Geo Senegal 2024
Geo Senegal 2024
Geo Senegal 2024
COURS
2023-2024
SOMMAIRE
Le Sénégal, avec ses 186 722 kilomètres carrés et une population d’environ 18 millions
d’habitants, offre une diversité remarquable tant sur le plan géographique que culturel. Du
littoral atlantique aux zones sahéliennes du nord, en passant par les vastes plaines et montagnes
du sud, chaque région du pays présente des caractéristiques propres qui influencent ses modes
de vie, son développement et ses défis.
Ce cours s’articulera autour de plusieurs chapitres clés. Nous débuterons par une étude
approfondie de la géographie physique, en examinant le relief, les zones climatiques, la
végétation et les enjeux environnementaux. Ensuite, nous aborderons la dimension humaine du
territoire, en étudiant la population, sa croissance, sa répartition et ses migrations. Le cours se
poursuivra avec une analyse des principales dynamiques économiques, de l’agriculture à
l’industrie, en passant par l’économie urbaine et le développement régional. Enfin, nous
conclurons par une réflexion sur les défis contemporains du Sénégal, notamment les enjeux de
durabilité, de gouvernance et de décentralisation.
L’objectif principal de ce cours est de permettre aux étudiants d’acquérir une compréhension
globale de la géographie du Sénégal, de ses spécificités et de ses enjeux actuels. En outre, il
vise à développer des compétences d’analyse géographique et de réflexion critique sur les
questions de développement, de planification territoriale et de gestion des ressources naturelles.
À travers l’étude de ces thématiques, ce cours entend non seulement enrichir les connaissances
des étudiants, mais aussi les préparer à être des acteurs éclairés dans les domaines de
l’aménagement du territoire, de l’urbanisme et de la gestion de l’environnement au Sénégal.
CHAPITRE 1 :
Introduction
Ce chapitre vise donc à offrir une vue d’ensemble des caractéristiques physiques du Sénégal,
en soulignant leur importance dans la structuration du territoire et dans les stratégies de
développement durable du pays.
1. Le relief du Sénégal
Le relief sénégalais est caractérisé par une faible altitude et une topographie relativement
uniforme. Il se divise en plusieurs ensembles géographiques qui influencent fortement les
activités humaines et les écosystèmes.
• Situées à l’ouest, elles longent l’océan Atlantique. Ces plaines sablonneuses sont
dominées par des dunes fixées et mobiles.
• Les Niayes, zones humides intercalées entre les dunes, sont particulièrement fertiles
et jouent un rôle clé dans le maraîchage.
• Ces plaines constituent également des espaces vulnérables à l’érosion côtière due à
la montée des eaux et à l’activité humaine.
Cette photo illustre le littoral sénégalais, un espace où l'urbanisation côtière rencontre des défis
majeurs, notamment l'érosion marine. À gauche, on observe des infrastructures urbaines
s'étendant jusqu'au bord de la côte, reflétant une forte pression démographique et une
occupation dense des espaces côtiers. À droite, l'océan Atlantique témoigne de la fragilité de
cette interface, où les constructions sont directement exposées à l’érosion. Ce phénomène est
accentué par les activités humaines et le changement climatique, menaçant les habitats et les
infrastructures.
• S’étendant au centre du pays, ce plateau est une vaste zone de savanes et de sols
argileux.
• Il constitue une région clé pour l’élevage, mais il est confronté à des problèmes de
désertification et de dégradation des sols.
Les plateaux de Thiès, avec leurs reliefs légèrement ondulés et leurs sols ferrugineux, offrent
un cadre naturel riche pour les explorations pédagogiques. Ce terrain, caractéristique des
formations géologiques sénégalaises, constitue un véritable laboratoire à ciel ouvert pour les
étudiants du département de géographie de l’UCAD. En arpentant ces plateaux, ils observent
directement les processus d'érosion, les spécificités agricoles et les impacts des activités
humaines sur l'environnement, renforçant ainsi leur compréhension des dynamiques
naturelles et territoriales. Ces excursions permettent d’ancrer leur apprentissage dans une
réalité tangible et de mieux appréhender les enjeux locaux de développement durable.
1.3. Les collines du sud-est
• Cette région, située à la frontière avec le Mali et la Guinée, comprend des reliefs
plus marqués, comme le mont Assirik, qui culmine à cinq cent soixante-et-onze
mètres dans le parc national du Niokolo-Koba.
• Ces collines abritent une végétation dense et des ressources minières, mais elles
sont difficiles d’accès et peu peuplées.
Cette photo capture un village traditionnel situé dans la région de Kédougou, avec en
arrière-plan le mont Bassari, emblématique de cette région du sud-est du Sénégal.
