Université du Québec à Montréal MAT1112 - Calcul I (automne 2011)
F. Beaudet, S. Labbé, V. Ripoll Groupes-cours : 10, 50, 51
Corrigé de l’examen de mi-session
Exercice 1.
(a) [8 points] Soit la fonction de deux variables : f (x, y) = e2x+3 sin(xy 2 ) − x3 y + cos(y 3 − x2 ).
∂f ∂2f
Calculer les dérivées partielles et .
∂x ∂y∂x
On calcule avec les règles habituelles de dérivation :
∂f
= 2e2x+3 × sin(xy 2 ) + e2x+3 × cos(xy 2 ) × y 2 − 3x2 y + (− sin(y 3 − x2 )) × (−2x)
∂x
= e2x+3 (2 sin(xy 2 ) + y 2 cos(xy 2 )) − 3x2 y + 2x sin(y 3 − x2 ) ; et :
∂2f ∂
= e2x+3 (2 sin(xy 2 ) + y 2 cos(xy 2 )) − 3x2 y + 2x sin(y 3 − x2 )
∂y∂x ∂y
= e2x+3 [2 cos(xy 2 ) × (2yx) + 2y cos(xy 2 ) + y 2 × (− sin(xy 2 )) × (2yx)]
− 3x2 + 2x cos(y 3 − x2 ) × (3y 2 )
= e2x+3 [2y(2x + 1) cos(xy 2 ) − 2xy 3 sin(xy 2 )] − 3x2 + 6xy 2 cos(y 3 − x2 ) .
(b) [10 points] Soit la fonction
3y 4 − x2 (y − x2 ) − 2x3
si x2 − y 2 6= 0 ;
g(x, y) = x2 − y 2
0 si x2 − y 2 = 0.
Calculer, si elles existent, les deux dérivées partielles d’ordre 1 de g au point (0, 0) :
∂g ∂g
et .
∂x (0,0) ∂y (0,0)
La fonction g est définie par une formule différente selon si l’on est en (0, 0) ou au voisinage
de ce point. Donc on est obligé d’utiliser la définition théorique de la dérivée partielle en un
point. On a :
∂g g(0 + h, 0) − g(0, 0)
= lim .
∂x (0,0) h→0 h
Il faut calculer g(h, 0). Pour h 6= 0, on a h2 − 02 6= 0, donc il faut utiliser la première ligne
de la définition de g :
3(0)4 − h2 (0 − h2 ) − 2h3 h4 − 2h3
g(h, 0) = = = h2 − 2h .
h2 − 02 h2
D’où :
g(h, 0) − g(0, 0) h2 − 2h − 0
= =h−2 ,
h h
et
∂g
= lim (h − 2)
∂x (0,0) h→0
= −2 .
1
De même, on calcule :
∂g g(0, 0 + k) − g(0, 0)
= lim .
∂y (0,0) k→0 k
Pour k 6= 0, on a 02 − k2 6= 0, donc
3k 4 − 02 (k − 02 ) − 2(0)3
g(0, k) = = −3k 2 .
02 − k 2
Donc
∂g −3k 2 − 0
= lim
∂y (0,0) k→0 k
= lim (−3k)
k→0
= 0 .
Exercice 2.
(a) [10 points] Soit la fonction f : R2 → R définie par
5 3 7
x y + 5xy , si (x, y) 6= (0, 0) ;
2 2 4
f (x, y) = (2x + y )
0, si (x, y) = (0, 0).
Est-ce que f est continue à l’origine (0, 0) ? au point (2, 3) ? (Justifier votre réponse.)
Solution
Calculons la limite de f (x, y) lorsque (x, y) tend vers (0, 0) le long du chemin y = x. On peut
supposer que y = x 6= 0 et on obtient
x5 x3 + 5xx7 6x8 6x8 2
f (x, y) = f (x, x) = 2 2 4 = 2 4 = 8 = 27 .
(2x + x ) (3x ) 81x
Si la limite de f (x, y) lorsque (x, y) tend vers (0, 0) existe, elle doit donc être égale à 2/27.
