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TP_BAVOUA

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON

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PAIX - TRAVAIL - PATRIE PEACE – WORK - FATHERLAND
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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
NATIONAL ADVANCED SCHOOL OF
POLYTECHNIQUE DE YAOUNDE ENGINEERING YAOUNDE
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DEPARTEMENT DU GENIE ELECTRIQUE ELECTRICAL AND
ET TELECOMMUNICATIONS TELECOMMUNICATIONS ENGINEERING
DEPARTMENT

GTEL 4027 : ADVANCED COMMUNICATION SYSTEM

TRAVAIL PRATIQUE : N°1

MODULATION/DEMODULATION EN

BANDE DE BASE

MEMBRES DU GROUPE :

❖ MILIGUIA MI MABAYA JEANNE ALINE


❖ MADIA HYPOLITTE GALICIE
❖ KWENDA BAHO MAUREEN

EXAMINATEUR : Dr BAVOUA KENFACK Patrick


I. BUT DE LA MANIPULATION

Cette manipulation à pour intérêt d’effectuer un codage en ligne tout en évaluant les signaux
NRZ, RZ et Manchester sur SIMULINK pour identifier les différences selon des périodes
données. Par ailleurs, ce TP nous permettra réaliser une démodulation pour le cas d’un canal
de transmission bruité suivant plusieurs méthodes notamment la méthode du colorateur et
celle de la bande de base.

II. PRINCIPE DE LA MANIPULATION

Notre manipulation consiste à réaliser un codage en ligne qui se déroule suivant plusieurs
étapes :

• Réaliser un codage NRZ sur Simulink et visualiser les signaux générés


• Réaliser un codage RZ sur Simulink et visualiser les signaux générés
• Réaliser un codage Manchester sur Simulink et visualiser les signaux générés
• Identifier l’intérêt des uns par rapport aux autres
Ensuite, il est question pour nous, d’effectuer une démodulation pour le cas d’un canal à
transmission bruité qui consiste à visualiser les signaux reçus et de mesurer le taux d’erreur.

III. RAPPEL THEORIQUE

1. Définition des concepts

Modulation numérique : est un processus qui consiste à modifier une onde porteuse pour
transmettre des informations numériques, celle-ci peut prendre différentes formes, telles que
la modulation d’amplitude, de fréquence et ou de phase.

Démodulation numérique : c’est un processus inverse de la modulation numérique, il s’agit


ici de récupérer les informations numériques à partir de l’onde porteuse modulée.

Modulation en bande base : c’est une technique de modulation qui consiste à modifier
l’amplitude ou la phase d’une onde porteuse pour transmettre des informations, celle-ci est
utilisée pour transmettre des signaux à faible fréquence comme les signaux audio ou les
signaux de contrôle.
Codage en ligne : est une technique de codage qui consiste à convertir des données
numériques en un signal électrique ou optique qui peut être transmis sur une ligne de
communication.

Codage NRZ(Non-Return-to-Zero) : est une technique de codage qui consiste à représenter


des données numériques par des niveaux de tension électrique où ces niveaux sont maintenus
pendant toute la durée du bit.

Codage RZ(Return-to-Zero) : C’est une technique qui consiste à représenter des données
numériques par impulsion électrique, les impulsions sont retournées à zéro entre les bits.

Codage Manchester : c’est une technique qui consiste à représenter les données numériques
par des transitions de niveau de tension électrique, où les transitions sont utilisées pour
représenter les bits.

Démodulation avec la méthode du colorateur : c’est une technique de démodulation qui


consiste à utiliser un filtre pour séparer les composantes de fréquences d’un signal modulé. Le
filtre est conçu pour laisser passer les fréquences qui correspondent aux informations à
démoduler.