Les cases rondes aux toits de chaume illustrent l’architecture caractéristique des
populations Bassari, reconnues pour leur mode de vie ancestral et leur lien étroit avec
la nature.
Le mont Bassari, visible à l’horizon, est une partie intégrante du patrimoine culturel et
naturel de la région, classée au patrimoine mondial de l’UNESCO. Il témoigne de
l’histoire et des traditions des communautés qui habitent ces terres depuis des siècles.
Ce paysage mêle harmonieusement culture et environnement, offrant un aperçu de la
diversité géographique et humaine du Sénégal.
• Les vallées des fleuves Sénégal, Gambie, et Casamance sont des zones stratégiques
pour l’agriculture irriguée et la pêche.
• Altitude moyenne : Le Sénégal se situe entre zéro et deux cents mètres d’altitude,
avec environ quatre-vingt pour cent du territoire en dessous de cinquante mètres.
• Plaines côtières : Elles couvrent environ trente pour cent de la superficie totale.
Érosion côtière : Environ cinq à six mètres de côte sont perdus chaque année
à cause de l’érosion marine, notamment à Saint-Louis et Rufisque.
Désertification : Les sols du Ferlo et des plaines intérieures sont de plus en
plus appauvris par les activités agricoles intensives et le surpâturage.
Aménagement difficile : Les collines du sud-est restent peu exploitées en
raison de leur isolement et de leur topographie accidentée.
2. Les zones climatiques du Sénégal
Le Sénégal est situé dans la zone intertropicale, ce qui lui confère un climat varié influencé
par des facteurs tels que l’alternance des saisons, les courants marins, et l’action des vents
alizés.
• Dominé par une faible pluviométrie (moins de trois cents millimètres de pluie par
an) et une longue saison sèche (huit à neuf mois).
• Les températures y sont élevées, avec des écarts thermiques importants entre le jour
et la nuit.
• Les sols sont arides, limitant les activités agricoles à l’élevage extensif.
• Zone de transition entre le nord sec et le sud plus humide. La pluviométrie varie
entre trois cents et six cents millimètres par an.
• Les saisons sont bien marquées : une saison des pluies courte et une saison sèche
prolongée.
• Cette zone est propice à l’agriculture céréalière (mil, sorgho), bien que la sécheresse
y reste fréquente.
• Caractérisé par une pluviométrie plus abondante, entre huit cents et mille deux cents
millimètres de pluie par an.
• Les températures sont élevées mais plus constantes, avec une humidité significative
pendant la saison des pluies.
• Cette zone offre des conditions favorables à la culture de l’arachide, du riz, et des
fruits tropicaux, ainsi qu’à une végétation dense.
2.4. Climat côtier
• Les températures y sont modérées (vingt-cinq à trente degrés Celsius) grâce aux
courants marins, et l’humidité est constante.
Les Niayes : Située sur la bande côtière au nord-ouest, cette zone est connue
pour ses terres fertiles, favorables à l'horticulture. Elle joue un rôle crucial dans
l'approvisionnement des grandes villes, notamment Dakar, en fruits et légumes.
La Zone sylvo-pastorale : Localisée au nord, elle est dominée par des activités
pastorales. Les ressources forestières et l'élevage sont les piliers économiques
de cette région, malgré les défis posés par la sécheresse et la désertification.
Le Bassin arachidier : Cette zone centrale est le cœur de la production agricole
au Sénégal, en particulier l’arachide, qui a longtemps été une culture de rente
majeure. Cependant, elle fait face à des problèmes d’épuisement des sols et de
diversification agricole.
Le Sénégal oriental : Région riche en ressources minières et agricoles, elle est
également marquée par des paysages naturels variés. C'est une zone de faible
densité démographique mais avec un potentiel économique croissant grâce à
l'exploitation minière.
La Zone sud : Incluant la Casamance, elle bénéficie de précipitations plus
abondantes et d’une biodiversité importante. L’agriculture y est diversifiée,
avec des cultures comme le riz, le coton et les fruits.
La Vallée : Cette région longeant le fleuve Sénégal est une zone d’agriculture
irriguée, notamment pour la production de riz. Elle joue un rôle clé dans la
sécurité alimentaire nationale.
• Température moyenne : Entre vingt-sept et trente degrés Celsius, avec des pics
dépassant quarante degrés dans le nord-est.
3. La végétation du Sénégal
Le Sénégal possède une diversité de formations végétales influencées par les zones
climatiques, les sols, et les activités humaines. Ces formations se répartissent du nord au sud
en fonction des précipitations et de l’humidité.
Au centre de l'image, un troupeau vient s’abreuver et d’autres sous l’ombre protectrice des
arbres, témoignant de l’importance de ces derniers pour les activités pastorales dans cette
région. Les arbres offrent à la fois de l’ombre aux animaux et aux éleveurs, ainsi que des
ressources fourragères essentielles, notamment en période sèche.