Or, f (0, 0) = 0 6= 2/27, donc la fonction f n’est pas continue au point (0, 0).
Le numérateur et le dénominateur de f (x, y) sont des fonctions polynomiales continues sur
R2 et en particulier au point (2, 3). Ainsi, la fonction f , étant le quotient de deux fonctions
continues, est continue au point (2, 3), car le dénominateur ne s’annule pas en ce point.
Solution alternative
On aurait aussi pu évaluer la limite f (x, y) lorsque (x, y) tend vers (0, 0) le long du chemin
y = mx. On peut supposer que (x, mx) 6= (0, 0) et on obtient
x5 (mx)3 + 5x(mx)7 x8 m3 + 5m7 x8 x8 (m3 + 5m7 ) (m3 + 5m7 )
f (x, y) = f (x, mx) = = = = .
(2x2 + (mx)2 )4 (x2 (2 + m2 ))4 x8 (2 + m2 )4 (2 + m2 )4
Si m = 1, on trouve f (x, y) = f (x, x) = 6/81 = 2/27.
Si m = 2, on trouve f (x, y) = f (x, 2x) = 648/1296 = 1/2.
Ainsi, on trouve deux valeurs différentes pour la limite de f (x, y) lorsque (x, y) tend vers
(0, 0) le long de deux chemins différents. Ainsi, la limite de f lorsque (x, y) tend vers (0, 0)
n’existe pas. Par conséquent, la fonction f n’est pas continue au point (0, 0).
2
(b) [12 points] Soit la fonction g : R2 → R définie par
5 3 7
x y + 5xy , si (x, y) 6= (0, 0) ;
2 2 2
g(x, y) = (2x + y )
0, si (x, y) = (0, 0).
Montrer que g est continue à l’origine (0, 0).
Solution
On procède avec les coordonnées polaires. On pose x = r cos θ et y = r sin θ. En remplaçant
et en simplifiant, on obtient un expression alternative pour la fonction g :
g(x, y) = g(r cos θ, r sin θ)
(r cos θ)5 (r sin θ)3 + 5(r cos θ)(r sin θ)7
=
(2(r cos θ)2 + (r sin θ)2 )2
r8 (cos5 θ sin3 θ + 5 cos θ sin7 θ)
=
r4 (2 cos2 θ + sin2 θ)2
r4 (cos5 θ sin3 θ + 5 cos θ sin7 θ)
= .
(1 + cos2 θ)2
Pour montrer que lim g(x, y) = L = 0, on cherche à borner supérieurement la valeur
(x,y)→(0,0)
de |g(x, y) − L| = |g(x, y) − 0| = |g(x, y)|. On obtient
|g(x, y)| = |g(r cos θ, r sin θ)|
r4 (cos5 θ sin3 θ + 5 cos θ sin7 θ)
=
(1 + cos2 θ)2
r4 (cos5 θ sin3 θ + 5 cos θ sin7 θ)
≤
(1 + 02 )2
= r4 (cos5 θ sin3 θ + 5 cos θ sin7 θ)
= r4 cos5 θ sin3 θ + 5 cos θ sin7 θ
≤ r4 cos5 θ sin3 θ + 5 cos θ sin7 θ
≤ r4 [(1) + 5(1)]
= 6r4 .
Ainsi
0≤ lim g(x, y) = lim |g(x, y)| = lim |g(r cos θ, r sin θ)| ≤ lim 6r4 = 0,
(x,y)→(0,0) (x,y)→(0,0) r→0 r→0
d’où on conclut que
lim g(x, y) = 0
(x,y)→(0,0)
Or,
g(0, 0) = 0 = lim g(x, y),
(x,y)→(0,0)
donc g est continue au point (0, 0).