2. Codage en ligne

Les symboles "0" et "1" sont représentés par un signal physique, qui peut être une tension, un
courant, .... Dont l’unité est le V, le mV, A, mA, ... On étudiera les codages NRZ, RZ et
Manchester pour représenter la séquence binaire. Le signal transmis par un canal de
communication est filtré (bande passante limitée) et atténué. Pour assurer une bonne
transmission on utilise des répéteurs qui amplifient le signal mais ont des mauvaises
performances en basses fréquences. Un code est d’autant plus intéressant que sa largeur de
bande est faible. Lorsqu’on utilise des répéteurs, le code ne doit pas avoir de composante
continue (énergie à fréquence nulle). Dans certain cas, l’information de la cadence d’émission
des symboles est présente dans le code ; cette information peut être intéressante pour une
bonne synchronisation en réception. Nous étudierons quelques codes en ligne et leur intérêt
pour la transmission des signaux. La figure ci-dessous rappelle les différents codes que l’on
peut utiliser pour représenter les symboles 0 et1.
Figure 1 : Les différents codes utilisés pour représenter les symboles

➢ Réalisation du modèle "codage en ligne"


Figure 2 : Les différents codage en Bande de Base : modèle Simulink

3. Démodulation : cas d’un canal de transmission bruité

Nous considérons dans cette simulation que le canal de transmission a une bande passante
infinie et que la seule perturbation que subit le signal est l’ajout de bruit. Nous allons étudier
l’influence de ce bruit sur la réception du signal en mesurant un taux d’erreur. Pour cela on
utilisera une séquence binaire représentée par un signal codé Manchester auquel on additionne
un bruit blanc gaussien pour simuler le signal reçu.

➢ Méthode du corrélateur

On suppose connu le codage utilisé à l’émission pour transmettre la séquence binaire (codage
RZ, NRZ, Manchester, ...), et donc les formes d’onde s1(t) et s0(t) représentant les symboles
"1" ou "0". Le débit binaire est connu (ou estimé à la réception) ce qui permet d’estimer la
durée d’émission Ts de chaque symbole. La méthode du corrélateur s’utilise généralement
pour des codages tels que s1(t) = −s0(t). Pour reconstituer la séquence de symboles émise, on
multiple le signal reçu r(t) par la forme d’onde s1(t) et on intègre pendant la durée Ts
d’émission du symbole : A = Z t0+Ts t0 r(t)s1(t)dt. Le signe de l’intégrale est estimé par un
comparateur à seuil zéro (organe de décision) : s’il est positif (A>0), on décidera que le
symbole reçu est un "1"; s’il est négatif (A

Figure 3 : Principe démodulation des signaux numériques

➢ Réalisation de la démodulation en bande de base

Le bloc Manchester utilisé pour l’émission est celui que vous avez déjà réalisé. Ce bloc est
configuré pour émettre des signaux avec un débit binaire de 1bit/s en code Manchester. Vous
pouvez double-cliquer sur ce bloc pour voir comment il est constitué.
Figure 4 : Démodulation d’un signal codé Manchester bruité

IV. MANIPULATION

1. EXERCICE I

Matériel Utilisés : Bernouilli Binary Generator ; Unipolar toBipolarConvector ; scope ; Zero-


OrderHold ; l’analyseur de spectre

➢ Schéma du montage :

1°) Séquence binaire


2°) Représentation du spectre du signal

o A T = 1s

o A T = 2s
o A T = 4s

Remarque : Nous constatons une décroissance progressive de la puissance spectrale avec


l’augmentation de la fréquence. Le spectre montre une forte densité spectrale autours des
basses fréquences.
Le codage NRZ est utilisé pour les liaisons à faible coût et faible complexité notamment les
liaisons filaires courtes.

2. EXERCICE II

Matériel Utilisé: BernouilliBinaryGenerator ; Pulse Generator ; Repeat ; Unipolar toBipolar


Convector; scope ; Mux; Zero-OrderHold ; l’analyseur de spectre

➢ Schema du montage

1°) Représentation de la séquence binaire à T=12s


2°) Représentation du signal en sortie

3°) Observation du signal lorsque le stoptime =inf , nous constatons qu’il y a un signal
afficher sur le spectrum analyser mais lorsque le stoptime vaut 12s il n,y a aucun signal qui
s’affiche.