Cette scène illustre la forte dépendance des communautés locales à l’égard de la nature pour
l’élevage extensif, une activité économique clé dans la zone sylvopastorale du Sénégal.
Cependant, elle rappelle également la fragilité de cet écosystème face à la dégradation des
sols, la surexploitation des ressources et les effets des changements climatiques, qui réduisent
la disponibilité du couvert végétal.
Cette image met en lumière la symbiose entre l'homme, le bétail et l'environnement dans un
contexte sahélien où la résilience des systèmes pastoraux est cruciale pour le développement
durable.
La savane du Sénégal se caractérise par des paysages ouverts avec des herbes dorées et des
arbres dispersés tels que les baobabs et les acacias. Ces écosystèmes sont essentiels pour la
biodiversité et l'élevage pastoral. Sous un climat tropical, cette savane supporte des activités
agricoles saisonnières et constitue un habitat pour de nombreuses espèces animales,
notamment les ruminants et les oiseaux migrateurs.
La forêt casamançaise, située dans la région sud du Sénégal, est un écosystème riche
et diversifié, réputé pour sa végétation dense et sa biodiversité. Elle se distingue par
la présence de nombreuses espèces d'arbres tropicaux tels que l'acajou, l'ébène et
diverses sortes de palmiers. Ce type de forêt, qui bénéficie d'un climat équatorial,
joue un rôle crucial dans la régulation du climat local et la protection des sols contre
l'érosion. En plus de sa fonction écologique, la forêt casamançaise est importante
pour les populations locales, qui dépendent de ses ressources pour l'agriculture, la
cueillette et le bois de chauffe.
Les forêts de cette région sont menacées par des activités humaines, telles que la
déforestation pour l'agriculture et l'exploitation du bois, ce qui a un impact sur
l'équilibre écologique de la zone. Il est donc essentiel de promouvoir des initiatives
de conservation pour préserver cette richesse naturelle.
3.4. Végétation côtière et zones humides
• Les Niayes : Ces dépressions humides situées derrière les dunes côtières abritent
une végétation luxuriante adaptée à l’agriculture maraîchère.
Le Sénégal est riche en biodiversité avec plusieurs parcs nationaux et réserves, comme
le Parc national de Niokolo-Koba et le Delta du Saloum. Cependant, la déforestation,
l’urbanisation, et les changements climatiques menacent cet équilibre écologique.
• Rôle économique : Le fleuve Gambie est utilisé pour le transport et la pêche, et ses
berges abritent une biodiversité riche.
4.3. Le fleuve Casamance
• Caractéristiques principales : Situé dans le sud, il est plus court que le Sénégal et
la Gambie mais reste vital pour les populations locales.
• Le fleuve Sine et le fleuve Saloum : Ces cours d’eau se trouvent dans la région
centrale et alimentent les systèmes de mangroves, essentiels pour l’écosystème
local.
• Le Kayanga et l’Anambé : Ces rivières sont surtout situées dans les zones
forestières du sud et sont utilisées pour l’irrigation et la pêche artisanale.
un 25/11/2024 04:54
5. Les défis environnementaux au Sénégal
Le Sénégal fait face à de nombreux défis environnementaux, exacerbés par les activités
humaines et les changements climatiques. Ces défis ont des implications profondes sur les
écosystèmes, la biodiversité et les conditions de vie des populations.
5.2. Déforestation
• Effets visibles :
• Hausse des températures, aggravant les sécheresses dans les zones sahéliennes.
• Déchets solides : L’accumulation dans les zones urbaines comme Dakar entraîne
des problèmes sanitaires et environnementaux.
Conclusion
Il est impératif d’adopter des stratégies de gestion durable des ressources naturelles et de
renforcer les politiques de conservation pour préserver l’équilibre écologique du pays. Les
initiatives de reboisement, de lutte contre la désertification et de protection de la biodiversité
sont essentielles pour garantir un avenir prospère et résilient pour le Sénégal, face à des défis
environnementaux de plus en plus pressants.
EXERCICE 1
2. Sur le relief :
3. Sur le climat :
Identifiez les grandes zones climatiques du Sénégal et analysez leur impact sur les
saisons agricoles.
Citez trois ressources naturelles importantes au Sénégal et expliquez leur rôle dans le
développement économique.
a) Le mont Loura
b) Les Mamelles
c) Le plateau de Thiès
3. Quel fleuve est considéré dé le plus important pour les ressources en eau du
Sénégal ?
a) Le fleuve Casamance
b) Le fleuve Gambie
c) Le fleuve Sénégal
d) Le fleuve Saloum
a) Ziguinchor
b) Louga
c) Tambacounda
d) Dakar
EXERCICE 3
1. Exercice de localisation :
Demandez aux étudiants de localiser sur une carte muette les principaux types de
reliefs, les parcs nationaux, et les zones protégées du Sénégal. Ils peuvent
indiquer également les zones riches en ressources naturelles, comme les
phosphates ou le zircon.
