND
ET TELECOMMUNICATIONS TELECOMMUNICATIONS ENGINEERING
DEPARTMENT
MODULATION/DEMODULATION EN
BANDE DE BASE
MEMBRES DU GROUPE :
Cette manipulation à pour intérêt d’effectuer un codage en ligne tout en évaluant les signaux
NRZ, RZ et Manchester sur SIMULINK pour identifier les différences selon des périodes
données. Par ailleurs, ce TP nous permettra réaliser une démodulation pour le cas d’un canal
de transmission bruité suivant plusieurs méthodes notamment la méthode du colorateur et
celle de la bande de base.
Notre manipulation consiste à réaliser un codage en ligne qui se déroule suivant plusieurs
étapes :
Modulation numérique : est un processus qui consiste à modifier une onde porteuse pour
transmettre des informations numériques, celle-ci peut prendre différentes formes, telles que
la modulation d’amplitude, de fréquence et ou de phase.
Modulation en bande base : c’est une technique de modulation qui consiste à modifier
l’amplitude ou la phase d’une onde porteuse pour transmettre des informations, celle-ci est
utilisée pour transmettre des signaux à faible fréquence comme les signaux audio ou les
signaux de contrôle.
Codage en ligne : est une technique de codage qui consiste à convertir des données
numériques en un signal électrique ou optique qui peut être transmis sur une ligne de
communication.
Codage RZ(Return-to-Zero) : C’est une technique qui consiste à représenter des données
numériques par impulsion électrique, les impulsions sont retournées à zéro entre les bits.
Codage Manchester : c’est une technique qui consiste à représenter les données numériques
par des transitions de niveau de tension électrique, où les transitions sont utilisées pour
représenter les bits.
2. Codage en ligne
Les symboles "0" et "1" sont représentés par un signal physique, qui peut être une tension, un
courant, .... Dont l’unité est le V, le mV, A, mA, ... On étudiera les codages NRZ, RZ et
Manchester pour représenter la séquence binaire. Le signal transmis par un canal de
communication est filtré (bande passante limitée) et atténué. Pour assurer une bonne
transmission on utilise des répéteurs qui amplifient le signal mais ont des mauvaises
performances en basses fréquences. Un code est d’autant plus intéressant que sa largeur de
bande est faible. Lorsqu’on utilise des répéteurs, le code ne doit pas avoir de composante
continue (énergie à fréquence nulle). Dans certain cas, l’information de la cadence d’émission
des symboles est présente dans le code ; cette information peut être intéressante pour une
bonne synchronisation en réception. Nous étudierons quelques codes en ligne et leur intérêt
pour la transmission des signaux. La figure ci-dessous rappelle les différents codes que l’on
peut utiliser pour représenter les symboles 0 et1.
Figure 1 : Les différents codes utilisés pour représenter les symboles
Nous considérons dans cette simulation que le canal de transmission a une bande passante
infinie et que la seule perturbation que subit le signal est l’ajout de bruit. Nous allons étudier
l’influence de ce bruit sur la réception du signal en mesurant un taux d’erreur. Pour cela on
utilisera une séquence binaire représentée par un signal codé Manchester auquel on additionne
un bruit blanc gaussien pour simuler le signal reçu.
➢ Méthode du corrélateur
On suppose connu le codage utilisé à l’émission pour transmettre la séquence binaire (codage
RZ, NRZ, Manchester, ...), et donc les formes d’onde s1(t) et s0(t) représentant les symboles
"1" ou "0". Le débit binaire est connu (ou estimé à la réception) ce qui permet d’estimer la
durée d’émission Ts de chaque symbole. La méthode du corrélateur s’utilise généralement
pour des codages tels que s1(t) = −s0(t). Pour reconstituer la séquence de symboles émise, on
multiple le signal reçu r(t) par la forme d’onde s1(t) et on intègre pendant la durée Ts
d’émission du symbole : A = Z t0+Ts t0 r(t)s1(t)dt. Le signe de l’intégrale est estimé par un
comparateur à seuil zéro (organe de décision) : s’il est positif (A>0), on décidera que le
symbole reçu est un "1"; s’il est négatif (A
Le bloc Manchester utilisé pour l’émission est celui que vous avez déjà réalisé. Ce bloc est
configuré pour émettre des signaux avec un débit binaire de 1bit/s en code Manchester. Vous
pouvez double-cliquer sur ce bloc pour voir comment il est constitué.