➢ Faisons varier le temps dans bernoulli binary.


o A T = 1s

o A T = 2s
o A T = 4s

➢ Vérification de la formule de Bennett.


4°) Intérêt du codage RZ par rapport à NRZ, une meilleure détection d’erreur de transmission,
une meilleure efficacité spectrale et une meilleure immunité aux bruits et aux perubations.
Son désavantage est : sa sensibilité aux bruits, la consommation d’énergie et la complexité des
équipements

3. EXERCICE III

Matériel Utilisés : BernouilliBinaryGenerator ; Pulse Generator ; Repeat ; Unipolar toBipolar


Convector ; scope ; Mux; Zero-OrderHold ; l’analyseur de spectre, XOR , Double.

➢ Schéma du montage

1°) Rappelons la table de vérité de XOR

➢ A l’aide du chronogramme, explication du codage Manchester


Explication :

Le signal Manchester est un signal à deux niveaux de tension, où chaque bit de données est
représenté par une transition entre les deux niveaux de tension. La transition se produit au
milieu de la période de bit, ce qui permet de distinguer les bits 0 et 1.

2°) Représentation des signaux en temps et fréquence

o A T = 1s
o A T = 2s

o A T = 4s
3°) L’avantage de Manchester est de permettre la détection des erreurs et l’immunisation aux
bruits.

C’est adapté pour la transmission longue distance car il nécessite un bandwidth plus faible
que les autres types de codage et une compatibilité avec les câbles.

4. EXERCICE IV

Matériel Utilisé : : BernouilliBinaryGenerator ; Pulse Generator ; Unipolar toBipolar


Convector; scope; l’analyseur de spectre, Manchester, band-limit ; product, Double, Error
rate, Display

➢ Schéma du montage
1°) Visualisation des signaux reçus

➢ Sur le premier scope

➢ Sur le second scope


2°) Mesure du taux d’erreur
• Pour stoptime =1e4,
1er scope

2e scope
Nous constatons que sur le 2e scope il n’y a pas d’erreur sur le signal reçu par rapport au
signal reçu sur le 1er scope, ainsi le signal en réception n’a pas d’erreur car le bruit est très
faible.
➢ MESURE DU TAUX D’ERREUR POUR CHAQUE VALEUR DE LA PUISSANCE
DU BRUIT

• B=1e-3

• B=1e-2
• B=1e-1

• B=1
Nous remarquons que plus la puissance du bruit augmente plus le taux d’erreur diminue.
Donc pour une puissance du bruit relativement grande, on aura un taux d’erreur minime ce
qui est favorable dans l’étude de notre démodulation.

CONCLUSION

La modulation/démodulation en bande de base constituent des éléments fondamentaux de la


communication numérique moderne. La modulation permet de convertir les signaux
numériques en signaux analogiques qui peuvent être transmis sur des canaux de
communication, tandis que la démodulation permet de reconstruire les signaux numériques
d'origine à partir des signaux analogiques reçus. Au cours de cette étude, nous avons examiné
les principes de base de la modulation et démodulation en bande de base, y compris les
différents types de modulation tels que la modulation d'amplitude, la modulation de fréquence
et/ou la modulation de phase. Nous avons également étudié les techniques de démodulation.
Nous avons également abordé les avantages et les limitations de chaque type de modulation et
démodulation, ainsi que les facteurs qui influencent la qualité de la transmission, tels que le
bruit, la distorsion et la bande passante.

Enfin, nous avons mis en évidence l'importance de la synchronisation et de la stabilité de la


fréquence porteuse pour une communication efficace, ainsi que la nécessité de prendre en
compte les contraintes de puissance et de bande passante lors de la conception de systèmes de
communication.