2. Étude comparative :
3. Exercice de synthèse :
Faites rédiger un court texte (une page maximum) expliquant comment les défis
climatiques affectent les ressources naturelles du Sénégal et quelles mesures
pourraient être prises pour les protéger.
CHAPITRE 2 : LA POPULATION DU SENEGAL
Introduction
L’étude de la population sénégalaise est essentielle pour comprendre les dynamiques socio-
économiques et les défis majeurs auxquels le pays est confronté. En 2023, la population du
Sénégal est estimée à environ 18 millions d’habitants, avec un taux de croissance
démographique annuel de 2,8 % (INS, 2023). Ce taux est l’un des plus élevés de la région ouest-
africaine, soulignant la pression démographique croissante sur les infrastructures, les ressources
naturelles et les services publics. La population sénégalaise connaît une évolution rapide,
particulièrement dans les zones urbaines, ce qui a des impacts significatifs sur l’aménagement
du territoire, la gestion des ressources humaines et matérielles, et la planification du
développement.
Cette croissance démographique engendre des défis multiples : d’un côté, l’urbanisation rapide
de grandes agglomérations comme Dakar, qui accueille environ 25 % de la population nationale
(INS, 2021), de l’autre, les difficultés liées à la gestion des ressources naturelles, l’accès à l’eau
potable, l’éducation, et la santé, notamment dans les zones rurales moins bien desservies. Le
pays est également confronté à des enjeux environnementaux, liés à la pression accrue exercée
sur les terres agricoles et les écosystèmes.
L’histoire de la population sénégalaise est marquée par une diversité ethnique et culturelle, fruit
de plusieurs vagues migratoires et influences extérieures. Les premiers habitants connus du
Sénégal sont les Nilotiques, qui se sont installés autour du fleuve Sénégal il y a plusieurs siècles.
Ces populations ont formé des sociétés organisées, centrées sur les activités agricoles et la
pêche, avant d'être rejointes par des groupes venant des régions voisines.
Au fil des siècles, des vagues de migrations ont marqué l’histoire démographique du pays. Les
Mandingues, originaires de l’Est de l’Afrique (actuel Mali et Guinée), ont migré vers le Sénégal
au cours des grandes migrations transsahariennes. Ces déplacements ont été motivés par des
raisons commerciales et politiques, et ont donné naissance à des dynamiques culturelles et
sociales variées.
Aujourd'hui, le Sénégal est une mosaïque de plus de 20 groupes ethniques, chacun apportant sa
propre contribution à la culture nationale. Les Wolofs, les Peuls, les Sérères, les Mandingues et
d'autres groupes coexistent à travers tout le territoire, formant une société riche en diversité
linguistique, religieuse et culturelle. Le Wolof, parlé par environ 40 % de la population, est la
langue la plus répandue et sert souvent de langue de communication entre les différents groupes
ethniques (Cissé, 2018).
L’histoire démographique du Sénégal est donc le résultat d’une série d'interactions complexes
entre les populations locales, les migrations internes et externes, et les influences coloniales.
Ces dynamiques ont façonné une société où la diversité est un élément clé de son identité.
Aujourd’hui, cette diversité ethnique et culturelle se reflète non seulement dans la structure
sociale du pays, mais aussi dans ses relations économiques et politiques.
2. Croissance démographique
La croissance démographique du Sénégal est l’un des facteurs majeurs influençant son
développement socio-économique. Depuis l’indépendance en 1960, la population sénégalaise
a connu une progression spectaculaire. En 1960, le Sénégal comptait environ 3 millions
d’habitants. En 2023, ce chiffre est estimé à 18 millions, traduisant un accroissement continu
avec un taux de croissance annuel de 2,8 %. À ce rythme, la population du pays double tous
les 25 ans (ANSD, 2022).
Taux de fécondité élevé : Le taux de fécondité, estimé à 5,5 enfants par femme en
2021 (Banque mondiale, 2022), est un des plus élevés de la région. Cela reflète des
traditions socioculturelles valorisant les familles nombreuses, ainsi qu’un accès encore
limité aux services de planification familiale dans certaines zones rurales.
Réduction de la mortalité infantile : Grâce à des progrès notables dans le domaine
de la santé, notamment la vaccination et l’amélioration des infrastructures sanitaires, le
taux de mortalité infantile est passé de 139 pour 1 000 naissances vivantes en 1980 à
31 pour 1 000 en 2020 (UNICEF, 2021). Ces avancées ont contribué à l’augmentation
de l’espérance de vie, qui est aujourd'hui de 67 ans en moyenne.