Figure 4 : Démodulation d’un signal codé Manchester bruité
IV. MANIPULATION
1. EXERCICE I
➢ Schéma du montage :
o A T = 1s
o A T = 2s
o A T = 4s
2. EXERCICE II
➢ Schema du montage
3°) Observation du signal lorsque le stoptime =inf , nous constatons qu’il y a un signal
afficher sur le spectrum analyser mais lorsque le stoptime vaut 12s il n,y a aucun signal qui
s’affiche.
o A T = 2s
o A T = 4s
3. EXERCICE III
➢ Schéma du montage
Le signal Manchester est un signal à deux niveaux de tension, où chaque bit de données est
représenté par une transition entre les deux niveaux de tension. La transition se produit au
milieu de la période de bit, ce qui permet de distinguer les bits 0 et 1.
o A T = 1s
o A T = 2s
o A T = 4s
3°) L’avantage de Manchester est de permettre la détection des erreurs et l’immunisation aux
bruits.
C’est adapté pour la transmission longue distance car il nécessite un bandwidth plus faible
que les autres types de codage et une compatibilité avec les câbles.
4. EXERCICE IV
➢ Schéma du montage
1°) Visualisation des signaux reçus
2e scope
Nous constatons que sur le 2e scope il n’y a pas d’erreur sur le signal reçu par rapport au
signal reçu sur le 1er scope, ainsi le signal en réception n’a pas d’erreur car le bruit est très
faible.
➢ MESURE DU TAUX D’ERREUR POUR CHAQUE VALEUR DE LA PUISSANCE
DU BRUIT
• B=1e-3
• B=1e-2
• B=1e-1
• B=1
Nous remarquons que plus la puissance du bruit augmente plus le taux d’erreur diminue.
Donc pour une puissance du bruit relativement grande, on aura un taux d’erreur minime ce
qui est favorable dans l’étude de notre démodulation.
CONCLUSION
MODULATION/DEMODULATION SUR
LA FREQUENCE PORTEUSE
MEMBRES DU GROUPE :
Cette manipulation à pour but d’étudier la modulation et démodulation ASK-2 sur une
fréquence porteuse ainsi que la modulation en quadrature QAM.
1- Principe de fonctionnement
a) Modulation ASK-2
(7.2)
s0(t) = AkRect[0, Tb](t - kTb)cos(2 fct)
b) Modulation QAM-4
Le format de modulation QAM est étudié très sérieusement dans le domaine des
télécommunications par satellite ou par fibre optique afin de répondre aux besoins exprimés
par une augmentation de plus en plus importante du débit.
Il a également été adopté pour la télévision numérique terrestre (TNT). Pour information, la
France a adopté le format 64QAM, correspondant à 6 bits par symbole.
Le facteur 2–√
est souvent introduit pour une commodité (normalisation) dans les calculs de puissance
(présence du cosinus).
Un autre signal numérique qui module un sinus à la même fréquence peut être ajouté au
cosinus, ces deux signaux occupant le même spectre et sont facilement séparables à la
démodulation (orthogonalité des porteuses).
Cette modulation des deux porteuses en quadrature (QAM) a pour expression mathématique :
En ayant posé :
Schéma bloc de la modulation en quadrature QAM (une voie sinus et une voie cosinus)
Avec sa voie en sinus, la modulation QAM permet de passer deux fois plus de données que la
la MIA classique pour une même occupation spectrale. Son efficacité spectrale a été doublée.
est définie comme le rapport du débit d’information binaire transmis par la modulation à la
largeur de bande utilisée : η=Db / W
IV- MANIPULATION
1- EXERCICE I
• 1er scope
• 2e scope
Deux signaux bruités sont affichés à l'oscilloscope. Le signal orange semble présenter un
contenu fréquentiel plus bas que le signal bleu, basé sur une analyse visuelle de la régularité
des fluctuations. Une analyse spectrale (FFT) est cependant indispensable pour une
détermination quantitative précise des composantes fréquentielles de chaque signal et pour
une analyse comparative complète.
• 3e scope
Le graphique illustre un signal qui change de comportement à environ 6 unités de temps.
Avant cette marque, le signal présente des fluctuations rapides et irrégulières, caractéristiques
d'un bruit aléatoire à large bande fréquentielle. Après 6 unités de temps, le signal chute
brutalement vers une valeur proche de zéro, indiquant une diminution significative, voire une
suppression, du contenu fréquentiel. Cette transition abrupte pourrait résulter de l'arrêt du
système, de la suppression du bruit, ou de l'application d'un filtre passe-bas. Une analyse de
Fourier, par exemple une transformée de Fourier rapide (FFT), appliquée sur les deux parties
du signal, permettrait d'identifier précisément les fréquences présentes avant et après le
changement et de mieux comprendre la nature de cette transition.