Ainsi, la modulation et démodulation en bande de base constituent des éléments clés de la


communication numérique moderne, et leur compréhension est essentielle pour la conception
et la mise en œuvre de systèmes de communication efficaces et fiables. Les principes et les
techniques présentés dans cette étude fournissent une base solide pour la compréhension de
ces concepts et pour la conception de systèmes de communication innovants et performants.
REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
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PAIX - TRAVAIL - PATRIE PEACE – WORK - FATHERLAND
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ECOLE NATIONALE SUPERIEURE
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POLYTECHNIQUE DE YAOUNDE ENGINEERING YAOUNDE
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DEPARTEMENT DU GENIE ELECTRIQUE ELECTRICAL AND
ET TELECOMMUNICATIONS TELECOMMUNICATIONS ENGINEERING
DEPARTMENT

GTEL 4027 : ADVANCED COMMUNICATION SYSTEM

TRAVAIL PRATIQUE : N°2

MODULATION/DEMODULATION SUR

LA FREQUENCE PORTEUSE

MEMBRES DU GROUPE :

❖ MILIGUIA MI MABAYA JEANNE ALINE


❖ MADIA HYPOLITTE GALICIE
❖ KWENDA BAHO MAUREEN

EXAMINATEUR : Dr BAVOUA KENFACK Patrick


I- BUT DE LA MANIPULATION

Cette manipulation à pour but d’étudier la modulation et démodulation ASK-2 sur une
fréquence porteuse ainsi que la modulation en quadrature QAM.

II- PRINCIPE DE LA MANIPULATION

Dans cette manipulation, nous sommes chargés de réaliser :

• Une étude d’une transmission à travers un canal à bande infinie :


modulation/démodulation notamment : Modulation de type ASK-2 sur fréquence
porteuse et Démodulation ASK-2 sur fréquence porteuse
• Etude d’une transmission à travers un canal à bande limitée
• Transmission de symboles de n bit
• Représentation complexe du signal

III- RAPPEL THEORIQUE

1- Principe de fonctionnement

a) Modulation ASK-2

La modulation numérique d'amplitude porte le nom anglais d'Amplitude-Shift Keying (ASK)


qui, dans le cas où un signal est nul, s'appelle on/off keying. Son principe est illustré, en
même temps que celui de la modulation de phase et de fréquence, à la figure 7.1. Un signal
modulant NRZ à deux états d'amplitude, A0 et A1, multiplie une porteuse. À supposer que les
symboles successifs de la source soient indépendants entre eux, la séquence modulée peut être
vue comme la somme de deux signaux modulés de type on/off keying. Pour construire chacun
d'eux, il suffit de prendre un signal nul au droit des symboles de l'autre séquence.
Figure 7.1: Signal modulant numérique et signaux modulés respectivement en AM, PM et
FM.

Soit s0(t), le premier de ces signaux. Il s'exprime comme

(7.2)
s0(t) = AkRect[0, Tb](t - kTb)cos(2 fct)

Où Ak est une séquence de valeurs prises dans l'ensemble {0, A0}.

b) Modulation QAM-4

Le format de modulation QAM est étudié très sérieusement dans le domaine des
télécommunications par satellite ou par fibre optique afin de répondre aux besoins exprimés
par une augmentation de plus en plus importante du débit.

Il a également été adopté pour la télévision numérique terrestre (TNT). Pour information, la
France a adopté le format 64QAM, correspondant à 6 bits par symbole.

La QAM (modulation d’amplitude en quadrature) résulte de la composition de deux


fréquences porteuses sinusoïdales déphasées l’une de l’autre de π/2
.

Du fait de cette orthogonalité, la détection (démodulation) s’en trouve facilitée.

Schéma bloc de la modulation d’impulsion en amplitude (MIA) classique

Rappelons le schéma de principe de la modulation d’impulsion en amplitude (MIA) et


l’expression mathématique correspondante :

s(t)=∑kdk g(t−kTs) 2–√ cos(ω0t+φ)

Le facteur 2–√

est souvent introduit pour une commodité (normalisation) dans les calculs de puissance
(présence du cosinus).