2.3. Perspectives :
Pour faire face à cette croissance rapide, le Sénégal a adopté des initiatives telles que le Plan
Sénégal Émergent (PSE), qui prévoit des investissements dans l’éducation, la santé, et les
infrastructures pour soutenir le développement durable. Toutefois, des efforts supplémentaires
sont nécessaires pour garantir une meilleure planification familiale et des politiques publiques
adaptées à la gestion de cette croissance démographique.
3. Répartition démographique
La répartition de la population sénégalaise est caractérisée par des disparités notables entre les
zones urbaines et rurales, illustrant les dynamiques d’urbanisation et les contraintes
géographiques du pays.
o Pressions sur les infrastructures urbaines : Dakar fait face à une congestion sévère,
à des problèmes de logement (plus de 40 % des habitants vivant dans des quartiers
informels), et à des défis environnementaux tels que l’érosion côtière.
o Dépeuplement rural : L’exode rural affaiblit les communautés agricoles, entraînant
une baisse de la production alimentaire et un vieillissement de la population rurale.
o Aménagement du territoire : Des efforts de rééquilibrage sont nécessaires pour
désenclaver les régions marginalisées et réduire les disparités régionales.
4. Migrations
Environ 1,5 million de Sénégalais vivent à l'étranger, principalement dans les pays suivants :
Cependant, cette dépendance crée une vulnérabilité économique face aux fluctuations des
politiques migratoires dans les pays d'accueil.
Le phénomène de l'exode rural est une autre caractéristique majeure des dynamiques
migratoires du Sénégal :
4.3. Conséquences :
Certains migrants internationaux reviennent au Sénégal pour investir dans des projets
locaux, notamment grâce à des programmes de réinsertion soutenus par des ONG et
des partenaires internationaux.
Les migrations circulaires, caractérisées par des déplacements saisonniers entre les
villes et les zones rurales, permettent de maintenir des liens avec les exploitations
agricoles familiales.
Gestion des migrations internes : Il est urgent de renforcer les infrastructures dans
les villes intermédiaires et de promouvoir des initiatives de développement local pour
réduire l’exode rural.
Soutien aux migrants internationaux : Les politiques doivent inclure des stratégies
pour capitaliser sur les remises migratoires tout en offrant un soutien aux familles
restées sur place.
Intégration régionale : Une coopération accrue avec les pays voisins dans le cadre de
la CEDEAO pourrait faciliter les flux migratoires intra-africains, tout en créant des
opportunités économiques dans les régions frontalières.
Conclusion
2. Exercice QCRM :
• Question 1 : Quelle est la part de la population urbaine par rapport à la population totale du
Sénégal ?
• a) 35 %
• b) 50 %
• c) 60 %
• d) 70 %
• a) Très jeunes
• b) Très âgées
• d) Homogène
• a) L’immigration
3. Exercice pratique :
Introduction
L’économie du Sénégal, souvent citée parmi les plus dynamiques d’Afrique de l’Ouest,
s’appuie sur une diversification progressive de ses secteurs productifs et une ouverture
croissante aux marchés internationaux. En 2023, le produit intérieur brut (PIB) du pays était
estimé à 24,6 milliards de dollars, selon la Banque mondiale. Ce dynamisme économique repose
sur des piliers stratégiques tels que l’agriculture, les industries extractives, les services et une
économie informelle très développée. Cependant, cette performance économique masque des
défis structurels, notamment la persistance de la pauvreté, les inégalités sociales et un taux de
chômage élevé, en particulier chez les jeunes.
La trajectoire économique du Sénégal est marquée par des réformes ambitieuses, comme celles
prévues dans le Plan Sénégal Émergent (PSE), lancé en 2014. Ce programme stratégique vise
à propulser le pays vers l’émergence économique à l’horizon 2035. Comme le souligne Ndiaye
(2020) : « Le PSE constitue une feuille de route ambitieuse, mais sa réussite dépend d’une
meilleure intégration des politiques sociales et environnementales dans les plans économiques.
»
Malgré ces avancées, les inégalités régionales et sociales restent une réalité marquante. Plus
de 40 % de la population vit encore sous le seuil de pauvreté, selon les données de la Banque
mondiale (2023). Ce contraste met en évidence le besoin d’une croissance plus inclusive, axée
sur le développement des infrastructures sociales et la réduction des écarts entre zones
urbaines et rurales.
Cette introduction se propose d’analyser les principaux secteurs économiques du Sénégal, leurs
dynamiques de croissance, ainsi que les défis et opportunités qui jalonnent le chemin vers une
prospérité durable. Comme le suggèrent Cissé et al. (2021) : « Le développement économique
ne peut être durable que s’il s’accompagne de mesures ciblées pour réduire les inégalités et
promouvoir une économie plus résiliente face aux chocs externes. ».