Solution alternative 1
Nous voulons montrer que g est continue en (0, 0), c’est-à-dire, par définition, que
lim g(x, y) = g(0, 0). On a g(0, 0) = 0, donc nous pouvons utiliser une majoration de
(x,y)→(0,0)
3
|g(x, y)| pour montrer que lim g(x, y) = 0. Avec l’inégalité triangulaire, nous avons pour
(x,y)→(0,0)
(x, y) 6= (0, 0) :
x5 y 3 + 5xy 7
|g(x, y)| =
(2x2 + y 2 )2
x5 y 3 5xy 7
≤ +
(2x2 + y 2 )2 (2x2 + y 2 )2
On a 2x2 + y 2 ≥ 2x2 donc (2x2 + y 2 )2 ≥ (2x2 )2 = 4x4 et :
|x5 y 3 | |x5 y 3 | |xy 3 |
≤ = .
(2x2 + y 2 )2 4x4 4
De même, comme 2x2 + y 2 ≥ y 2 , on a (2x2 + y 2 )2 ≥ (y 2 )2 = y 4 et :
|5xy 7 | |5xy 7 |
≤ = 5|xy 3 | .
(2x2 + y 2 )2 y4
Finalement, on obtient :
|xy 3 | 21
|g(x, y)| ≤ + 5|xy 3 | = |xy 3 | .
4 4
Posons h(x, y) = 21 3
4 |xy |. On a montré que pour tout (x, y) 6= (0, 0), |g(x, y)| ≤ h(x, y).
D’autre part, on a clairement lim h(x, y) = 0. Par comparaison, on obtient donc :
(x,y)→(0,0)
lim g(x, y) = 0
(x,y)→(0,0)
c’est-à-dire lim g(x, y) = g(0, 0), donc g est bien continue au point (0, 0).
(x,y)→(0,0)
Solution alternative 2
Si (x, y) 6= (0, 0), alors on peut borner la valeur absolue de l’évaluation de la fonction g au
point (x, y). En effet,
x5 y 3 + 5xy 7
|g(x, y)| =
(2x2 + y 2 )2
x5 y 3 + 5xy 7
=
4x4 + 4x2 y 2 + y 4
x5 y 3 5xy 7
= +
4x4 + 4x2 y 2 + y 4 4x4 + 4x2 y 2 + y 4
x5 y 3 5xy 7
≤ +
4x4 + 4x2 y 2 + y 4 4x4 + 4x2 y 2 + y 4
x4 y4
= |xy 3 | + 5|xy 3
|
4x4 + 4x2 y 2 + y 4 4x4 + 4x2 y 2 + y 4
≤ |xy 3 | · (1) + 5|xy 3 | · (1)
= 6|xy 3 |.
Soit > 0. Posons δ = min{1, }. Montrons que si |x| < δ et |y| < δ et que (x, y) 6= (0, 0),
alors |g(x, y) − L| < avec L = 0. En effet, on a
|g(x, y)| ≤ 6|xy 3 | = 6 · |x| · |y|3 ≤ 6 · · 13 = .
4
Cela achève de démontrer que
lim g(x, y) = L = 0.
(x,y)→(0,0)
Comme cette valeur est égale à l’évaluation de la fonction g au point (0, 0), alors la fonction
g est continue au point (0, 0).
Exercice 3.
(a) [10 points] Soit la fonction de deux variables :
4y 2 x3 − y 5 − 2x7
si (x, y) 6= (0, 0) ;
f (x, y) = 2y 4 + 3x4
0 si (x, y) = (0, 0).
Soit (v1 , v2 ) un vecteur unitaire du plan. En utilisant la définition théorique de la dérivée
directionnelle, déterminer (en fonction de v1 et v2 ) la dérivée directionnelle f 0 ((v1 , v2 ), (0, 0))
(si elle existe) dans la direction ~v = (v1 , v2 ) au point (0, 0).
D’après la définition de la dérivée directionnelle, on a :
f (0 + hv1 , 0 + hv2 ) − f (0, 0)
f 0 ((v1 , v2 ), (0, 0)) = lim .
h→0 h
Ici, on a (v1 , v2 ) 6= (0, 0) car c’est un vecteur unitaire, donc pour h 6= 0, (hv1 , hv2 ) 6= (0, 0)
et on peut utiliser la première ligne de la définition de f :
4h2 v22 h3 v13 − h5 v25 − 2h7 v17
f (hv1 , hv2 ) =
2h4 v24 + 3h4 v14
h(4v22 v13 − v25 − 2h2 v17 )
= .