Un autre signal numérique qui module un sinus à la même fréquence peut être ajouté au
cosinus, ces deux signaux occupant le même spectre et sont facilement séparables à la
démodulation (orthogonalité des porteuses).

Cette modulation des deux porteuses en quadrature (QAM) a pour expression mathématique :

p(t) 2–√ cos(ω0t+φ)−q(t) 2–√ sin(ω0t+φ)

En ayant posé :

p(t)=∑kdpk g(t−kTs) 2–√;q(t)=∑kdqk g(t−kTs) 2–√

Schéma bloc de la modulation en quadrature QAM (une voie sinus et une voie cosinus)
Avec sa voie en sinus, la modulation QAM permet de passer deux fois plus de données que la
la MIA classique pour une même occupation spectrale. Son efficacité spectrale a été doublée.

Rappelons que l’efficacité spectrale η

est définie comme le rapport du débit d’information binaire transmis par la modulation à la
largeur de bande utilisée : η=Db / W

IV- MANIPULATION

1- EXERCICE I

Nous observons les différents signaux pour la modulation de type ASK-2.


2- EXERCICE II
1°) Observation et représentation temporelle des signaux

• 1er scope

La représentation temporelle du signal, affichée sur l'oscilloscope logiciel, montre un signal


apparemment stochastique sur une fenêtre d'observation de 12 unités de temps. L'amplitude
du signal varie entre -3 et 3 unités. L'absence de motifs périodiques indique un spectre de
puissance large bande. Une transformée de Fourier rapide (FFT) est recommandée pour
l'analyse spectrale afin de caractériser le contenu fréquentiel du signal.

• 2e scope

Deux signaux bruités sont affichés à l'oscilloscope. Le signal orange semble présenter un
contenu fréquentiel plus bas que le signal bleu, basé sur une analyse visuelle de la régularité
des fluctuations. Une analyse spectrale (FFT) est cependant indispensable pour une
détermination quantitative précise des composantes fréquentielles de chaque signal et pour
une analyse comparative complète.

• 3e scope
Le graphique illustre un signal qui change de comportement à environ 6 unités de temps.
Avant cette marque, le signal présente des fluctuations rapides et irrégulières, caractéristiques
d'un bruit aléatoire à large bande fréquentielle. Après 6 unités de temps, le signal chute
brutalement vers une valeur proche de zéro, indiquant une diminution significative, voire une
suppression, du contenu fréquentiel. Cette transition abrupte pourrait résulter de l'arrêt du
système, de la suppression du bruit, ou de l'application d'un filtre passe-bas. Une analyse de
Fourier, par exemple une transformée de Fourier rapide (FFT), appliquée sur les deux parties
du signal, permettrait d'identifier précisément les fréquences présentes avant et après le
changement et de mieux comprendre la nature de cette transition.

4e scope
Le signal présenté est une onde rectangulaire, caractérisée par une succession de niveaux
d'amplitude hauts et bas, répétée à intervalles réguliers. Cette périodicité implique un spectre
fréquentiel discret, dominé par une fréquence fondamentale correspondant à la fréquence de
répétition de l'onde rectangulaire. Ce spectre inclut également des harmoniques, c'est-à-dire
des multiples entiers de la fréquence fondamentale. L'amplitude de ces harmoniques décroît
généralement avec l'augmentation de leur ordre (multiple de la fréquence fondamentale). Une
transformée de Fourier permettra de quantifier précisément la fréquence fondamentale et
l'amplitude de chaque harmonique présente dans le signal.

• Spectrum Analyzer
2°) Le bloc Integrate Delay place après le filtre est :

Le bloc Integrate Delay placé après le filtre dans la démodulation ASK joue un rôle essentiel
en intégrant le signal filtré sur une période spécifiée, permettant ainsi une détection cohérente
de l'amplitude du signal modulé. En accumulant les échantillons sur cette période, il lisse les
variations rapides et supprime les interférences indésirables, facilitant la récupération précise
des données modulées en amplitude en mettant en évidence les changements d'amplitude
représentant les informations transmises.