Outre l’arachide, le riz, le coton, les fruits et légumes, ainsi que l’élevage constituent des
secteurs agricoles majeurs. Ces activités contribuent à la sécurité alimentaire du pays tout en
générant des devises à travers les exportations. Cependant, l’agriculture sénégalaise demeure
confrontée à plusieurs défis structurels :
Pour répondre à ces enjeux, des initiatives telles que le Programme de relance et d’accélération
de la cadence de l’agriculture sénégalaise (PRACAS) ont été mises en œuvre. Ce programme
vise à renforcer la mécanisation, à promouvoir des variétés agricoles résilientes et à développer
les infrastructures d’irrigation. « L’amélioration des performances agricoles nécessite une
modernisation des pratiques et une gestion durable des ressources hydriques, particulièrement
dans les zones sahéliennes vulnérables, » note Ndiaye (2020).
1.2. L’élevage
L’élevage est une activité fondamentale, particulièrement dans les zones rurales où il
constitue un pilier de la subsistance des populations.
• Types d’élevage : On distingue principalement l’élevage extensif (bovins, ovins,
caprins) pratiqué dans les régions sahéliennes, et l’élevage semi-intensif, en
expansion dans les zones périurbaines.
• Statistiques clés : Le secteur contribue à environ quinze pour cent du PIB agricole.
Les régions comme le Ferlo sont connues pour leurs grands troupeaux.
Le Sénégal est un pays côtier avec une tradition ancienne de pêche, qui joue un rôle vital dans
l’économie et l’alimentation.
Pour tirer pleinement parti de ce potentiel, des efforts sont nécessaires pour équilibrer
exploitation économique et durabilité environnementale. Le Plan Sénégal Émergent (PSE)
inclut des objectifs spécifiques pour maximiser les retombées économiques de ces ressources
tout en réduisant leurs impacts sociaux et écologiques.
Le secteur industriel sénégalais a connu une transformation significative ces dernières années,
grâce à l’exploitation des ressources pétrolières et gazières découvertes au large des côtes
sénégalaises. En 2022, ces ressources ont contribué à hauteur de 6 % du produit intérieur brut
(PIB), selon le ministère de l’Économie et des Finances (2023). Parmi les projets phares
figurent le champ pétrolier de SNE, situé au large de Sangomar, et le projet gazier
transfrontalier Grand Tortue Ahmeyim, développé en partenariat avec la Mauritanie.
Malgré l’essor des ressources énergétiques, le secteur manufacturier sénégalais reste limité
dans son envergure, contribuant à environ 10 % du PIB. Les industries locales se concentrent
principalement sur la transformation des produits agricoles, notamment l’huile d’arachide, le
sucre, et le ciment, ainsi que sur la production de matériaux de construction. La majorité de
ces activités industrielles est localisée autour de Dakar, ce qui reflète une centralisation qui
limite le développement industriel dans d’autres régions du pays.
Des réformes économiques ont été mises en œuvre pour stimuler l’investissement et
diversifier l’offre industrielle. Par exemple, le Plan Sénégal Émergent (PSE) intègre des
stratégies visant à moderniser le secteur industriel et à renforcer sa compétitivité. « La
diversification industrielle est une condition sine qua non pour accroître la résilience de
l’économie sénégalaise face aux chocs extérieurs, » affirme Ndiaye (2020).
Pour relever ces défis, plusieurs projets structurants sont en cours, notamment la création de
zones économiques spéciales (ZES) comme celle de Diamniadio, conçues pour attirer les
investisseurs et encourager le développement industriel hors de Dakar. Ces initiatives visent
également à promouvoir l’intégration régionale à travers la transformation locale des produits
agricoles et des matières premières.
Cependant, comme le rappelle Cissé et al. (2021) : « Une industrialisation réussie au Sénégal
nécessite un alignement entre politiques publiques, attractivité des investissements et
développement des compétences locales. »3. Secteur des services
Les services publics (éducation, santé, etc.) représentent également une part importante du
budget national, mais ces secteurs font face à des défis de financement et d’efficacité.
Le Sénégal bénéficie d’une économie ouverte, avec des échanges commerciaux représentant
environ 50 % de son produit intérieur brut (PIB). En tant que membre de l’Union économique
et monétaire ouest-africaine (UEMOA) et de la Communauté économique des États de
l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), le pays profite d’un accès privilégié aux marchés régionaux
et internationaux.
• Produits agricoles, notamment l’arachide, le coton et les fruits, qui jouent un rôle
stratégique dans la génération de devises.
• Minéraux, tels que le phosphate et le zircon.
• Produits pétroliers et gaziers, issus des récentes exploitations offshores.