4e scope
Le signal présenté est une onde rectangulaire, caractérisée par une succession de niveaux
d'amplitude hauts et bas, répétée à intervalles réguliers. Cette périodicité implique un spectre
fréquentiel discret, dominé par une fréquence fondamentale correspondant à la fréquence de
répétition de l'onde rectangulaire. Ce spectre inclut également des harmoniques, c'est-à-dire
des multiples entiers de la fréquence fondamentale. L'amplitude de ces harmoniques décroît
généralement avec l'augmentation de leur ordre (multiple de la fréquence fondamentale). Une
transformée de Fourier permettra de quantifier précisément la fréquence fondamentale et
l'amplitude de chaque harmonique présente dans le signal.
• Spectrum Analyzer
2°) Le bloc Integrate Delay place après le filtre est :
Le bloc Integrate Delay placé après le filtre dans la démodulation ASK joue un rôle essentiel
en intégrant le signal filtré sur une période spécifiée, permettant ainsi une détection cohérente
de l'amplitude du signal modulé. En accumulant les échantillons sur cette période, il lisse les
variations rapides et supprime les interférences indésirables, facilitant la récupération précise
des données modulées en amplitude en mettant en évidence les changements d'amplitude
représentant les informations transmises.
3- EXERCICE III
2°) Nous constatons que le taux d’erreur sur la première figure est plus élevé que celle de la 2e
figure, donc lorsqu’on ajoute le composant square root, cela permet réduire grandement lé
taux d’erreur dans ce type de modulation.
3°) Nous observons que sur les Eye Diagram, le signal est sensiblement de la même forme
mais, sur la figure 1, on ne distingue pas réellement les signaux pourtant sur le 2e, c’est lisible
et cohérent.
4- EXERCICE IV
1°) L'utilisation de deux seeds différents dans les générateurs de Bernoulli est nécessaire pour
plusieurs raisons :
Évitement de la répétition : Si un seul seed est utilisé, la séquence de bits générée sera
périodique, c'est-à-dire qu'elle se répétera après un certain nombre de bits. En utilisant deux
seeds différents, on peut éviter cette répétition et générer des séquences de bits plus aléatoires.
Amélioration de la qualité de l'aléatoire : L'utilisation de deux seeds différents permet de
générer des séquences de bits qui sont plus aléatoires et moins prévisibles. Cela est
particulièrement important dans les applications de cryptographie, où la sécurité dépend de la
qualité de l'aléatoire.
En résumé, l'utilisation de deux seeds différents dans les générateurs de Bernoulli est
nécessaire pour éviter la répétition, améliorer la qualité de l'aléatoire, réduire la corrélation et
augmenter la période de la séquence de bits générée.
➢ SIGNAUX OBSERVES
2°) Le signal en sortie du modulateur est donné par l'équation suivante :
[e(t) = E left(1 + k Icdot s(t) right) Icos(lomega t) ] où:
• (s(t)) est le signal modulant basse-fréquence (par exemple, un signal audiofréquence, vidéo,
analogique ou numérique).
Lorsque le signal modulant est sinusoïdal, nous pouvons simplifier davantage l'équation en
utilisant (s(t) =MIcos(2\pi f_m t)), où (M) est l'amplitude du signal modulant et (f_m) est sa
fréquence. Dans ce cas, l'équation devient :
Supposons que le signal modulant soit de type sinusoïdal, c'est-à-dire (m(t) = _m Icos(2 pi
f_m t)), ou (S._m) est l'amplitude du signal modulant et (1_m) est sa fréquence. Le signal
modulé en fréquence est donné par :
(beta) est l'indice de modulation, défini comme (\beta = \frac/\Delta f) {f_m}), où (Delta f) est
la déviation ou excursion en fréquence.
5- EXERCICE V
➢ SIGNAUX OBSERVES
La représentation complexe est extrêmement utile pour la simulation de modulations telles
que la QAM-M (modulation d'amplitude en quadrature). Voici quelques raisons pour
lesquelles la représentation complexe est pertinente :
2. Simplicité des calculs : Les opérations mathématiques avec des nombres complexes sont
plus simples que celles avec des signaux réels. La multiplication et la division de nombres
complexes sont directement liées à la phase et à l'amplitude, ce qui simplifie les calculs lors
de la simulation. 3. Analyse spectrale : La représentation complexe permet d'analyser le
spectre des signaux plus efficacement. Les fréquences porteuses et les composantes en
quadrature sont clairement visibles dans le domaine complexe.