En résumé, le bloc Intégrateur-Delay joue un rôle crucial dans la démodulation ASK en


intégrant le signal de sortie du filtre, en introduisant un retard et en détectant la présence ou
l'absence de la porteuse. Cela permet de démoduler le signal et de récupérer les données
originales.

3- EXERCICE III

Figure 1 : Modulation/démodulation ASK-2 : la forme d’onde à l’émission n’est pas adaptée


au canal qui est à bande limitée
Figure 2 : Modulation/démodulation ASK-2 : l’émission est filtrée par un cosinus surélevé.
1°) En général, la fréquence d'échantillonnage doit être au moins deux fois supérieure à la
fréquence de la porteuse pour éviter les phénomènes d'aliasing.
Les caractéristiques du filtre-canal dépendent de la bande passante du signal modulé et de la
fréquence de la porteuse. Voici quelques caractéristiques typiques d'un filtre-canal :

- Bande passante : 5-10 MHz (pour un signal modulé à bande étroite)

- Fréquence de coupure : 10-20 MHz (pour un signal modulé à bande étroite)

- Atténuation : 20-30 dB (pour les fréquences en dehors de la bande passante)

- Linéarité : 0,1-1 dB (pour les amplitudes de signal dans la bande passante)

2°) Nous constatons que le taux d’erreur sur la première figure est plus élevé que celle de la 2e
figure, donc lorsqu’on ajoute le composant square root, cela permet réduire grandement lé
taux d’erreur dans ce type de modulation.

3°) Nous observons que sur les Eye Diagram, le signal est sensiblement de la même forme
mais, sur la figure 1, on ne distingue pas réellement les signaux pourtant sur le 2e, c’est lisible
et cohérent.

4- EXERCICE IV

1°) L'utilisation de deux seeds différents dans les générateurs de Bernoulli est nécessaire pour
plusieurs raisons :

Évitement de la répétition : Si un seul seed est utilisé, la séquence de bits générée sera
périodique, c'est-à-dire qu'elle se répétera après un certain nombre de bits. En utilisant deux
seeds différents, on peut éviter cette répétition et générer des séquences de bits plus aléatoires.
Amélioration de la qualité de l'aléatoire : L'utilisation de deux seeds différents permet de
générer des séquences de bits qui sont plus aléatoires et moins prévisibles. Cela est
particulièrement important dans les applications de cryptographie, où la sécurité dépend de la
qualité de l'aléatoire.

Réduction de la corrélation : L'utilisation de deux seeds différents réduit la corrélation entre


les bits générés. Cela signifie que les bits générés sont moins dépendants les uns des autres, ce
qui est important pour les applications qui nécessitent des séquences de bits aléatoires et
indépendantes.

Augmentation de la période : L'utilisation de deux seeds différents augmente la période de


la séquence de bits générée. Cela signifie que la séquence de bits générée sera plus longue et
moins périodique.

En résumé, l'utilisation de deux seeds différents dans les générateurs de Bernoulli est
nécessaire pour éviter la répétition, améliorer la qualité de l'aléatoire, réduire la corrélation et
augmenter la période de la séquence de bits générée.

➢ SIGNAUX OBSERVES
2°) Le signal en sortie du modulateur est donné par l'équation suivante :
[e(t) = E left(1 + k Icdot s(t) right) Icos(lomega t) ] où:

• (e(t)) est le signal modulé en amplitude.

• (E) est l'amplitude de la porteuse sinusoïdale non modulée.

• (k) est l'indice de modulation (qui dépend du signal modulant).

• (s(t)) est le signal modulant basse-fréquence (par exemple, un signal audiofréquence, vidéo,
analogique ou numérique).

• (lomega) est la fréquence angulaire de la porteuse.