2v24 + 3v14
D’autre part f (0, 0) = 0, donc :
f (hv1 , hv2 )
f 0 ((v1 , v2 ), (0, 0)) = lim
h→0 h
4v22 v13 − v25 − 2h2 v17
= lim
h→0 2v24 + 3v14
4v22 v13 − v25
= .
2v24 + 3v14
(b) [10 points] Soit g(x, y, z) = 5xy 2 z − 2x3 yz√2 + x2 y.
√ √
Calculer la dérivée directionnelle g 0 ((−1/ 14 , 2/ 14 , 3/ 14) , (1, −1, 2)) de g dans la
√ √ √
direction (−1/ 14 , 2/ 14 , 3/ 14) au point (1, −1, 2).
La fonction g est polynomiale, donc g, ainsi que ses dérivées partielles, sont continues sur
R3 . On peut donc utiliser la formule du cours pour calculer une dérivée directionnelle :
∂g ∂g ∂g
g 0 (~u, (a, b, c)) = ux + uy + uz .
∂x (a,b,c) ∂y (a,b,c) ∂z (a,b,c)
5
On calcule :
∂g
= 5y 2 z − 6x2 yz 2 + 2xy
∂x
∂g
= 10xyz − 2x3 z 2 + x2
∂y
∂g
= 5xy 2 − 4x3 yz .
∂z
On obtient les valeurs suivantes :
∂g ∂g ∂g
= 32 ; = −27 ; = 13 .
∂x (1,−1,2) ∂y (1,−1,2) ∂z (1,−1,2)
Donc finalement :
0 −1 2 3 ∂g −1 ∂g 2 ∂g 3
g √ ,√ ,√ , (1, −1, 2) = · √ + · √ + · √
14 14 14 ∂x (1,−1,2) 14 ∂y ((1,−1,2)) 14 ∂z (1,−1,2) 14
−32 −54 39
= √ +√ +√
14 14 14
−47
= √ .
14
Exercice 4. (Application de la règle de chaînes)
[16 points] La longueur, la largeur et la hauteur d’une boîte (en forme de parallélépipède
rectangle) varient dans le temps. La longueur et la largeur croissent à raison de 5 mètres par
seconde tandis que la hauteur diminue de 2 mètres par seconde. À un moment donné, la hauteur
et la largeur mesurent 4 mètres et la longueur mesure 7 mètres. Déterminer (en utilisant la règle
de chaînes) le taux de variation, à cet instant, du volume de la boîte, en mètres cubes par seconde
(m3 /s).
Soient les variables suivantes :
` : largeur de la boîte (en mètres),
L : longueur de la boîte (en mètres),
H : hauteur de la boîte (en mètres),
V : volume de la boîte (en mètres cubes),
t : temps (en secondes).
On a que
dL d` dH
= 5 m/s, = 5 m/s, = −2 m/s.
dt dt dt
Bien sûr le volume de la boîte est donné par
V = L · ` · H,
de sorte que
∂V ∂V ∂V
= `H, = LH, = L`.
∂L ∂` ∂H
Par la règle de chaînes, le taux de variation du volume est
dV ∂V dL ∂V d` ∂V dH
= + +
dt ∂L dt ∂` dt ∂H dt
dL d` dH
= `H + LH + L` .
dt dt dt
6
Ainsi, lorsque H = ` = 4 m et L = 7 m, on a que
dV
= (4 m)(4 m)(5 m/s) + (7 m)(4 m)(5 m/s) + (7 m)(4 m)(−2 m/s)
dt (L,`,H)=(7 m,4 m,4 m)
= 80 m3 /s + 140 m3 /s − 56 m3 /s
= 164 m3 /s
Exercice 5. (Optimisation sans contrainte)
4
(a) [6 points] Soit f (x, y) = −4x2 + x2 y 2 + y4 − y 3 − 2y 2 , où (x, y) ∈ R2 . Déterminer les points
critiques de f (x, y). On doit résoudre le système d’équations
∂f
1) = 0,
∂x
∂f
2) = 0.