En 2022, les exportations sénégalaises ont connu une hausse significative, portée par
l’augmentation des revenus tirés des hydrocarbures et des matières premières agricoles, selon
le rapport annuel de la Banque mondiale (2023). Cette ouverture économique place le Sénégal
comme un acteur clé dans le commerce ouest-africain. « Le dynamisme des échanges
commerciaux reflète la volonté du Sénégal de s’intégrer davantage à l’économie mondiale
tout en valorisant ses atouts locaux, » analyse Ndiaye (2021).
Les investissements directs étrangers (IDE) jouent un rôle central dans le financement de
projets structurants et dans le développement économique du Sénégal. En 2022, les IDE ont
atteint environ 1,5 milliard de dollars, principalement dirigés vers les secteurs des
infrastructures, des mines et de l’énergie.
Le Plan Sénégal Émergent (PSE), adopté en 2014, a été un levier important pour attirer les
capitaux étrangers. Ce programme, en plus de moderniser les infrastructures, vise à renforcer
la compétitivité du pays. Le projet phare du PSE, Sénégal Emerging Plan, a notamment
favorisé des partenariats public-privé (PPP) dans des domaines tels que les énergies
renouvelables, les transports et les télécommunications.
Des initiatives telles que le port en eau profonde de Ndayane ou encore les projets
d’exploitation du gaz naturel de Grand Tortue Ahmeyim ont également contribué à renforcer
l’attractivité du Sénégal auprès des investisseurs. Selon la Banque africaine de développement
(2023) : « La stabilité politique et les réformes économiques ont permis au Sénégal de
s’affirmer comme une destination privilégiée pour les investissements étrangers en Afrique de
l’Ouest. »
Malgré ces avancées, le Sénégal fait face à plusieurs défis pour maximiser les bénéfices de ses
échanges commerciaux et IDE :
• Une forte dépendance aux fluctuations des prix des matières premières,
notamment agricoles et minières.
• Une compétitivité parfois limitée des produits locaux sur le marché mondial.
• La nécessité de renforcer les infrastructures logistiques et d’améliorer le climat
des affaires.
Pour répondre à ces défis, des réformes sont en cours pour simplifier les procédures
administratives, réduire les coûts logistiques et favoriser la transformation locale des produits
exportés. L’objectif est de tirer parti de l’intégration régionale pour dynamiser le commerce
intra-africain, en s’appuyant notamment sur la Zone de libre-échange continentale africaine
(ZLECAF).
Bien que l’économie sénégalaise ait enregistré des progrès notables ces dernières années,
plusieurs défis structurels continuent de freiner son développement. Le taux de pauvreté reste
préoccupant : environ 40 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté, selon les
estimations de la Banque mondiale (2023).
La jeunesse sénégalaise, qui représente une grande part de la population active, est
particulièrement touchée par le chômage. En 2023, le taux de chômage des jeunes atteignait
environ 15 %, un chiffre qui masque les disparités importantes entre zones urbaines et rurales.
« Le chômage des jeunes constitue une bombe à retardement pour le développement socio-
économique, à moins que des solutions innovantes ne soient rapidement mises en œuvre, »
affirme Sène (2021).
Par ailleurs, les inégalités régionales sont un obstacle majeur. Dakar, capitale et principal pôle
économique, concentre une grande partie des infrastructures, des investissements et des
opportunités d’emploi. À l’inverse, les zones rurales restent marginalisées, avec un accès limité
aux services de base tels que l’éducation, la santé et les infrastructures routières. Ces disparités
renforcent l’exode rural et l’urbanisation rapide, avec toutes les conséquences sociales et
environnementales que cela implique.
Face à ces enjeux, le Sénégal a initié plusieurs réformes économiques et projets d’infrastructure
pour dynamiser son économie et réduire les inégalités. Le Plan Sénégal Émergent (PSE)
demeure le cadre stratégique de ces initiatives, axé sur la diversification de l’économie, la
modernisation des infrastructures, et une gestion durable des ressources naturelles.
Des projets phares tels que le port en eau profonde de Ndayane, les centrales solaires de Bokhol
et Malicounda, ainsi que l’expansion du réseau ferroviaire illustrent cette volonté de
transformation économique. Ces initiatives visent également à positionner le Sénégal comme
un hub régional pour le commerce, l’énergie et les services logistiques en Afrique de l’Ouest.
En parallèle, le développement des secteurs de l’industrie et des services est encouragé pour
réduire la dépendance à l’agriculture et aux matières premières. Par exemple, des zones
économiques spéciales (ZES) comme celle de Diamniadio offrent un cadre favorable à
l’investissement et à l’innovation industrielle.