Lorsque le signal modulant est sinusoïdal, nous pouvons simplifier davantage l'équation en
utilisant (s(t) =MIcos(2\pi f_m t)), où (M) est l'amplitude du signal modulant et (f_m) est sa
fréquence. Dans ce cas, l'équation devient :

[e(t) = Eleft(1 +kMIcos(2\pi f_m t) \right) Icos(lomega t) ] 20

3°) L'équation du signal en sortie du démodulateur dépend du type de modulation utilisé.


Voici quelques exemples d'équations pour différents types de démodulation :

Supposons que le signal modulant soit de type sinusoïdal, c'est-à-dire (m(t) = _m Icos(2 pi
f_m t)), ou (S._m) est l'amplitude du signal modulant et (1_m) est sa fréquence. Le signal
modulé en fréquence est donné par :

[s(t) =A_c Icostleft(2\pi f_ct +\beta Isin(2\pi f_m t) tright) ] où :


(A_c) est l'amplitude de l'onde porteuse non modulée.
(f_c) est la fréquence de l'onde porteuse.

(beta) est l'indice de modulation, défini comme (\beta = \frac/\Delta f) {f_m}), où (Delta f) est
la déviation ou excursion en fréquence.

Changement du signe de la deuxième entrée de l'additionneur du modulateur et observons


l'évolution de la probabilité d'erreur.

4°) Taux d’erreur

5- EXERCICE V
➢ SIGNAUX OBSERVES
La représentation complexe est extrêmement utile pour la simulation de modulations telles
que la QAM-M (modulation d'amplitude en quadrature). Voici quelques raisons pour
lesquelles la représentation complexe est pertinente :

.1 Orthogonalité des signaux : La QAM-M combine deux fréquences porteuses sinusoïdales


déphasées de n/2 radians (90 degrés). En utilisant la représentation complexe, ces signaux
peuvent être exprimés comme des vecteurs complexes orthogonaux. Cela facilite la détection
(démodulation) car les composantes en quadrature sont indépendantes et plus faciles à
séparer'.

2. Simplicité des calculs : Les opérations mathématiques avec des nombres complexes sont
plus simples que celles avec des signaux réels. La multiplication et la division de nombres
complexes sont directement liées à la phase et à l'amplitude, ce qui simplifie les calculs lors
de la simulation. 3. Analyse spectrale : La représentation complexe permet d'analyser le
spectre des signaux plus efficacement. Les fréquences porteuses et les composantes en
quadrature sont clairement visibles dans le domaine complexe.

4. Modélisation dans Simulink : Simulink, un logiciel de simulation largement utilisé, prend


en charge la représentation complexe. En utilisant des blocs complexes, il est plus facile de
modéliser des systèmes de communication numérique tels que la QAM-M.

En conclusion, la représentation complexe offre une perspective plus puissante et pratique


pour la simulation de modulations, en particulier pour la QAM-M. Elle simplifie les calculs,
facilite la détection et permet une analyse plus approfondie des signaux.
V- CONCLUSION

Le TP sur la modulation et la démodulation de fréquence porteuse nous a permis de découvrir


les principes fondamentaux de la communication sans fil. Nous avons acquis des
connaissances sur la manière dont les signaux sont modulés et démodulés pour transmettre
des informations sur une fréquence porteuse. L'expérience nous a également permis de
comprendre les différents types de modulation (amplitude, fréquence et phase) ainsi que leurs
avantages et limitations. De plus, nous avons étudié les techniques de démodulation, telles
que la détection synchrone et la détection cohérente, pour extraire le signal d'origine du signal
modulé. Grâce à cette expérience, nous avons pu observer et analyser les variations de la
fréquence porteuse et de l'amplitude du signal modulé, et comprendre l'importance de la
synchronisation et de la stabilité de la fréquence porteuse pour une communication efficace.
Cette expérience a renforcé notre compréhension des concepts de base de la modulation et de
la démodulation de fréquence porteuse et leur application dans les systèmes de
communication modernes.

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