∂y
C’est-à-dire :
1) −8x + 2xy 2 = 2x(−4 + y 2 ) = 0.
2) 2yx2 + y 3 − 3y 2 − 4y = y(2x2 + y 2 − 3y − 4) = 0.
x et y sont des facteurs dans 1) et 2) respectivement. Le point (0, 0) est donc un point
critique.
Supposons x = 0 et y 6= 0, l’équation 2) donne (y 2 − 3y − 4) = (y − 4)(y + 1) = 0.
C’est-à-dire y = 4 ou y = −1. Nous obtenons donc les points critiques (0, −1) et (0, 4).
Supposons maintenant x 6= 0 et y = 0, l’équation 1) donne 2x(−4) = 0, une contradic-
tion.
Il reste le cas x 6= 0 et y 6= 0. L’équation 1) donne alors y 2 = 4, c’est-à-dire y = ±2.
Substituons y = 2 dans l’équation
√ 2). Nous obtenons 2(2x2 + 22 − 3(2) −√4) = 0, ou √ encore
2
2x = 6, c’est-à-dire x = ± 3. Nous obtenons donc les points critiques ( 3, 2) et (− 3, 2).
Substituons maintenant y = −2 dans l’équation 2). Nous obtenons
−2(2x2 + (−2)2 − 3(−2) − 4) = 0,
c’est-à-dire 2x2 = −6, une impossibilité.
Nous avons donc les cinq √ points critiques
√ :
(0, 0), (0, −1), (0, 4), ( 3, 2) et (− 3, 2).
√
(b) [6 points] Les points (0, −1) et ( 3, 2) sont des points critiques de f (x, y). Déterminer la
nature (maximum local, minimum local, ou point-selle) de ces points critiques.
Les dérivées partielles d’ordre 2 sont :
∂2f
A= = −8 + 2y 2 .
∂x2
∂2f
C= = 2x2 + 3y 2 − 6y − 4.
∂y 2
∂2f
B= = 4xy.
∂y∂x
7
Lorsqu’on évalue A, B et C au point (0, −1), nous obtenons : ∆ = B 2 − AC = 02 − (−8 +
2(−1)2 )(0 + 3 + 6 − 4)) = −(−6)(5) = 30 > 0. Donc (0, -1) est un point-selle.
√ √
Lorsqu’on évalue√A, B et C au point ( 3, 2), nous obtenons : ∆ = B 2 − AC = (4( 3)2)2 −
2 2 2
√ + 2(2) )(2( 3) + 3(2 ) − 6(2) − 4)) = 192 − (0)(2) = 192 > 0 et nous concluons que
(−8
( 3, 2) est un point-selle.
Exercice 6. (Multiplicateur de Lagrange)
[12 points] Utiliser la technique du multiplicateur de Lagrange afin d’identifier les points
critiques sous contrainte (c’est-à-dire, les candidats pouvant réaliser un extremum local) de la
fonction f (x, y, z) = x − y + z sous la contrainte x2 − y 2 + z 2 − 4 = 0.
La fonction de Lagrange est ϕ(x, y, z, λ) = x−y +z +λ(x2 −y 2 +z 2 −4). Les points recherchés
sont des solutions du système d’équations suivant :
ϕx = 0,
ϕy = 0,
ϕz = 0,
ϕλ = 0.
C’est-à-dire :
1 + 2λx = 0,
−1 − 2λy = 0,
1 + 2λz = 0,
x2 − y 2 + z 2 = 4.
De ces trois premières équations, on peut conclure que x 6= 0, y 6= 0, z 6= 0 et λ 6= 0. On
peut réécrire les trois premières équations comme suit :
1 = −2λx,
1 = −2λy,
1 = −2λz.
Puisque λ 6= 0, nous pouvons conclure que x = y = z = −1/(2λ).
Substituons x à y et x à z dans l’équation de contrainte x2 − y 2 + z 2 = 4 . Nous obtenons :
x2 −x2 +x2 = 4, ou encore x2 = 4. Nous obtenons les solutions x = 2 = y = z et x = −2 = y = z.
Les points recherchés sont donc (2, 2, 2) et (−2, −2, −2).