Pour assurer une croissance durable et inclusive, plusieurs leviers doivent être activés :
Comme le souligne Ndiaye et al. (2022) : « La réussite du Sénégal dans sa quête d’émergence
repose sur sa capacité à transformer ses défis en opportunités, en misant sur l’innovation,
l’inclusion sociale, et la résilience économique. »
Avec des bases solides, une stabilité politique et une vision stratégique claire, le Sénégal est
bien positionné pour devenir un acteur majeur du développement régional en Afrique de
l’Ouest.
Conclusion
Cependant, cette dynamique positive masque des défis persistants. Les inégalités économiques,
particulièrement entre les zones rurales et urbaines, restent préoccupantes, de même que le
chômage des jeunes, qui atteint environ 15 % en 2023 (Banque mondiale, 2023). La dépendance
à l’exportation de matières premières expose également l’économie sénégalaise aux
fluctuations des marchés internationaux.
Face à ces défis, le Sénégal a engagé des réformes économiques audacieuses, telles que celles
prévues dans le cadre du Plan Sénégal Émergent (PSE). Ce programme stratégique met l’accent
sur la diversification économique, l’industrialisation et l’amélioration des infrastructures. Des
projets emblématiques, comme le port de Ndayane ou le projet gazier de Grand Tortue
Ahmeyim, illustrent cette ambition.
Comme le souligne Ndiaye (2022), « Pour que le Sénégal réalise son ambition de devenir un
pays émergent d’ici 2035, il devra renforcer sa résilience économique en investissant dans
l’innovation, l’éducation, et la durabilité. » Ainsi, les investissements dans des secteurs porteurs
tels que les énergies renouvelables et l’économie numérique pourraient jouer un rôle clé dans
cette transformation.
En conclusion, l’économie sénégalaise dispose des atouts nécessaires pour continuer à jouer un
rôle de leader en Afrique de l’Ouest. Toutefois, sa capacité à atteindre cet objectif dépendra de
la mise en œuvre de politiques inclusives et durables, ainsi que de la mobilisation des acteurs
publics et privés pour répondre aux défis sociaux et environnementaux.
EXERCICE D’APPLICATION
Chapitre 3 : L’économie du Sénégal
1. Exercice de compréhension :
2. Exercice QCRM :
• a) L’agriculture
• b) L’industrie
• c) Les services
• d) Le secteur minier
• a) Le pétrole
• b) Le gaz naturel
• c) L’or
• d) Le phosphate
• c) Croissance durable
3. Exercice pratique :
Au terme de ce parcours en géographie régionale du Sénégal, nous avons exploré les diverses
dimensions qui composent l’espace sénégalais, des caractéristiques physiques aux enjeux
démographiques et économiques. Le Sénégal, avec sa diversité géographique, culturelle et
économique, présente des défis importants mais aussi de nombreuses opportunités de
développement.
Le deuxième chapitre a permis d’analyser la population sénégalaise sous l’angle de son histoire,
de sa croissance démographique, de sa structure et de sa répartition, tout en abordant les
questions complexes liées à l’urbanisation et aux migrations. L’urbanisation rapide de Dakar et
d’autres grandes villes constituent un phénomène central pour les politiques publiques,
notamment en matière d’infrastructures et de services.
Enfin, le troisième chapitre a souligné les enjeux économiques du pays, mettant en lumière les
secteurs clés qui soutiennent la croissance tout en soulignant les inégalités et les défis liés à
l’inclusion économique. La diversification de l’économie et l’amélioration des infrastructures
sont des priorités pour le futur du pays.
À travers cette étude, il apparaît que le Sénégal se trouve à un tournant important de son
développement, avec un potentiel de croissance durable à condition de relever les défis
démographiques et économiques de manière inclusive et équilibrée.
GLOSSAIRE DU COURS
9. Exode rural : Mouvement migratoire des populations des zones rurales vers les
zones urbaines, souvent en quête de meilleures conditions de vie, d’emplois et
d’infrastructures.
10. Géographie physique : Branche de la géographie qui étudie les éléments naturels
de la Terre, tels que le relief, le climat, les sols, les végétations et les océans.
11. Gouvernance locale : Processus par lequel les autorités locales prennent des
décisions pour gérer les ressources et les services au niveau local (commune,
département, région).
13. Plaines côtières : Zones plates situées le long des côtes, souvent caractérisées par
des sols fertiles et des écosystèmes particuliers tels que les mangroves et les
marécages.
14. Relief : Forme de la surface terrestre, comprenant les montagnes, les collines, les
vallées, les plateaux et les plaines. Il influence fortement les conditions
climatiques et l’occupation du sol.
20. Mangrove : Écosystème côtier caractérisé par des arbres et des buissons adaptés
aux milieux salins, souvent présents dans les zones intertidales. Elle joue un
rôle clé dans la protection des côtes et la biodiversité.
BIBLIOGRAPHIE
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